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L’ASSURANCE VIE
ASSURANCE VIE – EFPA MAI 2022
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1. Généralités sur l’assurance
a- Définition de l’assurance
c- Marché Tunisien
3.Types de contrats
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Généralités sur l’assurance
Définition de l’assurance
Une assurance est un service qui fournit une prestation lors de la survenance
d’un risque. La prestation, généralement financière, peut être destinée à un
individu, une association ou une entreprise, en échange de la perception d’une
cotisation ou prime.
Activité qui en échange de la perception d’une prime ou d’une cotisation,
consiste à fournir une prestation prédéfinie elle protège chaque assuré d’aléas
pouvant arriver.
Certaines assurances sont obligatoires comme la responsabilité civile de
personnes (RC).
D’autres sont facultatives comme l’assurance vie.
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Définition de l’assurance vie
Il n’existe pas de définition juridique du secteur. Nous retiendrons la
définition ci-dessous:
L’assurance vie est une branche de l’assurance qui fait naître des
engagements dont l’exécution dépend de la durée de vie humaine.
En assurance dommage, la question posée est souvent: »le sinistre
va-t-il se produire et si oui, combien va-il coûter ? ».
En assurance-vie, le décès est certain, seule sa date est inconnue.
L’aléa porte donc sur la durée de vie résiduelle et non pas sur
l’évènement de décès.
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1. Les différents types d’assurance:
On distingue 2 catégories d’assurances:
Les assurances de bien et de responsabilités;
Les assurances de personnes;
Les produits d’assurance sont regroupés comme suit:
R Vie Capitalisation F
Automobile
R R
Habitation Prévoyance Décès
R R
Transport Maladie
R R
Responsabilité Accident
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Quelles solutions l’assurance vie rapporte ?
a) l’assurance en cas de décès prévoit le versement d’un capital ou d’une rente au décès de l’assuré.
Ce type d’assurance constitue un moyen de préserver le niveau de vie du bénéficiaire. En effet,
lorsqu’un foyer dépend du revenu du travail d’une seule personne, le décès de cette dernière peut
occasionner une forte diminution de son niveau de vie, voire le conduire à la misère.
b) L’assurance en cas de vie compense les conséquences financières résultant d’un arrêt de travail
suite à la vieillesse. Certes, le système de Sécurité Sociale garantit à tout assuré social une
retraite, mais vu les difficulté que traverse ce système il peut ne pas satisfaire les besoins en
matière de retraite. C’est ainsi que l’assurance vie est de plus en plus perçue comme la possibilité
de s’assurer un complément de retraite.
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Histoire de l’assurance vie
L'idée de l'assurance-vie, dans sa forme proche de celle actuelle, est
attribuée à Lorenzo Tonti, un financier italien, et date de 1652.
Soutenu par le puissant cardinal Mazarin, Lorenzo Tonti anime des
associations de personnes qui mettent des fonds en commun pour
une durée limitée. En fin de période, l'association est dissoute et le
capital constitué sur la durée est réparti au prorata de leur
investissement initial aux associés survivants.
Un tournant majeur se produit en 1787 avec la fondation de la
" Compagnie Royale d'Assurance-vie ". Cet organisme a pour
vocation de proposer des assurances contre les incendies ainsi que
des assurances-décès. Sur décision du Conseil d'État en 1818,
l'assurance-vie vient s'ajouter aux contrats existants.
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Marché Tunisien de l’assurance vie
Depuis son instauration, le marche tunisien de l'assurance a connu une évolution
positive et continue, il est apparu en Tunisie en 1874, par le biais de la société française «
Le Phenix-vie », adressée exclusivement aux colons français. Seulement, à partir de 1956,
que les pouvoirs publics ont commence à créer un marche national d'assurance. Ainsi, en
1959, fut l'avènement de la société tunisienne d'assurance et de Réassurance (STAR), qui
a constitue la première étape dans la création du marche tunisien des assurances,
consolide, en 1961, par la création de la Mutuelle Assurance de l'Enseignement. Ensuite,
d'autre sociétés ont été crées et ont permis le développement du marche.
L’assurance vie en Tunisie a connu un développement remarquable pendant ces
dernières années, réalisant un taux de croissance de 20,5% durant ces cinq années.
En 2019 le montant des primes émises de la branche assurance vie s’élève à 559,339 MD
contre 507,468 MD en 2018 et 442,529 MD en 2017, soit une augmentation de 10,22 %
en 2019. La part des primes de l’assurance vie dans les émissions totales est passée de
21,20 % en 2017 et 22,54 % en 2018 à 23,17 % en 2019..
