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1 – Introduction
Le rendement d’un placement en actions provient d’une part des dividendes éventuellement
distribués, d’autre part de la valorisation de l’action.
Quand une entreprise verse un dividende, elle perd de sa substance, et l’actionnaire reçoit un
flux. Lorsque des dividendes élevés sont versés, on peut penser que les attentes de
valorisation sont plus modérées.
Si les marchés sont parfaitement efficients, il n’y a pas de raisons que l’actionnaire soit au
total plus riche après le détachement du coupon. La baisse de valeur de l’entreprise doit donc
être équivalente en termes monétaires au montant du dividende.
Il est difficile de prévoir la mesure dans laquelle l’imposition des dividendes, sa diversité, et
l’existence d’impositions alternatives de flux entre les entreprises et les actionnaires altèrent
la réaction du cours de l’action au moment du détachement du coupon.
Pour l’année 2002, pour laquelle on dispose d’une information complète, la plupart des
entreprises composant le CAC 40 ont distribué un dividende.
Plus exactement, 37 entreprises sur 40 ont versé un dividende, et 3 d’entre elles n’en ont pas
versé : Orange, Schneider Electric et Thomson.
Schneider Electric a toutefois versé un « coupon » de 1,30 € en 2002, mais il s’agissait d’un
remboursement d’apport n’ouvrant pas droit à l’avoir fiscal et non soumis à l’impôt sur le
revenu.
Par rapport au cours de la fin de l’année précédente, le « rendement », qui est plutôt la partie
du rendement de l’action prenant la forme de la distribution, atteint 1,75 % environ en
moyenne, qu’on retienne la moyenne arithmétique ou la moyenne pondérée par l’importance
de chaque titre dans le CAC 402.
1
Pour une description du traitement fiscal des dividendes dans le cas d’actionnaires particuliers résidant en
France, voir le Document de Recherche n°5 : « Taxation des dividendes en France : une fiscalité souvent
confiscatoire ».
2
La pondération est variable au fil du temps. Celle utilisée dans le calcul de moyenne pondérée est celle en
vigueur le 22 janvier 2003.
3
Dividende Cours Rendement
Société brut (€) 28/12/2001 brut
AGF 2,00 53,90 3,71%
SOCIETE GENERALE A 2,10 62,85 3,34%
CREDIT AGRICOLE 0,55 17,79 3,09%
EADS 0,38 13,64 2,79%
SAINT-GOBAIN 1,13 42,38 2,65%
VINCI 1,70 65,85 2,58%
ACCOR 1,05 40,83 2,57%
PEUGEOT 1,15 47,75 2,41%
BNP PARIBAS 1,20 50,25 2,39%
AXA 0,56 23,47 2,39%
TOTAL FINA ELF 3,80 160,40 2,37%
RENAULT 0,92 39,61 2,32%
MICHELIN 0,85 37,05 2,29%
TF1 0,65 28,39 2,29%
FRANCE TELECOM 1,00 44,90 2,23%
DEXIA 0,36 16,20 2,22%
LAFARGE 2,30 104,90 2,19%
SUEZ 0,71 34,00 2,09%
AIR LIQUIDE 3,20 157,40 2,03%
CREDIT LYONNAIS 0,75 37,50 2,00%
THALES 0,70 38,75 1,81%
CASINO GUICHARD 1,54 86,65 1,78%
LAGARDERE 0,82 47,00 1,74%
LVMH 0,75 45,70 1,64%
VIVENDI UNIVERSAL 1,00 61,50 1,63%
PINAULT PRINTEMPS 2,30 144,60 1,59%
DANONE 2,06 137,00 1,50%
VIVENDI ENVIRONNEMENT 0,55 37,05 1,48%
SODEXHO ALLIANCE 0,56 48,01 1,17%
BOUYGUES 0,36 36,80 0,98%
CARREFOUR 0,56 58,40 0,96%
ALCATEL A 0,16 19,20 0,83%
SANOFI-SYNTHELABO 0,66 83,80 0,79%
AVENTIS 0,58 79,75 0,73%
L'OREAL 0,54 80,90 0,67%
CAP GEMINI 0,40 81,10 0,49%
STMICROELECTRONICS 0,03 36,05 0,08%
Moyenne 1,89%
L’impact de la distribution de dividendes dépend de leur traitement fiscal (ce qui a conduit à
ne pas considérer la distribution particulière que constituait le remboursement d’apport de
Schneider Electric). Normalement, les dividendes versés sont assortis d’un avoir fiscal
représentant 50 % du dividende brut.
