Vol.37,No.

6 SIgnESOCIAL:MONTRÉAL, JUIN1956

L’Importance
de l’assurance
surla vie
UAND ON PREND une assurance quelconque,
Q c’estpourse protéger
soncommerce
ou protéger
en casde malheur.
sa famille
Lesprogrès
ou
de
desassurances
personnes
en assurant
nousrévèlent
au Canada
combiende millions
onttrouvé
la tranquillité
leurindépendance,
dansla mesure
de
d’esprit
de leurs
l’assurance indiquentque plusde gensque jamais moyens,grâceà l’assurance.
adoptentce moyenpourparerà l’imprévu.
Nouspouvons tous,si nousle voulons, exprimer en
L’assurance surla vie(nousparlerons plustarddes quelques motsnosambitions matérielles. Nousdésirons
autres genresd’assurance) joueun rôleimportant dans nousprocurerassezd’argentpoursubvenirà nos
notreprospérité nationale et économique ainsique besoins actuels et nousaccorder un certain confort;
dansnotrebien-être individuel.Elleassure lemaintien nousdésirons mettre assezd’argent de côtépourpour-
de la viede famille quandcelle-ci estmenacée parle voirà cesbesoins et nousaccorder ce confort quand
décèsd’ungagne-pain; ellepermetde se procurer de nousseronsvieuxou incapables de travailler; nous
l’argent en casde besoin sousformed’emprunts surla désirons laisser assezd’argent à notrefamille pour
valeurde rachat; ellesert~ accumuler descapitaux qu’elle soità l’aise aprèsnotre mort.
pourlesplacements industriels, pourle développement
de notreéconomie, pourla construction d’ouvrages Cequ’estl’assurance
locaux et ladéfense denotrepays. Un des moyensd’arriver A notrebut est de nous
Touscesbienfaits résultentde deuxcauses: l’amour- assurer. C’estuneméthode inventée pourdiminuer les
propre et le sentiment de la responsabilité. Un homme risques en répartissant lespertes entreunplusgrand
estblessé danssonorgueil quandil estobligé de s’a- nombrede personnes. Elleoffreun plan(lapolice)
dresser à la charité publique. C’estcontraire à son quipermetà unepersonne (l’assuré) de fairepartie
sentiment innéde responsabilité quede nepasveiller d’ungroupe(lacompagnie d’assurance surla vie)
surceuxdontils’est constituélechef, lesoutien etle quis’engage à payerunecertaine sommeà sa famille
gardien. ouà d’autres (lesbénéficiaires) à sondécès, ouà lui-
mêmes’ilest encoreen vieà unecertaine date.En
L’assurance surla viegarantit contredeuxrisques retour,l’assuré payerégulièrement à la compagnie
quepersonne ne peutéviter: celuide mourirtroptôt
d’assurance unecertaine somme(laprime).
sanslaisser deressources ~ safamille etcelui devivre
troplongtemps sansmoyens de gagnersa vie. Le groupeentierpeutfacilement supporter les
Il existede nombreuses sortesde polices,dont pertesindividuelles que chaquemembretrouverait
chacune remplit unefonction particulière, maison peut écrasantes. C’estlàlecontraire dujeu,auquel on com-
lesrésumer à deuxoutroistypes: la police surla vie pareparfois à tortl’assurance. Le joueurtransforme
quipourvoit auxbesoins financiers de la famille; la unecertitude en uneincertitude: la certitude d’avoir
renteviagère quifournit desrevenus pourlavieillesse, sonargenten l’incertitude d’enavoirplusou moins
et lapolice mixtequiprotège In famille etaccumule le à l’avenir. Celuiquis’assure, au contraire, change
capital d’unrevenu pourlesvieuxjours. l’incertitude oùilsetrouve depouvoir fairefaceà ses
obligations, en casde malheur, en la fermecertitude
Seulslespsychologues pourraient nousdirecombien d’enêtrecapable.
