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Cas PEEL 3 :
La société Lenoir se développant mieux que prévu, le directeur générale, Dominique Darc, a
décidé de revoir l’organisation de l’équipe des technico-commerciaux. Yves Tiersen, recruté
il y a trois mois, va s’occuper principalement des relations avec les clients étrangers et du
développement commercial européen. Comme il sera régulièrement en déplacement à
l’étranger pour des périodes parfois longues, il devra s’appuyer de plus en plus sur quelqu’un
au siége. La secrétaire actuelle,Claire Ringer, jusque-là partagée entre les quatre technico-
commerciaux, étant déjà surchargée , il est envisagé de recruter une nouvelle secrétaire. Elle
sera exclusivement rattachée à Yves Tiersen, et cela permettra de décharger partiellement
Claire Ringer. Pour appuyer la politique d’autonomie de Lenoir vis-à-vis de Peel, Dominique
Darc préfère que ce recrutement se fasse en externe (comme dans le cas d’Yves Tiersen). Il
vous demande de définir un profil de candidat pour ce nouveau poste. Pour ce faire, vous vous
êtes entretenu(e) avec Dominique Darc, Yves Tiersen, et Claire Ringer sur leur vision et leurs
attentes par rapport au poste qui doit être créé.
Vous en avez retiré les principaux extraits et vous devez maintenant effectuer une
synthèse pour présenter un profil de candidat acceptable par tous.
« Les principales qualités que j’attends de ma future collaboratrice sont les suivantes, Tout
d’abord être extrêmement disponible et accepter des horaires extensibles : pour que je reste en
contact avec elle durant mes déplacements et que l’on puisse se voir dés mon retour, sans
attendre le lendemain.Il faut aussi qu’elle soit très autonome, vive et jeune, car elle aura à
gérer les dossiers et des demandes nouvelles en mon absence ; elle devra donc ne pas craindre
de prendre des initiatives.
Une chose importante, il faut qu’elle soit jolie et séduisante.Cela peut paraître un détail, mais
je vous promets que cela transparaît au téléphone et c’est très important dans une relation
commerciale.
Enfin,j’ai besoin de pouvoir lui faire une totale confiance puisqu’elle gérera de nombreuses
choses sensibles, de mon agenda personnel au budget des différents dossiers.
J’ai hâte qu’on la recrute, Claire Ringer ne pourra pas longtemps mener tout de front ! »
« Comme c’est moi qui m’occupe actuellement de ce qu’elle devra faire, je pense avoir une
bonne vision du poste. Il n’y a rien de sorcier pour quelqu’un qui est plein de bonne volonté.
De toutes les façons, elle pourra toujours me demander conseil, notamment sur le nouveau
progiciel. Et puis j’ai pas mal d’expérience chez Peel et Lenoirn je pourrai lui faire découvrir
la maison et lui faire rencontrer les autres administratives : nous formons un véritable petit
club.
Pour ce qui est du travail, c’est essentiellement administratif. Bonne tenue et bon classement
des dossiers , gestion des courriers – et de plus en plus des e-mails , suivi des factures, agenda
d’Yves Tiersen, ses billets de train et d’avion, réservation des hôtels et des voitures de
location,etc.Pas besoin de beaucoup d’expérience d’un service commercial à l’export pour
faire tout cela, comme vous pouvez l’imaginer, juste une secrétaire qui connaît son boulot.
L’anglais ? Que viendrait faire une secrétaire bilingue ici ? Elle sera vraiment déçue. Vous
savez, il s’agit essentiellement d’anglais technique dans les e-mails, pas celui que connaît une
secrétaire bilingue.Cela s’apprend rapidement sur le tas, et puis je ne serai jamais loin, si elle
a besoin d’un terme particulier. Au début, je contrôlerai moi-même ses réponses. »
« Pour moi les compétences de cette secrétaire doivent s’articuler autour de deux axes.D’une
part une excellente maîtrise de l’anglais, puisqu’elle devra répondre aux demandes de nos
clients étrangers. D’autre part, une très bonne maîtrise de certains outils informatiques : d’ici
à trois mois Peel va étendre à toutes ses filiales l’implantation du progiciel intégré de gestion
administrative (comptabilité, factures, etc.),AdmiPro 12.2. Ce serait donc bien qu’elle le
maîtrise déjà . Par ailleurs nous allons développer notre site internet à destination des clients
étrangers et ce serait bien qu’elle puisse assurer sa mise à jour régulière.
