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Département : Administration des affaires
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OPTION GESTION DES RISQUES EN
ASSURANCE ET EN FINANCE
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❖ LES ENTREPRISES D’ASSURANCE
La première parce que, de fait, l’assurance est la condition d’accès à certains biens
fondamentaux. L’acquisition d’un logement se fait en général par le crédit et la banque ne
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l’accorde qu’à la condition que l’emprunteur soit assuré (assurance emprunteur couvrant au
moins le risque décès, et le plus souvent les cas d’incapacité et d’invalidité). Il en est de même
pour les soins de santé : il n’est souvent guère possible d’être bien pris en charge sans être
assuré (assurance-maladie complémentaire, c’est-à-dire en complément de l’assurance-maladie
obligatoire, «la sécurité sociale »).
L’assureur peut en outre jouer un rôle de conseil dans nos sociétés où il est parfois
difficile au simple citoyen de connaître et comprendre ses droits. La protection juridique est
ainsi « le droit au droit ». En conseillant et en aidant à ce que la grande majorité des dossiers se
règle à l’amiable, elle permet à l’assuré de faire valoir ses droits sans encombrer le système
judiciaire par de petits litiges.
Notons qu’il s’agit bien de compenser les pertes subies par un individu dans un élément
de son patrimoine en raison d’un événement aléatoire ; il ne s’agit en aucun cas d’enrichir
l’assuré en cas de réalisation du risque.
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La probabilité de 1 sur 2 ne vaut qu’à l’infini : elle dit seulement que si un joueur pouvait
jouer un très grand nombre de coups les résultats tendraient à s’équilibrer entre pile et face, sans
jamais donner d’indication quant à ce qui sortira au prochain tirage. Si l’assureur peut utiliser
les résultats du calcul des probabilités, c’est parce qu’il dispose d’un instrument fondamental
qui est la mutualisation de risques homogènes et indépendants qui seront ensuite amenés à se
compenser. La mutualisation permet à l’assureur d’être comme un joueur qui disposerait d’un
nombre suffisant de coups pour que le résultat du calcul des probabilités soit valide.
D’une certaine manière, il faut imaginer que l’entreprise d’assurance assure des groupes,
des ensembles de risques qu’elle mutualise, et non des individus. Du point de vue de l’entreprise
d’assurance, celui qui demande à s’assurer demande à pouvoir faire partie d’un groupe.
L’assureur décide dans quel groupe (pool de risques) il peut ou doit le faire entrer. Intégrés au
sein d’une mutualité, les risques sont solidaires les uns des autres : l’assuré accepte que la
cotisation ou la prime qu’il a versée serve à compenser les pertes subies par un des membres
du groupe.
• On peut lui donner un prix, lui attribuer une valeur monétaire. Cela passe par des
conventions, en particulier quand il s’agit d’évaluer des pertes par nature hors commerce
comme la vie ou le corps humain, ou la conséquence d’événements dont la nature est
mal connue comme les organismes génétiquement modifiés (OGM)
• Il doit être mutualisable. L’assurance est le contraire du pari : un risque unique n’est
pas assurable. Il ne le devient que s’il est suffisamment mutualisé. Le rôle de l’assureur
est de constituer des pools de risques qui doivent rester équilibrés. C’est la raison pour
laquelle il dispose de la liberté d’accepter ou de refuser les demandes d’assurance qui
lui sont adressées. Il doit pouvoir « sélectionner » les risques pour que ses portefeuilles
de risques ne soient pas déséquilibrés.
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2. Les opérations d’assurance
Les entreprises d’assurance vendent de très nombreuses garanties qui s’adressent aussi bien
aux particuliers qu’aux professionnels. Le premier rôle de l’assureur est de « produire » des
risques, de proposer des « combinaisons » d’assurances susceptibles d’intéresser suffisamment
d’agents économiques pour qu’une mutualisation soit possible. Sa fonction sociale est
d’identifier les besoins de protection de la population et de tenter de les organiser de manière à
en faire des risques assurables.
