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LA VOITURE POUR TOUS

CONSOMMANT MOINS DE 2 L/100 KM


DES SOLUTIONS INNOVANTES POUR LA FILIERE AUTOMOBILE

Mondial de l’Automobile 2014


4-19 OCTOBRE

Plateforme de la Filière Automobile – 2, rue de Presbourg – 75008 Paris – www.pfa-auto.fr


INFORMATION PRESSE
Sommaire
1. L’enjeu du 2 l/100 km ................................................................................................................p. 3

2. Un programme confié à la Plateforme de la Filière Automobile...................................................p. 4

3. Le programme véhicule 2 l/100 km ............................................................................................p. 5


3.1 Une vision partagée
3.2 Une organisation en place au sein de la PFA
3.3 Le processus d’aides : le Programme des Investissements d’Avenir
3.4 L’intégration des acteurs de la filière

4. Comment atteindre 2 l/100 km : 4 axes de développement ........................................................p. 8


4.1 L’hybridation des chaînes de traction
4.2 L’amélioration du rendement du groupe motopropulseur
4.3 L’amélioration du rendement véhicule
4.4 Les aides à la mobilité

5. Les projets collaboratifs subventionnés..................................................................................... p. 12

6. Les véhicules démonstrateurs des constructeurs français.......................................................... p. 13


6.1 PSA Peugeot Citroën
6.2 Renault

7. Les contributions des équipementiers français .................................................................................... p. 15


7.1 Faurecia
7.2 Michelin
7.3 Plastic Omnium
7.4 Valeo

8. Les contributions des autres industriels ............................................................................................... p. 19

9. Le glossaire ................................................................................................................................................. p. 20

10. Les contacts presse.................................................................................................................................. p. 21

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INFORMATION PRESSE
1. L’enjeu du 2 l/100 km

La filière automobile française relève le défi de proposer des véhicules dont la consommation est inférieure à la barre symbolique
des 2 l/100 km, à des conditions économiques abordables pour les consommateurs. Cet objectif presque deux fois plus ambitieux
que ceux fixés par les différentes autorités est une formidable opportunité pour développer ensemble des solutions innovantes,
définir de nouveaux standards et au final, améliorer la compétitivité sur tous les marchés.

En Europe, la feuille de route CO2 2050 conduit à maintenir la réduction des émissions de CO 2 des véhicules particuliers au rythme
2012-2020 de 4 g/an environ pour satisfaire l’objectif (CAFE) de 95 g en 2020. Ces contraintes environnementales vont conduire à des
ruptures technologiques fortes dans tous les domaines de l’automobile.

2 l/100 km correspond à environ 50 g de CO 2/km, mesuré sur cycle NEDC (46 g en essence et 53 g en diesel) et constitue le seuil
d’éligibilité au qualificatif «véhicule décarboné» du règlement CO 2 européen.

L’objectif du programme est d’atteindre 2 l/100 km à des conditions économiques proches d’un diesel Euro 6 2018 non hybridé ( prix
de vente environ 15 000€), en développant des briques technologiques au profit de la filière automobile française permettant de
produire des ruptures en termes de CO 2 à coût acceptable pour le client.

Ce programme est centré sur les véhicules du segment B, mais l’ensemble des technologies développées sera évidemment applicab le
aux autres segments. Les premières briques seront industrialisables dès 2017.

Pour fédérer les initiatives et créer l’émulation nécessaire autour de la démarche, une étape concrète consistera à développe r des
véhicules démonstrateurs de synthèse équipés de motorisations essence (base segment B Clio/208/C4 Cactus) servant de support aux
technologies.

Ces démonstrateurs à forte communauté de technologie et de composants seront présentés par les constructeurs français à l’occ asion
du Mondial de l’Automobile 2014.

La démarche de recherche & développement du programme Véhicule 2 l/100 km intègre les différents acteurs de la filière automobile
présents en France : grands groupes, PME, ….

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2. Un programme confié à la Plateforme de la Filière Automobile

Mise en place en avril 2009, la Plateforme de la Filière Automobile, PFA, répond au besoin de constituer une « plateforme
permanente de concertation et d’échanges entre donneurs d’ordre et fournisseurs de la filière industrielle de la
construction automobile ».

Le 19 octobre 2012, Arnaud Montebourg, Ministre du Redressement Productif, convoque le Comité stratégique de filière
automobile qui rassemble l’ensemble des professionnels de l’automobile (constructeurs, équipementiers et distributeurs)
ainsi que les organisations syndicales et demande la mise en place d’un « contrat de filière ». En particulier, ce contrat
charge les acteurs réunis au sein de la Plateforme Automobile de définir les axes prioritaires pour la R&D et notamment
l’animation du programme autour du véhicule consommant 2 l/100 km voulu par le Premier Ministre.

Mis en place début 2013, ce programme piloté par le Comité Technique Automobile (CTA) de la PFA a pour mission de
développer les briques technologiques permettant à l’horizon 2018 :
o de produire des ruptures en termes de CO2 à coût acceptable pour le client, avec comme objectif une
consommation homologuée de l’ordre de 2l/100 km sur un véhicule de type CLIO/208/C3,

o de répondre aux attentes des consommateurs en termes de connectivité (multimédia et systèmes de


navigation), notamment pour permettre une réduction de la consommation à l’usage.

Les grandes dates qui ont jalonné son déroulement sur 2013 et 2014 sont les suivantes :

Janvier 2013 ........... Présentation de la feuille de route au cabinet du Ministre du Redressement Productif
Mars 2013............... Nomination d’un directeur de programme à la PFA, organisation du chantier « Kick Off » (100 experts,
15 groupes de travail, 76 fiches projets constituées) et officialisation du programme par la PFA
30 avril 2013........... Mise en ligne du portail véhicule 2 l/100 km sur les sites de la PFA et de la SIA
11 juin 2013............ Publication par l’ADEME de l’AMI « Véhicule routier du futur » doté de 250 millions € d’aides.
Septembre 2013 ..... Intégration du programme dans les 34 plans de la Nouvelle France Industrielle
Octobre 2013 ......... Dépôt du 1er projet à l’ADEME
Janvier 2014 ........... Acceptation du 1er projet par l’ADEME
Septembre 2014 ..... 7 projets déposés depuis le début du programme

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3. Le programme Véhicule 2 l/100 km
3.1 Une vision technique partagée

