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Cas corrigés de CDG

Thème : Budgets d’exploitation


Budgets de synthèse
Enseignant : Rached GABSI

La société ECS fabrique et commercialise un produit A auprès de deux segments de


clientèle S1 et S2 à un prix de vente unitaire de 20 D. Elle met à votre disposition les
données suivantes et vous demande de lui présenter le budget trimestriel afin de lui
permettre de contrôler et de piloter ses différents centres de responsabilité.
1. Informations sur l’exploitation prévisionnelle  :
Les ventes prévisionnelles en quantité du 3ème trimestre 2005 se présentaient comme
suit :
Segment de Juillet Août Septembre Prix de
clientèle vente
unitaire
Segment S1 4 500 4 800 6 000 20 D
Segment S2 3 400 3 500 4 800 20 D

Par ailleurs les ventes prévisionnelles totales des mois de mai, de juin et d’octobre 2005
étaient respectivement de 3 000 unités, de 4 000 unités et de 7 000 unités.

Le budget des charges de production, de distribution et d’administration pour une activité


normale mensuelle de 10 000 unités de A est le suivant :

Charges de production Charges de Charges


Désignation Quantité Coût Montant distribution d’administratio
unitair n
e
Charges variables par unité
produite :
Matières 4 kg 2 D/kg 8D
Main d’œuvre ( y compris
les charges patronales) 0,2 h 12D / 2,4 D
Charges fixes totales: h
Loyer 6 000 D - -
Amortissements 16 600 D 4 000 D 5 000 D
Main d’œuvre (y compris
les charges patronales) 6 000 D 2 400 D 12 000 D
Frais généraux 10 000 D 5 000 D 10 000 D

Afin de satisfaire son carnet de commandes, la société se propose de maintenir un stock


final du produit A de 800 unités en juillet, de 1000 unités en août, de 700 unités en
septembre et de 700 unités en octobre 2005.
Par ailleurs, en cas d’augmentation du niveau d’activité ne dépassant pas 15% du niveau
d’activité normal mensuel, il y a lieu de prévoir le recrutement de personnel fonctionnel
dans les services de production, de distribution et d’administration entraînant une hausse
de main d’œuvre fixe de 10%.
En matière de politique d’approvisionnement, la société achète habituellement au mois
M-1 les matières qu’elle consomme au mois M. Par conséquent, son stock en fin de
chaque mois est constitué par les achats mensuels augmentés d’un stock de sécurité de
4 000 kg pour se couvrir contre d’éventuelles ruptures de stock.

2. Informations financières :
Les clients règlent habituellement 20% au comptant et le reste par deux effets d’un
montant égal et échéant respectivement dans un et dans deux mois à partir de la date de
vente.
Les fournisseurs sont réglés 30% au comptant et 70% par effet à 30 jours fin de mois.
Les cotisations patronales au taux de 20% du salaire brut et les cotisations employés au
taux de 8% sont réglées dans les délais légaux sans retard. (La société étant affiliée à la
CNSS)
Les avances sur salaires sont effectuées le 15 de chaque mois alors que les salaires nets
sont payés en fin de chaque mois.

Mois Juillet Août Septembre


Avance sur salaire 3 000 5 000 6 000
IRPP retenu à la source 1 908 2 080 2 524

Le loyer trimestriel est payé d’avance au début de chaque trimestre. Il y a lieu de tenir
compte d’une retenue à la source de 15%. Quant aux frais généraux, ils sont payés au
comptant.
Pour des raisons de simplification, on ne tiendra pas compte de la TVA sur les achats de
biens et services et sur les ventes ainsi que des taxes sur salaires. Le taux de l’impôt sur
les sociétés est de 35%. Le second acompte provisionnel est payé en septembre
2005.Les impôts retenus à la source sont liquidés dans les délais légaux.
Le 1.4.2004, la société a obtenu un emprunt bancaire de 50 000 D remboursable en 10
semestres par tranches égales. A chaque fin de semestre, elle rembourse le principal
majoré des intérêts calculés au taux de 4,5% par semestre sur le capital restant dû.
Le montant des liquidités en caisse doit être au minimum de 10 000 D à la fin de chaque
mois.
Bilan au 30.6.2005
Actifs non courants : Note Montant Capitaux propres : Note Montant
Immobilisations brutes 234 800 Capital social 150 000
-Amortissements 149 988 Réserves 30 000
Immobilisations nettes 84 812 Capitaux propres av. 180 000
résultat 39 000
Actifs courants : 262 208 Résultat net 2004 14 000
Stocks (1) 85 000 Résultat du 1er semestre 233 000
Clients et comptes 88 000 2005
rattachés (2) 6 300 Capita.propres
Autres actifs courants 82 908 av.affectation 30 000
Liquidités
Passifs non courants : 84 020
Emprunts
43 120
Passifs courants : (3) 30 000
Fournisseurs et cptes (4) 10 900
rattachés
Autres passifs courants
Autres passifs financiers
Total des actifs 347 020 Total des capitaux propres 347 020
et des passifs

Notes :
(1)Stock de matières = 69 600 D évalué au coût standard unitaire de 2D
Stock de produit fini = 15 400 D évalué au coût de production standard unitaire de
15,4D
(2) Acomptes provisionnels = 6 300 (1er acompte provisionnel)
(3) CNSS = 28 000 (cotisations du 2ème trimestre 2005)
Etat, IRPP = 2000 ( juin 2005)

(4) Echéance à –1an = 10 000


Intérêts courus = 900
TAF :
Question 1 : Présenter au titre du 3ème trimestre 2005 :
A . Le budget de production en quantité et par mois.
B. Le budget des approvisionnements en quantité et en valeur par mois
C. Le budget des salaires nets à payer par mois

Question 2 : Présenter au titre du 3ème trimestre 2005 :


A. Le budget de trésorerie
B. Le budget de trésorerie ajusté sachant que l’entreprise pourrait emprunter ou placer
par tranche de 1 000 D au taux respectif de 1,25% et de 0,75% par mois. Le
placement ou l’emprunt est effectué à la fin de chaque mois et la récupération ou le
remboursement (du principal et des intérêts) est effectué à la fin du mois suivant.
C. L’état de résultat prévisionnel au 30.9.2005
D. Le bilan prévisionnel au 30.9.2005
E. Le tableau de financement et l’état de flux de trésorerie prévisionnel.

CORRIGE :
1. Budget de production  en quantité:

Stock initial = 15 400/15,4 = 1000 kg


Désignation Juillet Août Septembre Octobre
Stock final 800 1 000 700 700
Stock initial 1 000 800 1 000 700
Ventes 7 900 8 300 10 800 7 000
Production 7 700 8 500 10 500 7 000

2. Budget des approvisionnements :

Consommation de juillet = 7 700 x 4 = 30 800


Consommation d’août = 8 500 x 4 = 34 000
Consommation de septembre =10 500 x 4 = 42 000
Consommation d’octobre = 7 000 x 4 = 28 000

Désignation Juillet Août Septembre Octobre


Stock final 38 000 46 000 32 000
Stock initial 34 800 38 000 46 000 32 000
Consommation 30 800 34 000 42 000 28 000
Achats prévisionnels en 34 000 42 000 28 000
Q
Coût d’achat unitaire 2 2 2
Achats prévisionnels 68 000 84 000 56 000

3. Budget des salaires nets à payer :


Désignation Juillet Août Septembre
Temps de main d’œuvre 7700 x 0,2 = 8500 x 10500x 0,2=
variable 1540 0,2=1700 2100
Taux horaire
12 12 12
Main d’œuvre variable 18 480 20 400 25 200
Main d’œuvre fixe
- De production 6 000 6 000 6 600
- De distribution 2 400 2 400 2 640
- D’administration 12 000 12 000 13 200
Coût total de la main 38 880 40 800 47 640
d’œuvre
Salaires bruts 32 400 34 000 39 700
- Cotisa. 2 592 2 720 3 176
Employés8% 1 908 2 080 2 524
- IRPP 3 000 5 000 6 000
- Avance/salaire
Salaires nets à payer 24 900 24 200 28 000

4. Budget de trésorerie :
Mois Juillet Août Septembre Bilan
prévisionnel
Encaissements :
Ventes juillet 31 600 63 200 63 200
Août - 33 200 66 400 66 400
Septembre - - 43 200 172 800
Juin 32 000 32 000 -
Mai 24 000 - -
Total encaissements 87 600 128 400 172 800 239 200
Décaissements :
Achats juillet 20 400 47 600 - -
Août - 25 200 58 800
Septembre - - 16 800 39 200
Juin 43 120 - -
Avance sur salaires 3 000 5 000 6 000
Salaires nets 24 900 24 200 28 000
CNSS 28 000 - - 29 708
Liquidation IRPP 2 000 1 908 2 080 2 524
Loyer 15 300 - -
Frais généraux 25 000 25 000 25 000
2ème Acompte provisionnel - - 6 300
Retenue à la source sur loyer - 2 700 -
Remboursement emprunt - - 6 800
Total décaissements 161 720 131 608 149 780
Ecart de trésorerie <74 120> <3 208 > 23 020
Trésorerie initiale 82 908 8 788 5 580
Ecart cumulé de trésorerie 8 788 5 580 28 600

5. Budget de trésorerie ajusté :

Afin d’optimiser l’utilisation des ressources financières, il y a lieu de placer l’excédent


de trésorerie par rapport à la liquidité minimale de manière à éviter d’avoir des
ressources oisives et emprunter les liquidités manquantes.

Désignation Juillet Août Septembre


Ecart de trésorerie <74 120> <3 208 > 23 020
Trésorerie initiale 82 908 10 788 10 555
+ Emprunt 2 000 5 000 -
- Remboursement - <2 025> <5 062,5>
- Placement - - <18 000>
+ Recouvrement emprunt - - -
Ecart de trésorerie ajusté 10 788 10 555 10 512,5

Emprunt de juillet = <74 120> + 82 908 – 10 000 =<1 212>


Il y a lieu d’emprunter un montant de 2 000 pour couvrir le déficit de trésorerie pour
avoir une trésorerie minimale de 10 000 D.
Ecart de trésorerie ajusté = <74 120> + 82 908 + 2 000 = 10 788

Emprunt d’août = <3 208> +10 788 – 2 025 – 10 000 = <4 445>


Il y a lieu d’emprunter un montant de 5 000 pour couvrir le déficit de trésorerie pour
avoir une trésorerie minimale de 10 000 D.
Ecart de trésorerie ajusté = <3 208> +10 788 +5 000 - 2 025 = <10 555>
Montant remboursé = 2025 = 2000 + (2000 x 1,25%)

Placement de septembre = 23 020 + 10 555 - 5 062,5 – 10 000 = 18 512,5


Il y a lieu de placer un montant de 18 000 pour avoir en caisse une trésorerie
minimale de 10 000 D.
Ecart de trésorerie ajusté = 23 020 + 10 555 – 5 062,5 – 18 000 = 10 512,5
Montant remboursé = 5 062,5 =5 000 + (5 000 x 1,25%)

Par conséquent, l’écart de trésorerie ajusté sera égal à :


Ecart de trésorerie non ajusté = 28 600
- intérêts payés = 87,5 = 25 + 62,5
- Placement de septembre = 18 000
Ecart de trésorerie = 10 512,5

6. Etat de résultat prévisionnel :


Etat de résultat prévisionnel au 30.9.2005
Notes Montants
Produits d’exploitation :
Revenus (1) 540 000
Total produits d’exploitation 540 000
Charges d’exploitation :
Achats consommés de matières (2) 213 600
Variation de stocks de produits finis (3) 4 620
Charges de personnel (4) 127 320
Dotations aux amortissements (5) 76 800
Loyers (6) 18 000
Frais généraux (7) 75 000
Total des charges d’exploitation 515 340
Résultat d’exploitation 24 660
Charges financières (8) <987,5>
+ Produits de placements -
- Pertes ordinaires -
+ Gains ordinaires -
Résultat prévisionnel 23 672,5

(1) (7 900 + 8 300 + 10 800) x 20 = 540 000


(2) (68 000 + 84 000 + 56 000) + 69 600 – 64 000 = 213 600
(3) (1000 – 700) 15,4 = 4 620
(4) (32 400 + 34 000 + 39 700) x1,20 = 127 320
(5) 25 600 x 3 = 76 800
(6) 6 000 x 3 = 18 000
(7) 25 000x 3 = 75 000
(8) 40 000 x 4,5% x1/2 = 900

7. Bilan prévisionnel au 30.9.2005 :


Bilan ECS au 30.9.2005
Actifs non courants : Note Montant Capitaux propres : Note Montant
Immobilisations brutes 234 800 Capital social 150 000
-Amortissements 226 788 Réserves 30 000
Immobilisations nettes 8 012 Résultats reportés 53 000
Capitaux propres av. 233 000
Actifs courants : 355092,5 résultat 23 672,5
Stocks (1) 74 780 Résultat 3ème trimestre 256672,5
Clients et comptes 239 200 2005
rattachés (2) 30 600 Capita.propres 25 000
Autres actifs courants 10 512,5 av.affectation 25 000
Liquidités
Passifs non courants : 81 432
Emprunts
39 200
Passifs courants : (3) 32 232
Fournisseurs et cptes (4) 10 000
rattachés
Autres passifs courants
Autres passifs financiers
Total des actifs 363104,5 Total des capitaux propres 363104,5
et des passifs

