Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1- Le Canevas du Projet :
L’intitulé du Projet : Il est nécessaire de « négocier » avec la classe un contrat pédagogique à
concrétiser sur une période déterminée, qui pourra déboucher concrètement sur un dépliant, un
journal mural, un dossier documentaire, une lettre ouverte, une vidéo, etc. Ce contrat doit se
structurer à partir de l’Hexamètre de Quintilien : (qui doit faire quoi, à l’intention de qui, où et
quand, comment et pourquoi ? (QQQOCP ?). Cette négociation doit dégager la situation de
communication, le public ciblé, les ressources, la durée, les moyens matériels, etc.
Les intentions pédagogiques : déterminer les compétences à mettre en place puis à développer.
• En Compréhension : (oral et écrit) : Observer, Anticiper, Ecouter, Lire, Parler, Synthétiser,
rendre compte.
• En Production : (oral et écrit) raconter, décrire, rapporter, argumenter, exhorter, etc.
Les objets d’étude : Comme exemple (le fait divers, les textes et documents d’histoire, le reportage,
l’interview, etc.).
Les Séquences d’apprentissage au nombre de deux par Projet, avec à chaque fois un objectif :
« produire un texte pour … raconter un fait, argumenter, lancer un appel », etc.
Déterminer les Objectifs Généraux : (ou comportementaux).
- A moyen terme : résoudre des situations problèmes, évaluer, remédier, élargir.
- A long terme : initier, sensibiliser, entraîner, modifier un comportement, etc.
Les supports :
Sélectionner des supports attrayants qui répondent au type d’écrit qui peuvent s’inscrire dans
l’optique du Projet. Il s’agira de documents sonores ou audiovisuels, de textes, de poèmes, de
supports iconographiques, etc. Parfois, il conviendrait de les faire accompagner de représentations
graphiques éloquentes.
1
- L’apprenant doit apprendre à travailler en individuel, en petit groupes ou dans un groupe
élargi. Il doit participer à l’animation du processus de recherche documentaire, ce qui peut le
préparer aux études universitaires.
- Il doit participer activement à la communication, au débat et à la confrontation interne.
(2ème étape).
• Lecture et prise de notes, interviews et entretiens, visites sur sites, réalisation de vidéos, etc.
• Rédaction au brouillon puis au propre.
L’Exposé (ou l’affichage) :
• Le jour de l’Exposé, il convient d’afficher au tableau ou à la bibliothèque le travail puis le présenter
Oralement.
Bilan et Evaluation collective du Projet.
2- La Séquence d’apprentissage :
2
d’écriture ; autrement dit : comprendre l’oral, produire l’oral, comprendre l’écrit et produire l’écrit. Il existe
d’autres habiletés également indispensables à développer chez l’apprenant : la compétence langagière
constituée de la langue (lexique et syntaxe à l’écrit), la prosodie et la gestuelle pour l’expression orale. A
tout cela s’ajoute une habileté qui existe déjà sous forme de contacts communicatifs humains, mais qui est
actualisée par les NTIC : c’est l’interaction en «live» (à l’oral comme à l’écrit, notamment grâce aux
applications Internet et aux réseaux sociaux). L’utilisation régulière de ces technologies s’avère donc être
une compétence aussi indispensable que les six autres. Une dernière compétence, qui est autant disciplinaire
que transversale (elle concerne toutes les matières enseignées) et qui doit être prise en charge par
l’enseignement d’une langue, c’est la compétence socioculturelle, c’est-à-dire la connaissance et la
participation aux pratiques humaines, aux inventions technologiques et aux valeurs universelles.
OBJECTIFS DE LA SEQUENCE :
OBJECTIFS EXPRESSIFS :
- A l’oral :
- En réception : Ecoute de documents sonores (ou de textes écrits, lus à haute voix), visionnage
de documents audiovisuels pour les comprendre et les synthétiser.
- En production : Production d’un discours oral pour commenter un texte ou une image, réagir,
narrativiser, argumenter, raconter, décrire, dialoguer, débattre, etc.
- A l’écrit :
- En réception : lecture et compréhension de textes attractifs, lecture de représentations
graphiques ou de documents iconographiques.
- En production : proposition d’activités d’entrainement à l’écrit en situation d’intégration
partielle. Production écrite finale en relation avec l’objet d’étude (sujets libres ou semi-libres)
ou écrits fonctionnels (techniques d’expression inscrites dans les programmes).
OBJECTIFS SOCIOCULTURELS:
- Initier (sensibiliser, informer, impliquer, etc.) les élèves aux traditions et aux coutumes, à l’histoire,
aux inventions, à la tolérance, au respect, à l’entraide, au débat, à la littérature, etc.
