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MARKETING FONDAMENTAL
Introduction
1- Apparition du concept de marketing:
La prépondérance de l’offre
– XIXème siècle et début XXème : D > O
– Biens et services sont de 1ère nécessité
– Le problème de l’entreprise : produire
– La vente est automatique
La prépondérance de la Demande
– Peu à peu, généralisation de la production de masse
– Naissance de la société d’abondance
– Consommateur très sollicité
– Difficulté : la vente
La prépondérance du besoin
– Depuis les années 70, acheteurs mieux informés
– Entreprise cherche les besoins du consommateur pour adapter ses produits
– Place prépondérante du marketing
MARKETING FONDAMENTAL
2-Définition du marketing
Le marketing est définit comme« ensemble des actions qui ont pour objet de prévoir ou de
constater et, le cas échéant, de stimuler, susciter ou renouveler les besoins du consommateur,
en telle catégorie de produits ou de services, et de réaliser l’adaptation continue de l’appareil
productif et de l’appareil commercial d’une entreprise aux besoins ainsi déterminés ».
3- Démarche du marketing
Détecter les Agir
besoins
3- Le besoin
Définition:
Selon le Larousse, le besoin est « une aspiration naturelle et souvent inconsciente »
Selon Kotler, « un besoin naît d’un sentiment de manque éprouvé à l’égard d’une satisfaction
générale liée à la condition humaine »
Lorsque l’individu éprouve un besoin, il associe la satisfaction de ce besoin à la possession d’un
produit ou un service.
Exemple:
Besoin Désirs
Faim Pâtisserie
Restauration rapide
Repas gastronomique
Le Marché
Caractéristiques
• Le besoin est inné (ex : la faim)
• Le besoin est acquis (ex : appartenance à un groupe social)
• Les besoins évoluent (ex : le téléphone portable)
• Les besoins varient selon la culture (ex : la consommation du thé)
Les besoins existent, le marketing doit les comprendre et les satisfaire
Le Marché
Classification
• Selon l’origine des besoins
BESOINS
• de Réalisation
• de soi
• Selon Maslow
• d’Estime
• d’Appartenance
• de Sécurité
• Physiologiques
Le Marché
Le consommateur L’utilisateur
L’acheteur Le décideur
Le prescripteur L’acheteur
Le leader d’opinion Le prescripteur
Le conseiller Le conseiller
La rumeur Les informateurs
Le Marché
1- L’analyse de l’existant
La collecte d’information commence par un « défrichage » du terrain. Il s’agit de trouver l’ensemble des
informations disponibles (sur une thématique ou une consommation donnée) avec l’utilisation d’outils
stratégiques comme le PESTEL ou encore de déterminer la cible marketing.
L’analyse du marché s’articule autour de deux niveaux:
Niveau 1: L’analyse macro-environnementale (utilisation de l’outil PESTEL)
• Politique,
• Économique,
• Social (ou Socioculturel),
• Technologique,
• Environnemental
• et Légal
LES ÉTUDES DE MARCHÉ
Pour l’offre: situer son offre par rapport à celles des concurrents directs ou indirects,
d’expliquer quelle est l’influence des leaders d’opinion et / ou des distributeurs sur le
marché étudié.
À son issue, la recherche documentaire renseigne sur la nature et le type de l’information non encore
disponible qu’il conviendra d’obtenir au travers des phases qualitative et / ou quantitative.
Rechercher les informations existantes pour les études documentaires
1- L’étude quantitative
1-1- Analyses de données quantitatives
Les analyses de données quantitatives sont réalisées à l’aide de logiciels statistiques de traitements de données.
Plusieurs possibilités d’analyse :
- les analyses univariées: Elles ne concernent qu’une seule variable dont on va étudier la variation
- les analyses Bivariées: traitent de la variation conjointe de deux variables
Objectifs:
Comprendre la démarche de construction d’une stratégie marketing.
Maîtriser les principes de la segmentation.
avoir établir un ciblage efficace.
Être capable de positionner une offre.