Notes :
(1)Stock de matières = 32 000 x 2 = 64 000 D
Stock de produit fini = 700 x 15,4 = 10 780

(2) Acomptes provisionnels = 2 x 6 300 = 12 600


Placements = 18 000

(3) CNSS = 29 708 (cotisations du 3ème trimestre 2005)


Etat, IRPP = 2524 ( sept. 2005)
(4) Echéance à –1an = 10 000

8. Tableau emplois-ressources :

EMPLOIS Montant RESSOURCES Montant


Augmentation du FDR 95 472,5 Résultat 23 672,5
Amortissements 76 800
Remboursement d’emprunts 5 000
Total des emplois 100 472,5 Total des ressources 100 472,5

FRt au 30.9.2005 = 355 092,5 – ( 39 200 + 32 232) = 283 660,5


FRt au 30.6.2005 = 262 208 – (43 120 + 30 000 + 900) = 188 188
Variation du FRt = 95 472,5

9. Etat de flux de trésorerie prévisionnelle :


Flux de trésorerie liés à l’activité d’exploitation : Explication :
Résultat
Amortissements 23 672,5
Variation des : 76 800
- Stocks
- Créances 85 000 – 74 780 10 220
- Autres actifs courants 88 000 – 239 200 <151 200>
- Fournisseurs 6 300 – 30 600 <24 300>
- Autres passifs courants 39 200 – 43 120 <3 920>
32 232 – 30 900 1 332
Flux de trésorerie affectés à l’activité d’exploitation
<67 395,5>
Flux de trésorerie liés à l’activité d’investissement :
Acquisition d’immobilisations -
Cession d’immobilisations -
Flux de trésorerie affectés à l’activité -
d’investissement
Flux de trésorerie liés à l’activité de financement :
Remboursement d’emprunts <5 000>
Augmentation de capital
Distribution de dividendes
Flux de trésorerie affectés à l’activité de <5 000>
financement
Variation de trésorerie <72 395,5>
Trésorerie au 30.6.2014 82 908
Trésorerie au 30.9.2014 10 512,5

Examen session de rattrapage 2004-2005:

La société RUSSEL fabrique trois produits A, A1 et B.


- Le produit A est un bien standard destiné à une clientèle de ménages ;
- Le produit A1, destiné à une clientèle d’industriels, est un produit A différencié. Il
consomme la même matière que A mais se différencie par la consommation d’un
composant C et des charges variables de fabrication ;
- Le produit B, destiné à des transporteurs, est un produit différent de A et de A1.
La société a toujours utilisé la méthode du direct costing simple pour le calcul et
l’analyse de ses coûts. Toutefois, elle vient de réaliser que celle-ci n’est pas suffisamment
pertinente surtout en présence de produits différenciés. C’est pourquoi, elle envisage la
mise en œuvre de la méthode ABC au cours du 2ème trimestre 2006.
La direction générale met à votre disposition les renseignements suivants et vous
demande de l’aider à prendre des décisions urgentes.

1. structure des coûts prévisionnels :

Désignation A A1 B

Charges variables par unité produite :


Matière M en quantité 1 unité 1 unité 3 unités
Composant C en quantité - 2 unités -
Main d’œuvre en heures 0,8 h 0,8 h 2h
Charges de fabrication en h.m 0,4 h.m. 0,6 h.m 0,8 h.m
Charges fixes par trimestre :
De fabrication 27 000 D
De distribution 87 040 D
D’administration 13 500 D
Coût unitaire de M = 2 D
Coût unitaire de C = 2,2 D
Taux horaire de main d’œuvre = 12 D
La capacité de fabrication par trimestre, mesurée par l’heure machine (h.m), est de 15
000 h.m. à un coût unitaire de 8 D.
La capacité des services commerciaux et administratifs est de 30 000 unités, quel que
soit le type de produit.

2. Ventes prévisionnelles en quantité 2006 :


Désignation Trimestre 1 Trimestre 2 Prix de vente unitaire
A 12 000 13 000 22 D
A1 8 000 9 000 32 D
B 7 000 5 000 52 D
La variation des stocks de produits, de matière M et de composant est nulle.

3. Activités et inducteurs de coûts :


L’analyse des charges a montré que les charges variables sont généralement directes et
que les charges fixes sont indirectes par rapport aux trois produits. Le reclassement de
ces charges fixes par activités a permis de dresser le tableau suivant :

Charges fixes Activité Coût de Nature de l’inducteur


l’activité
De fabrication Fabriquer 27 000 D Quantité produite
De distribution Vendre 13 500 D Quantité vendue
Expédier 33 840 D Nombre de commandes
Contacter les clients Nombre de clients contactés
potentiels 39 700 D
D’administration Administration 13 500 D Quantité produite et vendue

La taille de la commande pour les produits A, A1 et B est respectivement de 25 unités, 5


unités et 10 unités. En outre, pour décrocher une commande de A1 ou de B, il faut
contacter
3 clients alors que pour A, il en faut 2 clients.

Questions :
1. Présenter le programme de production en quantité des trois produits pour chaque
trimestre qui respecte les contraintes commerciale et de capacité de production et
qui maximise le résultat. En déduire le résultat de la société au titre du 2ème
trimestre.
2. Calculer le coût de revient de chaque produit par la méthode ABC au titre du 2ème
trimestre. Pensez-vous qu’il y a lieu de maintenir le programme de production
obtenu dans la 1ère question ? Dans la négative, quel serait le nouveau programme
de production ?

Questions de réflexion :
1. Quels sont les apports de la méthode ABC pour le contrôle de gestion.
2. Présenter les étapes nécessaires pour la mise en place des budgets à base zéro
3. Présenter les différents types de centres de responsabilité , leurs objectifs et
donner un exemple pour chaque type de centre.

Corrigé  examen session de rattrapage 2004-2005:


Question 1 :
Calcul de la M/CV par produit :
Désignation A A1 B
Q CU M Q CU M Q CU M
Charges variables :
Matière M 1 2 2 1 2 2 3 2 6
Composant C - - - 2 2,2 4,4 - - -
Main d’œuvre 0,8 12 9,6 0,8 12 9,6 2 12 24
Frais de fabrication 0,4 8 3,2 0,6 8 4,8 0,8 8 6,4
Coût variable unitaire 14,8 20,8 36,4
Prix unitaire 22 32 52
M/CV unitaire 7,2 11,2 15,6
M/CV par heure 18 18,66 19,5
machine
Ordre de priorité 3ème 2ème 1er

Programme de production :
Produit Trimestre 1 Trimestre 2
Temps machine Quantité Temps machine Quantité
B 7000 x0,8 = 5 600 7 000 5000 x0,8 = 4 000 5 000
A1 8000 x 0,6 = 4 800 8 000 9000 x 0,6 = 5 400 9 000
A 15000 – 10400 = 4 4 600/0,4 = 11 15000 – 9400 = 13 000
600 500 5600

Résultat T2 = (5000 x 15,6) + ( 9000 x 11,2) + (13000 x 7,2) – ( 87 040 + 40 500)


= 78 000 + 100 800 + 93 600 – 127 540 = 144 860

Question 2 :
Calcul du coût des inducteurs :
Activité Coût de Nature de l’inducteur Nombre Coût de
l’activité d’inducteurs l’inducteur
Fabriquer 27 000 Quantité produite 27 000 1
Administration 13 500 Quantité produite et 27 000 0,5
Vendre 13 500 vendue 27 000 0,5
Expédier 33 840 Quantité vendue 2 820 (1) 12
Contacter les clients Nombre de commandes
potentiels 39 700 7 940 (2) 5
Nombre de clients
contactés

(1) A 13 000 / 25 = 520 cdes


A1 9000 / 5 = 1 800 cdes
B 5 000 / 10 = 500 cdes
Total = 2 820 cdes

(2) A 520 x 2 = 1040 clients


A1 1 800 x 3 = 5 400 clients
B 500 x 3 = 1 500 clients
Total = 7 940 clients

Calcul des coûts de revient complets par la méthode ABC :

Désignation A A1 B
Coût direct unitaire 14,8 20,8 36,4
Coût des activités : 2,88 7,4 4,7
Fabriquer 1x1=1 1x1=1 1x1=1
Administration 1x 0,5 = 0,5 1x 0,5 = 0,5 1x 0,5 = 0,5
Vendre 1 x 0,5 = 0,5 1 x 0,5 = 0,5 1 x 0,5 = 0,5
Expédier (520 x 12)/13 000 1800 x 12)/9 (500 x 12)/5
Contacter clients =0,48 000=2,4 000=1,2
potentiels
(1040 x 5)/13 000=0,4 (5400 x 5)/9 000=3 (1500 x 5)/5
000=1,5

Coût complet 17,68 28,2 41,1


Prix de vente 22 32 52
unitaire
Résultat 4,32 3,8 10,9
Taux de marge
nette en % 19,63% 11,87% 20,96%
Ordre de priorité 2ème 3ème 1er

Du fait que la différenciation se fait au niveau de la distribution, le produit A1 consomme


plus de charges de distribution que A, ce qui explique la baisse de sa rentabilité alors
qu’il consommait autant de charges que A et B si on se proposait de calculer des coûts
complets dans la 1ère question. Compte tenu du nouveau classement des produits, on
aurait tendance à modifier le programme de production . D’où le programme de
production suivant :

B 5 000 unités Soit 5 000 x 0,8 h.m = 4 000 h.m


A 13 000 unités Soit 13 000 x 0,4 h.m. = 5 200 h.m
A1 (15 000 – 9 200 )/0,6 = 9 667 unités Soit 9 667 x 0,6 h.m = 5 800 h.m

Toutefois, la contrainte commerciale de 9 000 pour A1 nous oblige à maintenir le même


programme de production.

Résultat = (10,9 x 5000) + (4,32 x 13 000) + (3,8 x 9000 ) = 144 860


Le résultat ne change pas parce que seule la répartition des charges entre les produits a
changé.

Examen Rattrapage 2003-2004 :


La société ATHENA est une entreprise qui opère dans l’industrie électrique. Elle
dispose de deux usines : Une usine A spécialisée dans la fabrication d’un composant et
une usine B spécialisée dans le montage de composants achetés à l’extérieur pour
produire un équipement électrique. Les deux produits sont distribués par les propres
moyens de la société aussi bien sur le marché local que sur le marché extérieur. La
société, qui souhaite évaluer ses performances pour éventuellement prendre des
décisions pertinentes pour son avenir, met à votre disposition les informations suivantes
et vous demande de répondre à ses interrogations.

Données prévisionnelles pour l’année 2003 :


Désignation USINE A USINE B
Quantité Coût Quantité Coût unitaire
unitaire
Charges variables par unité :
Matières 2 kg 1,5 D / kg - -
Composants - - 5 unités 3,6 D / unité
Main d’œuvre de production 1,5 h 8D/h 1,2 h 10 D/ h
Charges fixes spécifiques ? 90 000 D
Charges de personnel
d’encadrement technique 48 000 D (effectif = 8)
Amortissements 42 000 D
Charges fixes communes 180 0000 D
Production prévisionnelle 15 000 unités 10 000 unités
Activité normale 30 000 h 9 600 h
Prix de vente unitaire 40 D 38 D

L’activité de chaque usine est mesurée par l’heure de main d’œuvre de production.
Les charges fixes communes sont relatives aux services fonctionnels et d’état major et
sont réparties entre les usines en fonction des quantités produites et vendues de chacune
d’elles, la variation des stocks étant nulle

Données réelles pour l ‘année 2003 :


Désignation USINE A USINE B
Quantité Coût Quantité Coût unitaire
unitaire
Charges variables par unité :
Matières 2 kg 1,6 D / kg - -
Composants - - 5 unités 3,5 D / unité
Main d’œuvre de production 1,4 h 8D/h 1,1 h 10,5 D/ h
Charges fixes spécifiques 135 000 D 99 000 D
Charges de personnel
d’encadrement technique 57 000 D (effectif = 9)
Amortissements 42 000 D
Charges fixes communes 180 0000 D
Production prévisionnelle 18 000 unités 12 000 unités
Activité normale 28 000 h 9 600 h
Il est à signaler que la main d’œuvre de production est valorisée dans les tableaux
précédents au taux horaire non majoré.
TAF :
1. Déterminer les charges fixes spécifiques prévisionnelles de l’usine
A sachant que le bénéfice prévisionnel unitaire est de 9,8 D.
2. Calculer le seuil de rentabilité prévisionnel de l’usine A en quantité
et en valeur compte tenu des données disponibles.
3. La direction générale prévoyait une augmentation du taux de
salaire de production de 10% à partir de mai 2003. Calculer le
seuil de rentabilité prévisionnel de l’usine A en quantité et en
valeur. La situation est-elle meilleure ? Expliquer.
4. En supposant que pour l’usine A l’augmentation du taux de salaire
de production de 10% a lieu dès le 1.1.2003, déterminer le
résultat prévisionnel de chaque usine et le résultat global de la
société. En déduire les décisions à prendre.
5. La direction générale a-t-elle intérêt à arrêter la production de
l’usine B si les hypothèses suivantes sont toutes réunies :
§. Elle ne peut licencier que 50% du personnel d’encadrement
technique prévisionnel moyennant le paiement d’une indemnité de
licenciement de 14 000 D ;
§ .Elle cède ses équipements à leur valeur comptable ;
§. Elle ne peut pas réduire ses charges fixes communes.
6. Calculer, analyser et commenter l’écart économique sur
composants et sur main d’œuvre de production de l’usine B.

