Vous êtes sur la page 1sur 10

Jeudi 19 Avril 2018

Le Groupe PSA révèle sa feuille de route RSE à long terme


En réponse aux mutations du secteur automobile, le Groupe PSA publie sa feuille de route
RSE à long terme, qui détaille ses ambitions pour 2035 et au-delà. Ces objectifs complètent
les engagements de moyen terme (2020-2025) précédemment publiés et matérialisent sa
stratégie de croissance durable.

Dans son rapport intégré, le constructeur présente de façon synthétique son modèle
économique et sa stratégie face aux nombreux défis qui se présentent à lui. Ce livret invite
à une lecture sociétale de la stratégie du groupe, car il met en évidence le modèle de création
de valeur financière et extra-financière de l’entreprise sur le long terme, ainsi que la façon
dont cette valeur est partagée avec l’ensemble de ses parties prenantes.

Conçu en collaboration étroite entre la délégation au développement durable, la direction de


la communication financière et la direction de la stratégie, ce rapport intégré vise à renforcer
la transparence du groupe vis-à-vis de ses parties prenantes (clients, salariés, actionnaires
et investisseurs, fournisseurs, partenaires de recherche, territoires d’implantation et société
civile, etc.) en leur donnant une vision claire de ses ambitions pour l’avenir.

Le rapport sur la responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE) rassemble quant à lui, comme
chaque année, les actions, les résultats annuels et les trajectoires du Groupe PSA sur ses
23 enjeux environnementaux, sociaux et sociétaux. Elaboré avec l’appui d’un réseau
d’experts au sein des différents métiers de l’entreprise et soumis à l’audit d’un organisme
tiers indépendant, il constitue une publication de référence pour l’ensemble des parties
prenantes du groupe.

Ce rapport RSE est salué par le niveau « Advanced », attribué depuis trois années
consécutives au Groupe PSA par le Pacte Mondial des Nations Unies. Ce label récompense
à la fois la transparence et les pratiques exemplaires en matière de développement durable.
(COMMUNIQUE DE PRESSE GROUPE PSA 18/4/18)

Sébastien Erphelin nommé DG par intérim d'Alpine


Au début du mois, Michael van der Sande a quitté son poste de directeur général d’Alpine.
Après avoir passé cinq ans dans les rangs du groupe Renault, dont deux à la tête d'Alpine,
il rejoindra à compter du 1er juin le groupe Jaguar Land Rover pour prendre en main la
direction des opérations spéciales.

Dans l'attente de la nomination de son successeur, Sébastien Erphelin assurera l'intérim à


la tête d'Alpine. L'actuel directeur produit et programme de la marque reporte désormais à
Thierry Koskas, directeur commercial du groupe Renault. (JOURNALAUTO.COM 18/4/18)

1
Michelin rénove son siège historique de Clermont-Ferrand
Michelin a annoncé qu'il allait rénover son siège historique de Clermont-Ferrand à travers un
chantier d'envergure, qui réaffirme son ancrage dans la métropole auvergnate. « S'il fallait
démontrer la volonté de Michelin, et la mienne en particulier, de maintenir le siège central de
ce groupe mondial à Clermont-Ferrand, je ne sais pas ce que je pourrais trouver comme
meilleur symbole », a déclaré à la presse son président Jean-Dominique Senard, à l'occasion
de la présentation du nouveau bâtiment d'accueil de la place des Carmes.

« Nous sommes fiers d'être un groupe mondial ancré au coeur du pays et à Clermont-
Ferrand. Je suis ravi de trouver cette opportunité de le redire. Au-delà de ce symbole fort,
cela démontre qu'une ville de province peut attirer une économie puissante, des services et
de l'innovation et que ce n'est pas réservé uniquement à de très grandes villes », a expliqué
le dirigeant.

