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LA BIO-INFORMATIQUE DANS LA RECHERCHE BIOMÉDICALE

Jean-Valery Turatsinze

ALN éditions | « Hegel »

2015/3 N° 3 | pages 245 à 245


ISSN 2269-0530
DOI 10.3917/heg.053.0245
Article disponible en ligne à l'adresse :
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https://www.cairn.info/revue-hegel-2015-3-page-245.htm
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Hegel Vol. 5 N° 3 - 2015
245

La bio-informatique dans la recherche


biomédicale
Jean-Valery Turatsinze
ULB-Center for Diabetes Research, Université Libre de Bruxelles. Bruxelles

La recherche biomédicale est en train de connaître une révolution très importante. Celle-ci a été amorcée
il y a près de quinze avec la publication des premiers résultats du « projet génome humain ». Celle-ci
s’est accélérée encore plus avec l’avènement de technologies de séquençage de nouvelle génération
qui permettent de séquencer en quelques heures et à un coût très réduit le génome de n’importe quel
organisme vivant possédant de l’ADN. Ainsi donc, les chercheurs peuvent analyser le patrimoine génétique
en entier et établir les liens entre celui-ci et la physiologie de l’individu ainsi que les prédispositions à
certaines maladies génétiques ou qui ont une composante génétique telles que le cancer, le diabète, les
maladies cardio-vasculaires etc. Cette possibilité offre des perspectives très intéressantes à la recherche
biomédicale et est déjà en train de changer fondamentalement la manière de traiter certaines pathologies
telles que les cancers. C’est l’ère de la médecine personnalisée. La médecine qui se base sur la spécificité
génétique de chaque individu en particulier et qui propose les traitements adaptés.

Depuis la disponibilité des premières séquences d’ADN et des premiers génomes complets au début
des années quatre-vingt, et surtout depuis le projet de séquençage du génome humain, une nouvelle
discipline de recherche s’est développée : la bioinformatique. A cheval entre la biologie, l’informatique,
les statistiques et les mathématiques, la bioinformatique est indispensable pour analyser, entre autres,
des données générées par ces projets de séquençage de génomes pour identifier les gènes, proposer
des modèles, effectuer des prédictions, analyser les polymorphismes entre individus et leur impact sur
les prédispositions à certaines maladies ou sur les réponses à certains traitements.

Dans cette recherche, l’Afrique a sûrement la possibilité de rattraper ce train en marche pour tirer profit
de ces développements. Ceci en développant notamment une expertise en analyse bioinformatique pour
créer une base de connaissances de génétiques à l’échelle des populations et des individus. Au-delà du
domaine biomédical, il est à noter que cette expertise est applicable à beaucoup d’autres domaines tels
que l’agriculture, l’environnement et la protection des écosystèmes et de la biodiversité.

L’accès à l’enseignement supérieur


pour les groupes marginalisés
Jean Damascène Kayombya1, Anitha Ishimwe2
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1. Journaliste de formation, Bruxelles (Belgique)
2. Informaticienne, Kigali (Rwanda)

On entend par groupes marginalisés, les groupes minoritaires, pas pauvres nécessairement et vivant
sur leur endroit. A ces groupes quand on ajoute le terme discrimination, non accès à la scène publique,
sans pouvoirs politiques et étant les premiers occupants, alors le terme utilisé maintenant au niveau des
Nations Unies est : peuples autochtones. Alors que les groupes marginalisés peuvent appartenir au
groupe ayant le pouvoir politique, les peuples autochtones n’ont pas eu ce pouvoir. Selon les estimations
de l’ONU, les populations autochtones représentent 300 millions de personnes réparties dans plus de
70 pays et près de 400 peuples. Les peuples autochtones sont reconnus par la déclaration dite de « Kari
Oca » (Brésil, juin 1992), la déclaration de la conférence de l’ONU de Vienne sur les droits des peuples
indigènes (Autriche juin 1993) et la Convention nº 169 du Bureau International du Travail (BIT en 1989),
convention qui a remplacé celle de 1957 (convention nº 107) du même organisme.

L’article 26 de la convention n° 169 stipule que « des mesures doivent être prises pour assurer aux
membres des peuples intéressés, la possibilité d'acquérir une éducation à tous les niveaux au moins sur
un pied d'égalité avec le reste de la communauté nationale ».

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