Examen en Développement Personnel

Examen en Développement Personnel
Projet individuel
Durée : 2 semaines.
Délai pour remise des rapports : 15 Novembre.
Favoriser les soft skills lors des recrutements et du développement des

compétences des collaborateurs est un moyen pour booster l’engagement des
salariés afin d’améliorer la performance de l’entreprise.
Dans le cadre d’une mission RH, on vous demande d’étudier le niveau
d’engagement des salariés de l’entreprise où vous travailler. Pour réussir cette
mission, vous avez élaboré un questionnaire pour mesurer le niveau d’engagement
organisationnel. Imprégné par tout ce que vous savez sur l’importance de mettre
en place une GRH bienveillante des RH, vous êtes décidés de réussir ce projet et de
proposer à vos tuteurs un plan d’actions pour améliorer le sentiment
d’appartenance chez les salariés de cette entreprise.
Vous disposez d’un article de référence sur l’importance des SS dans l’entreprise et
d’un questionnaire pour mener votre étude auprès de 10 salariés au moins (pour
faciliter l’exercice, ces salariés ne doivent pas appartenir nécessairement à la même
entreprise.).
Bon courage !
Pour vos questions n’hésiter pas à m’écrire heladraoui@groupeiscae.ma
1
Annexe 1 :
Les soft skills façonnent le leadership de demain
Dans une étude récemment réalisée par Great Place To Work® auprès des professionnels de
ressources humaines[1], il a été demandé à ces derniers d’identifier les qualités
managériales indispensables au leadership de demain. Dans le top 5 des réponses, on
retrouve notamment l’intelligence émotionnelle ou la capacité à donner du sens. Le point
sur ces soft skills, et leur intérêt pour la performance des entreprises.
Heckmann & Kautz (2012) [2] distinguent les hard skills, qui font référence à des capacités
cognitives (évaluées par des tests de QI, par exemple) des soft skills, qui font appel aux traits de
personnalité, sens, motivations, préférences, etc. Ce terme se réfère donc à des qualités plus
informelles que techniques ou académiques, parmi lesquelles l'écoute, la pédagogie, l'empathie,
l'adaptabilité ou la créativité.
D’abord reconnues dans les entreprises anglo-saxonnes[3] comme un levier de compétitivité et

