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Linamar

Le total de 492 millions est environ quatre fois plus que la deuxième somme qui est allée à Imperial Oil. Le
géant de l’énergie basé à Calgary a révélé qu’il avait reçu 120 millions de dollars. Linamar, un grand
fabricant de pièces automobiles, et Air Transat ont également reçu plus de 100 millions de dollars chacun
pour aider à couvrir les salaires.
Air Canada explique qu’elle employait au début de la pandémie environ 40 000 personnes, ce qui en fait
l’un des plus grands employeurs du secteur privé au Canada dans un secteur touché « de manière
disproportionnée » par la pandémie.
Et les passagers, eux?
Plus de 100 000 Canadiens se sont joints à des pétitions demandant au gouvernement d’intervenir pour
obtenir des remboursements pour des trajets qu’ils ont payés, mais qu’Air Canada a annulés sans offrir de
compensations financières. Elle a offert en lieu et place des points de crédit pour de futurs voyages. Air
Canada détient en ce moment 2,3 milliards de dollars de recettes provenant de la vente de billets, dont
environ 65 % provenaient de billets non remboursables.
De plus, l’entreprise possédait en septembre 8 milliards de dollars en argent liquide.
Le ministre fédéral des Transports, Marc Garneau, a fait savoir depuis plusieurs mois aux compagnies
aériennes qu’elles devaient payer les remboursements aux passagers avant de pouvoir bénéficier de toute
autre aide gouvernementale.
« Nous avons dit très clairement non tant qu’elles ne s’engagent pas par écrit à rembourser les passagers.
Elles n’obtiendront pas un sou du gouvernement canadien », vient-il de réitérer à CBC News.

OPA sur montupet

1. Motifs de l’Offre

Linamar est une société dont le siège social est établi au Canada, et dont les actions sont
admises aux négociations sur le Toronto Stock Exchange. Linamar est la maison-mère du
groupe Linamar. Linamar est une entreprise aux activités diversifiées, spécialisée dans
l’usinage de précision de pièces mécaniques destinées principalement aux moteurs, aux
systèmes d’embrayage, aux transmissions et à d’autres applications pour l’industrie
automobile. Les produits de Linamar sont destinés non seulement au secteur automobile
(véhicules légers, camions utilitaires, véhicules tout terrain) mais s’étendent également aux
secteurs de l’énergie et de l’industrie. Linamar dispose d’ores et déjà de moyens pour
l’usinage de culasses, mais ne détient pas d’installations pour la fonderie de celles- ci,
laquelle constitue le cœur de métier de Montupet.

L’Offre s’inscrit dans la continuité de la stratégie d’intégration verticale de Linamar en


Amérique du Nord, en Europe et en Asie afin de proposer des solutions intégrées de fonderie
et d’usinage aux clients des secteurs automobile, industriel

et commercial. L’investissement de Linamar dans Montupet a pour but de permettre aux deux sociétés
de fournir des solutions d’optimisation de poids de premier ordre à leurs clients. En travaillant
conjointement tout au long du processus de pré-production et de production, les sociétés seraient en
mesure de proposer une offre globale et optimisée. Celles-ci offriraient des produits et des procédés
de conception perfectionnés tout en minimisant les coûts logistiques, de contrôle-qualité et autres.
Cette intégration verticale et ce rapprochement devraient permettre une croissance accélérée grâce à
la combinaison des forces des deux sociétés ainsi qu’une approche globale, ajoutant de la flexibilité à
la conception et créant une proposition unique pour des culasses entièrement usinées. L’opération
devrait également permettre au groupe issu du rapprochement d’augmenter ses revenus grâce à une
répartition géographique plus équilibrée de ses activités. Linamar est une société à l’actionnariat
familial qui partage les valeurs et la culture d’entreprise de Montupet.

Bien que difficilement quantifiables, des synergies de revenus devraient être réalisées grâce à une
diversification de la clientèle, une expansion géographique et des opportunités accrues de ventes
croisées au sein du groupe issu du rapprochement. Les clients respectifs de Linamar et Montupet
bénéficieraient alors d’une gamme élargie de produits et de services proposés sur une base très
intégrée, rapide, bénéficiant d’une grande expertise et à forte rentabilité. Ce rapprochement
permettrait la création d’une nouvelle offre crédible pour des clients ne disposant, sur le marché
actuel, que d’alternatives externes très limitées.

Cette Offre permettra aux actionnaires de Montupet qui apporteront leurs Actions à

l’Offre d’obtenir une liquidité immédiate de leur participation au prix de 71,53 € par

Action, correspondant à une prime de 14,1% par rapport au prix moyen de l’action

1 pondéré sur 6 mois .

