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I. Introduction.
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Schéma d’une boucle de régulation.
- la consigne : c’est ce que je veux, ce que je désire obtenir, exemple je veux 20°C
dans la salle.
- la grandeur réglante : c’est la grandeur qui va agir sur le processus (radiateur)
pour permettre dans notre exemple de modifier la température.
- la grandeur réglée : c’est ce que j’ai réellement, exemple j’ai 18°C dans la salle
alors que j’en veux
20°C.
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S
Pour automatiser cette boucle de régulation, il faut remplacer chaque maillon humain
par un appareil (capteurs-transmetteurs-…); et également faire communiquer ces
appareils les uns avec les autres (grâce aux supports électriques –pneumatiques-
….).
Ce procédé en boucle fermée permet :
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Les parcours de l’information sont matérialisés par une flèche dont l’allure
dépend du support de l’information.
Transmetteur de Pression
Transmetteur d’Analyse
(Analyseur) Transmetteur de
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2.Techniques de régulation industrielle.
- Régulation discontinu,
- Régulation cascade,
- Régulation de rapport,
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Caractéristiques des procédés
II Connaissance du proceédé
La connaissance du procédé est essentielle pour élaborer la stratégie de son
contrôle-commande.
Elle peut définir le comportement statique mais elle doit surtout décrire le
comportement dynamique, puisque le procédé influencé par les perturbations
évolue en permanence. L’analyse doit aboutir à l’élaboration d’un schéma
fonctionnel montrant l’influence de chacune des grandeurs réglante Y et
perturbatrices Z1 et Z2 sur la grandeur réglée X.
Les fonctions de transfert réglante H(p) et perturbatrices H1(p) et H2(p) sont
déterminées par:
– une mise en équation différentielle aboutissant à un modèle de connaissance ;
– ou une détermination expérimentale sur le procédé réel, dans le domaine
temporel ou fréquentiel, appelée identification.
Procédé
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1. Fonction de transfert
Un procédé est autoréglant ou intégrateur, de fonction de transfert générale :
p : opérateur de Laplace;
α : classe du procédé, terme précisant le nombre d’intégrations ;
• Point de fonctionnement
Le procédé est conçu pour fonctionner à une certaine valeur de la mesure
correspondant à une valeur de la commande : c’est le point de fonctionnement.
• Linéarité
Un procédé industriel n’est pratiquement jamais linéaire, ce qui se traduit par
des variations du gain, statique ou dynamique, lorsque l’on s’éloigne du point de
fonctionnement ; les régimes transitoire et permanent sont alors différents.
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III.Procédés stable et instable
1.Procédé stable:
A une variation d’entrée limitée, correspond une variation de sortie
limitée. La variation de la sortie est proportionnelle à la variation d’entrée.
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2.Procédé instable:
A une variation d’entrée limitée, correspond une sortie divergente (évolutive).
Un procédé mono variable est un procédé ou chaque grandeur réglante agit uniquement
sur sa grandeur réglée.
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Un procédé est dit multi variable lorsqu’une grandeur réglante agit sur
plusieurs grandeurs réglées.
Température de l’eau
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Un procédé discontinu est un procédé où le produit fini est obtenu en quantité
déterminée lors d’une seule procédure de fabrication complète. C’est le cas de
l’autoclave où les principales étapes de la procédure sont :
Les procédés discontinus sont également appelés< BATCH >ou <par lot>
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IV Représentation fréquentielle
L’analyse fréquentielle d’un procédé permet l’étude de stabilité, d’amortissement et
de rapidité afin de prévoir le meilleur réglage. La représentation graphique nécessite
la connaissance de la fonction de transfert isochrone, c’est-à-dire exprimée pour le
régime sinusoïdal avec p = jω.
1.Représentation graphique
On exprime le module et l’argument en fonction de la pulsation ω de la fonction de
transfert isochrone H(jω). On trace la courbe représentative du gain (en dB) et de la
phase (en °) de cette fonction de transfert pour des pulsations de 0 à ∞
(diagramme de Black).