Trois entreprises ont versé un dividende assorti d’un avoir fiscal plus faible que 50 % :
STMicroelectronics, Dexia et EADS. Elles doivent donc être retirées de l’échantillon. Par
ailleurs, le dividende 0,75 € versé par LVMH se décompose en un dividende proprement dit
de 0,53 € et un acompte de 0,22 €, ce qui fait deux évènements de distribution.
L’acompte ne représentant que 0,48 % de la valeur du titre en fin d’année 2001, et compte
tenu de sa nature particulière, on ne retiendra dans l’échantillon des distributions de
dividendes que celui correspondant au versement du solde de 0,53 €.
4
On aboutit ainsi à un échantillon de 34 distributions de dividendes, auxquelles on associe la
date de détachement et la valeur du cours la veille du détachement.
On peut noter que les 34 évènements de détachement de dividendes s’échelonnent sur les
mois du 5 mars au 1er juillet (c’est le cas de BNP Paribas, qui a pris soin de verser son
dividende après l’expiration du CVG). Ils se concentrent cependant sur la période allant du 22
avril à la fin juin. Il n’est pas exceptionnel que les dividendes de deux sociétés du CAC 40
soient détachés le même jour.
5
3 – Evolution du marché au moment du détachement des coupons
En l’absence d’imperfections de marché, et notamment de fiscalité, le cours de l’action d’une
entreprise distribuant un dividende devrait baisser exactement du montant du coupon payé.
Les imperfections de marché, et en particulier la fiscalité, remettent en cause cette règle.
Existe-t-il un arbitrage profitable, pour un opérateur non fiscalisé (un fonds de pension dans
certains cas) ou encore pour un opérateur fiscalisé taxé de la même façon s’il s’agit de
dividendes reçus ou de plus-values (comme une salle de marchés) ?
Cela sera le cas si la baisse du cours du titre au moment du détachement est inférieure au
montant du coupon, ou, dans le cas où l’opérateur récupère l’avoir fiscal, si la baisse du titre
est inférieure à la somme du coupon et de l’avoir fiscal.
La variation du cours a été en moyenne de 1,85 %, soit un tout petit moins que le rapport entre
dividende et cours. Mais la dispersion est sensiblement plus importante pour la variation de
cours que pour le rapport dividende sur cours : l’écart-type des variations est de 2,35 % contre
0,87 %.
6
Date de dé- Dividende / Variation
Société tachement Cours du cours
ACCOR 03/06/2002 2,41% -1,63%
AGF 15/05/2002 3,54% 0,62%
AIR LIQUIDE 07/05/2002 2,14% -2,08%
ALCATEL A 22/04/2002 1,04% -4,29%
AVENTIS 17/05/2002 0,74% -2,17%
AXA 14/05/2002 2,50% 1,88%
BNP PARIBAS 01/07/2002 2,14% -1,16%
BOUYGUES 03/05/2002 1,14% -2,65%
CAP GEMINI 26/04/2002 0,63% 1,90%
CARREFOUR 29/04/2002 1,13% -1,55%
CASINO GUICHARD 10/06/2002 1,75% -1,77%
CREDIT AGRICOLE 03/06/2002 2,24% -1,88%
CREDIT LYONNAIS 30/04/2002 1,64% 2,41%
DANONE 04/06/2002 1,40% -3,33%
FRANCE TELECOM 04/06/2002 4,83% -10,48%
LAFARGE 03/06/2002 2,11% -2,38%
LAGARDERE 29/05/2002 1,69% -1,01%
L'OREAL 04/06/2002 0,70% -2,41%
LVMH 04/06/2002 0,93% -5,08%
MICHELIN 22/05/2002 1,95% -1,06%
PEUGEOT 22/05/2002 1,92% -1,34%
PINAULT PRINTEMPS 07/06/2002 1,75% -2,44%
RENAULT 15/05/2002 1,67% -0,45%
SAINT-GOBAIN 24/06/2002 2,48% -2,03%
SANOFI-SYNTHELABO 03/06/2002 1,02% -3,00%
SOCIETE GENERALE A 25/04/2002 2,72% -4,47%
SODEXHO ALLIANCE 05/03/2002 1,20% -0,96%
SUEZ 02/05/2002 2,15% -3,33%
TF1 26/04/2002 1,98% 0,76%
THALES 31/05/2002 1,57% 0,58%
TOTAL FINA ELF 17/05/2002 2,19% -2,76%
VINCI 27/06/2002 2,53% -0,37%
VIVENDI ENVIRONNEMENT 06/05/2002 1,51% -1,22%
VIVENDI UNIVERSAL 13/05/2002 3,23% -3,71%
Moyenne 1,90% -1,85%
Ecart-type 0,87% 2,35%
Pour apprécier dans quelle mesure la distribution du dividende explique la variation de cours,
on va estimer par les moindres carrés ordinaires la relation :
∆V D
=a +b+u
V−1 V−1
7
L’estimation donne :
a -0,912 (0,451)
b -0,12% (0,94%)
R2 0,113
SEE 2,24%
L’imprécision peut être constatée aussi sur le graphique donnant les variations de cours en
fonction des rapports entre dividendes et cours pour les 34 événements.