En 2014, les véhicules les plus sobres du segment B sont homologués autour de 3,5 l/100 km en motorisation diesel
conventionnelle ou en motorisation essence hybridée.
2 l/100Km, soit environ 50g CO2/km, c’est presque deux fois moins que l’exigence européenne 2020 (CAFE 95g) déjà
très sévère. Atteindre 2 l/100 km sur un segment B en 2020 est un vrai défi pour la filière automobile française, qui
nécessite de travailler sur la totalité des domaines technologiques du véhicule.
Début décembre 2012, au sein de la PFA, le CTA (Comité Technique Automobile) et l’un de ses deux conseils, le CRA
(Conseil de la Recherche Automobile), tracent la feuille de route du programme Véhicule 2 l/100 km en définissant
quatre axes prioritaires permettant de produire des ruptures en termes de CO2 à coût acceptable pour le client,
applicables sur l’ensemble des segments véhicule et avec comme objectif particulier une consommation homologuée
de l’ordre de 2 l/100 km sur le segment B (Renault Clio, Citroën C3, Peugeot 208, …).
Ces 4 axes sont :
o L’hybridation des chaînes de traction,
o L’amélioration du rendement GMP,
o L’amélioration du rendement véhicule (allègement ; réduction des traînées aérodynamiques et de
roulement, des pertes mécaniques ; rendement des systèmes auxiliaires),
o La connectivité et les aides à la mobilité pour permettre une réduction de la consommation à l’usage en
optimisant la conduite ou le trajet.
Ils ont été décomposés en 15 thèmes ou briques technologiques détaillés dans le tableau ci-dessous, sur la base d’un
consensus unanime des différents experts.

Axe Brique technologique


Full Hybrid Essence non rechargeable : Hybrid Air
Hybridation Hybride Essence Rechargeable : Z.E. Hybrid
Mild Hybrid 48V
Moteurs essence (atmosphériques & suralimentés)
Adaptation moteur à combustion interne aux chaînes
Rendement GMP hybrides
Allègement des composants mécaniques
Réduction des pertes et Récupération d'énergie thermique
Contribution du pneu à l'optimisation énergétique du
Véhicule
Rendement Allègement : structure, composants et filières matériaux
Véhicule Aérodynamique
Rendement des systèmes auxiliaires
Systèmes thermiques et Chauffage habitacle
ADAS et éco-conduite évoluée
Aides à la mobilité Voiture connectée
Navigation temps réel

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3.2 Une organisation en place au sein de la PFA

Début mars 2013, François Sudan est nommé au sein de la PFA en tant que directeur de programme dédié et une
instance hebdomadaire de pilotage avec l’ensemble des membres du CRA est mise en place.
Le 14 mars 2013 un chantier de lancement du programme est mis sur pied avec plus de 100 experts répartis en
15 groupes de travail (WG), réunissant PSA, Renault, Faurecia, Michelin, Plastic Omnium, Valeo, le CEA, l’IFPEN,
la FIEV, le CCFA et la SIA. 76 fiches projets sont élaborées sur les 15 différents thèmes.
Depuis cette date, les 15 groupes de travail (WG) se réunissent régulièrement pour faire mûrir ces différentes fiches
projets et finaliser les sujets de développement sous forme de projets collaboratifs qui seront déposés à l’ADEME.
Le 15 mars 2013, le programme est officialisé devant plus de 130 invités (pouvoirs publics, fédérations
professionnelles, pôles de compétitivité, ARIA) lors de la présentation des travaux de la PFA.
Le 12 septembre 2013, le programme est intégré par le Premier ministre Jean Marc Ayrault dans les 34 plans de la
Nouvelle France Industrielle.
Le 2 et 3 octobre 2013, les Ateliers de la Filière Automobile réunissent plus de 700 participants : une demi-journée
est dédiée au programme Véhicule 2 l/100 km avec participation de l’ADEME et plusieurs tables rondes consacrées
aux technologies développées sur les différentes briques. Un dossier de synthèse est accessible sur pfa-auto.fr
Le 20 mars 2014, un point d’avancement Véhicule 2 l/100 km est réalisé lors des rendez-vous de la Filière, devant
160 participants.

3.3 Les aides au financement

Le développement des briques technologiques sous forme de projets collaboratifs est majoritairement soutenu par
le Programme des Investissements d’Avenir (PIA). Un appel à manifestation d’intérêt (AMI) « Véhicule routier du
futur : technologies, systèmes et mobilité» a été lancé spécifiquement du 11 juin 2013 au 1er décembre 2014.
Cet AMI est doté d’un budget d’aides de 250 millions €, constituées d’environ 1/3 de subventions et 2/3 d’avances
remboursables. Le seuil minimum d’éligibilité pour un projet est fixé à 5 millions € de budget de recherche &
développement.
Une aide au financement des travaux pourra être accordée après sélection du projet collaboratif par les instances de
gouvernance du Programme des Investissements d'Avenir. Pour déposer un projet, il faut pouvoir apporter environ
2/3 du montant de son budget de R&D. C’est la raison pour laquelle, pour des projets de plus de 5 millions €, les
porteurs sont majoritairement des constructeurs ou des équipementiers.
Pour des projets de budgets inférieurs à 5 millions €, d’autres sources d’aides publiques peuvent être mises à
contribution : FUI et PSPC par le canal des pôles de compétitivité ou aides européennes comme « Horizon 2020 ».

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3.4 L’intégration des acteurs de la filière

Afin de fédérer l’ensemble des acteurs de la filière, un portail spécifique est ouvert depuis fin avril 2013 sur les sites
internet de la PFA et de la SIA, afin :
o d’identifier les acteurs dont les compétences métiers sont recherchées sur les différentes fiches projets en
cours de constitution
o d’aider des acteurs disposant de budgets de R&D pour monter de nouveaux projets collaboratifs.

Les acteurs éligibles sont les suivants :


o les entreprises françaises, quelle que soit leur taille,
o les groupes étrangers ayant des sites de R&D dans les domaines concernés en France,
o les laboratoires français quel que soit leur statut (instituts de recherche, universités, universités et écoles
d’ingénieurs, centres techniques).

Ces acteurs sont invités à faire acte de candidature en consultant les différentes fiches projets accessibles sur le site.
Le candidat, si ses compétences sont en adéquation avec le projet en cours de construction, est mis en contact avec
le groupe de travail concerné, puis éventuellement intégré dans le consortium du projet après concertation de
l’ensemble des partenaires du dossier.