L'entreprise, réputée pour sa culture du secret, s'« ouvrira sur l'extérieur », grâce à une
nouvelle façade constituée de grands portiques en bois formant un auvent, et de larges baies
vitrées. Plusieurs espaces seront ouverts au public. « Michelin garde ses valeurs et évolue.
Ce projet sera une formidable démonstration de la transparence du groupe, de son
innovation et de sa modernité », a ajouté le patron du groupe, qui sera remplacé en mai 2019
par l'actuel directeur général exécutif, Florent Menegaux. La fin des travaux, d'un montant
de 20 millions d'euros, est prévue au printemps 2020.

Clermont Auvergne Métropole investira de son côté 8 millions d'euros pour remodeler la
place des Carmes qui sera végétalisée et dotée d'un miroir d'eau central, d'un mur d'eau
monumental, d'un espace ludique et de plusieurs terrasses des commerçants.

La marque au Bibendum a récemment inauguré les nouveaux locaux ultra-modernes de son


centre de technologie de Ladoux, fruit d'un investissement de 270 millions d'euros, et devrait
prochainement s'attaquer aux anciennes pistes d'essai de son usine clermontoise de
Cataroux, souligne l’AFP (18/4/18).

La commission sénatoriale veut laisser le choix de la vitesse aux


départements

S'emparant du débat sur la baisse de la vitesse sur les routes secondaires, les sénateurs ont
créé, contre l'avis même du gouvernement qui voit cela d'un mauvais œil, une commission
d'étude sur le 80 km/h.

Le groupe de travail, commun à la commission de l'Aménagement du territoire et du


Développement durable et à la commission des Lois, a commencé par déplorer « l'opacité
ayant entouré les bilans de l'expérimentation [sur 86 km durant deux ans] : alors que le
ministère de l'Intérieur avait promis un exercice ‘transparent, honnête, rigoureux’, les
difficultés pour obtenir les bilans de cette expérimentation témoignent du manque criant de
concertation et de la méthode précipitée retenue par le gouvernement dans un domaine où
il faut, au contraire, veiller à l'acceptabilité sociale des mesures ».

Michel Raison (LR, Haute-Saône), Jean-Luc Fichet (Socialiste et Républicain, Finistère) et


Michèle Vullien (Union centriste, Rhône) ont entendu 47 intervenants, organisé 17 tables

2
rondes et reçu des Français 23 497 contributions par Internet. De cette compilation
d'informations ressort une certitude : « Plutôt que de réduire la vitesse maximale autorisée à
80 km/h de manière uniforme sur l'ensemble des routes nationales et départementales hors
agglomération, le groupe de travail propose que cette décision soit décentralisée au niveau
des départements afin de l'adapter aux réalités des territoires ».

En quelque sorte, les sénateurs suggèrent de rendre à ceux qui les connaissent le mieux,
les départements, le pouvoir de réglementer l'allure sur les routes qui traversent leur
territoire. Une vraie décentralisation de la sécurité routière qui va dans le bon sens puisque
l'Etat s'est déjà déchargé en 2006 sur les départements de la gestion et donc de l'entretien
de ces réseaux. Il ne lui incombe plus que 12 000 km de nationales, alors que le réseau
secondaire représente 380 000 km de départementales plus 16 000 km de nationales qui ont
été concédées aux départements. Après tout, celui qui paie pour entretenir est bien placé
pour juger si tel tronçon est susceptible de passer à 80 km/h ou non.

Les sénateurs recommandent une concertation large de l'ensemble des acteurs concernés :
des représentants des services de l'Etat et de département en charge de la gestion des
routes, d'associations d'usagers et de riverains, d'associations de lutte contre la violence
routière, ou encore des représentants des chambres consulaires locales.