Ah ! j’oubliais ! Il faut vraiment faire attention au sujet des enfants. Durant mes vingt ans
chez Peel, j’ai connu de nombreux problèmes avec la gestion des maternités : entre les congés
maternité, les congés pathologiques, les faux bonds de dernière minute pour cause de varicelle
du petit dernier en bas âge, et j’en passe,cela désorganise complètement le
service.Comprenez-moi bien, nous sommes une trop petite structure pour nous permettre ce
genre de luxe. Il faudra s’assurer durant l’entretien qu’elle ne souhaite pas avoir d’enfants ou,
mieux, il faudrait voir à recruter une personne assez âgée dont les enfants sont déjà grands.
J’ai bien conscience que nous recherchons ‘’le mouton à 5 pattes’’ , surtout vu le montant que
nous pouvons la payer. »
Cas kévin
Kévin est contrôleur back-office pour les opérations de marché d’une grande banque
française. Son rêve est de passer au front-office, c’est-à-dire de devenir trader. Cependant, les
places sont chères et souvent réservées à quelques formations d’élite. Lorsqu’il devient enfin
trader, au bout de cinq ans, Kévin est affecté aux produits financiers les plus simples, qui
servent à couvrir les risques de change, et non à spéculer. Du fait des gains limités, les bonus
sont beaucoup moins important. Kévin a le sentiment que, malgré tous ses efforts et tous les
résultats qu’il pourra fournir , il restera moins considéré que les autres traders en raison de sa
formation, et ne pourra pas évoluer vers les produits les plus prestigieux.
Kévin commence à spéculer avec des produits financiers auxquels sa fonction ne lui donne en
principe pas accés, de façon plus ou moins vue, sue et permise par ses supérieurs. Il augmente
ainsi ses gains potentiels, mais ils ne seront concrétisés par un bonus qu’à la clôture de sa
position, et lorsque ses supérieurs seront officiellement informés de ses performances.
Quel est,selon vous, le descriptif de poste que Michèle va pouvoir prorpser au conseiller
ANPE ?
« Ah,ce n’est vraiment pas facile de parler de soi et de son boulot ! Pour comencer,je peux
dire que je me suis formée sur le tas :j’ai toujours aimé les animaux et je voulais me sentir
utile dans mon activité.Aussi, quand Michèle m’a proposé d’être sa secrétaire,j’ai tout de suite
accepté.Je n’avais aucun diplôme particulier.Aujourd’hui,avec le recul,je me dis que la
personne qui va me remplacer,il vaudrait mieux qu’elle ait au moins un BEP secrétariat,
parceque 60% de son temps, elle va le passer sur son ordinateur ; ça veut dire qu’il y a tout un
côté administratif qu’il faut savoir gérer.Concrètement, je peux dire que j’accueille les clients,
je prépare les dossiers, je réponds au téléphone et prends les rendez-vous ; j’établis les
factures et les notes d’honoraires ; bref, je tiens à jour tous les fichiers clients.
Par ailleurs, Michèle me sollicite souvent pour l’aider à effectuer certains soins et traitements
nécessaires quand ils sont simples : hygiène et remise en forme des animaux domestiques
(brossage, pansements).C’est à moi finalement de gérer les urgences (ça signifie simplement
que je dois discerner les vraies urgences). Ce n’est d’ailleurs pas toujours facile d’anticiper les
réactions des animaux et de gérer la détresse de leurs maîtres ; et puis, les comportements des
clients sont tellement inattendus parfois ! Je crois qu’en fait Michèle me fait vraiment
confiance. Je prépare l’animal pour la prestation (toilettage) ou l’intervention s’il y a lieu ; je
reste présente pendant l’intervention si Michèle me le demande, de façon à pouvoir déplacer
l’animal ou au contraire le maintenir immobile si c’est nécessaire ; dans ces cas-là, c’est vrai
que tout cela prend aussi du temps et demande une certaine force physique , mais je crois que
cela fait vraiment gagner du temps à Michèle. »
Cas Photocopiator
Photocopiator est un grand groupe industriel. Sur le plan de la gestion des ressources humaines , il
connaît actuellement une transition entre deux modèles qui sont présentés ci – après .Or, un
certain nombre de dysfonctionnements sont apparus, en particulier pour le recrutement . Vous
devez analyser la situation et proposer des solution d’ amélioration. Pour vous aider à formuler
un diagnostic et envisager les pistes d’action possibles, plusieurs questions précises vous sont
posée àla fin de l’énoncé.
