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Ouvrages complémentaires
INTRODUCTION
MATHEMATIQUES ET GESTION FINANCIERE, Jokung Nguéna, éd. De Boeck
L’EVALUATION DES INVESTISSEMENTS : Mourgues, éd. Economica Quel est l’état actuel des connaissances en finance
LES DECISIONS DE FINANCEMENT DE L’ENTREPRISE, Ginglinger, éd. Nathan d’entreprise/finance de marché ?
Université
La séparation finance d’entreprise/finance de marché est-elle
FINANCIAL THEORY AND CORPORATE POLICY, Copeland/Weston, éd. addison
Wesley encore d’actualité ?
INVESTMENT VALUATION, Damodaran édition Wiley Les résultats des recherches en finance sont-ils utilisés en
INVESTMENT PHILOSOPHERS, Damodaran edition Wesley
pratique ?
Quel est l’impact des crises actuelles (rémunération des
Sites internet dirigeants, RSE,…) ? Quelle analyse de ces crises peut-on
http://pages.stern.nyu.edu/~adamodar/ => onglet « corporate finance » faire au regard de la théorie financière ?
- www.vernimmen.com
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1/ Les principales évolutions de la finance
La finance académique avant 1958
La finance académique avant 1958
1958, Modigliani et Miller : le principe d’arbitrage et le lien avec les Comptabilité générale et analytique ⇒
marchés financiers
Equilibre financier à partir du BILAN
1964, Sharpe et Lintner : l’évaluation du prix du risque et sa prise en
Rentabilité à partir du COMPTE DE RESULTAT
compte dans le choix d’investissement
1973, Black et Scholes : le caractère optionnel des investissements et des Mise en place d’une politique financière
financements
1976, Jensen et Meckling : la théorie financière comme mode de
résolution des conflits
1984, Myers et Majluf : la politique financière comme mode de
signalisation
Développements récents : prolongements de la théorie de l’agence
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1976 : Jensen et Meckling
1973 : Black et Scholes
1ère véritable remise en cause du cadre établi par Modigliani et
Modèle d’évaluation des options (= droit d’acheter ou de Miller, selon lequel l’entreprise opère de la façon suivante :
vendre un actif support à un prix et à une date fixés à deux types d’agents : actionnaires, créanciers
l’avance). les dirigeants gèrent conformément aux souhaits des actionnaires
Apport à l’évaluation d’entreprise : pas d’asymétrie d’information
⇒ Postulat : les actionnaires détiennent une option d’achat sur Ignorance du rôle institutionnel de l’entreprise
l’entreprise, ils n’en seront propriétaires que lorsqu’ils auront exercé
cette option (utilisé ce droit) en payant la dette des créanciers, sinon Apports de la théorie de l’agence de Jensen et Meckling :
seuls les créanciers sont propriétaires. l’entreprise est considérée comme un ensemble de contrats
⇒ Application au risque de faillite, incidence de la politique les individus ont des objectifs divergents
d’investissement et de financement sur les conflits portant sur la
répartition de valeur entre actionnaires et dirigeants ils n’ont pas la même information
⇒ Application aux fusions, acquisitions, scissions La politique financière est un moyen de résoudre les problèmes de
⇒ Application aux choix d’investissement sélection adverse et de risque moral
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Création de valeur Principes généraux (1) :
Flux global secrété = 700+750=1450€ 1) Principe d’investissement
Flux global requis = 550+600=1150€ Investir dans tout projet qui génère un rendement supérieur au taux de
Soit un supplément de 300€ = création de valeur rendement minimal acceptable par les apporteurs de capitaux (taux de
= enrichissement de l’actionnaire : maximiser les flux issus d’un rejet) :
investissement revient à maximiser la richesse de Ce taux minimal est plus élevé pour les projets risqués et doit refléter
l’actionnaire la structure financière - dettes et fonds propres.