1.1. Stabilité
• Stabilité dans le domaine temporel
La boucle de régulation est stable lorsqu’elle est soumise à un incrément de
consigne ou d’une grandeur perturbatrice, la mesure retrouve un état stable.
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• Conditions de stabilité dans le domaine fréquentiel
On considère la fonction de transfert réglante H(p) et celle du correcteur C(p)
formant la boucle fermée à retour unitaire.
La fonction de transfert réglante en chaîne fermée est :
• Critère algébrique
Lorsqu’une régulation entre en oscillation sinusoïdale, elle est en régime
harmonique : c’est la limite de la stabilité. On note ωc la pulsation critique
d’oscillation.
À partir de la fonction de transfert en chaîne ouverte C(jωc)H(jωc), on écrit les
conditions limites de stabilité c’est-à-dire :
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Marge de gain, notée Gm Marge de phase, notée ϕm
Gm = 20 lg[ 1/ |C(jω π)H(jω π)|] = 20 ϕm = π + Arg[C(jω1)H(jω1)]
lgAm ω1: pulsation pour laquelle le module
Am est la marge de module. ω π : |C(jω1)H(jω1)| = 1.
pulsation pour laquelle la phase ϕ = − π
Un système est stable pour Gm > 0 dB (ou Am > 1) et ϕm > 0. Valeurs courantes
des marges : 6 dB < Gm < 12 dB (2 < Am < 4) et 45◦ < ϕm < 60◦ .
V Amortissement
Lorsqu’une boucle de régulation est stable, l’amortissement caractérise l’atténuation
des oscillations de la mesure suite à une variation de consigne ou d’une grandeur
perturbatrice. Un amortissement faible engendre de grands dépassements, et des
dépassements faibles ou inexistants correspondent à un fort amortissement.
Le comportement d’une fonction de transfert du second ordre à un échelon unitaire
montre l’influence entre la valeur du coefficient d’amortissement λ et les
dépassements D1 et D2 transitoires. Imposer un facteur d’amortissement λ à la
boucle de régulation, permet de régler le dépassement maximal autorisé lors du
régime transitoire sur un changement de consigne, le comportement lors d’une
perturbation étant d’évolution similaire.
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Relation entre facteur d’amortissement λ et dépassements D1 et D2 d’une
réponse indicielle d’une fonction de transfert du second ordre
• Degré de stabilité
La stabilité de la régulation doit être assurée avec un certain degré de sécurité
évalué par la marge de gain et la marge de phase. Plus, ces marges sont
importantes, plus le risque d’instabilité est éloigné.
VI Rapidité
Elle traduit la durée du régime transitoire et s’évalue, au choix, par:
– le temps de réponse tr correspondant au temps que met la mesure à rester dans
une zone à ± 5 % de la variation finale soit entre 95 % et 105 %;
– le temps de montée tm correspondant au temps nécessaire à la mesure pour
passer de 10 % à 90 % de la valeur finale.
VII Précision
Elle est évaluée par son aptitude à obtenir une mesure proche de la consigne en
régime permanent ou en régime transitoire lors d’un changement de consigne ou
d’une perturbation.
• En régime permanent
La précision d’une régulation de maintien ou de poursuite se chiffre par la différence
entre la consigne et la mesure en régime permanent. Plus, cet écart est petit, plus
la régulation est précise. Calcul : à partir du schéma général d’une boucle de
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régulation, on exprime l’écart en fonction de la consigne et des grandeurs
perturbatrices :
• En régime transitoire
La précision dynamique d’une régulation de poursuite est évaluée par l’écart
maximal obtenu pour le premier dépass ement lors d’un changement de consigne.
