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- ELYAKOUBI
Omar
Sous la direction de :
Mr. Abdelkrim
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-BENGHANOU
Amine
KANDROUCH
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-LECHHEB Anas
La politique des dividendes
Sommaire
Introduction …………………………………………………………………………………..3
Conclusion………………………………………………………………………………………39
Bibliographie et Webographie………………………………………………………41
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La politique des dividendes
Introduction
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La politique des dividendes
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La politique des dividendes
I. Notions de base :
1-Les actions :
L’action est un titre d’associé qui représente un droit de propriété négociable
sur une fraction du capital social. Elle confère à son propriétaire plusieurs droits
et prérogatives dont principalement :
*le droit de vote aux assemblées ;
*le droit de percevoir des revenus proportionnels sur les bénéfices distribués ;
*le droit préférentiel de souscription ou d’attribution lors d’une augmentation
de capital ;
*le droit de communication des documents sociaux.
2-Les dividendes
Les dividendes constituent une affectation possible des flux de trésorerie
disponibles de l’entreprise. Ils se traduisent par un transfert de capitaux de
l’entreprise vers les actionnaires.
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La politique des dividendes
On peut dire qu'à ce niveau, seules les actions sont considérées dans
l'analyse de M&M.
Compte tenu de ces hypothèses, M&M démontrent avec rigueur la proposition
suivante :
Pour une politique d'investissement donnée, la politique de distribution
des dividendes n'a aucun effet sur la valeur d'une firme. Les actionnaires
se soucient peu de ce que leurs revenus prennent la forme de dividende
ou de plus-value.
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La politique des dividendes
V t= (DIV t+1 +nt Pt+1) /(1+K t+1) (b)
DIV t+1 est le dividende au titre de la période t+1, c’est-à-dire le nombre
d’actions existant en t pondéré par le dividende par action en t+1 .
La valeur de l’entreprise est le dividende augmenté de la valeur de l’action
(représentant un prix de revente éventuel) à cette même date, actualisé.
Lorsque l’entreprise émet m actions nouvelles en t+1, m t+1, à un prix P t+1, la
valeur actuelle des actions nouvelles s’écrit :
V t+1= nt* Pt+1 +m t+1* P t+1 (d)
V t+1 = n t+1 * P t+1
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La politique des dividendes
REX t+1 + m t+1* P t+1 = DIV t+1 + CVF t+1 + I t+1 (e)
En remplaçant –m t+1* P t+1 dans l’équation (d) par sa valeur donnée par (f),
la valeur de l’entreprises ‘écrit :
V t= (DIV t+1 + V t+1 + REX t+1 –DIV t+1 –CVF t+1 –I t+1)/ (1+K t+1) (g)
L’équation (g) s’écrit en définitive:
Vt = (V t+1 + REX t+1 –CVF t+1 –I t+1)/ (1+K t+1)
Ce qu’on remarque c’est que cette équation ne visualise pas le dividende DIV
t+1, alors on peut conclure que la valeur de la firme est indépendante de sa
politique des dividendes.
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La politique des dividendes
a. L’impact de la fiscalité
Comme pour la structure financière, la fiscalité constitue une imperfection de
marché susceptible d’influencer le choix de la politique de distribution.
Lorsqu’une entreprise décide de verser des dividendes, les actionnaires sont
imposés au taux d’imposition sur les dividendes. En revanche, si l’entreprise
opère un rachat d’action, les actionnaires qui vendent leurs titres sont imposés
au taux d’imposition sur les plus values. Si le taux d’imposition sur les
dividendes est supérieur à celui sur les plus values, les actionnaires auront
tendance à préférer les rachats d’actions. Même si le taux d’imposition est
identique, le moment où l’impôt est payé est différent. En effet, les dividendes
sont imposés immédiatement même s’ils sont réinvestis. Les plus values en
capital ne sont imposées qu’au moment de leur matérialisation, c'est-à-dire
lorsque les titres sont vendus. De ce fait, un actionnaire n’ayant pas de besoins
immédiats de liquidités a intérêt à ce que l’entreprise rachète des actions
plutôt qu’elle ne verse un dividende, car cela reporte l’impôt à payer dans le
futur et en réduit donc la valeur actuelle. La fiscalité des investisseurs est
également susceptible de modifier la politique de distribution des entreprises
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qui ont besoin de lever des capitaux. Lorsque le taux d’imposition sur les
dividendes est supérieur au taux d’imposition sur les plus values, les
entreprises qui émettent des actions sont incitées à ne pas verser de
dividendes, car cela impose un coût fiscal à leurs actionnaires. A l’inverse, en
l’absence de fiscalité, une entreprise peut émettre des actions et en même
temps verser des dividendes à ses actionnaires sans que cela ne modifie en rien
leur situation.