OBJECTIFS TRANSVERSAUX:
- En termes de comportements : dynamique de groupes, esprit d’ouverture, de découverte et de
compréhension de l’Autre, échange et partage de richesses culturelles, etc.
Modalités d’Evaluation :
- Une évaluation diagnostique de la séquence (et non du Projet) pour déterminer les prérequis, les
lacunes ainsi que les besoins de l’élève et pour prévoir le type, le contenu et la complexité de chaque
savoir, de chaque question et de chaque consigne à proposer en cours de séquence. Il s’agira de
consolider les acquis et de remédier aux insuffisances constatées dans le degré de maitrise de ces
acquis durant cette courte évaluation.
3
- Des moments d’évaluation formative et de remédiation (pendant la correction des activités de
compréhension et de langue, en particulier, ou bien sous forme d’activités décrochées ou de sujet
type « bac » sans rédaction, pouvant aller jusqu’à meubler toute une séance à l’aide d’activités
individuelles, dans le cas où les points de langue étudiés ne seraient pas assimilés). Cette évaluation
formative (formatrice, lorsque l’apprenant est associé à l’évaluation de ses propres
apprentissages) s’inscrit dans le processus cohérent, logique et continu de : l’enseignement →
apprentissage →intégration des savoirs acquis dans toutes les réponses, les productions orales
ou écrites ainsi que les interrogations et les devoirs de l’élève → évaluation du degré et de la
qualité de cette intégration → remédiation aux insuffisances résiduelles et consolidation des
acquis.
- Une évaluation sommative : un devoir sur table à la fin d’une séquence ; une composition à la fin
d’un projet. Cette évaluation nécessite un prolongement et une remédiation aux insuffisances lors de
la correction du devoir ou de la composition trimestrielle : ce sont aussi des moments
d’apprentissage.
- Un devoir surveillé sous forme d’évaluation de la compréhension de l’oral peut être envisagé.
- Toute activité à base d’oral ou d’écrit (expression orale, entrainement à l’écrit) pouvant faire l’objet
d’une auto évaluation et d’une note à exploiter dans le contrôle continu, peut représenter une
évaluation.
- L’évaluation dite « certificative » concerne les examens officiels (BEM, Bac) qui déterminent le
profil de sortie du cycle de l’apprenant. Elle ne nécessite pas de remédiation ou de prolongement
pédagogique : c’est la réussite ou c’est l’échec.
PRATIQUES PEDAGOGIQUES :
La Pédagogie de l’intégration :
c- Tu as visité avec tes parents la ville d’Alger durant les dernières vacances scolaires et tu as été
impressionné(e) par la richesse des magasins de vêtements. Dans un texte d’une quinzaine de
lignes, tu décriras l’une des vitrines observées en montrant la qualité et les marques des vêtements
exposés, leurs prix, les lumières, etc., ainsi qu’une courte comparaison avec les magasins de
vêtements de ta ville. Ton texte sera publié dans le journal du lycée, rubrique : « voyages ».
d- Ton camarade s’est absenté le jour où vous avez étudié ce texte en classe. Il te demande de lui
rédiger un compte rendu objectif d’une quinzaine de lignes pour lui résumer les idées essentielles.
Ton compte rendu l’aidera à se préparer au devoir surveillé trimestriel.
e- Une autre situation d’intégration qui peut mettre en concurrence au moins deux techniques
d’expression : la prise de notes à base d’oral et le compte rendu, son prolongement logique :
4
→ Tu es un jeune journaliste et le directeur de rédaction de ton journal te charge de couvrir
l’intervention du ministre de l’environnement, lors de la conférence nationale qui se tient à Alger,
sur la protection du Grand Sud (ou des zones de montagne). Tu te déplaces pour y assister et
recueillir le maximum d’informations au sujet de ce projet. Ensuite, tu textualises tes notes sous
forme de compte rendu objectif (de 20 lignes) qui paraitra dans le journal du lendemain matin.
Nous pouvons constater que le 1er et le 2ème sujets ne comportent que le thème et la consigne
d’écriture, alors que le 3ème, le 4ème et le 5ème sujets comportent tous les éléments de la situation
d’intégration : la situation de communication, les consignes, la problématique, le type d’écrit à
produire, etc. Aussi, l’apprenant n’est ni surpris, ni dépaysé devant ces situations (presque) réelles
de production. Il a en sa possession tous les éléments situationnels qui peuvent l’orienter pour
réussir sa production.