Saisir le rôle directeur du ciblage et du positionnement dans
Le développement du plan marketing opérationnel.
La stratégie marketing
Synthèse et diagnostic:
Afin de faire émerger ce diagnostic, on peut, par exemple, mettre en regard les différents
quadrants de la matrice en se posant les questions suivantes :
• 1. Dans quelle mesure les forces permettent-elles de compenser les faiblesses ?
• 2. Les forces identifiées permettent-elles d’envisager sereinement les menaces ?
• 3. Les forces permettent-elles de bénéficier des opportunités qui se présentent sur le
marché ?
• 4. Dans quelle mesure les faiblesses exposent-elles aux menaces de l’environnement
externe ?
La stratégie marketing
La démarche SCP
Le diagnostic se poursuit par une réflexion sur les modifications stratégiques qui doivent être menées pour
assurer pérennité et prospérité à l’entité concernée.
Les modifications: trois éléments fondamentaux qui guideront les actions opérationnelles à réaliser :
1. Réduire la complexité et la diversité des profils de consommateurs en identifiant des sous-groupes présentant
des caractéristiques communes : c’est l’étape de segmentation ;
2. Évaluer chacun de ces segments et décider de se spécialiser sur un ou plusieurs d’entre eux : on parle alors
de ciblage ;
3. Définir précisément l’offre par rapport à cette cible et par rapport à la concurrence de manière à ce qu’elle
soit la plus pertinente possible : on parle de positionnement.
Cette démarche en trois temps – segmentation, ciblage, positionnement (ou STP dérivé de l’anglais
Segmentation, Targeting, Positionning) – permet d’établir des orientations claires qui devront se refléter ensuite
dans toutes les actions concrètes du plan marketing au niveau opérationnel. La stratégie marketing est donc un
guide qui doit servir à l’élaboration du marketing-mix
La stratégie marketing
La démarche STP et le marketing-mix
SEGMENTATION
Choix des critères Vérification de la validité de la segmentation
CIBLAGE
Evaluation des segments Choix des segments-cibles
POSITIONNEMENT
Attractif Crédible Différenciant
2. La segmentation
2.1 Segmenter les marchés: objectifs et intérêts
L’objectif de la segmentation:
Parvenir à former des groupes de consommateurs présentant des points communs et dont les comportements
sont proches.
Etudier des différents profils de consommateurs pour déterminer quels éléments peuvent se transformer en
avantage concurrentiel
Segmentation de la demande ou de l’offre:
Partitionner les consommateurs (segmentation en B-to-C) ou les entreprises clientes (segmentation en B-to-B) en
fonction de critères qui vont permettre de les départager et de former des groupes homogènes ou segments.
Selon les objectifs d’analyse assignés, la segmentation peut porter soit sur l’ensemble des consommateurs d’une
catégorie de produit, soit uniquement sur les clients d’une marque ou d’un produit donné.
Il n’existe donc pas une segmentation unique pertinente. Il est alors important de maîtriser les différents critères
et méthodes de segmentation afin d’en faire un véritable instrument de pilotage.
La stratégie marketing
Exemple: La segmentation d’une offre: le dentifrice chez Ainsi, grâce à l’identification des deux principaux
Signal besoins en matière d’hygiène dentaire, la marque
Le site Internet de la marque de soin bucco-dentaire parvient à effectuer une segmentation des
Signal (groupe Unilever) propose de trouver, au sein de consommateurs. Elle propose ensuite au sein de sa
sa gamme, le dentifrice adapté aux besoins des gamme le (ou les) produit(s) qui convienne(nt) le mieux.
consommateurs. Pour les segments de consommateurs que la marque
considère prioritaires et stratégiques, l’offre produit sera
La liste proposée peut permettre de segmenter la forte (présence du produit phare et/ou nombre de
clientèle en fonction de ses deux principales attentes. références important).