de performance, elles le sont de plus en plus en France. Selon Forbes, « les soft skills, ou
compétences comportementales, suscitent de plus en plus l’intérêt des entreprises. Pour être
recruté puis être performant au travail, les seules compétences techniques ne suffisent plus.
Salariés et managers doivent développer des qualités (…) telles que la créativité ou l’empathie. »[4]
Ce savoir-être, de plus en plus recherché par les entreprises, notamment pour des postes
impliquant du management, est perçu comme un attribut spécifique au leadership « féminin », que
71% des Français considèrent comme différent du leadership « masculin », selon une récente
enquête[5] menée par Great Place To Work®. Ce leadership se caractériserait par plus d’« écoute »,
de « communication » et d’« empathie » - avec, en queue de peloton, la « vision stratégique » et
le « pragmatisme ».
2
L’empathie, l’écoute et la communication ne sont pas forcément les qualités qu’on associerait à
des postes stratégiques ou de direction. Pourtant, 87% des Français feraient autant confiance à
une femme qu’à un homme pour diriger une entreprise. Ce chiffre suggère que les soft
skills peuvent être source de performance individuelle et collective. Le leadership émerge au
détriment du management hiérarchique, dans un contexte où la recherche de sens au travail se
fait de plus en plus centrale, et où les modèles scandinaves sont largement plébiscités pour leur
approche horizontale du management.
Les concepts de "For All Leader" (décrit par Michael Bush, CEO de Great Place To Work ®), de
« thought leader », ou encore de "manager 3D" (Krys Group : leader, pilote, coach) associent au
leadership des qualités relationnelles et humaines ayant un impact direct sur l’expérience vécue
par les salariés, la productivité, l’agilité, la capacité à innover et le désir de rester dans l’entreprise.
Car, comme le rappelle Michael Bush, « les entreprises dans lesquelles les salariés déclarent avoir
de très bons leaders ont une croissance de 26% supérieure aux autres en moyenne ».
En savoir plus dans notre dossier "Repenser l'égalité femmes - hommes comme un levier
de performance pour les organisations"
[1] Source : enquête Great Place To Work® 2018 auprès d’un panel de 96 professionnels des RH
[2] Source : James J. Heckman, Tim Kautz (2012) ‘’ Hard evidence on soft skills’’
[3] Source : Business Les Echos
[4] Source : Forbes
[5] Source : enquête Great Place To Work® 2018 auprès d’un échantillon représentatif de 2866
salariés français
Publié 24.07.2018 par Sarah Ferry
3
Annexe 2
QUESTIONNAIRE SUR L’ENGAGEMENT DES SALARIES
Madame, Monsieur, ce questionnaire est élaboré dans le cadre d’un projet de doctorat. Je vous
remercie de bien vouloir consacrer quelques minutes pour répondre à ces questions. Vos réponses
sont anonymes.
Votre tranche d'âge:
Moins de 30 ans
30 à 40 ans
40 à 50 ans
50 à 60 ans
Plus de 60 ans
Votre sexe
Homme
Femme
Votre catégorie socio-professionnelle
Cadre supérieur
Cadre
Agent de maitrise
Ouvrier/Opérateur
Parmi ces propositions, et de manière générale, lesquelles influent sur votre engagement au travail?
(cochez la case qui vous correspond le mieux à chaque ligne)
1 - Aucun rapport avec mon engagement au travail
2 - Peu de rapport avec mon engagement au travail
3 - Influe sur mon engagement au travail
4 - Très important pour mon engagement au travail
1 2 3 4
Votre rémunération
L'image que vous avez de votre entreprise
La qualité du management
Avoir une capacité d'action, d'initiative. être écouté
Etre contrôlé par votre hiérarchie (contrôle du travail, de vos horaires)
L'esprit d'équipe et de collectif avec vos collègues
Le sentiment que votre travail a un sens, une utilité
4
La reconnaissance de votre travail
Le sentiment d'appartenance à votre entreprise (valeurs, culture d'entreprise)
Les perspectives d'évolutions professionnelles
La compréhension de la stratégie de votre entreprise
La qualité de vie au travail
La Responsabilité Sociale de l'Entreprise (écologie, droit des femmes, handicap)
Veuillez compléter les éléments suivants afin que nous puissions vous connaître
professionnellement.
=> INSTRUMENT DE MESURE ENGAGEMENT ORGANISATIONNEL
À l'aide de l'échelle suivante, indiquez dans quelle mesure chacun des énoncés le degré de votre
perception au travail.
1. Je ne sens pas que je «fais partie de la famille» au sein de cette entreprise
(1) Tout à fait en Désaccord (2) Plutôt en Désaccord (3) Plutôt en Accord
2. L'entreprise signifie énormément pour moi
3. Je ne me sens pas lié (e ) de «façon émotive» à l’entreprise
4. Je ressens un très fort sentiment d'appartenance à l’entreprise
5. Je crois que de nos jours, les gens passent trop souvent d'une entreprise à une autre
6. Passer d'une entreprise à l'autre ne me semble pas contraire à l'éthique
7. Je connais la mission, la vision et les valeurs de l’entreprise. J’en suis fier (fière)
5
8. Chaque année, des actions pertinentes sont mises en place pour réitérer l’importance de nos
valeurs aux employés
9. Nos pratiques clients reflètent nos valeurs organisationnelles
10. Une des principales raisons pour lesquelles je continue de travailler à l’entreprise est que je
crois à l'importance de la loyauté et, par conséquent, je ressens une obligation morale d'y
rester
11. Les choses allaient mieux du temps où les gens restaient au sein d'une même entreprise pour
la majeure partie de leur carrière
12. En ce moment, pour moi, rester au sein d'une même entreprise est plus une question de
nécessité que de désir
13. Trop peu de choix s'offrent à moi pour que je puisse envisager de quitter l’entreprise
14. Un des problèmes sérieux qu'entraînerait mon départ de l’entreprise serait le peu de choix
qui s'offrent à moi
15. Même si je le désirais, il me serait très difficile de quitter l’entreprise maintenant
16. Si c'était à refaire, je choisirais de nouveau la profession que j’occupe actuellement au sein
de l’entreprise
6
17. Si le salaire était le même, j'opterais pour une autre profession que celle que j’occupe
actuellement
18. J'aime trop la profession que j’occupe actuellement dans cette entreprise pour la quitter
19. Je tente fortement de montrer à mes collègues et mes managers que je me préoccupe de
l’avenir de l’entreprise
20. Il est important pour moi d'avoir des informations sur mes collaborateurs et me sentir
proche et bienveillant
21. Il est important pour moi de m'assurer que tous mes collaborateurs maîtrisent les habiletés
de base ainsi que les compétences nécessaires à la réalisation de leurs objectifs

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Pour vos questions n’hésiter pas à m’écrire heladraoui@groupeiscae.ma

Les soft skills façonnent le leadership de demain

D’abord reconnues dans les entreprises anglo-saxonnes[3] comme un levier de compétitivité et

Publié 24.07.2018 par Sarah Ferry

Votre tranche d'âge:

Votre catégorie socio-professionnelle

=> INSTRUMENT DE MESURE ENGAGEMENT ORGANISATIONNEL

1. Je ne sens pas que je «fais partie de la famille» au sein de cette entreprise

2. L'entreprise signifie énormément pour moi

3. Je ne me sens pas lié (e ) de «façon émotive» à l’entreprise

4. Je ressens un très fort sentiment d'appartenance à l’entreprise

6. Passer d'une entreprise à l'autre ne me semble pas contraire à l'éthique

9. Nos pratiques clients reflètent nos valeurs organisationnelles

15. Même si je le désirais, il me serait très difficile de quitter l’entreprise maintenant

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