Ces sujets peuvent être proposés tels quels au devoir ou à la composition, en revanche, en
production écrite de la Séquence (en séance de préparation de l’écrit), ils doivent être accompagnés
du tableau de la mise en situation (qui écrit quoi, à l’intention de qui, où et quand, comment et
dans quel but ?) et de la grille d’écriture (composée de critères et d’indices de réussite).
La Pédagogie différenciée :
Les élèves d’une même rangée peuvent avoir des niveaux scolaires hétérogènes en raison des
différences dans leurs capacités, leurs parcours, leur personnalité, leur environnement et leurs
motivations (voir les postulats de Burns). Aussi, chaque enseignant doit-il moduler son enseignement
par rapport à ces différences, afin de faire bénéficier le maximum d’apprenants, en leur permettant
l’accès aux savoirs et aux savoirs faire nécessaires à la réussite. Il s’agit de leur proposer des activités
de niveau de complexité différent et de tenir la main à ceux et à celles qui rencontrent des difficultés,
pour leur permettre d’assimiler les contenus et de développer des compétences, sans les cantonner
pour autant dans des compartiments définitifs d’élèves en difficulté. En d’autres termes, l’enseignant
doit dispenser en permanence un accompagnement et un soutien personnalisés. Malheureusement, il
n’existe pas d’évaluation différenciée pour proposer à ceux-là des devoirs plus faciles que ceux
proposés aux élèves qui ont un bon niveau.
La Pédagogie coopérative :
Chaque élève peut comprendre et apprendre seul ou au sein d’un groupe. Mettre les élèves en
groupes pour produire un texte ou une recherche documentaire, pour résoudre une situation problème
ou pour réaliser une tâche ou une activité, c’est leur permettre de conjuguer et de mutualiser leurs
efforts dans un cadre interactif et coopératif. L’espace groupe peut permettre à l’individu de se
positionner et d’exprimer sa personnalité : il existe des élèves qui préfèrent commander et d’autres qui
préfèrent obéir. La structure du groupe doit dépendre du type de l’activité : groupes hétérogènes,
groupes d’affinité, groupes d’utilité, etc. Les situations d’entraide représentent donc un cadre qui peut
permettre à l’enseignant de subdiviser les tâches, de gagner du temps et de traiter les difficultés en
situation de débat interactif entre les membres du groupe, ce qui peut permettre au professeur de
prendre du recul et d’intervenir en qualité de médiateur pour proposer la solution et la forme correcte
« in fine ».
La Mise en Commun :
Après chaque activité, l’élève ou le représentant du groupe doivent donner leur réponse, rendre
compte à la classe et partager les résultats de leurs recherches. Dans le cas où la réponse est correcte,
le reste des élèves prendra acte, sinon ils procèderont au redressement et à la formulation de la bonne
5
réponse et si celle-ci est difficile à trouver, l’enseignant intervient pour débloquer la situation. C’est ce
qui est appelé : la remédiation.
La Pédagogie de remédiation :
Il s’agit d’assurer « le service après vente » pédagogique, en ce sens qu’après chaque activité
de compréhension, de langue ou d’écriture, l’enseignant doit demander aux élèves de mettre en
commun ce qu’ils auront trouvé, d’évaluer et de corriger immédiatement les incorrections de
structures, de ponctuation, de conjugaison, d’orthographe, etc. Si certaines insuffisances persistent, il
peut proposer une séance de remédiation sous différentes formes : étude de texte, activités décrochées,
élargissement, etc. à l’effet de traiter définitivement ces lacunes. Sachant que l’idée de « révision » ne
doit pas être confondue avec la remédiation car la première peut être faite à la veille d’un examen et la
seconde après une activité d’apprentissage ou d’évaluation pour corriger des écarts commis par
l’élève, consolider des acquis ou fixer une règle d’usage.
a) Les supports :
Indiquer sur les polycopies : l’établissement, l’objet d’étude, les objectifs de la séance, les titres et les
sources des textes et des documents à exploiter en compréhension de l’oral et en compréhension de l’écrit.
Utiliser des tirages, des photocopies, le manuel et les ouvrages parascolaires.
Nota Bene :
• il est évident que les objectifs et les besoins de chaque séquence seront tracés en fonction des types
d’écrits et des objets d’étude.
• L’étude détaillée des points de langue (syntaxe et lexique) et les cours de grammaire théorique ne
sont pas autorisés en raison du statut de la langue française, langue étrangère, d’où la priorité
accordée à la compétence de compréhension et surtout en raison du nombre très réduit de séances
accordée à chaque filière, soit 3 à 4 heures de français par semaine et autour de 80 heures pour
l’année. Il serait donc impossible d’aller au-delà de 6 à 8 séquences pour les 3 ou 4 projets
didactiques et au-delà de 12 séances par séquence d’apprentissage qui prendrait en charge les
compétences disciplinaires basées sur la communication et non sur la description du système
lexical et du système morphosyntaxique.
