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Résorption en orthodontie
K. Diop Ba, V. Samadet, L. Delsol, P. Canal, L. Frapier, M. Chouvin, W. Bacon
Il est généralement admis que l’un des risques associés au traitement orthodontique est la résorption
radiculaire apicale. Elle peut cependant se produire en dehors de tout traitement orthodontique. Quoi
qu’il en soit, elle provoque le raccourcissement radiculaire. Actuellement, la littérature orthodontique sur
la résorption radiculaire ne fournit pas de consensus sur les facteurs associés à l’apparition, la gravité
et la gestion de la résorption radiculaire. En revanche, tout le monde s’accorde sur le fait qu’elle peut
affecter le pronostic à long terme et la stabilité du système dentaire. Pour cette raison, il est important
d’identifier les facteurs de risques de résorption pour en tenir compte au cours du traitement. Cette
précaution pourrait permettre de minimiser cet acte iatrogène. Par ailleurs, les orthodontistes sont sans
doute les seuls spécialistes de la chirurgie dentaire qui utilisent le processus inflammatoire en tant que
moyen thérapeutique. Ils doivent connaître les facteurs de risque de cette inflammation sur la racine.
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le côté où l’os est résorbé. Un déséquilibre de cette balance induit La résorption lacunaire étend la surface radiculaire et, de ce fait,
la perte de la protection du cément et par conséquent l’accès indirectement, les pressions appliquées diminuent.
des ostéoblastes et cémentoblastes à la surface radiculaire et à sa Ainsi, la décompression permet l’inversion du processus et la
résorption. Tant que la zone hyalinisée est présente, il n’existe réparation du cément [13] .
aucun mouvement dentaire. Pour autoriser une régénération du Si la force orthodontique est appliquée pendant plusieurs
ligament périodontal et à nouveau un déplacement dentaire il faut heures, les cellules multinucléées, cellules positives, développent
que la zone hyaline soit complètement éliminée par des cellules une morphologie et des fonctions de type ostéoclastique et com-
plurinucléées géantes. mencent une résorption complète du cément, mettant à nu les
Au cours de l’élimination de la zone hyaline, la face externe aires dentinaires [13] . À ce stade, la résorption est réversible pourvu
de la racine dentaire composée d’une couche de cémentoblastes que les forces cessent et que l’étendue de la surface endommagée
peut être endommagée, exposant ainsi le cément sous jacent soit limitée.
très dense et minéralisé. La progression et la sévérité de la Dans les cas sévères pour lesquels la surface endommagée est
résorption radiculaire apicale sont liées à plusieurs facteurs de importante ou bien le temps d’application de la force est long,
risque. les cellules multinucléées continuent le processus de résorption
Il y a trois types de résorption inflammatoire dus au traitement incluant la dentine mise à nu. Les ostéoclastes qui ont été acti-
orthodontique dont la sévérité dépend du degré d’implication des vés à la suite de la persistance de l’inflammation provoquent une
tissus radiculaires [12, 13] : résorption tridimensionnelle irréversible et visible à la radiogra-
• la résorption de surface : seules les couches externes du cément phie.
sont résorbées et sont donc complètement régénérées et remo- Des études histologiques ont rapporté plus de 90 % de survenue
delées une fois que les facteurs étiologiques sont retirés ; de résorption radiculaire sur des dents déplacées orthodontique-
• la résorption profonde : le cément et les couches externes de ment [19] mais, dans la plupart des cas, la perte de la structure de
la dent sont résorbés et sont généralement réparés par du néo- la racine est minimale et cliniquement insignifiante.
cément. La forme finale de la racine après cette résorption et Selon Lupi et al., l’incidence de la résorption radiculaire
ce processus de réparation pourrait ou pas être identique à la inflammatoire est de 15 % avant traitement et de 73 % après
forme d’origine ; traitement [20, 21] . En utilisant les radiographies panoramiques ou
• la résorption circonférentielle : une résorption des composants les radiographies rétroalvéolaires pour le diagnostic, la moyenne
des tissus durs de l’apex se produit et le raccourcissement de la des résorptions radiculaires inflammatoires est généralement
racine est évident. Quand la racine perd la couche de cémen- inférieure à 2,5 mm [22–24] ou varient de 6 à 13 % selon les
toblastes protectrice, la dentine est mise à nue, la réparation dents.
devient impossible et la résorption est irréversible. En utilisant une échelle graduée, la résorption radiculaire
Cependant, un peu de cément et éventuellement de la den- inflammatoire est généralement classée comme mineure ou
tine sur la surface radiculaire va être résorbée si les ostéoclastes modérée pour la plupart des patients [25–27] . Les résorptions
accèdent aux tissus dentaires minéralisés à cause d’une brèche sur sévères définies comme dépassant 4 mm ou un tiers de la lon-
la couche de cellule protectrice. gueur originale de la racine sont rencontrées dans 1 à 5 % des
cas [28, 29] .