Début 2014, 420 candidatures de 162 entreprises ou laboratoires ont été déposées. Cependant, plus des 2/3 de ces
candidatures proviennent de PME ou de laboratoires académiques qui ne disposent pas de budget suffisant pour
porter un projet de l’ordre de 5 millions €.

En parallèle, pour mieux faire connaître le programme dans les régions et ainsi accroître la participation, des
opérations ponctuelles ont été organisées depuis mai 2013 avec le soutien des ARIA et des Pôles de compétitivité.

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4. Comment atteindre 2 l/100 km : 4 axes de développement

Le rendement global d’un véhicule à moteur à combustion interne conventionnel est pénalisé par le faible rendement de
son moteur thermique, de l’ordre de 30%.
Pour passer sous la barre des 2 l/100 km, il va falloir travailler sur la réduction du besoin énergétique du véhicule, mais
aussi sur le rendement de son groupe motopropulseur et sur la récupération des énergies dépensées inutilement :
énergie cinétique (hybridation) et énergie thermique (1/3 perdu dans l’échappement, 1/3 dans le refroidissement).

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4.1 Hybridation des chaînes de traction

Comme le montrent les diagrammes présentés au paragraphe précédent, l’hybridation est incontournable pour
passer sous la barre des 2 l/100 km, même pour un véhicule du segment B léger et compact.
Trois types d’hybridation sont intégrés au programme : le « Full Hybrid » non rechargeable, l’hybride rechargeable
(PHEV) et le « Mild Hybrid » 48V.
1- Le « Full Hybrid » non rechargeable associé à des moteurs essence performants, permet un gain de CO2 de
l’ordre de 20 % à 25 %, soit environ 20 g. Sur le segment B, le seuil de 2 l/100 km sera accessible avec ce type
d’hybridation en l’associant à un allègement de 20 % par rapport aux véhicules actuels, soit environ 250 kg, en
ayant recours à des matériaux et des procédés de fabrication innovants qui ne seront pas tous disponibles avant
2020 (aluminium, thermoplastiques, composites carbone, magnésium, …).
PSA Peugeot Citroën s’est orienté vers ce type d’hybridation, habituellement électrique, avec une solution
technologique innovante et économiquement performante : la chaîne de traction Hybrid Air, qui associe une
transmission intégrant un ensemble moteur-pompe hydraulique et un stockeur d’énergie sous forme de gaz
comprimé (azote).
2- Au-delà du segment B, l’hybridation rechargeable (PHEV) est la solution qui est préconisée pour passer sous le
seuil des 50 g. Elle permet également de disposer d’une capacité de roulage ZEV, laquelle pourrait devenir
déterminante au regard des dispositifs fiscaux ou réglementaires annoncés. Les hybrides rechargeables (PHEV) à
2 l/100 km existent déjà en 2013 mais à des coûts encore trop élevés.
Pour que ce type de véhicule reste abordable, l’objectif pour les PHEV consiste à rechercher :
o une profonde modification des coûts de la chaîne de traction par la simplification,
o une réduction des impacts sur l’architecture du véhicule par la compacité,
o une réduction des puissances installées et énergies stockées par réduction des besoins énergétiques du
véhicule,
o une rupture sur la performance et le coût des batteries, une maximisation de l’autonomie ZEV pour assurer
l’essentiel des trajets urbains en mobilité électrique.
Renault s’est orienté vers ce type d’hybridation électrique rechargeable : très léger, aérodynamique, le
démonstrateur de Renault bénéficiera, en plus, pour descendre sous la barre des 2 l/100 km à un coût
abordable, d'une chaîne de traction « Z.E. Hybrid » rechargeable très innovante. Compacte, cette motorisation
sera transposable sur des véhicules d'entrée de gamme, et sera donc accessible au plus grand nombre.

3- Le Mild Hybrid 48 V, technologie particulièrement économique et peu intrusive, permettra de se rapprocher de


la barre des 2 l/100 km sur une motorisation essence : il est intégré au programme en tant que solution
d’hybridation complémentaire, transgamme, nécessaire à l’atteinte des objectifs de réduction de consommation
de la directive européenne CAFE 2020 (95 g CO2/km).
Valeo s’est orienté vers ce type de technologie.

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4.2 Amélioration du rendement du groupe motopropulseur

Pour atteindre l’objectif de 2 l/100 km, améliorer l’efficacité du groupe motopropulseur est indispensable et
différents acteurs du programme travaillent à des solutions innovantes.

Les technologies à développer pourraient cependant s’avérer complexes et coûteuses : downsizing du moteur,
injection directe, distribution variable, taux de compression variable, suralimentation en rupture (éventuellement
avec électrification), réduction des pertes par frottement, réduction des pertes par pompage, nouveaux cycles
thermodynamiques et récupération des pertes thermiques (échappement notamment).

Le CTA a proposé de se concentrer sur les thèmes suivants :


o Motorisations essence atmosphériques et suralimentées,
o Adaptation du moteur aux chaînes de traction hybrides,
o Allégement des composants du GMP,
o Réduction des pertes mécaniques,
o Récupération de l’énergie à l’échappement.

Les principaux contributeurs sont notamment Faurecia, Plastic Omnium, PSA Peugeot Citroën, Renault et Valeo.

4.3 Amélioration du Rendement Véhicule

Les contributions respectives des principaux paramètres ayant un impact sur la consommation homologuée sont
résumées dans le tableau ci-dessous :

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Au-delà des actions à mener sur ces fondamentaux du véhicule, les travaux porteront sur les autres inducteurs de
consommation non pris en compte dans la procédure d’homologation actuelle, en anticipation des règlements
futurs. Le développement de telles technologies est par ailleurs déterminant dans le cadre de la mobilité électrique :
phares à diodes électroluminescentes, pompes à chaleur pour la thermique habitacle, vitrages isolants, pré-
conditionnement du véhicule avant démarrage, …

Les constructeurs et équipementiers se sont concentrés sur les thèmes définis par le CTA :
o Michelin : résistance au roulement des pneumatiques
o Faurecia, Plastic Omnium, PSA Peugeot Citroën, Renault : allégements sur l’ensemble des composants du
véhicule pouvant conduire à la création de nouvelles filières technologiques,
o PSA Peugeot Citroën, Renault : amélioration du rendement des systèmes auxiliaires,
o Valeo : nouveaux systèmes de conditionnement,
o Faurecia : systèmes de récupération thermique à l’échappement pour alimenter le chauffage de l’habitacle.