Le tout forme un ensemble cohérent . Tout d’abord , sur la base de nouveaux critères la
première séléction des candidats est déléguée au cabinet stars ( M. Vanderbruck travaillait
déjà avec ce cabinet dans son emploi précédent) :
Le cabinet star transmet ensuite au DRH les dossiers retenus .Le futur responsable hiérarchique et le
service RH s’assurent de la bonne adéquation du candidat avec la culture et les valeurs de
l’entreprise . Enfin, la décision de recrutement est collégiale : le DRH , le directeur de l’entité
d’accueil, le directeur de la branche commerciale et le futur responsable hiérarchique. Si le
dossier est jugé « exceptionnel » ,le candidat est affecté au programme de gestion des hauts
potentiels .
C’est le cas de Brandon Gourdet (23) .En juin 2006, Brandon est recruté pour s’occuper, à terme,
de projets d’innovation au sein du groupe.Avec sa double formation d’ingénieur (Chimie,Paris) et
de gestion (certificat d’aptitude à l’administration des entreprises de I’IAE de poitiers), il a tout le
potentiel d’évolution requis.Conformément aux valeurs de l’entreprise,afin de bien connaître le
terrain, il va d’abord faire un passage dans la vente, auprés de la grandes distribution. Au
préalable, bien sûr, les capacités de Brandon pour la vente ont été mises en évidence par les
entretiens de personnalité (négociation , relationnel, adaptation ).Cette expérience doit lui
permettre d’intégrer les contraintes opérationnelles auxquelles la force de vente est confrontée,
et donc d’être plus performant dans les projets dont il aura la responsabilité .Il saura notamment
communiquer plus efficacement avec le marketing et la vente, depuis la conception jusqu’à la
commercialisation des nouvelles molécules.Cela correspond à la volonté du directeur général
d’améliorer la coopération entre la production et la vente . Aprés cette expériences
commerciale, Brandon pourra réaliser ce à quoi il se destine : la conception des nouveaux
produits en relation avec la service en charge du développement des molécules .
Pourtant, en octobre 2006, Brandon démissionne, sans qu’il n’y ait eu apparemment de difficulté
particulière au cours des semaines précédentes et alors même qu’il s’était vu accorder trois
semaines de congés sans solde en août.Vendredi soir , au cours de la réunion mensuelle, avec
son nouveau chargé de recrutement , Thierry Parvenant et l’assistante du service Lucienne
Lancient, M.Vanderbruck fait le point sur les entrées et sorties .
Thierry Parvenant : « C’est générationnel. On le voit partout, ce sont des mercenaires .C’est vrai
que son salaire se situe au niveau de la moyenne pour sa formation, mais on lui a quasiment
garanti une expatriation avec la totale d’ici deux ans et demi. Avant, on n’aurait jamais fait
cela. »
Lucienne Lancient :« Je sais que c’est une dépense, mais je suis contente de le voir partir, il n’aurait
jamais collé avec notre culture. Malgré ses diplômes,il n’a pas pu s’entendre avec les autres
vendeurs, alors que c’est le nerf de la guerre ! »
Bernard Vanderbùck :« Tout ça c’est à cause des autres multinationales : si on ne s’adapte pas, si on
ne propose pas la même chose que les autres, les diplômés ne viendront jamais chez nous. On a un
bon sourcing , mais à mon avis, il faut prévoir un entretien de plus, avec un vendeur , voire une
journée . Il évaluera l’aptitude à parler avec le client, à se débrouiller avec les opérations
commerciales et tout. Je fais rédiger une nouvelle grille d’évaluation, et on la met en place le mois
prochain. »
Cas Kraftappréciation
La firme Kraftappréciation est une multinationale spécialisée dans la transformation des
produits laitiers, en particulier le fromage. Grâce à une promotion farouche, elle est devenue
leader dans la domaine du fromage, ce qui lui a permis d’embaucher environ 2840 personnes
dont plusieurs travaillent dans la région de Montréal. Sa production est organisée de façon à
avoir des équipes de nuit et des équipes de jour. Chacune de ces équipes est dirigée par un
responsable qui est considéré comme un cadre puisqu’il n’est pas syndiqué comme tous les
autres membres de son équipe. Les responsables d’équipe sont dirigés, quant à eux, par un
seul contremaître de la production, Bernard Levalois, qui a un horaire de travail uniquement
de jour. Ce contremaître se rapporte directement au directeur de la production et de
l’entretien des équipements, Joseph Lefort.