Les sinistres payés et les capitaux échus en 2019 ont atteint le montant de 185,173 MD
contre 177,173 MD en 2018 et 136,897MD en 2017 enregistrant ainsi une augmentation
de 4,52 % en 2019. 10
Sociétés Form e juridique Branches exploitées Secteur
Société tunisienne d’assurances et de réassurances STAR Société anonyme Multi-branches public
La société tunisienne d’assurances et de réassurances LLOYD Société anonyme Multi-branches privé
Compagnie d’assurances et de réassurances tuniso-européenne
Société anonyme Multi-branches privé
CARTE
Groupe des assurances de Tunis GAT Société anonyme Multi-branches privé
Société d’assurances BH-Assurance Société anonyme Multi-branches privé
Compagnie méditéranéenne d’assurances et de réassurances COMAR Société anonyme Multi-branches privé
Compagnie d’assurances et de réassurances ASTREE Société anonyme Multi-branches privé
Assurances BIAT Société anonyme Multi-branches privé
Société d’assurances et de réassurances MAGHREBIA Société anonyme Multi-branches privé
Société Assurances Multirisques Ittihad Société anonyme Multi-branches privé
Société d’assurance takaful Zitouna Takaful Société anonyme Multi-branches privé
Société tunisienne d’assurance takaful El Amana Takaful Société anonyme Multi-branches privé
Société d’assurance takaful At-Takafulia Société anonyme Multi-branches privé
Société Assurances Multirisques Ittihad Société anonyme Multi-branches privé
Mutuelle assurances de l’enseignement MAE Société à forme mutuelle Multi-branches privé
Caisse Tunisienne d’Assurances Mutuelles Agricoles CTAMA Société à forme mutuelle Multi-branches privé
Compagnie d’assurances et de capitalisation HAYETT Société anonyme Assurance sur la vie et capitalisation privé
Compagnie d’assurances et de capitalisation GAT Vie Société anonyme Assurance sur la vie et capitalisation privé
Société d’assurance Magherbia Vie Société anonyme Assurance sur la vie et capitalisation privé
Société d’assurance et de capitalisation Attijari Assurance Société anonyme Assurance sur la vie et capitalisation privé
Compagnie tuniso européenne d’assurance Carte Vie Société anonyme Assurance sur la vie et capitalisation privé
Société d’assurance et de capitalisation LLOYD Vie Société anonyme Assurance sur la vie et capitalisation privé
Société d’assurance et de capitalisation UIB Assurance Société anonyme Assurance sur la vie et capitalisation privé
Compagnie tunisienne d’assurances pour l’exportation COTUNACE Société anonyme Assurance credit à11l’exportation public
Société tunisienne de réassurances TUNIS RE Société anonyme Réassurance privé
Arrêté du ministre des finances du 27 février 2001, fixant la liste, le mode
de calcul des provisions techniques et les conditions de leur
représentation.
Arrêté du ministre des finances du 3 mars 2012, modifiant l’arrêté du
ministre des finances du 27 février 2001, fixant la liste, le mode de calcul
des provisions techniques et les conditions de leur représentation.
Arrêté du ministre de l’économie et des finances du 11 mars 2014, portant
fixation du taux de la cotisation minimale payée par le salarié dans les
contrats collectifs d’assurance vie.
Circulaire Comité Général des Assurances N°01/2016 concernant la branche
d’assurance vie et capitalisation.
l’article 16 de la loi N°2020-46 du 23 décembre 2020 concernant
l’encouragement de l épargne à moyen et long terme via les comptes
d’épargne en actions et les contrats assurance –vie et de capitalisation.
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Calcul de la prime en assurance vie ?
Pour mettre en pratique le principe du partage des risques, il faut mesurer
l’étendue du risque. En effet, on ne peut déterminer le tarif à payer par chaque
membre d’un groupe assuré tant qu’on ne sait pas combien de membres du
groupe mourront dans un laps de temps donné.
Pour placer l’assurance vie sur une base scientifique, le premier problème est
donc de trouver un moyen quelconque de mesurer « le taux de mortalité ».
Peu à peu, les assureurs vie ont pu mettre au points des statistiques, de telle
sorte que l’on pouvait s’attendre à voir mourir dans une année donnée et à un
âge donné.
Exemple de table de mortalité:
TM Population Masculine Française réalisé entre 1960-1964
dx= lx/l0 = probabilité à la naissance de survivre à l’âge x.
qx = 1-px = probabilité d’être décédé à l'âge x,
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TABLE DE MORTALITE TUNISIENNE - TM 99
lx = Nombre de vivants à l'âge x
dx = Nombre de décès entre l'âge x et x+1
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LA PRIME PURE
LA PRIME D’INVENTAIRE
Elle correspond à la prime pure majorée des frais que la société d'assurance
prélève pour faire face à ses frais de gestion . C'est sur la base de la prime
d'inventaire que l'assureur calcule ses réserves (ou provisions) mathématiques.
LA PRIME COMMERCIALE
Elle correspond à la prime d'inventaire plus les frais engagés par la Société
d'assurance pour acquérir les contrats (essentiellement les commissions versées
aux apporteurs d'affaires).
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LA PROVISION MATHÉMATIQUE
c’est pour que les société d’assurance soient en mesure à tout moment de faire face à leurs
engagements qu’elles constituent des provisions.
Ces provisions sont dites mathématiques car elles sont calculées selon des techniques de
mathématiques actuarielles.
