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UNIVERSITE SULTAN MOULAY SLIMANE

FACULTE POLYDISCIPLINAIRE BENI MELLAL

Département des sciences économiques et gestion

Projet de fin d’études pour l’obtention du diplôme 


Licence fondamentale en sciences économiques et gestion
Parcours gestion

Les pratiques de la RSE : sociales et


environnementales liées à la bonne
gouvernance

Présenté et soutenu par : Encadré par :

 TOUFIQ OUSSAMA Pr. SALHI Salah Eddine


 TAQI KAOUTAR
 STI HAMZA

1
Annee universitaire 2021-2022

DEDICACE

Nous tenons à dédier ce travail à :

Nos chers parents pour leur soutien moral et leur présence

permanent

Nos professeurs pour leur aide et leur suivi pendant toute

notre période de formation

Nos frères et nos sœurs pour leurs soutiens

Tous nos amis(es) qui nous ont toujours encouragés.

Et à nous chers lecteurs

2
REMERCIEMENT

Avant tout développement sur cette expérience professionnelle, il apparaît


opportun de commencer ce mémoire par des remerciements, à ceux qui nous
’ont beaucoup appris au cours de ce travail, et même à ceux qui ont eu la
gentillesse de faire de cette expérience un moment très profitable.

Nous tenons à remercier dans un premier temps, Pr SALHI Salah Eddine, notre
encadrant pédagogique, pour son aide et ses précieux recommandations et
conseils, qu’il nous ‘a apportés lors des différents suivis.

Nous tenons à remercier tout particulièrement et à témoigner toute notre


reconnaissance aux personnes, pour l’expérience enrichissante et pleine
d’intérêt qu’elles nous ‘ont fait vivre durant notre passage par les différentes
sociétés, pour le temps qu’elles nous’ ont consacrés tout au long de réalisation
de notre projet, sachant répondre à toutes nos interrogations.

Nous souhaitons également remercier les membres de jury pour bien vouloir
nous accorder de leur temps précieux pour commenter, discuter et juger notre
travail.

Enfin, nous remercions l’ensemble des entreprises interrogées pour les


conseils qu’ils ont pu nous prodiguer, leur accueil sympathique et leur
coopération professionnelle tout au long de notre période d’enquête.

3
SOMMAIRE

 Introduction générale :…………………………………………………...

 Chapitre 1 : les champs fondamentaux de la RSE :……………………

.
o Section 1 : notions voisines a la RSE :…………………

1.1 La performance sociale des entreprises :………………………...


1.2 L’éthique des affaires :…………………………………………….
1.3 La citoyenneté des entreprises :…………………………………..
1.4 La réactivité sociale :………………………………………………
1.5 Le développement durable :………………………………………
o Section 2 : le fondement théorique de la RSE :……….

2.1 La théorie des parties prenantes :…………………………………


2.2 La théorie de la légitimité :………………………………………...
2.3 La théorie institutionnelle :………………………………………...
2.4 Liens entre la théorie et les pratiques RSE :……………………...

o Section 3 : Les travaux antérieurs qui traite tous ce


qui est environnementales, sociales et liées à la bonne
gouvernance :……………………………………...........

 Chapitre 2 : Etude pratique :……………………………………………


o Section 1 : Méthodologie de recherche :……………….
o Section 2 : Présentation des matériaux :……………….
o Section 3 : Résultats et discutions :……………………

 Conclusion générale :……………………………………………………

 Bibliographie :…………………………………………………………….
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LISTE DES ABREVIATIONS

RSE : La responsabilité sociétal des entreprises

PSE : la performance sociale des entreprises

CE : La citoyenneté d'entreprise

DD : Le développement durable

PIB : Le Produit intérieur brut

IDH : l'indice de développement humain

IPH : l'indice de pauvreté humaine

ESG : Les pratiques sociales et environnementales liées à la bonne


gouvernance

PF : la performance financière

ISO : l'Organisation internationale de normalisation

PP : parties prenantes

PDG : président-directeur général

PE : Les pratiques environnementales

PS : Les pratiques sociales

PG : Les pratiques Gouvernance

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Liste des illustrations

Liste des tableaux :

Tableau 1 : les indicateurs de la performance sociale,selon Mars-lab............................................11


Tableau 2 : Quelques définitions de la citoyenneté d'entreprise.....................................................13
Tableau 3 : les liens entre les théories et les pratiques RSE............................................................18
Tableau 4 : principales hypothèses de recherche...............................................................................31
Tableau 5 : l'impact de les pratiques RSE sur la performance financière...........................................34
Tableau 6 : confirmation des hypothèses de recherche...................................................................37

Liste des figures :

Figure 1 : Modèle conceptuel initial..................................................................................................29


Figure 2 : modèle conceptuel.............................................................................................................36
Figure 3 : l'impacte des pratiques envoronnementales sur la performance financière.................36
Figure 4 : l'impacte des pratiques sociales et gouvernances sur la performance financière.........37

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INTRODUCTION GÉNÉRALE

Dans le cadre d’une licence en science de gestion nous avons l’opportunité de mener un
projet de fin d’étude. Afin de réaliser ce projet, nous avons choisi le thème des pratiques de la
Responsabilité sociétale des entreprises.

Récemment, la communauté des affaires mobilise de plus en plus leurs efforts pour
fournir les conditions nécessaires afin de prendre des décisions plus socialement responsables,
souvent C'est ce qu'on appelle la responsabilité sociale des entreprises (RSE). Les entreprises
commencent à intégrer régulièrement des objectifs, sociaux, environnementaux dans leurs
modèles d'affaires En apportant des changements tangibles à tous les aspects de leurs
entreprises.

La responsabilité sociale des entreprises (RSE, également connue sous le nom de


conscience d'entreprise, citoyenneté d'entreprise, performance sociale ou durabilité
d'entreprise responsable) est une forme d'autorégulation des entreprises intégrée dans le
modèle d'entreprise. L'objectif de la RSE est de fournir les conditions nécessaires au capital
humain pour encourager la productivité au sein de l’organisation d’une parte d’autre part, la
RSE impose les entreprises à respecter les normes liée son environnement

La RSE est considérée comme un ensemble des stratégies, des politiques et des pratiques qui
s’intégrées dans les opérations quotidiennes, les chaînes de valeur et les processus
décisionnels d'une entreprise, y compris en particulier les questions liées aux valeurs, à
l'éthique, à la communauté, à la gouvernance. Le but de la responsabilité sociétale des
entreprises est de mettre en place des actions en tant qu'entreprise pour améliorer la société et
protéger l’environnement.

La problématique :

Notre sujet donc doit d’entoure sur une problématique principale dont l’objectif cruciale et de
mesurée Dans «H : La mise en place des pratiques de la RSE agit positivement sur la
performance financière.»

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CHAPITRE 1 :

LES CHAMPS FONDAMENTAUX DE LA


RSE

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Introduction du chapitre 1 :

La responsabilité sociale d’une entreprise ne constitue pas un thème d’apparition


récente, il s’agit plutôt de la réapparition sous une forme actualisée d’une interrogation aussi
vieille que la discipline des sciences de gestion. En effet, les questions d’ordre éthique ou
social soulevées par l’activité des entreprises ont toujours existé dans le domaine du
management.