A la fin de l’année 198…, M.Lefort a reçu les résultats de l’évaluation des ressources
humaines de tous les responsables des équipes pour l’année courante. Il a remarqué des écarts
énormes entre l’évaluation faite par le supérieur immédiat, Bernard Levalois, et l’auto-
évaluation, en particulier les résultats de Louis Beauséjour, travaillant le jour et de Jean
Vielleux, travaillant la nuit. Ces résultats sont présentés plus loin.
a) De trouver et d’expliquer les causes probables de ces deux différences dans les
évaluations des ressources humaines.
b) D’analyser les conséquences d’une rencontre entre Jean Veilleux, Bernard
Levalois, le directeur des ressources humaines et le directeur de la production et
de l’entretien.
c) De comparerla méthode d’échelles graphiques à la méthoded’auto-évaluation et
de juger de la pertinence d’un formulaire d’un formulaire d’évaluation des
ressources humaines spécialement conçu pour l’auto-évaluation. Dans quelles
conditions la participation des employés peut-elle valable ?
Résultats des évaluations de L.Beauséjour et de J.Veilleux
*Motivation 9 6 7 8.5
*Planification et 8 7 6.5 9
organisation 8 6.5 7 7.5
*initiative 8 7 7 9
* 9 8 8 8
*Connaissances reliées au
poste 7 6.5 6 9
*Coopération et
collaboration
Solution de photocopiator
1.Brandon vise un poste technique ,mais ildoit d’abord exercer le métier de commercial.
Or ,bien qu’il en ait objectivement les capacités ,comme les entretiens de personnalité
l’ont montré ,Brandon n’a pas forcément le goût pour cette première expérience .Pour
autant, a-t-il trompé les recruteurs ? Relativement jeune, très diplômé , Brandon était peut-
être seulement curieux et indécis.Il a pu sincèrement penser que leparcours qu’on lui
proposait lui convenait et convaincre ses interlocuteurs sans chercher à les tromper. Une
fois confronté au terrain, il a pu s’aprecevoir que cela l’éloignait de son objectif. Sa
déception a pu le conduire à rechercher unautre poste, ce qui n’a pas dû poser beaucoup
de difficultés compte tenu de sa formation et se motivation .
2-Chaque technique a pour rôle de mesurer des aptitudes recherchées chez le candidat.
Dans le cas de Brandon, ces techniques ont mis en évidence :
Cette question peut paraître un peu provocatrice .Elle met cependant en évidence
certaines conséquences de la professionnalisation et de la technicisation croissantes du
recrutement.Afin de mesurer objectivement les caractéristiques de candidats,les tests se
sont multipliés. Certains candidats sont adaptés, d’autres éprouvent plus de difficultés
.Ainsi, quel que soit l’objectif poursuivi, l’accumulation des tests tend à sélectionner les
candidats sur un nouveau critère, implicite, la capacité à réussir les tests eux –mêmes.
4. il ne s’agit pas ici de discuter du bien -fondé de la mise en place d’un nouveau
modèle de GRH , en particulier pour le recrutement , mais simplement de proposer
quelques pistes d’amélioration concrète pour Photocopiator :
1.Contribution de Kévin : horaires plus importants que ses collègues, moins de congés,
d’excellents résultats, d’avantage de potentiel, de compétences, et une légitimité acquise par
le terrain, de l’ambition, mais un diplôme légèrement inférieur.
Rétributionde Kévin : une promotion tardive, des évolutions et une rémunération limitées.
Son ratio contribution/rétribution lui paraît inférieur à ceux des autres traders. A ses yeux,
le diplôme devrait avoir moins de valeur que les autres critéres.Kévin a donc un sentiment
d’iniquité.Son comportement est motivé par un désir de rétablir l’équilibre.
Il peut :
2.Par la nature des produits financiers qu’il manipule,Kévin augmente ses gains financiers
potentiels (bonus). Il agit donc directement sur sa rétribution (rémunération).
