La Nationalité

STATUT FAMILIAL DROIT PATRIMONIAL

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Problématique

Quel est l'impact de la nationalité sur le statut familial? quelles sont

les conséquences des ruptures conjugales et comment gérer le
partage du patrimoine ?
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PLAN :

Partie 1 : La nationalité et le statut familial

Chapitre 1 : L’attribution de la nationalité marocaine
Chapitre 2 : L’acquisition de la nationalité marocaine

Partie 2 : La nationalité et le Droit Patrimonial

Chapitre 1 : les régimes matrimoniaux
Chapitre 2 : le cadre juridique des successions
La Nationalité

Partie 1

La nationalité et le statut familial

Partie 1
Chapitre 1- L’attribution de la nationalité marocaine :
La nationalité d’origine marocaine est
attribuée à tout individu lors de sa
naissance. Elle est attribuée par l’Etat
selon les deux critères suivants : La
filiation ; appelée aussi le droit du sang ,
et la naissance sur le territoire marocain ;
que l’on appelle le droit du sol .
La filiation paternelle
La filiation parentale
La Nationalité d’origine
par la filiation
Au Maroc, le droit de la nationalité est
principalement basé sur le droit du sang.
En effet, le facteur premier de formation de la
personnalité est le milieu familial. Ce milieu
constitue un critère dominant qui doit dans
certains cas être combiné avec le facteur
territorial. Il est composé du père et de la mère.
D’où l’attribution de la nationalité par la filiation
qu’elle soit paternelle ou parentale.
L’enfant né d’un père marocain est marocain
L’enfant né d’une mère marocaine est marocain.
« En effet cette règle englobe l’enfant né d’une mère marocaine et d’un père étranger »
La Nationalité
La nationalité d’origine
par naissance
En entend par jus soli ou droit du sol, le droit de
l'enfant d'avoir la nationalité du pays où il est né
sans prendre en considération son origine. Le
critère du lieu de la naissance doit être appliqué
avec une nuance.
Le code la nationalité marocaine, prévoit des cas
rares et limités en la matière d’attribution de la
nationalité par le droit du sol. Il s’agit du cas de
l’enfant abandonné, qui est abordé par l’article 7
du code. Ce dernier par son statut d’abandonné,
acquiert la nationalité marocaine.
Le deuxième cas est celui d’un enfant né de
parents inconnus, qui se voit attribué la
nationalité marocaine en vertu du même article.
 Partie 1 La Nationalité

La perte de la nationalité La réintégration

La nationalité marocaine peut être perdue dans des cas

déterminés par l’art 19 du code de la nationalité .
La réintégration dans la nationalité marocaine concerne
1° - le Marocain majeur qui a acquis volontairement à l'étranger
une nationalité étrangère et est autorisé par décret à renoncer à les personnes qui ont perdu la nationalité marocaine en
la nationalité marocaine;
raison d’un mariage avec un étranger ou qui ont
2° - le Marocain, même mineur, qui ayant une nationalité
étrangère d'origine est autorisé par décret à renoncer à la volontairement acquis une autre nationalité. En effet, la
nationalité marocaine;
réintégration dans la nationalité marocaine peut être
3° - la femme marocaine qui épousant un étranger, acquiert, du
fait de son mariage, la nationalité du mari et a été autorisée par accordée par décret à toute personne qui, ayant
décret préalablement à la conclusion du mariage, à renoncer à la
possédé cette nationalité comme nationalité d’origine,
nationalité marocaine;
4° - le Marocain qui déclare répudier la nationalité marocaine en fait la demande.
dans le cas visé à l'article 18 du présent code;
5° - le Marocain qui, remplissant une mission ou occupant un
emploi dans un service public d’un Etat étranger ou dans une
armée étrangère
Partie 1
Chapitre 2- L’acquisition de la nationalité marocaine :
L’acquisition de la nationalité
par le bienfait de la loi
Le code de la nationalité prévoit trois cas
d’acquisition de la nationalité par le bien fait
de la loi : L’acquisition de la nationalité par
le double jus soli et la résidence au Maroc
L’acquisition par la Kafala et L’acquisition
par le mariage .
La Naturalisation
La naturalisation est l’acquisition d’une
nationalité par un individu qui ne la
possède pas par sa naissance. L’auteur
d’une demande de naturalisation réclame
une faveur à laquelle il n’a aucun droit et
qui peut lui être discrétionnairement
accordée ou refusée.
La Nationalité
La Déchéance
La déchéance ne s’applique pas aux
nationaux d’origine. Selon l’article 22 du
Code de la nationalité marocaine, elle est
conçue comme la sanction de certains
actes répréhensibles. Il s’agit d’actes ou
d’attitudes antinationaux se manifestent
chez le marocain ayant acquis la
récemment nationalité.
 Partie 1 La Nationalité