Dans ce premier chapitre intitulé les champs fondamentaux de la RSE nous étudierons en
premier lieu les notions voisines à la RSE . en deuxième lieu nous mettrons le point sur les
diffirentes théories de la RSE.et troisième lieu nous étudierons les liens des pratiques de la
RSE et la performance financière.

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Section 1 : Notions voisines à la RSE

1.1 La performance sociale des entreprises


A. définition de la performance sociale

La définition de la performance sociale des entreprises (PSE) n'est pas entièrement


satisfaisante. Sethi (1979) a proposé des catégories pour évaluer la PSE mais n'a pas défini le
concept lui-même. L'ouvrage inaugural de Preston (1978). Research in Corporate Social
Performance and Policy, a donné de la substance et un débouché de recherche précieux au
concept, mais ne l'a pas non plus défini. Carroll (1979) a renoncé à une définition concise en
faveur d'un modèle tridimensionnel, composé de catégories de responsabilité sociale, de
questions sociales et de philosophies de la réactivité sociale. Jones (1983) a privilégié le
contrôle social, et non la PSE, comme variable centrale de la recherche sur les entreprises et la
société.La performance sociale contribue à façonner l'image de l'organisation et donne à
l'entreprise une image crédible.

Inspirée de l'Organisation mondiale de la santé, l'organisation française Mars-lab (est un


cabinet de conseil en gestion de la performance sociale et en prévention des risques sociaux),
définit la performance sociale au travail comme suit : « Tous les indiquent possibles de l
'expérience professionnelle d'un individu, qu'ils soient dans satisfaction, bien-être, etc.) ou
négatifs (stress, risque, inconfort, etc.). Le terme décrit des caractéristiques individuelles et
collectives, psychologiques et sociales, dans le contexte spécifique de leur organisation». Il
interroge la capacité des entreprises à prendre en compte ces dimensions.

B .les mesures de la performance sociale


Les Indicateurs développés par une organisation pour mesurer les bonnes conditions de
travail, s'ils sont à la fois objectifs et subjectifs. « Si vous êtes convaincu que votre travail est
une source de bonheur - à tort ou à raison - vous vous sentirez bien dans votre peau et donc
plus performant, quelle que soit la réalité objective de la situation, écrivent les chercheurs
Stéphanie Baggio et Pierre-Eric Sutter. Au contraire, si nous sommes convaincus que le

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même travail est source d'inconfort, toutes choses étant égales par ailleurs, nous allons nous
sentir mal dans notre peau et mal performer.Ainsi, en termes de performance sociale, la
performance du travail n'est pas la même que la Le travail réel est tout aussi important."

Tableau 1 : les indicateurs de la performance sociale,selon Mars-lab

Dimension Concept

Eudémoniquehédonique  Santé mentale des salariés


 Qualité de vie au travail

 Sens du travail
 Valeur du travail
 Bien-être eudémoniquepsychologique
udémonique  Implication
(relatif à la pensée) personnelle/organisationnelle
 engagement organisationnel
 Congruence (subjective)

Hédonique  Bien-être subjectif


     (relatif au ressenti)  Satisfaction au travail
 Justice organisationnelle
 Climat social et ses composantes
 Exposition aux stresseurs

Source :André Giroux, « Les indicateurs de la performance sociale au travail »


février 2013

1.2 L’éthique des affaires

A. définition de L’éthique des affaires

11
Il est impossible de citer une seule définition de la morale.Le concept d'« éthique » doit être
distingué d'autres concepts qui, malgré leur proximité, sont encore fondamentalement différents
: la morale et la déontologie.
Étymologiquement, le concept d'éthique vient du mot grec ethos, qui désigne quelque chose en
rapport avec la moralité humaine
.Mercier (2002, p.34) considère l'éthique comme « des réflexions qui se déroulent en amont
des comportements et visent à distinguer les bonnes et les mauvaises façons de faire ».

Selon Claude (2002, p.16), l'éthique se définit comme « un ensemble de règles d'action pour
un groupe professionnel particulier ».
Pour le même auteur, l'éthique "correspond au processus par lequel les individus suivent des
règles ou des normes préétablies pour déterminer ce qui est bon ou mauvais"
(Claude, 2002, p. 50).

B. La mesure de l’éthiques des affaires


La théorie des représentations définit la mesure comme "la corrélation des nombres avec
des entités non numériques" (Nagel, 1931). "Quantité et mesure se définissent mutuellement :
les propriétés quantitatives sont mesurables, du moins en principe" (Michell, 1999). Dans la
recherche en éthique des affaires, il est difficile de quantifier ce qui est de nature qualitative, ce
qui entraîne un manque de cohérence dans les données utilisées dans la recherche empirique.
Lorsque Godfrey, Hatch et Hansen (2008) se sont référés à une étude antérieure de Carroll et
ont énuméré 25 façons différentes de mesurer la responsabilité sociale des entreprises, ils ont
essentiellement défini la responsabilité comme ayant plusieurs facettes. En outre, certains de
ces aspects sont positifs, tandis que d'autres sont négatifs, de sorte qu'une mesure globale de la
RSE pourrait les neutraliser et les regarder,à tort, ne montrer aucun effet.

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1.3 La citoyenneté des entreprises

A. Définition de la citoyenneté des entreprises

La citoyenneté d'entreprise (CE) est définie comme le don aux œuvres caritatives et autres
œuvres sociales (Maignan et al., 1999). Carroll et Buchholtz (2000) ont souligné que le
concept de CE inclut le concept de responsabilité sociale, de réactivité et de performance.
Matten et Crane (2016) notent que le terme citoyenneté répond au rôle social d'une
organisation. Cependant, la Commission européenne se concentre généralement sur les dons
caritatifs et les relations avec les entreprises, y compris le travail bénévole des employés et les
bonnes actions des entreprises. En tant que telle, la Commission européenne est considérée
comme volontaire et informelle, avec peu de responsabilité pour les obligations des entreprises
(Logsdon et Wood, 2002).

Tableau 2 : Quelques définitions de la citoyenneté d'entreprise

Auteur(s) Définition
« Par sa citoyenneté, l’entreprise s’engage à un comportement intègre qui
B. Lamon (2001) assure le développement économiqueet social pour ses collaborateurs comme
pour son milieu opérationnel. L’entreprise entend ainsi démontrer pardiverses
initiatives son utilité organisationnelle et sa légitimité institutionnelle et par là
son ancrage social.»
« Est citoyenne toute entreprise qui agit dans un esprit de codéveloppement
CJD (1996) avec son environnement et se reconnaîtcoresponsable de son devenir.»

« Dans le cadre d’une perception claire de son intérêt à long terme, c’est la
C. Forthomme et C. volonté de l’entreprise d’agir de lamanière la plus responsable possible dans
Habbard (1996) ses interactions avec l’environnement au sens large.»
I. Maignan, O.C. « la mesure dans laquelle l’entreprise assume les responsabilités
Ferrellet G.T.M Hult économiques, légales, éthiques et discrétionnairesimposées à elle par ses
(1999) stakeholders.»