◼ Pour des raisons commerciales les assureurs ont établi des primes annuelles qui restent
constantes pendant la durée du contrat. Or cette pratique ne correspond pas à la réalité
puisque si l’on respecte le principe de l’équivalence prime/risque, la prime devrait
augmenter d’une année à l’autre à mesure que l’assuré avance dans l’âge et cette
augmentation croissante est commercialement indéfendable. C’est pourquoi l’assureur doit
procéder au nivellement des primes d’où les conséquences suivantes: Afin de pouvoir
verser à l'échéance le capital promis, l'assureur est tenu de constituer peu à peu des
provisions.
◼ Selon le code des assurances, c'est la différence entre les valeurs actuelles des
engagements respectivement pris par l'assureur et les souscripteurs de contrats d’assurance
vie.
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Il y a les PM résultant des assurances en cas de décès et les PM résultant
des assurances en cas de vie
◼ En assurance en cas de décès, le risque croît pour l'assureur puisque la
probabilité de décès augmente avec l'âge. Par conséquent, l'assureur devrait
demander à l'assuré une prime croissante d'année en année.
◼ Mais pour des raisons commerciales, l'assureur demande au souscripteur
une prime constante dite prime nivelée pendant la durée du contrat.
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❖ Par conséquent l'équilibre par exercice n'est plus réalisé.
En effet, la prime nivelée est supérieure à la prime de
risque dans les premières années, tandis que c'est le
contraire qui se produit dans les dernières années.
❖ Ainsi l'assureur devra garder l'excédent des premières
primes et constituer des provisions mathématiques
afin de suppléer plus tard à l'insuffisance des dernières
cotisations.
❖ Quand l’assureur perçoit une prime unique, il doit
également constituer une provision mathématique qui lui
permet d’avoir au début de chaque année d’assurance les
fonds nécessaires pour couvrir le risque.
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PM résultant des assurances en cas de vie
◼ Dans ce type de contrat, l'assureur respecte ses engagements en capitalisant
une partie des primes reçues par le système des intérêts composés. Ainsi
donc, les provisions mathématiques sont constituées par l'accumulation des
primes d'épargne et des intérêts versés sur elles.
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LA PARTICIPATION AUX BENEFICES (PB)
En assurance vie on ne peut réaliser que l'un de ces deux types
de bénéfices :
1. Les bénéfices techniques : Ces bénéfices résultent:
a) d'une part de la différence entre les frais de gestion
réellement supportés par la société et les chargements de
gestion prévus dans son tarif,
b) et d'autre part de la différence entre la mortalité réelle
enregistrée et celle théorique basée sur la table de
mortalité.
2. Les bénéfices financiers résultent de la différence entre le taux
auquel la Société place ses réserves et le taux technique (ou taux
garanti) sur lequel est basé son tarif.
Une certaine proportion des bénéfices ainsi réalisés est distribuée
aux assurés sous forme de l’un des deux systèmes suivants:
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Le Bonus:
La PB est dans ce cas aussi proportionnelle à la provision
mathématique constituée, mais les primes payées par l’assuré ne
sont pas augmentées; la PB est utilisée comme prime unique
d’inventaire d’un contrat de même type souscrit aux nouvelles
conditions d’âge et de durée atteintes.
La revalorisation :
Dans ce cas, la PB vient augmenter la provision mathématique déjà
constituée d’un certain pourcentage, en contre partie il est
demandé à l’assuré d’augmenter ses primes pour l’avenir d’un
pourcentage égal à la revalorisation effective sur les PM, ce qui
entraine une revalorisation parallèle des garanties du contrat pour
l’avenir.
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VALEUR DE RACHAT
Le rachat est la faculté offerte au souscripteur pour mettre fin à son
contrat en demandant à l’assureur de lui verser la provision
mathématique correspondante. En pratique, tous les contrats ne
peuvent être rachetés. C’est le cas par exemple des assurances en cas
de décès.
Le droit au rachat dont dispose le souscripteur existe car il existe une
PM sur laquelle il a un droit de créance.
En général, seulement une partie de la PM est versée comme valeur de
rachat; l’assureur retient en effet une somme, à titre de pénalité de
rachat, celle-ci est d’autant plus faible que l’on se rapproche du terme
du contrat.
Les modalités de calcul de la valeur de rachat sont déterminé dans une
note technique établie par l’assureur et soumise à l’approbation de
l’autorité de contrôle.
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Valeur de réduction
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L’Avance sur contrat
❖ L’avance consiste en une remise par l’assureur au souscripteur d’une
partie de sa provision mathématique. Tant que celle-ci n’est pas
remboursée, les prestations sont réduites.
❖ Ainsi, si l’assureur doit intervenir (réalisation du risque garanti), il
déduira des prestations dues le montant de l’avance accordée et non
encore remboursée. Par contre, dès que le souscripteur reverse à
l’assureur la totalité de l’avance, il retrouve ses droits intacts.
❖ L’avantage d’une telle formule est évident ; il permet au souscripteur
d’obtenir des disponibilités financières sans mettre fin à son contrat.