de milliers de personnes meurent prématurément de la
peurd’être à la charge de parents oud’uneinstitution L’assurance surla vieestfondéesurle minutieux
publique, maisleschiffres publiés parleSurintendant calcul dudegréderisque parl’application dela loides
moyennes.WinstonChurchilla ditquel’assurance sur Pourfairedesplansd’avenir
ilfautenvisager
coura-
la vie "metla magiedes moyennesà la portéede geusement
lesréalités
de la,fie,analyser
lesrisques,
la multitude." calculerlesmoyensd’yfairefaceet adopter
un pro-
Commenousl’avonsexpliqué dansnotreBulletin grammedestiné
à résoudre
lesdifficultés.
de janvier,cetteloinepeuts’appliquerqu’aux grands Il ne s’agitpassimplement "d’acheter unepolice
nombres, jamaisà des casparticuliers. Quandnous d’assurance".Il fautpenserau sortde votrefamille
affirmons, par exemple,que 30 hommessur 100 qui quandelleseraprivée de sonprincipal
soutien.Il faut
atteignent25 ansmourrontavant65 ans,nousvoulons combinerl’assurance sur la vie avec vos autres
direquec’estlà unemoyenne, nonpasquece résultat ressourcesde manière à protégervotrefamille aussi
s’applique à 100 hommesen particulier, et encore longtempsqu’elleenaurabesoin. Ils’agit d’assurer
à
moinsque 30 hommessur 100 mourrontprématuré- vosenfants toutle confortpossibleet de leurdonner
ment.De même,votreprimed’assurance pourun an l’éducation
nécessairepourse débrouillerdanslavie.
ne suffiapasà payerla sommequela compagnie s’est
engagéeà payeren vertudevotrepolice, maisavecun Il estbonà cestadedu programmede se posertrois
grandnombre d’assurés,
elley suffiten moyenne. questions importantes:
combiende tempsma famille
aura-t-elle besoind’aide;pourquelmontant; sous
Le principe
de l’assurance quellesformesde paiement?
Il ne fautpasoublier de
Lescompagnies d’assurance sontdesorganismes dont déduiredu montant
quevousdésirez laisserlesfraisà
lesmembres s’assurent lesunslesautres. Elles ontpour payerà l’occasionde votredécès,par exemple, les
actifleséconomies quelesparticuliers leurconfient comptesde médecin,lesimpôts,etc.
pourun certain tempsdansl’idée de lesretirer quand
ils en aurontun plusgrandbesoin.Ces compagnies La valeurmonétaire d’unhomme
mettenten communlesrisques identiques de nombreux On pourrait se demander, à ce propos, quelleestla
individus,sansavoir decertitude ausuiet de teloutel valeurmonétaire d’unhomme.Ce n’estpasgrand-chose
d’entreeux,pourformerun vastegroupeoù l’éi~ment du pointde vuematériel. Si nousprenions tousles
decertitude estplusgrand et oùlesfrais sontrépartis éléments chimiques qui composent notrecorps,nous
entrelesparticipants sousformede petites primes en tirerions à peineun dollar. Maisil estimpossible
périodiques. d’évaluer un corpsaniméde la vie.Le seulmoyende
Siétrange quelachose paraisse auxgensintelligents,nousenfaireuneidéeestde calculer ce qu’ilgagneet
particulièrement aux hommesd’affaires accoutumés de le multiplier parun certain nombred’années.
auxréalités de la vie,certaines personnes ontde la
Voiciune méthodeque nousn’avonstrouvéedans
difficulté à comprendre qu’elles en onteu pourleur
aucuntraitéd’assurance, maisquinoussemble prati-
argentmêmequandellesn’ontencoreencaissé aucun
que pourcalculer le montantd’assurance dontvous
paiement.
avezbesoin.
Un agentd’assurance racontequ’unjeunehomme
reçutuneaugmentation de salairede $1,200par an Combienavez-vous dépensél’andernierpourvos
aveclaquelle il achetadesmeubles. Il mourutdans besoins personnels (vêtements, voyages, distractions,
l’année et laissa unesuccession de $5,000à sa femme déjeuners, magazines, livres, tabacet toutle reste)?
etsesdeuxenfants. S’ilavait prisdesassurances avec Combien avez-vous payéen primesd’assurance surla
sonaugmentation, il aurait pu laisser $3,000 paran à vie,renteviagère etassurance-santé, cotisationsà un
sa femmependantunevingtaine d’années. régime deretraite, etpourd’autres assuranceset place-
ments?Combien vousontcoûtélesservices et autres
Combien d’assurance 9. choses dontvotrefamille n’aurapasbesoin?
