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INTRODUCTION
GENERALITES GENERALITES
LES ASSURANCES DOMMAGES reposent - LES ASSURANCES VIE portent
exclusivement sur la personne humaine
sur les fondements du principe indemnitaire qui,
et non sur des choses ou des
en droit, a pour objectif fondamental de responsabilités.
« réparer le préjudice, tout le préjudice, mais - On constitue un capital par des
cotisations non obligatoires qui suit la
rien que le préjudice. » logique des intérêts composés pour
LES ASSURANCES DOMMAGES SE donner à terme un capital et des intérêts
servis suivant diverses formules
DECOMPOSENT EN : présentées a travers la présente étude, à
1er - ASSURANCES DE CHOSES : entreprise, savoir :
- 1er –assurance EPARGNE en cas de VIE
maison, voiture, etc. - 2ème) assurance en cas de DECES
2ème –ASSURANCES DE RESPONSABILITES - 3ème) en cas de VIE ou en cas de DECES
(appelée formule mixte).
Ici, on répond civilement de sa responsabilité, de
NB – la formule du contrat temporaire décès qui
celles des personnes dont on est responsable, ou
n’a pour seul objet que de garantir un prêt
des choses vous appartenant ou étant sous votre
contracté (bancaire ou de son employeur) et qui
garde.
n’a pas d’autre utilité que le remboursement par
3ème - CAS EXCEPTIONNELS CONSACRES
l’assureur, du solde de la dette, en cas de décès
PAR LE DROIT ET LA TECHNIQUE :
de l’assuré.
Les assurances portant sur la personne humaine
- Le principe indemnitaire ne s’applique
mais logées dans la catégorie DOMMAGES :
pas en assurance de PERSONNES, ni la
L’assurance MALADIE
notion de DOMMAGES ;
L’INDIVIDUELLE ACCIDENTS
Les PERSONNES TRANSPORTEES
Dans le langage courant, la prévoyance signifie l‟action de voir ce qui pourrait arriver
dans un avenir proche ou lointain. Posé en ces termes il ne s‟agit pas d‟envisager le
décès d‟une personne dans sa réalisation ou pas, car le décès d‟une personne est
une chose certaine. Mais on peut logiquement se demander quelles seront les
conséquences du décès d‟une personne physique. Dans un autre volet la personne
actuellement en activité professionnelle est d‟autant plus inquiète de ce qu‟il
adviendra de sa retraite. Est-ce qu‟il lui sera toujours possible au moment de sa
retraite de trouver les ressources nécessaires pour compenser la diminution de ses
revenus ?
Voici autant de questions que les acteurs du monde professionnel se posent. C‟est
en partant de ce besoin de sécurité auquel aspirent ces personnes que les sociétés
d‟assurances vie ont mis au point depuis des années des formules d‟épargnes et de
retraite, qui permettent aux assurés de constituer le complément de retraite de leur
choix ; et de prendre en compte la protection de leur famille contre les conséquences
pécuniaires du décès du chef de famille ou d‟une personne ressource.
C‟est la raison pour laquelle nous nous sommes proposé d‟analyser l‟insertion des
produits d‟assurance vie dans le secteur professionnel.
Pour réussir notre travail le plan sera axé autours de 2 principales parties :
SECTION - 1 : PROBLEMATIQUE
L'existence humaine est pleine de risques, la personne de chacun est à la merci
d'événements imprévus ; les maladies, les accidents corporels, les accidents de
circulation, entraînant de manière inopinée, des invalidités, des incapacités de
travail, des décès prématurés entraînant des préjudices corporels, matériels et
pécuniaires, moraux pour la victime et ses proches.
Pour cette victime, la survenance d'un risque imprévu peut être source de
catastrophe. De nombreux procédés ont été mis au point en vue soit de réduire les
chances de survenance du sinistre, soit d'en atténuer les effets. La prévention est
une première technique souvent utilisée; rouler prudemment réduit les risques
d'accidents sur la route. Interdire de fumer et installer des extincteurs minimise les
risques d‟incendie ; avoir une bonne serrure peut faire obstacle à un cambriolage. A
la limite, la prévention élimine le risque mais d'une façon générale le risque n'est
qu'atténué.
