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Encadré par :
Mr. ABOU EL JAOUAD Kamal
Réalisé par :
SOUAD GARAWIT
RANIA AHJAOU
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INTRODUCTION :
La juste valeur est une mesure fondée sur le marché et non une mesure spécifique à
l’entité. Pour certains actifs et certains passifs, il existe des transactions observables sur le
marché ou des informations de marché. Pour d’autres, il n’en existe pas.
L’évaluation de la juste valeur est pour but d’estimer le prix auquel une transaction
normale visant la vente d’un actif ou le transfert d’un passif serait conclue entre des
intervenants du marché à la date d’évaluation dans les conditions actuelles du marché
selon un intervenant du marché qui détient l’actif ou doit le passif.
En cas d’absence de prix observable pour un actif ou un passif, l’entité détermine la juste
valeur avec une autre technique d’évaluation qui maximise l’utilisation des données
d’entrée observables pertinentes et minimise celle des données d’entrée non observables
La juste valeur est déterminée à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché
utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif, y compris les hypothèses sur les
risques. Par conséquent, le fait que l’entité ait l’intention de conserver un actif ou de régler
un passif ou s’en acquitter de quelque autre façon n’entre pas en ligne de compte dans
l’évaluation de la juste valeur.
CHAMP D’APPLICATION
La présente norme IFRS 13 (depuis janvier 2013) s’applique lorsqu’une autre IFRS impose
des évaluations à la juste valeur ou la communication d’informations à leur sujet a
l’exception ;
Des opérations de paiement à base d’actions dans le cadre de la norme IFRS 2 « Paiement
fondé sur des actions ».
Les évaluations qui ont quelques similitudes avec la juste valeur, mais qui ne sont pas la
juste valeur, tels que la valeur nette de réalisation de IAS 2 « Stocks » ou la valeur d’utilité
en usage dans la norme IAS 36, « Dépréciation d’actifs ».
L’ensemble des normes IFRS, depuis le 1er janvier 2013, fait référence à IFRS 13 lorsque le
concept de juste valeur a à s’appliquer, On utilise notamment ce concept :
Les instruments financiers (IAS 32, IAS 39, IFRS 4, IFRS 9).
Un actif non courant en dépréciation classé comme détenu en vue de la vente (IFRS 5).
De l’évaluation des activités ordinaires (IAS 18 ou IFRS 15) dont les montants sont évalués
à la juste valeur de la contrepartie reçue ou à recevoir en tenant compte du montant de
toute remise commerciale ou rabais pour quantités consentis.
De regroupements d’entreprises pour évaluer les actifs acquis et les passifs repris à la date
d’acquisition (IFRS 3 ; 18).
D’une première application des normes IFRS (IFRS 1), la juste valeur étant considérée
comme coût présumé dans le cadre d’une réévaluation.
Pour IFRS 13 La juste valeur est définit comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un
actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des
intervenants du marché à la date d’évaluation.
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Il est primordial pour les intervenants du marché de prendre en compte les caractéristiques
de l’actif / passif pour qu’ils puissent fixer le prix d’un actif ou passif sur le marché a la
date d’évaluation.
L’incidence d’une caractéristique particulière sur l’évaluation varie selon la façon dont les
intervenants du marché prendraient cette caractéristique en compte, puisque L’actif ou le
passif évalué à la juste valeur peut être soit un élément autonome soit un groupe d’actifs,
un groupe de passifs ou un groupe d’actifs et de passif
Le plan comptable général marocain se base sur la méthode des coûts historiques pour
l’évaluation des éléments comptabilises. Cette méthode est simple et facile à contrôler (en
comparant les informations du bilan aux factures), mais elle présente un inconvénient
majeur, car cette méthode ignore l’évolution des marchés financiers, de ce fait elle s’avère
incapable de traduire la réalité économique et l’image fidèle du patrimoine de l’entreprise.
Pour remédier cet inconvénient, les normes internationales IAS/IFRS ne repose plus sur la
notion du coût historique mais sur celle de la «juste valeur». Cette notion répond á
l’optique financière des IFRS qui vise á satisfaire, en premier lieu, les besoins
informationnels des investisseurs.
Le marché :
Pour déterminer le marché sur lequel on doit se référer pour faire notre évaluation,
IFRS 13 nous recommande de nous référencer au marché principal ou le marché le plus
avantageux. Théoriquement parlant, Le marché principal c’est un marché sur lequel on
observe le volume et le niveau d’activité assez élevés pour un actif ou passif donné.
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D’un point de vue pratique nous précise que l’on peut en principe, considérer le marché
principal à partir du moment où c’est le marché que la plupart des intervenants
utiliseraient pour conclure une transaction
A défaut, il faut recourir au marché le plus avantageux auquel l’entreprise a accès, c.-à-d.
celui qui maximise le prix de vente d’un actif ou qui minimise le prix de transfert d’un
passif
L’entreprise n’est pas tenue d’effectuer une analyse exhaustive de tous les marchés
possibles pour déterminer le marché principal ou à défaut le plus avantageux mais elle
doit utiliser toutes informations pertinents, raisonnables et disponibles
De ce fait si le marché principal d’un actif ou passif existe donc l’entreprise doit y se référer
pour la détermination de la juste valeur, cette dernière correspond au prix présenté par ce
marché, (que ce prix soit directement observable ou estimé selon une autre technique
d’évaluation). Même si le prix pratiqué par un autre marché peut être plus avantageux
pour l’entreprise.