« Une fois la liste définitive des routes ou tronçons de route déterminée, la vitesse maximale
autorisée serait réduite par un arrêté du président du conseil départemental », proposent-il.
« Un bilan de l'efficacité de la mesure et de ses effets en termes d'accidentalité serait réalisé
deux ans après la mise en œuvre des baisses de vitesse afin, le cas échéant, d'étendre ou
de réduire le nombre de voies limitées à 80 km/h. »

Ce système capable de dresser le bilan de santé du réseau devra proposer au plus tard à la
fin de l'année les tronçons de route concernés par cette réduction concertée à 80 km/h.
L'entrée en vigueur interviendrait au 1er janvier 2019, pour une expérimentation sur deux
ans et un bilan crédible le 1er janvier 2021. (LE POINT 19/4/18)

La production de véhicules en Russie a augmenté de 8,4 % en mars

La production de voitures en Russie a progressé de 8,4 % en mars, à 132 000 unités,


totalisant 370 000 unités sur les trois premiers mois de 2018, en hausse de 19,9 %.
La production de camions a quant à elle reculé de 1,8 % en mars, à 13 600 unités, mais
augmente de 4,3 % sur trois mois, à 30 700 unités.

Enfin, la production d’autobus a augmenté de 7,9 % en mars, à 2 300 unités, mais baisse de
9 % sur trois mois, à 4 800 unités. (AUTOSTAT 18/4/18)

Toyota commercialisera des voitures « parlantes » aux Etats-Unis en 2021

Toyota a annoncé qu’il commercialiserait sur le marché américain, à partir de 2021, des
voitures capables de communiquer entre elles. Le constructeur souhaite ainsi inciter les
autres groupes automobiles à lui emboiter le pas et à équiper, eux aussi, leurs véhicules de
cette technologie.

3
Selon la NHTSA (Agence américaine de la Sécurité routière), plus de 600 000 collisions
seraient évitées chaque année si tous les véhicules étaient équipés de la communication
entre véhicules, ce qui occasionnerait une économie totale d’environ 71 milliards de dollars
par an.

Les constructeurs d’automobiles aux Etats-Unis demandent depuis un certain temps que les
autorités légifèrent sur cette technologie afin d’établir un système de communication
standard permettant aux véhicules de toutes les marques de parler le même langage. En
1999, les constructeurs se sont approprié la fréquence 5,9 GHz pour qu’elle soit consacrée
à la communication entre les véhicules et à la communication avec les infrastructures. En
décembre 2016, le gouvernement de Barack Obama avait proposé que tous les véhicules
vendus sur le sol américain soient équipés d’une telle technologie et que la fréquence choisie
soit réservée à cette fin. Cette proposition n’a toujours pas été entérinée par le Congrès.

En 2017, Cadillac a introduit une technologie de communication entre les véhicules (V2V) et
avec les infrastructures (V2I) sur la CTS. Il s’agit actuellement du seul véhicule de série à
proposer une telle technologie en Amérique du Nord. (AUTOMOTIVE NEWS 16/4/18)

Mahindra démarre son expansion en Europe avec l’Espagne et l’Italie


Mahindra, dont l’activité actuelle en Europe repose essentiellement sur l’importation de
tracteurs et de gros pick-ups, compte renforcer sa présence et son image sur le continent
avec des véhicules plus « urbains ».

Le constructeur va ainsi introduire sur le marché espagnol, le mois prochain, son tout terrain
KUV100, au prix de base de 10 441 euros. Mahindra a écoulé 177 véhicules en Espagne
l’an passé et vise 600 unités cette année grâce au KUV100. Son objectif pour 2021 porte sur
4 000 ventes dans le pays.

L’offensive de Mahindra se poursuivra avec l’Italie, puis s’étendra à d’autres marchés


européens. Le constructeur a annoncé qu’il lancerait un nouveau véhicule chaque année en
Europe d’ici à 2022, tous s’inscrivant sur le segment des tout terrain et pick-ups « urbains ».
(EL MUNDO 16/4/18)

Plus de 50 % des Espagnols ont l’intention d’acheter un véhicule au cours


des 12 prochains mois

L’Observatoire Cetelem Motor indique 51 % des Espagnols ont l’intention d’acheter un


véhicule au cours des 12 prochains mois ; 89 % souhaitent un véhicule neuf et comptent y
consacrer en moyenne 22 360 euros. 11 % se tourneraient vers un VO, pour un budget
moyen de 13 560 euros.