La garantie des accidents de la vie (GAV) protège les assurés contre les accidents dont ils
peuvent être victimes et qui ne peuvent être imputés à un tiers, les accidents que l’on se cause
à soi-même, dont on est « responsable ». Cela concerne aussi bien les accidents domestiques
(les plus nombreux) que la garantie du conducteur d’une automobile.
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l’incendie, le vol, le dégât des eaux, les tempêtes et les catastrophes naturelles ainsi que la
responsabilité du chef de famille contre les dommages qui pourraient être causés à autrui.
Les opérations d’assurances des professionnels qui visent à protéger les biens des entreprises
comme l’assurance contre l’incendie et l’assurance « pertes d’exploitation » (exemple :
interruption d’activité liée à une catastrophe naturelle comme une inondation).
L’assurance de protection juridique vise à couvrir les frais qu’une personne peut avoir à
engager en raison d’une procédure judiciaire. L’assurance-crédit permet aux entreprises de
sécuriser leur trésorerie vis-à-vis des défaillances de leurs clients. Les services offerts sont une
information sur la solvabilité des clients, une garantie sur les dettes des clients, des aides au
recouvrement de créances.
C’est la rançon du succès de l’assurance : elle est perçue comme ayant vocation
universelle, devant être accessible à tous, comme si, dans des sociétés modernes, il fallait
reconnaître un droit à l’assurance. Les pouvoirs publics veillent au bon fonctionnement des
marchés d’assurance, mais aussi, en lien avec la profession, à faire en sorte que, pour ce qui
concerne les garanties les plus fondamentales, elles soient accessibles à tous. C’est ainsi qu’en
matière de maladie a été créée, pour certains foyers, l’aide à l’Acquisition d’une
complémentaire santé (ACS). C’est encore ainsi que les pouvoirs publics ont encouragé la
profession à rendre l’assurance emprunteur accessible aux personnes en situation de risques
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II- L’assurance, acteur économique essentiel
Selon ATLAS MAGAZINE, le secteur de l'assurance en Côte d'Ivoire se classe au 9ème
rang en Afrique avec un chiffre d'affaires de 844 millions de dollars US en 2021, en
croissance de 21,61% de 2020 à 2021, soit une part de marché de 1,14% en 2021, à la traîne
du top 5 major, en Afrique du Sud La part de marché de l'assurance en est de 69,03 %, le
Maroc de 7,20 %, l'Égypte de 3,78 %, le Kenya de 3,26 % et le Nigéria de 2,13 %.
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III- Statistique du marché d’assurance
❖ Evolution des primes par branches d’assurance vie et non vie dans la zone CIMA
De 1995 à 2020, l’activité assurance dans la zone CIMA, toutes branches confondues, a été
multiplié par six (6). Au cours de cette même période, les primes vies ont été multipliées par
dix (10) alors que celle de la branche non vie par cinq (5). La part de la branche vie dans les
primes totales a progressé de 75% en 25 ans, passant de 20% en 1995 à 35% en 2020, alors que
la branche non vie a régressé notamment de 80% en 1995 contre 65% en 2020. (Source :
ATLAS MAGAZINE)
• Evolution des primes d’assurance vie et non vie par pays dans la zone CIMA
Avec 30% de parts de marché en 2020, la Cote d’Ivoire est le leader incontesté de la zone
CIMA. Le Cameroun et le Sénégal se placent respectivement en deuxième et troisième
positions. Ce trio de tête est suivi par le Burkina Faso et le Gabon. Ce dernier pays, pénalisé
par les retombés de la crise économique des dernières années, se retrouve en cinquième position
en 2020. Le Gabon est même dépassé par le Burkina Faso qui avec un taux de croissance de
181% de 2011 à 2020 est le pays de la zone CIMA qui enregistre la plus forte progression de
primes des dix (10) dernières années.
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IV- Disposition générale et contrôle
1- Les Dispositions générales
❖ Objet et entendu du contrôle
Le contrôle s'exerce dans l'intérêt des assurés, souscripteurs et bénéficiaires de contrats
d'assurance et de capitalisation. Sont soumises à ce contrôle, Les entreprises qui contractent des
engagements dont l'exécution dépend de la durée de la vie humaine ou qui font appel à l’épargne
en vue de la capitalisation et contractent, en échange de versements uniques ou périodiques,
directs ou indirects, des engagements déterminés les entreprises d'assurance de toute nature y
compris les entreprises exerçant une activité d'assistance.