La mise en œuvre :
Le Lancement de la Séquence : 1 h.
6
c) Evaluation Diagnostique : (strictement individuelle) : 40 mn, avec évaluation collective et
orale des réponses.
(Objectif : identifier les acquis, les lacunes et les besoins de l’élève et prévoir, en conséquence, des activités
d’apprentissage, de renforcement ou de remédiation durant toute la séquence). Proposer sur polycopié
(obligatoire) un paragraphe lié à l’objet d’étude et une dizaine de questions faciles à traiter (vrai-faux, QCM,
fléchage, complétion, etc.) pour évaluer la compréhension ainsi que les points de langue (lexique –
grammaire) susceptibles d’être programmés et étudiés dans les objectifs langagiers de la séquence. Les
réponses aux questions doivent être strictement individuelles, sinon les informations obtenues seront
erronées. La correction et l’évaluation seront faites collectivement et à l’oral et chaque élève portera sur son
polycopié des indications (1 ou Zéro) pour s’auto-évaluer. Les élèves traiteront, donc, les questions
individuellement, durant ¼ d’heure, sans plus, pour des questions qui prendront chacune 2 mn (lecture,
recherche de l’information et choix de la réponse) et la correction collective s’étalera sur un autre ¼ d’heure.
Aucune question nécessitant une formulation de réponse sous forme de phrase longue ne sera donnée et
aucune possibilité de prolonger l’évaluation diagnostique durant la séance suivante.
Certains enseignants proposent même de rédiger, durant ces 30 mn, ce qui est anciennement
appelé « le premier jet » au lieu de faire l’évaluation diagnostique, mais l’élève ne dispose pas encore
d’une grille d’écriture.
Evaluation collective et orale des réponses (remédiation ponctuelle + possibilité d’exploiter en contrôle
continu la note obtenue par chaque élève).
7
On peut proposer les mêmes critères de réussite de l’expression orale sous une autre forme :
La Démarche :
a) Présenter un document déclencheur : un Sujet Inducteur ou un support visuel, un texte, un tableau de
peinture, etc., ainsi que les critères de réussite de la Production Orale.
b) Laisser les élèves (individuellement ou par groupes) réfléchir aux arguments pendant 15 mn.
c) Exposé : leur permettre de débattre et de s’exprimer oralement (en individuel continu, en dialogue,
en débat). Noter à l’oral chaque intervention. 30 mn.
• Il faut éviter la méthode des « Questions – Réponses » qui ne relève pas de la production Orale mais
bien de l’évaluation de la compréhension (orale ou écrite). Parfois, la réponse peut se résumer à un
« oui » ou un « non » et du coup, un élève qui répond ainsi, ne participe pas oralement de façon
constructive.
• A défaut de pouvoir s’exprimer aisément, l’élève pourra lire à haute voix ce qu’il aura produit
comme notes écrites pendant le moment de réflexion.
▪ C’est la compétence de lecture (un support textuel ou iconographique) qui se structure à partir
d’activités de compréhension, d’activités de langue et d’activités de synthèse et
d’entraînement à l’écrit. La synthèse orale et/ou écrite doit répondre à des questions simples
:(de qui /de quoi parle le texte et dans quel but ? (Le thème, propos et la visée).
▪ Il faut privilégier les activités de groupes (mais c’est le type d’activité qui commande).
▪ Durant ces activités, on procède à l’évaluation formative (l’élève participe à l’identification
de ses propres erreurs, à la remédiation ponctuelle et à la formulation des formes correctes et
des règles d’usage) avec évidemment un souci de pédagogie différenciée.
▪ Des activités d’identification des caractéristiques sémantiques et structurelles (plan,
dominante discursive, procédés, visée, etc.) du type d’écrit peuvent aussi être proposées.
▪ Utilisation de 2 ou 3 supports courts, attrayants et abordables (longueur, sens, langue, etc.).
Biographie. Bibliographie.
Du même auteur (son L’ouvrage lu.
œuvre).
- Nom – prénom de - Les différents - Titre de l’ouvrage lu.
l’auteur ouvrages écrits par - Nombre de chapitres.
- Diplôme. l’auteur. - Nombres de pages.
- Métiers exercés. - Prix (argent), prix
- Etc. (littéraire).
- Préfacé par.
8
- Etc.
Production de l’Ecrit :
b) Rédaction sur table (1 séance) : la rédaction (de 12 lignes) doit être réalisée en classe (à la
maison, si les élèves ne recopient pas leur texte à partir d’Internet, ils peuvent se faire aider -
seulement - par un parent). Il faut ramasser les copies, sans les corriger, dans le but
d’identifier les élèves qui ne remettent pas leurs copies.
d) Co - évaluation : (1 séance).