❖ Le montant total de l’avance ne peut excéder la valeur de rachat. Le
souscripteur verse à la compagnie un intérêt, contrepartie normale
de la perte de revenus supportée par l’assureur du fait de la
diminution des actifs de placement 26
3.Types de contrats
Il existe aujourd'hui deux manières de présenter les différents produits d'assurance vie, la classique
qui distingue les contrats en cas de vie, les contrats en cas de décès et les contrats mixtes, et la
nouvelle qui fait la différence entre épargne et prévoyance.
Ces deux présentations correspondent d'ailleurs à deux générations de produits :
- La présentation classique
- Les nouveaux produits
Section 1- Les Produits classique
❖ Les Assurances en cas de vie
❖ Les Assurances en cas de décès
❖ Les Assurances Mixtes
❖ Les Assurances de Survie
❖ Les Options au terme du contrat
1.1. Les assurances en cas de vie
a) Le capital différé
b) Rente viagère immédiate
c) La rente viagère différée 27
◼ Les primes peuvent être, soit uniques, soit périodiques et dans ce cas, elles
cessent d'être dues au décès de l'assuré.
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◼ Cette formule est intéressante, par exemple pour le futur retraité qui désire
bénéficier d'un capital à son départ à la retraite, mais qui, n'ayant pas d'héritiers est
indifférent au fait que ce capital soit perdu s'il vient à décéder.
◼ Son avantage principal est que l'épargne des décédés vient abonder celle des
survivants; Cet avantage est annulé lorsque l'assuré choisit la contre-assurance,
dans ce cas s'il vient à décéder les primes payées (ou dans certains cas la PM)
sont remboursées au bénéficiaire désigné en cas de décès.
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b) Rente viagère immédiate
- En échange d'une prime unique, l'assuré reçoit tant qu'il est en vie, une rente
payée à terme échu.
- Contre-assurance : il est possible d'envisager le remboursement d'une partie
de cette prime si un nombre minimum d'arrérages n'a pas été réglé.
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c) Rente viagère différée
◼ Ce contrat est divisé en deux périodes:
- la première est celle de constitution de la rente moyennant le paiement
d'une prime unique ou de primes périodiques,
- la seconde est la période de service de la rente.
◼ C'est le régime de retraite par excellence : l'assuré paye des primes pendant sa
carrière professionnelle au moment où il dispose de revenus suffisants, puis touche
des arrérages dès qu'il se retrouve à la retraite.
◼ Contre-assurance : si l'assuré vient à décéder pendant la période de constitution de la
rente, les primes sont perdues et aucune prestation n'est servie à quiconque. La
contre- assurance prévoit dans ce cas le remboursement des primes payées au
bénéficiaire désigné.
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d) Une Tête ou Deux têtes
Les assurances en cas de vie peuvent reposer sur une tête, ou sur deux têtes ; dans ce dernier cas, le
capital en cas de vie sera versé si l'un des deux assurés est en vie au terme du contrat, de même la
rente sera servie tant que l'un des deux assurés sera en vie.
1.2. Les assurances en cas de décès
a) La temporaire décès
b) La vie entière immédiate
c) Une tête ou deux têtes
a) La temporaire décès
❖ En cas de décès de l'assuré avant le terme du contrat, l'assureur paye le capital au bénéficiaire, par
contre, si l'assuré est vivant lorsque le contrat est arrivé à terme, aucune prestation n'est due et les
primes sont acquises à la compagnie qui a couvert le risque.
❖ Afin de l'éviter, il est proposé, soit la souscription d'une 100-25 (cfc plus loin) à la place de la
temporaire, soit la souscription d'une contre- assurance qui prévoit le remboursement des primes
au terme du contrat si l'assuré est alors vivant.
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❖ Elle est le plus souvent souscrite par de jeunes couples qui veulent assurer le bien-
être du foyer en cas de décès de l'un ou l'autre sans payer de primes trop
importantes.
❖ Elle est systématiquement exigée par les organismes prêteurs, pour faire face au
risque de décès de l’emprunteur. Ce type d’assurance est également désignée
Temporaire Crédit.
❖ Caractéristiques de la Temporaire Crédit commercialisée en Tunisie:
❖ La prime est unique
❖ Le capital est dégressif conformément au tableau d’amortissement du prêt:
- Soit linéairement
- Soit non linéairement
La dégressivité est
- Soit immédiate (pas de délai de grâce)
- Soit différée (existence d’un délai de grâce)
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b) La vie entière
❖ Le bénéficiaire recevra un capital au décès de l'assuré à quelque moment qu'il
survienne .
❖ Les primes peuvent être uniques ou viagères auquel cas elles seront versées jusqu'au
décès ou limitées (temporaires) ; elles seront alors versées au plus tard jusqu'à une date
correspondant le plus souvent à l'âge de la retraite de l'assuré.