Pour des projets plus complexes, son calcul doit tenir compte du Le taux de rendement du projet est déterminé à partir des flux de
risque encouru par l’investisseur, de la date de paiement des flux, trésorerie actualisés.
de la structure financière
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Définition et catégories d’investissements
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Le coût des fonds propres
La notion de taux de rentabilité exigé
Notion essentielle car elle détermine la valeur des actions et donc
d’une entreprise Puisque les ressources financières sont limitées, les projets retenus
Le prix d’une action est égal à la valeur actuelle de l’ensemble des doivent dégager un rendement minimal
dividendes futurs auxquels elle donne droit
Ce seuil est plus élevé pour les projets plus risqués
Si dividendes constants : P0 = D1/i
avec D1, le prochain dividende, P0 le prix actuel de l’action et i, le coût Coût des fonds propres = taux de rentabilité exigé sur les capitaux
des fonds propres (taux d’actualisation). propres par les actionnaires
Forte sensibilité du cours de l’action au coût des fonds propres Taux de rentabilité exigé = taux sans risque + bêta×prime de
Application à la décision d’investissement : surestimation de i risque
conduit à rejeter des projets rentables et à diminuer la valeur de
l’entreprise Ces différents facteurs doivent être déterminés dans le cadre du
Modèle d’Equilibre des Actifs Financiers
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M
Formation d’un portefeuille P : Or P ne comporte que du risque non diversifiable (systématique ou
α → portefeuille de marché de marché), par définition :
1- α → actif sans risque σ 2 (rP ) = σ 2 (rM ) β P2
Esp. de rentabilité Variance de rentabilité
E (rP ) = α E (rM ) + (1 − α ) rf V (rP ) = α 2V (rM ) ⇔ E (rP ) = rf + ( E (rM ) − rf ) β P
⇔ E ( rP ) = rf + α ( E (rM ) − rf ) ⇔ α = σ (rP ) / σ (rM ) Généralisation du MEDAF
Pour un actif i n’incluant que du risque non diversifiable
σ ( rP ) E (ri ) = rf + ( E (rM ) − rf ) βi
E (rP ) = rf + ( E ( rM ) − rf )
σ ( rM )
avec
cov( ri , rM )
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βi =
var(rM )
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Le taux sans risque en pratique La prime de risque
Mesure les revenus supplémentaires exigés par les
Se servir du TRA (ou le taux nominal d’une nouvelle émission) investisseurs compte tenu du risque supplémentaire qu’ils
d’une obligation d’Etat (portant coupon) pour tous les flux de assument par rapport à un investissement sans risque.
trésorerie générés par un projet de long-terme
En pratique, l’estimation de la prime de risque de marché
Pour les décisions d’investissement de court-terme, se servir du
peut être obtenue par :
TRA d’une obligation à un échéance courte ou du taux servi par
les bons du Trésor a) la prime de risque historique ; cette méthode suppose
Vérifier la cohérence entre le taux sans risque utilisé et la prime
implicitement la stabilité de la prime de risque
de risque de marché b) la prime de risque implicite contenue dans les cours
actuels des actions
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b) La prime de risque implicite La détermination du bêta
S’appuie sur un modèle d’évaluation des actions
Par exemple, le modèle de Gordon Shapiro appliqué à un indice boursier : 2 approches possibles :
Si dividendes augmentent à un taux de croissance constant g : P0 = D1/(i-g) Méthode des bêtas historiques (données historiques) : utilisée
avec D1, le prochain dividende versé par l’indice boursier, P0 la valeur courante par les agences de notation qui, en plus, ajustent les bêtas
de l’indice et i, le coût des fonds propres (taux d’actualisation). obtenus en fonction de leurs anticipations des risques futurs
On en déduit le coût des fonds propres : i = D1/ P0 + g
(ajustements secrets)
Compte tenu du taux sans risque, on obtient le niveau de la prime de risque.
Ex. si i=9% et rf=6%, la prime de risque vaut 3%. Méthode des bêtas fondamentaux
Avantages de cette approche :
Fait l’économie des données historiques
Les difficultés associées à cette approche :
le choix du modèle d’évaluation de l’indice boursier
la mesure des dividendes distribués et de leur taux de croissance
le marché est-il actuellement correctement valorisé ?
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Rendement CAC
59 60
Décomposition du risque Mise en place du calcul du bêta
Choix de la période d’estimation :
Rappel financier : Les services utilisent de 2 à 5 années
σ2(ri) = σ2 (rM)β2i + σ2 (εi) Les périodes d’estimation plus longues fournissent plus de données mais les
Risq. total de l’actif i = Risq. Systématique + Risq. Spécifique sociétés évoluent
Les périodes courtes sont affectées par des événements majeurs propres à la
société ( OPA, ...)