Mais, d’un autre côté, Kévin se sent bloqué dans son évolution, notamment par son diplôme.
Par cette action, il vise également à modifier la perception que ses managers ont de lui et à
accéder au statut qu’il convoite.C’est d’autant plus vrai qu’il ne pourra obtenir les bonus que
si les managers prennent connaissance de ses activités et les acceptent, de façon formelle, en
les rétribuant.Il s’agit ainsi d’une promotion de fait. Dans ce sens, il fournit la contribution de
traders plus qualifiés et rémunérés que lui, ce qui est une manière d’augmenter encore sa
valeur vis-à-vis de l’entreprise. Par son travail et ses résultats, Kévin espère prouver ses
capacités, afin d’obtenir, en bout de ligne, la reconnaissance (le poste) et la rémunération qu’il
vise. Il accroît donc sa contribution (d’avantage de résultats sur des produits financiers plus
complexes), afin d’obtenir une meilleure rétribution (reconnaissance et rémunération).
Solution de cas kraftappréciation
B.Provoquer une rencontre entre deux personnes qui ont un diffèrent va surement aider les
concernés à s’exprimer et partager leurs opinions d’une façon calme et respectueuse. Ici le
directeur des ressources humaines doit être un excellent négociateur, et il doit concilier les
différents points de vue car la gestion des conflits individuels et collectifs fait une partie
importante de son activité.
• Jean est appellé à présenter des justifications concrétisées et documentées sur son
résultat de l’autoévaluation .
• Le supérieur immédit, à son tour, doit donner des raisons objectives des résultats de
son évaluation .
• L e directeur des ressources humaines concilie les interventions, négocie les
prépositions.
• Quant au directeur de la production, pose des questions, écoute attentivement, il
note l’essentiel, les faits, les opinions, les prépositions de chacun.
Il reste à signaler que, bien que le directeur de la production ait le dernier mot lors de la
conclusion, il faut que les concernés sentent que les mesures prises sont bien le fait d’un
travail en commun.
C.
On remarque d’après la comparaison entre les deux méthodes que chacune a des avantages
et des inconvénients, en conséquences, elle peut être utile ou non lors d’une évaluation .
-En effet une organisation ne peut se fier uniquement à des évaluation que les salariés, ont
fait leur même , car on ne peut affirmer que ces salariés se connaissent assez bien et qu’ils
soient assez objectifs dans leurs auto-évaluations .
Les jugements que poste les individus sur leurs actions dépendent beaucoup de l’image que
chacun a de lui-même, certains sont facilement satisfaits, d’autres se considèrent en
perpetuelechec, certains se sur-évalue, d’autres sous évaluent leurs performances.
La participation des employés peut être valable si ils sont bien formés, bien informés,
motivés, compétents, performants, ayant un sens de responsabilité élevè , le niveau de leurs
expectations, d’instrumentalité, de valence élevè, connaissent bien les exigents de leurs
postes, le contenu de leurs tâches, placés dans le poste adéquat (the right men in the right
place), etc.
A strictement parler, le salarié qui participent ou bien fixe lui-même ses objectifs comme
dans la technique d’évaluation par objectifs, il sera surement capable de s’autoévaluer
beaucoup plus mieux.
Solution Cas PEEL 3 :
Il est évident que les trois personnes interrogés n’ont pas la même vision des compétences que le
titulaire du poste devra avoir, ni même du poste dans son ensemble . L’existence d’un descriptif de
poste pour l’emploi de secrétaire aurait pu éviter cet état de fait, mais il n’en existe à l’évidence pas
encore dans la société Lenoir. On peut se dire que la description de Claire Ringer est
vraisemblablement la plus proche de la réalité, avec néanmoins des biais possibles, mais le problème
est de présenter une synthèse où chacun, et pas seulement Claire Ringer, retrouve ce qu’il a dit et
accepte de la valider.Cela est d’autant plus compliqué qu’Yves Tiersen et Dominique Darc peuvent
penser que leur avis est supérieur à celui de Claire Ringer et que, par ailleurs, la demande émane de
Dominique Darc.
Tout d’abord essayons de comprendre les raisons de ces divergences, en distinguant la connaissance
que chacun des protagonistes a de l’emploi, les aspects psychologiques sous-tendus dans leur discours
et les enjeux personnels par rapport à la nouvelle secrétaire ( voir tableau 3.4).