Facteurs génétiques
Plusieurs études soutiennent l’existence de l’influence de
facteurs génétiques sur l’apparition de la résorption radicu-
laire [14, 61, 62] .
Une étude portant sur 123 paires de frères traités avec la même
technique par le même opérateur a montré qu’il existait une
plus grande différence significative entre les paires qu’au sein des
paires [61] .
Dans certaines études, la résorption radiculaire inflammatoire
a été liée aux gènes IL1B prouvant une importante prédisposition
génétique à ce problème. Pour Newman [58] , Harris et coll. [61, 63] , il
existe une composante génétique qui rendrait les individus plus
susceptibles à l’EARR. Les travaux d’Al-Qawasmi et coll. [64] ont A
montré qu’il existait une relation hautement statiquement signi-
ficative entre la dysfonction du séquençage du polymorphisme de
IL1B et l’EARR.
Pour eux, les sujets homozygotes pour IL1B allèle 1 sont 5,6 fois
plus exposés à l’EARR de plus de 2 mm après traitement orthodon-
tique.
Hartsfield et coll. [14] concluent que le facteur génétique compte
pour près de 50 % des variations d’incidence de l’EARR. Pour
Bassigny [65] et Ngan et coll. [62] , il existerait une prédisposition
familiale.
Un autre gène incriminé dans l’apparition de la résorption radi-
culaire est le TNFRSF11A qui code un récepteur tumor necrosis
factor (TNF) qui transmet le signal aux précurseurs des ostéoclastes
contribuant à la résorption radiculaire inflammatoire pendant le B
traitement orthodontique [64] . Figure 2. Résorptions d’origine systémique : patient asthmatique et
Sameshima et Sinclair ont rapporté que des patients asiatiques allergique au pollen (A, B).
ont beaucoup moins de résorption radiculaire que les patients cau-
casiens ou hispaniques [24] . Cependant, l’analyse statistique de ces
données ne mentionne pas clairement si cela est dû à des facteurs résultats sont à prendre avec beaucoup de précaution quand on
génétiques ou à des différences dans les approches du traitement sait qu’il a été rapporté que l’administration de la thyroxine chez
orthodontique [66] . les patients orthodontiques s’est faite dans le cadre d’un essai cli-
nique non randomisé chez les humains dans le but de rechercher
Facteurs systémiques la L-thyroxine.
Les patients asthmatiques présentent une augmentation de
Bacon et al. [67] ont noté que certains troubles systémiques en
l’incidence de la résorption radiculaire apicale et cela au niveau
rapport avec l’homéostasie du calcium, le facteur vasculaire ou
des molaires maxillaires. Cela peut résulter de la proximité des
les cellules nerveuses sont des facteurs de risque d’EARR. Il a été
racines avec les sinus enflammés et la présence de médiateurs de
rapporté que certaines affections étaient en rapport avec l’EARR,
l’inflammation chez ces patients [13] .
en l’occurrence l’ostéoporose [68, 69] . Ils ont établi que les patients
Les médiateurs inflammatoires produits chez l’asthmatique
allergiques (Fig. 2) constituaient un groupe à haut risque d’EARR
peuvent pénétrer dans le ligament périodontal et agir en synergie
lors du traitement orthodontique.
pour augmenter la susceptibilité à la résorption. Bien que l’asthme
Becks cité par Brezniak a démontré que la carence en vita-
ait augmenté l’incidence de la résorption radiculaire, les asthma-
mine D et en calcium peut être à l’origine de la résorption
tiques de même que les patients sains présentent un degré de
pathologique [18] . L’insuffisance de la production d’œstradiol a été
sévérité similaire de résorption radiculaire.
également retenue comme facteur de risque d’EARR [14] . Il a été
noté une susceptibilité à l’EARR accrue chez les patients qui ont
bénéficié de chimiothérapie dans leur enfance à la suite d’un can- Proximité entre la racine et l’os cortical
cer [70] . Le risque de résorption de la racine est 20 fois plus grand
Il a également été démontré que la résorption peut être réduite quand les incisives maxillaires sont tout près de la corticale [80] ,
grâce à l’utilisation de médicaments et d’hormones (Fig. 3). Le mais les racines ont été évaluées avec des radiographies panora-
principal médicament utilisé à cet effet est le bisphosphonate miques et les corticales ont été évaluées avec la téléradiographie de
qui réduit la résorption radiculaire en fonction de la dose admi- profil. Une étude semblable qui a utilisé seulement des radiogra-
nistrée (étude faite chez le rat) [71, 72] . Cependant, ce médicament phies de profil a rapporté une corrélation beaucoup plus faible
« dangereux » peut altérer la surface cémentaire, en inhibant la entre la proximité de la racine et de la corticale avec le degré
formation de cément acellulaire, augmentant la vulnérabilité de de résorption [81] . Une autre étude utilisant seulement l’analyse
la racine au processus de résorption [73, 74] . céphalométrique n’a montré aucune association [32] .