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La politique des dividendes
Par ailleurs, les marchés financiers, malgré leur efficience bien connue, sont
caractérisés par un déséquilibre informationnel entre les entrepreneurs et les
investisseurs. Les entrepreneurs possèdent un certain nombre d’informations
privilégiées sur les perspectives d’avenir de leurs sociétés qu’ils doivent
communiquer aux investisseurs afin que ceux-ci puissent évaluer correctement
les titres qui leur sont proposés. Bien sur, les entreprises publient des comptes
annuels, font de la publicité dans les journaux financiers, et organisent des
réunions d’analyses financiers. Mais si une telle activité d’information est utile,
il faut bien convenir qu’elle est insuffisante car elle peut manquer de
crédibilité : les comptes sont manipulables et les projets sont souvent meilleurs
que les réalisations. Il faut donc des signaux crédits.
c. L’effet clientèle
Pour des considérations fiscales, mais aussi personnelles, les investisseurs n’ont
pas nécessairement le même comportement face aux placements financiers.
Les uns préfèreront les titres qui procurent des revenus réguliers, alors que
d’autres seront plus attachés aux gains en capital. Les premiers s’orienteront
plutôt vers les sociétés en phase de maturité, distribuant un dividende
régulier ; tandis que les autres rechercheront plutôt les sociétés en croissance,
qui pour assurer le financement de leur développement distribuent peu, mais
recèlent des gains en capital.
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La politique des dividendes
1. Le modèle de Walter
Dès (1956), Walter proposait sa théorie résiduelle des dividendes, son idée est
de considérer que la décision de distribution des dividendes n’a qu’un rôle
résiduel, puisqu’elle ne vient qu’après les décisions d’investissement et de
financement de l’entreprise.
Pour les adeptes de cette théorie, le montant des dividendes peut varier d’une
période à l’autre, en fonction des opportunités d’investissement, ils préfèrent
voir l’entreprise conserver ses bénéfices plutôt que les distribuer aux
actionnaires, si la rentabilité qu’elle peut tirer de ces fonds est supérieure au
taux de capitalisation du marché, donc le taux de distribution doit être faible
pour maximiser la valeur de la firme, sauf si l’entreprise n’a pas de projets
d’investissement suffisamment rentables.
2. Le modèle de Gordon_Shapiro
En partant de la formule précédente, le modèle de Gordon_Shapiro aboutit à
deux formules :
La première est obtenue en posant deux hypothèses malheureusement très
réductrices :
-la croissance des dividendes est supposée constante à un taux g avec un
Pay-out stable.
- on considère l’investissement sur une période n qui tend vers l’infini.
Vo = D1/ (t – g)
On a alors :
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Avec i = 1, …, n
Cette deuxième formule est beaucoup plus intéressante que la première car
elle s’appuie sur des flux réels et permet de prendre un taux de rentabilité
risquée différent pour chaque période. Ces formules étant extrêmement
sensibles aux taux pris en considération, la deuxième formule possède un
avantage important sur la première. Cependant, elle s’appuie toujours sur des
éléments difficiles à déterminer et donne une valeur sans aucune considération
du marché.
