Vous êtes sur la page 1sur 9

Les differentes conception de

la PPAM
Introduction

 Une PPAM de conception moderne doit représenter un ensemble fonctionnel esthétique et


confortable, s’intégrant parfaitement à l’appareil manducateur, sans entraîner de
traumatisme sur les structures d’appui, dentaires ou fibromuqueuses.
 La conception des prothèses partielles amovibles métalliques (PPAM) a toujours posé des
problèmes aux praticiens, d ou l’apparition, le développement puis l’abandon de plusieurs
théories à travers le XX e siècle
Définition

 Est définit par BATAREC et Coll, 1 989 comme étant une prothèse amovible s’adaptant
à une arcade partiellement édentée ,caractérisée par la dualité des appuis tissulaires, a
savoir les dents restantes et les crêtes gingivo –osseuses,
Historique 

  Lejoyeux retient 4 concepts d une prothèse dite « biofonctionnelle » :


 - La plaque pleine
 - La plaque squelettée
 - La plaque décolletée
 - La plaque équilibrée
la plaque pleine :

 Elle a dominé la première moitié du XXe siècle en s’appuyant sur les principes suivants :
- Meilleure répartition des pressions exercées pendant la mastication,
- Rétention par adhésion réduisant ainsi le nombre et le rôle de crochets
-Support uniquement ostéomuqueux des prothèses.
  Les bases étaient réalisées en vulcanite, en or ou en acier coulé. De nos jours les plaques
pleines ne sont réalisées qu’en résine acrylique, elles sont réservées aux prothèses
subtotales et aux prothèses transitoire de mise en condition.
La prothèse squelettée
 Présentée par Kennedy en 1927 puis elle a été
définie par Rouot en 1945 comme étant « une
prothèse caractérisée par l’existence d’un
squelette qui, d’une part supporte les dents de
remplacement, d’autre part s’accroche et
s’appuie sur un certain nombre de dent
persistantes, en évitant de les soumettre à des
actions qui pourraient nuire à leur intégrité ».
 - Elle utilise un châssis métallique aussi réduit
que possible limité généralement à une barre
de connexion de forme annulaire pour l’arcade
inférieure ou en U pour l’arcade supérieure,
 - Elle impose la nécessité de déterminer un
axe d’insertion grâce à un paralléliseur,
La prothèse décolletée :
 Pour HOUSSET, la zone la plus importante à protégée
est la zone gingivocervicale, il a décrit : « Les contours de
la prothèse doivent dégager l’anneau gingival dans la plus
large mesure, aussi complétement que possible, au niveau
des dents supports, et d’une façon absolue, autour des
dents voisines ou intermédiaires.
 Le deuxième élément important de la conception
décolletée est les ailes de stabilisation, d’une largeur
variant de 5 à 6 mm, doivent être symétriques afin de ne
pas perturber l’équilibre extéroceptif de la langue.

1 : Axe de symétrie
2 : aile de stabilisation antérieure
3 : aile de stabilisation postérieure
 L’inconvénient de cette conception est l’absence quasi-
totale des butés occlusales confiant ainsi aux seuls tissus
ostéomuqueux la charge de supporter la prothèse
amovible.
La prothèse équilibrée :
 La prothèse équilibrée proposée par Rigolet, en Europe fut largement utilisée par cette
école, elle respecte deux principes :
 L’utilisation de l’empreinte anatomo – fonctionnelle.
 - L’indication des taquets occlusaux.
 La préparation se fait au niveau de l’émail donc le risque de carie est diminué. Dans les
cas d'edentements terminaux, les appuis occlusaux sur les dents bordant les édentements
seront généralement situes en position mésiale.
Sur les dents bordant les edentements encastres, les appuis seront réalisés du cote de
l’édentement.
En ce qui concerne les appuis secondaires, ceux-ci seront réalisés de façon symétrique pour
que les différents axes forment un triangle et que la prothèse soit dite auto- équilibrée.
Pour définir la prothèse dite bio fonctionnelle, le JOYEUX a retenu de toute ces théories le
meilleur de leurs possibilités afin de satisfaire des impératifs tels que :
 la rigidité,
 le décolletage,
 l’adhésion
 le respect de l‘intégrité tissulaire.
On appelle prothèse biofonctionnelle, toute prothèse, respectant l’intégrité des tissus de
support, satisfaisant à tous les impératifs biologique, physiologique et mécaniques, et
assurent le jeu harmonieux des fonctions de mastication, de déglutition dans toute leur
plénitude.

Vous aimerez peut-être aussi