❖ Cette formule est souvent utilisée pour régler des problèmes de succession.
c) Une tête ou deux têtes
Ces assurances peuvent être souscrites sur une ou deux têtes, les prestations prévues seront
réglées au premier décès.
1.3. Les Assurances Mixtes
Les assurances mixtes combinent une garantie vie et une garantie décès, elles ont été pendant
longtemps le fer de lance de la politique commerciale des compagnies d’assurance
principalement du fait de la simplicité de leur commercialisation (quelles que soient les
circonstances vie ou décès de l’assuré un capital est versé de plus les primes sont déductibles du
revenu imposable).
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▪ La mixte proprement dite
▪ La terme fixe :
▪ La combinée :
▪ Une tête ou deux têtes :
a) La mixte proprement dite
❖ Le jour du décès de l'assuré si celui-ci survient avant le terme du contrat ou au terme du contrat si
l'assuré est toujours vivant à cette époque, l'assureur paye le capital qui est identique dans les
deux cas, soit au bénéficiaire désigné s'il y a décès, soit en général à l'assuré en cas de vie.
❖ Les primes peuvent être uniques, mais sont le plus souvent périodiques, payables jusqu'au décès
ou jusqu'au terme du contrat.
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b) La terme fixe
La seule différence avec la mixte classique est que le capital sera payé, en cas de vie ou de
décès, au terme du contrat. Les primes ne peuvent qu'être périodiques, avec cessation au
décès de l'assuré, sinon le contrat perdrait tout caractère aléatoire (ce qui est la définition
même de l'assurance).
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c) La combinée
❖ C'est une mixte dont les garanties vie et décès sont inégales, on appellera 100.25 une combinée
dont la garantie vie est égale à 25% de la garantie décès, 100.50 celle dans laquelle la garantie
vie est égale à 50% de la garantie décès. On trouve toutes les combinaisons possibles entre la
100.25 et la 100.200.
❖ La plus usitée est la 100.25 dont le coût se compare à celui d'une simple temporaire qui
prévoit une contre-assurance sous la forme du paiement d'un capital en cas de vie au terme
du contrat.
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d) Une tete ou deux Têtes
Deux assurés peuvent être garantis dans de tels contrats, dans ce cas, le capital en cas de décès sera
versé au premier décès, par contre, le capital en cas de vie ne sera versé que si les deux assurés sont
vivants au terme du contrat.
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La rente de réversion
versée à la veuve (ou au veuf) jusqu'à son décès.
Si le décès du bénéficiaire de la rente survenait avant celui du bénéficiaire de
la réversion, la rente continuerait à être versée, en totalité ou en partie, à ce
dernier et ce, jusqu’à son décès,
L’assurance dotale
L'assurance de base est une terme fixe, le terme du contrat est souvent la
majorité d'un enfant ou la date présumée de son mariage, le capital lui est
alors versé s'il est en vie, que l'assuré principal soit vivant ou décédé.
Contre assurance
❖ L'inconvénient majeur de ces contrats est qu'en cas de décès du
bénéficiaire avant celui de l'assuré (rente et capital de survie) ou avant le
terme du contrat (dotale) aucune prestation n'est versée.
❖ La contre-assurance prévoit le remboursement des primes dans ce cas.
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1.5 Les options aux terme du contrat
Ces options sont prévues au contrat, ainsi que leur montant. Si elles ne
sont pas prévues, l'assureur peut de toutes façons les proposer au
bénéficiaire au moment du versement de la prestation garantie.
❖ une rente viagère.
❖ un certain nombre d'annuités certaines.
En effet, la notion d'épargne est très voisine, de celle d'assurance en cas de vie, mais le
fait que les prestations prévues dans ce cas ne soient pas versées si l'assuré décède ne
permet pas de comparer l'assurance vie aux contrats d'épargne classiques, pour
lesquels l'épargne acquise reste disponible, même en cas de décès de l'épargnant.
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EXEMPLE 1 :
Soit un contrat à versements libres dont les conditions techniques sont
les suivantes :
• Chargements de gestion administrative et d’acquisition : 5%
de la prime
• Chargements de gestion financière : 0,6% par an de l’épargne gérée
• Taux d’intérêt minimum garanti : 4,0%
• Le souscripteur de ce contrat verse annuellement une prime de 1000 D.
Calculer le capital auquel aurait droit l’assuré s’il est vivant au terme du
contrat, soit après 10 ans, et si l’assureur réalise un taux de participation aux
bénéfices de 5,5% .
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REPONSE
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EXEMPLE 2:
Soit un contrat « Universal Life » ayant les mêmes conditions techniques que
celles présentées dans l’exemple 1 ci-dessus avec en plus une assurance
décès « à la carte ».
• Un assuré âgé de 30 ans souscrit à ce contrat le 1er octobre 2009 et
choisit de s’assurer en cas de décès pour 50 000 D.
• sachant que la prime annuelle pour une personne âgée de 30 à 34 ans est
de 2,5D. pour 1 000 D. et pour une personne âgée de 35 à 39 ans de 3 D.
pour 1000 D. Il décide en outre de verser dans ce contrat 1000 D. par an
pendant 10 ans.