En fonction des réponses, différents produits sont En revanche, pour certains segments moins importants
indiqués. Si on indique « je veux être sûr de mon haleine pour la marque, l’offre pourra être plus réduite. La
» et « je n’ai pas de problème particulier », on obtient la segmentation « produits » reflète donc les choix
liste des produits qui peuvent convenir, regroupés sous stratégiques en termes de ciblage effectué sur la base
le terme « fraîcheurs » : par exemple dentifrice Signal d’une segmentation « consommateurs »
Pureté Intense ou dentifrice Signal Soins Fraîcheur
Aquamenthe.
La stratégie marketing
L’étude du consommateur permet d’identifier de nombreuses variables qui interviennent dans le processus d’achat et
de consommation. Parmi elles, les variables individuelles peuvent être utilisées pour former des segments de
consommateurs.
Critères sociodémographiques:
Les critères sociodémographiques sont les premiers à avoir été utilisés car leur collecte est relativement simple et, car,
pendant longtemps, ils ont permis de réaliser des segmentations pertinentes. On regroupe sous cette catégorie trois
types de données :
Les données démographiques
Les données géographiques
Les données physiques
La stratégie marketing
Critères comportementaux:
Les critères comportementaux désignent les variables relatives au comportement de consommation des
individus.
Plusieurs critères comportementaux sont fréquemment utilisés :
le niveau d’utilisation : par exemple, il peut s’agir de différencier les petits, moyens et gros utilisateurs
d’une catégorie de produits.
Dans une perspective de marketing relationnel, il sera possible de différencier les consommateurs selon leur
niveau de fidélité (prospects, nouveaux clients, clients répétitifs, anciens clients), la fréquence et la récence de
leurs achats et le montant des dépenses (segmentation RFM évoquée précédemment) ;
le moment et le mode de consommation : par exemple, la façon de consommer du fromage en
Europe peut se décrire en fonction de son moment de consommation (au petit-déjeuner en Allemagne et
aux Pays-Bas, en fin de en France, en apéritif en Espagne) et de son mode de consommation (comme
ingrédient de préparation de plat en Angleterre, en tranches fines en Allemagne) ;
La stratégie marketing
• le rôle dans le processus d’achat : dans un certain nombre de cas, il convient de distinguer
l’acheteur, l’utilisateur et le prescripteur qui ne se confondent pas systématiquement. Par
exemple, des parents pourront acheter une raquette de tennis à leur fils de 10 ans sur les
conseils de son professeur de tennis (Introduction) ;
• le prix que le consommateur est prêt à payer : il s’agit du prix psychologique, qui correspond
au rapport qualité-prix acceptable que consentirait à payer l’individu
La personnalité : cette notion complexe, abordée par différents courants de pensée en psychanalyse,
psychologie cognitive ou sociale, désigne les réponses comportementales stables d’un individu dans son
environnement. De nombreux tests et typologies associées existent. Le modèle des Big Five (ou OCEAN)
permet de définir la personnalité selon 5 facteurs : l’extraversion, la méticulosité, l’équilibre émotionnel, la
conscience des autres et la curiosité intellectuelle.
Les valeurs : il s’agit de croyances durables selon lesquelles certains modes de comportements ou buts de
l’existence sont personnellement ou socialement préférables à d’autres (Rokeach, 1973). On considère
qu’elles sont universelles mais leur importance relative varie d’un individu et d’une culture à l’autre. En
marketing, on a souvent recours aux 10 domaines motivationnels identifiés par Swchartz (1991) : 56 valeurs
sont regroupées en 10 groupes.
Les styles de vie : il s’agit du mode de vie caractérisé par la manière dont les individus occupent leur
temps. Les modes de vies sont le résultat de l’interaction entre les valeurs et les traits de personnalité avec
d’une part, les activités, les intérêts et les attitudes et, d’autre part, les comportements de consommation.
La stratégie marketing
3. La stratégie de ciblage
• Une fois l’évaluation des segments réalisée, il faut choisir celui ou ceux qui deviendront
la cible de l’entreprise. Ce choix repose notamment sur l’évaluation des différents
segments faite sur la base des critères.