9
- L’enseignant distribue le devoir fautif sur photocopies ou le porte au tableau en gardant les
écarts pertinents par rapport à la grille d’écriture.
- Les élèves interrogent par groupes le texte de leur camarade à l’aide de la grille
(maintenant) de co -évaluation, en utilisant (des + et des -) ou bien « le camarade a fait
ceci, il n’a pas fait cela, etc. ». (15 mn).
- La demi-heure qui reste sera consacrée à la correction, à la remédiation et à l’amélioration
du devoir fautif mais sans modifier le sens et les idées initiales.
(En fonction des besoins de la séquence et du programme : résumer, planifier, synthétiser, rendre
compte).
4ème séance : Co évaluation et amélioration d’une production d’élève (voir plus haut).
Quelques remarques :
a) Il faut prévoir « des parenthèses » de 15 minutes, en fin de séance et une fois par semaine, pour
faire le point sur la trajectoire et l’avancement du Projet de l’élève, de sa recherche
documentaire, de ses lectures, de la synthèse, des contacts, etc. Les responsables de groupes
seront chargés de communiquer à l’enseignant ce genre d’indications, ce qui représente pour eux
une façon d’apprendre à piloter un projet.
b) Il n’est pas obligatoire de réaliser la totalité des étapes d’une séquence ou de cloisonner ces
moments de façon hermétique pour ne laisser aucune place à l’initiative ou à la modification. La
pédagogie n’accepte pas la dictature du formalisme.
10
c) Dans le cas ou des perturbations (retard ou arrêt de cours) empêcheraient la réalisation de la
totalité des compétences, les séances de la production écrite seraient obligatoires à réaliser et une
séquence ne peut être validée que si la production écrite est exécutée et évaluée comme indiqué
plus haut.
Une grille d’écriture et d’évaluation :
Cette Grille peut servir à la fois de grille d’écriture, de grille d’Autoévaluation et de grille de co –
évaluation
Les indices préconisés habituellement pour chaque critère de réussite sous formes de structures
verbales peuvent être remplacés par des structures nominales dans le but de signifier une action futur
d’écriture (je dois, je ne dois pas) ; une action passée individuelle d’auto-évaluation (j’ai, je n’ai pas) ; une
action collective de co-évaluation et de réécriture collective d’un devoir dit « fautif » d’un camarade (il a, il
n’a pas). Une seule grille peut donc servir pour les trois situations. Les colonnes (oui – non) sont inutiles
pour la grille d’évaluation seulement et le nombre d’indices peut être modifié en fonction des objectifs de
l’évaluation ciblée.
La Mise en page.
• Structuration en parag.
• Respect du nombre de lignes exigé.
• Utilisation des signes de ponctuation adéquats.
• Ecriture lisible.
• Un titre au texte.
L’Enonciation et la Consigne.
Rédaction libre (ou semi-libre). Le compte-rendu
• Utilisation d’un plan argumentatif : • Le paragraphe introducteur. Exploitation du
(thèse – Réfutation – synthèse). Narratif para- texte pour présenter et décrire le texte :
ou autre. mise en page, énonciation, thématique, peut-être
• Respect des exigences de la visée.
l’énonciation : (présence ou absence de • Le vocabulaire du C-R : les verbes déclaratifs,
l’énonciateur : pronom personnel « je » les articulateurs d’organisation (d’abord, ensuite,
et verbes d’opinion). enfin).
• Emploi des indices de subjectivité ou • Les indices de la 3ème personne : l’auteur fait
d’objectivité : adverbes et adjectifs. remarquer, il note, il conclue.
• Emploi d’informations et d’arguments • Les passages reformulés qui résument
pertinents. objectivement l’essentiel.
• Respect de la consigne du type d’écrit • Les citations et autres indications entre
(argumentez, décrivez, lancez un appel, parenthèses.
racontez). • Le paragraphe critique : des arguments pour ou
contre l’avis de l’auteur (critique interne et
externe).
Le Lexique.
• Structuration du texte à l’aide d’art. d’organisation (d’abord, ensuite, enfin, donc).
• Emploi des Articulateurs logiques de sens (conjonctions de coordination, adv., etc.).
• Emploi d’un Lexique lié au thème et favorable à la thèse (dans le cas de l’argumentation).
• Emploi des reprises lexicales.
11
La Syntaxe.
• Conjugaison correcte (en fonction du type d’écrit).
• Emploi correct les pronoms personnels.