1. M. Stéphane Magnan a accepté de poursuivre ses fonctions en qualité de directeur général et


de demeurer membre du conseil d’administration de Montupet pendant une durée de douze
(12) mois suivant le règlement-livraison de l’Offre.

Messieurs Marc Majus, Didier Crozet et Philippe Mauduit, respectivement directeurs généraux
délégués et directeur des ressources humaines du groupe, ont accepté de poursuivre ces
fonctions pendant une durée de douze (12) mois suivant le règlement-livraison de l’Offre.

Pendant Covid

The auto industry has hit its trough from the COVID-19 pandemic, Linamar chief executive
Linda Hasenfratz said Tuesday.
About 94 per cent of Linamar's workers are back at plants and there has not been COVID-19
transmission there, she said on a conference call about the company's latest quarterly
results.
"Auto sales have bounced back nicely from (second quarter) lows, although there is still a
drag from the pandemic," said Hasenfratz.
"Inventory levels dropped quite low after two months of shutdown."
In addition to making cars, the company makes harvesting machines. Executives told
analysts the company has benefited from a "great season" for farmers.The vehicle parts
manufacturer reported sales of almost $1.64 billion in the three months ending Sept. 30,
down from $1.74 billion in the third quarter of 2019.
But net earnings rose to $125.5 million, or $1.92 per diluted share, compared with earnings
of $98.2 million, or $1.50 per diluted share, a year ago.
The company also doubled its third-quarter dividend to 12 cents per share.
Analysts surveyed by Refinitiv expected the Guelph, Ont.-based company to report revenue
of $1.59 billion and net income of $67.2 million, or $1.15 per share.
Linmar's improved earnings come after the company updated its third-quarter guidance in
early October, saying that COVID-19 had not hurt U.S. vehicle sales or manufacturing in Asia
as much as previously expected.
On Tuesday, the company said it expects 73 million vehicles to roll off global assembly lines
this year, up from its 2020 forecasts of 71.7 million in October, and the forecast of 69.5
million issued in July.
Hasenfratz said the company has also scored new contracts to make engines and
transmissions, as well as battery electric vehicles parts for China and chassis and rear-drive
components in Canada.
"Notably, electric vehicle programs have represented nearly one third of total wins this
year," said Hasenfratz.
"A gear grinder or shaper used to make a gear for an internal combustion engine vehicle is
the very same equipment we use to make a year for an electric vehicle."
One thing that could change in the next year is Linamar's access to government support
related to the pandemic. Linamar got $47 million in wage subsidies in the third quarter, and
executives said that Canada's subsidy program was "world class" and more generous than
the support available in other countries.
"I do want to point out that even if you strip those subsidies out, our results this quarter
were significant and higher than last year," said Hasenfratz.
"So there's a lot more going on here than just wage subsidies, in terms of what we delivered
in the quarter."
In addition to renegotiating debt, planning the closure of a Kentucky-based plant, and cutting
spending on software, subscriptions and travel, Linmar also trimmed back on capital
expenditures by 53 per cent in the third quarter. Hasenfratz said she expects capital
investments to return to more normal levels next year, but credited the company's approach
to technology and equipment for the savings.
Hasenfratz noted Linamar's contracts to build ventilators, amid increased demand from the
COVID-19 pandemic. The company was able to get a system in place in a couple of weeks to
build a 1,700-part ventilator, she said.
"This is a massive advantage Linamar has in comparison with competitors who may invest in
more dedicated equipment, which -- although cheaper, and often requiring less labour -- is
not easy to reallocate to new programs or to scale," said Hasenfratz.
Les fgrancais achètent bcp de voitures, de gros producteurs qui permettent des contrats
fiables et de longues durées
Ils ont cherché a s’implanter en fr car grosse parts de marché à prendre, Renault & PSA se
porte garants d’a heter des pièces industriels en gfros volumpes. En plus, les constructeurs
automobiles Fr sont avancés dans le pivot v ers la voiture électrique, ceci est en adéquation
avec la stratégie évolutive de linamar

Regrouper 2 filiales françaises :

Le groupe canadien Linamar a décidé de regrouper deux de ses


filiales, Linamar Famer Rivoire (LFR) et Linamar Famer Industrie
(LFI), sur l’éco-site industriel Novaciérie, ex-Giat Industries, à Saint-
Chamond (Loire). Il va investir 5 millions d’euros dans cette
opération pour racheter ce terrain de 40 000 mètres carrés et
rénover l’ancienne halle industrielle d’une surface de 16 000 mètres
carrés.

