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ATHÉISMES, ET MONOTHÉISMES
Renée Koch Piettre
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ISBN 9782130543572
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http://www.cairn.info/revue-diogene-2004-1-page-52.htm
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lectuel et religieux dans l’empire romain. L’apôtre Paul y est en
effet conduit à expliquer son message en des termes qu’il essaye de
rendre compréhensibles à un public d’Athéniens cultivés, en
fonction de ce que lui-même croit connaître de ce public. C’est du
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1. Voir Actes des Apôtres 17.14-15 : Paul était seul à Athènes. On suppose que
le témoin fut Denys l’Aréopagite, qu’il convertit ce jour-là.
2. L’épicurisme a-t-il été absorbé par le christianisme, comme le voulait N. W.
DE WITT (Epicurus and his Philosophy, 1954 ; St. Paul and Epicurus, 1964) ? W.
SCHMID, Epicuro e l’epicureismo cristiano, 1984 [1964], démontrait pourtant que les
Pères de l’église n’avaient pas une connaissance profonde de l’épicurisme. La
comparaison a repris avec par exemple Diskin CLAY sur l’organisation de la secte
épicurienne, David KONSTAN sur l’amitié en Grèce (voir le volume collectif édité par
John T. FITZGERALD, Friendship, Flattery, and Frankness of Speech : Studies on
Friendship in the New Testament World, 1996, ou la publication collective du traité
de Philodème « Sur la liberté de parole », Philodemus On Frank Criticism, 1998),
Clarence E. GLAD sur la psychagogie épicurienne et paulinienne (Paul and
Philodemus: Adaptability in Epicurean and Early Christian Psychagogy, 1995).
Également Abraham J. MALHERBE, Paul and the Thessalonians. The Philosophical
tradition of Pastoral Care, 1987 ; Id.., « Hellenistic Moralists and the New
Testament », 1992, notamment p. 301-304.
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Il y a néanmoins pour les hellénistes de bonnes raisons de
conduire une telle exploration, fût-ce, à terme, pour en déjouer
l’hypothèse. En voici quelques-unes :
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Renvoyons au discours de Cicéron Contre Pison, aux pamphlets
anti-épicuriens de Plutarque, aux autodafés des écrits épicuriens
organisés et encouragés par Alexandre d’Abonotique selon
l’opuscule précédemment cité, à quelques anecdotes scandaleuses
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notamment par les textes, toujours en voie de déchiffrement, des
papyri de la bibliothèque d’Herculanum, dont le fonds originel
appartint à l’Épicurien Philodème, et ceux du portique de
l’Épicurien Diogène d’Œnoanda, véritable bibliothèque sur pierre,
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autre différence, c’est qu’en épicurisme un lien d’amitié privilégié
lie le maître à l’élève et est exalté jusqu’à un véritable culte19, mais
sans la moindre idée de subordination. Au contraire, Paul, qui se
dit « serviteur du Christ » agit en chef et en censeur, même quand
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spécifique menant à la conversion intellectuelle, et chez les
chrétiens dans un avenir eschatologique proche pour tous mais où
la conversion les a fait entrer eux-mêmes de plain-pied, et dont ils
ne cessent de préparer l’apocalypse, par des encouragements
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hommes » (Diogène Laërce, IV, 43).
23. PLUTARQUE, Moralia, 1098b et 1125b.
24. LUCRÈCE, V, 1028-1090 ; ÉPICURE, Lettre à Hérodote, 76.
25. I Corinthens 14.
26. DIOGÈNE D’ŒNOANDA, fr. 56 (éd. SMITH).
27. Philippiens 4, 12-16.
28. 2 Corinthiens 9.
29. 2 Timothée 2, 3-6.
58 RENÉE KOCH PIETTRE
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bavarder avec jactance, en monopolisant l’écoute des jeunes gens
désœuvrés31. Ces gens s’appellent des philosophes, et justement il y
en avait là – des Épicuriens et des Stoïciens, les autres sectes, en-
dehors des Cyniques, ne daignant plus enseigner en pleine rue –
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30. Voir I Corinthiens 13. Pour les références, on se reportera à l’« Index » de DE
WITT, Epicurus, s.v. « Paul, Saint ».