4.4 Aides à la mobilité

Au-delà des gains intrinsèques au véhicule, la consommation peut être améliorée par l’optimisation des trajets et
l’expertise du conducteur.
Les systèmes d'aide à la conduite pour rechercher un trajet optimisant la consommation (navigation temps réel, …)
ou pour optimiser la gestion énergétique du véhicule en fonction du trajet parcouru et des sources d’énergie
disponibles (cartographie des bornes de recharge pour les PHEV, …) font partie des solutions à développer dans le
cadre du programme et sont particulièrement explorées par Valeo.

Le CTA a proposé de se concentrer sur les thèmes suivants :


o Systèmes d’aide à la conduite dont éco-conduite évoluée,
o Voiture connectée,
o Navigation temps réel.

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5. Les projets collaboratifs subventionnés

Sur les 76 fiches projets initiales, environ 40 ont été retenues. Ces fiches ont été regroupées sous la forme de 20 projets
déposés à l’ADEME, au FUI ou à « Horizon 2020 ». En 2013, deux projets ont été déposés à l’ADEME. En 2014 environ 20
projets doivent être déposés, en très grande majorité dans le cadre du PIA et de l’AMI « Véhicule routier du Futur ».
Quelques projets de budget inférieur à 5 millions € sont déposés dans le cadre du FUI et de « Horizon 2020 ».

L’enveloppe de R&D globale représente environ 300 millions €, soit une aide estimée à 100 millions € si 100 % des
dossiers sont jugés éligibles. A ce jour, sept projets ont été déposés dont quatre déjà accepté.

La répartition des projets déposés par axe de développement est la suivante :


o Hybridation : 20 %
o Rendement GMP : 25 %
o Rendement véhicule : 50 % dont 30 % dans le domaine «allégement»
o Aides à la mobilité : 5 %

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6. Les véhicules démonstrateurs des constructeurs français
6.1 PSA Peugeot Citroën
PSA Peugeot Citroën, leader européen historique de la « voiture propre ».
Le Groupe PSA Peugeot Citroën a fait de la « voiture propre » un axe stratégique majeur de sa politique R&D. Le
Groupe figure ainsi depuis de nombreuses années sur le podium des constructeurs européens en matière de CO2.
En 2013, avec une émission moyenne de 115,9 gr de CO2/km, le groupe se situe déjà en deçà des objectifs fixés
par Bruxelles pour 2015. C’est dans cette stratégie volontariste que s’inscrit le programme 2l/100 km, concrétisé
par 2 démonstrateurs, la Peugeot 208 Hybrid Air 2L et la C4 Cactus Airflow 2L.
2l/100 km, un véritable challenge
Atteindre une consommation 2 l/100 km sur un véhicule de grande série, soit environ 50 g CO2/km, deux fois
moins que l’exigence européenne 2020 (CAFE 95g), est un véritable challenge pour la filière automobile française.
C’est pourquoi PSA Peugeot Citroën a travaillé sur l’ensemble des leviers technologiques existants.

Des ruptures technologiques indispensables

Pour parvenir à réduire les émissions de CO2 et diviser la consommation moyenne du véhicule par deux, le
groupe PSA Peugeot Citroën s’est concentré sur 3 axes prioritaires : l’hybridation, l’amélioration du rendement de
la chaîne de traction – moteur et boite de vitesses - et l’amélioration du rendement du véhicule.

Une solution d’hybridation innovante


Le choix de PSA Peugeot Citroën s’est orienté sur une solution technologique innovante et économiquement
performante : la chaîne de traction Hybrid Air. Elle associe une transmission intégrant un ensemble moteur-
pompe hydraulique et un stockeur d’énergie sous forme d’air comprimé. Une version allégée de ce système
d’hybridation sera présentée sur le démonstrateur, intégrant un système de stockage et une transmission en
matériaux composites.
Un moteur thermique 3 cylindres essence optimisé, dérivé du moteur de série
De nombreuses pièces du moteur 3 cylindres essence PureTech ont fait l’objet d’un traitement spécifique afin de
réduire les frottements, en associant, notamment, un lubrifiant haute performance. Le cycle de combustion a, lui
aussi, fait l’objet d’amélioration pour accroître l’efficacité du moteur : en retardant l’ouverture des soupapes
d’admission pour réduire la quantité d’air admise, et bénéficier ainsi plus longtemps de la détente des gaz brûlés.
Un véhicule allégé et plus aérodynamique
L’amélioration du rendement du véhicule s’appuie sur trois axes :
o Un allègement sur la structure du véhicule supérieur à 200 kg (hors chaîne de traction Hybrid Air), grâce à
l’introduction de nouveaux matériaux et à une structure multi-matériaux, tels qu’aciers haute
performance, aluminium et composite
o Des pneumatiques de haute technologie allégés, pour réduire la résistance au roulement, de dimensions
optimisées (faible largeur et grand diamètre).
o Un Scx en rupture grâce à un travail important sur les déflecteurs et becquets, un module d’entrée d’air
piloté, des caméras de rétrovision, et des roues spécifiques.

Des enjeux majeurs pour le véhicule du futur


Ce programme a permis de faire des avancées significatives pour relever des défis structurants pour le
futur de l’automobile :
o Utilisation de technologies dont l’usage était jusqu’à présent exclusivement limité aux véhicules de sport
ou automobiles de luxe, afin de les démocratiser sur des véhicules du segment B.
o Assemblage de matériaux composites à des prix accessibles pour le client.
o Production, à court terme, d’un tel véhicule en usine, en utilisant des technologies compatibles de la
haute cadence industrielle.