En effet, l’entreprise n’est pas censée de vendre l’actif concerné ou de transférer le passif
concerné à la date d’évaluation pour pouvoir évaluer la juste valeur sur la base du prix
pratiqué sur ce marché. Mais, uniquement elle doit avoir un accès au marché autrement
dit l’évaluation de la juste valeur doit supposer qu’une transaction a lieu envisagée à la
date d’évaluation
Remarque :
Un marché qui ne serait pas accessible par la société ne peut être considéré comme étant
le marché principal ou le plus avantageux. Un exemple pertinent concernant les
établissements de crédits qui peuvent effectuer des transactions sur des marchés qui leur
sont réservés notamment marchés interbancaires. Ce dernier ne peut pas être considéré
comme étant le marché principal car les entreprises n’y ont pas accès. Cependant le
marché boursier est un marché principale ou avantageux car tous les acteurs économique
y ont accès, de ce fait le marché principal peut être différant au celui des autres entités
puisque la nature d’activité se diffère
IFRS 13 nous explique que les intervenants du marché sont à la fois les acheteurs et les
vendeurs qui remplissent les conditions suivantes :
Lorsqu’un actif est acquis ou qu’un passif est assumé lors d’une transaction d’échange, le
prix de transaction est le prix payé pour acquérir l’actif ou reçu pour assumer le passif).
Le prix reçu pour le vente d’un actif / le prix payé transfert du passif → la juste valeur
Rappel : Juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le
transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché à la
date d’évaluation.
A défaut la valeur de sortie est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour
le transfert d’un passif.
A cet égard, Les entités ne vendent pas nécessairement des actifs aux prix payés pour les
acquérir, de même elles ne transfèrent pas nécessairement des passifs aux prix reçus pour
les assumer, autrement dit la valeur d’entrée peut être différer à la juste valeur
Afin de déterminer la juste valeur, la norme IFRS 13 préconise trois approchés auxquelles
on y se référer, toutefois elle faut prendre en compte toutes les caractéristique d’élément
concerné de même il faut maximiser les données observables pour avoir une évaluation
poche que possible et minimiser les données non observables, également, il possible
d’utiliser une seule approche pour procéder l’évaluation de même, il sera approprié d’en
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utiliser plusieurs dans certains cas, cette dernière possibilité est privilégiée car si l’entité
prend en compte plusieurs techniques pour déterminer la juste valeur, les résultats front
l’objet d’un intervalle de valeurs qu’indiquent une meilleur évaluation et par conséquence,
le prix retenue correspond au point compris dans cet intervalle qui est le plus représentatif
de la juste valeur dans les circonstances actuelles
A cet égard, il existe trois approches d’évaluation différents chacune a des méthodes de
calcul et des caractéristiques propre à elle.
La méthode de marché : il s’agit d’une méthode qui vise directement le prix concret
pratiqué au marché pour un actif ou passif identique à défaut, si le prix concert pour le
bien échangé n’existe pas ou plus à ce niveau, l’entité doit calculer la juste valeur à partir
l’actif comparable ou similaire de ce fait les valeurs comparées pourront faire l’objet d’une
modification ou ajustement sous la forme (+/-/ou des multiplicateurs liés au CA ou
résultat) pour les adapter
Approprié l’entité doit au départ s’adresser à cette approche pour mesurer la juste valeur
toutefois, l’application rend impossible dans le cas où ni le prix du marché ni les valeurs
comparatives ne sont connues.
L’approche par les couts : (le prix de remplacement) il s’agit une technique d’évaluation qui
reflète le montant qui serait requis actuellement pour remplacer soit par la reproduction
ou réapprovisionnement d’un actif de ce fait, la juste valeur selon le premier cas englobe
tous les couts indispensables pour reproduire le bien concerné par contre le deuxième cas
lorsque l’entité décide de réapprovisionner de l’actif avec une utilisation identique de celui-
ci.