Corrigé examen session de rattrapage 2003-2004 :


1.
Désignation Q CU Montant
Prix de vente unitaire 40
Coût variable :
Matières 2 1,5 3
Main d’œuvre de production 1,5 8 12
Marge sur coût variable 25
Coût fixe spécifique ?
Marge sur coût fixe spécifique ?
Coût fixe commun 1 7,2 7,2
Bénéfice 9,8

D’où Coût fixe spécifique unitaire = 25 – (9,8 + 7,2) = 8


Charges fixes spécifiques = 15 000 x 8 = 120 000

2.
Désignation Q CU Montant
Chiffre d’affaires 15 000 40 600 000
Coût variable :
Matières 30 000 1,5 45 000
Main d’œuvre de production 22 500 8 180 000
Marge sur coût variable 375 000
Taux de marge sur coût variable 62,5%
Marge sur coût variable unitaire 25

SR en valeur = (120 000 + 108 000) / 62,5% = 364 800


SR en quantité = 228 000 / 25 = 9 120 unités

3.
Il s’agit d’une modification du coût variable à partir du 1.5.2003 :
Equation de la M/CV du 1.1.2003 au 30.4.2003 dans le repère O(0,0) :
Soit y = 0,625 x
Equation de la M/CV du 1.5.2003 au 31.12.2003 :
Puisque le taux de M/CV est modifié, il y a lieu de présenter la nouvelle équation dans le
nouveau repère (XRY) ayant pour origine R(200 000, 125 000)
(15 000/12) x 4 moisx40 = 200 000
200 000 x 0,625 = 125 000
Coût prévisionnel de la main d’œuvre de production par unité produite = 12 x 110% =
13,2

Prix de vente unitaire = 40


Coût matières =3
Coût de la main d’œuvre de production =13,2

M/CV = 23,8
Taux de M/CV = 23,8/ 40 = 59,5%

Y = 0,595 X
Il s’agit maintenant de présenter cette équation dans le repère O(0,0) :
Soit y – 125 000 = 0,595 ( x – 200 000)
Soit y = 0,595 x + 6 000

Au SR, 0,595 x + 6 000 = 228 000


D’où SR en valeur = 222 000 / 0,595 = 373 109,2
Chiffre d’affaires à réaliser du 1.1.2003 au 30.4.2003 = 1250 x 4 mois x 40 = 200 000
Chiffre d’affaires à réaliser à partir du 1.5.2003 = 373 109,2 – 200 000 = 173 109,2

Quantité à produire du 1.1.2003 au 30.4.2003 = 1250 x 4 mois = 5 000 unités


Quantité à produire à partir du 1.5.2003 = 173 109,2 /40 = 4 328 unités
Soit au total 9 328 unités
La situation n’est pas meilleure puisqu’il faut réaliser un chiffre d’affaires supérieur au
précédent.

4.
Désignation USINE A USINE B
Q CU M Q CU M
Chiffre d’affaires 15 000 40 600 000 10 000 38 380 000
Matières 30 000 1,5 45 000
Composants 50 000 3,6 180 000
MO de production y 22 500 8,8 198 000 12 000 10 120 000
M/CV 357 000 80 000
Charges fixes spécifiques 15 000 8 120 000 10 000 9 90 000
M/CF spécifiques 237 000 <10 000>
Charges fixes communes 15 000 7,2 108 000 10 000 7,2 72 000
Résultat 129 000 <82 000>

Décision :
L’entreprise aurait intérêt à arrêter la production à l’usine B à condition de récupérer
totalement les charges fixes spécifiques car M/CV < CF spécifiques.
D’où un résultat prévisionnel global = 129 000 – 72 000 = 57 000
En cas de non fermeture de l’usine B, le résultat serait de 129 000 – 82 000 = 47 000

5.
Calcul des charges fixes irrécupérables :
Charges de main d’œuvre d’encadrement = 48 000 x 50% + 14 000 = 38 000
Charges fixes communes = 72 000
Total des charges irrécupérables = 110 000

Résultat prévisionnel global = 129 000 – 110 000 = 19 000 < 47 000
La direction générale n’a pas intérêt à fermer l’usine B.

6. Analyse des écarts :


Analyse de l’écart sur composants :
Désignation USINE A USINE B
Q CU M Q CU M
Composants 60 000 3,5 210 000 60 000 3,6 216 000
Total 210 000 216 000

Ecart/composants = 210 000 – 216 000 = <6 000> Fav


Ecart sur quantité = 0
Ecart sur coût = (3,5 – 3,6) 60 000 = <6 000> Fav

Analyse de l’écart sur main d’œuvre :


Temps réel = 12 000 x 1,1 = 13 200 h dont 9 600 h x 130% = 12 480 heures normales
Et 13 200 – 12 480 = 720 heures
supplémentaires

Temps prévisionnel adapté à la production réelle = 12 000 x 1,2 = 14 400 h


dont 9 600 h x 130% = 12 480 heures normales
Et 14 400 – 12 480 = 1 920 heures supplémentaires

Désignation USINE A USINE B


Q CU M Q CU M
Heures normales 12 480 10,5 131 040 12 480 10 124 800
Heures supplémentaires 720 13,125 9 450 1 920 12,5 24 000
Coût de la MO de production 140 490 148 800

Ecart économique sur MO de production = 140 490 – 148 800 = <8 310> Fav
Ecart sur salaire = (10,5 – 10) 12 480 + (13,125 – 12,5) 720 = 6 240 + 450 = 6 690
Défav.
Ecart de productivité = (12 480 – 12 480) 10 + (720 – 1 920) 12,5 = <15 000> Fav
Soit Ecart économique sur MO de production = 6 690 + <15 000> = <8 310>

Examen de contrôle de gestion

Depuis sa création, le groupe POMPEI fabrique deux types de moteurs électriques


destinés à deux segments de clientèle :
- Type P1 destiné aux industriels et fabriqué à la filiale A ;
- Type P2 destiné aux agriculteurs et fabriqué à la filiale B à partir d’un sous-
ensemble SE acheté sur le marché .
Constatant que les ventes de P2 augmentent sans cesse, le directeur du marketing
propose à la direction du groupe d’envisager une stratégie d’intégration en amont et de
fabriquer les sous-ensembles, jusque là achetés, dans la filiale A dans un second atelier
qu’elle se propose de mettre en place en 2001. Convaincue de l’opportunité d’affaire, la
direction générale vous demande de lui présenter un rapport justifiant la rentabilité de
l’opération et la rentabilité globale du groupe ainsi que les propositions de réduction de
coûts à faire pour être compétitive sur son marché globalisé.
TAF :
Question 1 :
Calculer le prix psychologique de chaque produit
Question 2 :
Compte tenu des données budgétées, à partir de quel niveau d’activité la filiale A a
intérêt à produire les sous-ensembles SE ? Justifier votre réponse calculs à l’appui.
Question 3 :
a. Présenter le budget de production en quantité de P1, SE et P2 dans les deux
filiales qui maximise la marge sur coût variable du groupe et qui tienne compte
des contraintes de capacité .Commenter les résultats.
b. Pour satisfaire intégralement les besoins du marché et réaliser ses objectifs
commerciaux, le directeur général vous fait deux propositions :
Proposition 1 : La filiale A créerait deux postes de travail rémunérés au taux
horaire normal d’activité de 15 D.
Proposition 2 : La filiale A ferait travailler son personnel permanent des heures
supplémentaires au taux horaire normal d’activité majoré de 25%.
Laquelle des deux propositions est la plus satisfaisante économiquement ?En
déduire les taux de chargement des deux filiales.
Question 4 :
a. Pensez-vous que l’approvisionnement sur le marché des sous-ensembles SE est
économiquement justifié ? Justifier votre réponse.
b. Après avoir déterminé les écarts de compétitivité, pensez-vous que les coûts budgétés
permettent à chaque filiale d’être compétitive sur son marché  dans l’hypothèse où le
groupe satisfait intégralement sa clientèle?

Annexe 1 : Données commerciales budgétées 2001 :


Le prix du marché, égal au prix psychologique, est déterminé compte tenu des résultats
d’une enquête auprès d’un échantillon de clients. Ce prix psychologique correspond à
celui qui est jugé ni excessif, ni insuffisant et sur lequel s’accorde la majorité des clients .

P1 SE P2
Prix % cumulé de Prix % cumulé de Prix % cumulé de
unitaire clients considérant unitaire clients considérant unitaire clients considérant
proposé le prix proposé proposé le prix proposé proposé le prix proposé
en D Insuffisant Excessif en D Insuffisant Excessif en D Insuffisant Excessif
150 100 0 100 100 0 250 100 0
170 80 4 125 90 0 320 95 0
200 60 6 145 60 2 420 85 0
210 50 8 190 35 5 470 60 5
240 30 10 230 35 7 520 20 5
260 27 14 280 30 20 560 15 20
280 10 35 300 15 60 600 4 70
300 6 75 350 8 82 700 0 100
350 0 100 450 0 100

La marge espérée par les actionnaires est de 10% du prix du marché.


Les ventes budgétées sont fixées sur la base d’une étude de marché qui les a chiffrées à
15 000 unités de P1 et 10 000 unités de P2.

Annexe 2 : Structure des coûts budgétés 2001 :


Désignation Filiale A Filiale B
P1 SE P2
Nature de l’unité d’œuvre Heure de Heure de Heure de
marche marche marche
Consommation d’unités d’œuvre par
unité de produit 1,5 1,5 1,15
Charges directes pour l’activité
budgétée :
- Charges variables de production 148 D/unité 135 D/unité  185 D/unité
- Charges fixes spécifiques de
production 300 000 D 300 000 D 375 000 D
- Charges variables de distribution 8D/unité 7,5 D/unité 10 D/unité
- Charges fixes spécifiques de
distribution 120 000 D 80 000 D 145 000 D
Charges indirectes et communes pour
l’activité budgétée  670 000 D 617 500 D

Annexe 3 : Capacité de production et de distribution :


La filiale A dispose de 15 postes de travail annuellement. Le temps d’activité par poste
est de 2500 heures. La filiale B dispose, quant à elle, de 5 postes de 2500 heures
d’activité chacun. Les temps morts représentent 8% du temps d’activité dans chaque
filiale.

CORRECTION DE L’EXAMEN DE CONTROLE DE GESTION


SESSION DE RATTRAPAGE SEPTEMBRE 2003

Question 1 :
Prix unitaire % cumulé de clients considérant le prix proposé de
proposé en D P1
Insuffisant Excessif Acceptable
150 100 0 100-100=0
170 80 4 100-80-4=16
200 60 6 100-60-6=34
210 50 8 100-50-8=42
240 30 10 100-30-10=60
260 27 14 100-27-14=59
280 10 35 100-10-35=55
300 6 75 100-6-75=19
350 0 100 100-0-100=0

Prix unitaire % cumulé de clients considérant le prix proposé de


proposé en D SE
Insuffisant Excessif Acceptable
100 100 0 100-100-0=0
125 90 0 100-90-0=10
145 60 2 100-60-2=38
190 35 5 100-35-5=60
230 35 7 100-35-7=58
280 30 20 100-30-20=50
300 15 60 100-15-60=25
350 8 82 100-8-82=10
450 0 100 100-0-100=0

Prix unitaire % cumulé de clients considérant le prix proposé de


proposé en D P2
Insuffisant Excessif Acceptable
250 100 0 100-100-0=0
320 95 0 100-95-0=5
420 85 0 100-85-0=15
470 60 5 100-60-5=35
520 20 5 100-20-5=75
560 15 20 100-15-20=65
600 4 70 100-4-70=26
700 0 100 100-0-100=0
Question 2 : (0,75)
Calculons le point de non-fabrication ou le niveau d’activité permettant de couvrir
exactement le coût variable et les coûts fixes spécifiques de SE :
Prix de vente 190
- Coût variable de production 135
- Coût variable de distribution 7,5
= Marge sur coût variable unitaire 47,5

PNF = Coûts fixes spécifiques / Marge sur coût variable unitaire


= 380 000 / 47,5
= 8 000 unités
Par conséquent, l’entreprise n’a pas intérêt à produire le produit SE si la quantité
prévisionnelle est inférieure à 8 000.