Menacés de délocalisation en Hongrie, en Allemagne ou aux Etats-


Unis, les 232 emplois des deux sociétés spécialisées dans
l’usinage, dans les pièces en fonte de précision pour moteurs
d’engins de travaux publics et agricoles, et dans une moindre
mesure pour l’automobile, seront sauvegardés. Le groupe Linamar
les contrôle depuis 2011.

Le regroupement des activités sur un site entièrement rénové


devrait permettre de "viser un retour à l’équilibre en 2016 en
économisant 1,6 million d'euros par an", explique la direction du
groupe. Les futurs locaux correspondront aux standards industriels
réclamés par les clients, du secteur automobile notamment.

8,5 millions d'euros d'investissements dans une


troisième filiale
Les pertes de LFI (135 personnes), implanté à Saint-Romain-en-
Gier (Rhône) étaient de 7 millions d'euros pour un chiffre d’affaires
de 17 millions en 2012, celles de LFR (97 personnes) à Saint-
Etienne (Loire) de près de 1 million pour un chiffre d’affaires de 14,2
millions.

Le groupe Linamar possède une troisième entreprise à Montfaucon


(Haute-Loire), Linamar Famer Transmission, qui n’est pas
concernée par ce projet de regroupement. Celle-ci est spécialisée
dans la production d’engrenages et d’arbres de transmission et a
bénéficié de 8,5 millions d’investissement depuis sa reprise en
2011.

Le chiffre d’affaires du groupe Linamar Corporation s’est élevé à 2,4


milliards d'euros (3,6 milliards de dollars canadiens) en 2013 avec
16 000 salariés. Il prévoit de le porter à 3,1 milliards d'euros en
2016.

SAM techno

Jusqu'à la semaine dernière, deux offres potentielles étaient en lice : un plan de


cession judiciaire porté par le groupe canadien Linamar; et un plan de continuation
par Jacques Schaffnit (ex-dirigeant de Valéo), qui a retiré son offre. Le retrait de
l'offre Schaffnit et le dépôt de l'offre de Linamar a conduit en début de semaine à une
décision technique du tribunal de commerce de prononcer la mise en redressement
judiciaire de SAM. De plus, l'administrateur de SAM, Me Bauland, a pris les
commandes de la société.
Un nouveau calendrier est établi, qui passe par la rencontre le 11 juillet de
l'administrateur et du groupe canadien. Ce dernier a d'ores et déjà demandé la tenue
d'une audience judiciaire le 2 octobre afin de déposer son offre définitive.

Plusieurs points inquiètent la CGT :

-Linamar propose de racheter SAM pour 15 000 € (5 000€ pour les stocks pourtant
estimés à 8m€) et 10 000€ pour lesbâtiments. «C'est injuste», déplore la CGT.

-L'offre de reprise prévoit seulement 312 CDI (contre 432 actuellement) et plus aucun
intérimaires à compter de 2019 (170 actuellement). Et Linamar sollicite le concours
financier de l'état pour de la formation, du chômage partiel et un investissement
satisfaisant pour le groupe.

130 emplois CDI menacés


«Cette offre de reprise est inacceptable en l'état car elle signifie une menace de
suppression de 130 CDI. Elle est aussi floue sur les moyens», martèle la CGT qui
soupçonne Linamar, (compte tenu du souhait de Renault de voir Linamar reprendre
également FVM et Alfisa) de vouloir transférer de l'activité vers ces deux autres
sociétés qui seraient reprises.

Il y a urgence : certes, l'ouverture de la période de redressement judiciaire, ouvre la


possibilité de dépôt de nouvelles offres de reprise sans passif. De plus, le coût de la
procédure judiciaire est exhorbitante : déjà 3millions d'euros pour les six mois de
2016.

La CGTespère pouvoir rencontrer la PDG de Linamar ((qui avait visité l'usine en juin)
et espère que la rencontre du 11 juillet entre l'administrateur et Linamar débouchera
sur une révision du plan de reprise.

Chiffres clés de SAM


Effectif : 432 CDI et 170 emplois intérimaires.

Chiffre d'affaires : 70 M€ dont 80 % de contrats avec Renault (30 M€ de chiffres


d'affaires pour FVM et 25 M€ de CA pour Alfisa).

Production : 45 à 50 tonnes par jour de pièces ; 21 millions de pièces par an issues


de 150 références.

Modernisation : 10 à 15M€ d'investissement sont estimés pour moderniser le parc


de machines de production.

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