Source :« la citoyenneté d'entreprise : un déterminant de l'engagement organisationnel ? »

13
1.4. La réactivité sociale :

A. Définition de la réactivité sociale :

La réactivité sociale des entreprises fait référence à la manière dont une organisation
commerciale et ses agents interagissent activement avec l'environnement et le gèrent. En
revanche, la responsabilité sociale des entreprises met l'accent sur l'obligation morale d'une
entreprise envers la société. La réactivité et la responsabilité peuvent être considérées comme
un continuum, car les attentes du public en matière de responsabilité des entreprises peuvent
façonner ou déclencher la réactivité. D'une manière générale, ces responsabilités sont
implicites dans les termes du contrat social, qui légitime l'entreprise en tant qu'institution et
attend d'elle qu'elle serve le bien commun en générant du commerce tout en respectant les
normes juridiques et éthiques sociales. De ce point de vue, les entreprises entretiennent une
relation dynamique avec la société, et la réactivité de la société est essentielle.

B. La mesure de la réactivité sociale :

Compte tenu de l'étendue de l'action sociale des entreprises (inaction-réaction-action


positive) et de la façon dont les entreprises se rapportent aux différentes responsabilités
sociales, une gamme de réponses des entreprises peut être proposée. Une gamme de réponses
de l'entreprise peut être mise en évidence. Cette réactivité sociale d'une entreprise se
développe dans le temps, en fonction de la pression que la société exerce sur l'entreprise et
des relations entre l'entreprise et la société.

À propos de l'entreprise et de la relation entre l'entreprise et la société. Contrairement à la


responsabilité sociale des entreprises, la réactivité sociale des entreprisesSeuls les processus
de gestion de la réponse dans le domaine social sont concernés : planification et prévision
sociales, organisation des réponses sociales, contrôle des activités sociales, prise de
décision sociale et politique sociale des entreprises (Carroll, 1979, p. 502).

La première approche (Carroll, 1979, pp. 501 - 502), basée sur un article écrit dans
les années 1970 (Terry McAdam, How to PutCorporate Responsibility into Practice,
1973, et Ian Wilson, What One Company Is Doing about Today's Demands on
Business, 1975), affirmant qu'il existe quatre réponses possibles des entreprises à la

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pression sociale, que Carroll classe comme une philosophie de réponse sociale des
entreprises :

a. Réaction(“Fight all the way”) : ce type de réponse commerciale se


traduit principalement par Le pragmatisme, l'économie prime, et la
responsabilité sociale est complètement ignorée. Les entreprises qui
s'en tiennent à cette stratégie nient généralement les plaintes sociales
contre sa conduite illégale ou contraire à l'éthique.
b. Défensive(“Do only what is required”) : les organisations
commerciales employant cette stratégie les politiques de réponse ne
répondent qu'aux exigences légales minimales pour protéger
entreprise et répondre aux attentes de la société. Lorsqu'elles sont
critiquées pour les dommages subis au niveau sociétal, les
organisations professionnelles à ce stade tentent souvent de se
disculper et d'abandonner les charges retenues contre elles.
c. Adaptation contrastive(“Be progressive”) : ce type de réponse se
produit dans les organisations commerciales qui acceptent leurs
responsabilités sociales et tentent de se conformer aux exigences
économiques, juridiques et éthiques. À ce niveau, le comportement
organisationnel s'aligne sur les normes, valeurs et perspectives
sociales pertinentes, mais les pressions externes sont souvent les
principaux moteurs de ces actions responsables.
d. Pro action(“Lead the industry”) : Le type de réponse d'entreprise le
plus complet à la pression sociale, il respecte toutes les normes de
performance sociale, y compris le cas échéant. Les entreprises
proactives mènent constamment des initiatives sociales, empêchent
leurs activités d'avoir un impact négatif sur la société et anticipent les
problèmes sociaux et les solutions.

Considérant le modèle conceptuel de Carroll de la performance des entreprises, une


comparaison peut être faite entre la nature de la responsabilité sociale des entreprises et
différents types de réponses sociales : responsabilité-réponse économique, responsabilité-
défense juridique, responsabilité-accommodement moral, et enfin, responsabilité-
réponse discrétionnaire.

15
1.5. Le développement durable :

A. Définition du développement durable :


Les chercheurs et les institutions ont été définis le développement durable sous
plusieurs aspects, mais le plus important est celui mis en évidence par la Commission
mondiale sur l'environnement et le développement qui a défini le développement durable
comme :

« Un développement qui répond aux besoins du présent sanscompromettre la capacité des


générations futures de répondre aux leurs » (Brundtland, 1987).

« Des limitations imposées par l'état actuel dela technologie et de l'organisation sociale sur les
ressources environnementales et par lacapacité de la biosphère à absorber les effets des
activités humaines » (CMED, 1987).

Selon Coles et al., (2009) « le DD semblese concentrer davantage sur l'impact d'une
entreprise sur son environnement et vice-versa,tandis que la RSE semble se concentrer sur les
activités bienfaisantes et bénéfiques del'entreprise pour la société »

B. L’économie du développement :
L'économie du développement est une branche de l'économie qui se concentre sur
l'amélioration des conditions fiscales, économiques et sociales dans les pays en voie de
développement. L'économie du développement prend en compte des facteurs tels que la
santé, l'éducation, les conditions de travail, les politiques nationales et internationales et les
conditions du marché, en mettant l'accent sur l'amélioration des conditions dans les pays les
plus pauvres du monde. C'est une série de changements qualitatifs qui accompagnent une
croissance durable : des changements dans la structure économique, sociale et culturelle d'un
pays donné. Le développement économique comporte plusieurs aspects : comme l’
amélioration du taux d'alphabétisation, développement du système de santé, construction
d'infrastructures, urbanisation... Il faut donc mesurer plusieurs indicateurs. Les indicateurs les

16
plus courants sont : le PIB par habitant, l'indice de développement humain (IDH) et l'indice de
pauvreté humaine (IPH).

Section 2 : le fondement théorique de la RSE

2.1 La théorie des parties prenantes

A. Généralités sur la théorie des parties prenantes

La théorie des parties prenantes est une théorie qui étudie la relation entre une
organisation et ses parties prenantes. Although Ansoff (1965) soit crédité d'avoir été le
premier à utiliser le terme « théorie des parties prenantes » (Roberts 1992), il est prouvé que
le terme « partie prenante », qui est la clé de la théorie des parties prenantes, remonte à 1947 a
été utilisé (Johnson 1947). Cependant, il a été principalement adopté après le milieu des
années 1980. ; Branco et Rodrigues 2007 ; Carroll et Buchholtz 2009) ont abordé la plupart
des idées centrales associées à la théorie des parties prenantes.

2.2 La théorie de la légitimité :

A. Généralités sur la théorie :

La théorie de la légitimité souligne que les organisations tentent continuellement de


s'assurer qu'elles sont perçues comme fonctionnant dans le cadre des liens et des normes de la
société dans laquelle elles opèrent (Deegan 2009}. La théorie de la légitimité implique qu'un
"contrat social" existe entre une organisation commerciale et ses sociétés respectives (Deegan
2006 ; Deegan & Samkin 2009}. Ce contrat social porte sur le fait qu'une organisation opère
dans les limites et les normes de la société ou, plus simplement, dans les attentes de la société.
Les termes de ce contrat peuvent être en partie explicites et en partie implicites. Les termes
explicites consistent en des exigences légales, tandis que les attentes de la communauté
constituent des termes implicites (Deegan eta/. 2000). Une organisation doit s'assurer que ces
termes ne sont pas violés afin de maintenir un bon état de légitimité pour l'organisation, grâce
auquel la société permet à l'organisation de continuer à exister.

