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Activité 7

Le texte s’intitule « On se dite tu ? » et il est extrait d’après l’article « Femme
actuelle numéro 1802 ».
La problématique soulève par le texte est l’utilisation de la deuxième
personne du singulier pour s’adresser au chef. L’auteur capte notre attention avec
quelques informations pour ce qui est de le pourcentage de femmes et d’hommes
qui tutoient leur maître au travail.
En ce qui me concerne, je partage partiellement le point de vue du texte pour
plusieurs raisons.
Premièrement, le tutoiement crée le sentiment de familiarité. Aujourd’hui, les
entreprises cherchent à créer une certaine proximité entre les salariés et avec le
chef. Ce changement qui s’effectue est en grande partie lié à la conception du travail
qui a changé notamment pour les générations X et Y et à la nécessité d’une plus
grande créativité. Le tutoiement permet d’établir une ambiance de travail moins
formelle et plus décontractée. Les échanges d’idées fusent davantage et le résultat
est souvent satisfaisant. Il permet également de faire tomber la frontière des
différentes générations. En même temps, celui-ci démocratise la distance
hiérarchique et développe une relation humaine et non plus seulement
professionnelle.
Deuxièmement, il a également été prouvé que le tutoiement améliore l’esprit
d’équipe et la créativité : en faisant tomber les barrières de la distanciation sociale, le
tutoiement créé un sentiment d’appartenance à l’individu au sein de la communauté
et fédère le groupe. Pour les collègues, ce n’est en général pas un problème. Mais la
question se pose pour le manager, qui fait certes partie de l’équipe, mais se trouve à
mi-chemin entre collaborateurs et Direction. Certains managers avouent d’ailleurs se
sentir parfois seuls dans cette position intermédiaire. Le tutoiement peut donc être
une bonne manière de casser cette distance, en instaurant plus de proximité entre
les managers et leurs équipes, et en développant les relations humaines et non plus
seulement professionnelles.
En outre, le tutoiement, en réalité, doit être volontaire : il doit vous convenir
d’un côté comme de l’autre. Tutoyer et être tutoyé, là est la question… Il ne faut pas
hésiter à exprimer sa difficulté à tutoyer et conserver ce qui est naturel. Ce blocage
sur le « tu » pourra évoluer avec le temps. Toutefois, il est tout à fait possible de
vouvoyer quelqu’un tout en l’appelant par son prénom.
En guise de conclusion, le tutoiement crée le sentiment de proximité,
familiarité et améliore l’esprit d’équipe et la créativité.

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