Il existe d'autres techniques qui ont pour objet de soulager l'infortune de la victime si
le risque se réalise.
Dans la tradition, on retient que des groupes humains cultivent l‟esprit de solidarité,
et entreprennent des actions d'assistance concrètes pour venir en aide à ceux qui
subissent les coups du sort : secours de diverses natures et de diverses formes.
Contribuent également à cet élan de solidarité, les parents, amis, les associations
philanthropiques, les organismes religieux, l'Etat ou d‟autres mécènes.
Face donc à la menace qui pèse en permanence et décrite dans les circonstances
précédentes, l‟homme se tourne inexorablement vers la prévoyance, cet outil
accessible qu‟offrent les structures d‟épargne.
L'assurance apparaît ainsi comme l'un des nombreux procédés par lesquels l'homme
s‟est protégé contre les risques qui le menacent. Elle occupe une place privilégiée
parmi les procédés, car elle seule, pourrait couvrir les risques nombreux et variés
déjà énumérés. A juste raison, on dit que « l'assurance joue un rôle économique
et social de première grandeur.»
Les sociétés d‟assurance vie mettent à la disposition des populations surtout des
salariés, une gamme de produits d‟assurances accessibles et adaptés aux besoins
et à la bourse du travailleur moyen Sénégalais. Mais force est de constater que du
fait de son caractère non obligatoire l‟assurance vie ne constitue pas une priorité
pour certains qui préfèrent, s‟ils en ont les capacités épargner dans les banques,
s‟endetter à long terme sur le prêt immobilier, etc.
Partant de cette analyse, la question fondamentale que l‟on se pose est de savoir :
au sein de l‟Entreprise, les travailleurs ont-ils la culture des produits d‟assurance
vie ?
L‟objectif de notre étude est d‟identifier les contrats d‟assurance vie vendus sur le
marché sénégalais, et de connaître le degré d‟insertion des produits d‟assurance vie
en milieu professionnel, savoir si les travailleurs ont la culture de l‟assurance vie.
Dans le cas contraire détecter les causes qui seraient à la base de la non
souscription à l‟assurance vie par ces travailleurs.
les assurances de choses ayant pour but de protéger les biens de l‟assuré en
cas de pertes matérielles (telles que l‟assurance Incendie, vol Dégâts des
eaux etc.)
L‟assureur couvre le risque relatif à un élément d‟actif patrimonial.
les assurances de responsabilité ayant pour but de garantir les conséquences
pécuniaires incombant à l‟assuré à la suite des dommages causés à autrui et
dont il est juridiquement responsable.
L‟assureur couvre une dette de responsabilité, c'est-à-dire un élément du
passif patrimonial.
Les risques garantis dans ces assurances affectent la personne physique de l‟assuré
(vie- décès, accident corporel, maladie, invalidité. Etc.…).
Ce type de prêt adapté au commerce maritime était déjà pratiqué par les Grecs et les
Romains. Les marchands faisaient appel aux banquiers pour financer leurs
expéditions maritimes qui coûtaient souvent très cher. Si le bateau faisait naufrage,
les marchands n‟avaient rien à rembourser aux banques ; par contre, s‟il arrivait à
bon port le banquier était remboursé et pouvait recevoir une compensation financière
très élevée.
Repris à partir du XIIème siècle, le prêt “à la grosse aventure” connut plusieurs abus
au niveau des taux d‟intérêt qui encouragèrent le pape Grégoire IX à interdire le prêt
usuraire en 1234.
Avec les tontines, le financier italien Lorenzo TONTI crée en 1652 une forme de
contrat d‟assurance avec un mode opératoire proche de l‟assurance vie. Les tontines
sont, encore aujourd‟hui, des associations de personnes constituées pour une
certaine durée et qui mettent en commun des fonds. A l‟issue d‟une durée définie
préalablement, l‟association est dissoute et les fonds répartis entre les personnes.