Question 2 : (3)

2a.(1,5) Afin de maximiser la marge sur coût variable du groupe, il y a lieu de produire
en priorité les produits ayant la marge sur coût variable la plus élevée.
Calculons la marge sur coût variable unitaire par produit :

Désignation P1 SE P2
Prix de vente 240 190 520
- Coût variable de production 148 135 185
- Coût variable de distribution 8 7,5 10
- Cession interne en coût variable - - 142,5
Marge sur coût variable 84 47,5 182,5
Taux de marge sur coût variable 35% 25% 35,1%
Ordre de priorité 2 3 1

Comme P2 est obtenu à partir de SE, il y a lieu de produire 10 000 unités de P2, qui a la
marge la plus élevée, et autant de SE. D’où le programme de production de la filiale B :

Temps disponible = 5 x 2 500 x 92% = 11 500 heures de marche


- Temps nécessaire = 10 000 x 1,15 = 11 500 heures de marche
Temps disponible restant = 0

Programme de production de la filiale A :


Temps disponible = 15 x 2 500 x 92% = 34 500 heures de marche
- Temps nécessaire pour SE = 10 000 x 1,5 = 15 000 heures de marche
Temps disponible restant pour P1 = 19 500 heures de marche

D’où Quantité prévisionnelle de P1 = 19 500 / 1,5 = 13 000 unités

Budget de production en quantité :


P1 SE P2
13 000 unités 10 000 unités 10 000 unités
Le groupe maximise sa marge sur coût variable avec une utilisation maximale de la
capacité de production de ses deux filiales, sans toutefois satisfaire les besoins de son
marché en produit P1.

2b.(1,5) Dans l’hypothèse de satisfaction des besoins du marché, le groupe produirait 2


000 unités de P1, qui nécessiterait la création de deux postes à la filiale A ou des heures
supplémentaires qui seraient effectuées par le personnel permanent de la même filiale.

Nombre d’heures de marche supplémentaires = 2 000 x 1,5 = 3 000

Désignation Proposition 1 Proposition 2


Solution 1 (1) Solution 2(2)
Nombre d’heures 2500 x 2= 5000 3000 /0,92 = 3 261 3 000
Taux horaire 15 D 15 x 1,25 = 18,750 18,750 D
Coût de la main d’œuvre 75 000 D D 56 250 D
61 143,750 D

(1) Le temps de travail est exprimé en heures d’activité


(2) Le temps de travail est exprimé en heures de marche
La proposition 2 dans ses deux versions est la plus satisfaisante économiquement
puisque le coût de la main d’œuvre est inférieur à celui de la proposition 1.

Temps nécessaire (15 000 x 1,5) + (10 000 x


1,5) Taux de chargement Filiale A = =
Temps disponible (15 x 2 500 x 92%) + 3 000

= 100%

10 000 x 1,15
Taux de chargement Filiale B = = 100%
5 x 2 500 x 92%

Question 3 : (1,25)

3a.(0,5) Pour apprécier la décision d’approvisionnement à l’extérieur de SE, il y a lieu de


comparer au prix du marché le coût budgété de SE compte non tenu des charges fixes
communes qui seront inévitables dans les cas de production ou d’achat à l’extérieur.
Coût variable de production unitaire 135
Coût variable de distribution unitaire 7,5
Coût fixe spécifique unitaire = 380 000 / 10 000 = 38

Coût de production unitaire = 180,5 < 190 D

La production en interne est plus profitable au groupe.

3b. (0,75) Pour calculer les écarts de compétitivité, on calculera le coût cible qu’on
comparera au coût estimé égal au coût budgété dans l’hypothèse de satisfaction intégrale
du marché.

Désignation P1 SE P2
Prix de vente unitaire 240 190 520
- Marge cible unitaire 24 19 52
Coût cible unitaire 216 171 468
Coût estimé 211,55 207,3 516,050
Coût variable de production 148,75 135 185
Coût variable de distribution 8 7,5 10
Coût fixe spécifique unitaire 28 38 52
Coût fixe commun unitaire 26,8 26,8 61,750
Cession interne 207,300
Ecart 4,45 <36,3> <48,050>
Ecart sur cession interne -<36,3>
Ecart de compétitivité <36,3> <11,750>

Les produits SE et P2 ne sont pas compétitifs puisque leurs coûts estimés sont supérieurs
à leurs coûts cibles, ce qui n’est pas le cas de P1.

Coût variable de production = 148 + surcoût des heures supplémentaires


= 148 + (3 000 x 15 x 0,25) / 15 000 = 148,75

Examen RC principale 2008-2009 :

L’entreprise NPA est une entreprise publique offrant un bien de première nécessité
partiellement subventionné et exonérée au titre de l’impôt sur les sociétés vous propose
les données suivantes des exercices 2007 et 2008 :
1. Charges d’exploitation :
2007 2008
Quantité Coût unitaire Quantité Coût
unitaire
Charges variables de production par
unité : 2 kg 1,6 D 2,2 kg 1,5 D
Matière M1 1,5 kg 5D 1,4 kg 5D
Matière M2 1,2 h 6D 1,1 h 6D
Main d’œuvre pour P1 0,6 h 12 D 0,5 h 12,6 D
Main d’œuvre pour P2 6,5 D 6D
Charges variables de distribution par
unité :
Charges fixes de l’exercice :
Main d’œuvre d’administration
Impôts et taxes
Autres charges d’exploitation
Charges financières

La matière M1 est utilisée pour la fabrication de P1 alors que la matière M2 est utilisée
pour P2.
Le coût de la main d’œuvre de production et d’administration inclut les charges
patronales au taux de 20% des salaires bruts.
La main d’œuvre d’administration au titre de l’exercice 2007 s’élève à 118 800 D pour
6600 journées de travail. Aucune variation n'a été constatée en 2008.
Les impôts et taxes sont calculés sur la base des salaires bruts au taux de 5% en 2007 et
4% en 2008.
Les autres charges d’exploitation en 2007 et 2008 s’élèvent respectivement à 48 000 D
et
49 000 D et sont mesurées par la quantité vendue.
Le taux d’intérêt moyen en 2007 et 2008 est respectivement de 5% et 4 % alors que les
titres de participation sont rémunérés à 6% durant les deux exercices.
Le taux de rémunération des capitaux propres a été respectivement de 8% et 10% en
2007 et 2008.

2. Produits d’exploitation :
2007 2008
Quantité Prix unitaire Quantité Prix unitaire
Ventes de P1 3 000 90 D 2 700 95 D
Ventes de P2 1 800 150 D 2 200 140 D

3. Extraits des bilans des exercices 2007 et 2008 : (en milliers de D)

2006 2007 2008 2006 2007 2008


Actifs non courants :
Immobilisations brutes 1 250 1 550 1 850
Amortissements 825 937 1 107
Titres de participation 60 40 50

Actifs courants : Passifs non


Stocks P1 15 37,5 30 courants 450 380 580
Stocks P2 72 48 60 Emprunts

Les stocks de P1 et P2 sont évalués respectivement au coût de production standard de 75


D et 120 D
TAF :
1. Déterminer la performance financière en terme de résultat au titre des exercices
2007 et 2008.
2. En comparant la performance des deux exercices, l’entreprise est –elle
productive ? Donner les facteurs explicatifs de sa productivité.
3. Présenter et commenter le compte de surplus.
4. Présenter les apports de la méthode des comptes de surplus au contrôle de
gestion.

SOLUTION : Session principale 2008- 2009


Q1 : Etats de résultats des exercices 2007 et 2008 :
2007 2008
Q PU/ M Q PU/ M
CU/ CU/
Taux Taux
Ventes de P1 3 000 90 270 000 2 700 95 256 500
Ventes de P2 1 800 150 270 000 2 200 140 308 000
Total des produits 540 000 564 500
d’exploitation
Achats cons. de M1 6 600 1,6 10 560 5 720 1,5 8 580
Achats cons. de M2 2 400 5 12 000 3 220 5 16 100
Charges de personnel de P1 3 960 6 23 760 2 860 6 17 160
Charges de personnel de P2 960 12 11 520 1 150 12,6 14 490
Charges de personnel 6 600 18 118 800 6 600 18 118 800
adminis. 1400000 8% 112 000 1700 10% 170 000
Dotations aux 128 400 5% 6 420 000 4% 5 015
amortissements 3 000 6,5 19 500 125 375 6 16 200
Impôts et taxes (1) 1 800 6,5 11 700 2 700 6 13 200
Frais d’expédition de P1 4 800 10 48 000 2 200 10 49 000
Frais d’expédition de P2 <300> 75 <22 4 900 75 7 500
Autres charges d’exploitation 200 120 500> 100 120 <12 000>
Variation de stocks de P1 24 000 <100>
Variation de stocks de P2
Total des charges 375 760 424 045
d’exploitation
Résultat d’exploitation 164 240 140 455
Charges financières 415 000 5% <20 480 000 4% <19 200
Produits de placement 50 000 6% 750> 45 000 6% >
3 000 2 700
Résultat 1831125 8% 146 490 123955 10% 123 955
0

(1) Total des charges de personnel (Charges patronales comprises) :


En 2007 : 23 760 + 11 520 + 118 800 = 154 080 . hors charges patronales = 154
080/1,2 = 128 400
En 2008 : 17 160 + 14 490 + 118 800 = 150 450 . hors charges patronales = 150
450/1,2 = 125 375

Etat des stocks de P1 et P2 :


2007 2008
P1 P2 P1 P2
Stock final 37500/75 =500 48 000/120 30 000/75 =400 60 000/120
=400 =500
+ ventes 3 000 1 800 2 700 2 200
- Stock initial 15 000/75 = 200 72 000/120 500 400
=600
Production 3 300 1 600 2 600 2 300
Variation des 200 –500 = 600 – 400 = 500 – 400 = 400 – 500 =
stocks <300> 200 100 <100>

Q2a: Compte de SPG :


Variation de PU/CU/Taux Montant
volume (1) (2) (1)x(2)
Ventes de P1 <300> 90 <27 000>
Ventes de P2 400 150 60 000
Produits de placement <5 000> 6% <300>
Variation du volume de production 32 700
Achats cons. de M1 <880> 1,6 <1 408>
Achats cons. de M2 820 5 4 100
Charges de personnel de P1 <1 100> 6 <6 600>
Charges de personnel de P2 190 12 2 280
Dotations aux amortissements 300 000 8% 24 000
Impôts et taxes <3 025> 5% <151,25>
Frais d’expédition de P1 <300> 6,5 <1 950>
Frais d’expédition de P2 400 6,5 2 600
Autres charges d’exploitation 100 10 1 000
Variation de stocks de P1 400 75 30 000
Variation de stocks de P2 <300> 120 <36 000>
Charges financières 65 000 5% 3 250
Résultat <591 575> 8% <47 326>
Variation du volume des facteurs <26
205,25>
SPG = 32 700 - <26 205,25> 58 905 ,25

Q2b.
L’entreprise est productive puisque son SPG est positif  bien que sa performance
financière ait baissé en 2008 par rapport à 2007. La productivité globale s’explique par :
- L’augmentation du volume de production global de 32 700 et en particulier celui
de P2 de 60 000 ;
- La diminution du volume des facteurs de 26 205,25. Autrement dit, l’entreprise a
fait des économies de facteurs de production et en particulier les capitaux
propres, les frais d’expédition et les charges de personnel de production.

Taux de SPG = 58 905,25/ 564 500 = 10,4% ou 58 905,25/ 543 000 = 10,9%

Q.3 : Compte de surplus de productivité totale


EMPLOIS (1) (2) (1)x(2) RESSOURCES (1) (2) (1)x(2)
( Bénéficiaires) (Apporteurs)
Avantages reçus SPG 58905,25
par : Désavantages
Clients P2 10 2 200 22 000 subis par :
Personnel 0,6 1 150 690 Clients P1 5 2700 13 500
Entreprise 2% 1700000 34 000 Frs M1 0,1 5 720 572
Actionnaires 2% 1239550 24 791 Etat 1% 125375 1253,75
Livreurs P1 0,5 2700 1350
Livreurs P2 0,5 2200 1 100
Bailleurs de 1% 480000 4 800
fonds
Total 81 481 Total 81 481

Les emplois correspondent aux avantages reçus par les partenaires et qui diminuent le
résultat : Distribution de richesses. Les ressources comprennent le SPG et les
désavantages subis par les partenaires et contribuent à augmenter son résultat : Apports
de richesses.

Q 4 : Apports de la méthode des surplus :


- Calcule la valeur créée par l’entreprise ( SPG), analyse la productivité globale de
l’entreprise et explique la formation du résultat. Elle est meilleure que la méthode
économique qui calcule des productivités partielles.
- Vision globale de l’entreprise en analysant ses 3 comportements fondamentaux :
Productif, marchand et répartiteur de ressources.
- Pertinente pour les entreprises n’ayant pas uniquement des objectifs de rentabilité
financière, mais de service public ou ayant un monopole d’état, …
- Mesure le pouvoir de négociation de l’entreprise avec ses partenaires.
- Mieux comprendre les contraintes de l’environnement qui ont pesé sur le résultat
de l’entreprise et qui pourrait donner un nouvel éclairage sur les choix
stratégiques futurs.
Question d’analyse et de connaissances :
« L’imputation rationnelle des charges fixes est un outil de mesure de la performance,
pertinent en matière de fixation des prix et d’évaluation des stocks en période de sous-
activité » Commenter

La méthode de l’imputation rationnelle permet de :


- Déterminer le coefficient d’imputation rationnelle permettant de mesurer
l’efficacité avec laquelle l’entreprise a utilisé ses capacités de production, de
distribution et d’administration et de déterminer le coût de la sous-activité et le
coût de la suractivité ;
- Neutraliser l’effet des variations du niveau d’activité sur les coûts : En effet, les
coûts complets ne sont pas pertinents pour la fixation des prix puisqu’en cas de
suractivité, les coûts baissent et l’entreprise serait tentée de réduire ses prix et les
coûts complets ne peuvent empêcher une sous évaluation des prix alors que
l’imputation rationnelle le permet. ;
- Permettre l’évaluation des stocks. En cas de sous-activité, l’évaluation au coût
complet implique qu’une partie du coût de chômage est inclus dans les stocks
alors que normalement il devrait être absorbé par les produits de l’exercice.

