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DST d’1h le 10 mars sur les cours des valeurs et de la laïcité

Situation professionnelle type concours avec questions


Connaissance du sujet : théorique et didactique
DM fin de semestre : analyse de situation professionnel vue en stage. Analyse en liens avec ce qui
a été vue en cours.

Faire vivre la laïcité à l’école

RAPPELS NOTIONNELS :
La laïcité ne fait pas partie des valeurs de la République (liberté, égalité, fraternité). C’est un
principe juridique. Elle est un moyen pour viser la réalisation des valeurs qui sont sa véritable fin.
Définition : principe juridique d’organisation des rapports entre le religieux et le politique
reposant sur quatre éléments essentiels :
- Séparation stricte du pouvoir politique et du pouvoir religieux comme de la sphère
publique et privée
- Neutralité religieuse de l’Etat
- Liberté de conscience, liberté de croire ou de ne pas croire
- Egalité de tous sans distinctions liées aux options spirituelles, philosophiques ou
religieuses
- La conception française suppose également une dimension universaliste
Positions critiques autour de la laïcité :
- Critique religieuse : le fondamentalisme et l’intégrisme religieux
- Critique anglo-saxonne : protéger les églises de l’Etat, universalité du lien religieux,
communautarisme
- Critique socio-anthropologique : accepter les différences, les particularismes, critique de
l’universalisme laïque. La laïcité serait discriminatoire
- Instrumentalisme identitaire
- Héritage républicain contemporain : la laïcité comme émancipation moyen politico-
juridique permettant la fraternité
La laïcité n’est pas la tolérance mais la préparation à la tolérance.

TD1 : Croire et savoir. La science en question

Croire et savoir : aux origines de la République


- Dialogue extrait du film L’instituteur et le curé – La femme du boulanger de Marcel Pagnol (1938)
Point de vue historique : Jeanne d’Arc -> cru entendre des voix / entendait des voix
Point de vue scientifique : le règne animal
Il s’agit de « distinguer deux domaines trop longtemps confondus, celui des croyances qui sont
personnelles, libres et variables, et celui des connaissances qui sont communes et indispensable
à tous » Jules Ferry, 1883.
Pour comprendre l’enjeu contemporain de cette distinction… croyance que la Terre est plate (18%
des 18-24), doute concernant les attentats de janvier 2015 (34% des 18-24), rumeurs,
complotismes…

Quelle légitimité des savoirs scolaires ? -> test de connaissance


- On ne peut pas permettre à chaque enfant, pour chaque apprentissage, de mener par lui-même
l’ensemble des démarches ou expériences fondant sur des savoirs visés
- Il y a donc, dans toute instruction, une confiance raisonnable nécessaire à l’égard du
professeur et/ou des institutions
- Cette confiance s’appuie sur des garanties institutionnelles et scientifiques
- Mais il est essentiel, à chaque fois que possible, de faire vivre à l’élève la reconnaissance, par lui-
même, de la validité d’un savoir
- Quand l’école enseigne comme si elle transmettait des vérité éternelles, anhistoriques, non
questionnables, elle fait le jeu de ses adversaires. Dire ce que vaut ce que l’on enseigne
- Concept de « laïcité intérieure » : apprendre à distinguer en soi-même ce que l’on sait, ce que
l’on croit, ce que l’on pense, ce que l’on peut démontrer/ expérimenter…

Ce que ces attendus permettent de conclure de la science :


- La science est un universalisme non dogmatique, amoral et laïque
- Universalisme car sa méthode est accessible à tous les être humain peut en vérifier les résultats
Non dogmatique : un résultat
Laïque : car ses résultats ne reposent sur aucune religion ou idéologie particulière

Science et religions : confrontation inévitable ? -> L’exemple du créationnisme


La théorie de l’évolution, qui est l’ensemble des modifications des espèces vivantes au cours du
temps et l’apparition progressive de nouvelles espèces d’êtres vivants
- Le créationnisme veut se faire passer pour religieux
- Le créationnisme veut se faire passer pour un discours scientifique. Au mépris de la nature
allégorique du texte religieux, il prend celui-ci au sens littéral pour mieux le travestir en discours
scientifique.
- La stratégie du créationnisme est ainsi mimétique : il s’agit de déguiser en théorie scientifique
des textes qui ne le sont pas du tout cette vocation de brouiller la frontière entre religion et
science
- Tandis que la science répond à la question « comment l’univers a-t-il commence d’être ? »
- La religion veut répondre à la question « pourquoi ou dans quel but existe-t-il ? »

Mise en situation :

Situation 1 : Vous traitez la préhistoire avec vos élèves, l’un d’eux déclare : « ce n’est pas vrai, on
n’est pas des singes ! » Comment comprenez-vous cette réaction ? Comment réagissez-vous ?
-> Lien avec la théorie de l’évolution…
Situation 2 : Après une séance consacrée à la production humaine, un parent vous écrit pour vous
dire que sa fille sera absente tant que cette séquence pédagogique ne sera pas terminé. Comment
comprenez-vous cette réaction ? Comment réagissez-vous ?
-> Inscrit dans les programmes, instruction obligatoire, rdv avec les parents pour en parler

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