2.3 La théorie institutionnelle :

17
A. Généralités sur la théorie institutionnelle

Le concept de logiques institutionnelles renvoie aux manières de faire dans un domaine


marqué par une période historique et s'inscrivant dans des logiques sociétales de niveau
supérieur. Roger Friedland et Robert Alford ont affirmé que les sociétés capitalistes
modernes possèdent des institutions, et que la tension entre les logiques conflictuelles de ces
institutions constitue une une opportunité de changement. Des recherches ultérieures ont
exploré la manière dont les logiques institutionnelles façonnent le comportement et leur
dépendance à l'égard de l'environnement. logiques institutionnelles façonnent le
comportement et leur dépendance à l'égard d'un contexte historique. Lorsque l'on considère
réputation de l'entreprise, les chercheurs peuvent constater que l'identification des conflits
entre des l'identification des conflits entre des logiques industrielles particulières permet
d'élaborer des stratégies visant à recadrer la réputation pour des parties prenantes
particulières.

2.4 Liens entre la théorie et les pratiques RSE

Tableau 3 : les liens entre les théories et les pratiques RSE

les théories les liens entre les théories


Dans le processus d'exécution de la
responsabilité envers les parties prenantes, la
divulgation d'informations joue un rôle
important dans la comptabilité. La fourniture
d'informations ne doit pas seulement inclure
les informations financières ou réglementées
d'une entreprise, mais aussi les informations
non financières ou non réglementées (Gray et
La théorie des parties prenantes
al. 1996), car, conformément à la théorie des
parties prenantes, la communauté a le "droit
de savoir" sur certains aspects des opérations
d'une entreprise. En ce qui concerne les
droits des parties prenantes à l'information,

18
Gray et al. {1996) soulignent que la
divulgation d'informations devrait être axée
sur la responsabilité plutôt que sur la
demande. En appliquant leur modèle de
responsabilité aux rapports RSE, Gray, Owen
et Maunders (1991) affirment que "le rôle
des rapports sociaux d'entreprise est de
fournir à la société dans son ensemble (le
principal) des informations (responsabilité)
sur la mesure dans laquelle l'organisation
(l'agent) a assumé les responsabilités qui lui
sont imposées" (p. 15). Ici, la "société dans
son ensemble" est représentée par les parties
prenantes d'une organisation, dans l'exercice
de sa responsabilité.

L'une ou l'autre des stratégies de légalisation


de Lindblom (1994) peut être utilisée pour
adopter des activités de RSE et des rapports
sur la RSE. Par exemple, les organisations
ont souvent tendance à divulguer des
comportements positifs en matière de RSE
plutôt que des informations négatives (Gray
et al. 2010). Cette stratégie signifie qu'en
divulguant la RSE, l'organisation cherche à
communiquer son comportement légitime
(Deegan 2002 ; Deegan & Soltys 2007).
La théorie de la légitimité Comme le souligne Tilling (2004), il existe
deux perspectives dans la théorie de la
légitimité : une perspective plus large et une
perspective plus étroite. Cette perspective
plus large, souvent appelée la « théorie
macro » de la théorie de la légitimité ou de la
théorie de la légitimité institutionnelle, se

19
concentre sur la manière dont les structures
organisationnelles, telles que le capitalisme
dans son ensemble, acquièrent une
légitimité.Le capitalisme dans son ensemble
tire sa légitimité de la société dans son
ensemble (Tilling 2004). Cette perspective
plus large est largement fournie par la pensée
marxiste (Tilling 2004 ; Gray et al. 2010).
Selon Deegan (2009), la théorie
institutionnelle relie les pratiques
organisationnelles (y compris la RSE et
d'autres pratiques comptables) aux valeurs
et aux normes de la société dans laquelle
La théorie institutionnelle l'organisation opère. Cette connexion
conduit finalement à la nécessité pour les
organisations de maintenir, gagner et
retrouver leur légitimité. Les structures et/ou
pratiques légitimes sont transmises aux
organisations d'un domaine par la coercition,
l'imitation et la pression normative. À travers
ces processus isomorphes, les organisations
adoptent des pratiques institutionnelles
(Dillard et al. 2004). La divulgation volontaire
d'une organisation en matière de RSE et sa
participation volontaire aux activités de RSE
sont considérées comme faisant partie de la
pratique d'une organisation (Deegan 2009).

Section 3: Les travaux antérieurs qui traite tous ce qui est


environnementales, sociales et liées a la bonne gouvernance :

3.1. Relation pratiques ESG et PF : un cadrage théorique.

20
Comme évoqué plus haut, la RSE prend en compte 3 piliers fondamentaux
(planète,Profits et personnes). Certains auteurs suggèrent d'ajouter un quatrième pilier.Une
approche plus inclusive de l'intégration de la RSE en quatre volets Environnement, social,
gouvernance et économie.

3.1.1 Pratiques environnementales et performance financière.

L'environnement commercial mondial est complexe et difficile de gagner, de conserver


un avantage concurrentiel et légalité environnementale et réponse aux préoccupations des
multiples parties prenantes liés aux enjeux environnementaux. Par conséquent, il a été avancé
que les pratiques de gestion les initiatives vertes peuvent améliorer la performance
environnementale des entreprises (Aslam et al., 2020).

Les pratiques de gestion environnementale font « partie du système de gestion global, y


compris la structure organisationnelle, les activités prévues, les responsabilités, pratiques,

procédures, processus et ressources pour le développement, la mise en œuvre, appliquer,


réviser et maintenir une politique environnementale » (ISO 14001).

En théorie, les entreprises peuvent s'engager volontairement dans de bonnes activités


environnementales pour deux raisons principales : pour obtenir un avantage concurrentiel, y
compris l'accès aux ressources clés et/ou en obtenant l’acceptation et la reconnaissance de la
communauté au sens large (Bouanani et BenMoussa, 2019).

D'une part, la théorie basée sur les ressources suggère la nécessité de développer des
compétences gagner en interne un avantage concurrentiel (Barney, 1991). Plus précisément, il
est basé sur le principe des ressources et capacités internes uniques. L’avantage compétitif de
l'entreprise s'appuie sur l'utilisation de ses ressources matérielles et immatérielles, qui ne sont
pas facile à imiter (Arda, Bayraktar et Tatoglu, 2019). Ne pas orienter vers le respect,
l'environnement peut affecter les ressources d'une entreprise (Porter et Van der Linde, 1995).
Par la suite, adopter des stratégies environnementales innovantes, en une forme de bonne
pratique de gestion environnementale qui peut favoriser la croissance stratégique durable de
l’entreprise, qui à son tour génère des gains financiers pour faire des affaires en acquérant des
ressources clés (Christmann, 2000).

21
La théorie institutionnelle, quant à elle, considère que le comportement environnemental d'un
pays L'entreprise reflète sa position dans l'environnement extérieur (Berrone, Fosfuri et
Gelabert, 2017). La théorie institutionnelle mise en avant, pratique et fonctionnement de
l'entreprise fortement influencé par les changements dans les attentes sociales, les normes
sociales, culture et valeurs (Feng et Wang, 2016).