Examen Principale 2002-2003 :


A. L’entreprise COSMOS fabrique et commercialise un seul produit A vendu au prix
unitaire de 1960 D. L’analyse de l’exploitation du dernier exercice(2002) fait ressortir les
résultats suivants :

Chiffre d’affaires 3 920 000 D


Coûts variables 3 320 000 D
Coûts fixes 530 000 D
Résultat 70 000 D

Question A :
1. Déterminer le point mort(en quantité) et le seuil de rentabilité (en valeur) de
cette entreprise.
2. Quel sera le bénéfice prévisionnel en 2003 sachant que l’entreprise compte vendre
2 200 produits A ?

B. Les dirigeants de l’entreprise désireux d’accroître la rentabilité envisagent de créer


un nouveau département chargé de commercialiser un nouveau produit B pour lequel
une étude prévisionnelle a donné les éléments d’exploitation suivants :

Prix de vente unitaire 3 000 D


Coût variable unitaire 2 400 D

La réalisation du nouveau projet entraînerait l’acquisition au début de l ’exercice 2003


d’un matériel amortissable sur 5 ans d’une valeur de 150 000 D (Valeur résiduelle
supposée nulle). Il faudrait tenir compte également des charges de structure liées à ce
nouveau projet s’élevant à 225 000 D par an.

Question B :
1. Déterminer le niveau d’activité nécessaire pour assurer la rentabilité du nouveau
département.
2. Déterminer le résultat prévisionnel du nouveau département sachant qu’il peut
compter vendre 500 produits B la première année au prix retenu de 3 000 D
l’unité ?
3. Quel serait le résultat d’exploitation prévisionnel de l’entreprise COSMOS si elle
optait pour la fabrication et la commercialisation des deux produits A et B ?
C. Une étude plus approfondie des charges fixes déterminées dans la partie A
montre que 330 000 D reviennent à la production et à la commercialisation du produit
A. Le reste pourra être considéré comme des charges indirectes communes à A et B.
Il est décidé d’imputer ces dernières à raison de ¾ pour A et ¼ pour B.

Question C :
1. Déterminer prévisionnellement dans ces conditions, pour chaque unité de A :
- La marge sur coût variable ;
- La marge sur coût fixe spécifique ;
- Le résultat sur coût complet.

2. Calculer les points morts et les seuils de rentabilité des deux produits A et B.
3. Le résultat d’exploitation prévisionnel de l’entreprise est-il différent de celui trouvé
dans la partie B ? Justifiez votre réponse et tirez en la conclusion.
4. Sachant que :
- La capacité de vente des deux produits A et B est respectivement limitée à 2 200
unités et 500 unités ;
- Les possibilités du service commercial ne pourront pas permettre de
commercialiser plus de 2 500 unités des deux produits A et B confondus ;
Existe-t-il une combinaison optimale maximisant le résultat prévisionnel global
des deux productions A et B de l’entreprise COSMOS ?

SOLUTION :
Question A
1. Seuil de rentabilité en valeur et en quantité :
M/CV = 3 920 000 - 3 320 000= 600 000
Frais fixes = 530 000
Taux de M/CV = 600 000/3 920 000 = 15,306%
M/CV unitaire =600 000/2000 = 300

SR (en valeur) = 530 000/15,306% =3 462 694


SR (en quantité) = 530 000/300 = 1 767 unités

2. Bénéfice prévisionnel :
M/CV totale = 300 x 2 200 = 660 000
-Frais fixes = 530 000
Résultat =130 000
Question B :
1. Seuil de rentabilité du nouveau département :
M/CV unitaire de B = 3 000 – 2 400 = 600
Frais fixes supplémentaires à couvrir = 225 000 + (150 000/5) = 255 000
Seuil de rentabilité de B = 255 000/600 = 425 unités

2. Résultat prévisionnel du nouveau département :


1ère méthode : Bénéfice supplémentaire égal à la M/CV pour les produits vendus
en plus de ceux permettant d’atteindre le point mort :
(500 – 425) 600 = 45 000
2ème méthode :
M/CV supplémentaire = 600x500 = 300 000
- Frais fixes supplémentaires = 255 000
Résultat supplémentaire = 45 000

3. Résultat prévisionnel de l’entreprise :


Résultat global = 130 000 + 45 000 = 175 000

Question C :
1. Marges et résultats unitaires pour A :
M/CV unitaire de A = 300 
- Frais fixes spécifiques par unité = 330 000/2200 = 150
= M/Coût fixe spécifique = 150
- Frais fixes communs par unité = 200 000x3/4()/2 200 = 68,180
- = Résultat par unité de A = 81,820

2. Nouveaux seuil de rentabilité :


Les seuils de rentabilité des deux produits ont changé, car les frais fixes
communs, au lieu de porter uniquement sur A, portent à la fois sur A (150 000) et
B (50 000)
Point mort de A :
Frais fixes à couvrir = 330 000 + 150 000 = 480 000
Ou 530 000 – 50 000 = 480 000
SR (en valeur) = (3 920 000x 480 000)/600 000 = 3 136 000
SR (en quantité) = 3 136 000/1 960 = 1 600 unités
Point mort de B :
Frais fixes à couvrir = 255 000 + 50 000 = 305 000
Taux de M/CV = 600 /3 000 = 0,2
SR (en valeur) = 305 000/ 0,2 = 1 525 000
SR (en quantité) = 1 525 000/3 000 = 509 unités
3. Evolution du résultat :
Le résultat d’exploitation prévisionnel de l’entreprise est le même car la répartition
des frais fixes communs n’influe pas sur le résultat global mais seulement sur les
résultats analytiques calculés par la méthode des coûts complets.
Calcul des résultats analytiques avec la répartition envisagée des frais communs :

Eléments Produit A Produit B Total


M/CV 300x2 200 660 000 600x500 300 000
CF spécifiques -330 000 -255 000
M/CF spécifiques 330 000 45  000
CF communs 200000x3/4 -150 000 200000x1/4 -150 000
Résultat 180 000 <5 000> 175000

4. Détermination du programme optimal :


Une unité de A rapporte 300 D de marge sur coût variable, une unité de B en
rapporte 600 D. Il vaut donc mieux produire le maximum de B, soit 500 unités et
produire A pour la quantité restante, soit 2000 unités.

Résultat prévisionnel = (2 000x300 + 500 x 600) – (530 000+ 255 000)


= 115 000

Exercice 2 : (7 points)


L’entreprise INFORMATICA fabrique en série une imprimante laser L qui passe
successivement dans deux ateliers : Un atelier de montage AT1 et un atelier de finition
AT2 avant d’être écoulé sur le marché par un service commercial.

L’étude du procédé de fabrication a permis de présenter le tableau suivant relatant les


charges prévisionnelles traitées selon la méthode des sections homogènes (ou des
centres d’analyse) :
Désignation Quantité Coût unitaire
Charges directes par unité produite :
Composants (à l’atelier de montage) 40 unités 10 D
Main d’œuvre directe (MOD) de montage 6h 10 D par heure
Main d’œuvre directe (MOD) de finition 2h 20 D par heure
Charges indirectes de production :
- De montage ? u.o à 20 D l’u.o
- De finition ? u.o à 12 D l’u.o
Charges indirectes de distribution 69 255 D

L’unité d’œuvre (u.o) pour chaque atelier est l’heure de main d’œuvre directe (MOD). Les
charges indirectes de distribution sont imputées selon le millier de D de chiffre d’affaires.

La variation de stocks de produits finis et de composants est nulle.

L’entreprise INFORMATICA prévoit deux hypothèses :


Hypothèse 1 : Elle offre une garantie à ses clients sous forme de remplacement gratuit
des unités défectueuses détectées par le client lors de la vente. Cette politique augmente
les coûts de non-qualité (coûts liés aux défauts découverts par les clients) et nuit à
l’image de marque de l’entreprise. Le taux de défaut, exprimé en pourcentage des
produits entrés en fabrication dans chaque atelier, est de 10% à l’atelier de montage et
de 5% à l’atelier de finition.

Hypothèse 2 : Elle instaure un système de contrôle exhaustif à la sortie des produits de
chaque atelier. Le coût indirect de contrôle est de 1,5 D par unité à l’atelier de montage
et de 2 D à l’atelier de finition.
Le prix de vente unitaire est de 900 D.

TAF :
A. Si aucun contrôle n’était effectué, pour vendre 2 565 unités non-défectueuses :
A.1. Combien d’unités devrait-on fabriquer ?
A.2. Calculer le coût de production et le coût de revient par la méthode des sections
homogènes. En déduire le résultat prévisionnel.

B. Si un système de contrôle était mis place, pour vendre 2 565 unités non-
défectueuses, quel serait le résultat prévisionnel ?

C. Calculer l’écart entre le résultat à la question A et le résultat à la question B.


Commenter.

SOLUTION :
A. Si aucun contrôle n’était effectué :
A.1. Calcul de la quantité à fabriquer :
Soit x = Quantité à fabriquer
x. 90%.95% = 2 565 d’où x = 2 565/0,855 = 3 000 unités
A.2. Calcul du coût de production, du coût de revient et du résultat prévisionnel :

Désignation Quantité Coût unitaire Montant


Charges directes :
Composants 120 000 10 1 200 000
MOD de montage unités 10 180 000
MOD de finition 18 000 h 20 120 000
Charges indirectes : 6 000 h
- De montage 20 360 000
- De finition 18 000 12 72 000
6 000
Coût de production 3 000 644 1 932 000
Charges indirectes de 2 308,5 30 69 255
distribution
Coût de revient 2 565 780,217 2 001 255
Chiffre d’affaires 2 565 900 2 308 500
Résultat prévisionnel 2 565 119,783 307 245

B. Si un système de contrôle était mis place :


Quantité non défectueuse à l’atelier de montage = 3 000 x 90% = 2 700
Quantité non défectueuse à l’atelier de finition = 2 700 x 95% = 2 565

Calcul du coût de production, du coût de revient et du résultat prévisionnel :


Désignation Quantité Coût unitaire Montant
Charges directes :
Composants 120 000 10 1 200 000
MOD de montage unités 10 180 000
Charges indirectes : 18 000 h
- De montage 20 360 000
- De contrôle 18 000 1,5 4 500
3 000
Coût de production à l’atelier de 2 700 646,111 1 744 500
montage 5 400h 20 108 000
MOD de finition
Charges indirectes 5 400 12 64 800
- de finition 2 700 2 5 400
- de contrôle
Coût de production à l’atelier de 2 565 749,590 1 922 700
finition 2 308,5 30 69 255
Charges indirectes de distribution
Coût de revient 2 565 776,590 1 991 955
Chiffre d’affaires 2 565 900 2 308 500
Résultat prévisionnel 2 565 123,410 316 545

C. Ecart de résultat :
Ecart de résultat favorable = 316 545 – 307 245 = 9 300
Cet écart s’explique par :
- Une augmentation du coût de contrôle : 3 000 x 1,5 = 4 500
2 700 x 2 = 5 400
- Une économie de coût de production à l’atelier de finition :
MOD de finition = (6 000 – 5 400) 20 = 12 000
Charges indirectes de finition = (6 000 – 5 400) 12 = 7200

Economie de coût – Coût de contrôle = 19 200 – 9 900 = 9 300

CAS Bouchareb Méthode ABC :


L’entreprise BOUCHAREB fabrique et commercialise deux produits A et B. Le marché du
produit A est saturé et même si elle réduit sa marge bénéficiaire et son prix, les ventes
n’augmenteront pas. En ce qui concerne le produit B, le marché est en croissance et la
concurrence est vive et M.Bouchareb se demande s’il doit augmenter le prix puisqu’il
vient d’engager une action publicitaire. C’est pourquoi il souhaite un nouvel éclairage sur
les coûts et les résultats par produit qu’il compte obtenir par la méthode ABC. Il met à
votre disposition les données suivantes en annexes et vous demande de répondre à ces
questions :
TAF :
1. Calculer les coûts de revient et les résultats analytiques par produit par la
méthode des sections homogènes ou des centres d’analyse.
2. Calculer le coût de chaque inducteur de coût
3. Calculer les coûts de revient et les résultats analytiques par produit par la
méthode ABC. Expliquer les causes de la variation des coûts et des résultats par
rapport à ceux de la question 1
4. Quelles sont les décisions que vous conseillez à la direction générale compte tenu
des résultats obtenus et de la situation de l’entreprise sur son marché ?