La précision dynamique d’une régulation de maintien est évaluée par l’écart
maximal obtenu entre la consigne et la mesure lors du régime transitoire. Le facteur
d’amortissement est lié à la précision dynamique : un amortissement faible
correspond à un dépassement important et conduit à une précision dynamique
mediocre
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Constitution générale d’un régulateur
• Rôle du régulateur
Le régulateur doit maintenir une mesure égale à une consigne quelles que soient les
perturbations subies par le procédé. Le réglage des paramètres de son algorithme
dépend des performances attendues en temps de réponse et en précision
dynamique lors de ces perturbations, mais aussi des changements de consigne.
• Régulateur
Un régulateur est constitué d’un comparateur pour observer l’écart entre la mesure
et la consigne, et d’un correcteur dont l’algorithme permet d’obtenir une loi
d’évolution de la mesure du procédé conforme au cahier des charges. Le correcteur
a une action PID (Proportionnelle, Intégrale et Dérivée) et, associé à un
comparateur, forme un régulateur PID
Régulateur PID
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• Régulateur physique
Le régulateur se présente sous plusieurs formes: un appareil indépendant, un
module intégré dans l’unité centrale d’un Automate Programmable Industriel (API),
ou un bloc fonctionnel de la bibliothèque de cet API. En bus de terrain, une fonction
PID est intégrée dans les capteurs-transmetteurs.
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Exemples de Régulateurs analogiques.
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à 100%. Pour éviter ce problème, il est donc possible de faire saturer cette
action via l’anti wind up.
• Mises à l’échelle des indications (en % ou en grandeurs physiques).
• Choix du type de sortie de l’action (4-20mA ...).
• Choix du type d’entrée de mesure (adaptation directe aux capteurs).
• Plusieurs jeux de paramètres PID commutables.
• Générateur de consignes programmables permettant par exemple de
gérer un profil de cuisson.
• Une ou plusieurs boucles pour la réalisation de boucle cascade ou de multi
variable.
• Fonctionnement interne régi par un programme graphique modifiable,
intégrant des
fonctions mathématiques et booléennes.
• Interface de communication sur bus et protocole de terrain (tendance
Ethernet Modbus-TCP)
pour le paramétrage et la mise en réseau, supervisions basée sur des serveurs
OPC.
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*Notons enfin que quelle que soit la méthode de réglage utilisée, les réglages ne sont
adaptés qu’au point de fonctionnement ; et que les différentes méthodes de réglage des
actions seront appliquées suivant le type de procédé.
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I. Actions:
1.La loi de commande proportionnelle ou action proportionnelle notée P:
100
BP % =
Kr
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2. Action intégrale, notée I:
Remarque:
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2.1. Rôle de l’action intégrale:
- C’est d’annuler l’écart entre la mesure et la consigne. Le signal de sortie de
l’intégrateur seul est proportionnel à l’intégrale de l’écart mesure-consigne.
- La valeur de la commande ne sera constante que lorsque l’erreur devient nulle!
La sortie pour Ti1 peut se répéter n1=3 fois par l’unité ∆T,
La sortie pour Ti2 peut se répéter n2=1,5 fois par l’unité ∆T,
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Remarques :
L’action dérivée est réglée par la constante de temps d’action dérivée, notée Td,
exprimée en mn ou sec.
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Remarque:
- Dans le cas d’une mesure bruitée, la dérivée amplifie le bruit, ce qui rend son
utilisation délicate ou impossible. La solution à ce problème consiste, soit à
filtrer le signal de mesure, soit à utiliser un module de dérivée filtrée avec un
gain transitoire réglable.
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On prend une entrée E = a.t rampe de pente a, la sortie est S =Td.a.
Td3 > Td2 > Td1 → a.Td3 > a.Td2 > a.Td1
La sortie pour Td3 est plus dosée que la sortie pour Td2, qui est à son tour plus
dosée à celle pour Td1. Le régulateur réagit plus vite dans le cas de Td3 !