DiMaggio et Powell (1983) divisent les isomorphismes institutionnels en trois catégories que
nous avons déjà mentionnées :

 Coercition/Régulation : Des forces indirectes et directes. Les forces directes


comprennent les réglementations gouvernementales, tandis que les forces indirectes
sont les attentes culturelles de la société dans son ensemble qui influencent les
structures et les procédures des entreprises pour répondre à la légitimité
environnementale (Haque et Ntim, 2018). Ces influences politiques proviennent des
parties prenantes les plus puissantes, à travers les forces des objectifs
environnementaux, des fermetures forcées et des boycotts de produits (DiMaggio et
Powell, 1983).

 Cognition/Imitation : Né d'actions organisationnelles stratégiques pour devenir plus


compétitif et respectueux de l'environnement sur le marché (DiMaggio et Powell,
1983)

 Normatif : Trouve son origine dans les valeurs sociales collectives exercées par les
médias, les réseaux associatifs et institutionnels, les fournisseurs, les salariés et les
clients (Haque et Ntim, 2018 ; Soobaroyen et Ntim, 2013). Par conséquent,
l'isomorphisme normatif n'est intégré dans aucune norme environnementale, mais
conduit plutôt les politiques d'entreprise à allouer des ressources aux pratiques de
gestion environnementale existantes et mises en œuvre (Wang et al. 2018).

De toute évidence, la théorie institutionnelle suggère que l'engagement dans les bonnes
pratiques la gestion environnementale peut améliorer la performance environnementale d'une
entreprise, ce qui cela peut à son tour être maintenu en maintenant établissez de bonnes
relations avec des parties prenantes solides et gagnez leur adhésion.

En théorie, la théorie institutionnelle suggère que la participation à la pratique une bonne


gestion de l'environnement peut améliorer l'efficacité opérationnelle d'une entreprise en

22
réduire les coûts d'exploitation et optimiser la consommation d'énergie ressources, ce qui peut
avoir un impact positif sur sa performance financière.

De même, une perspective théorique basée sur les ressources (Russo et Fouts, 1997) suggère
que la mise en œuvre de bonnes pratiques de gestion environnementale peut améliorer
l'avantage concurrentiel et les opportunités de croissance d'une entreprise en améliorant sa
réputation/image et en établissant de meilleures relations avec les principales parties
prenantes. La performance financière peut être améliorée. Cela nous amène à notre première
hypothèse :

H1 : Adopter des bonnes pratiques environnementales pour avoir un impact positif sur
l'environnement Performance financière.

Par conséquent, en raison de la nature dynamique et complexe des pratiques de gestion, il


existe des facteurs environnementaux inexpliqués perspectives théoriques individuelles
(Haque et Ntim, 2018), et conformément aux appels récents à combiner les perspectives
environnementales et sociopolitiques avec des incitations économiques pour expliquer les
phénomènes environnementaux des entreprises (Moses et al. 2020), nous utiliserons les
institutions, les ressources et la théorie PP d'expliquer la relation entre les pratiques de gestion
environnementale et la performance financière.

3.1.2 Pratiques sociales et performance financière

La relation entre la pratique sociale et la performance financière retient l'attention importante


dans les œuvres littéraires. Les chercheurs ont mobilisé différentes théories, notamment
Théorie des parties prenantes et théorie des ressources. En effet, la théorie des parties
prenantes semble claire que ces trois dimensions (normative, descriptive et instrumentale)
fournissent un cadre d'analyse complet pour analyser la pratique sociale d'une entreprise car
elle prend en compte les attentes des PP. Comme le souligne Freeman (1984), « les
entreprises devraient prendre en compte les intérêts de tous ceux qui peuvent affecter
substantiellement, ou être affecté par le bien-être de l'entreprise ». Les partisans de la théorie
des parties prenantes soutiennent que la condition nécessaire à la légitimité de l'entreprise est
une bonne performance sociale, et que la performance sociale et la performance financière ont
tendance à être positivement corrélées à long terme (Harrison, 1999).

La théorie des ressources stipule qu'une entreprise est dotée de ressources internes, y compris
des actifs corporels et incorporels, qui lui confèrent un avantage concurrentiel face à la

23
concurrence. Selon Taghian (2008) « la RSE permet d’intégrer, de construire et de
reconfigurer les compétences internes en vue de répondre aux changements constants
auxquels font face les entreprises ».

Toujours selon la théorie des ressources, en s'engageant dans la RSE, les entreprises peuvent
améliorer leur efficacité, leur réputation, leur image de marque, etc. (Barney 1991 ; Hart
1995 ; Porter 1991 ; Porter et Kramer 2011). De telles actions, à leur tour, peuvent attirer
de nouveaux clients (clients socialement responsables, consommateurs « verts », etc.),
augmentant ainsi la rentabilité d'une entreprise et augmentant sa compétitivité (Flammer
2014).

Nous élaborons l’hypothèse suivante

H2 : La mise en place de pratiques sociales agit positivement sur la performance


financière

Nous mobiliserons la théorie des parties prenantes et la théorie des ressources pour notre
analyse.

3.1.3 Pratiques de bonne gouvernance et performance financière

Les grands scandales d'entreprises aux États-Unis en 2000 et 2001 (Enron, WorldCom et
Tyco etc.) et a laissé une lourde cicatrice sur le reste du monde mοnde des affaires. Les
scandales ont incité les régulateurs à adopter des lois Plaintes pour corruption, fraude et délit
d'initié, telles que Sarbanes-Oxley (année 2002). Il s'avère que les structures de gouvernance
traditionnelles ne peuvent empêcher La réquisition d'initiés est source d'inefficacité. A cause
de ces scandales, La confiance des investisseurs dans les marchés de capitaux a été ébranlée.
Donc, Les régulateurs du monde entier ont forcé le secteur commercial à se conformer
Adhérer au Code de bonnes pratiques en matière de gouvernance d'entreprise pour
promouvoir Assurer la transparence, la responsabilité et l'équité à toutes les parties prenantes.
Cela peut à nouveau Réduire les coûts d'agence, comme prédit par Jensen et Meckling
(1976). ces scandales, les théories des entreprises et des agences sont les principales raisons

24
de la promulgation de réglementations et les normes de gouvernance d'entreprise dans le
monde (Aouah et Badaoui, 2018).

La gouvernance d'entreprise en raison de son importance beaucoup de sujets de recherche


pertinents incluent les actionnaires, les conseils d'administration Directrice, Rémunération de
la haute direction et Politique de régie d'entreprise (Sumaya, 2020). Ainsi la théorie de
l'agence est largement utilisée pour analyser la gouvernance de la société .

Selon le rapport Cadbury (1992), la gouvernance d'entreprise signifie « par Quelles


entreprises diriger et contrôler. Plusieurs auteurs ont également essayé Donner une définition
de la gouvernance, dont Charreaux (1997) qui la définit comme "Tous les mécanismes
organisationnels et institutionnels aux frontières délimitées pouvoir et influencer les décisions
des dirigeants". Pour lui ̧ le rôle principal du système La gouvernance est de contribuer à
améliorer l'efficacité de l'entreprise. 1999 ̧ lui À contre-courant de deux courants liés à la
microthéorie de la firme : les courants disciplinaires et le flux cognitif (Omri, 2003)

La procédure disciplinaire existante est basée sur la perspective contractuelle de l'entreprise,


qui la considère comme un "nœud de contrats".