La première choseà faireestde calculer comment
vousallezemployer vosrevenus. Il estimpossible de Déduisez toutescesdépenses personnelles de votre
direà chacun combien il doitprendre d’assurance sur revenu net pour l’année (c’est-à-dire revenu brut
la vie,maisvoiciquelques questions quipourront vous moins impôts, assurance-ch6mage et autres déductions)
servirdeguides. et le restant indiquera aussiexactement quepossible
le montant nécessaire pour faire vivre votre famillesur
A quelsrisques êtes-vous exposé? A combien peuvent
s’élevervospertes? Quelenseral’effet survotre famille? le mêmepiedquel’andernier. Unepoliced’assurance
vous aidera à combler la différence entrece montant
Votrefamille pourra-t-elle sanstropdegênesupporter
la diminution de revenuscauséepar votredécèsou et ce que vous laisserez à votre décès.
votremiseà laretraite? Comment l’assurance surlavie Le montant ne serapastoutà faitexact,parceque
peut-elle vousaiderà combler la différence entrece vousrendez, parexemple, dansla maison, desservices
quevousaurezetce quevousdésirez avoir? Quelestle qu’ilfaudra payerà l’avenir et quevouspourriez être
montant quevousêtesdisposé à payeren primespour plussouvent maladeque pendant l’annéeprisecomme
arriverà cerésultat? modèle; maisen toutcas,il seraplusprèsdela réalité
 quela vagueidéequela plupartdesgensse fontdu boursement,l’emprunteurpeutprendreune police
montantd’assurance
dontilsontbesoinet de l’état d’assurance
et faireainsiservir
sesrevenus
futursau
danslequel
ilslaisseront
leurfamille. paiement
de sesdettesprésentes.
Un livresurce sujet, TheMoneyValueof a Man,par Forceet progrès
L. I. Dublinet A. J. Lotka(Ronalds Press,1946) Lesfamillescanadiennesontprofité de laprospérité
prend pour exempleun homme ordinairegagnant
en 1955pouraccroître leurprotection financière en
$2,500par an à 30 ans.Il vaut,commesourcede
augmentant considérablement leursassurances. Le
revenus, $32,300poursa famille.C’estlà la valeur
chiffredesnouvelles
assurances
surlavieenvigueur à la
actuelle
(selonleschiffresde1946)desesgains futurs, fin de l’années’élevait à prèsde $3,400,000,000.
moinssesfraispersonnels d’entretien,
escomptés à
Lesassurés canadiens,
dontle nombre estd’environ six
21/~pourcentparan.A 50 ans,s’ilestdevenu capable
millionset demi,possèdentmaintenant$26,600,000,000
de gagner$9,000paran,sa valeurnette
poursa famille
d’assurance
surlavieaulieudes$10,000,000,000 qu’ils
estde $66,600.C’estlà lemontantqu’ilfaudraità sa avaientà la fin de la deuxièmeguerremondiale.
famillepourremplacer la partdesrevenus qu’elle a
Ce chiffre
~ assure
uneprotection de plusde $6,800 par
reçuede luipendantsa vie.
famille,soitledouble de cellede 1945.LesCanadiens
Uneenquête portant
sur500bénéficiaires, quia été ontplusd’assurance surla vieparrapport au revenu
entrepriseen 1949parla LireInsurance AgencyMana- nationalquelescitoyensden’importe quelautrepays.
gementAssociation,
deHartford,Connecticut,
révèledes
chiffresintéressants.Lesrevenus de chaquefamille Il y a 94 compagnies
d’assurancesur la vie au
avaientconsidérablement diminué.Dansune famille Canada,et la concurrence
estvive.Cescompagniesne
ordinaire,
ladiminutionétaitde 63pourcent;dansles reçoiventaucunesubvention
directe
ou indirecte
de la
famillesà revenusde $12,000ou plus,elleétaiten partdu gouvernement.
