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- l’ère du tri
Au début du XXe siècle, Frederick W. Taylor (1856-1915), père du management scientifique,
fit passer l’industrie à l’organisation rationnelle, notamment grâce à la mesure du temps
exigé par chaque tâche. La productivité fut multipliée par 3 et les salaires grimpèrent.
Cependant, ce système excluait le travail en équipe et séparait « les hommes qui pensent de
ceux qui agissent ».
En 1916, le pionnier du management, Henri Fayol (1841-1925) expliquait les principes de la
gestion globale de l’entreprise dans un ouvrage : « administrer, c’est prévoir, organiser,
coordonner et contrôler.» La qualité est ici appréciée sous l’angle de la production
économique, tout en éliminant les gaspillages et en optimisant les ressources.
Quelques repères
Le Dr Edwards Deming (1900-1993) propose une gestion participative de l’ensemble
du personnel de l’entreprise (le management qualitatif)
Philip B. Crosby, dans le cadre du programmes spatial Apollo en 1961, développe le
concept du « zéro défaut » en mettant l’accent sur la place de l’homme (motivations
et comportements) dans l’obtention de la qualité.
1970 (USA) : Loi imposant l'Obligation de l’assurance qualité pour la construction des
centrales nucléaires.
1975 (France) : création du SQUALPI (Service de la Qualité des Produits Industriels).
1979 : 1ères études ISO sur normes d'AQ : 30 pays y participent ; création du
Technical Comittee (TC 176) pour 9000 normes générales.
Dr J. M. Juran, crée en 1979 aux USA, le Juran Institute afin de développer
l’organisation, la planification et les processus d’amélioration de la qualité comme
discipline à part entière à travers la formation.
L’ère de la prévention
Les produits japonais inondent les marchés avec une qualité meilleure pour un prix moindre.
Les clients deviennent de plus en plus exigeants et comme l'offre est supérieure à la
demande, il faut se battre sur tous les plans pour vendre.
L’ère de la stratégie
1987 : Première version des normes ISO 9000. En 1987, l’Organisation internationale
de normalisation (ISO) adopte les normes internationales d’assurance de la qualité de
la série ISO 9000. Elles s,nont révisées une première fois en 1994, et une deuxième
fois en décembre 2000.
1996 : L' « Histoire de la Qualité », publiée par le ministère de l’Industrie, est
marquée dans le tableau d'évolution par la généralisation de l’autoévaluation qualité.
La qualité a donc traversé une longue période en subissant au fur et à mesure des
évolutions. Les démarches méthodologiques qui la composent ont évolué du simple contrôle
a posteriori de la qualité au management (gestion) de l’entreprise par la qualité. Une prise
de conscience beaucoup plus globale de l'importance stratégique et économique de la
qualité pour l'entreprise et pour l'économie, provoquée notamment par l'exacerbation de la
concurrence mondiale, conduit à ne plus négliger aucun gisement de compétitivité. On peut
ainsi dire que, de nos jours, la "qualité" n'est désormais plus le problème des seuls "services
qualité" mais est devenue une des préoccupations majeures du management des
entreprises. Ce sont d'ailleurs désormais les dirigeants qui se mobilisent pour la certification
et pour la qualité dite "totale".
L'entreprise recherche donc la satisfaction de son client et elle souhaite instaurer un climat
de confiance avec celui-ci en lui assurant qu'elle développe en interne les capacités
nécessaires pour offrir des produits (des services) de qualité constante. Cette assurance
qualité fait appel à un ensemble d’actions planifiées et fondées sur des procédures écrites,
comme les certifications (ISO 900, ISO 1400).