Les premières tontines royales sont autorisées à la fin du XVIIème siècle et plusieurs
emprunts tontiniers sont lancés au cours du XVIIIème siècle. En 1770, les tontines
royales sont transformées en rentes viagères à taux fixe par arrêté du Conseil du roi
de France (arrêtés de Colbert).
En 1787, la “Compagnie royale d‟assurance vie” est créée et, en 1788, l‟édit du 27
juillet contraint la “Compagnie d‟assurances contre les incendies” à se diviser en
deux branches : une contre l‟incendie, l‟autre sur la vie.
L‟assurance vie est un contrat par lequel, moyennant le paiement d‟une prime,
l‟assureur s‟engage à servir au souscripteur ou à une tierce personne désignée par
lui, une somme déterminée sous forme de capital ou de rente, en cas de décès de la
personne assurée ou de survie à une époque déterminée. L‟assurance vie fait partie
des assurances des personnes qui couvrent les risques pouvant atteindre la
personne de l‟assuré : vie ou mort accident maladie invalidité…Elle intervient dans la
couverture du risque en cas de vie, décès, et à la fois vie et décès.
Sur le plan juridique l‟assurance vie est un contrat par lequel en échange d'une
prime, l'assureur s‟engage à verser au souscripteur ou au tiers désigné, une somme
-Pas de subrogation (Art 57 du code CIMA) l‟assureur ne peut en effet agir contre le
tiers responsable du sinistre, ni sur le fondement d‟une action dérivée de celle de
l‟assuré, ni en vertu d‟un droit propre.
Cette démarche permet de capitaliser les primes, c‟est à dire de les considérer
comme un capital dont les intérêts deviennent à leur tour producteurs d‟intérêts; d‟où
le terme de capitalisation.
Dans cette forme d‟assurance, c‟est donc l‟assuré, lui même qui est exposé au
risque. Ainsi, il sera question de prévoir des prestations en cas de réalisation des
risques qui menacent sa personne elle même, tels que l‟infirmité, le décès.
Ce sera alors un capital (décès ou vie) ou une fraction de capital (infirmité partielle
permanente) qui lui sera versé.
- L'assureur : C'est une personne morale (société) qui garantit le risque : elle a la
forme juridique d‟une société anonyme, société à forme mutuelle à cotisations fixes
ou organisme public tel que la Caisse Nationale de Prévoyance, en France.
Pour les assurances comportant le risque de décès, l'assuré doit donner son
consentement par écrit avec indication de la somme assurée.
Il est interdit de souscrire un contrat reposant sur la tête d'un mineur de 12 ans, d'un
aliéné mental, d'un interdit, sous peine de nullité du contrat.
Il est également interdit de souscrire un contrat sur la tête d'un mineur de plus de 12
ans sans l'autorisation de ses parents, de son tuteur ou de ses curateurs
- Le bénéficiaire :
C'est une personne physique ou morale, désignée par le contractant pour recevoir
les sommes stipulées au contrat.
Notons que le contractant, l'assuré et le bénéficiaire peuvent être une seule et même
personne.
Par règle publique, l'assureur est tenu d‟établir un projet chiffré des garanties et des
primes.
La proposition:
- le ou les bénéficiaires.
Le questionnaire médical:
La deuxième partie est un questionnaire médical que le proposant devra remplir avec
attention, ses déclarations servant de base à l'acceptation du risque par l'assureur;
en plus de ce questionnaire, l'assuré devra se soumettre dans certains cas (capital
élevé, état de santé médiocre) à un examen médical complet auprès d'un médecin
de son choix ou indiqué par la compagnie.
Comme dans toutes les branches d‟assurance ; le proposant doit faire connaître à la
société d‟assurance sur la vie tous les éléments qui permettront à cette dernière
d‟accepter ou de refuser le risque en toute connaissance de cause et d‟appliquer un
tarif correspondant. Le proposant doit remplir avec loyauté le questionnaire joint à la
proposition et répondre honnêtement aux questions du médecin - examinateur de la
société d‟assurance s‟il y a lieu.
- sa profession
Si le futur assuré commet une fausse déclaration, qu‟elle soit de bonne ou mauvaise
foi, l‟assureur peut mettre en œuvre les sanctions légales prévues pour l ‟ensemble
des branches d ‟Assurance (article 12 code CIMA).