moyennede 80 pourcent;danslesfamilles à revenus Au Canada,l’assurance surla vieestune affaire
de $4,000ou moins,la moyennede déclinétaitde 49 coopérative. Les compagnies mutuelles distribuent
pourcent.A la question"votrefamille aurait-elle
pu leursassurés ou conserventpoureuxtouslesprofits
prendreplusd’assurance?"environla moitiédesbéné- provenant desdifférences d’intérêt, d’unemortalité
ficiaires
répondirent
"oui." favorable,etc.Lescompagnies dontlesassurés partici-
L’assurance danslesaffaires pent aux bénéficesont assuré plus des trois quarts de
leursmembres selondesplansde participation, et la
Quoique
la protectiondela famille soitle principal loiexigequ’unminimum de 90 à 971/’~pourcentdes
motif
del’assurancesurlavie,ilfautdirequelesaffai- profits distribués en vertude cesplansaillent aux
resconstituent
uneautreraison. Lesassociésd’unhom- assurés.
med’affairessontintimement intéress~s
ì sonbien-être
aussibienà titred’employeurs que de subordonnés. Le montant payéparlescompagnies d’assurance sur
Celan’estnullepartplusévident quedanslesassocia- la vieau Canada s’estchiffré à $337,000,000 en 1955,
tionscommerciales. raisonde $6,500,000 parsemaine. Surce montant,
$244,000,000 ont été distribués en vertu de polices
Uneassurancesurla viepeutservir à créerun fonds
d’amortissementpourracheter la partd’unassocié; ordinaires,$40,000,000en vertu de polices industrielles
et $53,000,000 en vertud’assurances de groupe.La
ellepeutprotéger l’entreprise contrele décèsdes
même année, ces compagnies ont versé $58,000,000 ì
endosseurs
deseffets de commerce;ellepeutservirà
leursclientsassurés contreles accidents et la maladie.
rembourseruneémission ou des prêtshypothécaires;
ellefournitl’argentnécessairepouréviter lesembarras Aucunassuréd’unecompagnied’assurance cana-
causésparun décès. Danslecasdedeuxassociés, l’as- dienneà réserve légalen’ajamais perduun dollarpar
surancesurla viedonneau survivant lesmoyensde défautde paiement du montant garantiparsa police
racheterdeshéritierslapartdesonpartenaire. au décèsou à l’échéance.
Le mondedesaffaires s’intéresse encored’uneautre Commeles banquesà chartedu Canada,les compa-
façonà l’assurancesurla vie.Laplupart desaffaires gniesd’assurance sontsoumises à la surveillancedu
se fontau moyendu crédit,etlescrédits accordés
par gouvernement, leursaffairessontminutieusement
lesbanques sontaccompagnés d’unétatfinancier qui inspectéespardes experts du Départementdes assu-
demandele montantd’assurance surla viequepossède rances, et leschiffres sontpubliés dansle rapport
leclient. annueldu Surintendant desassurances. Chaquecom-
Dansde nombreuses occasions le créditestaccordé pagniedoitse procurer
un certificatannueld’enregis-
sansgarantiesurlaseulesignature du client;
dansce trementì Ottawaet observerégalementcertains
cas,pourse protéger en cas de décèsavantle rem- règlementsprovinciaux.
Lesagents
d’assurance L’assurancesurla viejoueaussiun rôleimportant
dansnotrecommerced’exportation. Toutle monde
Dansla conduitedeleurs propres
affaires,lescompa-
saitquele Canadaestau premier rangdesnations qui
gniescherchent continuellement à rendrede plus
exportentdu blé,dunickel,dupapier-journal
etautres
grands
servicesau public.
denrées,maison ignoregénéralementquec’estle plus
L’assurance
surla viea tellement d’avantagesqu’on grosexportateur d’assurancesurla vie.A la finde
lacroiraitfacile
à vendre,maisiln’enestrien.Lacom- 1955,lescompagnies d’assurancesurla vieau Canada
pagnieestobligée de trouverun moyende recruter
des avaient
6,700employésà l’étranger,
etplusde41.5pour
assuréspourmaintenirle volumed’affairesessentiel
à centdu totalde leursprimesvenaient d’autrespays.
sonbonfonctionnement. Cesaffaires représentent
desavantagesfinanciers
pour
Les méthodes de vente"à hautepression" ne sont le Canadaet figurentdansunecertaine mesuredansla
plusadmises dansl’organisation d’uncorpsd’agents balanceinternationaledespaiements.