Les conflits d'intérêts entre les parties impliquées entraîneront des pertes d'efficacité, qui
seront réduites par l'entreprise plutôt que par le marché.

Deux concepts de gouvernance émergent de cette situation :

Le modèle actionnarial s'appuie sur les notions de propriété et de pouvoir, ainsi que sur la
question du conflit d'intérêts qui se pose entre actionnaires et dirigeants.

Ce système de gouvernance vise à protéger les investisseurs en utilisant des mécanismes


permettant de pénaliser le PDG et de réduire son espace discrétionnaire.

« C'est ce modèle financier qui constitue la toile de fond principale pour la rémunération des
dirigeants et administrateurs, le rôle et la composition des conseils d'administration, la mesure
de la performance, le droit d'expression et la protection des petits porteurs » , selon
Charreaux (2006).

Ce modèle a néanmoins subi des modifications. dans le sens où l'attention, qui était jusque là
sur les PDG, s'est déplacée vers la majorité des preneurs de "profits". En conséquence, des
25
intérêts conflictuels se sont déplacés vers de nouveaux acteurs : acteurs dominants et
minorisés.

Pour tenir compte de ces changements, Porta et al. (2000) ont proposé une nouvelle
définition de la gouvernance : « la gouvernance est l'ensemble des mécanismes qui protègent

les investisseurs externes de l'expropriation par les cadres et administrateurs internes


dominants » (Sahut et al., 2018)

Dans l'ensemble, les approches disciplinées et cognitives de la gouvernance ont des approches
différentes de la création de valeur. Par rapport à l'approche disciplinée, l'approche cognitive
implique une perspective plus dynamique. Cela nécessite le recours à divers mécanismes de
gouvernance (Cézanne et Rubinstein, 2011).

En mettant en œuvre une stratégie de gouvernance socialement responsable, l'entreprise


établit ce que l'on appelle des « bonnes pratiques de gouvernance » et promeut des concepts
tels que l'éthique, la communication, la transparence, la confiance et le partage des
responsabilités (Mokaddem et Barka, 2018).

De nombreux chercheurs universitaires ont étudié les liens entre la gouvernance d'entreprise
et la réussite financière au cours des dernières décennies.

Actuellement, la littérature montre qu'aucun consensus n'a été atteint entre les chercheurs
(Lehmann et Weigand, 2005 ; Shahwan, 2015).

Néanmoins, la majorité de ces études académiques montrent qu'une bonne gouvernance


d'entreprise a une influence positive sur la réussite financière d'une entreprise (Stanwick,
2002).

Cependant, d'autres chercheurs ont une perspective différente (Donaldson et Davis, 1991 ;
Ehikioya, 2009).

Les firmes ont une nécessité de financement d'investisseurs pour poursuivre leurs projets
d'expansion. Il est prouvé que les entreprises qui améliorent leurs mécanismes de
gouvernance d'entreprise peuvent augmenter la valeur de leur entreprise de 10 % à 12 %.
(Kyere et Ausloos, 2021).

26
La prémisse est qu'avant d'envisager d'investir dans une entreprise, les investisseurs tiennent
compte des mécanismes de gouvernance de l'entreprise.

Selon Weir (1997), une entreprise dont la structure de gouvernance est jugée « indésirable »
doit, par exemple, lutter pour obtenir des prêts. Mallin (2016) souligne qu'avant que les
investisseurs

Ainsi, nous formulons l'hypothèse suivante :

H3 :La performance financière d'une organisation est positivement affectée par de bonnes
pratiques de gouvernance

Après avoir presque terminé un examen approfondi des nombreux principes de notre étude,
nous pouvons maintenant et déjà présenter un modèle conceptuel préliminaire (figure 1).
Notre variable indépendante « Pratiques ESG » regroupe un esemble des pratiques
environnementales, sociales et de gouvernance qui seront utilisées pour expliquer la
performance financière (variable dépendante) selon trois hypothèses :

H1 : Des pratiques respectueuses de l'environnement améliorent la réussite financière.

H2 : La mise en place de pratiques sociales a un impact favorable sur la performance


financière.

H3 : Les bonnes pratiques de gouvernance ont un impact favorable sur le succès financier
d'une organisation.

27
Source : propre élaboration de l’auteur

Variable indépendante

H2: Pratiques
sociales

H1 : Pratiques
H3: Pratiques de
environnementale
gouvernance
s

Performance
financière

Variable dépendante

28
Figure 1 : Modèle conceptuel initial

Conclusion du chapitre 1 :

Après avoir démontré les fondements théoriques de la responsabilité sociale dans le


monde de

l’entreprise, nous avons présenté les liens qu’entretiennent les pratiques de la RSE avec la

performance financiere.

Intégrer la RSE dans la stratégie de l’entreprise devient progressivement une nouvelle

responsabilité pour répondre aux enjeux sociétaux du 21ème siècle. S’engager dans une

démarche RSE oblige les entreprises à adapter leurs pratiques de management. C’est aussi

pour elle L’occasion d’organiser des actions pour maîtriser ses coûts, mieux satisfaire ses

clients, innover, motiver ses collaborateurs dans de nouvelles dynamiques de travail et

améliorer sa visibilité auprès des différentes parties prenantes.

La RSE ou responsabilité sociale des entreprises est aujourd’hui au cœur de nombreuses

entreprises en Maroc. Quels que soient leur taille, leur statut juridique ou leur secteur

d’activité, elles mettent désormais en œuvre des mesures environnementales, sociales et

sociales au sein de leurs structures. Les produits durables, les engagements éthiques, les

rapports de performance et les rapports financiers supplémentaires, la diversité des employés

et les nouvelles organisations sont autant d’exemples d’entreprises mettant en œuvre des

mesures de RSE.

29
CHAPITRE 2 :

méthodologie de recherche,
présentation et analyses des résultats

30
Introduction du chapitre 2 :

Afin de donner à notre travail une cohérence méthodologique, il est nécessaire


de combiner harmonieusement entre l’étude des aspects théoriques et les
investigations pratiques collectées ou observées sur le terrain. En effet, la première
partie de ce projet de fin d’étude a permis de mettre en lumière un aperçu
théorique sur les principaux concepts liés aux pratiques fondamentales de la RSE.
D’une manière générale, notre problématique théorique a pour but de savoir
l’impact des pratiques de la RSE sur la performance financière.

Section 1 : Méthodologie de recherche

Cette première section est consacrée, dans un premier temps, à la présentation des
principales hypothèses que nous allons tester par notre enquête, puis dans un deuxième temps
nous détaillerons la méthodologie de recherche que nous avons adoptée pour répondre et
tester ces hypothèses.

1. Principales hypothèses de recherche :


Nous proposons dans cette partie un tableau des hypothèses qui seront l’objet d’une
vérification et des tests, afin de les confirmer ou infirmer, et ce à travers l’étude que nous
avons réalisé.