4%
2%
0%
0% 1% 2% 3% 4% 5% 6%
Variation du cours
-2%
-4%
-6%
-8%
-10%
-12%
Dividende / Cours
8
Date de dé- Dividende / Variation
Société tachement Cours du cours
ACCOR 03/06/2002 2,41% -1,40%
AGF 15/05/2002 3,54% 0,44%
AIR LIQUIDE 07/05/2002 2,14% -2,32%
ALCATEL A 22/04/2002 1,04% -3,18%
AVENTIS 17/05/2002 0,74% 0,13%
AXA 14/05/2002 2,50% -1,61%
BNP PARIBAS 01/07/2002 2,14% -0,27%
BOUYGUES 03/05/2002 1,14% -0,44%
CAP GEMINI 26/04/2002 0,63% -0,63%
CARREFOUR 29/04/2002 1,13% -1,05%
CASINO GUICHARD 10/06/2002 1,75% -0,63%
CREDIT AGRICOLE 03/06/2002 2,24% -2,98%
CREDIT LYONNAIS 30/04/2002 1,64% -1,55%
DANONE 04/06/2002 1,40% -1,15%
FRANCE TELECOM 04/06/2002 4,83% -5,79%
LAFARGE 03/06/2002 2,11% -1,83%
LAGARDERE 29/05/2002 1,69% -1,19%
L'OREAL 04/06/2002 0,70% -1,04%
LVMH 04/06/2002 0,93% -1,84%
MICHELIN 22/05/2002 1,95% -2,14%
PEUGEOT 22/05/2002 1,92% -2,51%
PINAULT PRINTEMPS 07/06/2002 1,75% -3,96%
RENAULT 15/05/2002 1,67% 2,08%
SAINT-GOBAIN 24/06/2002 2,48% -0,99%
SANOFI-SYNTHELABO 03/06/2002 1,02% 0,08%
SOCIETE GENERALE A 25/04/2002 2,72% -2,78%
SODEXHO ALLIANCE 05/03/2002 1,20% -1,16%
SUEZ 02/05/2002 2,15% -1,09%
TF1 26/04/2002 1,98% -1,31%
THALES 31/05/2002 1,57% -1,08%
TOTAL FINA ELF 17/05/2002 2,19% -1,84%
VINCI 27/06/2002 2,53% -1,41%
VIVENDI ENVIRONNEMENT 06/05/2002 1,51% -0,03%
VIVENDI UNIVERSAL 13/05/2002 3,23% -3,23%
Moyenne 1,90% -1,46%
Ecart-type 0,87% 1,41%
Le résultat de l’estimation de la variation du cours fonction du rapport dividende sur cours est
maintenant le suivant.