Toute entreprise d'assurance d'un Etat membre mentionnée à l'article 300 doit être
constituée sous forme de société anonyme ou de société d'assurance mutuelle.
Toutefois une société d'assurance ne peut se constituer sous la forme d'une société anonyme
uni- personnelle. Une entreprise étrangère ne peut pratiquer sur le territoire d'un État membre
l'une des opérations mentionnées à l'article 300 ou des opérations de réassurance que si elle
satisfait aux dispositions de la législation nationale dudit État.
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Les titres de toute nature, les prospectus, les affiches, les circulaires, les plaques, les
imprimés et tous les autres documents destinés à être distribués au public ou publiés par une
entreprise mentionnée à l'article 300 doivent porter, à la suite du nom ou de la raison sociale, la
mention ci-après en caractères uniformes : « Entreprise régie par le Code des assurances ». Ils
ne doivent contenir aucune allusion au contrôle, ni aucune assertion susceptible d’induire le
public en erreur sur la véritable nature de l'entre- prise ou l’importance réelle de ses
engagements.
Les entreprises mentionnées à l'article 300 doivent, avant usage, communiquer dans l'une
des langues officielles au Ministre en charge du secteur des assurances dans l'État membre,
qui peut prescrire toutes rectifications ou modifications nécessitées par la réglementation en
vigueur, cinq exemplaires des conditions générales de leurs polices, propositions, bulletins de
souscription, prospectus et imprimés destinés à être distribués au public ou publiés ou remis
aux porteurs de contrats ou adhérents.
Les entreprises d’assurance doivent, avant d’appliquer leurs tarifs, obtenir le visa du
Ministre en charge du secteur des assurances dans l'État membre qui statue dans les trois mois
à dater du dépôt de trois spécimens de tarifs. Les demandes de visa des tarifs applicables aux
contrats d'assurance sur la vie comportant les clauses spéciales relatives aux risques de décès
accidentel et d'invalidité doivent être achaties auxdites clauses.
❖ Statut- modifications
Les entreprises mentionnées à l'article 300 du présent Code doivent, avant de soumettre à
l'assemblée générale des modifications à leurs statuts, obtenir l'accord du Ministre en charge du
secteur des assurances dans l'État membre qui statue dans les trois mois du dépôt de trois
spécimens des projets de modification des résolutions portant statuts. A l'expiration de ce délai,
en l'absence d'observation du Ministre, les modifications sont considérées comme approuvées.
Ce délai est réduit à quarante-cinq jours pour les augmentations de capital social.
❖ Changement de dirigeant
Toute entreprise agréée en application de l'article 326 est tenue de soumettre à l’approbation du
Ministre en charge du secteur des assurances dans l'Etat membre après avis conforme de la
Commission, préalablement à sa réalisation, tout changement de titulaire concernant les
fonctions de Président ou de Directeur Général. Ces Autorités disposent d’un délai de trois mois
pour se prononcer. L'absence de réaction à l'expiration de ce délai vaut acceptation.
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❖ Contributions des sociétés d’assurance
Les frais de toute nature résultant de l’application des dispositions du présent Code relatives au
contrôle en matière d'assurance, sont couverts au moyen de contributions dont le montant et les
modes de versement sont définis par les articles 55 et 56 du Traité, les statuts du Secrétariat
Général de la Conférence.
Il est interdit de souscrire une assurance directe d’un risque concernant une personne, un bien
ou une responsabilité, situé sur le territoire d'un Etat membre auprès d'une entreprise qui ne se
serait pas conformée aux prescriptions de l'article 326. Les sociétés et les organismes spécialisés
- La Commission peut demander aux entités soumises à son contrôle toutes informations
nécessaires à l’exercice de sa mission. Elle peut notamment demander la
communication des rapports de commissaires aux comptes et d’une manière générale
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de tous documents comptables dont elle peut, en tant que de besoin, demander la
certification.