Tableau 4 : principales hypothèses de recherche

Hypothèses Libellés
H1 Adopter des bonnes pratiques environnementales pour avoir un impact positif sur

31
l'environnement Performance financière.
H2 La mise en place des pratiques sociales agit positivement sur la performance financière.

H3 La performance financière d'une organisation est positivement affectée par de bonnes


pratiques de gouvernance.

Source : propre élaboration

Afin de répondre à notre problématique, ces hypothèses feront l’objet d’une vérification à travers
notre enquête pour les confirmer ou infirmer.

2. Méthodologie de recherche
En clair, nous tenterons de répondre à notre problématique, qui rappelons-le, est la suivante :
« quelle mesure les normes environnementales et sociales applicables par les entreprises
marocaines contribuent à une bonne gouvernance de ces dernières. »

Pour y répondre, l’élaboration d’un questionnaire s’est révélée nécessaire. En effet, celui-ci nous
aidera à clairement définir l’approche méthodologique à adopter, les instruments de recherche à
utiliser, le plan d’échantillonnage et les sources d’information à disposition. Afin d’élargir notre

analyse et d’avoir une vue plus globale et notamment plus diversifiée sur les perspectives et les
attentes de la population concernant ce projet.

Le questionnaire

La mise en œuvre d’une étude empirique nécessite le respect d’une méthodologie bien précise pour
atteindre les objectifs souhaités. En effet, la réalisation d’une enquête nécessite que ce soit précisé :

 Le processus d’élaboration du questionnaire


 Le mode de formulation des questions
 Le mode d’administration du questionnaire
 Le contenu du questionnaire

A. Le processus d’élaboration du questionnaire

L’élaboration de notre questionnaire a été faite dans le cadre du respect des règles établies
dans ce domaine. Cette élaboration s’est déroulée en même temps que le travail dans la partie

32
théorique afin de mettre les théories et idées de bases annoncées dans cette première partie, mais
aussi, et ce qui est important, de ne pas avoir un questionnaire qui traite une autre problématique
qui n’es pas la nôtre. Dans un premier temps il est soumis au vérification par le professeur
encadrant pour s’assurer que les questions répondent aux objectifs que nous nous sommes fixés
au départ, et de tester la validité du questionnaire ainsi que de vérifier la compréhension des
questions, l’exhaustivité des modalités de réponses et la cohérence de l’enchaînement. Dans un
deuxième temps et suite à cette vérification nous avons opté pour des changements dans la
formulation de certaines questions et la suppression de certaines autres qui s’avèrent inutiles
pour notre étude. Pour enfin avoir un questionnaire qui, de notre part, va répondre à la
problématique que nous avons choisie et apporter des réponses claires à notre sujet de recherche.

B. Le mode de formulation des questions


La réalisation d’une enquête nécessite le choix du type des questions. Quelle que soit la
forme de ces questions (fermées, ouvertes ou numériques), elles doivent être facilement
compréhensibles, stimulantes et précises, et afin de recueillir les informations nécessaires à la
réalisation des objectifs de notre recherche, nous avons opté pour une formulation des
questions fermées , à la fois l'échelle , mais qui sont claires, simples, compréhensibles et
cohérentes, pour que les investigations nous fournissent toute les informations recherchées
afin de pouvoir traiter notre problématique.

C. Les méthodes d’administration du questionnaire

L’administration du questionnaire consiste à transmettre les questions aux personnes


faisant partie de l'échantillon que l’on souhaite interroger puis à recueillir les réponses. En
matière d’enquête, il existe plusieurs modes de passation d’un questionnaire. Le choix du
mode d'administration aura des conséquences non seulement sur la structure du questionnaire
mais également sur le taux, la précision et la qualité des réponses et des informations
collectées. C’est pourquoi nous avons opté de le préparer dans le logiciel d’Excel qui va nous
permettre de le circuler facilement aux répondants.

D. Le contenu du questionnaire

Notre questionnaire est composé de 23 questions qui portent sur deux aspects, le
premier relatif à l’impact des pratiques de la RSE sur la performance financière et le
deuxième concerne les questions relatives à la relation existante entre les pratiques RSE et la

33
performance financière, afin de collecter les informations susceptibles de nous aider à lier la
corrélation entre ces phénomènes.

Section 2 : Présentation des matériaux

 Choix des variables

Nous avons pu soulever les principales variables utilisées ainsi que leurs résultats. Cette
sous-section est dédiée au choix des variables : les variables indépendante, dépendante, ainsi
que la déduction des hypothèses basées sur les liens et les signes des relations entre la variable
indépendante et les variables dépendantes. Le tableau suivant présente l'intitulé de chaque
variable choisie et son signe attendu.

Tableau 5 : l'impact de les pratiques RSE sur la performance financière

Les variables explicatives Le variable à expliqué


Pratique environnementale (-) sur la PF
Pratique sociale (+) sur la PF
Pratique gouvernance (+) sur la PF

Comme nous l’avons présenté plus haut, notre problématique porte sur l’impact de la RSE sur
la PF.

Pour répondre à cette problématique et tester notre hypothèse principale, il nous est
indispensable de choisir les variables à inclure dans notre modèle de recherche et de formuler
les hypothèses qui en découlent .

34
PRATIQUE ESG

PE
H1 H1(-)

PS H2 (+) PF

PG H3(+)

Variable indépendante Variable dépendante

Source : Elaboré par nos propres soins

Figure 2 : modèle conceptuel

35
Section 3 : Résultats et discutions

Dans cette section, nous présentons les résultats de notre étude empirique.

Résultats des questionnaires sur l'impact de la pratique environnementale à la performance


financière

21%

1er trim.
2e trim.

79%

Figure 3 : l'impacte des


pratiques envoronnementales
sur la performance financière.

Résultats des questionnaires sur l'impact des pratiques sociales et de gouvernances à la


performance financière.

36
40%
1er trim.
2e trim.
60%

Figure 4 : l'impacte des pratiques sociales et gouvernances sur la performance


financière.

 La discussion des résultats :

Cette section a pour objectif de présenter les résultats empiriques de la relation entre la
RSE et la performance financière.

Les résultats nous ont permis de conclure que prendre en considération les critères
environnementaux, sociaux et de gouvernance d’une entreprise influençait positivement la
performance financière d’une entreprise. Nous avons aussi pu observer qu’une entreprise RSE
performait mieux qu’une entité non-responsable.

À cet effet les pratiques environnementales sont impactés négativement sur la performance
financière tandis-que les pratiques sociales et gouvernances sont impacter positivement sur la
performance financière.

Tableau 6 : confirmation des hypothèses de recherche

Hypothèses Résultats
H1 : Adopter des bonnes pratiques environnementales pour avoir un infirmée

37
impact positif sur l'environnement Performance financière.
H2 : La mise en place des pratiques sociales agit positivement sur la confirmée
performance financière.
H3 : La performance financière d'une organisation est positivement confirmée
affectée par de bonnes pratiques de gouvernance.

Source : propre élaboration à base du questionnaire.