Rappel statistique (régression linéaire Y=a+bX) : Choix du «pas» de la régression (journalier, hebdomadaire ou
R2 = σ2 (X).b2 / σ2 (Y) mensuel) :
un pas plus petit génère plus de données mais également plus de «bruit» (non
trading periods)
⇒ Pour ri=a+brM, on a R2 = σ2 (rM)β2i / σ2 (ri)
Estimation des rendements des actions (dividendes inclus)
R2 = Risq . Systématique / Risq. Total
Rt = (Pt - Pt-1 + Dt)/(Pt-1)
R2 de la régression donne une estimation de la part du risque systématique
Choix de l’indice de marché et estimation de son rendement
dans le risque total (dividende inclus) pour chaque intervalle de la période
La contrepartie (1-R2) peut être attribuée au risque spécifique du titre
61 σb (écart-type du bêta estimé) indique l’erreur d’estimation. 62
E (r ) = r + [ E (r ) − r ]β
i f M f i
Dividende distribué en avril = 0,05$
Rendement en mars = (36,42 + 0,05 - 37,87) / 37,87 = -3,69%
Calcul du rendement de l’indice :
• Ce coût sert de taux d’actualisation pour les choix d’investissement Niveau de l ’indice S&P fin mars (dividendes inclus) : 404,35
(taux de rejet) : Niveau de l ’indice S&P fin avril (dividendes inclus) : 415,53
n Rendement de l ’indice en avril : (415,53-404,35)/404,35 = 2,76%
FTi
k = E (r ) i VNP = ∑ i
− Io > 0
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i =1 (1 + k ) 64
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Estimation du rendement espéré Régression linéaire (rappel)
Le 30 septembre 1997
Données :
Bêta de Disney = 1,40
• taux sans risque 8%
Prime de risque de marché : 5,50% (prime historique)
• rentabilités de la société et du marché
Taux sans risque (TRA d ’une obligation d ’Etat) = 7%
Rendement espéré = 1,40x5,5% + 7% = 14,70%
Périodes Rentabilité de la Rentabilité du
société marché
Correspond au taux de rejet des projets
Les dirigeants de Disney doivent dégager une rentabilité financière 0 -0.166 +0.00
au moins égale à 14,70% +0.1 +0.15
1
2 +0.466 +0.25
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Quel est le taux de rejet des projets de cette entreprise ?
cov( r , r )
∑ (r − r )(ri i M − rM ) ri =
− 0.166 + 0.1 + 0.466
= 0.133
βi i M 3
=
var(r ) M
=
∑ (r − r M M )2
rM =
0 + 0.15 + 0.25
= 0.133
Méthode des bêtas fondamentaux
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ri rM ri − ri (1) rM − rM (2) (3)=(1) ×(2) (4)=(2) ×(2) Trois déterminants fondamentaux des bêtas dans les décisions de
-0.166 +0.00 -0.299 -0.133 0.039767 0.017689 l’entreprise :
+0.1 +0.15 -0.033 +0.017 -0.000561 0.000289
1) Le secteur d’activité de la société : le bêta d’une société dépend de
la sensibilité de la demande pour ses produits et ses services ainsi que
+0.466 +0.25 +0.333 +0.117 0.038961 0.013689
la sensibilité de ses coûts à des facteurs macroéconomiques :
ri = 0.133 rM = 0.133 Sommes 0.078167 0.031667 les sociétés cycliques, de luxe ont un bêta plus élevé
Bêta= 0.078167/ 0.031667=2.468 2) Le levier opérationnel ou levier d’exploitation
L’équation est : ri = -0.195 + 2.468 rM ri = a+2.468×rM ⇒ a = −0.195
Vérifiez que
3) Le levier financier
∑ (ri − ri ) 2 = 0.201379
R carré=0.031667*2.468*2.468/0.201379=0.9578
Hyp : rf=8%
Alpha de Jensen=-0.195-(1-2.468)*0.08 = -0.07756 : sous-performance
Le taux d’actualisation applicable aux projets de cette entreprise est :
0.08+2.468 ×(0.133-0.08)=0.21
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Attention : uniquement applicable pour des projets de même risque que l’entreprise !