1- L’acquisition de la nationalité par le 2- L’acquisition de la nationalité par 3- L’acquisition de la nationalité par

double jus soli et la résidence au Maroc: Kafala mariage dans le cas d’une femme

La prise en charge (kafala) d’un enfant abandonné est étrangère

Par la naissance de deux générations successives sur définie comme l’engagement de prendre en charge la
le sol marocain permet de présumer que la famille y protection, l’éducation et l’entretien d’un enfant Selon l’article 10 du CNM, la femme étrangère qui
est installée et que le lien s’est renforcé avec l’Etat abandonné au même titre que le ferait un père ou une contracte un mariage avec un marocain, a droit à
marocain. mère pour son enfant. la nationalité Marocaine acquise.
 La Nationalité

Partie 2

La nationalité et le Droit Patrimonial

 Partie
What 2
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Chapitre 1- les régimes matrimoniaux:

les différentes types du régime matrimonial

Communauté légale
Séparation des biens Communauté universelle Participation aux acquêts
réduite aux acquêts
A l'inverse, le régime de la Le régime matrimonial de la
Dans le cadre de la séparation de communauté universelle met, participation aux acquêts constitue
Dans le cadre du régime légal sans
biens, l'ensemble des biens acquis
contrat, chaque époux conserve la normalement, tout en commun. un compromis intéressant entre les
avant et durant le mariage restent
propriété des biens acquis avant le formules précédentes.
propriété de celui qui les a achetés.
mariage. Chacun est également
propriétaire unique des biens reçu
personnellement dans le cadre d'un
héritage ou d'une donation.

Le régime matrimonial est un ensemble de règles juridiques. Il est destiné à organiser les rapports patrimoniaux entre les époux. Il en existe de
différentes sortes. La communauté réduite aux acquêts est le régime matrimonial par défaut.
Partie 2 La Nationalité
Conséquence des ruptures
conjugales mixtes
{Le divorce divise un couple la question du divorce divise une
nation } le doyen Jean Carbonnier 1975
Quel est la différence entre le divorce et la répudiation?

Pour bien comprendre on va traitant le cas suivant, Lorsqu'un couple mixte

franco-marocain souhaite divorcer, quel est le droit national qui s'applique?
Partie 2
Chapitre 2- le cadre juridique des successions :
la succession ab intestat
Si le défunt n’a pas préparé sa succession, son patrimoine
sera dévolu selon les règles légales, la succession est dite
dite alors ab intestat. Les biens seront transmis aux personnes désignées
par la loi dans les proportions fixées par la loi. Il s’agit des membres de la
famille du défunt et de son conjoint survivant (+ enfants naturels ou
adultérins). Les parents les plus proches excluent les plus éloignés.
Le législateur québécois définit la succession
ab intestat comme suit:"...la transmission qui se
fait par la loi ...à une ou plusieurs personnes
des biens, droits et obligations transmissibles
d'un défunt.
La Nationalité
Dévolution par la volonté du défunt, la
dévolution testamentaire
Le défunt peut préparer sa succession par le biais d’un
testament. Ainsi, il attribue lui-même ses biens au lieu de
laisser la loi le faire pour lui.
Les bénéficiaires de la succession sont appelées légataires.
Les légataires peuvent être des personnes morales ou des
personnes n’ayant aucun lien de parenté avec le défunt.
Le testament permet :
-Soit d’augmenter la part de succession d’un parent héritier,
-Soit de donner un bien à une personne ne bénéficiant
d’aucune part dans la succession (concubins, partenaires du
PACS…).
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Les principes fondateurs du régime successoral marocain
7 Principes

Principe 1- Les richesses nous Principe 2- On doit tenir compte de l’intérêt

viennent de Dieu, l’homme en est le général :
légataire . En droit musulman, on doit prendre le parti de l’intérêt général sur le
particulier, ce qui se caractérise par ce qui suit :

1- L’Etat hérite de 3 - Pour sauvegarder

Principe 3-La successibilité celui qui n’a pas l’intérêt des héritiers
et l’héritage.
d’héritier.
tient compte du degré de 2 - Les richesses en
islam doivent être
parenté avec le défunt. partagées et non
monopolisées.
5- La vente «safqa» :
4- Le droit des héritiers
Dans l’intérêt de la
pour la préemption.
succession.
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Principe 4- Le système
successoral tient compte des
particularités de la femme
Principe 5- La distinction
entre les droits et les
obligations

Principe 6- L’héritage est

un des derniers droits que
doit le défunt.

Principe 7 : L'héritage est une

source de richesse parmi
d’autres
 Encadrée par :

Faiza Alaoui

Preparé par :

Chaimae Belghali Abdelansser Belhaj Houda Amadani

Merci pour votre
attention