• Emploi des reprises grammaticales.
• Système des temps adéquat.
La Cohérence textuelle :
▪ Mise en place d’une Progression thématique.
▪ Introduction d’une information nouvelle dans chaque phrase.
· Absence de contradictions entre les phrases.
· Mise en relation des informations.
La Correction de la langue.
• Orthographe lexicale (structure du mot : la ou les premières syllabes).
• Orthographe grammaticale : (la dernière syllabe : terminaisons, accords, pluriel, etc.).
- Les indices des critères de mise en page, de lexique, de syntaxe, de cohérence textuelle et de
correction de la langue ne changent pas d’un type d’écrit à l’autre, par contre, la plupart des
INDICES liés au critère de l’énonciation et du plan changent en fonction du type d’écrit : faits
divers, lettre, récit, argumentation, description, appel, etc.
- Cette grille peut servir donc du début à la fin de l’année et pour tous les types d’écrit (avec
quelques modifications à chaque fois.
Il faut faire correspondre chaque lecture avec une consigne (ou tâche à accomplir, un prétexte pour
occuper l’élève dans sa lecture à la recherche de quelque chose : identification des articulateurs, des dates,
des lieux, des verbes, etc.). Chaque lecture doit correspondre à un niveau de compréhension déterminé
(discursif / textuel et phrastique / synthèse). L’enseignant proposera une approche qui permettra à l’élève de
COMPRENDRE le texte : la nature du texte : (article de presse, extrait de roman, etc.), le thème traité, la
problématique, le sens immédiat du titre, la dominante discursive (description, argumentation, injonction,
etc.), le public ciblé, la visée ainsi que les grandes unités de sens et les caractéristiques linguistiques du
texte. Il ne s’agit donc pas d’EXPLICATION ou d’ANALYSE de texte, ce qui suppose dans ces deux cas
de faire appel aux inférences interprétatives et aux substrats socioculturels, ainsi qu’aux dimensions
12
littéraires ou scientifiques du texte, ce qui ne s’inscrit pas, du reste, dans les objectifs de l’enseignement du
Français Langue Etrangère en Algérie.
Les critères principaux (ou les objectifs spécifiques) d’une compréhension de l’écrit :
• Observer le (para) texte et formuler des hypothèses de sens le thème, le contenu, la visée.
• Lire le texte en silence et vérifier la compréhension.
• Déterminer la situation d’énonciation (qui écrit à qui et à quel sujet, indices de personne ?).
• Déterminer les intentions de l’auteur.
• La Nature du texte (article de presse, extrait de roman) et le type d’écrit (fait divers, interview,
conte).
• Identifier le thème ainsi que la problématique. Repérer la distribution du thème (progression
lexicale et gram.).
• La structure (plan) et les grandes unités de sens (parties et paragraphes).
• Les articulations et les enchaînements.
• Les arguments, les exemples, les faits ou les informations.
• Identifier les données informationnelles explicites des différents mots et des différentes
phrases afin d’inférer le sens.
• La dominante discursive (argumentation, exhortation, narration, etc.).
• Les caractéristiques linguistiques du texte (champs lexicaux, système des temps, énonciation,
modalisateurs, procédés, etc.).
13
• Réaliser une synthèse orale et /ou écrite.
• Activité d’écriture : le plan du texte – un texte lacunaire résumé – un prolongement - une
représentation, etc.
14
forme de situation d’intégration partielle.
Capacités et objectifs : Cf. les documents d’accompagnement (tableau des objectifs de chaque
compétence).
Les Activités : 3 à 4 activités par séance. Donner des Consignes et éviter la démarche des
Questions/Réponses qui ne profite qu’à un nombre réduit d’élèves.
Mode d’organisation : • Faire travailler les élèves par groupes (de 2 – 4 – 6, par rangées).
• A chaque activité,Il faut indiquer aux élèves ce mode d’organisation
ainsi que la durée de réalisation.
15
La circulaire n’a pas fait mention de la tenue des cahiers, des manuels et autres documents et
polycopiés ainsi que la participation aux activités de groupes.
La note de la discipline ne figure pas non plus dans la circulaire mais on doit forcément accorder à
cet aspect comportemental des points dans le barème de notation car, en réalité, la discipline est un
paramètre important à prendre en compte dans le cursus de chaque élève. Simplement, la note ne doit pas
dépasser 3 ou 4 points, car certains enseignants et faute de pouvoir trouver des solutions pour calmer
pédagogiquement l’ardeur de certains élèves malheureusement peu disciplinés, se rabattent sur la
diminution de leurs notes. En d’autres termes, on ne doit pas amputer de notes en dehors de celles
réservées à la discipline dans le barème du contrôle continu, à un élève qui perturbe ses camarades.