QUESTIONS 1 : Quel serait le capital en cas de vie après 10 ans en
supposant que l’assureur réalise un taux de participation aux bénéfices de
5,5% ?
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• Du 01/10/2009 au 30/09/2010: (1000*(1-0,05)- 125)*(1+0,055)*(1-0,006)= 865,153
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2/ L’épargne acquise au 30/09/2013 s’élève à 3 721,550 D. ; Le décès est survenu 9 mois après cette date ;
en supposant que le taux de Participation aux bénéfices est toujours de 5,5% et que pour l’année 2014,
l’assureur rémunérera l’épargne au taux minimum garanti, l’épargne acquise au 30/06/2014 est égale à :
Du 01/10/2013 au 30/06/2014:
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c) Les Contrats en unités de compte
• Il s’agit de contrats du type capital différé avec contre assurance (paiement de la
provision mathématique au bénéficiaire en cas de décès de l’assuré).
• Toutefois, les montants du capital et des primes à payer sont exprimés par référence à
une unité de compte .
• Cette unité de compte peut être une d’OPCVM ou une combinaison des parts de
plusieurs OPCVM différentes dans des proportions définies au contrat.
• Suivant la nature de l’OPCVM retenue , on pourra s’attendre à un rendement important
(OPCVM d’obligation) ou à des plus values (OPCVM d’actions).
• Les OPCVM (Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières)
• Ce sont des instruments d’épargne collective. En effet, plusieurs épargnants mettent
en commun leurs investissements dans un portefeuille constitué principalement de
valeurs mobilières (actions et obligations).
• Dans cette forme de placement, les épargnants ne sont plus directement détenteurs de
titres de propriétés ou de créances de sociétés, mais d’actions ou de parts d’OPCVM
elles-mêmes investies en valeurs mobilières.
• Les deux types d’OPCVM sont les SICAV et les FCP.
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ACTION OBLIGATION
CATEGORIE DE Titre de propriété représentant une Titre de créance représentant une fraction
TITRE fraction du capital de l’entreprise de la dette de l’entreprise
EVALUATION DU Il est fonction de l’anticipation des Il est fonction des taux de rémunération
COURS investisseurs de bénéfices que attendus par les investisseurs comparés
l’entreprise est capable de générer au coupon de l’obligation; il n’est donc pas
lié aux résultats de l’entreprise.
RISQUE/ L’action est une valeur volatile, L’obligation est une valeur moins risquée
RENTABILITE donc risquée. Elle est d’autant plus que l’action et donc moins rémunératrice.
volatile que les résultats de
l’entreprise sont le plus souvent
difficiles à prévoir. 58
Du fait que ces contrats sont libellés en unités de compte, le règlement des capitaux garantis
peut être effectué soit en unités monétaires (des dinars par exemple), soit par remise au
bénéficiaire du nombre de titres acquis.
Le montant de la prime est en général, lui aussi, déterminé en fonction de la valeur de
l’unité de compte ; exprimé en unités monétaires , il peut subir d’amples variations en
fonction de cette valeur .
Les Contrats en unités de compte:
AVANTAGES:
Le principal avantage des contrats en unités de compte est d'offrir une grande diversité de
placements, autorisant des stratégies d'investissement variées, pour des investisseurs à la
recherche de diversité et de performances et acceptant une dose de risque qui peut être
élevée.
PARTICULARITES:
Alors que dans les contrats en Dinars, les sommes investies et les intérêts capitalisés sont
garantis par l'assureur, dans les contrats en unités de compte l'assureur s'engage uniquement
sur un nombre d'unités de compte inscrites au contrat et non sur leur valeur.
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LE CADRE
REGLEMENTAIRE
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LE CADRE REGLEMENTAIRE
Comme tout contrat, le contrat d’assurance vie obéit aux règles de droit commun des
obligations. Mais celles-ci ne sont applicables qu’au cas où le Code des assurances,
recueil de lois, décrets et arrêtés propres aux assurances ne prévoit aucune
disposition particulière .De plus au sein même de cette réglementation, l’assurance vie
est parfois traitée à part.
▪ Le Code des assurances a été promulgué par la loi n°92-24 du 9 mars 1992 (parue dans
le JORT n°17 du 17 mars 1992 page 314).
▪ Le contrat d’assurance y est défini (art.1) c’est « la convention par laquelle une
entreprise d’assurance ou assureur s’engage, en cas de réalisation du risque ou au
terme fixé au contrat, à fournir à une autre personne appelée « assuré » une
prestation en contrepartie d’une rémunération appelée prime ou cotisation » .
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LES PARTIES AU CONTRAT
• L’entreprise d’assurances (L’assureur)
• Le contractant ou le souscripteur
• L’assuré
• Le bénéficiaire
a) L’entreprise d’assurances (L’assureur)
Pour pratiquer l’assurance vie l’assureur doit être agree au préalable par l’autorité de tutelle à
savoir le Comité Général des Assurances.