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Si une entreprise maintient son dividende alors que son bénéfice décroît, elle
signifie au marché que cette baisse n’est que passagère, et que la progression
des bénéfices va reprendre. A l’inverse, si elle le réduit fortement, voire le
supprime, elle envoie un signal sur ses perspectives d’activité qui risque fort
d’être analysé négativement.
Cependant la réduction des dividendes ne correspond pas nécessairement à
une mauvaise nouvelle sur les résultats futurs, elle peut également indiquer un
besoin de liquidités lié à de nouvelles opportunités d’investissements.
De la même façon, il faudra aussi éviter le piège qu’une hausse des dividendes
ne soit interprétée comme une raréfaction des opportunités d’investissements.
4. La théorie de l’agence
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Cette raison est particulièrement vraie pour les sociétés non cotées
illiquides par définition. Elle s’applique aussi aux sociétés cotées de petite
taille qui souffre d’une désaffection des investisseurs et donc d’un marché
faiblement animé, souvent sur des bases de valorisation faibles, peu
propices à des cessions.
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Depuis les années 90, les programmes de rachat d'actions se multiplient dans
les pays développés à une vitesse surprenante.
Le rachat d'actions s'apparente au versement de liquidités aux actionnaires en
lieu et place des dividendes. Il y a transfert des disponibilités de l'entreprise
vers les actionnaires.
Néanmoins, le nombre d'actions ainsi rachetées peut être un signal par rapport
à la capacité de l'entreprise à générer des bénéfices plus tard afin de distribuer
des dividendes. Ce faisant, la hausse de valeur de l'entreprise consécutive à un
rachat d'actions sera plus faible que celle qu'on aurait obtenue avec un
versement de dividendes.
Utiliser les rachats d'actions comme une alternative au versement de
dividendes offre plusieurs avantages pour les firmes et pour leurs actionnaires.
Les avantages pour les firmes sont :
Contrairement aux dividendes réguliers, qui d'habitude engagent l'entreprise à
poursuivre le versement lors des périodes futures, les rachats d'actions sont
des distributions de richesse uniques, c'est-à-dire non récurrentes. Par
conséquent, les firmes qui ont un excédent de liquidités et qui sont dans
l'incertitude quant à leur capacité à continuer à générer de tels cash-flows dans
le futur, devraient racheter leurs actions plutôt que de distribuer des
dividendes.
La décision de rachat d'actions donne à l'entreprise beaucoup plus de flexibilité
pour se rétracter et (ou) pour prolonger le rachat sur une période plus longue
que ne le ferait un versement équivalent d'un dividende exceptionnel.
Les rachats d'actions peuvent constituer un moyen pour augmenter le contrôle
d'insiders9 dans l'entreprise car ils réduisent le nombre d'actions en circulation.
Si les « insiders » ne vendent pas leurs titres, ils détiendront suite au rachat une
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La politique des dividendes
d’émission sont élevés, le coût d’une nouvelle émission d’actions ordinaires est
sensiblement supérieur au coût des bénéfices non répartis et l’entreprise sera
alors portée à se financer à même ses bénéfices plutôt qu’émettre de nouvelles
actions ordinaires. On peut donc s’attendre à ce que le ratio de distribution
varie de façon inverse avec l’importance des frais d’émission.
-Contrôle de l’entreprise. Si l’on veut conserver le contrôle de l’entreprise, on
limitera alors les nouvelles émissions d’actions qui ont pour effet de diluer le
contrôle exercé par les actionnaires actuels. Dans un contexte ou les
considérations relatives au contrôle sont importantes, on peut donc s’attendre
à ce que le ratio de distribution soit faible. Ce dernier facteur est susceptible
d’avoir une plus grande importance dans le cas des petites firmes dont le
contrôle est peu répondu que dans le cas des grandes firmes.
-Stabilité temporelle des bénéfices. Une entreprise dont les bénéfices sont
relativement constants d’une année à l’autre peut se permettre d’avoir un ratio
de distribution plus élevé qu’une entreprise opérant dans un secteur où les
profits sont sujets à de fortes fluctuations.