37 % opteraient pour une motorisation essence et 29 % pour une motorisation hybride (26
% pour le diesel, 7 % pour l’électrique et 1 % pour le GNC). En 2017, la préférence était de
23 % pour l’essence, 61 % pour le diesel, 10 % pour l’hybride, 3 % pour l’électrique et 3 %
pour les autres motorisations. (EL MUNDO 13/4/18)

4
Les SUV/crossovers représentent 20,8 % des ventes de véhicules légers
au Brésil

Les SUV/crossovers ont représenté 20,8 % des ventes de voitures et véhicules utilitaires
légers au Brésil au premier trimestre de 2018, dépassant pour la première fois la part des
berlines traditionnelles. Les prévisions portent sur une part de 30 % (soit en volume 1 million
d’unités environ) d’ici à trois ans, faisant de ce segment le leader du marché, devant les
modèles bicorps, actuellement préférés des Brésiliens.

Le marché des SUV est celui qui affiche la plus forte croissance au Brésil. De 2010 à 2017,
il a quasiment doublé, passant de 215 700 à 414 500 unités. Sur le premier trimestre de
2018, les ventes de SUV sur le marché brésilien ont progressé de 34,4 %, à 109 800 unités,
tandis que celles des berlines ont totalisé 109 300 unités. Le marché total des véhicules
légers a quant à lui augmenté de 14,7 % sur le trimestre. (UOL 18/4/18)

Affaires des moteurs truqués : de nouvelles perquisitions chez Porsche


en Allemagne

La justice allemande a indiqué que des perquisitions avaient eu lieu dans « dix endroits »,
concernant deux actuels et un ancien responsable de Porsche, dans le cadre d’une
enquête pour fraude liée à l’affaire des moteurs truqués du groupe Volkswagen.

C’est la première fois que des perquisitions visent Porsche (les locaux d’Audi et de
Volkswagen, ainsi que les domiciles de certains dirigeants ayant déjà fait l’objet de
recherches).

Porsche a confirmé les perquisitions, et a précisé qu’elles avaient eu lieu dans des locaux
de Porsche et d’Audi, dans le Bade-Wurtemberg et en Bavière. Les sites d’Audi concernés
seraient ceux d’Ingolstadt et de Neckarsulm. Du côté de Porsche, le siège dans le quartier
de Zuffenhausen, à Stuttgart, et le centre de recherche de Weissach ont notamment été
ciblés.

Les perquisitions ont été réalisées par 33 enquêteurs et environ 160 policiers.

Ni Porsche ni les enquêteurs n’ont nommé les dirigeants visés par ces perquisitions, mais il
semblerait que le patron de Porsche Oliver Blume ne soit pas concerné. En revanche, la
presse allemande croit savoir que le responsable du développement de Porsche Michael
Steiner fait partie des dirigeants ciblés.

Les perquisitions auraient eu lieu après le témoignage de Giovanni Pamio, ancien ingénieur
d’Audi, spécialiste des moteurs diesel, placé en détention préventive à Munich et mis en
examen aux Etats-Unis.

Porsche a par ailleurs indiqué qu’il coopérait pleinement avec les autorités. (AFP XINHUA
NEWS, AUTOMOTIVE NEWS EUROPE, AUTOMOBILWOCHE, SPIEGEL,
SÜDDEUTSCHE, ZEIT 18/4/18)

5
BMW cherche de nouveaux partenaires dans le domaine de
l’autopartage

Après la fusion de DriveNow (filière d’autopartage de BMW) et de Car2Go (son équivalent


chez Daimler), BMW cherche de nouveaux partenaires dans le domaine de l’autopartage,
pour les Etats-Unis et pour la Chine.