Pour être agrée, l’entreprise d’assurances doit être constituée sous l’une des formes suivantes :
• Société Anonyme
• Société à forme mutuelle
• Caisse mutuelle agricole constituée conformément aux textes particuliers la régissant
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b) Le contractant ou le souscripteur
C’est la personne morale ou physique qui s’engage en son nom personnel envers l’assureur,
notamment au paiement des primes .
Peuvent être souscripteurs tous les individus capables civilement.
S’il s’agit d’un contrat collectif, le souscripteur est une personne morale ou un chef
d’entreprise.
c) L’assure
C’est la personne (physique) sur la tête de laquelle l’assurance repose. Par exemple, dans une
assurance temporaire en cas de décès, l’assureur n’est tenu au paiement des prestations que
si l’assuré décède avant le terme prévu.
L'assurance sur la vie peut être contractée sur la tête d’autrui. S'il s'agit d'une assurance en
cas de décès, le souscripteur du contrat, aussi bien que le bénéficiaire, peuvent avoir
intérêt à la disparition de l’assuré.
C'est pour faire face à un tel danger que le législateur a imposé (article 36 du Code) que
l'assuré donne, avant la souscription du contrat, son consentement écrit à l’assurance.
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Ce consentement doit intervenir avant la souscription du contrat. Il est ainsi admis
que l’assuré qui signe le Formulaire de Déclaration du Risque (prévu par l’article 7
alinéas 2 du Code) donne ainsi son consentement à l’assurance.
Pour ce qui est de la validité des assurances décès conclues sur la tête des
incapables (mineurs notamment), rien n'est prévu par le Code des
assurances.
S’il s’agit d’un contrat d’assurance vie collectif, il est alors souscrit en vue
de l’adhésion d’un ensemble d’assurés, qu’on appelle également adhérent.
Ces adhérents doivent avoir un lien de même nature avec le souscripteur.
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d) Le bénéficiaire
C’est la personne qui, si elle est en vie à cette époque, reçoit les prestations prévues au contrat lors
de la réalisation du risque garanti.
Cette désignation peut être directe et nominative, mais elle peut tout aussi bien être indirecte :
Le Code prévoit ainsi que sont considérées des personnes désignées : Le conjoint, les descendants
nés ou à naître et les héritiers sans indication de leurs noms .
Dans le cas où il s'agit des héritiers, chacun d'eux a droit au bénéfice de l'assurance en
proportion de sa part héréditaire,
Le bénéficiaire désigné acquiert un droit propre et direct sur les sommes assurées.
Ainsi, celui qui a renoncé à la succession ne perd pas le droit au bénéfice de l’assurance.
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Le capital décès versé au titre d’un contrat d’assurance vie ne fait pas partie
de la succession.
Toutefois, l’article 40 du Code précise que si l’assurance en cas de décès a été
conclue sans désignation de bénéficiaire,
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DROITS ET OBLIGATIONS DES PARTIES
❖ Le souscripteur assuré
❖ L’assureur
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LE SOUSCRIPTEUR ASSURE
68
LE SOUSCRIPTEUR ASSURE
69
LE SOUSCRIPTEUR ASSURE
70
LE SOUSCRIPTEUR ASSURE
71
L’ASSUREUR
72
L’ASSUREUR
73
L’ASSUREUR
74
L’ASSUREUR
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76
LA FISCALITE DE
L’ASSURANCE VIE
77
LA FISCALITE DES PRIMES
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CONDITIONS DE DEDUCTIBITE
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TAUX DE L ’I.R.P.P.
TRANCHES TAUX
DE 0 A 5 000 D. 0%
DE 5 000,001 A 20 000 D. 26%
DE 20 000,001 A 30 000,001 D. 28%
DE 30 000,001 A 50 000,001 D. 32%
SUPERIEUR A 50 000 D. 35%
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EXEMPLE 1
81
EXEMPLE 2
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EXEMPLE 3
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ECONOMIE D’IMPOT REALISEE
Exemple2 : calcul impot avec l'avantage fiscale
revenu annuel brut après déduction des cotisation sociales obligatoires 80 000,000
déduction au titre de frais professionnels de 10 % ( dans la limite de 2000 DT) 2 000,000
déduction au titre de la situation et chages de famille (300+100+100) 600,000
revenu imposable compte non tenu de la déduction 77 400,000
primes d'assurance déductible 25 000,000
revenu net imposable 52 400,000
calcul dû compte tenu de la déduction:
(5000*0%+15000*26%+10000*28%+20000*32%+2400*35%) 13 940,000
Minimum d'impôt dû
revenu imposable compte non tenu de la déduction 77 400,000
calcul dû non tenu de la déduction:
