Déterminants de la politique de dividendes et réactions du marché
boursier aux annonces de distribution
La politique de distribution de dividendes : ses déterminants et son impact sur les cours boursiers pourquoi les entreprises distribuent-elles des dividendes ? quel est l'impact de la distribution de dividendes sur les cours boursiers ? comment déterminer le niveau du dividende optimal à distribuer ? Déterminants de la structure financière et réactions du marché boursier aux décisions de financement: cas des sociétés cotées à la bourse des valeurs de Casablanca Objectifs et méthodologie de recherche : L’objectif de notre travail est double. D’une part, appréhender les déterminants de la structure financière des entreprises marocaines et d’autre part, évaluer l’effet des décisions de financement de ces entreprises sur leurs cours boursiers. Autrement dit, notre objectif est de répondre aux questions suivantes : - La structure financière des entreprises marocaines s’explique-t-elle par les déterminants traditionnels issus des principales théories de financement ? - La structure financière des entreprises marocaines reflète-t-elle un régime de financement qui traduit leur réalité économique ? - Les décisions de financement des entreprises marocaines affectent-elles leurs cours boursiers ? Les réactions du marché boursier français aux annonces de variations des dividendes en temps de crise: une analyse comparative par rapport à la crise financière de 2007-2009 Résumé : Ce papier tente d’apporter une contribution à la compréhension de la problématique relative à l’impact des annonces de dividendes sur les cours boursiers ; ceci, dans le contexte du marché français et sur la période de 2004 à 2012. Cette période a la particularité d’avoir vu surgir et s’étendre la crise financière de 2007-2009. Pour ce faire, nous divisons la période d’étude de 9 années en trois sous-périodes constituées de 3 années chacune, soit : avant, pendant et après la crise en question. Nous pouvons procéder à une analyse comparative des différentes réactions observées sur le marché français durant toute la période, à travers une méthodologie d’études évènementielles réalisée sur un échantillon total de 841 annonces de variations des dividendes concernant 112 entreprises françaises listées sur le SBF 120. Globalement, le marché français réagit aux annonces de dividendes. Il réagit plus aux hausses de dividendes notamment sur la période après la CF1. Un tel résultat est en contradiction avec la majorité des travaux existants, qui démontre plutôt que les marchés sont plus sensibles aux baisses de dividendes. En revanche, sur la période de CF, le marché réagit plus aux baisses de dividendes ; mais cependant, ces réactions sont associées à des rendements anormaux positifs. Ce résultat n’est pas en adéquation avec l’hypothèse de la signalisation qui sous-tend que les informations défavorables telles que les baisses de dividendes devraient être associées à des rendements anormaux négatifs. Par ailleurs, durant la période de CF, le marché ne réagit point à la date d’annonce des variations de dividendes ; les réactions les plus significatives se sont concentrées sur les intervalles de dates [-15 ; -1] et [-5 ;-1]. Ce qui peut, laisser entendre que les investisseurs sur le marché prennent en compte suffisamment les rumeurs pour anticiper le contenu des annonces de variations des dividendes. Concernant les déterminants des réactions du marché, nous trouvons que la récente crise financière explique bien ces dernières à travers le phénomène d’asymétrie d’information. Ces réactions dépendent beaucoup plus du simple constat d’annonce de variation, que du niveau (montant) déclaré des variations du dividende.
H1 : les investisseurs sont sensibles aux annonces de variations de dividendes.
H2 : le marché français réagit en période de crise financière, plus fortement aux baisses de dividendes qu’à tout autre type de variations de dividendes (hausses ; stabilités). H3 : la réaction du marché aux annonces de variations de dividendes est d’autant plus importante qu’un contexte de crise prévaut. I. Les déterminants traditionnels de la structure financière : I.1. L’approche classique de financement : I.2. La neutralité de la structure financière I.3. Théorie d’agence, structure financière et valeur de la firme II. La structure financière dans les nouvelles théories de financement : II.1. Impact des asymétries d’information sur la structure financière II.2. Apports de la théorie des coûts de transaction et de la théorie des options à l’étude de la structure financière II.3. Théorie de « Market-Timing » et structure financière II.4. La théorie des conventions de financement
Politique de distribution de dividendes dans le cadre d’un
marché parfait : Une revue de la littérature 1. Politique de dividende : la thèse de non neutralité 1.1. La théorie de Gordon (1959-1962) 1.2. La théorie résiduelle des dividendes : le modèle de Walter (1956) 1.3. Le modèle d’ajustement partiel : Lintner (1956) 2. La thèse de neutralité : Modigliani et Miller (1961) 2.1. Principe de base 2.2. La thèse de neutralité de MoMi : Développement théorique 2.3. La thèse de Miller et Modigliani (1961) : Critiques et extensions 3. Les tests empiriques de la thèse de neutralité de Modigliani et Miller (1961)
La macroéconomie en toute simplicité, investir en interprétant les marchés financiers: Comment lire les marchés financiers pour investir en connaissance de cause