Principaux critères d’évaluation des segments
Attractivité intrinsèque Adéquation du segment aux moyens Adéquation du segment à la
du segment de l’entreprise stratégie de l’entreprise
Taille moyens financiers mission
Croissance moyens technologiques business model
Intensité concurrentielle moyens humains et organiationnels stratégie concurrentielle
4- La stratégie de Le positionnement:
Définitions
Le positionnement décrit ce qu’est le produit, à quoi il sert et en quoi il se distingue de la
concurrence. Le département marketing est responsable de sa définition et de sa mise en œuvre
Le positionnement porte sur :
des bénéfices fonctionnels (ex : Duracell, la pile qui dure vraiment plus longtemps),
des caractéristiques physiques (ex : Pom’potes, la compote en gourde)
des éléments symboliques (ex : Axe et son univers d’humour sexy pour les jeunes).
Il décrit le produit d’un point de vue fonctionnel et le dote d’une personnalité ou d’une image.
Le positionnement doit comporter deux dimensions : une dimension d’identification qui permet
de définir le produit et de préciser à quoi il sert et une dimension de différenciation
• où sont spécifiés les points de différence par rapport aux produits concurrents
La stratégie marketing
Identification::
Il s’agit de la description fonctionnelle du produit. Elle doit permettre de l’associer à une
catégorie existante de produits ou à des bénéfices spécifiques si la catégorie n’existe pas
encore.
Différenciation
Il s’agit de décrire en quoi le produit se distingue des produits concurrents, qu’il s’agisse
d’éléments tangibles ou intangibles. C’est en quelque sorte la justification de l’existence de ce
produit.
La stratégie marketing
Évaluation du positionnement
La force et la pertinence d’un positionnement sont déterminantes pour le succès d’un
produit. Aussi, est-il essentiel de savoir évaluer un positionnement pour comprendre la
dynamique d’une marque et déceler des zones d’optimisation.
Trois critères de positionnement :
Attractivité : le positionnement doit être attirant pour la cible choisie, cor-respondre aux
attentes (exprimées ou latentes) des consommateurs du (des) segment(s) visé(s) ;
Différenciation : le positionnement doit être suffisamment différent de l’offre existante
pour justifier l’existence du produit aux yeux de la cible-consommateurs ;
Crédibilité : le positionnement doit être crédible, les consommateurs doivent pouvoir
croire que le produit sera en mesure de tenir ses promesses, qu’il s’agisse de résultats
concrets ou d’éléments intangibles.
La politique de produit
1- Définition :
Un produit est un objet tangible constitué d’un ensemble de caractéristiques tangibles et non
tangibles dont la combinaison crée des fonctionnalités permettant une ou plusieurs applications afin
de fournir un sentiment de satisfaction à la personne qui l’achète et / ou l’utilise.
2- La classification de produits:
Une classification importante distingue les biens périssables et les biens durables :
les biens périssables, comme l’alimentation ou les produits ménagers, se caractérisent
par une consommation rapide, un budget d’achat peu élevé, une distribution non spécialisée
de proximité, une communication de type push ;
les biens durables, comme l’automobile ou l’électroménager, se caractérisent par une
consommation lente, un budget d’achat élevé, une distribution spécialisée, la nécessité d’un
SAV, une communication plutôt pull
La politique de produit
Contenir le produit
Protéger le produit
FONCTIONS TECHNIQUES
Conserver le produit
Faciliter le transport
Attirer le consommateur
FONCTIONS MARKETING Identifier le produit
Informer le consommateur
Véhiculer une image
faciliter l ’utilisation
COUVERCLE
CONTENU RECETTES
MATERIAUX FORME
POLICE
ETIQUETTE
PRIX
Positionnement: les bonnes confitures que faisait ma grand-mère
L’étiquetage
ROLE DE
ROLE COMMUNICATION
LEGAL ET
D ’INFORMATION
ROLE DANS
LA GESTION
DU POINT
DE VENTE
La marque:
Le concept:
Une marque peut être :
Un son, une phrase musicale (Aicha)
Une image de synthèse (Lara Croft)
Un nom Patronymique (Bonduelle)
Un nom Géographique (Evian, oulmès, Ain Ifrane)
Un nom Fantaisiste (DIM)
Critères de la marque:
La marque doit être La marque ne doit pas être
prononçable générique
mémorisable
déceptive
évocatrice
internationale contraire aux bonnes mœurs
déclinable
LES FONCTIONS DE LA MARQUE
PRODUCTEURS DISTRIBUTEURS
Stratégie Caractéristiques
Imitation L’entreprise occupe la même place qu’un concurrent
LARGEUR
Soins Maquillage Shampooings
PROFONDEUR
1.3. Exemple
Un fabricant de rasoirs électriques s'apprête à fixer le prix d'un nouveau modèle
Objectif prioritaire :
maximiser sa part de marché
Autres objectifs :
- image : rasoir d'excellence (mais pas modèle de luxe)
- rentabilité : sur 3 ans, retour sur capitaux investis ≥ 30%
- gamme : ne pas cannibaliser plus de 5% des ventes du modèle actuel le plus cher
Il rencontre plusieurs contraintes en termes de coûts :
• Contrainte de coûts : pour atteindre le niveau de rentabilité qu'on s'est fixé et étant donnée la structure des coûts de
l'entreprise et les marges prévisibles du distributeur, le prix de vente au consommateur (PVC) minimum est de 140 €.
• Contraintes de concurrence et de gamme :
- concurrence : le modèle prestigieux de Braun, marque de luxe, est vendu 199 . On ne peut dépasser 90% de ce prix (179 ).
- gamme : le modèle actuel le plus cher de la gamme est vendu 130 . Pour éviter la cannibalisation, le nouveau modèle doit
être vendu au moins 15% plus cher (150 ).
La politique de prix
Contraintes d'acceptabilité par la clientèle : une étude de prix psychologiques a montré qu'il
ne fallait pas dépasser un prix de 166 car au-delà, le produit est rejeté car trop cher.
• Fourchette de prix : entre 150 € et 166
• Evaluation des scénarii possibles :
Analyse de 5 scénarios (150 155 160 163 166 ) : le prix de 160 permet de maximiser la
part de marché
Prix ronds ou magiques : 160 est un prix rond. On peut choisir de baisser le prix d'un euro
pour arriver à un prix magique de 159 .
Prix de vente au consommateur fixé : 159
La politique de prix
Le prix psychologique
• Lorsque le consommateur effectue son choix, le prix est pour lui un indicateur de qualité
déterminant. Il attribue un prix au produit, le prix de référence, correspondant au prix que
vaut d'après lui le produit, compte tenu de ses caractéristiques et des bénéfices, fonctionnels
et symboliques, qu'il compte en retirer. Le prix de référence est généralement inférieur au
prix réel du produit.
• En fonction du prix du produit, le consommateur décidera de rejeter le produit ou le
considérera comme un achat possible. On observe deux zones de rejet en fonction du prix du
produit :
Une zone de rejet parce que le prix est trop élevé (il représente un trop grand sacrifice pour
le consommateur).
Une zone de rejet parce le prix est trop faible (le consommateur estime que compte tenu de
ce prix, le produit ne lui procurera pas suffisamment de bénéfices et d'avantages).
La politique de prix
La politique de prix
Le prix de référence est établi par le
consommateur de 2 façons :
• En externe : le consommateur fixe le
prix de référence du produit en le
comparant aux produits concurrents
présents sur le marché (il estimera que le
prix doit être plus ou moins cher que ses
concurrents proches compte tenu des
bénéfices qu'il en retirera)
• En interne : le consommateur fixe le prix
de référence du produit en le comparant
aux prix des produits équivalents qu'il a
déjà achetés ou rencontrés (donc par
rapport aux prix qu'il a mémorisés).
La politique de prix
Exercice:
Soit les courbes obtenues à l'issue d'une étude
du prix psychologique pour un produit X : la
courbe bleue représente le pourcentage des
répondants rejetant le produit pour un prix jugé
trop faible ; la courbe rose représente le
pourcentage des répondants rejetant le produit
pour un prix jugé trop élevé.