« Les autres acteurs ne devraient pas sous-estimer le pouvoir de Mercedes et BMW, en ce


qui concerne la mobilité », a déclaré Peter Schwarzenbauer, membre du directoire en
charge de l’innovation numérique. « Nous voulons devenir un acteur majeur », a-t-il ajouté.

Nouer des partenariats est important pour BMW, qui estime que la taille est capitale dans le
domaine de l’autopartage. (AUTOMOBILWOCHE 18/4/18)

Electrify America va installer des bornes de recharge dans plus de 100


Walmart aux Etats-Unis

Electrify America (filiale de Volkswagen dédiée à l’électromobilité) va installer des bornes


de recharge dans plus de 100 supermarchés Walmart répartis dans 34 Etats des Etats-
Unis d’ici à 2019.

L’installation des bornes dans des Walmart s’inscrit dans un projet plus général d’installer
2 000 bornes de recharges dans le pays d’ici à 2019 (voir l’Analyse de Presse du 18/4/18).

80 % des bornes qui seront installées dans des Walmart seront construites dans des
magasins bordant des routes nationales, et les 20 % restants dans des zones
métropolitaines. (AUTOMOTIVE NEWS, XINHUA NEWS 18/4/18)

La ville de Chongqing a accordé des autorisations de tester des


véhicules autonomes à 7 constructeurs
La ville chinoise de Chongqing a accordé des autorisations de tester des véhicules
autonomes sur route ouverte à 7 constructeurs et groupes technologiques chinois, dont
Changan, Baidu, FAW, Dongfeng, GAC, Geely et Foton.

Le groupe information Baidu a ainsi obtenu sa deuxième autorisation de tester des


véhicules autonomes, après avoir eu le feu vert de la part de Pékin.

Changan également obtient une deuxième autorisation, après s’être vu autorisé – en


novembre 2017 – par les autorités de Californie à tester des véhicules autonomes.

De son côté, Foton est le premier constructeur de véhicules commerciaux à obtenir une
telle autorisation. (GASGOO.COM 19/4/18)

La ville de Changchun a publié des réglementations sur les essais sur


routes des véhicules « intelligents »
6
La ville chinoise de Changchun a publié des réglementations sur les essais sur routes des
véhicules « intelligents » (connectés et autonomes). Changchun suit ainsi l’exemple
d’autres métropoles chinoises telles que Shanghai, Pékin, Shenzhen et Chongching.

Aux termes de ces nouvelles réglementations, les entreprises souhaitant tester des
véhicules connectés et/ou autonomes devront fournir un descriptif du véhicule et du test
prévu. L’entreprise devra en outre disposer d’une assurance d’au moins 5 millions de yuans
(environ 650 000 euros) en cas d’accident.

Les véhicules testés ne disposeront pas d’une plaque d’immatriculation classique, mais
devront néanmoins posséder toutes les caractéristiques techniques d’un modèle
conventionnel.

Les conducteurs devront pouvoir à tout moment reprendre le contrôle du véhicule


autonome, via un système « simple et rapide ».

En outre, les essais devront pouvoir être enregistrés, non seulement pour transférer des
informations en temps réels, mais aussi pour déterminer les causes d’un éventuel accident.
D’ailleurs, les véhicules testés devront automatiquement enregistrer et stocker les
informations 90 secondes avant et après un accident ou un dysfonctionnement.

Les tests des véhicules autonomes devront obligatoirement être réalisés en présence d’un
« conducteur » qui devra avoir son permis depuis au moins 3 ans, et qui aura réalisé une
formation à la conduite autonome d’au moins 50 heures. En outre, ce conducteur devra
faire des pauses de 30 minutes toutes les deux heures et ne pourra pas tester un véhicule
durant plus de 8 heures par jour. (GASGOO.COM 18/4/18)

69 % des Allemands estiment que les données des voitures autonomes


devraient appartenir aux propriétaires de ces véhicules

Selon un sondage réalisé par Bitkom (association allemande des entreprises de l’économie
numérique), 69 % des Allemands estiment que ce serait au propriétaire d’une voiture
autonome de décider comment seraient utilisées les données récoltées par le véhicule.