- La Commission peut conclure avec les autorités de contrôle telles que la Commission
bancaire de l’Afrique Centrale, la Commission bancaire de l’Union Monétaire Ouest
Africaine et avec toute autre autorité responsable de la surveillance des autres secteurs
financiers d’un État membre, des accords ayant pour objet d’échanger des
renseignements nécessaires l’accomplissement de leurs missions respectives. Les
renseignements ainsi recueillis sont couverts par le secret professionnel en vigueur dans
les conditions applicables l’organisme qui les a communiqués, et l’organisme
destinataire.
❖ Surveillance complémentaire
- La Commission peut décider de ne pas tenir compte, dans la surveillance
complémentaire visée à l'article 310-2, d'entreprises ayant leur siège social dans un pays
tiers où il existe des obstacles juridiques au transfert de l'information nécessaire, sans
préjudice des dispositions de l'article 337-La Commission peut également décider, au
cas par cas, de ne pas tenir compte d'une entreprise dans la surveillance complémentaire
visée à l'article 310-2 lorsque l'entreprise à inclure ne présente qu'un intérêt négligeable
au regard des objectifs de la surveillance complémentaire des entreprises d’assurance
faisant partie d’un groupe d’assurance.
- La Commission peut conclure avec les autorités de contrôle telles que la Commission
bancaire de l’Afrique Centrale, la Commission bancaire de l’Union Monétaire Ouest
Africaine et avec toute autre autorité responsable de la surveillance des autres secteurs
financiers d’un État membre, des accords ayant pour objet d’échanger des
renseignements nécessaires l’accomplissement de leurs missions respectives. Les
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renseignements ainsi recueillis sont couverts par le secret professionnel en vigueur dans
les conditions applicables l’organisme qui les a communiqués, et l’organisme
destinataire.
❖ Les sanctions
Quand elle constate de la part d’une société soumise à son contrôle le non observation de la
réglementation des assurances ou un comportement mettant en péril l'exécution des
engagements contractés envers les assurés, la Commission enjoint à la société concernée de
prendre toutes les mesures de redressement qu'elle estime nécessaires.
L'absence d’exécution des mesures de redressement dans les délais prescrits est passible
des sanctions énumérées à l'article 312. Quand elle constate à l’encontre d’une société soumise
au contrôle une infraction, la commission peut prononcer les sanctions suivantes :
l’avertissement, la limitation ou l’interdiction de tout ou une partie des opérations, la suspension
ou la démission d’office du portefeuille des contrats. Elle peut également infliger des amendes.
Pour l’exécution des sanctions prononcées par elle, la Commission propose au Ministre en
charge du secteur des assurances, le cas échéant, la nomination d’un administrateur provisoire.
Lorsque les décisions de la Commission nécessitent la nomination d’un liquidateur, elle adresse
une requête en ce sens au Président du Tribunal compétent et en informe le Ministre en charge
des assurances.
Aussi en cas de contrôle sur place, un rapport contradictoire est établi. Si des
observations sont formulées par le vérificateur, il en est donné connaissance à l'entreprise. La
Commission prend connaissance des observations formulées par le vérificateur et des réponses
apportées par l'entreprise. Les résultats des contrôles sur place sont communiqués au Ministre
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en charge du secteur des assurances et au Conseil d’Administration de l'entreprise contrôlée et
sont transmis aux commissaires aux comptes.
V- Régime administratif
1- Les Agréments
❖ Délivrance des agréments
• L’agrément
L’agrément est une autorisation délivrée sur demande de l’entreprise, pour les opérations d’une
ou plusieurs branches d’assurance. Les entreprises soumises au contrôle par l’article 300 ne
peuvent commencer leurs opérations qu’après avoir obtenu un agrément. L’entreprise ne peut
pratiquer que les opérations pour lesquelles elle est agréée. En effet pour pouvoir exercer, les
organismes d’assurance doivent obtenir un agrément. Cet agrément a des spécificités et elles
peuvent le perdre. En effet, les organismes d’assurance font l’objet d’un contrôle assidu.