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Remarques:
- Comme dans le cas des actions proportionnelle et intégrale, une
augmentation excessive de l’action dérivée (augmentation de Td) peut être
source d’instabilité.
- Pour annuler l’action dérivée, on règle Td nulle.
*Le réglage idéal n’existe pas. Un bon réglage est un compromis entre les trois
actions, pour obtenir une réponse stable, rapide et précise en dynamique comme
en statique.
4. Régulation PID.
Le correcteur PID permet d’améliorer les performances globales : rapidité, stabilité
et précision ; il existe trois structures :
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Fonction de transfert:
Structure interactive, car chaque effet dépend d’un autre. Cette structure est
encore souvent proposée par les constructeurs pour des raisons historiques.
Fonction de transfert:
Structure Non interactive, car chaque effet est indépendant des autres.
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Structure appréciée par les utilisateurs habitués à régler le PID en raisonnant sur les effets et non
sur le lieu de Bode
Fonction de transfert:
Structure interactive, car l’effet proportionnel influence les effets intégral et dérivé.
Convention:
On exprime tous les signaux sous forme de pourcentages, les constantes de temps
en minutes et
on suppose que l’équilibre entre mesure et consigne est réalisé avant
tout essai, généralement pour la valeur de 50%.
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4.Architecture d’un régulateur PID
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Régulateur P
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Remarque :
Dans la pratique, les gains ont toujours des valeurs limites, comme on simulation, où
on les choisit
Régulateur PI série.
La sortie est :
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Pour :
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Remarque:
La sortie du régulateur fait une variation brusque d’amplitude Kr.a, due à l’action P, puis une
rampe de pente Kr.a/Ti due à l’action I.
Régulateur PD série.
La variation de
À l’instant t0, on la sortie S est
applique un à enregistrée.
l’entrée du
régulateur à vérifier
une rampe M de
pente a
Sa sortie est :
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Remarque:
La sortie du régulateur fait une variation d’amplitude Kr.a.Td, due à l’action D,
puis une rampe de pente Kr.a due à l’action P.
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On observe la commande d’un régulateur en réponse à un échelon x d’erreur. La
réponse Y est alors composée de trois parties distincts :
• Un pic résultant de l’action dérivée ;
• Un échelon résultant de l’action proportionnelle ;
• Une rampe résultante de l’action intégrale.
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I.Méthodes de synthèse du régulateur PID.
1.Méthode d’approximations successives.
Le système est mis en boucle fermée; puis on règle successivement l’action
proportionnelle, l’action intégrale et enfin l’action dérivée.
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2.Détermination du gain proportionnel par la méthode d’approximations
successives.
Méthode simple et très utilisée. Toutefois, son application devient longue sur les
processus à grande inertie.
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5.Méthode de Broida
Cas d’un procédé stable.
Elle nécessite l’identification de système par la dite méthode.
Modèle
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5.1. Méthode de détermination du correcteur et
de ses paramètres:
Réglabilité:
Rapport →2 5 10 20 ∞
τ /r
Type de numérique PID PI P TOR
régulateur
Une fois que le type de régulateur a été choisi, on se sert du tableau suivant
pour déterminer complétement les paramètres des correcteurs.
Une fois le réglage fait, il est nécessaire de faire un test sur une variation de
consigne. Si les résultats ne sont pas satisfaisants, refaire l’identification, s’assurer de
la structure du régulateur ou retoucher les actions.
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On calcule la réglabilité du système par le produit Ks τ
Remarque:
Une fois le réglage fait, il est nécessaire de faire un test sur une variation de consigne.
Si les résultats ne sont pas satisfaisants, refaire l’identification, s’assurer de la
structure du régulateur ou retoucher les actions.