Des règles spécifiques sont prévues en matière d‟assurance quand l‟irrégularité porte
sur l‟âge de l‟assuré ou lorsque le contrat comporte une clause d‟incontestabilité.
Si la mauvaise foi de l‟assuré n‟est pas prouvée par l‟assureur, deux cas peuvent se
présenter selon que la découverte de l‟élément non déclaré soit faite avant ou après
le sinistre.
*soit résilier le contrat dix jours après notification de la décision par lettre de
résiliation avec restitution de la provision mathématique et de la portion de prime de
risque payée pour le temps où l‟assurance n‟as plus de validité.
-La constatation après sinistre : Dans ce cas l‟assureur peut réduire les prestations
proportionnellement à l‟insuffisance des primes, le capital est réduit suivant le rapport
prime payée sur prime réellement due.
S‟agissant d‟un contrat en cas de vie, aucune réserve particulière n‟est à émettre, le
versement des prestations devant intervenir dès lors que l‟assuré est en vie à une
époque déterminée.
Si à priori, toutes les causes de mort sont garanties, ce principe n‟est pas absolu et
ne s‟impose pas impérativement aux parties.
On distingue donc :
Elle conforte l‟idée selon laquelle les fautes intentionnelles ou dolosives de l‟assuré
ne sont pas assurables.
S‟il paraît contraire à l‟ordre public et à la morale que celui qui provoque la mort
d‟autrui puisse en tirer profit, les dispositions de l‟art ne sont toutefois applicables que
s‟il est établi que le bénéficiaire a volontairement attenté aux jours de l‟assuré.
Les assureurs acceptent de couvrir sans surprime les risques de décès courus par
l‟assuré civil ou militaire au cours de voyages aériens accomplis à bord d‟appareils
munis d‟un certificat valable de navigabilité et conduits par des personnes titulaires
d ‟un brevet de pilote valable pour l ‟appareil considéré.
En revanche, ils se refusent à accorder leur garantie lorsque l‟assuré participe même
à titre de simple passager, à des compétitions, vols d‟essais, vols sur prototypes ou
lorsqu‟il appartient même momentanément à une formation de parachutistes.
Cependant, l‟assureur est en principe autorisé à exclure tous les risques qu‟il ne
souhaite pas garantir.
Du point de vue juridique l‟assurance vie est un contrat par lequel, en échange d‟une
ou plusieurs primes payables par le souscripteur, l‟assureur s‟engage à verser au
bénéficiaire désigné une somme déterminée, soit sous forme de capital, soit sous
forme de rentes, en cas de décès de la personne assurée, ou de sa survie à une
époque déterminée, ou à un terme fixé. Il découle de cette définition que le contrat
d‟assurance sur la vie est un contrat d‟assurances de personnes.
Du point de vue technique l‟assurance vie est une opération comportant des
engagements dont l‟exécution dépend de la durée de la vie humaine. Elle permet le
versement de prestations lorsque certaines circonstances précises, trouvant leur
origine uniquement dans la durée de la vie humaine, sont réalisées. Ces
circonstances sont soit le décès de l‟assuré, soit sa survie.
Selon les définitions technique et juridique, nous constatons que le risque servant de
base à l‟assurance vie est déterminé ainsi :
L‟assurance vie se fonde donc sur la mortalité humaine pour évaluer ses
engagements, et ceux de l‟assuré. L‟observation et l‟étude de la mortalité humaine lui
permettant de mesurer les risques de décès et de survie de la population humaine.
Ces mesures sont contenues dans la table de mortalité.
La table de mortalité
Dans la pratique, les observations sont faites à partir de données réelles sur
plusieurs générations d‟individus en même temps, et ces données sont corrigées
pour tenir compte des mouvements d‟immigrations et d‟émigrations. Il résulte de ces
observations l‟établissement d‟une table de mortalité qui donne pour chaque
personne d‟âge x, par sexe, sa probabilité de décès et de survie à différents âges
x+n.