Question: Quel est le prix psychologique
optimum pour ce produit, c'est-à-dire
maximisant l'acceptation du produit sur le
marché ?
La politique de prix
L'histoire de la distribution commence avec celle du Bon Marché, créé par Aristide Boucicaut, en 1852. Trois
innovations majeures accompagnent l'ouverture de ce premier grand magasin :
• L'entrée libre,
• L'affichage des prix,
• L'exposition de la marchandise aux yeux des clients.
• Le commerce n'a ensuite cessé d'innover afin de répondre aux attentes des consommateurs toujours en
pleine mutation et de lutter conte une concurrence de plus en plus accrue.
Les grandes dates
1852 – Naissance du premier grand magasin Le « Bon Marché »
1963 – Ouverture du premier hypermarché en France (Carrefour)
1988 – Ouverture du premier magasin hard-discount allemand en France
1996 – Lancement du commerce électronique (1998 en France)
La politique de distribution
1- La fonction de distribution.
Les fonctions spatiales: transport, manutentions
Les fonctions d'assortiment : fractionnement des lots, triage, calibrage.
Les fonctions temporelles : permettre un ajustement des rythmes de production et
de consommation, financement des marchandises
Les fonctions commerciales : la communication et l'information, l'organisation de
la vente, services rendus
Les fonctions d'achat : fonction première du distributeur
Les fonctions de vente : la raison d'être des distributeurs avec des services
annexes.
La politique de distribution
• Le commerce indépendant
- Les grossistes : pris en «sandwich» en étant attaqués par les producteurs et les distributeurs.
Avantage concurrentiel que si les détaillants et les fabricants sont nombreux et éparpillés
géographiquement.
- Les détaillants indépendants : en phase de déclin, sauf pour ceux qui se spécialisent et qui
gèrent bien leur boutique. Ont peu de pouvoir de négociation et des compétences limitées.
• Le commerce associé
- Les groupements de grossistes augmentent leur pouvoir de négociation face aux
producteurs en accroissant leurs volumes de commandes.
- Les groupements (ou coopératives) de détaillants ont pour objet de court-circuiter les
grossistes et de rassembler une partie de leurs achats tout en ayant une possibilité de sortie
du groupement.
- Le franchising : accord entre le producteur (franchiseur) et le détaillant (franchisé).
Vocation et objectifs de la distribution
Les Etat,
producteurs collectivités
territoriales
Les
prestataires
Les autres
logistiques
prestataires
Les
distributeurs
Les consommateurs
2.1. Les distributeurs
Les canaux
Circuits ultracourts ou circuits directs
AVANTAGES INCONVENIENTS
Connaissance de fond des besoins de la Stockage très important
clientèle cible Organisation et gestion très lourdes des
Lancement rapide des produits nouveaux vendeurs
Services à la carte pour les clients Capacité financière importante
Gain partiel de la marge des intermédiaires Offre de produits limitée à ceux de l'entreprise
éliminés (prix concurrentiel)
La politique de distribution
AVANTAGES INCONVENIENTS
• Réduction de son équipe de vente • Risque de constitution d'un écran avec le
• Couverture géographique plus dense marché cible
• Régulation des ventes grâce au stockage • Perte des contacts avec les détaillants
des intermédiaires • Infidélité des grossistes
• Financement plus souple de la production • Dépendance vis-à-vis des grossistes
• Baisse des frais de facturation et de • Pression sur les prix et les marges en cas
transport de groupement des achats
• Envois directs à certains détaillants
• Nécessité de promouvoir les produits
auprès des grossistes et des détaillants
La politique de distribution
Stratégie de distribution:
1- Distribution intensive ouverte, ou de masse
Définition AVANTAGES INCONVENIENTS
• Passe par un très grand nombre • Force de vente réduite • Coûts de distribution élevés
de points de vente afin que le • Meilleure diffusion des produits • Perte de contact avec la clientèle
consommateur puisse • Peu de frais de transport et finale
s'approvisionner facilement stockage • Parfois difficile pour bâtir une
• utilise alors généralement les • Indispensable pour les produits image cohérente