Annexe 1 : Données réelles de l’exploitation au cours du mois d’avril 2010 :


Produit A B
Production 8 000 articles 2 000 articles
Ventes 7 200 articles au prix 2 000 articles au prix
unitaire de 90 D unitaire de 150 D
Charges directes de production par
article :
Matières 2 kg à 10 D le kg 3 kg à 10 D le kg
MOD finition 1 h à 15 D l’heure 2 h à 15 D l’heure
MOD Contrôle de la qualité 0,2 h à 20 D l’heure 0,2 h à 20 D l’heure
Charges indirectes  de production :
Atelier usinage (hm : heure 0,5 hm à 25 D l’heure 1 hm à 25 D l’heure
machine ? hMOD à 20 D /heure ? hMOD m à 20 D l’heure
Atelier finition 5 D par article contrôlé 5 D par article contrôlé
Atelier contrôle de la qualité
Charges indirectes de distribution 47 400 D
L’unité d’œuvre pour la section distribution est la centaine de dinars de chiffre d’affaires.
L’entreprise effectue un contrôle exhaustif de la qualité.
Les stocks sont évalués au coût réel complet.

Annexe 2 : Nature et coûts des activités :


La taille moyenne d’une série fabriquée est de 1 000 articles pour A et 400 pour B. Il y a
autant d’ordres de fabrication que de séries fabriquées.
La distribution de B a nécessité la production d’un catalogue qui a été publiposté aux
clients potentiels et qui a coûté 12 400 D.
Les commandes de A et de B ont respectivement une taille moyenne de 400 et de 200
articles. Les clients réclament une fois toutes les deux commandes de A ou de B.

Activité Nature de l’inducteur Coût de l’activité


Activités de production :
Planifier les ordres de fabrication Nombre d’ordres de fabrication 52 000
Usiner les produits Nombre d’heures machine 138 000
Assurer la finition Nombre d’heures de MOD 192 000
Contrôler la qualité Temps de contrôle 58 000
Activités de distribution :
Vendre Nombre de commandes 14 000
Transporter Nombre de commandes 18 200
Réaliser une action de publicité ? 12 400
Assurer service après-vente Nombre de réclamations des 2 800
clients

SOLUTION :
1. Calcul des coûts de revient et des résultats analytiques par la méthode des
sections homogènes ou des centres d’analyse :
Désignation Produit A Produit B
Q C.U M Q C.U M
Charges directes de production 312 000 128 000
Matières 16 000 10 160 000 6 000 10 60 000
MOD finition 8 000 15 120 000 4 000 15 60 000
MOD Contrôle de la qualité 1 600 20 32 000 4 00 20 8 000
Charges indirectes  de
production : 300 000 140 000
Atelier usinage 4 000 25 100 000 2 000 25 50 000
Atelier finition 8 000 20 160 000 4 000 20 80 000
Atelier contrôle de la qualité 8 000 5 40 000 2 000 5 10 000
Coût de production des PFinis 612 000 268 000
Variation de stocks <800> 76,5 <61 200>

Coût de production des


produits finis vendus 7 200 76,5 550 800 268 000
Charges indirectes de
distribution (1) 6 480 5 32 400 3 000 5 15 000
Coût de revient 7 200 81 583 200 2 000 141, 283 000
5
Chiffre d’affaires 7 200 90 648 000 2 000 150 300 000
Résultat analytique 7 200 9 64 800 2 000 8,5 17 000
Taux de profitabilité=R/CAff 10% 5,66%
Le produit A est plus rentable que B
(1) Chiffre d’affaires = 648 000 + 300 000 =948 000
Nombre d’unités d’œuvre = 948 000/100 = 9 480
Coût de l’unité d’œuvre ou taux de frais = 47 400/9480 = 5

2. Calcul du coût de chaque inducteur :


Coût de l’inducteur = Coût de l’activité /Nombre d’inducteurs

Activité Nature de Coût de Nombre d’inducteurs Coût de


l’inducteur l’activité l’inducteur
Planifier les Nombre d’ordres 52 000 (8000/1000) + 4 000
ordres de de fabrication (2000/400) =13
fabrication
Usiner les Nombre d’heures 138 000 (8 000x0,5)+ (2000x1) 23
produits machine = 6 000
Assurer la Nombre d’heures 192 000 8 000 +4 000=12 000 16
finition de MOD
Contrôler la Temps de contrôle 58 000 (8000x0,2)+ 29
qualité (2000x0,2) =2 000
Vendre Nombre de 14 000 (7200/400)+ 500
commandes (2000/200) = 18 +10
=28
Transporter Nombre de 18 200 28 650
commandes
Réaliser la 12 400 1 12 400
publicité
Assurer le Nombre de 2 800 (18/2)+ (10/2) =14 200
SAV réclamations

3. Calcul des coûts de revient et des résultats analytiques par la méthode


ABC :
Désignation Produit A Produit B
Q C.U M Q C.U M
Charges directes de
production: 312 000 128 000
Coût des activités de
production : 298 400 141 600
Planifier les ordres de 8 4 000 32 000 5 4 000 20 000
fabr. 4 000 23 92 000 2 000 23 46 000
Usiner les produits 8 000 16 128 000 4 000 16 64 000
Assurer la finition 1 600 29 46 400 400 29 11 600
Contrôler la qualité 8 000 76,3 610 400 2 000 134,8 269 600
Coût de production des PF <800> 76,3 <61 040>
Variation de stocks

Coût de production des PF


vendus 7 200 76,3 549 360 2 000 134,8 269 600
Coût des activités de
distribution : 22 500 24 900
Vendre 18 500 9 000 10 500 5 000
Transporter 18 650 11 700 10 650 6 500
Réaliser la publicité - - - 1 12400 12 400
Assurer le SAV 9 200 1 800 5 200 1 000
Coût de revient 7 200 79,42 571 860 2 000 147,2 294 500
5 5
Chiffre d’affaires 7 200 90 648 000 2 000 150 300 000
Résultat analytique 7 200 10,57 76 140 2 000 2,75 5 500
5

4. Analyse et décisions :
Méthode des sections Méthode ABC
homogènes
Charges de production Sensiblement stables Sensiblement stables pour A et B
pour A et B
Charges de distribution Plus faibles pour A et plus élevées
pour B à cause des frais de
Résultat analytique publicité
Marge de A augmente et marge
de B baisse
L’analyse des coûts et des résultats montre que l’entreprise a intérêt à augmenter le prix
de B en raison de la croissance de la demande sur le marché (marché demandeur). Cette
augmentation doit être raisonnable en raison de la forte intensité concurrentielle.

La société DIPTIC fabrique deux produits A et B. Le produit A est obtenu à partir


d’une matière M alors que le produit B résulte d’opérations de montage de composants
achetés sur le marché extérieur au même titre que la matière M. Afin d’apprécier la
rentabilité prévisionnelle de chaque produit, la direction générale vous transmet les
données suivantes concernant l’exploitation.

Données prévisionnelles de l’année 2010 :

Produit A Produit B
Quantité Coût Quantité Coût
unitaire unitaire
Charges variables par unité produite
et vendue :
- Matière M 2 kg 1,5 D / kg - -
- Composants - - 5 unités 3,6 D / unité
- Main d’œuvre de production 1,5 h 7D/h 1,2 h 10 D / h
- Frais de distribution 1 D / unité 1,5 D / unité
Charges fixes spécifiques de
production et de distribution :
- Charges de personnel 32 000 D 20 000 D
- Frais généraux 40 000 D 25 000 D
Charges fixes communes de
production et de distribution 40 500 D
Production prévisionnelle 15 000 unités 12 000 unités
Prix de vente unitaire 25 D 35 D

Il y a lieu de signaler que la société ne peut écouler plus de 20 000 unités de B sur le
marché et qu’au cas où elle déciderait de ne plus fabriquer ce produit, elle ne pourrait
licencier que la moitié de son personnel, soit 10 000 D, sans paiement d’aucune
indemnité de licenciement. De même, elle ne supporterait plus les frais généraux inclus
dans les charges fixes spécifiques.
Les charges fixes communes sont réparties proportionnellement aux quantités de A et
B.
TAF :
1. Présenter dans un tableau les données prévisionnelles suivantes par produit :
- La marge sur coût variable total,
- La marge sur charges fixes spécifiques,
- Le résultat.
Commenter les résultats après avoir calculé le résultat global.
Quelle est la ou les décisions à prendre en pareille situation ? Le résultat global
prévisionnel est-il meilleur ?
2. Donner les combinaisons de A et B en termes de quantités correspondant au seuil
de rentabilité prévisionnel.
3. Présenter graphiquement la zone de bénéfice prévisionnel et la zone de perte
prévisionnelle et la droite correspondant au seuil de rentabilité prévisionnel.
4. Afin d’améliorer sa rentabilité prévisionnelle, La société DIPTIC se proposait de
choisir entre deux alternatives :
1ère alternative : Ne plus fabriquer le produit B.
2ème alternative : Réduire le temps de production prévisionnel de 10% par une
Meilleure organisation du travail et par le perfectionnement du
Personnel, augmenter le prix de vente unitaire prévisionnel
de 2%
par unité de B et ce, à partir du 1.7.2010.Il y a lieu de
signaler que
la production et la vente sont régulières.
Montrer laquelle des deux alternatives vous choisirez calculs à l’appui.

SOLUTION :
1. Calcul des marges et du résultat :
Produit A Produit B
Q C.U M Q C.U M
Chiffre d’affaires 15 000 25 375 000 12 000 35 420 000
Charges variables :
- Matières 30 000 1,5 45 000 - - -
- Composants - - - 60 000 3,6 216 000
- Main d’œuvre 22 500 7 157 500 14 400 10 144 000
- Frais de distribution 15 000 1 15 000 12 000 1,5 18 000
Coût variable total 15 000 217 500 12 000 378 000
Marge sur coût variable 15 000 10,5 157500 12 000 3,5 42 000
Charges fixes spécifiques 72 000 45 000
Marge sur coûts fixes 15 000 5,7 85 500 12 000 <0,25> <3 000>
spécifiques
Charges fixes communes 15 000 1,5 22 500 12 000 1,5 18 000
Résultat 15 000 4,2 63 000 12 000 <1,75> <21 000>

Résultat global = 63 000 +<21 000> = 42 000


DIPTIC a intérêt à éliminer le produit B car la marge sur coûts spécifiques est négative.
Autrement dit, sa marge sur coût variable ne couvre pas ses charges fixes spécifiques.
Le résultat prévisionnel passerait donc à 35 000 = 63 000 – Charges de personnel et
frais généraux récupérables = 63 000 – (10 000+18 000) = 35 000
Ce résultat prévisionnel est inférieur au résultat antérieur. La situation n’est donc pas
meilleure.

2. Seuil de rentabilité prévisionnel :


Au seuil de rentabilité, M/CVA X + M/CVB Y = Charges fixes totales
Avec X = Quantité de A
Y = Quantité de B
10,5 X + 3,5 Y =40 500 + 72 000 + 45 000
3,5 Y = -10,5 Y + 157 500
Y = - 3X + 45 000

Si X= 0 Y = 45 000 A (0,45 000)


Si Y= 0 X = 15 000 A (15 000,0)

Le point d’intersection entre la droite de la contrainte de marché de B et le segment


[A,B] a pour coordonnées :
20 000 = - 3X + 45 000 X = 8 334 et Y = 20 000 C(8 334,20 000)

3. Représentation graphique :
Y

45 000 A
Combinaisons (X,Y)
correspondant
au SR sur segment [A,B]

20 000 Contrainte de
marché
C de B

8 334 15 000 X
B

4. Choix entre les deux alternatives :

Alternative 1 :
Résultat prévisionnel = = 63 000 – (10 000+18 000) = 35 000

Alternative 2 :
Du 1.1.2010 au Du 1.7.2010 au 31.12.2010
30.6.2010
Q C.U M Q C.U M
Chiffre d’affaires 6 000 25 210 000 6 000 35,7 214 200
Xharges variables :
- Composants 30 000 3,6 108 000 30 000 3,6 108 000
- Main d’œuvre 7 200 10 72 000 6 480 10 64 800
- Frais de distribution 6 0000 1,5 9 000 6 000 1,5 9 000
C coût variable total 6 000 189 000 6 000 181 800
Marge sur coût variable 6 000 21 000 6 000 32 400
Marge sur coût variable 53 400
totale
Charges fixes spécifiques 45 000
Charges fixes communes 18 00
Résultat <9 600>
Résultat global = 63 000 + <9 600> = 53 400
Le choix porte sur l’alternative 2 car elle présente un résultat supérieur à celui de la
première alternative

Annexe 2 : Ventes prévisionnelles en quantité Année 2014 :


Produit Janvier Février Prix de vente unitaire
Produit A 4 000 3 000 350 D
Produit B 5 000 6 500 250 D
Produit C 5 000 4 500 200 D

Annexe 3 : Rémunération prévue du personnel de production Année 2014 :


Eléments Janvier Février
Cotisations employés 10% des salaires bruts 10% des salaires bruts
IRPP 35 000 D 35 000 D
Avance sur salaires 25 000 D 15 000 D

Examen 2014-2015 IHEC


Exercice 1 :
L’entreprise CHICHKHAN produit et vend trois produits A, B et C. Elle a toujours
appliqué la méthode du direct costing simple pour le calcul, l’analyse de ses marges et
l’élaboration de ses prévisions de production et de vente. Dans une première étape, elle
se propose de mettre en place la méthode ABC pour ses coûts de distribution pour la
généraliser par la suite à toutes ses fonctions.
TAF : En utilisant les données en annexes :
1. Déterminer le nombre d’heures de main d’œuvre prévisionnel par unité de
chaque produit.
2. Déterminer la marge sur coût variable unitaire par produit et en déduire l’indice
de contribution par heure productive et l’ordre de classement.
3. Donner la signification de l’indice de contribution par heure productive. Comment
cet indice varie-t-il en fonction du nombre d’heures productives ?
4. Présenter le programme de production des mois de janvier et février 2014 par la
méthode de chargement compte tenu des contraintes de facteurs de production et
des contraintes commerciales. Commenter.
5. Présenter le budget des salaires nets à payer pour les mois de janvier et février
2014.
6. Calculer le coût prévisionnel par inducteur des activités de distribution et le coût
de distribution prévisionnel par produit du mois de janvier 2014.