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6.2 Renault
Un démonstrateur Renault sous les 2 l/100 km
Dans le cadre du programme véhicule 2 l/100 km dont le pilotage est confié à la Plateforme de la Filière Automobile,
Renault présente un démonstrateur technologique roulant. Ce démonstrateur n’est pas un rêve d'ingénieur, mais bien
une vraie voiture qui intègrera de très nombreuses innovations, qui auront vocation à se retrouver d'ici quelques années
sur les véhicules de la gamme. Afin d’ouvrir au maximum le champ des possibilités et de l’innovation, les designers,
aérodynamiciens et ingénieurs ont travaillé de concert, depuis la feuille blanche, pour imaginer de nouvelles solutions
permettant une réduction drastique de la consommation et des émissions de CO2, « Ce projet doit nous permettre
d'atteindre des niveaux de consommation et d'émissions extrêmement bas, mais avec des solutions réalistes,
techniquement et économiquement, afin qu'elles soient par la suite transposables aux modèles de série » souligne Laurent
Taupin, le chef du projet. En relevant le défi de l’ultra-basse consommation, Renault démontre sa volonté d’aller toujours
plus loin dans la réduction de l’empreinte environnementale de ces véhicules. Le projet s'intègre pleinement dans la
stratégie de Renault, qui s'était fixé comme objectif en 2009 de prendre le leadership des constructeurs européens en
matière d'émissions de CO2, un objectif atteint en 2013 avec un "CAFE" de 114,7 g - le CAFE désigne la moyenne globale
des émissions de CO2 de l'ensemble des véhicules neufs commercialisés par un constructeur au cours de l'année.
Sous les 2 l/100 km - Cette consommation record sera atteinte en travaillant sur trois axes en parallèle, qui apporteront
une contribution à peu près équivalente :
o Une aérodynamique particulièrement travaillée amenant une réduction du Scx de l’ordre de 30 %
o Une réduction de la masse d'environ 30 % par rapport au véhicule de référence, la Clio IV.
o Une chaîne de traction inédite Z.E Hybrid, brevetée par Renault
De nombreuses percées technologiques !
Allègement, aérodynamique, hybridation... ces trois directions seront explorées avec un même souci, celui de ne retenir
que des solutions réalistes, potentiellement transposables aux voitures de série. Autre point important : les gains en
consommation ne seront pas atteints au détriment des autres prestations du véhicule - qualité perçue, design, agrément,
etc. -, Renault souhaitant absolument conserver l'attractivité de ses voitures.
Une aérodynamique optimisée
L'aérodynamique figure parmi les trois leviers majeurs explorés pour réduire la consommation. Clio IV, le véhicule qui sert
de référence au projet, affiche un Scx de 0,67, une valeur qui la situe dans une bonne moyenne de son segment.
L'objectif de ce projet est de parvenir à faire baisser ce Scx de 30 %. Toutefois, là encore, pas question de gagner du Scx
en dégradant le design et les autres prestations, comme l'habitabilité.
Ne pas alourdir ... la facture !
Autre préoccupation majeure du projet : Réduire la masse en préservant le coût de revient. "Mettre le bon matériau au
bon endroit", cette philosophie s'est assez logiquement traduite par la conception d'une caisse innovante associant
différents matériaux et les différents process industriels associés, chacun étant sélectionné pour son compromis
masse/coût. La caisse de ce démonstrateur intègre à la fois de l'acier, de l'aluminium, du magnésium, et des composites
plastiques. Au final, l’objectif de réduction de la masse de ce démonstrateur est de l’ordre de -30 % par rapport à une
Clio.
Une motorisation hybride pour tous !
Très léger, aérodynamique, le démonstrateur bénéficiera en plus, pour descendre sous la barre des 2 l/100 km, d'une
chaîne de traction « Z.E. Hybrid » rechargeable très innovante. Elle permettra une extension de la mobilité zéro émission
à l’échappement tout en permettant un long rayon d’action grâce à l’action combinée avec le moteur thermique.
Compacte, cette motorisation sera transposable sur des véhicules d'entrée de gamme, et donc accessible au plus grand
nombre. Cette solution pourra être intégrée sur des plates-formes de la gamme à partir de 2018 sans avoir à les repenser
entièrement.

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7. Les contributions des équipementiers français
7.1 Faurecia
Faurecia participe activement au programme « Véhicule 2l/100km » depuis son lancement début 2013. La contribution de
Faurecia s’articule essentiellement autour de l’allègement, l’un des principaux moyens pour réduire la consommation des
véhicules à moyen et long-terme. Une réduction de la masse d’un véhicule de 10 kg réduit sa consommation de carburant et
donc ses émissions de CO2 de 1g/km. À travers de nouvelles architectures produits, des conceptions optimisées, le
développement et l’utilisation de matériaux alternatifs et de nouveaux procédés de fabrication, Faurecia est en mesure d’offr ir
des réductions de masse allant jusqu’à 60 kg par rapport à des matériaux classiques sur l’enveloppe de 200 kg des produits de
son périmètre et l’utilisation des composites permettra de gagner encore 40 kg supplémentaires, soit en tout 100 kg.

L’allègement, axe d’innovation essentiel pour Faurecia


Il se traduit par des solutions d’architectures produits et des épaisseurs d’acier optimisées pour les structures de sièges e t les
systèmes d’échappement. Quant aux composites, ils ouvrent la voie à des solutions de rupture pour alléger les véhicules et
réduire leur empreinte environnementale. Ainsi, l’utilisation de matériaux composites en fibres de carbone devrait permettre
des gains de masse de l’ordre de 50 % par rapport à l’acier. Faurecia possède une expertise sur l’ensemble des pièces
composites, pièces extérieures peintes ou en carbone visible, semi-structurelles et structurelles, et est présent sur tous les
segments de marché : véhicule de grande série, sport et camions. Faurecia conforte son leadership dans les technologies
d’allègement, grâce à sa maîtrise des procédés permettant de fabriquer ces pièces composites, telles que les technologies
Sheet Molding Compound (SMC) et Resin Transfer Molding (RTM), avec des volumes importants pour les véhicules de grande
série.

Récupération thermique à l’échappement


Dans un moteur à combustion interne, environ un tiers de l’énergie contenue dans le carburant est perdue dans le système
d’échappement. Faurecia développe des technologies permettant la récupération de cette énergie thermique. L’objectif étant
de contribuer à la réduction de la consommation des véhicules, donc de contribuer à la baisse des émissions de C02. Cette
chaleur peut être réutilisée soit pour réchauffer l’habitacle, soit pour amener le moteur à sa température de fonctionnement
optimale plus rapidement. Faurecia prépare déjà l’avenir en travaillant avec les constructeurs sur de nouvelles technologies de
récupération d’énergie, en premier lieu le système Rankine, permettant de transformer la chaleur en puissance électrique (ou
mécanique), directement utilisable par le véhicule.
Faurecia propose plusieurs solutions concrètes pour contribuer au « Véhicule 2l/100 km » et exposera sur son stand (Hall 1,
D521) au Mondial de l’Automobile plusieurs produits répondant à cette problématique :