Le levier opérationnel
L’existence d’un levier est due à la présence dans l’entreprise d’actifs
Le levier financier
de production pour lesquels des frais fixes de production doivent être
payés (indépendamment du volume de production).
L’effet de levier d’exploitation mesure l’incidence de ces frais fixes Le levier financier (Levier=D/FP) s’explique par les
d’exploitation sur la rentabilité d’exploitation
emprunts que l’entreprise contracte pour acquérir des actifs
Peut être mesuré par le ratio coûts fixes/coûts variables
et donc par les frais fixes (charges d’intérêts) qu’elle
Proposition de mesure alternative = l’élasticité du revenu
d’exploitation / ventes : supporte
= % de variation RE/% de variation des ventes L’effet de levier financier mesure l’incidence que
le levier opérationnel augmente avec cette élasticité
le bêta augmente avec le levier opérationnel
l’endettement (la structure financière) a sur la rentabilité des
fonds propres (risque de faillite)
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Le bêta de l’actif d’une entreprise s’écrit :
Calcul du bêta fondamental FP D (1 − τ )
β actif = β passif = β fp + β det te
Une entreprise représente un portefeuille d’actifs (ou d’activités) D (1 − τ ) + FP D (1 − τ ) + FP
Comme pour un portefeuille d’actions, le rendement attendu de l’actif
total de l’entreprise équivaut à la somme des rendements attendus des avec : t : taux IS, D = valeur de marché de la dette, FP = valeur de marché
actifs, pondérée par le poids de chacun d’entre eux dans l’actif total. des fonds propres
On note bA le bêta de l’actif (ou bêta d’exploitation) : c’est une mesure
Or actif total= passif total, donc β actif total= β passif total
du risque supporté par l’investisseur, il est indépendant de la structure de
Et passif = fonds propres (en proportion FP/passif total) + dettes (en
proportion D/passif total) financement
Le financement par dette a une incidence sur l’imposition de
l’entreprise : les dettes sont ainsi intégrées nettes d’IS FP D (1 − τ )
β A = β fp + β det te
D (1 − τ ) + FP D(1 − τ ) + FP
FP D (1 − τ )
β A = β fp + β det te
D (1 − τ ) + FP D (1 − τ ) + FP Remarques importantes
D (1 − τ ) + FP D (1 − τ ) • Dans le cas général, on a :
⇔ βA = β fp + β det te
FP FP D D
βE = β A 1 + (1 − τ ) − βD (1 − τ )
D D FP FP
⇔ β fp = β A 1 + (1 − τ ) − β det te(1 − τ )
FP FP Si l’entreprise n’est pas endettée (D=0), on a :
Le bêta des fonds propres considéré est celui d’une entreprise qui a un
financement mixte (dettes et fonds propres), donc d’une entreprise endettée,
on le note βE. βE = β A
Finalement,
• Si la dette de l’entreprise n’est pas risquée (βD=0 ) :
D D D
βE = β A 1 + (1 − τ ) − βD (1 − τ ) βE = β A 1 + (1 − τ )
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FP FP 76 FP
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•Emprunt
•Crédit-bail
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•Financements hybrides
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1) Détermination du TRA d’une obligation déjà cotée
Estimation du coût de la dette
Exemple : Emprunt Gaz de France
Caractéristiques du titre :
1) Si la société a déjà émis des obligations et que ces obligations
taux nominal : 9,10%
sont cotées, utiliser le taux de rendement actuariel d’une
montant nominal : 5000 F.
obligation nue (sans clauses additionnelles).
Date d ’émission le 8 avril 1991
2) Si la société est «notée» (par une agence de notation), se servir
Amortissement au pair, au bout de 8 ans soit le 8 avril 1999
de la note et du risque de défaut («spread») associé, pour estimer
le coût de la dette. Cours de l ’emprunt GDF le 5/11/1991
3) Si la dette n’est pas cotée, Prix pied de coupon : 99,30% soit 4965 F
et que l’entreprise a récemment levé un emprunt bancaire, utiliser le taux Coupon couru : 5,246% soit 262,30 F (211/366*9,1%)
de cet emprunt Prix coupon attaché : 5227,30 F
attribuer une «note» synthétique à la société et l’utiliser pour estimer le
risque de défaut
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4,5 à 6 A- 2,00%
Source : Compustat
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Le crédit-bail (leasing)
Section 3 : Financements hybrides et crédit bail Extension d’un contrat de location
«contrat de location irrévocable offrant au preneur une option
Les titres hybrides possèdent des caractéristiques communes aux
d’achat finale»
titres de propriété et aux titres de créances.