circuit longs et les circuits courts de grande consommation
intégrés ou associés
• Exemple: biens de consommation
courante et/ou d'achat impulsif
La politique de distribution
Stratégie de distribution:
2- Distribution sélective
Définition AVANTAGES INCONVENIENTS
Le fabricant choisit un nombre Assez bon contact avec la Organiser une force de vente
restreint de distributeurs en clientèle Charges administratives et
raison de leur image. de leur Pas de grossiste à rémunérer logistiques fortes
compétence... donc coût réduit Faible couverture du marché
Les intermédiaires retenus Compétence des distributeurs Stratégie attaquée par la grande
doivent être capables d'assurer Permet de créer et renforcer une distribution
une bonne information et un image de marque Difficulté de recrutement des
service après-vente efficace, de Meilleure contrôle de la distributeurs
garantir un niveau de qualité distribution Contraintes légales importantes
constant, de promouvoir le
prestige de la marque
La politique de distribution
Stratégie de distribution:
3- Distribution exclusive
Définition AVANTAGES INCONVENIENTS
N'accorde qu'à un très faible nombre • Force de vente réduite • Coûts de distribution élevés
de distributeurs la revente du produit • Meilleure diffusion des produits • Perte de contact avec la clientèle
• Peu de frais de transport et finale
stockage • Parfois difficile pour bâtir une
• Indispensable pour les produits image cohérente
de grande consommation
La politique de distribution
Stratégie de distribution:
4- Franchisage
Définition AVANTAGES INCONVENIENTS
Le franchiseur offre son know-how • Force de vente réduite • Coûts de distribution élevés
• Meilleure diffusion des produits • Perte de contact avec la clientèle
• Peu de frais de transport et finale
stockage • Parfois difficile pour bâtir une
• Indispensable pour les produits image cohérente
de grande consommation
La politique de distribution
Stratégie de distribution:
5- Distribution directe
Définition AVANTAGES INCONVENIENTS
Objectif:
Présenter les principales problématiques de communication sur les marchés.
La communication recouvre 5 grands domaines :
la publicité,
la promotion des ventes,
le parrainage,
les relations publiques et
le marketing direct.
La politique de communication
Définition:
La communication marketing est l'ensemble des moyens utilisés par l'entreprise pour s'adresser à ses
consommateurs.
Processus de communication:
Il implique un émetteur (l'annonceur) et un récepteur (le consommateur).
Le message sera codé, inséré dans un support de communication, puis décodé par le consommateur.
L'information que le consommateur a reçue influence sa décision d'achat et la réponse
Cette information lui permettra de comprendre comment son message a été reçu par le consommateur et dans
quelle mesure il doit le faire évoluer.
Les principales formes de communication
1- Le plan de communication
Les objectifs de la communication:
Les types d'objectifs
La communication a pour objectif d'intervenir,
d'influencer le processus de comportement d'achat,
de consommation. Ce processus se décompose en 3
stades :
cognitif,
affectif,
et conatif
Les objectifs de communication peuvent donc porter
sur chacun de ces 3 stades (cf. schéma ci-dessous) : il
s'agit de faire savoir, faire connaître le produit, de le
faire aimer et de faire agir le consommateur, de lui
donner envie d'acheter le produit ou le service.
La politique de communication
L'image de marque:
L'image d'une marque est l'ensemble des représentations et des associations attachées par un individu à un
produit ou à une marque
Les cibles de la communication
• Définition: La cible marketing rassemble les acheteurs potentiels (« à qui vais-je vendre ? »).
En volume, la cible de communication est supérieure à la cible marketing, à moins que l'on établisse une
politique sélective où l'on ne chercherait à toucher par exemple que les relais d'opinion ou les prescripteurs
(ex: quand on communique auprès de médecins pour promouvoir un médicament vendu sur ordonnance).
La politique de communication
<communication média>
<communication hors-média>