Pour effectuer la synthèse, il n’est donc pas question de faire une simple compilation de toutes les
exigences exprimées par les trois personnes interrogées, puisqu’on ferait face à des contradictions
certaines et que surtout personne n’a réellement indiqué de priorités claires. Et pourtant il faut
également que chacun retrouve toute sa pensée dans la synthèse proposée . En fait l’astuce est de
présenter une grille de lecture en quelques catégories des caractéristiques attendues (capacité, aptitude
ou compétence) des personnes susceptibles de répondre au mieux aux exigences de l’emploi. Il faut
avoir suffisamment de catégories – pour pouvoir distinguer assez précisément les caractéristiques
attendues-, sans que leur nombre ne soit trop important (risque de rendre la grille de lecture illisible et
incompréhensible) : le nombre de trois catégories paraît être un bon compromis.Ce qui est essentiel
alors, c’est la définition précise donnée à chacune des catégories. En effet, la discussion avec chacun
des trois protagonistes portera sur l’adéquation du classement que vous aurez effectué pour chacune
des caractéristiques ; or, cette adéquation sera jugée uniquement par rapport à la définition que vous
donnerez des catgories.
Une grille envisageable pourrait donner par exemple savoir, savoir-faire et savoir-être. Dans notre cas,
toute catégorisation de ce type n’est en fait que peu utile. En effet, cela va nous permettre de classer
les différentes caractéristiques attendues, mais cela laisse entière la question de l’importance accordée
à chacune de celles-ci. Or c’est précisément là que réside l’essentiel du problème auquel nous faisons
face.
Il est donc nécessaire d’envisager une catégorisation qui permet de hiérarchiser les caractéristiques
attendues. Imaginons que nous les appelions caractéristiques/compétences « indispensables »,
« nécessaires » et « souhaitables » .Chacune de ces trois catégories doit maintenant être définie par
rapport aux deux autres afin de s’assurer qu’elles se distinguent bien. Pour cela, prenons deux
dimensions qui nous permettront de présenter une définition précise et distincte pour chacune des trois
catégories (voir tableau 3.5) : d’une part, la caractéristique/compétence est-elle ou non nécessaire à la
bonne tenue de l’emploi, et d’autre part, la caractéristique/compétence est-elle (doit-elle être
absolument ) possédée lors de l’embauche (son absence serait alors rédhibitoire) ou peut-elle être
acquise ultérieurement ?
Lors de la présentation de la synthèse aux trois personnes, la discussion portera alors sur le fait de
classer telle caractéristique dans une catégorie plutôt que dans la catégorie voisine et seulement celle-
ci, en s’appuyant sur les définitions retenues.
L’avantage d’une telle approche sera aussi démontré au moment du recrutement, car tous les
intervenants auront sous les yeux les compétences dont l’absence est rédhibitoire, ce qui peut
s’apprendre ultérieurement (si le candidat en a le potentiel), et, en cas de candidature à égalité sur les
deux premiers critères , ce qui peut les départager.
Solution : Cas Animal ‘ Santé
Remarque introductive : la difficulté de l’exercice consiste à isoler dans l’auto description réalisée par
Josy les éléments tels que les missions du poste, sa localisation, sa position hiérarchique au sein de la
clinique, ainsi que les éventuelles conditions particulières d’exercice du poste, qui représentent
réellement le descriptif du poste de secrétaire assistant (e) vétérinaire, et les éléments comme le
niveau de formation ou encore les compétences techniques et relationnelles nécessaires pour occuper
le poste, qui correspondent en fait plutôt au profil du poste.
Description de poste
Entreprise : Animal ‘Santé
Date de mise à jour : 20 mars 2008
Missions du poste :
Les objectifs :
Localisation :
Directeur du cabinet
Vétérinaire1 Vétérinaire2
Secrétaire1 Secrétaire2
Remarque
Si à terme la clinique recrute effectivement deux secrétaires, le descriptif du poste de chacun pourra
légèrement différer. Dans un cas (secrétaire 1 ), l’une des missions pourra consister à assurer le suivi
et le contrôle des stocks d’accessoires, tandis que dans l’autre cas (secrétaire2), l’une des missions
consistera à assurer le suivi et le contrôle des stocks de médicaments.