Fournisseur
Pour ces titres, il est nécessaire de déterminer les composantes
Dette et Fonds propres afin d’intégrer le coût en proportion au
coût total de la dette et au coût total des fonds propres de Locataire Crédit-bailleur
l’entreprise. Phase 1 :
Choix du matériel et du fournisseur
Détermination du prix d’achat
Dans le cas du crédit-bail, l’utilisateur obtient le matériel ainsi
que son financement Phase 2 :
Achat par le crédit-bailleur (amortissement)
Solution alternative = acquisition du matériel
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Avantages du crédit-bail
du coté de la demande :
Le crédit-bail Utilisation pour une période courte ; maîtrise de l’obsolescence ; maintenance fournie.
financement complet
Phase 3 : souplesse et flexibilité
contrat de crédit-bail dans les barèmes de loyers (périodicité, lissage suivant trésorerie)
dans la décision finale d’achat
location période définie rapidité de mise en place
Loyer précisé contractuellement non inscription au bilan
engagement irrévocable (clauses pénales) matériel inscrit au bilan du crédit-bailleur
chez le preneur : hors-bilan
option finale : à nuancer : retraitement en analyse financière
achat pour valeur résiduelle fixée en début de contrat (le + fréquent) financement de dernier recours :
restitution quand les financements par dette sont refusés
nouvelle période de location du coté de l’offre :
protection contre le risque de défaillance
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Le coût du crédit-bail
Leasing et fiscalité
Taux d’imposition différents entre crédit-bailleur et S’analyse le plus souvent dans le cadre du choix crédit-bail/emprunt en
demandeur. négligeant l’option finale
Mise en place du crédit-bail peut s’expliquer par un taux Dans cette hypothèse, en termes de risque, une opération de
financement par crédit-bail est perçue comme équivalente à un
d’imposition plus élevé du crédit-bailleur
financement par emprunt
Etudes empiriques ont montré que : La comparaison peut s’évaluer soit par la VNP (ou VAN), soit par le TRA
Les firmes déficitaires ont plus souvent recours au c-b
L’activité de c-b augmente avec le différentiel de taxation (E-U
-> années 70)
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105 106
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Actions à dividende prioritaire sans droit de
vote (ADPSV) Caractéristiques des ADP
Dividende prioritaire et supérieur au dividende des
•Créées par loi Monory (1978) et succès depuis loi Delors actions ordinaires
(1983) qui a assouplit leurs conditions d’émission Dividende doit représenter au moins 7,5% de la fraction
libérée du capital correspondant aux ADP
•A l’origine, conçues pour financer les PME familiales
confrontées à une forte croissance. Paiement du dividende reportable
Droit de vote suspendu sauf si non paiement dividende
•C’est un capital muet qui a une contrepartie pécuniaire pendant 3 ans (à nouveau suspendu dès le paiement)
•Ont été utilisées par les groupes familiaux : Casino, Essilor, Remboursement avant actions ordinaires (en cas de
Legrand. dissolution)
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Cours de l’action
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Remarques finales
Le CMPC correspond au taux de rejet des projets
Lorsque la dette n’est pas cotée, il s’agit d’estimer la valeur de (taux d’actualisation).
marché à partir de la valeur comptable
Exemple : Une société a emprunté 1M € pour 5 ans, taux nominal = Hypothèse 1 : les projets évalués sont de même risque
10%, économique que celui de la société
remboursement par annuités constantes = 263 797 € Dans le cas contraire, ajuster la prime de risque
Au bout d’un an, taux sur le marché = 15%
valeur comptable au bilan = 1M - 0,263797 + 0,100 = 836 203 €
Seul le risque non diversifiable (de marché) additionnel doit
valeur de marché = 716835€ être rémunéré
Hypothèse 2 : les financements des projets ne
bouleversent que légèrement la structure du capital
actuelle
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