Certaines compagnies africaines la majorent de 20% pour tenir compte des réalités
démographiques africaines (plus grande mortalité en Europe). D‟autres non
seulement ne la majorent pas, mais la réduisent pour offrir au public des conditions
tarifaires attrayantes.
Le code CIMA, en son article 338, dispose que les tarifs qui seront soumis à son visa
dès l‟entrée en vigueur de ce code, doivent être établis selon les tables de décès
(TD) et les tables de vie (TV) annexées au code.
La première cause de mortalité sous tous les cieux, est l‟usure physiologique due à
l‟âge. Le risque de décès augmente évidemment avec l‟âge. D‟autres facteurs en
dehors de l‟âge, influent sur la mortalité et l‟assureur doit en tenir compte dans son
appréciation du risque.
-Les tares physiques et physiologiques : Selon que l‟assuré jouisse d‟un bon état de
santé ou pas (maladies récurrentes ou graves) sa probabilité de décès est plus
élevée que la normale ; l‟assureur étudiera donc ce risque pour l‟assurer moyennant
une surprime ou le refuser.
Aux Etats Unis par exemple certaines compagnies d‟assurances ont des tarifs
« Fumeurs » et « Non fumeurs » ; les conditions de vie le niveau de développement
du pays peuvent influer sur la mortalité.
L‟assurance-vie se fonde sur les bases techniques suivantes pour calculer aussi bien
ses engagements vis-à-vis des assurés que ceux des assurés à son égard :
Les probabilités viagères sont les probabilités de vie et celles de décès tirées des
tables de mortalité.
Ainsi, la probabilité de vie d‟une personne d‟âge x d‟atteindre l‟âge x+n donc d‟être
vivante dans n années est tirée des calculs de la table de mortalité de la façon
suivante :
Ainsi la probabilité pour une personne d‟âge x d‟atteindre l‟âge x+n sera
L‟assurance vie utilise la technique des intérêts composés pour tenir compte de la
durée très longue des contrats et des engagements qu‟ils comportent.
Un placement est dit à intérêts composés lorsque les intérêts produits au fil des
années sont ajoutés aux capitaux et produisent à leur tour des intérêts dans les
mêmes conditions que ces derniers.
La valeur actuelle c‟est le capital Co qu‟il faudrait placer maintenant au taux i% pour
obtenir un capital C dans n années. C‟est donc l‟opération inverse de la
capitalisation. Elle est encore appelée actualisation.
-La prime pure : C‟est la contrepartie des engagements futurs de l‟assureur envers
les assurés. Elle est calculée à partir de la table de mortalité et du taux d‟intérêt
minimum. Elle est appelée prime de risque dans les assurances en cas de décès et
prime d’épargne dans les assurances en cas de vie.
-La prime d’inventaire : C‟est la prime pure augmentée des chargements de gestion
qui sont constitués par les frais de gestion de la prime (frais d‟encaissement des
primes commissions d‟encaissement et autres frais de renouvellement) et les frais de
gestion de la police ou du capital qui comprennent tous les frais exposés par
l‟assureur pour gérer la police pendant la validité du contrat ( salaires loyers
matériels etc.)
-La prime TTC : C‟est la prime effectivement payée par l‟assuré. Elle est égale à la
prime commerciale majorée des taxes qui sont reversées à l‟Etat.
La prime pure d‟un contrat d‟assurance vie est calculée de sorte qu‟elle réalise
l‟équilibre technique des engagements de l‟assureur et ceux de l‟assuré à la date de
souscription du contrat. Ainsi donc, l‟équation fondamentale en assurance vie
permettant de déterminer la prime pure est : Valeur à la souscription des
engagements de l’assuré = valeur à la souscription des engagements de
l’assureur
La prime pure permet donc l‟équilibre technique entre les engagements pris par les
deux parties. L‟assureur devant faire face à des frais divers, il courrait à la ruine s‟il
ne faisait payer à l‟assuré que la prime pure. D‟où la nécessité d‟introduire les
chargements.
Deux cas sont à distinguer selon qu‟il s‟agisse d‟une assurance en cas de décès ou
d‟une assurance en cas de vie.