Le sondage permettant de donner plusieurs réponses, 57 % des personnes interrogées ont


également indiqué que les données devraient appartenir au conducteur du véhicule.

Néanmoins, 42 % des sondés estiment qu’il faudrait également que les données récoltées
par les véhicules autonomes puissent être transmissions à des tiers, notamment pour
mieux gérer le trafic, ou pour signaler des délits.

De plus, 27 % des personnes interrogées seraient prêtes à céder leurs données, pour un
usage personnel (envois de notifications personnalisées, etc.).

En revanche, seuls 2 % des sondés considèrent que les données devraient appartenir aux
constructeurs, bien que l’industrie automobile aurait tout intérêt à pouvoir utiliser ces
données.

7
« Les citoyens veulent choisir qui pourra utiliser les données récoltées par un véhicule
autonome », en a conclu l’association de contrôle technique TÜV.

La protection des données est un sujet majeur pour les consommateurs. 95 % des
personnes interrogées par Bitkom souhaiteraient ainsi que les systèmes de conduites
autonomes soient soumis à des normes légales en termes de protection des données.

L’application de ces normes devrait en outre être vérifiée par un organisme indépendant,
selon 55 % des sondés. Seuls 11 % estime que le contrôle devrait être laissé aux mains du
gouvernement. (AUTOMOBILWOCHE 18/4/18)

Continental a abaissé ses prévisions pour l’ensemble de l’année 2018

L’équipementier allemand Continental a abaissé ses prévisions pour l’année 2018, en


raison d’effets de change qui devraient peser sur le bénéfice opérationnel du premier
semestre à hauteur de 150 millions d’euros.

« Ces effets de change négatifs impacteront principalement la division Pneumatiques », a


fait savoir l’équipementier le mercredi 18 avril. En effet, le bénéfice opérationnel de cette
division devrait être impacté à hauteur de 100 millions d’euros par ces effets de change.

Sur l’ensemble de l’année, Continental table sur une marge opérationnelle de plus de 10 %
(contre 10,5 % initialement attendu). Pour la seule division Rubber, la prévision pour la
marge – initialement fixée à 15 % pour 2018 – a été abaissée à 14 % sur l’année.

En revanche, les prévisions en termes de chiffre d’affaires pour 2018 ont été maintenues à
47 milliards d’euros (soit 7 % de plus qu’en 2018).

Continental publiera par ailleurs ses résultats détaillés pour le premier trimestre le 27 avril.
(AUTOMOTIVE NEWS EUROPE, AUTOMOBILWOCHE 18/4/18)

General Motors a remplacé le patron de sa marque Cadillac

General Motors a nommé Steve Carlisle, actuellement responsable de GM Canada, à la tête


de sa marque de haut de gamme Cadillac, dont il cherche à accélérer le redressement.

M. Carlisle remplacera Johan de Nysschen, qui dirigeait Cadillac depuis 2014 et quitte le
constructeur américain immédiatement.

M. Carlisle sera le cinquième patron de la marque de luxe de GM depuis sa renaissance en


juillet 2009. Le constructeur a souligné les progrès réalisés par GM Canada sous sa direction
en termes de ventes et de relations avec les distributeurs, les salariés et les autorités du
pays.

Travis Hester, actuellement responsable des programmes de produits de General Motors,


succédera à M. Carlisle à la tête de GM Canada.

8
Le remplacement de M. de Nysschen intervient peu avant le lancement du Cadillac XT4, un
nouveau tout-terrain de loisir crucial pour les ambitions de General Motors sur le segment
des véhicules de luxe. (AUTONOMOTIVE NEWS, REUTERS 18/4/18)

Ford lance un service de transport médical à la demande aux Etats-Unis


Ford a lancé un service de transport médical à la demande dans l’Etat du Michigan, « GoRide
», en partenariat avec le réseau de santé Beaumont.