(5000*0%+15000*26%+10000*28%+20000*32%+27400*35%) 22 690,000
minimum d'impôt (45% de l'impôt dû compte non tenu de la deduction) 22690*45%
Minimum Impôt exigible 10 210,500
Impôt exigible 13 940,000
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ECONOMIE D’IMPOT REALISEE
Exemple2 : calcul impot avec l'avantage fiscale
revenu annuel brut après déduction des cotisation sociales obligatoires 93 600,000
déduction au titre de frais professionnels de 10 % ( dans la limite de 2000 DT) 2 000,000
déduction au titre de la situation et chages de famille (300+100+100) 500,000
revenu imposable compte non tenu de la déduction 91 100,000
primes d'assurance déductible 45 000,000
revenu net imposable 46 100,000
calcul dû compte tenu de la déduction:
(5000*0%+15000*26%+10000*28%+16100*32%) 11 852,000
Minimum d'impôt dû
revenu imposable compte non tenu de la déduction 91 100,000
calcul dû non tenu de la déduction:
(5000*0%+15000*26%+10000*28%+20000*32%+41100*35%) 27 485,000
minimum d'impôt (45% de l'impôt dû compte non tenu de la deduction) 27485*45%
Impôt exigible 12 368,250
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Exemple3 : calcul impot avec l'avantage fiscale
revenu annuel brut après déduction des cotisation sociales obligatoires 360 000,000
déduction au titre de frais professionnels de 10 % ( dans la limite de 2000 DT) 2 000,000
déduction au titre de la situation et chages de famille (300+100+100) 400,000
revenu imposable compte non tenu de la déduction 357 600,000
primes d'assurance déductible 100 000,000
revenu net imposable 257 600,000
calcul dû compte tenu de la déduction:
(5000*0%+15000*26%+10000*28%+20000*32%+207600*35%) 85 760,000
Minimum d'impôt dû
revenu imposable compte non tenu de la déduction 357 600,000
calcul dû non tenu de la déduction:
(5000*0%+15000*26%+10000*28%+20000*32%+307600*35%) 120 760,000
minimum d'impôt (45% de l'impôt dû compte non tenu de la deduction) 120760*45%
Minimum Impôt exigible 54 342,000
Impôt exigible 85 760,000
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FISCALITE DES PRESTATIONS
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Simulation Epargne
Date d'effet 01/01/2011
Durée années 10
Minimum d'impôt dû
revenu imposable compte non tenu de la déduction 61 500,000
calcul dû non tenu de la déduction:
(5000*0%+15000*26%+10000*28%+20000*32%+11500*35%) 17 125,000
Gain D'impôt 2 100,000
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Evolution de l'épargne constituée Epargne Assurance Vie
Année Epargne Somme primes Epargne Gain Financier Epargne Constitué Gain Fiscal Gain Total
1 5929,107722 6000 -70,892 5 929,108 2 100,000
2 12180,56324 12000 180,563 12 180,563 2 100,000
3 18771,89165 18000 771,892 18 771,892 2 100,000
4 25721,5708 24000 1 721,571 25 721,571 2 100,000
5 33049,08316 30000 3 049,083 33 049,083 2 100,000
37 113,487
6 40774,97039 36000 4 774,970 40 774,970 2 100,000
7 48920,89093 42000 6 920,891 48 920,891 2 100,000
8 57509,68073 48000 9 509,681 57 509,681 2 100,000
9 66565,41726 54000 12 565,417 66 565,417 2 100,000
10 76113,48702 60000 16 113,487 76 113,487 2 100,000
90
Placement plan épargne bancaire :
Evolution de l'épargne constituée
Somme primes
Année Epargne Gain Financier
Epargne
1 6 177,288 6 000 177
2 12 694,327 12 000 694
3 19 569,803 18 000 1 570
4 26 823,430 24 000 2 823
5 34 476,006 30 000 4 476
6 42 549,474 36 000 6 549
7 51 066,983 42 000 9 067
8 60 052,955 48 000 12 053
9 69 533,156 54 000 15 533
10 79 534,767 60 000 19 535
91
FISCALITE DES PRESTATIONS II
92
FISCALITE DES CONTRATS COLLECTIFS
93
FISCALITE DES CONTRATS COLLECTIFS
CONCERNANT LA PRIME D’ASSURANCE À LA CHARGE DE L’ENTREPRISE CONTRACTANTE :
• Elle est considérée comme une charge déductible (Article 12 du Code de l’IRPP et de l’IS) ;
• Elle n’est pas à considérer comme un avantage en nature pour l’adhérent-salarié et donc il
n’y a pas lieu de l’intégrer dans son salaire imposable (Article 38 du Code de l’IRPP et de
l’IS).
• De plus, elle n’entre pas dans l’assiette de calcul des cotisations au titre des régimes
obligatoires de la Sécurité Sociale (Article 1 – paragraphe 18 du décret n° 2003-1098 fixant
la liste des avantages exclus de l'assiette de cotisation au titre des régimes de sécurité
sociale).
CONCERNANT LA PRIME D’ASSURANCE À LA CHARGE DU SALARIÉ-ADHERENT :
• Elle bénéficie des mêmes avantages que les contrats d’assurance vie individuels dans la
mesure où elle est déductible du salaire imposable avec un plafond qui peut atteindre 100
000 dinars par an (Article 39 du Code de l’assurance).
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