1. Siège allégé à architecture optimisée augmentant de 3 cm l’habitabilité aux places arrière, permettant ainsi de réduire
d’autant la longueur totale d’un véhicule, représentant un gain de masse du véhicule allant jusqu’à 3 kg. La structure de
siège hybride est 35% plus légère que la génération précédente, grâce à l’utilisation d’aluminium et de composites de
fibre de carbone. La baisse de masse s’est aussi appliquée aux mécanismes de réglages du siège. Pour les deux sièges
avant d’un véhicule, ce sont plus de 8 kg en moins par véhicule,
2. Plancher de voiture structurel intégral (avant, arrière) en composites de fibres de verre, réduisant de 33% sa masse par
rapport à l’acier, soit 16,5 kg gagnés,
3. Hayon semi-structurel en composites de fibre de carbone, offrant une réduction de la masse de 35% par rapport aux
solutions traditionnelles en acier, soit 7 kg de moins,
4. Ligne d’échappement et de dépollution courte à architecture compacte = 2,3 kg de moins,
5. Système de récupération d’énergie à l’échappement, permettant jusqu’à 3% d’économies de carburant, soit 3g de
CO2/km,
6. Module de lève-vitre allégé, économie de masse de 1 kg par porte = 3,5 kg par véhicule,
7. Eléments de panneau de porte et de planche de bord en matériau à contenu bio-sourcé NAFILean, plus légers de 25%
par rapport au polypropylène utilisé traditionnellement. Gain de masse = 2,1 kg gagnés par véhicule,
8. Traverse de planche de bord hybride (acier / composites), masse réduite de 2,7 kg par véhicule.
Au total, ces innovations représentent une baisse des émissions de CO 2 de 7,5g de CO2/km, soit environ 1/3 de litre de
carburant aux 100 km.
Certaines de ces réalisations se retrouveront notamment sur les démonstrateurs du programme « Véhicule 2l/100 km » qui
seront présentés par les constructeurs français pendant le Mondial de l’Automobile (2 – 19 octobre 2014).
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7.2 Michelin

La contribution de Michelin au programme de la voiture pour tous consommant moins de 2 l/100 km (V2L)

Des pneumatiques Michelin inédits qui permettent de réduire de 4 à 6 g par km les émissions de CO2… Des pneumatiques
à si haute efficacité énergétique qu’ils accomplissent jusqu’à 10% des réductions attendues dans le programme V2L… Des
pneumatiques si novateurs qu’ils combinent la réduction de la consommation de carburant à d’autres performances
comme la sécurité, la précision de conduite et la longévité kilométrique…
Afin de bien comprendre comment un pneumatique joue un rôle déterminant dans les économies de carburant et donc
dans les émissions de CO2, il convient de rappeler un phénomène physique. A chaque tour de roue, et sous l’effet de la
charge, le pneumatique se déforme pour épouser la route. Lors de cette déformation, les matériaux constitutifs du pneu
s’échauffent et dissipent de l’énergie. Ce phénomène est celui de la résistance au roulement. En parvenant à diminuer
cette dernière, on arrive à réduire la consommation de carburant, et donc les émissions de gaz à effet de serre,
essentiellement le dioxyde de carbone pour les voitures. Il s’agit donc de réduire ce phénomène d’échauffement. De plus,
le pneumatique intervient dans la traînée aérodynamique globale du véhicule. La géométrie particulière du pneu du
programme V2L, associée à une technologie de marquage velours spécifique apposée sur les flancs du pneu, contribue à
améliorer la performance aérodynamique de la voiture. C’est ainsi que la consommation de carburant est réduite et de ce
fait, les émissions de CO2 sont elles aussi diminuées.

Pour obtenir le résultat propre au V2L, le Groupe Michelin pilote deux programmes spécifiques de Recherche et de
Développement au sein de son Centre de Technologie, à Ladoux (Puy-de-Dôme).
Le premier, portant le nom de « BASYS1 » porte sur le choix des matériaux. A eux seuls, ils permettent d’obtenir une
réduction de 0,2 à 0,3 litre aux 100km et en conséquence, une diminution des émissions de CO2 de 4g /km.
Le second consiste à concevoir un dimensionnement nouveau du pneu, il est haut et étroit (dit également « tall and
narrow »). Ce choix de dimensionnement crée une rupture au service du design du véhicule, améliore l’aérodynamisme du
pneu et réduit considérablement sa résistance au roulement. L’efficacité énergétique du véhicule s’en trouve ainsi
fortement augmentée. Ce sont 2 grammes de CO2 qui ne sont pas émis à chaque km.

Le défi réalisé par Michelin a été de concevoir un pneumatique qui ne se contente pas d’être un prototype, mais qui puisse
être déployé rapidement en grande série à échelle industrielle.
Les pneus MICHELIN de la voiture pour tous consommant moins de 2 litres aux 100 km s’inscrivent dans la stratégie
MICHELIN Total Performance. C’est une manière unique de concevoir les pneumatiques qui réunissent davantage de
performances : sécurité en toutes situations, précision et plaisir de conduite, économie de carburant, longévité
kilométrique... sans qu’aucune propriété ne soit obtenue au détriment d’une autre. Pour mettre en œuvre cette stratégie,
le Groupe Michelin investit plus de 640 millions d’euros annuellement dans ses activités de Recherche et Développement.
Le projet BASYS est mené en partenariat avec Solvay et LRCCP (Laboratoire de Recherches et de Contrôle du Caoutchouc
et des Plastiques) et le second projet est mené en partenariat avec Renault, PSA, et ACE.

1 BASYS pour BASse hYStérèse

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7.3 Plastic Omnium
Face aux défis posés par un véhicule à faible consommation énergétique, Plastic Omnium propose des solutions
technologiques innovantes couvrant les domaines de l’allègement, de l’aérodynamique et du stockage de l’énergie.

Des composites hautes performances pour un allègement maximum


Les matériaux composites ont un potentiel d’allègement compris entre 30 % et 50 % par rapport aux technologies
traditionnelles. Pour révéler ce potentiel, Plastic Omnium Auto Exterior développe des pièces de structures faisant appel à
des fibres de verre et carbone associées à des technologies de mise en œuvre à haute cadence. Les cibles applicatives sont
les planchers ainsi que les montants et traverses d’habitacle.
Ainsi un plancher avant en matériaux composites peut être réalisé en 3 pièces principales assemblées par collage et
procurer un gain de masse compris entre 10 et 20 kg suivant le ratio de fibres de verre et de carbone utilisé. L’utilisation
d’une matrice en plastique thermodurcissable permet de rendre cette solution compatible avec un assemblage à des
pièces d’acier devant subir des températures de cuisson cataphorèse de plus de 200°C. Par ailleurs des solutions en
composites thermoplastiques pour des montants d’habitacle (pied milieu) sont aussi testées. Il s’agit ici d’alléger le
véhicule de 4 à 5 kg et de résister aux crashs latéraux à haute vitesse. Là aussi un ratio fibres de verre et de carbone
adapté associé à un process d’injection haute cadence permet de viser un gain de masse maximal à un coût optimisé.