d’assurance intelligents etbiendressés. Laprofession à
d’assurance A l’intérieur du Canada, les fondsdescompagnies
de plushautes visées, de sortequel’agent
d’assurance conservés pour garantirles paiements
d’aujourd’hui seprépare à rendre service à l’assuré en
futursaux assurés constituent unedesplusimportantes
luivendant lapolice quirépond à sesbesoins.
sourcesde capitaux de placement. On estimequeles
La LifeUnderwriters Association of Canada a commencé compagnies d’assurance surla vieinvestissent ou ré-
sescoursen 1924.Quandilreçoit sondiplôme, l’agent investissent environ $600,000,000 paran au Canada.
a ledroitdes’appeler "Chartered LOEeUnderwriter", ce
qui est aux yeux du publicune marquede compé- Lesintérêts desclients
tence. Il possède toutes lesaptitudes pourguider ses Aprèsavoirjetéun coupd’oeilsurcesimportantes
clients dansla solution deleursproblèmes d’assurance questions de l’économie et desplacements, nousreve-
surla vie.Grâceà sesconnaissances générales, ~ son nons,commelescompagnies du reste, au client.
habileté età sa formation spéciale, sonrôleconsiste à
aiderl’assuré et lebénéficiaire, et lamanière dontil Aucoursdesdernières années, l’intérêt quelescom-
s’acquitte de satâcheassure sonsuccès. pagniesportent auclient s’est manifesté detrois façons:
par les efforts déployés pour enseigner au public à
L’assurance dansnotreiconomie
conserver sa santéet à vivrepluslongtemps; parl’a-
L’assurance surla viejoueun r61eimportant dans nalysedesaffaires duclient éventuel de manière à lui
l’économie du Canada, pourplusieurs raisons. permettre d’adapter l’assurance surla vieà sesplans
Unesociété quisesentensécurité, protégée contre le d’avenir; parle soinapporté à rendre l’assurance effi-
risquede laisser desfamilles danslebesoin, a plusde cace et bon marché.
chances d’êtreunesociété stablequecellequis’en
remetau hasard. L’agentd’assurance d’auiourd’hui est habituéà
considérer l’assurancedupointde vuedu client, d’être
Lesfamilles canadiennes sontd’autant plusriches pourainsidireun conseiller en mêmetempsqu’un
qu’elles possèdent plusd’assurance. Ilestimpossible vendeur.
de ne pastenircompte, dansnotreéconomie, de l’im-
portance du faitquel’assurance-vie partêtequise Lesbesoins varient selonlesindividus, maischacun
chiffrait à $595en 1938,étaitde $1,017en 1948et peuttrouver un pland’assurance quiferaassezbien
$1,680en 1955.Ces$1,680dollars sontun bouclier sonaffaire. En remplaçant lesrevenus perdusparun
contre l’adversité, uneréserve decrédit et unegrande décèsprématuré, l’assurance sur la vie permetde
sourcedetranquillité d’esprit. s’acquitter de sesobligations. Ellefournit un autre
moyen de placer ses économies pour payer plus tard
L’assurance surla viecontribue également au bon
des dépenses dont le paiement dépassera les revenus
fonctionnement de l’économie en retirant dela circula-
futurs. Ellefournit la protection pourla famille de
tion,pourlestransformer enépargnes, desdollars qui
l’assuré, pour sescréanciers, pour ses affaires et pour
pourraient êtreunemenaced’inflation.
lui-même.
L’assurance surla vieempêche l’accumulation im-
productive descapitaux. Beaucoup de gensa revenus Lefaitquetantdemilliers dechefs defamille ontdes
modestes seraient enclins à mettre leurspetites écono- assurances sur la vie dégagele gouvernement, les
miesdansdesbasdelaine s’iln’yavait pasd’assurance contribuables et lesinstitutions decharité de l’obli-
surla vie.En rassemblant touteslespetites sommes gation de pourvoiraux besoins de nombreuses
payées enprimes eten lesplaçant avantageusement pour familles quiseraient autrement à leurcharge. Et cela,
lasociété, lescompagnies d’assurance surla vietien- l’assurance surla viel’accomplit sansaccoutumer ces
nentudlement l’argent en circulation. familles à compter surlacharité publique.

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