Le nabumétone, un médicament appartenant à la famille des
anti-inflammatoires non stéroïdiens, réduit l’importance de la
résorption radiculaire et contrôle la douleur provoquée par les
Densité de l’os alvéolaire
forces orthodontiques intruisives, sans affecter le déplacement de Le déplacement de la dent dans l’os dense nécessite
la dent [75] . Les désordres endocriniens incluant l’hypothyroïdie l’application d’une force plus grande ou une durée plus longue,
et l’hypopituitarisme pourraient jouer un rôle dans l’apparition aboutissant par conséquent à plus de résorption radiculaire [82] .
de la résorption radiculaire. Il a été démontré chez les rats que Une étude expérimentale sur un modèle de rongeur, chez qui on
l’administration de L-thyroxine augmente la résistance du cément a induit une diminution de la densité de l’os alvéolaire, a mon-
et de la dentine à l’activité ostéoclastique [76] . tré que les dents pour se déplacer plus rapidement développaient
Shirazi et al. ont trouvé que l’administration de doses progres- toujours une résorption radiculaire [83] . Une étude semblable chez
sives de L-thyroxine à des rats entraînait la réduction de l’étendue les chiens a montré que le déplacement de la dent était plus lent
de la résorption radiculaire [77] . dans des complexes dentoalvéolaires plus denses [84] . L’étude de la
Une réduction de la résorption radiculaire chez les humains quantité d’os alvéolaire autour de la racine, l’épaisseur d’os cor-
a été rapportée après l’administration de la thyroxine chez trois tical, la densité du réseau trabéculaire chez l’homme n’a montré
patients en dehors de toute affection de la thyroïde [78, 79] . Ces aucune corrélation significative avec la résorption [32] .
B
B
Figure 4. Résorption de la 22 suite à la désinclusion de la 13 (A, B).
constitue pas en soi un facteur de risque pour la résorption [13, 22, 57] .
Au contraire, le traitement endodontique rendrait la dent plus
résistante à cause d’une dureté accrue de la dentine [89] .
Occlusion traumatique
Elle est notamment sur les dents antérieures un facteur de risque
non négligeable de l’EARR [90] .
Proximité radiculaire
C
Elle est due à un encombrement sévère, peut-être à l’origine
Figure 3. Déficit en hormone parathyroïdienne (sans traitement d’EARR et cela en dehors de tout traitement orthodontique [91] .
d’orthopédie dentofaciale) (A à C).
Désinclusion
La désinclusion d’une canine incluse haut située peut être à
Alcoolisme chronique l’origine de la résorption des dents à proximité, à savoir l’incisive
latérale et/ou la première prémolaire (Fig. 4).
Des alcooliques chroniques qui bénéficient d’un traitement
orthodontique présentent un risque élevé de développer une
résorption radiculaire sévère pendant le traitement orthodon- Facteurs fonctionnels
tique [85] . Selon Chouvin [92] et Bassigny [65] , la déglutition dysfonction-
nelle serait un facteur de risque d’EARR. En effet, la pulsion
Passé traumatique linguale continue constitue un stress permanent sur les dents.
Les dents qui ont un passé de traumatisme aigu présentent Elle est systématiquement associée à la déglutition dysfonction-
plus de risque de résorption que leurs homologues indemnes [18] . nelle et constitue de ce fait un facteur de risque d’EARR.
Quant aux dents transplantées, le risque est variable selon le res- La succion digitale et/ou d’objets, l’onychophagie, le bruxisme
pect peropératoire de l’intégrité du ligament alvéolodentaire [86] . provoquent des microtraumatismes sur les dents antérieures et
Toutefois, plusieurs études ont constaté qu’il n’y avait pas de diffé- augmentent de ce fait le risque de résorption [14] .
rence statistiquement significative pour ce qui est de la résorption
entre des patients avec des dents traumatisées et non trauma-
tisées [26, 87] . Cependant, si une dent précédemment traumatisée Conduite à tenir devant
présente une résorption avant le traitement, il y a de fortes
chances que le mouvement orthodontique augmente le processus une résorption radiculaire
de résorption [14, 18, 57] .
Pendant le traitement orthodontique, un contrôle radiogra-
phique régulier doit être scrupuleusement assuré après six à neuf
Traitement endodontique mois pour déceler très tôt la survenue de la résorption radiculaire
Quelques auteurs ont rapporté une augmentation de la fré- inflammatoire.
quence de résorption sur les dents traitées endodontiquement [88] . Si une résorption est détectée, le traitement actif doit être stoppé
Cependant, il a été démontré que le traitement endodontique ne pendant deux à trois mois.