Enfin, l'erreur la plus courante pour les entreprises est de se limiter à l'axe du client externe
c'est-à-dire aux éléments de l'entreprise en contact direct avec les clients et fournisseurs
externes, négligeant par ce fait l'importance des autres fonctions de l'entreprise. Par
exemple, un produit (un service) peut être conforme et répondre aux exigences des clients,
mais sa fabrication repose sur des procédés très polluants pour l'environnement
1. Contexte
Après la deuxième guerre mondiale, l'industrie japonaise était virtuellement en ruine. Ainsi
lorsque les Américains débarquèrent, ils se trouvèrent confrontés à un problème aigu de
communication. Le téléphone ne fonctionnait plus non seulement du fait des dégâts de
guerre, mais aussi de la mauvaise qualité du matériel. La situation justifiait la réputation
qu'avait, bien avant la guerre, le Japon, d'être le "ferrailleur de l'industrie" tant la qualité de
ses produits, vendus à bas prix, laissait à désirer (les montres vendues au kilo !).
Au début des années 1980, les cercles de qualité déferlent sur les grandes entreprises du
secteur privé. Les japonais ne se contentent pas de mener une formation pour les ingénieurs
et des chefs de service, ils l'étendirent aussi à la catégorie des "Gemba-Cho et, à cette
occasion, développèrent largement leurs méthodes d'éducation (recueils et manuels) aux
plus novatrices.
En 1956, des cours hebdomadaires sur la qualité, organisés par la J.U.S.E., sont diffusés par
les chaînes de radio et de télévision. Le gouvernement apporte son soutien actif à l'opération
et organise une vaste campagne d'information.
Les cours radiodiffusés sur le Contrôle Qualité consistaient en une série de 91 leçons de 15
minutes chacune diffusée quotidiennement et répétées plus tard dans l'année. Ces cours ont
été renouvelés annuellement jusqu'en 1962 et leur texte vendu à plusieurs milliers
d'exemplaires. Une série de conférences hebdomadaires de chacune 30 minutes a suivi à la
télévision.
2. Leçons apprises
''Les CQ apparaissent comme une solution pour remédier aux crispations dans l'usine...c’est
une condition de survie dans une situation grave." (Directeur de Machinex)
En février 1982, il se rend au Japon pour chercher des informations précises sur les CQ ; il en
revient émerveillé, convaincu de l'efficacité des cercles et désireux de les mettre
immédiatement en œuvre une fois de retour au pays.
''J'ai vu les CQ, c'était vrai. J'ai vu les graphiques en arêtes de poisson, les Pareto épinglés
dans les ateliers, avec les panneaux d'affichage ... j'ai vu que tout cela existait au Japon.
Alors, pourquoi pas en France?" (Directeur de Machinex). L'enthousiasme est, à chaque fois,
présent.
Les raisons du succès japonais tiennent en premier lieu à l'importance que les entreprises
accordent à l'Homme, en second lieu à l'organisation de Cercles de Qualité et en troisième
lieu au souci de qualité parfaite des produits. "Le cercle de qualité est pour l'entreprise ce
que le cœur est pour l'être humain."
Les 5S sont apparus dans les années 70 au Japon, même si la nécessité de l'ordre et de la
propreté est apparue plus tôt en Occident. Cette pratique s'est peu à peu transformée en
théorie et s'est répandue aux USA et en Europe dans les années 90. D'une simple pratique
pour obtenir l'ordre et la propreté dans les usines, ils sont devenus une véritable méthode
de management, base de l'excellence industrielle.
Diagramme d’Ishikawa
Outil graphique qui sert à comprendre les causes d'un défaut de qualité ; il sert à analyser le
rapport existant entre un problème et ses causes.
Vote simple
Technique de présélection des problèmes à traiter suite à une séance de brainstorming.
Chaque participant a la possibilité de choisir trois ou cinq sujets qu'il considère prioritaires.
Vote pondéré
Technique de sélection finale du problème que le groupe souhaite résoudre en premier, à
partir des résultats d'un vote simple. Les sujets sont classés par ordre de priorité avec une
pondération décroissante en fonction de leur classement.
Le Kaizen
- Simplification des flux.
- Amélioration de la qualité.
- Amélioration des délais.