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5.3. Méthode Ziegler et Nichols en Boucle ouverte:
La méthode de Ziegler et Nichols est basée sur les deux paramètres Tu et Ta de la
réponse indicielle résultant d’un essai en boucle ouverte. Pour obtenir les
paramètres de régulateur PID, il suffit d’enregistrer la réponse indicielle du
processus seul (c’est- à- dire dans régulateur).
– Le gain de la FTBO, K BO ;
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On peut approximer ces processus par:
modèle identifié.
(Comme le modèle de Broida.) Le réglage proposé par Ziegler-Nichols est donné par :
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Correcteur Actions
PI
PID
Remarque:
- Généralement, les gains Kr proposés par Ziegler – Nichols sont trop élevés et
conduisent à un dépassement supérieur à 20%, donc on les réduits (d’un
facteur 2 par exemple) pour obtenir une réponse satisfaisante.
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Procédure:
Td 0 0 0 To K oTo To
4 13.3 8
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• Ces valeurs permettent de réaliser un réglage dit du quart décroissant, c’est-à-dire que l’amplitude
du deuxième dépassement n’est que le quart du premier. Le système corrigé ainsi, se comporte
comme un système du second ordre dont le coefficient d’amortissement est ξ = 0.4. Si on souhaite
un système moins dynamique, on pourra diminuer le gain préconisé par Ziegler et Nichols.
Remarque:
• Généralement, les gains Kr proposés par Ziegler – Nichols sont trop élevés et conduisent à un
dépassement supérieur à 20%, donc on les réduit (d’un facteur 2 par exemple) pour obtenir une
réponse satisfaisante.
Diagramme de Bode:
Exemple d’application :
Le cahier de charges:
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- Marge de phase insuffisante. Il faut ajuster le gain K ps
- Pour cela, on recherche sur la courbe de phase la pulsation
correspondant à un déphasage de -180+50 = -130° que l’on
reporte sur la courbe de gain. Ici on constate que l’on doit
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Détermination du correcteur PID Corrigé
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Techniques de régulation
Si X W → Y = 0
Si X W → Y 10
Exemple:
Régulation de la température dans une salle, à l’aide d’un thermostat.
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Remarques:
I.Régulation en cascade
1.Principe de la régulation en cascade
La régulation cascade est une technique utilisée pour permettre aux
procédés qui ont une dynamique lente d’avoir ue réponse rapide face aux
perturbations extérieures ainsi qu’aux changements de consigne.
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Pour compenser rapidement les perturbations: détecter d2 qui agit sur G2(s)
avant qu’elle arrive en sortie de G1(s).
Donc, on utilise donc deux boucles
imbriquées.
Remarque:
cela n’est possible et utile que si la boucle interne est plus rapide que la boucle
externe.
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Structure du
régulateur.
Exemple 1.
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Exemple 2.
Réglages: configurer le sommateur LY pour que chacun des deux signaux agisse
dans le bon sens. Régler le correcteur de tendance FY pour compenser l’effet
d’une perturbation Qe2. Régler la boucle fermée selon le cahier des charges fixé.
Un système de contrôle actuel propose généralement un bloc de calcul interne «
régulateur PID tendance » avec correcteur de tendance et sommateur inclus.
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III Régulation à partage d’échelle
• Sur grandeurs antagonistes
1.Hypothèses de fonctionnement:
lorsque le débit Qe2 est important, il conduit à une augmentation du niveau
même si le régulateur ferme la vanne. Les régimes transitoires sont différents
pour une augmentation ou une diminution de la consigne.
Stratégie: le régulateur contrôle les deux grandeurs antagonistes réglantes Qe1
ou Qs.
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• Sur grandeurs complémentaires
2.Hypothèses de fonctionnement:
Le processus de production exige une régulation de niveau d’une grande
précision, mais la rangeabilité de la vanne limite la finesse de réglage.
VI Régulation adaptative
1.Hypothèses de fonctionnement:
la qualité de la régulation est dégradée selon le point de fonctionnement car le
gain du procédé n’est pas constant.
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Formateur:
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