Des éléments de carrosserie mobiles pour améliorer l’aérodynamique du véhicule


Si la masse est un facteur prédominant pour la consommation de carburant en mode urbain, l’aérodynamique du véhicule
devient prépondérante pour les consommations sur route dès 70 km/h. Plastic Omnium Auto Exterior équipe les véhicules
de spoilers avant intégrés aux pare-chocs et de spoilers arrière intégrés aux hayons apportant déjà des bénéfices
aérodynamiques considérables. En rendant ces éléments mobiles et actifs, les gains peuvent être démultipliés : de 0 ,15
l/100 km en mode urbain jusqu’à 0,5 l/100 km en mode routier. Ainsi la grille d’entrée d’air se ferme quand le moteur n’a
pas besoin d’être refroidi et le spoiler de pare-chocs descend au niveau du sol pour des vitesses supérieures à 70 km/h.
Ces systèmes mobiles et pilotés, intégrés au pare-chocs avant diminuent la trainée aérodynamique en évitant les
écoulements d’air dans des zones moteur et sous-moteur perturbées.
Egalement, les crosses de pare-chocs arrière sont équipées de « flaps » ou volets mobiles qui se déploient à haute vitesse
et repoussent les turbulences à l’arrière du véhicule diminuant ainsi la trainée aérodynamique.

Des systèmes de stockage hydrauliques pour les motorisations hybrides


De son côté, Plastic Omnium Auto Inergy propose des solutions de stockage hybrides hydrauliques, destinées à
l’alimentation d’une chaîne de traction innovante combinant l’essence, l’huile et un gaz comprimé. Le moteur essence est
alors associé à un stockeur d’énergie hydraulique, ainsi qu’à un ensemble moteur-pompe hydraulique et une transmission
automatique. Le système de pilotage électronique intelligent adapte le mode de fonctionnement à la conduite de
l’utilisateur et optimise l’efficacité énergétique. Les composants hydrauliques (moteur et pompe) transmettent l’énergie
produite au système de stockage.
Cette technologie permet un fonctionnement en mode zéro émissions de CO2 sur 60 à 80 % de temps d’usage urbain grâce
à une efficacité optimale de la récupération d’énergie au freinage.
La technologie hybride hydraulique, par sa capacité à restituer 90% de l’énergie récupérée, permet d’atteindre un niveau
de CO2 aux véhicules hybrides actuels, et de tendre vers une consommation réduite à 2 litres aux 100 km.
Plastic Omnium Auto Inergy a pour cible la réalisation d’un système de stockage léger, constitué de matériaux composites
à forte résistance, sous la forme d’un module prêt à l’emploi directement connectable au moteur. Le module stocke et
alimente le groupe motopropulseur du véhicule en huile lors des phases de freinage et d’accélération. Il inclut également
les systèmes garantissant la sécurité dans les différentes situations de vie.

Plastic Omnium est le leader mondial des pièces et modules de carrosserie et des systèmes à carburant pour l'automobile, ainsi que le leader mondial des
conteneurs à déchets destinés aux collectivités locales et aux entreprises. Le Groupe emploie 22 000 personnes dans 110 usines, 22 centres de R&D et 30 pays
dans le monde. Plastic Omnium est cotée à l'Euronext Paris, compartiment A, fait partie du SRD et des indices SBF 120 et CAC Mid 60 (code ISIN :
FR0000124570).

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7.4 Valeo
L’implication de Valeo dans le programme Véhicule 2 l/100 km s’inscrit totalement dans la stratégie du groupe dont l’un
des axes principaux est la réduction des émissions de C02.
Plaçant l’innovation au cœur de sa stratégie, Valeo investit chaque année plus de 10% de son chiffre d’affaires première
monte en Recherche et Développement atteignant en 2013, plus de 1,1 milliard d’euros.
Valeo propose des technologies innovantes dans chacun des 4 axes de développement du programme qui contribueront à
diminuer la consommation de carburant pour atteindre l’objectif du 2l/100Km.
1. L’hybridation des chaînes de traction
Valeo a inventé une solution d’hybridation appelée « Hybrid4All » qui génèrera des économies de carburant jusqu’à 15 %
et ce à un coût deux fois inférieur aux hybrides actuels. Cette technologie peut être appliquée à l’ensemble des véhicules
y compris ceux d’entrée de gamme. L’architecture Hybrid4All est fondée sur un moteur-générateur compact de 15 KW et
un système électrique basse tension (48 volts). Cette solution intègre les fonctions Stop-Start qui coupe le moteur
automatiquement à l’arrêt, la récupération d’énergie au freinage et l'assistance de couple au moteur. Ceci permet la
réduction de la cylindrée du moteur thermique (downsizing) et l’utilisation de boites de vitesses à rapports allongés sans
nuire au confort de conduite.
La technologie Hybrid4All de Valeo est applicable aux moteurs essence et diesel.
2. L’amélioration de rendement du Groupe Motopropulseur
Pour aller plus loin dans la réduction de cylindrée (downsizing), Valeo est le premier à proposer un complément aux turbos
traditionnels, le compresseur de suralimentation électrique qui donne aux moteurs un temps de réponse instantané
même à bas régime.
A la différence des turbos entrainés par les gaz d’échappement, le compresseur de suralimentation électrique fonctionne
avec un moteur électrique.
L’économie de carburant à puissance identique est de 8 à 10% avec une architecture en 12 volts et atteint 20% en
48 volts. Le compresseur de suralimentation électrique va ainsi booster les performances des moteurs downsizés sans
augmenter la consommation.
3. L’amélioration du rendement du véhicule
L’amélioration du rendement du véhicule passe notamment par la capacité de la voiture à récupérer de l’énergie. Pour
éviter de dépenser inutilement des calories pour chauffer l’habitacle, Valeo développe de nouveaux systèmes de
climatisation intégrant notamment des accumulateurs de chaleur à changement de phase. Il s’agit de matériaux qui
stockent les calories du moteur pour les restituer lorsqu’il est coupé. Pour les véhicules hybrides, l’atout de cette
technologie est de maintenir un confort thermique constant même lorsque le moteur thermique est à l’arrêt.
Pour les véhicules électriques, Valeo conçoit des systèmes de pompes à chaleur pour climatisation permettant de générer
de l’air chaud en consommant significativement moins d’énergie. A titre d’exemple, lorsque la température extérieure
atteint 0°c, un véhicule électrique doté de ce système prolongera son autonomie de 30%.
4. Les aides à la mobilité
Les technologies d’aide à la conduite développées par Valeo permettent également de réduire les émissions de CO2 en
adaptant en permanence la consommation d’énergie aux conditions de circulation.
Valeo a élaboré un système qui, connecté au feu de signalisation, permettra à l’automobiliste de toujours passer au feu
vert. En pratique, une communication avec les infrastructures routières alliées à des caméras permettent au conducteur
de choisir la vitesse adaptée pour arriver au niveau du feu lorsque celui-ci passe au vert. L’idée est d’adapter sa vitesse
pour anticiper l’action du feu et améliorer sa conduite en évitant les accélérations et donc de diminuer la
consommation de carburant.