- Amélioration de la productivité.
- Amélioration de la gestion des fournisseurs Standard international qui se
- Développement de nouveaux produits développe de plus en plus en
une marque de qualité
autonome.
Définition des
déroulements
Les normes et la certification Documentation dans un
ISO 9000 manuel de management
de la qualité
Unité intégrée de gestion / assurance de
la qualité, surveillée par un responsable
de la qualité
(gestion de l’entreprise)
Essais et surveillance des équipements
d’essai et des
instruments
ISO 14001
Audits internes Homologation valable sur le plan
Actions correctives mondial pour les laboratoires
d’essai. Avec l’accréditation, le
Ré certification tous les 3 ans
laboratoire d’essai obtient le statut
d’une institution indépendante.
Assure la qualité de l’essai
Système de gestion de l’environnement, valable sur le plan international, touchant toutes
les activités sur le site.
Respect des prescriptions légales sur l’environnement
Documentation dans un manuel de gestion de l’environnement
Amélioration continuelle
Détection des activités ayant un impact significatif sur l’environnement
Définition d’objectifs, publication d’une politique environnementale
Révision à intervalles réguliers (évaluation par un responsable de la gestion de
l’entreprise)
Actions correctives
Formation des collaborateurs sur les aspects significatifs pour l’environnement
Communication interne et externe Audits internes
Prévention des situations d’urgence et actions d’urgence
D’autres programmes, comme les bonnes pratiques d’élevage, peuvent être utilisés pour réduire
l’incidence des pathogènes, réduisant ainsi les risques aux stades ultérieurs de la chaîne alimentaire.
De simples mesures comme la diminution du taux d’humidité, de la boue et des matières fécales sur
le cuir des animaux, leurs poils, leurs plumes ou leur peau devraient permettre de réduire les charges
microbiennes. Ce type d’approche est particulièrement important avant de les emmener à l’abattoir.
D’autres facteurs, comme la réduction du stress des animaux et la réduction de contamination des
aliments de bétail et de l’eau, combinés à d’autres pratiques, pourraient mener à une réduction
globale de la charge en pathogènes et donc à une minimisation des risques.
De telles stratégies de contrôle peuvent être utilisées pour les aliments d’origine végétale. Il s’agit par
exemple d’éviter l’utilisation de fertilisants au fumier contenant des pathogènes viables et la récolte à
partir de zones de production contaminées par des égouts.
Un autre type de risque de santé publique peut venir de produits primaires contaminés à la suite d’un
mauvais usage de pesticides ou de médicaments vétérinaires ou à une contamination à partir de
l’environnement. L’utilisation non appropriée de pesticides ou de produits vétérinaires, pendant la
production primaire, peut conduire à l’accumulation de résidus dangereux provenant de ces
substances dans les aliments.
En plus des bienfaits de la protection sanitaire, l’utilisation efficace des pesticides et des produits
vétérinaires, des programmes de contrôle de résidus et de l’environnement, peut aider un pays à
entrer sûr de soi dans le marché international des denrées alimentaires.
Un programme efficace de contrôle de résidus peut servir de base pour certifier la sécurité sanitaire
des produits alimentaires exportés et donner l’assurance relative à la sécurité sanitaire des produits
alimentaires importés.
Les méthodes agiles
1. Satisfaire le client en priorité
2. Accueillir favorablement les demandes de changement
3. Livrer le plus souvent possible des versions opérationnelles de l’application
4. Assurer une coopération permanente entre le client et l’équipe projet
5. Construire des projets autour d’individus motivés
6. Privilégier la conversation directe (face to face)
7. Mesurer l’avancement du projet en termes de fonctionnalités de l’application
8. Faire avancer le projet à un rythme soutenable et constant
9. Porter une attention continue à l’excellence technique et à la conception
10. Faire simple
11. Responsabiliser les équipes
12. Ajuster à intervalles réguliers son comportement et ses processus pour être plus
efficace