La note de l’oral et la note de lecture doivent être calculées séparément (circulaires 310 et 321 de
juillet 2013). En un mot, le cahier de notes du professeur doit rester tout le temps ouvert et à portée
de main…
La pratique de la lecture, appelée à se poursuivre tout au long de l’année scolaire, doit être
obligatoire. Elle doit être accompagnée de mesures contraignantes susceptibles d'amener les élèves à lire
attentivement et les enseignants à s'acquitter de leur tâche de suivi régulier et efficace. Les PES formateurs
auront la charge de superviser cette opération et de s’assurer de son bon déroulement, en coordination avec
l’IEN de la matière.
La lecture ne peut aucunement être considérée comme une perte de temps par rapport à la séquence
d’apprentissage, au contraire, elle représente une véritable compétence transversale d’accompagnement,
commune à toutes les matières, et une compétence disciplinaire, puisque l’élève en classe de français est
avant tout « un consommateur de textes ».
L’objectif de cette opération étant de cultiver chez les élèves l’amour de la lecture, cette dernière
devrait leur permettre de découvrir et de comprendre progressivement le fonctionnement de la langue,
d'enrichir leur vocabulaire, voire d'élever leur niveau intellectuel et culturel. Elle peut, pourquoi pas,
réveiller chez certains d’entre eux des vocations d’écriture ou de production poétique.
La lecture doit être active, rentable et source d’apprentissages divers. Elle doit être aussi un moment
de détente, en mesure de permettre à l’élève/lecteur d’accéder à la culture universelle en parallèle avec ce
que lui proposent la télévision et l’Internet.
16
Les élèves liront durant l’année deux romans disponibles sur le marché ou à la bibliothèque du lycée
(cf. la liste des ouvrages proposés) ou des textes accessibles et attrayants relevant de la littérature
francophone (algériennes, française ou autre), de la culture universelle (articles de presse ou de sites
internet), de la culture scientifique (articles de revues spécialisées) ou des textes de quelques pages
développant des thématiques liées aux projets pédagogiques, etc.
La lecture des romans, des textes et des nouvelles se fera exclusivement à la maison ou en séance de
permanence mais jamais pendant les heures de classe. En cours de lecture, l’élève peut même s’exercer à
articuler à voix basse les phrases qu’il lit pour acquérir une bonne fluidité dans la parole et une bonne
prononciation.
Chaque fin de semaine, l’enseignant fera avec ses élèves une brève mise au point, qui ne doit en
aucun cas dépasser 15 minutes, pour vérifier à l’aide de quelques questions, l’avancement de la lecture et
pour juger de l’intérêt que portent les élèves à cette activité.
Les élèves peuvent poser des questions à l’enseignant pour s’informer d'éventuels faits de langue
difficiles ou de situations culturelles auxquelles ils ne sont pas habitués.
En fin de séquence, l’enseignant organisera une séance d’évaluation en vue de dresser un bilan de
l’activité. Il demandera à quelques élèves de présenter et de commenter oralement leurs fiches de lecture et il
récupérera les fiches d'une dizaine d'autres pour les corriger à la maison. Les élèves dont le travail n'a pas été
évalué lors de la séquence en cours seront évalués lors des séquences ultérieures et la note de lecture sera
intégrée sous forme de bonus dans le bulletin trimestriel.
Cette séance d’évaluation sera déduite des 6 heures réservées à la compétence de compréhension de
l’écrit qui ne sera composée que de 5 heures, et la séquence d’apprentissage ne dépassera toujours pas les 12
heures.
La séance de lecture d’un poème (ou la page poésie) ne peut en aucun cas être supprimée car elle
relève d’un projet inscrit dans le programme.
Par ailleurs, il convient de concevoir un nouveau canevas de fiche de lecture comprenant des
renseignements sur l’auteur, l’ouvrage ou l’article, un court résumé, un avis personnel du lecteur ainsi que
ses impressions (le modèle de fiche de lecture proposé par la circulaire ministérielle n’est pas adapté et
contient des incorrections).
Il faut penser dès maintenant à étendre cette pratique aux autres lycées de la wilaya car, encore une
fois, la lecture est la pratique personnelle et intime (au même titre que la prise de parole) qui peut permettre
à un individu de s’approprier une langue.
Concernant les ateliers ou les clubs de lecture, leur mise en place dans un établissement scolaire dépend de
plusieurs autres facteurs :
Un club de lecture est du ressort de l’administration du lycée car il doit s’inscrire dans le cadre du
Projet global de l’Etablissement. Il doit être géré par une équipe : (le proviseur, le censeur, le chargé de la
bibliothèque et 02 PES pour chaque langue enseignée dans l’établissement).