Valeo est un équipementier automobile, partenaire de tous les constructeurs dans le monde. Entreprise technologique, Valeo propose des systèmes et équipements innovants permettant la
réduction des émissions de CO² et le développement de la conduite intuitive.
Le Groupe a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 12,1 milliards d’euros et a consacré plus de 10 % de son chiffre d’affaires première monte à la recherche et au développement. Valeo
emploie 77 000 collaborateurs dans 29 pays dans 124 sites de production, 16 centres de Recherche, 35 centres de Développement et 12 plateformes de distribution. Valeo , coté à la Bourse de
Paris est membre de l’indice CAC 40.

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8. Les contributions des autres industriels


8.1 Les Grands Groupes
Quelques autres grands groupes industriels apportent leur contribution au Programme Véhicule
2 l/100 km et sont partenaires de projets collaboratifs subventionnés déposés ou en cours de
consolidation.

D’autres groupes contribuent activement à l’atteinte de l’objectif 50 g CO2/km sans être nécessairement
intégrés dans les projets collaboratifs du programme. A noter que les aides accordées par le CGI aux
projets collaboratifs du programme Véhicule 2 l/100 km ne sont accessibles qu’aux sociétés industrielles
réalisant le développement de ces technologies sur le sol français.

8.2 Les PME et les ETI

Les PME et ETI ont été très nombreuses à candidater sur le portail du programme (sites internet
PFA/SIA) : une vingtaine d’entre elles ont été retenues dans les projets déposés ou en cours de
finalisation.

Les aides publiques attribuées au programme sont presque exclusivement apportées par le Programme
des Investissements d’Avenir qui s’adresse à des projets supérieurs à 5 millions €, que seuls de grands
groupes peuvent porter.
Nous constatons aussi que l’intégration dans le consortium d’un projet porté par un grand groupe peut
paraitre parfois trop complexe pour certaines PME. C’est pourquoi, ces dernières peuvent trouver intérêt
à se tourner vers d’autres modes de financement comme le FUI ou les PSPC.

La PFA avec l’appui des Pôles de Compétitivité intervient en support des PME et ETI pour leur faciliter les
contacts auprès des organismes publics financeurs comme le CGI ou Bpifrance.

En conclusion, l’atteinte du 2 l/100 km nécessite un travail de fourmi dans tous les domaines du véhicule
pour dénicher puis prendre en compte l’ensemble des gains de CO2, y compris les plus petits. Cela
nécessite une mobilisation constante de notre filière automobile pour atteindre cet objectif à l’horizon
2020 à un coût abordable pour nos clients.

A l’occasion du Mondial de l’Automobile 2014, les constructeurs et équipementiers français exposeront


des démonstrateurs, qui représenteront pour les visiteurs une véritable vitrine du programme
Véhicule 2 l/100 km. Ces démonstrateurs de synthèse préfigureront les développements qui seront
réalisés dans les cinq années à venir, les premières briques technologiques apparaissant autour de
2017.

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9. Le glossaire des acronymes

ADEME Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie

AMI Appel à manifestation d’intérêt

ARIA Association régionale des industriels de l’automobile

CAFE Corporate average fuel economy

CCFA Comité des constructeurs français d’automobiles

CEA Commissariat à l’énergie atomique

CRA Conseil de la recherche automobile

CTA Comité technique automobile

ETI Entreprise de taille intermédiaire

FIEV Fédération des industries des équipements pour véhicules

FUI Fonds unique interministériel

GMP Groupe motopropulseur

HEV Hybrid electric vehicle / Véhicule électrique hybride

IFPEN IFP Energies nouvelles

NEDC New European driving cycle (Cycle d’homologation européen actuellement en vigueur)

PFA Plateforme de la filière automobile

PHEV Plug-in hybrid electric vehicle / Véhicule électrique hybride rechargeable

PIA Programme des Investissements d’Avenir

PSPC Projets structurants des pôles de compétitivité

SIA Société des ingénieurs de l’automobile

ZEV Zero Emission Vehicle / Véhicule zéro émission

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10. Les contacts presse


Contact presse PFA programme véhicule 2 l/100 km

PLATEFORME DE LA FILIERE AUTOMOBILE


Isabel Lebon
Peter & Associés
Tél : +33 1 42 59 73 40/+33 6 07 44 60 74
ilebon@peter.fr

Contacts presse

CCFA PLASTIC OMNIUM


François Roudier Adeline Mickeler
Tél : +33 1 49 52 51 23/+33 6 82 85 98 58 Tél : +33 140 87 64 49
f.roudier@ccfa.fr amickeler@plasticomnium.com

FAURECIA PSA PEUGEOT CITROËN


Olivier Le Friec Laure de Servigny
Tél : +33 1 72 36 72 58/+33 6 76 87 30 17 Tél : 01 40 66 35 42
olivier.lefriec@faurecia.com Laure.deservigny@mpsa.com

FIEV RENAULT
Catherine Lejeune-Cottrau Christophe Deville
Tél : +33 1 46 25 02 30 Tél. : +331 76 84 64 83 - +336 72 84 63 24
clejeunecottrau@fiev.fr christophe.deville@renault.com

MICHELIN VALEO
Service de Presse Service de presse
tél : + 33 1 45 66 22 22 Tél.: +33 1 40 55 21 75 / 37 18
press-contact.mailbox@valeo.com

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