Annexe 1 : Structure des coûts prévisionnels par produit :


Eléments Produit A Produit B Produit C
Q C.U Q C.U Q C.U
Coût variable direct de
production unitaire : 90 D 70 D 60 D
- Matières 3kg 5 D/kg 4 kg 5 D/kg 4 kg 5 D/kg
- Main d’œuvre ? 25 D /heure ? 25 D/heure ? 25 D/heure
Coût variable indirect de
production unitaire  ? 60 D/uo (1) ? 60 D/uo(1) ? 60 D/uo(1)
Coût variable direct de
distribution unitaire 1 12 D 1 12 D 1 12 D
Coût variable indirect de
distribution unitaire ? ? ?
Charges fixes indirectes
de production par mois:
-Charges de personnel(2)
-Amortissements 30 000 D
-frais généraux 50 000 D
Charges fixes indirectes 20 000 D
de distribution par mois:
-Charges de personnel(2)
-Amortissements
-frais généraux 15 000 D
20 000 D
15 000 D
(1) UO : Unité d’œuvre
(2) Charges patronales comprises au taux de 25%

Le coût variable indirect de distribution est de 4% du prix de vente unitaire.


L’unité d’œuvre retenue pour la répartition des charges variables et indirectes de
production est l’heure productive.
La capacité disponible mensuelle est de 27 000 heures productives dont le coût horaire
est de 25 D. Ce coût inclut les charges patronales au taux de 25% des salaires bruts.

Annexe 4 : Coûts prévisionnels des activités de distribution et inducteurs de coûts de


janvier 2014 :
Nature de l’activité Type d’inducteur Coût de l’activité
Contrôler la qualité Lot produit et vendu 14 950 D
Emballer les produits vendus Heure productive de main 54 000 D
d’œuvre
Transporter Km parcouru 66 200 D
Vendre 100 D de chiffre d’affaires 45 850 D

La taille moyenne d’un lot produit et vendu de A ou de B est de 100 unités, celle de C
est de 125 unités. Pour l’expédition des produits vendus aux clients, il est prévu de
parcourir 3000 km pour A, 4000 km pour B et 3000 km pour C.

Exercice 2 : (8 points)


On vous présente ci-après les informations traitées concernant les exercices 2013 et
2014 en vue de l’application de la méthode des comptes de surplus.

2013 2014
Désignation des produits et des Quantité P.U Quantité P.U
charges Assiette C.U Assiette C.U
Taux Taux
(1) (1)
Ventes de produits finis 75 000 unités 80 D 80 000 unités 85 D
Production immobilisée en unités 1 000 65 D 0 0
Achats consommés de matières ? tonnes 220 D/t ? tonnes 230 D/t
Variation de stocks de prod. Finis ? unités 65 D ? unités 65 D
Salaires 45 000 heures 14 D 40 000 heures 15 D
Dotations aux amortissements 4 000 000 D 10% 3 500 000 D 10%
Impôts et taxes salaires 3% Salaires 3%
Autres charges d’exploitation 8 000 u 100 D 8 400 u 107 D
Charges financières 1 800 000 D 10% 1 400 000 D 8%
Impôt sur les sociétés Résultat avant Résultat avant
impôt 30% impôt 10%
Produits de placement - - 500 000 D 6%
(1) P.U : Prix unitaire- C.U : Coût unitaire

L’état des stocks de produits finis des exercices 2013 et 2014 se présente comme suit :
Stock au Stock au Stock au
Désignation 1.1.2013 31.12.2013 31.12.2014
Matières en tonnes 1 000 6 000 10 000
Produits finis en unités 500 ? ?

La production fabriquée et les achats de matières des exercices 2013 et 2014 étaient les
suivants :
Eléments Exercice 2013 Exercice 2014
Produits fabriqués en unités 78 000 77 000
Achats de matières en tonnes 20 000 23 000

La rémunération des capitaux propres des exercices 2013 et 2014 était respectivement
de 10% et 5%.

TAF :
1. Présenter l’état de résultat de chaque exercice selon le modèle autorisé.
2. Déterminer le surplus de productivité globale. Commenter.
3. Présenter le compte de surplus de productivité totale. citer trois partenaires
ayant reçu plus d’avantages ou ayant subi plus de désavantages.

Corrigé exercice 1 :

1. Calcul du nombre d’heures par unité de produit :


A B C
Coût var.direct 90 70 60
-Coût matière 3x15=15 4x15=20 4x5=20
Coût MOD 75 50 40
Coût horaire 25 25 25
Nombre d’heures 3 2 1,6

2. Marge sur coût variable par produit et par heure :


Désignation Produit A Produit B Produit C
Q C. M Q C. M Q C.U M
U U
Prix de vente unitaire 350 250 200
Coût variable matières 3 5 15 4 5 20 4 5 20
Coût variable MO 3 25 75 2 25 50 1,6 25 40
Charges var.indirectes 3 60 180 2 60 120 1,6 60 96
Charges var.directes dist. 1 12 12 1 12 12 1 12 12
Charges variables indir. 350 4% 14 250 4% 10 200 4% 8
Distrib
Coût var. Unitaire 296 212 176
M/CV unitaire AT1 54 38 24
M/CV par heure AT1 18 19 15
Ordre de priorité 2ème 1er 3èm
e
3. Indice de contribution = M/CV par unité de facteur rare
Si le nombre d’heures productives augmente, l’indice de contribution baisse et
inversement.

4. Budget de production :
Mois de janvier :
Quantité à produire Temps disponible Temps nécessaire Temps restant
5000 B 27 000 h 5000x2=10000 17000
4000 A 17 000 h 4000x3=12000 5000
5000/1,6 C =3125 5 000 h 3125x1,6=5000 0 (marché de C non
C satisfait et plein
emploi)
Mois de février :
Quantité à produire Temps disponible Temps nécessaire Temps restant
6 500 B 27 000 h 6500x2=13000 h 14 000 h
3 000 A 14 000 h 3000x3=9000 h 5 000 h
5000/1,6 C =3125 5 000 h 3125x1,6=5000 h 0(marché de C non
C satisfait et plein
emploi)

Il apparait que la demande du marché en produit C de 1 500 unités n’est pas satisfaite.
D’où la nécessité de recourir à l’ajustement du programme de production.

5.Budget des salaires nets :


Désignation Janvier Février
MO variable 27000x25=675 000 27000x25=675 000
MO fixe de production 45 000 45 000
Coût de la main d’œuvre 720 000 720 000
Salaires bruts = Coût MO/120% 576 000 576 000
-Cotisations employés 576000x10%=57 600 576000x10%=57 600
-IRPP 35 000 35 000
-Avances sur salaires 25 000 15 000
Salaires nets 458 400 468 400

6.Calcul des coûts des inducteurs


Activité Nature de Coût de Nombre d’inducteurs Coût de
l’inducteur l’activité l’inducteur
Contrôler Lot produit et 14 950 115 (1) 130
vendu
Emballer PF Heure productive 54 000 27000 2
Transporter Km parcouru 66 200 10 000 6,62
Vendre 100 D Ch. Affaires 45 850 32 750 (2) 1,4
(1) 4000/100 +5000/100 +3125/125 = 115
(2) (350x4000) +(250x5000)+ (200x3125) =32 750

Désignation Produit A Produit B Produit C


Q C.U M Q C.U M Q C. M
U
Coût var. direct 4000 12 48000 5000 12 60 000 312 12 3750
distrib 5 0
Coût des
activités de 68660 70480 4186
distribution 40 130 5200 50 130 6500 25 13 0
-Contrôler 1200 2 24000 1000 2 20000 500 0 3250
-Emballer 0 6,62 19860 0 6,62 26480 0 2 1000
-Transporter 3000 1,4 19600 4000 1,4 17500 300 6,6 0
-Vendre 1400 1250 0 2 1986
0 0 625 1,4 0
0 8750
Coût de 4000 29,16 116660 5000 26,0 130480 312 25, 7936
distribution 5 96 5 39 0
5

Corrigé Exercice 2 :


Q1 : Etats de résultats des exercices 2013 et 2014 :
2013 2014
Désignation Q PU/ M Q PU/ M
CU/ CU/
taux Taux
Ventes 75 000 80 6 80 000 85 6 800
Production immobilisée 1 000 65 000000 - - 000
65 000 -
Total des produits d’exploitation 6 6 800
065000 000
Achats cons. 15 000 220 3 19 000 230 4 370
d’approvisionnements <3000> 65 300000 3 000 65 000
Variation de stocks 45 000 14 <19500 40 000 15 195 000
Charges de personnel 400000 10% 0> 350000 10% 600 000
Dotations aux amortissements 0 3% 630 000 0 3% 350 000
Impôts et taxes 630 000 100 400 000 600 000 107 18 000
Autres charges d’exploitation 8 000 18 900 8 400 898 800
800 000
Total des charges d’exploitation 4 953 6 431
900 800
Résultat d’exploitation 1 111 368 200
100
Charges financières 180000 10% 180000 140000 8% 112 000
Produits de placement 0 - 0 6% 30 000
- 500 000
Résultat avant impôt 931 100 286 200
Impôt sur les sociétés 931 100 30% 279 330 286 200 10% 28 620
Résultat après impôt 651770 10% 651 770 515160 5% 257 580
0 0

Stock initial + Production - Ventes = Stock final


Stock final 2013 = 500 +78 000 – 75 000 = 3 500 donc Var.stocks =500-
3500=<3000>
Stock final 2014 = 3500 +77 000 – 80 000 = 500 donc Var.stocks =3500-500=3000

Achats consommés 2013 = Stock initial – Stock final + Achats = 1000 -6000+20000 =
15 000
Achats consommés 2014 = St. initial – Stock final + Achats = 6000 -10000+23000 =
19 000

Q2 : Compte de SPG :
Désignation Variation de PU/CU/Taux Montant
volume (1) (2) (1)x(2)
Ventes 5 000 80 400 000
Production immobilisée <1 000> 65 <65 000>
Produits de placement 500 000 0 0
Variation du volume de production 335 000
Achats cons. d’approvisionnements 4 000 220 880 000
Variation de stocks de PF 6 000 65 390 000
Charges de personnel <5 000> 14 <70 000>
Dotations aux amortissements <500 000> 10% <50 000>
Impôts et taxes <30 000> 3% <900>
Autres charges d’exploitation 400 100 40 000
Charges financières <400 000> 10% <40 000>
Impôt sur les sociétés <644 900> 30% <193 470>
Résultat <1 366 100> 10% <136 610>
Variation du volume des facteurs 819 020
SPG = 335 000- 819 020 <484 020>

Commentaire :
L’entreprise est improductive puisque son SPG est négatif. La productivité globale
s’explique par :
- L’augmentation du volume de production globale de 335 000 liée en particulier
aux ventes;
- L’augmentation du volume des facteurs de 819 020, montant inférieur à celui du
volume de production

Q.3 : Compte de surplus de productivité totale


EMPLOIS (1) (2) (1)x(2) RESSOURCES (1) (2) (1)x(2)
(Bénéficiaires) (Apporteurs)
SPG 484 020 Désavantages
Avantages reçus subis par :
par : Clients 80000 5 400000
Fournisseurs 19000 10 190 000 Bailleurs de fonds 1400000 2% 28000
Personnel 40000 1 40 000 Etab.placements 500000 6% 30000
Autres frs 8400 7 58 800 Etat 286200 20% 57240
Actionnaires 5151600 5% 257580
Total 772 820 Total 772820

Q.4.
Partenaires ayant reçu des avantages Partenaires ayant subi des désavantages
Fournisseurs Clients
Personnel Actionnaires
Examen Mastère IHEC 2014-2015
Exercice 1 : (12 points)
L’entreprise CHICHKHAN produit et vend trois produits A, B et C. Elle a
toujours appliqué la méthode du direct costing simple pour le calcul, l’analyse
de ses marges et l’élaboration de ses prévisions de production et de vente. Dans
une première étape, elle se propose de mettre en place la méthode ABC pour
ses coûts de distribution pour la généraliser par la suite à toutes ses fonctions.
TAF : En utilisant les données en annexes :
7. Déterminer le nombre d’heures de main d’œuvre prévisionnel par unité de
chaque produit.
8. Déterminer la marge sur coût variable unitaire par produit et en déduire l’indice
de contribution par heure productive et l’ordre de classement.
9. Donner la signification de l’indice de contribution par heure productive. Comment
cet indice varie-t-il en fonction du nombre d’heures productives ?
10. Présenter le programme de production des mois de janvier et février 2014 par la
méthode de chargement compte tenu des contraintes de facteurs de production et
des contraintes commerciales. Commenter.
11. Présenter le budget des salaires nets à payer pour les mois de janvier et février
2014.
12. Calculer le coût prévisionnel par inducteur des activités de distribution et le coût
de distribution prévisionnel par produit du mois de janvier 2014.