• Branches
L’agrément prévu à l’article 326 est accordé branche par branche. A cet effet, les opérations
d’assurance sont classées en branches de la manière suivante :
- Branches IARD
IARD ou (I.A.R.D.) est une abréviation que l’on retrouve dans le secteur de l’assurance qui est
l’acronyme de : « incendies, accidents et risques divers ». Cette assurance permet de protéger
les biens et non les personnes. Les assurances IARD comprennent l’assurance habitation et
l’assurance auto, entre autres c’est une branche de l'assurance spécialisée dans la couverture des
dommages et la protection des biens, dans le cadre de l'entreprise. Ces branches sont :
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• Corps de véhicules maritimes, lacustres et fluviaux : tout dommage subi par :
les véhicules fluviaux, lacustres, maritimes
• Marchandises transportées (y compris les marchandises, bagages et tous autres
biens) : tout dommage subi par les marchandises transportées ou bagages, quel
que soit le moyen de transport.
• Incendie et éléments naturels : tout dommage subi par les biens (autres que les
biens compris dans les branches 3, 4, 5, 6 et 7) lorsqu’il est causé par : incendie,
explosion, tempête, éléments naturels autres que les tempêtes etc.
• Autres dommages aux biens : tout dommage subi par les biens (autres que les
biens compris dans les branches 3, 4, 5, 6 et 7) et lorsque ce dommage est causé
par la grêle ou la gelée, ainsi que par tout événement, tel le vol, autre que ceux
compris dans la branche 8.
• Responsabilité civile véhicules terrestres automoteurs : toute responsabilité
résultant de l’emploi de véhicules terrestres automoteurs (y compris la
responsabilité du transporteur).
• Responsabilité civile véhicules aériens : Toute responsabilité résultant de
l’emploi de véhicules aériens (y compris la responsabilité du transporteur).
• Responsabilité civile véhicules maritimes, lacustres et fluviaux : toute
responsabilité résultant de l’emploi de véhicules fluviaux, lacustres et maritimes
(y compris la responsabilité du transporteur).
• Responsabilité civile générale : toute responsabilité autre que celles mentionnées
sous les 10, 11 et 12.
• Crédit
• Caution
• Pertes pécuniaires diverses
• Protection juridique
• Assistance : assistance aux personnes en difficulté, notamment au cours de
déplacements.
• (Réservé).
- Branches vie
C’est une branche qui porte sur l’assurance des personnes. Ces branches sont :
• Vie-décès :
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Toute opération comportant des engagements dont l’exécution dépend de la durée de la vie
humaine.
Toutes opérations comportant des engagements dont l’exécution dépend de la durée de la vie
humaine et liées à un fonds d’investissement. Les branches mentionnées aux 20 et 21
comportent la pratique d’assurances complémentaires au risque principal, notamment celles
ayant pour objet des garanties en cas de décès accidentel ou d’invalidité.
• Opérations tontinières :
• Capitalisation :
❖ Risques accessoires
Toute entreprise obtenant l’agrément pour un risque principal appartenant à une branche
mentionnée aux 1 à 18 de l’article 328 peut également garantir des risques compris dans une
autre branche sans que l’agrément soit exigé pour ces risques, lorsque ceux-ci sont liés au risque
principal, concernent l’objet couvert contre le risque principal et sont garantis par le contrat qui
couvre le risque principal.
Toutefois, les risques compris dans les branches mentionnées aux 14, et 15 de l’article 328 ne
peuvent être considérés comme accessoires à d’autres branches.
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Pour être éligibles au poste de Directeur Général, les postulants doivent respecter certains
critères et doivent être titulaires de :
• Soit d’un diplôme d’études supérieures en assurance ou en actuariat et justifier d’une
expérience minimale de cinq ans à un poste d’encadrement supérieur dans une entreprise
d’assurance, une organisation d’assurance, un cabinet de courtage d’assurance ou dans une
administration de contrôle des assurances ;
• Soit d’un diplôme de l’enseignement supérieur d’orientation économique ou juridique
avec une expérience de cinq ans dans des fonctions de direction d’une entreprise à caractère
financier ;
• Soit d’un diplôme de l’enseignement supérieur avec une expérience minimale de dix
ans dans des fonctions d’encadrement supérieur dans une entreprise ou dans une
administration.