Le service s’appuie pour l’instant sur une flotte de 15 Ford Transit, qui offrent un habitacle
spacieux et modulable adapté au transport de personnes à mobilité réduite. Le nombre de
Transit utilisés doit augmenter progressivement pour atteindre 60 d’ici à la fin de l’année.
(DETROIT NEWS 18/4/18)

Hyundai Mobis accélère dans la conduite autonome


La filiale d’équipements de Hyundai Motor Group, Hyundai Mobis, a annoncé qu’elle allait
tester sa technologie de conduite autonome dans des voitures baptisées « M.BILLY »,
d’abord aux Etats-Unis prochainement, puis en Corée du Sud et en Allemagne dans les
prochains mois.

La voiture autonome de Hyundai Mobis, basée sur la Kia K5, recevra au total 25 capteurs
développés par l’équipementier. Ce dernier prévoit de disposer d’une flotte de plus de dix
voitures à la fin de cette année.

Hyundai Mobis a pour ambition de fabriquer un système de conduite autonome de niveau 3


en série d’ici à 2022. (KOREA HERALD, YONHAP 19/4/18)

Hyundai Motor Group va créer 3 000 emplois en Corée du Sud

Hyundai Motor Group a annoncé qu’il contribuerait à la création de quelque 3 000 emplois
pour des jeunes diplômés et des personnes défavorisées jusqu’à la fin 2022.
Le groupe automobile coréen investira 34 milliards de wons (25,9 millions d’euros) pour aider
des entreprises à embaucher 1 600 jeunes diplômés (âgés de moins de quarante ans) et 600
entrepreneurs à démarrer des activités. Hyundai Motor Group prévoit également d’aider 500
personnes, parties tôt à la retraite, à trouver un nouvel emploi et 300 femmes, qui ont arrêté
de travailler pour élever leurs enfants, à revenir dans le monde du travail.

L’initiative du groupe automobile en faveur de l’emploi est en ligne avec la promesse du


gouvernement du Président coréen Moon Jae-in de créer de bons emplois. (YONHAP
19/4/18)

9
Connectivité : Nuance s’engage dans la voie du regard
Le spécialiste du traitement de la voix, Nuance, a présenté cette semaine à ses clients de
l’industrie automobile les avancées de ses recherches en matière d’association de la voix et
du regard au volant d’un véhicule lors de sa conférence biannuelle, qui s’est tenue en Italie.

L’entreprise américaine a ainsi confirmé son projet de nouvelle interface entrevue au CES
de Las Vegas. (JOURNALAUTO.COM 18/4/18)

La Californie championne de la pollution de l’air aux Etats-Unis

Les villes les plus polluées des Etats-Unis se trouvent en Californie, selon une étude publiée
cette semaine par l’Association américaine pour la santé pulmonaire.
L’agglomération de Los Angeles reste en tête pour la pollution à l’ozone et se classe
quatrième pour la pollution aux particules. D’autres villes de l’Etat le plus peuplé des Etats-
Unis (dont San Diego et l’agglomération de San Francisco) occupent les premières places
du classement.

Hors de Californie, Phoenix, Las Vegas, Denver, New York et Houston sont les plus mal
classés pour la pollution à l’ozone, et Pittsburgh Lancaster, Philadelphie, ou encore
Cleveland, Indianapolis et Detroit pour la pollution aux particules.

L’association constate dans son rapport que la pollution à l’ozone a considérablement empiré
sur la période 2014-2016, mais qu’il y a eu des progrès du côté de la lutte contre les
particules.

« Le rapport de cette année prouve que les Etats-Unis doivent continuer à combattre le
changement climatique et à appliquer la loi sur la qualité de l’air (Clean Air Act) pour protéger
la nation d’un air malsain », indique-t-elle. Les auteurs de l’étude soulignent que les meilleurs
progrès ont été obtenus contre la pollution aux particules grâce à des usines et des voitures
plus propres. (AFP 19/4/18)

10

Vous aimerez peut-être aussi