Ce club doit prendre en charge la lecture dans toutes les langues enseignées et la présentation des
fiches de lecture doit se faire de façon aléatoire.
Il ne s’agit pas dans ce cas de développer la compétence de lecture ou d’apprendre à l’élève une
méthode pour lui faire aimer la lecture, mais plutôt de structurer une activité chez des lecteurs habituels et
performants pouvant lire un roman de littérature classique par semaine…
17
Le Club doit se structurer sous forme d’Association culturelle possédant un règlement intérieur, un
élève président, un secrétaire, un trésorier, des cartes d’adhésion et une cotisation symbolique (cf. la
circulaire 310).
Les fiches de lecture doivent être élaborées pour tous les romans lus dans toutes les langues et
exposées en présence de l’équipe qui supervise le Club et d’autres élèves intéressés par ce genre d’activité.
Ce ne sont pas tous les élèves qui seront concernés car seuls les « accros » de la lecture seront prêts à
s’engager dans cette passion (et ils existent dans tous les lycées, il suffit juste de leur donner l’occasion de
lire et de s’exprimer…).
Ce genre de club à vocation doit fonctionner de la même manière qu’un Club de musique, de cuisine,
de couture, de théâtre, etc.
A l’issue de leurs lectures, les élèves peuvent procéder à la scénarisation d’un roman, à la production
d’une bande dessinée, à l’affichage d’un journal mural ou au lancement d’un site littéraire de lecture ou
d’écriture.
Les enseignants qui participeront à ce genre d’ateliers seront forcément eux aussi des mordus de la
lecture car ils auront à sensibiliser les élèves, à présenter eux-mêmes des synthèses de lecture, à lancer des
initiatives d’écriture, etc. Ils feront appel aux parents d’élèves pour participer et encadrer ce genre d’activité
culturelle.
7- Le registre de classe :
Il nous a été donné de constater lors de nos visites dans les classes, que beaucoup de collègues
enseignants de français, négligent ou ignorent la manière de remplir le cahier de textes, qui est pourtant un «
registre comptable » reflétant le travail pédagogique accompli au quotidien. Il doit indiquer l’itinéraire des
cours, la portée des objectifs ainsi que les tâches réalisées par l’enseignant(e) avec ses élèves.
Par ailleurs, il représente un document officiel qui doit être complété quotidiennement par le
professeur, contrôlé et cacheté une fois par trimestre par le proviseur, vérifié par l’inspecteur lors des visites
pédagogiques et exploité par le professeur responsable de la classe à la veille des conseils de fin de
trimestre.
Compléter le cahier de textes n’est pas une formalité mais une obligation : c’est l’une des
compétences fondamentales que doit maitriser le professeur, au même titre que préparer les cours, arriver à
l’heure, réaliser les évaluations, remplir les bulletins, participer aux réunions, travailler en coordination,
utiliser l’outil informatique, etc.
Aussi, est-il exigé de chaque enseignante et de chaque enseignant de veiller au strict respect des
orientations pédagogiques et des instructions officielles relatives au cahier de textes de la classe. A chaque
visite pédagogique de l’inspecteur, il sera exigé de l’enseignant(e) visité(e) de présenter, en plus des fiches
18
de préparation des séquences et du plan du projet, le(s) cahier(s) des textes, soigneusement et correctement
complété(s).
Sont présentés ci-après des indications utiles à la démarche à adopter pour compléter ce registre, sans
trop de détails bien évidemment. Une page du registre sera partagée en 4 ou en 5 lignes séparées d’un trait
pour insérer autant de titres et sous titres de leçons qui seront conformes à la progression et à la traçabilité de
la séquence.
Séance 3 :
• Le Projet 1. /
• La Séquence 1. /
• La compétence : Compréhension de l’écrit. /
Objectif : lire le texte pour le comprendre et en dégager le plan.
- Titre du texte support : …
- Observation du texte et hypothèse de sens.
- Lecture silencieuse.
- Activités de compréhension, de langue ou d’écriture.
- Activité 1 : champ lexical. / par exemple…
- Activité 2 : réécriture de structures grammaticales ou
lexicales. /
19
- Activité 3 : …
8- La régulation :
Types d’évaluations A quel moment ? Ce qui est Qui est Participati Nécessite Débouch
évalué ? évalué ? on de de la e sur une
l’élève ? remédiatio certificat
n? ion ?
Evaluation Test de Début de l’année Les pré - requis L’élève Oui Tout au Non
Diagnostiqu niveau ou de long de
e positionneme l’année
nt
La régulation scolaire :
20