-Considérations fiscales. Compte tenu que les revenus sous forme de gains en
capital et les revenus de dividendes ne sont pas taxés de la même façon, il est
possible que la fiscalité personnelle des actionnaires exerce une certaine
influence sur la politique des dividendes d’une entreprise. Ainsi, un investisseur
assujetti à un taux d’imposition plus élevé sur les dividendes que sur les gains
en capital préfèrera que l’entreprise réinvestisse ses bénéfices, plutôt que de
les verser en dividendes, afin d’accroître la valeur marchande de l’action et de
lui permettre ainsi de réaliser un gain en capital. A l’inverse, un investisseur
moins taxé sur les dividendes que sur les gains en capital préfèrera recevoir des
dividendes substantiels, plutôt que de réaliser un gain en capital, afin de
maximiser ses flux monétaires après impôt.
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VERNIMMEN.NET. Le glossaire de Vernimmen.net [en ligne].
http://www.vernimmen.net/html/glossaire/definition_premier_dividende_.html (consulté le 23.12.2012)
3
L’article 329 de la loi 17-95, chapitre relatif à l’exercice social au résultat et aux dividendes, p 58.
4
VERNIMMEN.NET. Le glossaire de Vernimmen.net [en ligne].
http://www.vernimmen.net/html/glossaire/definition_premier_dividende_.html (consulté le 23.12.2012)
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Application :
Pour les quatre prochaines années, le directeur financier de la
compagnie X a établi les projections indiquées ci-dessous concernant le
budget des investissements et les bénéfices annuels. La structure de
capital de la société est composée à 30% de dette et à 70% de capitaux
propres. Il y a actuellement 100 000 actions ordinaires en circulation.
1 100000 150000
2 200000 160000
3 50000 175000
4 500000 180000
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Section 4 : Politique des dividendes des Sociétés Marocaines cotées à la Bourse
des Valeurs de Casablanca
À travers ce chapitre, notre but sera d'appréhender le comportement des
entreprises marocaines en matière de distribution des dividendes, et d'essayer
de comprendre les déterminants de la politique de distribution ainsi que, les
variables qui influencent le paiement du dividende des entreprises marocaines.
Tableau 1 :
Montants des dividendes distribués par les sociétés cotées à la BVC
On peut constater à travers ce tableau, que les dividendes versés par les
entreprises marocaines cotées connaissent une croissance continue.
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14000
12000
10000
Total dividendes distribués
(en M DH)
8000
6000
4000
2000
0
2006 2007 2008 2009 2010 2011
qui est due, en partie aux nouvelles introductions en bourse, mais également à
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Nombre total 53 52 52 52 58 72
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Analyse
L'échantillon des six entreprises sélectionnées illustre les différentes politiques
de distribution que l'on peut rencontrer :
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Oulmes est l'une des sociétés qui n'hésite absolument pas à diminuer le
montant du dividende versé aux actionnaires, lorsque son bénéfice par
action chute fortement. Cette société ne pratique, donc, pas une politique
de stabilité du coupon.
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La politique des dividendes
Après avoir étudié les aspects généraux de la distribution des dividendes sur le
marché marocain, nous nous intéresserons maintenant aux facteurs qui
influencent les décisions de l'entreprise en matière de distribution des
dividendes. Il s'agit des règles juridiques de répartition des résultats ainsi que
de la fiscalité.
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Conclusion
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L'impôt personnel sur les dividendes est à l'origine de l'effet clientèle. Cet effet
montre que les actions qui présentent un dividende élevé sont préférées par
les investisseurs faiblement imposés et vice-versa. Au delà de ces résultats
pertinents de l'approche néoclassique des marchés en équilibre, plusieurs
théories sont proposées pour répondre à la problématique du dividende.
La théorie du signal présente une explication séduisante en montrant que le
dividende est un outil de communication extrêmement puissant entre
l'entreprise et son marché.
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Bibliographie et webographie
http://pagefinance.over-blog.com/article-
12052168.html
http://fr.scribd.com/doc/104622742/La-Politique-de-
Dividende
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Sommaire
Introduction
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