31. Voir PLATON, Gorgias, 485d. Celse, au second siècle, décrira un
comportement tout semblable chez les Chrétiens (ORIGÈNE, Contre Celse III, 50).
32. Xenôn daimoniôn, v. 18.
33. Kainê didachê, v. 19.
34. epilabomenoi de autou, ibid. Outre la comparution de Socrate devant ses
juges, le rédacteur avait peut-être aussi à l’esprit celle de Jésus devant le « Conseil
des anciens du peuple, des grands prêtres et des lettrés », le Sanhédrin de
Jérusalem, LUC 22.63-71 (MATTHIEU 26.57-66 ; MARC 14.53-65).
35 On s’est longtemps demandé s’il s’agissait de la colline de ce nom, ou du
Conseil de l’Aréopage : il s’agit bien évidemment du Conseil, qui à l’époque de Paul
« exerçait… le gouvernement de la cité, … en particulier chargé de contrôler
l’éducation donnée aux jeunes », et ne siégeait plus sur la colline mais sans doute
« dans les salles du Portique royal, voisin du Portique de Zeus Éleuthérios, sur le
bord ouest de l’Agora, au débouché de la voie des Panathénées ». Paul « pouvait
attendre de cet examen une autorisation officielle pour enseigner en public » (H. D.
SAFFREY, Histoire de l’apôtre Paul, 1991, p. 79). Voir aussi N. HUGÉDÉ, Saint Paul
et la Grèce, 1982, p. 99-154.
36. Ce texte a reçu d’amples commentaires. Renvoyons à E. NORDEN, Agnostos
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(Platon, Aristote, les Stoïciens, les Épicuriens) sur le procès de la
représentation mentale, envisagé comme une empreinte déposée
dans l’âme par les perceptions, fussent-elles par ailleurs
perceptions intellectives. L’expression associe donc l’objet-image, et
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Theos, 1913, p. 3-140 ; M. DIBELIUS, Paulus auf dem Areopag, 1939 ; É. DES PLACES,
La religion grecque, 1969, p. 329-361 ; J. DUPONT, « Le discours à l’Aréopage »,
Nouvelles Études sur les Actes des Apôtres, 1984, p. 380-423.
37. Andres Athenaioi, v. 22.
38. Kata panta hôs deisidaimonesterous : ou bien « particulièrement religieux » ?
(v. 22).
39. Agnôstôi theôi, v. 23. Pour la discussion archéologique concernant cet autel,
voir H. LECLERCQ, « Paul (saint) », Dictionnaire d’archéologie chrétienne et de
liturgie, 1938, p. 2605-2608. Pour l’interprétation, voir E. NORDEN, Agnostos Theos.
40. Charagmati technês kai enthumêseôs anthrôpou, v. 28.
41. Psêlaphêseian, v. 27. Le verbe employé est familier aux utilisateurs de la
Bible grecque, la Septante ; Luc l’emploie dans le passage où Jésus ressuscité invite
ses disciples à le « palper » (Lc 24.39), mais il est attesté aussi chez des Épicuriens
(Épicure et Philodème).
42. Ou makran apo henos hekastou hêmôn huparchonta, v. 27.
43. Voir DIOGÈNE LAËRCE VII, 147, et en général CICÉRON, De natura deorum,
II.
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eux sur leur territoire et dans leur calendrier. Chez les Grecs, hors
récits et expériences d’épiphanies divines, les hommes vont aux
dieux et leur assignent leur place, avec leur consentement et
parfois à leur demande ; ici c’est le Dieu de Paul qui vient aux
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44. Paul cite à cet endroit un vers d’un poème d’Aratos, originaire comme lui de
la ville de Tarse : « Nous sommes de la race de Dieu » (opposer à PINDARE,
Néméenne VI, 1-3). Ce même vers avait déjà été cité deux siècles plus tôt par
l’écrivain alexandrin juif Aristobule. Ce n’est, explique H.D.SAFFREY (l.c.), « que
l’interprétation juive hellénistique du texte de la Genèse ».
45. L’idée de l’autarcie divine est solidaire de celle de la perfection divine, et elle
entre dans toute définition rationnelle du dieu.
46. V. 26. Ces mots peuvent à la rigueur se comprendre à partir de la doctrine
de la Providence, telle que la défendaient les Stoïciens.