a -0,768 (0,255)
b 0,00% (0,53%)
R2 0,221
SEE 1,27%
9
3%
2%
1%
0%
0% 1% 2% 3% 4% 5% 6%
Variation du cours
-1%
-2%
-3%
-4%
-5%
-6%
-7%
Dividende / Cours
Si la loi estimée représente bien le comportement réel du cours des actions entre la clôture de
la veille et la clôture du jour du détachement, alors un investisseur qui achèterait le titre la
veille pour le revendre le jour du détachement enregistrerait un rendement quotidien (en
réalité, rendement sur moins de 24 heures, puisqu’il est enregistré entre clôture de la veille et
ouverture du jour) de
D ∆V D
r= + = (1 + a ) +b+u
V−1 V−1 V−1
C’est là le rendement enregistré par un investisseur qui ne serait pas imposé sur les dividendes
et sur les plus-values (un fonds de pension par exemple), ou le rendement avant impôt pour un
investisseur imposé de la même manière sur le dividende et la plus-value (une salle de
marchés par exemple).
S’il récupère en outre l’avoir fiscal sur les dividendes, son rendement quotidien sera de
1,5D ∆V D
r= + = (1,5 + a ) +b+u
V−1 V−1 V−1
On néglige dans cette expression le délai avec lequel l’avoir fiscal est remboursé. S’il est de
l’ordre d’un an et si le taux sans risque est de l’ordre de 3 % à cette échéance, c’est 1,485 et
non 1,5 qu’il faut retenir en toute rigueur.
10
- 0,44 % pour un investisseur ne récupérant pas l’avoir fiscal,
- 0,94 % pour un investisseur récupérant l’avoir fiscal.
Il faut noter que l’on n’a pas tenu compte de frais de transactions. Pour la plupart des
investisseurs, les frais de transactions courants sur un aller et retour ne sont pas inférieurs à
0,50 %, et mangent alors complètement le rendement attendu de l’opération sans récupération
de l’avoir fiscal.
Le risque sur une opération peut être mesuré par la volatilité résiduelle du rendement qui est
de 1,27 % (c’est l’écart-type de l’aléa sur le rendement u).
Un investisseur qui aurait fait les 34 opérations (ce qui nécessite d’emprunter à très court
terme un somme équivalente à la valeur du portefeuille les jours où il y a deux
détachements…) aurait donc pu gagner sur l’année, en plus du taux sans risque auquel le
portefeuille est placé lorsqu’il n’y a pas d’opérations (et en négligeant la perte quotidienne de
ce taux les jours d’opération, et l’intérêt versé sur l’emprunt en cas d’opérations multiples3) :
Il n’y a pas de raison de penser que les risques résiduels soit corrélés entre les opérations, ce
qui laisse attendre une volatilité annuelle du rendement du portefeuille de :
- 1,27 % x √34 = 7,4 %.
Un excès de rendement, par rapport au taux sans risque, de 15 % à 32 % pour une volatilité de
7,4 % paraît très séduisant (le ratio d’information de la stratégie va de 2 à plus de 4), d’autant
que le risque de volatilité résiduelle n’est vraisemblablement pas corrélée avec le risque de
marché.
Il y a donc là la trace d’une très probable inefficience de marché. Mais, rappelons-le, il est
difficile d’en tirer parti par un arbitrage du fait des coûts de transaction sur actions. Il peut
aussi y avoir des problèmes pratiques pour mettre en place la stratégie. Et les administrations
fiscales ne voient en général pas d’un bon œil de tels arbitrages.
Une autre façon de réduire l’imprécision est de viser à éliminer l’influence de l’évolution du
marché.
Pour cela, on peut corriger la variation de cours de celle de l’indice CAC 40 pendant la
période. En termes d’arbitrage, cela reviendrait à se couvrir sur l’indice pendant la durée de
l’opération (ce qui générerait d’autres coûts de transaction).
3
Ce qui est perdu comme rendement est normalement au plus de 34 jours d’intérêt, soit de l’ordre de 0,3 %.
4
On ajoute pour simplifier les rendements de chaque opération plutôt que de les composer. Ceci correspond à
une stratégie consistant à investir le même montant K pour chaque opération de la saison, et à placer le reste (soit
le rendement et les intérêts déjà réalisés, et K lorsqu’il n’est pas utilisé pour une opération) au taux sans risque.
11
Date de dé- Dividende / Variation Variation Variation
Société tachement Cours du cours du CAC 40 du cours corr.