Annexe 1 : Structure des coûts prévisionnels par produit :


Eléments Produit A Produit B Produit C
Q C.U Q C.U Q C.U
Coût variable direct de
production unitaire : 90 D 70 D 60 D
- Matières 3kg 5 D/kg 4 kg 5 D/kg 4 kg 5 D/kg
- Main d’œuvre ? 25 D ? 25 ? 25
Coût variable indirect de /heure D/heure D/heure
production unitaire  ? ? ?
60 D/uo 60 60
(1) D/uo(1) D/uo(1)
Coût variable direct de
distribution unitaire 1 12 D 1 12 D 1 12 D
Coût variable indirect
de distribution ? ? ?
unitaire
Charges fixes indirectes
de production par mois:
-Charges de
personnel(2) 30 000 D
-Amortissements 50 000 D
-frais généraux 20 000 D
Charges fixes indirectes
de distribution par mois:
-Charges de
personnel(2) 15 000 D
-Amortissements 20 000 D
-frais généraux 15 000 D
(3) UO : Unité d’œuvre
(4) Charges patronales comprises au taux de 25%

Le coût variable indirect de distribution est de 4% du prix de vente unitaire.


L’unité d’œuvre retenue pour la répartition des charges variables et indirectes
de production est l’heure productive.
La capacité disponible mensuelle est de 27 000 heures productives dont le coût
horaire est de 25 D. Ce coût inclut les charges patronales au taux de 25% des
salaires bruts.

Annexe 2 : Ventes prévisionnelles en quantité Année 2014 :


Produit Janvier Février Prix de vente
unitaire
Produit A 4 000 3 000 350 D
Produit B 5 000 6 500 250 D
Produit C 5 000 4 500 200 D

Annexe 3 : Rémunération prévue du personnel de production Année 2014 :


Eléments Janvier Février
Cotisations 10% des salaires 10% des salaires bruts
employés bruts
IRPP 35 000 D 35 000 D
Avance sur salaires 25 000 D 15 000 D

Annexe 4 : Coûts prévisionnels des activités de distribution et inducteurs de coûts de


janvier 2014 :
Nature de l’activité Type d’inducteur Coût de
l’activité
Contrôler la qualité Lot produit et vendu 14 950 D
Emballer les produits Heure productive de 54 000 D
vendus main d’œuvre
Transporter Km parcouru 66 200 D
Vendre 100 D de chiffre 45 850 D
d’affaires

La taille moyenne d’un lot produit et vendu de A ou de B est de 100 unités,


celle de C est de 125 unités. Pour l’expédition des produits vendus aux clients, il
est prévu de parcourir 3000 km pour A, 4000 km pour B et 3000 km pour C.

Exercice 2 : (8 points)


On vous présente ci-après les informations traitées concernant les exercices
2013 et 2014 en vue de l’application de la méthode des comptes de surplus.

2013 2014
Désignation des produits et Quantité P.U Quantité P.U
des charges Assiette C.U Assiette C.U
Taux Taux
(1) (1)
Ventes de produits finis 75 000 unités 80 D 80 000 unités 85 D
Production immobilisée en 1 000 65 D 0 0
unités ? tonnes 220 ? tonnes 230 D/t
Achats consommés de ? unités D/t ? unités 65 D
matières 45 000 65 D 40 000 15 D
Variation de stocks de prod. heures 14 D heures 10%
Finis 4 000 000 D 10% 3 500 000 D 3%
Salaires salaires 3% Salaires 107 D
Dotations aux 8 000 u 100 D 8 400 u 8%
amortissements 1 800 000 D 10% 1 400 000 D
Impôts et taxes Résultat Résultat 10%
Autres charges d’exploitation avant impôt 30% avant impôt 6%
Charges financières - - 500 000 D
Impôt sur les sociétés

Produits de placement
(2) P.U : Prix unitaire- C.U : Coût unitaire

L’état des stocks de produits finis des exercices 2013 et 2014 se présente
comme suit :
Stock au Stock au Stock au
Désignation 1.1.2013 31.12.2013 31.12.2014
Matières en tonnes 1 000 6 000 10 000
Produits finis en 500 ? ?
unités

La production fabriquée et les achats de matières des exercices 2013 et 2014


étaient les suivants :
Eléments Exercice Exercice
2013 2014
Produits fabriqués en unités 78 000 77 000
Achats de matières en 20 000 23 000
tonnes

La rémunération des capitaux propres des exercices 2013 et 2014 était


respectivement de 10% et 5%.

TAF :
4. Présenter l’état de résultat de chaque exercice selon le modèle autorisé.
5. Déterminer le surplus de productivité globale. Commenter.
6. Présenter le compte de surplus de productivité totale. citer trois partenaires
ayant reçu plus d’avantages ou ayant subi plus de désavantages.

Corrigé exercice 1 :

4. Calcul du nombre d’heures par unité de produit :


A B C
Coût var.direct 90 70 60
-Coût matière 3x15=15 4x15=20 4x5=20
Coût MOD 75 50 40
Coût horaire 25 25 25
Nombre d’heures 3 2 1,6

5. Marge sur coût variable par produit et par heure :


Désignation Produit A Produit B Produit C
Q C. M Q C. M Q C.U M
U U
Prix de vente unitaire 350 250 200
Coût variable matières 3 5 15 4 5 20 4 5 20
Coût variable MO 3 25 75 2 25 50 1,6 25 40
Charges var.indirectes 3 60 180 2 60 120 1,6 60 96
Charges var.directes dist. 1 12 12 1 12 12 1 12 12
Charges variables indir. 350 4% 14 250 4% 10 200 4% 8
Distrib
Coût var. Unitaire 296 212 176
M/CV unitaire AT1 54 38 24
M/CV par heure AT1 18 19 15
Ordre de priorité 2ème 1er 3èm
e
6. Indice de contribution = M/CV par unité de facteur rare
Si le nombre d’heures productives augmente, l’indice de contribution baisse et
inversement.

4. Budget de production :
Mois de janvier :
Quantité à produire Temps disponible Temps nécessaire Temps restant
5000 B 27 000 h 5000x2=10000 17000
4000 A 17 000 h 4000x3=12000 5000
5000/1,6 C =3125 5 000 h 3125x1,6=5000 0 (marché de C non
C satisfait et plein
emploi)
Mois de février :
Quantité à produire Temps disponible Temps nécessaire Temps restant
6 500 B 27 000 h 6500x2=13000 h 14 000 h
3 000 A 14 000 h 3000x3=9000 h 5 000 h
5000/1,6 C =3125 5 000 h 3125x1,6=5000 h 0(marché de C non
C satisfait et plein
emploi)

Il apparait que la demande du marché en produit C de 1 500 unités n’est pas satisfaite.
D’où la nécessité de recourir à l’ajustement du programme de production.

5.Budget des salaires nets :


Désignation Janvier Février
MO variable 27000x25=675 000 27000x25=675 000
MO fixe de production 45 000 45 000
Coût de la main d’œuvre 720 000 720 000
Salaires bruts = Coût 576 000 576 000
MO/120%
-Cotisations employés 576000x10%=57 600 576000x10%=57 600
-IRPP 35 000 35 000
-Avances sur salaires 25 000 15 000
Salaires nets 458 400 468 400

6.Calcul des coûts des inducteurs


Activité Nature de Coût de Nombre d’inducteurs Coût de
l’inducteur l’activité l’inducteur
Contrôler Lot produit et 14 950 115 (1) 130
vendu
Emballer PF Heure productive 54 000 27000 2
Transporter Km parcouru 66 200 10 000 6,62
Vendre 100 D Ch. 45 850 32 750 (2) 1,4
Affaires
(3) 4000/100 +5000/100 +3125/125 = 115
(4) (350x4000) +(250x5000)+ (200x3125) =32 750

Désignation Produit A Produit B Produit C


Q C.U M Q C.U M Q C.U M
Coût var. direct 4000 12 48000 5000 12 60 000 3125 12 37500
distrib
Coût des activités de
distribution 68660 70480 41860
-Contrôler 40 130 5200 50 130 6500 25 130 3250
-Emballer 12000 2 24000 10000 2 20000 5000 2 10000
-Transporter 3000 6,62 19860 4000 6,62 26480 3000 6,6 19860
-Vendre 14000 1,4 19600 12500 1,4 17500 6250 2 8750
1,4
Coût de 4000 29,165 116660 5000 26,0 130480 3125 25, 79360
distribution 96 395

Corrigé Exercice 2 :


Q1 : Etats de résultats des exercices 2013 et 2014 :
2013 2014
Désignation Q PU/ M Q PU/CU/ M
CU/taux Taux
Ventes 75 000 80 6 000000 80 000 85 6 800 000
Production immobilisée 1 000 65 65 000 - - -
Total des produits d’exploitation 6 065000 6 800 000
Achats cons. d’approvisionnements 15 000 220 3 300000 19 000 230 4 370 000
Variation de stocks <3000> 65 <195000 3 000 65 195 000
Charges de personnel 45 000 14 > 40 000 15 600 000
Dotations aux amortissements 4000000 10% 630 000 3500000 10% 350 000
Impôts et taxes 630 000 3% 400 000 600 000 3% 18 000
Autres charges d’exploitation 8 000 100 18 900 8 400 107 898 800
800 000
Total des charges d’exploitation 4 953 900 6 431 800
Résultat d’exploitation 1 111 100 368 200
Charges financières 1800000 10% 180000 1400000 8% 112 000
Produits de placement - - 500 000 6% 30 000
Résultat avant impôt 931 100 286 200
Impôt sur les sociétés 931 100 30% 279 330 286 200 10% 28 620
Résultat après impôt 6517700 10% 651 770 5151600 5% 257 580

Stock initial + Production - Ventes = Stock final


Stock final 2013 = 500 +78 000 – 75 000 = 3 500 donc Var.stocks =500-
3500=<3000>
Stock final 2014 = 3500 +77 000 – 80 000 = 500 donc Var.stocks =3500-500=3000

Achats consommés 2013 = Stock initial – Stock final + Achats = 1000 -6000+20000 =
15 000
Achats consommés 2014 = St. initial – Stock final + Achats = 6000 -10000+23000 =
19 000

Q2 : Compte de SPG :
Désignation Variation de PU/CU/Taux Montant
volume (1) (2) (1)x(2)
Ventes 5 000 80 400 000
Production immobilisée <1 000> 65 <65 000>
Produits de placement 500 000 0 0
Variation du volume de production 335 000
Achats cons. d’approvisionnements 4 000 220 880 000
Variation de stocks de PF 6 000 65 390 000
Charges de personnel <5 000> 14 <70 000>
Dotations aux amortissements <500 000> 10% <50 000>
Impôts et taxes <30 000> 3% <900>
Autres charges d’exploitation 400 100 40 000
Charges financières <400 000> 10% <40 000>
Impôt sur les sociétés <644 900> 30% <193 470>
Résultat <1 366 100> 10% <136 610>
Variation du volume des facteurs 819 020
SPG = 335 000- 819 020 <484 020>

Commentaire :
L’entreprise est improductive puisque son SPG est négatif. La productivité globale
s’explique par :
- L’augmentation du volume de production globale de 335 000 liée en particulier
aux ventes;
- L’augmentation du volume des facteurs de 819 020, montant inférieur à celui du
volume de production

Q.3 : Compte de surplus de productivité totale


EMPLOIS (1) (2) (1)x(2) RESSOURCES (1) (2) (1)x(2)
(Bénéficiaires) (Apporteurs)
SPG 484 020 Désavantages
Avantages subis par :
reçus par : Clients 80000 5 400000
Fournisseurs 19000 10 190 000 Bailleurs de fonds 1400000 2% 28000
Personnel 40000 1 40 000 Etab.placements 500000 6% 30000
Autres frs 8400 7 58 800 Etat 286200 20% 57240
Actionnaires 5151600 5% 257580
Total 772 820 Total 772820

Q.4.
Partenaires ayant reçu des avantages Partenaires ayant subi des
désavantages
Fournisseurs Clients
Personnel Actionnaires

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