Recommandations
Chaque patient doit être pris en charge en fonction de la pré-
sence ou non de facteurs de risque et du degré de sévérité de ces
derniers.
Si le risque est faible, le traitement peut être entrepris après
information et consentement éclairé du patient.
Au besoin, la rééducation fonctionnelle se fera avant le début du
traitement. Il faut également prévoir un contrôle radiographique
des incisives maxillaires, à six à neuf mois, puis tous les six mois. La
C thérapeutique employée doit être bien maîtrisée. La planification
de traitement doit être rigoureusement respectée.
Figure 5. Résorptions sévères au cours d’un traitement d’orthopédie Lorsque le risque est modéré, il faut se prémunir de précautions
dentofaciale (A à C). Peu de changements dix ans après la dépose de spécifiques. En plus de l’information, du consentement éclairé et
l’appareil (B,C). de la rééducation fonctionnelle avant le début du traitement, un
contrôle et une thérapeutique parodontale de soutien sont for-
tement recommandés. La durée du traitement doit être la plus
Levander et al. [6] ont trouvé qu’une pose de deux à trois mois courte possible.
avec des arcs passifs permet de diminuer la prévalence et la sévérité La surveillance radiographique est accrue chez les patients
des résorptions radiculaires. présentant ce type de risque (status complet avant traitement,
Si une résorption sévère est diagnostiquée, le plan de traitement radiographie rétroalvéolaire tous les six mois sur les dents anté-
doit être réévalué avec le patient. L’option alternative pouvant rieures).
inclure des solutions prothétiques pour fermer les espaces, libérer Il faut absolument limiter les mouvements exposant à la résorp-
les dents en utilisant des arcs passifs, préférer la réduction proxi- tion radiculaire tout en utilisant des forces légères interrompues.
male amélaire à la place des extractions et très vite solidariser les Il faut également éviter les surcharges occlusales ; pour ce faire,
dents résorbées [13] . on utilise des cales de désocclusion. Le suivi est strict et bien
Après le traitement, si une résorption radiculaire sévère est mené, la contention définitive et l’équilibration occlusale de
présente, un suivi radiologique est recommandé jusqu’à ce que mise.
la lésion soit stabilisée. Une résorption radiculaire peut surve- Si le risque est sévère, la décision sera une thérapeutique de
nir après la dépose de l’appareil orthodontique (rare) à la fin compromis, ou une abstention.
du traitement actif. Si tel est le cas, un protocole de traitement Dans tous les cas, l’information et le consentement éclairé du
endodontique à l’hydroxyde de calcium peut être envisagé [56] . patient sont plus qu’obligatoires.
Après le traitement orthodontique, des mobilités peuvent sur- Les objectifs de traitement vont se limiter aux aspects fonction-
venir mais seulement si la résorption radiculaire dépasse 9 mm nels et esthétiques.
(Fig. 5) [93] . Il faut éviter tous les mouvements inducteurs de résorption
La contention fixe doit être posée avec beaucoup de précau- radiculaire et utiliser des cales de désocclusion.
tion car le trauma occlusal des dents fixées peut entraîner une La surveillance radiologique est démultipliée. La contention
résorption radiculaire à l’extrême [13] . longue, voire définitive, et l’équilibration occlusale sont de
La détection radiographique est un outil important dans rigueur.
l’identification des résorptions radiculaires, mais à cause de divers
degrés d’agrandissement de la valeur quantitative précise des
radiographies, elle est discutable. La surface de résorption ne peut Conclusion
être détectée que si elle se produit dans le plan mésiodistal per-
pendiculairement aux rayons X ou si la résorption a progressé à On ignore comment les éléments du traitement orthodontique
un stade avancé. influencent la résorption orthodontique. L’étiologie est complexe
Il a été rapporté que les radiographies panoramiques suresti- et multifactorielle mais il apparaît que la résorption radiculaire
maient la quantité de perte de racine de 20 % par rapport aux apicale est le résultat d’une combinaison de variables biologiques
radiographies périapicales [24] . individuelles et de facteurs mécaniques. Beaucoup de praticiens
pensent que la résorption est un phénomène que l’on peut éviter [8] Baumrind S. A consideration of the propriety of the “pressure tension”
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Toute référence à cet article doit porter la mention : Diop Ba K, Samadet V, Delsol L, Canal P, Frapier L, Chouvin M, et al. Résorption en orthodontie.
EMC - Odontologie/Orthopédie Dentofaciale 2013;8(4):1-10 [Article 23-492-E-13].
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Résorption généralisée découverte à la suite d'un examen radiographique de routine (sans traitement d'orthopédie dentofaciale).
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