47. Comme il apparaît dans l’ Hymne homérique à Déméter, ou les Oiseaux
d’Aristophane.
48. Ta nun, v. 30.
49. Metanoein, ibid.
50. Avec des accents variés, c’est comme un tel affrontement que les auteurs ont
généralement rendu compte du discours de Paul à l’Aréopage. Outre E. NORDEN, M.
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Notons d’autre part que, dans cette catéchèse adressée aux
Athéniens, l’accent n’est pas mis du tout sur une opposition entre
le polythéisme grec et le monothéisme judéo-chrétien, ni même
entre le multiple et l’un. Paul dit apporter simplement un dieu de
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plus, un dieu dont la place était comme en attente, sous les espèces
d’un autel anonyme, dans le panthéon des Athéniens. Une telle
situation n’est d’ailleurs pas du tout nouvelle dans le panthéon
grec : Dionysos par exemple est par définition un dieu qui vient de
l’étranger, avec des caractères bizarres54. La différence se situe
ailleurs, dans l’opposition entre des dieux fabriqués et visibles, et
un dieu vivant mais invisible, dans l’opposition entre des statues
brillantes et un modeste autel ; l’originalité du message de Paul est
dans la dimension temporelle d’une révélation, dans l’accès
« tâtonnant » à la connaissance du dieu, dans la sommation, qui lui
fait suite, à une conversion spirituelle, et dans le brouillage des
repères entre la vie, la mort, et l’éternité divine. Encore n’est-ce
pas tout cela qui paraît choquer les Athéniens. Ce qui les offusque,
c’est surtout la question de la résurrection des morts, dont ils ont
d’ailleurs d’abord compris (ou feint de comprendre) le mot comme
le nom propre d’une nouvelle divinité féminine. Inversement, ce
qui avait choqué Paul, c’est la multiplicité des images plastiques
des dieux à travers la cité.
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DIBELIUS, É. DES PLACES, J. DUPONT, cités supra, voir A. D. NOCK, Essays on
religion and the Ancient World, I, 1972, p. 63-68 ; Abraham J. MALHERBE, Paul and
the Popular Philosophers, 1989.
51. Voir Théophraste cité par PORPHYRE, De l’abstinence II, 26 ; Cléarque cité
par FLAVIUS JOSÈPHE, Contre Apion I, 179 ; Mégasthène cité par CLÉMENT,
Stromates I, 15, 72, 5 (textes cités dans P. BORGEAUD, Aux origines de l’histoire des
religions, 2004, p. 84-87).
52. « C’est contre la loi que cet homme persuade les gens d’honorer Dieu » (Actes
18.12-16).
53. Les auditeurs de Paul confondent-ils la Résurrection (anastasis en grec) avec
une déesse qui ferait couple avec Jésus ?
54. Voir par exemple les Bacchantes d’EURIPIDE.
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philosophe. Non pas seulement par ruse et par calcul : si cette
histoire est vraie, et non simplement une vignette ajoutée à une
légende, Paul se livre sans doute de bonne foi à un exercice de
persuasion qui a pu être pour lui, quoi qu’en dise le narrateur de la
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Paul n’a donc pas dû avoir trop de mal à se mettre au niveau
des Athéniens philosophes, et il a pu retrouver sans peine le ton
familier à ce milieu, mêlant les jargons de diverses écoles, veillant
à ne pas tomber dans le ridicule devant son auditoire : rien
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oraculaire suggère une critique d’un prédécesseur – pourquoi pas
notre Héraclite épicurien ? Une comparaison d’Épicure avec un
prophète apparaît justement chez Lucrèce, qui adopte lui-même un
ton inspiré67. Notons qu’il est possible que les honneurs accordés
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d’Épicure (la négation du besoin d’autrui, prosdeêsis, se rencontre
chez Épicure dans le contexte des dieux72). L’insistance sur la
résurrection des morts contredit directement la maxime
épicurienne selon laquelle la mort est une fin qui ne nous concerne
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nécessaire pour expliquer, et s’expliquer à soi-même, le système
doctrinal que l’on défend, lorsque l’on fait face à des contradicteurs
respectables qui usent de leur langage propre ? Paul a dû être
obligé d’entrer dans ce langage, d’entrer même dans ce mode de
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