• Objet
Les entreprises soumises au contrôle en application de l’article 300 ne peuvent avoir d’autre
objet que celui de pratiquer des opérations mentionnées à l’article 328, ainsi que celles qui
en découlent directement, à l’exclusion de toute autre activité commerciale. Elles peuvent
faire souscrire des contrats d’assurance pour le compte d’autres entreprises agréées avec
lesquelles elles ont conclu un accord à cet effet.
Il est interdit, pour les opérations autres que celles mentionnées au 23) de l’article 328, de
stipuler ou de réaliser l’exécution de contrats ou l’attribution de bénéfices par la voie de tirage
au sort.
Les engagements réglementés dont les entreprises mentionnées à l’article 300 doivent, à toute
époque, être en mesure de justifier l’évaluation sont les suivants :
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• Une provision de prévoyance en faveur des employés et agents destinée à faire face aux
engagements pris par l’entreprise envers son personnel et ses collaborateurs. Les
provisions techniques mentionnées au 1) du présent article sont calculées, sans
déduction des réassurances cédées à des entreprises agréées ou non, dans les conditions
déterminées par les articles 334-2, 334-8, 334-9, 334-10, 334-11 à 13.
❖ Engagements en devise
Lorsque les garanties d’un contrat sont exprimées dans une monnaie déterminée,
conformément à la dérogation prévue à l’article 3 du Livre I du présent Code, les engagements
de l’entreprise d’assurance mentionnés à l’article 334 sont libellés dans cette monnaie. Lorsque
les garanties d’un contrat ne sont pas exprimées dans une monnaie déterminée, les engagements
d’une entreprise d’assurance sont libellés dans la monnaie du pays où le risque est situé.
Toutefois, cette entreprise peut choisir de libeller ses engagements dans la monnaie dans
laquelle la prime est exprimée si, dès la souscription du contrat, il paraît vraisemblable qu’un
sinistre sera payé, non dans la monnaie du pays de situation du risque, mais dans la monnaie
dans laquelle la prime a été libellée.
Si un sinistre a été déclaré à l’assureur et si les prestations sont payables dans une monnaie
déterminée autre que celle résultant de l’application des dispositions précédentes, les
engagements de l’entreprise d’assurance sont libellés dans la monnaie dans laquelle l’indemnité
à verser par cette entreprise a été fixée par une décision de justice ou bien par accord entre
l’entreprise d’assurance et l’assuré. Lorsqu’un sinistre est évalué dans une monnaie connue
d’avance de l’entreprise d’assurance mais différente de celle qui résulte de l’application des
dispositions précédentes, les entreprises d’assurance peuvent libeller leurs engagements dans
cette monnaie.
Toute entreprise soumise au contrôle en vertu de l’article 300 doit justifier de l’existence d’une
marge de solvabilité suffisante, relative à l’ensemble de ses activités.
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La marge de solvabilité mentionnée à l’article 337 est constituée, après déduction des pertes,
des amortissements restant à réaliser sur commissions, des frais d’établissement ou de
développement et des autres actifs incorporels, par les éléments suivants :
Pour toutes les branches, mentionnées aux 20 à 23 de l’article 328 (Voir Code CIMA), les
assurances complémentaires non comprises, le montant minimal réglementaire de la marge est
calculé par rapport aux provisions mentionnées aux 1° et 3° de l’article 334-2. Ce montant est
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égal à 5 % de la somme des provisions mentionnées aux 1° et 3° de l’article 334-2, relatives
aux opérations d’assurances directes sans déduction des cessions en réassurance et aux
acceptations en réassurance, multiplié par le rapport existant, pour le dernier exercice, entre le
montant des provisions mathématiques après cessions en réassurance et le montant des
provisions mathématiques brut de réassurance, sans que ce rapport puisse être inférieur à 85 %.
Il lui est ajouté le montant correspondant aux assurances complémentaires calculé selon la
méthode définie à l’article 337-2 pour les branches 1 à 18
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