CONCLUSION GENERALE

Dans le cadre de ce travail, nous avons poursuivis deux objectifs principaux. Le


premier Objectif était de définir la Responsabilité sociale ; en mettant l’accent sur les quatre
variables à savoir : la performance sociale et les pratiques de la RSE. Le deuxième objectif
était de montrer le l’existence d’un impacte négativement entre la performance financière et
les pratiques environnemental sociale et gouvernance. Cet impacte qui a suscité l’intérêt De
nombreux chercheurs et managers dans le domaine de la gestion, de la finance, de la stratégie
et de l’organisation des entreprises. Les travaux des recherches consacrés à présenter la
relation entre la performance sociale et les pratiques de la RSE ont montré que cette question
reste toujours non concluante vu les résultats divergents. Cette divergence est due à plusieurs
sources dont on peut citer la taille de l’entreprise, les mesures de la performance sociale, le
secteur d’activité, etc.

Les opposants de théorie des parties prenantes soutiennent de leur part que s’intéresser à
autre chose que les intérêts des actionnaires aura certainement un impact négatif sur la

38
performance financière. D'autres chercheurs ont conclu qu’il n'existe aucune relation entre les
deux variables tandis que d’autres stipulent l’existence d’une relation non linéaire.

En guise de conclusion, compte tenu de l'intérêt récent accru pour la RSE, les recherches
doivent apporter une explication plus globale de la Performance financier. Une Bonne
compréhension de la relation entre les pratiques de la RSE et la PF permettra d'aider les
régulateurs, les investisseurs et les gestionnaires de l'entreprise dans leurs processus de
décision.

La maximisation du profit reste la mission fondamentale de l'entreprise, mais cela n'empêche


pas l'entreprise de se préoccuper de ses facteurs sociaux. Une entreprise légitime aujourd'hui
est celle qui concilie à la fois la performance financière et la responsabilité sociale. Ce qui
nous pousse à se poser la question : « Dans quelle mesure une entreprise peut concilier la
responsabilité sociale et la performance financière ? »

Annexes

Annexe 3 :

 Votre sexe :

1. Femme
2. Homme

 Votre âge :

1. (Moins de 30 ans)

39
2. (De 31 à 41 ans)

3. (De 42 à 52 ans)

4. (Plus de 52 ans)

 Votre ancienneté dans l’organisation :

1. (Moins d’une année)


2. (Entre 1 et 6 ans)
3. (Entre 6 et 11 ans)
4. (Plus de 11 ans)

 Votre catégorie socioprofessionnelle :

1. Cadre commercial
2. Cadre technique
3. Cadre fonctionnel
4. Managers
5. Cadre adjoint
6. Cadre dirigeant
7. Cadre supérieur
8. Chef de projet
9. Cadre assistant

 Sous-variable 1 : Environnementale

40
1. pas du 2. plutôt pas 3. Ni en 4. plutôt 5. tout à fait
échelle tout d’accord désaccord ni d’accord d’accord
d’accord d’accord
1. votre entreprise a mis en
place un système de gestion
environnementale.
2 .votre entreprise identifient
les impacts environnementaux
de ses activités sur
l’environnement.
3. différents moyens sont mis
en œuvre pour optimiser et
réduire les consommations des
ressources énergétiques, de
l’eau et des matières
premières.
4. votre entreprise dispose
d’indicateurs
environnementaux lui
permettant de faire le suivi des
progrès réalisés.

 Sous-variable 2 : Sociale

1. pas du 2. plutôt pas 3. Ni en 4. plutôt 5. tout à


échelle tout d’accord d’accord désaccord ni d’accord fait
d’accord d’accord
5. votre entreprise dispose de
moyens pour contrôler le
respect des droits de
l’homme aussi bien en
interne qu’au niveau de sa
chaine de valeur.
6. votre entreprise a mis en
place des dispositifs.

 Sous-variable 3 : Gouvernance

1. pas du 2. plutôt pas 3. Ni en 4. plutôt 5. tout à


échelle tout d’accord d’accord désaccord ni d’accord fait
d’accord d’accord
21. votre entreprise a adopté
un ensemble de valeurs en

41
adéquation avec les principes
du développement durable et
qui ont été communiquées
aux collaborateurs.
22. une stratégie intégrant les
facteurs ESG a été définie et
déclinée sous forme de plan
d’actions et d’objectifs.
23. votre entreprise tient
compte des attentes des
parties prenantes et les
intègre dans sa stratégie.
24. votre entreprise dispose
d’outils de pilotage
permettant une visibilité de la
performance globale de la
responsabilité sociétale de
l’organisation.

 Sous-variable 3 : performance financière

1. pas du 2. plutôt pas 3. Ni en 4. plutôt 5. tout à


échelle tout d’accord désaccord ni d’accord fait
d’accord d’accord d’accord
25. l’investissement dans des
actions RSE engendre un
surcout pour l’entreprise
qu’elle peut investir ailleurs.
26. l’adoption d’actions RSE
représente un centre de
coûts importants pour
l’entreprise.
27. l’adaptation aux
exigences de la
certification/label RSE pèse
lourd sur la balance.
28. votre entreprise dédie
une part significative de son
chiffre d’affaire à l’atteinte
d’objectifs RSE.
29. votre cours boursier a
connu une certaine hausse
grâce aux actions
respectueuses de

42
l’environnement et de
L’homme.
30. la mise en place d’actions
RSE assure des bénéfices
financiers substantiels.
31. Adopter une stratégie RSE
permet de maximiser ses
profits.
32. la mise en place d’action
RSE permet une optimisation
des coûts, notamment les
coûts opérationnels liés à la
consommation de papier,
facture énergétique, au
transport,...).
33. investir dans la RSE,
permet de générer des gains
financiers sur le moyen-long
terme.

Bibliographie :

 Article in Romanian Journal of Economic Forecasting · January 2007 Source:


RePEc
 Contributeurs : Kristen Guth /Édité par : Craig E. Carroll /Titre du livre :
<L'encyclopédie SAGE de la réputation des entreprises>/ Pub. Date : 2016
https://www.researchgate.net/publication/309477850”
« 

 Emna Gara-Bach Ouerdian, Chiha Gaha Dans La Revue des Sciences de


Gestion 2009/3-4 (n° 237-238), pages 55 à 61 « https://www.cairn.info/revue-
des-sciences-de-gestion-2009-3-page-55.htm »
 Https://hal.archives-ouvertes.fr/tel-02017831/…
 Https://bec.uac.bj/uploads/publication/
e8d6ad9917cfcb0b442386c5c7c9ac53.pdf
 Https://stevewaltonsblog.com/%C3%89conomie-du-d%C3%A9veloppement/
 Mars-lab est un cabinet de conseil en management de la performance (sociale
et environnementale) et en prévention des risques professionnels.
43
 Par André Giroux (7 Février 2013)  « https://www.latoiledesrecruteurs.ca/les-
indicateurs-de-la-performance-sociale-au-travail// »
 Susith Fernando, Stewart Lawrence (Article · January 2014)
«  https://journals.openedition.org/regulation/9173… »
 Susith Fernando, Stewart Lawrence (Article · January 2014) «  (PDF) A
theoretical framework for CSR practices: Integrating legitimacy theory,
stakeholder theory and institutional theory (researchgate.net) ».
 Susith Fernando, Stewart Lawrence (Article · January 2014) « (PDF) A
theoretical framework for CSR practices: Integrating legitimacy theory,
stakeholder theory and institutional theory (researchgate.net)"

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