Remarque :
L’approche par le résultat : l’entité doit convertir les flux de trésorerie futures (cash-flow)
en un montant unique, Lorsque cette approche est utilisée, la juste valeur reflète les
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attentes actuelles du marché quant à ces montants futurs. Cette approche se réfère à la
méthode de calcul laquelle :
Méthode d’actualisation : est un outil qui sert à relier des flux de trésorerie à un montant
actuel au moyen d’un taux d’actualisation. A cet égard l’évaluation de la juste valeur de
bien en question en faisant appel à une technique d’actualisation fait intervenir à la date
d’évaluation plusieurs les éléments à titre exemple :
Une estimation des flux de trésorerie futurs liés à l’actif ou au passif à évaluer, les
variations éventuelles de ceux-ci,
La valeur temps de l’argent, représentée par le taux sur des actifs monétaires sans
risque (c’est-à-dire un taux d’intérêt sans risque)
Le prix pour supporter l’incertitude inhérente aux flux de trésorerie liés à un actif ou à
un passif (c’est-à-dire une prime de risque) malgré que dans certains cas peut être
difficile de déterminer la prime de risque appropriée. Cependant, le degré de difficulté
ne constitue pas à lui seul un motif suffisant pour exclure la prime de risque.
Les autres facteurs dont les intervenants du marché tiendraient compte dans les
circonstances, dans le cas d’un passif, le risque de non-exécution y afférent, y compris
le risque de crédit de l’entité
Remarque :
Le problème de cette méthode d’évaluation, c’est que les paramètres essentiels peuvent
être manipulés par les estimations subjectives lors de l’évaluation de chaque objet
respectif. La quantité et la durée des différents flux de trésorerie sont difficiles à
comprendre et à objectiver de ce fait, elle peut être biaiser le concept de l’image fidèle
Le niveau 1 correspond aux données d’entrées observables indiquant les prix observés non
modifié des actifs ou passifs identiques auxquels l’entreprise a accès à la date d’évaluation
sur le marché qui a été déterminé
Le niveau 2 s’entendent d’autres données d’entrées observables pour les actifs ou passifs
similaires ou comparables
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L’objectif de cette distinction entres les données d’entrée pour savoir les données les plus
objectives et les plus subjectives et même pour montre la fiabilité et la cohérence des
données raison par lequel, il est préférable d’appliquer lors de l’évaluation les données
d’entrée de niveau 1 lorsqu’ils disponibles.
J’aimerais bien de poser la question suivant : est-ce que cette hiérarchie impact les états
financiers de l’entité ?
La réponse est oui raison par lequel la norme insiste de fournir plus d’informations
concernent l’évaluation à la juste valeur lorsque on parle des données d’entrées classées
au niveau 3 ainsi que pour le transfert entre les niveaux
Pour certaines entités devront élaborer des procédures pour classer les évaluations par
niveau ou dans une hiérarchie, elles supposent que les intervenants utiliseraient pour fixer
un prix d’un actif ou d’un passif, ensuite l’évaluation à la juste valeur a un impact
significatif sur la fiscalité c.-à-d. elle pourra affecter la base imposable. bien qu’il apporte
aussi des nécessités de contrôles des procédures d’évaluation pour y comparer avec le
cadre référentiel.
La détermination de la somme des efforts qui devront être déployés pour rechercher de
l’information nécessaire.
La détermination du marché principal ou plus avantageux tout en respectant toutes les
informations raisonnables, pertinentes et disponibles à cet égard l’entreprise doit
déterminer les informations significatives pour elle
L’utilisation des données des tiers à titre exemple l’utilisation approprié des cours de
marché fournis par des services d’évaluation des prix ou des coutiers mais doit assurer
que les cours fournis sont établis conformément à la norme et prend en compte que le
cours du marché peut être ne reflète pas la juste valeur à cause de la diminution du
niveau d’activité dans certains cas
Revoir les processus d’évaluation à la juste valeur au regard de la définition et des
indicateurs révisées dans IFRS 13, de ce fait il faudra choisir parmi les techniques celle
qui convient le mieux dans les circonstances actuelles, à condition, une telle technique
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Cas pratique :
L’entreprise ‘’ABC’’ clôture ses comptes chaque année au 30 juin. Elle a acquis 1/1/N
Corrigé :
L’amortissement soit 600000/15 = 40000
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VNC 600000-40000=560000
L’écart de réévaluation:
594879-560000=34879
vo amortissements VNC
Au 31/12/N
31/12/N
12
amortissements
2822 des brevets 2491
écart de
1130 réévaluation 34879
écart de réévaluation
31/12/N+2
dotation de l'exercice
La VNC: 637370-42491*2=552388
13
0,06
31/12/N+2
amortissements des
2822 brevets 2491
REPRISE DE
REEVALUATION
Au 31/12/N+2
Pour équilibrer la valeur brute avec les amortissements doit passer une dépréciation de
82491-80000=2491
31/12/N+2
amortissements des
2822 brevets 2491
Viremen
t
La conclusion
La norme IFRS 13 apporte une méthodologie avec une clarté pour communiquer et
comptabiliser la juste valeur.
Cependant La norme regroupe à la fois dans une seule interprétation toutes les définitions
de la juste valeur retrouvées dans les normes et un cadre applicable à toutes les
évaluations de la juste valeur dans le référentiel IFRS. Elle apporte des solutions aux
manquements récurrents des précédentes méthodes d’évaluation de la juste valeur
Cependant, la norme n’a pas encore réglé toutes les inquiétudes relatives à l’évaluation de
la juste valeur dans le référentiel comptable.