ACCOR 03/06/2002 2,41% -1,40% -0,63% -0,77%
AGF 15/05/2002 3,54% 0,44% 0,70% -0,26%
AIR LIQUIDE 07/05/2002 2,14% -2,32% -0,98% -1,34%
ALCATEL A 22/04/2002 1,04% -3,18% -0,20% -2,98%
AVENTIS 17/05/2002 0,74% 0,13% 0,18% -0,06%
AXA 14/05/2002 2,50% -1,61% 0,39% -2,00%
BNP PARIBAS 01/07/2002 2,14% -0,27% -0,30% 0,04%
BOUYGUES 03/05/2002 1,14% -0,44% -0,31% -0,14%
CAP GEMINI 26/04/2002 0,63% -0,63% 0,16% -0,79%
CARREFOUR 29/04/2002 1,13% -1,05% -0,47% -0,58%
CASINO GUICHARD 10/06/2002 1,75% -0,63% 0,86% -1,49%
CREDIT AGRICOLE 03/06/2002 2,24% -2,98% -0,63% -2,35%
CREDIT LYONNAIS 30/04/2002 1,64% -1,55% -0,36% -1,20%
DANONE 04/06/2002 1,40% -1,15% -1,23% 0,07%
FRANCE TELECOM 04/06/2002 4,83% -5,79% -1,23% -4,57%
LAFARGE 03/06/2002 2,11% -1,83% -0,63% -1,20%
LAGARDERE 29/05/2002 1,69% -1,19% -0,18% -1,02%
L'OREAL 04/06/2002 0,70% -1,04% -1,23% 0,18%
LVMH 04/06/2002 0,93% -1,84% -1,23% -0,61%
MICHELIN 22/05/2002 1,95% -2,14% -0,56% -1,58%
PEUGEOT 22/05/2002 1,92% -2,51% -0,56% -1,95%
PINAULT PRINTEMPS 07/06/2002 1,75% -3,96% -1,77% -2,19%
RENAULT 15/05/2002 1,67% 2,08% 0,70% 1,38%
SAINT-GOBAIN 24/06/2002 2,48% -0,99% -0,08% -0,91%
SANOFI-SYNTHELABO 03/06/2002 1,02% 0,08% -0,63% 0,71%
SOCIETE GENERALE A 25/04/2002 2,72% -2,78% -0,58% -2,20%
SODEXHO ALLIANCE 05/03/2002 1,20% -1,16% 0,02% -1,17%
SUEZ 02/05/2002 2,15% -1,09% 0,27% -1,36%
TF1 26/04/2002 1,98% -1,31% 0,16% -1,47%
THALES 31/05/2002 1,57% -1,08% 0,11% -1,19%
TOTAL FINA ELF 17/05/2002 2,19% -1,84% 0,18% -2,03%
VINCI 27/06/2002 2,53% -1,41% 1,74% -3,15%
VIVENDI ENVIRONNEMENT 06/05/2002 1,51% -0,03% 0,15% -0,18%
VIVENDI UNIVERSAL 13/05/2002 3,23% -3,23% -0,88% -2,34%
Moyenne 1,90% -1,46% -1,20%
Ecart-type 0,87% 1,41% 1,18%
La variation de cours corrigée est moins dispersée. Et la précision d’estimation est améliorée.
a -0,787 (0,197)
b 0,30% (0,41%)
R2 0,332
SEE 0,98%
12
3%
2%
1%
-2%
-3%
-4%
-5%
-6%
-7%
Dividende / Cours
La présence d’un gain systématique lié au terme constant –b- non nul (mais non significatif)
est difficile à interpréter.
Cette voie a été explorée avec des bêtas calculés sur l’année 2002 en données quotidiennes
mais le résultat ne constitue pas une amélioration en termes de précision.
5 – Conclusions
Lorsque les grandes entreprises cotées à Paris ont distribué des dividendes en 2002, le cours
de leur action a baissé d’un montant représentant environ 80 % du dividende le jour du
détachement de coupon.
C’est moins que le 100 % qui devrait être enregistré dans un monde marchés parfaitement
efficients, et sans impôts.
Un arbitrage de cette inefficience probable est envisageable sur le papier, surtout pour des
investisseurs récupérant l’avoir fiscal, mais il est difficile à mettre en œuvre en pratique à
cause notamment des coûts de transaction et éventuellement d’admissibilité fiscale.
13