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- L’ensemble des actes des individus : il s’agit d’achat proprement dit mais aussi de la
recherche d’information sur le produit.
Remarque : celui qui achète un produit n’est forcément pas celui qui le consomme ;
d’où l’importance de comprendre les différents rôles qu’une personne peut jouer dans
une décision d’achat.
- Achat des biens ou services : en effet, l’achat peut porter sur un bien tangibles ou
intangibles ou sur les deux simultanément
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a. Les catégories d’achat
Le processus de décision varie en fonction du produit acheté. On distingue ainsi plusieurs
catégories d’achat :
Catégorie
Achat courant Achat réfléchi Achat spécialisé
Exemples Produits alimentaires Vêtements, meubles, etc. Automobiles, produits
électroménagers
Temps consacré par le Très faible Elevé Très élevé
consommateur
Fréquence d’achat Forte Faible Très faible
Influence de la PLV Très forte Moyenne Faible
Influence de la promotion Faible Elevé Très élevé
aux distributeurs
Type de biens Banal Anormal Spécialisé
b. Les situations d’achat
Plus un bien est chère et complexe, plus l’acheteur sera impliqué (on parle de l’implication de
l’acheteur). On peut distinguer les situations d’achat en fonction du degré d’implication de
l’acheteur et des différences perçues entre les marques.
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Dans une telle situation, le responsable marketing doit lancer les actions de communication
pour rassurer le consommateur dans la pertinence de ses choix.
- Si elle est leader, le responsable marketing doit chercher à renforcer les habitudes
acquises par les consommateurs à travers les publicités de rappel.
- Par contre si elle est dans la position de suiveur, le marketer doit encourager la
diversification.
C’est une personne physique qui achète pour son propre compte (dans ce cas il est luimême
consommateur du bien acheté) ou pour le compte d’une autre personne (le consommateur). Son
processus d’achat est caractérisé par les quantités limitées de se achats et le montant
relativement faible des achats.
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A cet égard, Keynes distingue les besoins vitaux ou absolus ou encore innés des besoins de
civilisation ou sociaux ou encore relatifs. La classification la plus connue est celle d’Abraham
Maslow :
a. Les motivations
Les motivations sont des pulsions positives qui poussent un individu à satisfaire un besoin en
induisant un comportement. On distingue :
On peut également citer les mobiles (raisons ou sentiments qui poussent les clients à acheter)
suivants : le SONCAS (Sécurité, Orgueil, Nouveauté, Confort, Argent et Sympathie) ou encore
le SABONE (Sécurité, Affectivité, Bien-être, Orgueil, Nouveauté et économie). b. Les freins
Ce sont des forces psychologiques négatives qui empêchent l’achat. On distingue :
b. Le style de vie
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C’est la résultante du système de valeurs d’un individu, de ses attitudes et activités et de son
mode de consommation. Autrement dit, c’est l’expression de l’intérieur de l’acheteur à travers
ses activités, ses intérêts, ses opinions.
L’expérience traduit le fait selon lequel le consommateur agit seulement en fonction des
situations antérieures vécues
Les attitudes sont des prédispositions mentales permanentes qui emmènent l’individu à
percevoir et à réagir dans un sens déterminé à l’égard d’un produit.
Ils se traduisent par des relations de l’acheteur avec son milieu social. On a : a.
La famille
Les comportements d’achat sont aussi guidés par le cycle de vie du foyer et par les influences
des membres de la famille.
- Les groupes de référence auquel l’individu n’appartient pas mais est admiratif ou au
contraire critique.
d. La culture
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C’est l’ensemble des valeurs, des croyances, des habitudes, des normes, des modes
d’organisation et autres règles dictées par une société et respectés par tous ses membres.
Intervenant Rôle
1. L’initiateur Il suggère l’achat d’un bien
2. Le consommateur/l’utilisateur Consomme ou utilise le bien
3. Le décideur Il prend la décision sur au moins une dimension de l’achat
4. L’acheteur Il effectue ou procède à l’achat
5. Le prescripteur Il peut définir les achats à effectuer
6. Leader d’opinion Il influence par sa notoriété
7. Conseiller Aide à la prise de décision d’achat, conseille sur les achats des
produits
b. La recherche d’information
Elle est plus ou moins active en fonction de la nature du produit, de la personnalité, du coût de
l’information, des avantages procurés et du risque encouru. L’acheteur se renseigne sur les
marques concurrentes et réduit progressivement son espace de choix à quelques marques et
donc à l’ensemble des considérations. L’ensemble des considérations est un groupe des marques
connues sur lequel l’acheteur va opérer son choix.
(40%), la qualité de l’image (30%), l’antichoc (20%) et le prix (10%). Les différentes
perceptions de Lolita sur ces attributs en fonction des marques sont indiquées dans le tableau
ci-après.
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Marques Attributs
Puissance Qualité du song Antichoc Prix
A 10 8 6 4
Ensemble des considérations B 8 6 8 3 (très chère)
C 6 8 10 5
D 4 3 7 8 (moins chère)
TAF : quelle sera la marque de télévision choisie par Lolita selon les modèles suivants ?
Solution
Déterminons la somme pondérée de chaque téléviseur :
A=8
NB. La marque choisie sera celle qui aura totalisée le plus grand nombre de points.
Pour ce fait, il définit et garde en tête un minimum acceptable des points que les objets doivent
passer sur chacune des caractéristiques déterminantes. L’objet choisi sera celui qui se situera
au-delà du niveau minimum acceptable pour chaque attribut. S’il n’en existe pas, l’acheteur
peut revoir ses exigences et baisser d’un cran les seuils jusqu’à ce qu’un produit passe la barre,
ou alors il peut remettre à plus tard son choix. Imaginons les seuils suivants dans la tête de Mlle
Lolita : puissance 8, qualité du song 5, antichoc 8 et le prix 6.
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TAF : quelle marque choisira-t-elle ?
TAF. Selon ce modèle, quel est l’attribut le plus important pour Mlle Lolita et quelle
marque choisira-t-elle ?
Dans ce modèle, l’objet de l’attitude est jugé sur l’attribut le plus important dans l’esprit du
consommateur indépendamment de sa valeur sur les autres attributs. C’est pourquoi on l’appelle
aussi fonction d’évaluation maximale ; autrement dit, le produit le mieux évalué sur l’attribut
le plus important sera retenu à condition d’être au-dessus du seuil minimal d’exigence sur ce
critère. Une mauvaise performance sur les autres caractéristiques ne sera pas un souci pour
l’acheteur. Si plusieurs marques restent en course, le consommateur les confrontera sur le seuil
d’exigence du deuxième critère et ainsi de suite. Si aucune marque n’est acceptable après
l’épreuve, du premier critère, le consommateur peut baisser son seuil d’exigence sur ce seul
critère ou reporter sa décision d’achat à plus tard.
Les modèles de décision aident le marketer à comprendre comment le consommateur évalue
les produits afin d’améliorer sa position sur le marché en apportant des innovations sur les
produits.
e. La phase post-achat
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De manière générale, on distingue deux types de sentiment post-achat à savoir : le sentiment
de satisfaction et le sentiment de mécontentement. Par conséquent, le responsable marketing
doit écouter et analyser soigneusement ces comportements post-achat. Il convient de remarquer
que certains achats ne respectent pas ce processus. Il s’agit des achats impulsifs c’està-dire non
planifiés et liés à un coup de cœur. Et certains achats à faibles implications résultent d’habitude
des décisions programmées et routinières qui relèvent d’un processus simplifié
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