Pour les contrats comportant une garantie décès, le risque croît pour l‟assureur
puisque la probabilité de décès augmente avec l‟âge. Par conséquent, l‟assureur
devrait demander à l‟assuré une prime croissante d‟année en année.
Mais pour des raisons commerciales, l‟assureur demande au souscripteur une prime
constante pendant la durée du contrat. Par conséquent l‟équilibre par exercice n‟est
plus réalisé. En effet la prime constante ou prime nivelée est supérieure à la prime de
risque dans les premières années, tandis que c‟est le contraire qui se produit au
cours des dernières années. Ainsi, l‟assureur devra garder l‟excédent des premières
primes et constituer des provisions mathématiques afin de palier plus tard à
l‟insuffisance des dernières cotisations.
Pour les contrats comportant une garantie vie, l‟assureur respecte ses engagements
en capitalisant une partie des primes reçues par le système des intérêts composés.
Ainsi donc, les provisions mathématiques sont constituées par l‟accumulation des
primes d‟épargnes et des intérêts versés sur elles.
Ainsi la provision mathématique apparaît comme étant la somme des excédents qui
devraient permettre à l‟assureur, après les avoir capitalisés au taux légal de
respecter ses engagements. La provision mathématique est donc la différence
entre les engagements futurs de l’assureur et ceux du souscripteur.
La méthode prospective
Elle consiste à appliquer la définition des provisions mathématiques c‟est à dire
déterminer à la date de calcul, la différence entre la valeur actuelle des engagements
de l‟assureur et celle de l‟assuré.
La méthode rétrospective
Elle consiste à dire qu‟évaluées en valeurs actuelles à l‟origine du contrat, les primes
payées par l‟assuré serviront à couvrir les engagements de l‟assureur et à constituer
les provisions mathématiques si l‟assuré est en vie.
SECTION 1 : LA CIMA
HISTORIQUE
Tout est parti de la Conférence Internationale des Contrôles d‟Assurances (CICA) qui
est née en 1962. Elle était soucieuse de préserver le bon fonctionnement des
sociétés et agences d‟assurances implantées dans les anciennes colonies françaises
d‟Afrique Occidentale, Centrale et à Madagascar.
Ainsi, le 27 juillet 1962, une Convention est signée entre treize Etats africains qui
sont : Bénin, Burkina, Cameroun, Centrafrique, Congo, Côte d‟Ivoire, Gabon, Mali,
Niger, Sénégal, Tchad, Togo, Madagascar et France.
Au fur et à mesure que les cadres africains sont formés et que les Etats ont pris
conscience de l‟importance de ce secteur pour l‟économie de leur pays, d‟autres
mesures sont envisagées pour assurer le développement des marchés nationaux
En vue de concrétiser ces objectifs, il fallait une CICA plus africaine. Une nouvelle
convention est signée entre douze (12) Etats africains (ceux désignés ci-dessus), à
l‟exception de Madagascar et de la France) le 27 novembre 1973. Le siège de la
CICA est alors transféré de Paris à Libreville en 1976. La France demeure simple
observatrice.
· Tarifs inadaptés ;
· Faiblesse de l‟assurance-vie ;
Ce triste tableau indique que les différentes conventions n‟ont pas permis en trente
ans de voir un développement harmonieux des marchés d‟assurances de la CICA. Il
s‟en est suivi une diminution notoire du chiffre d‟affaires, un déséquilibre de gestion
Armand L. LOUEKE Master2 Banque Assurance 2011-2012
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Insertion des produits d’assurance VIE en milieu professionnel
des sociétés d‟assurances avec d‟énormes difficultés financières qui ont conduit à la
faillite de beaucoup de compagnies d‟assurances.
Le 20 septembre 1990 à Paris, lors d‟une réunion de la Zone Franc, une nouvelle
convention de coopération est signée par les mêmes Etats africains. Il s‟agit de la
"Convention de Coopération pour la Promotion et le Développement de l‟Industrie
des Assurances" (CCDPIA). Elle se caractérise par la création d‟un Conseil des
Ministres des Assurances (CMA) et d‟une Commission Interétatique de Contrôle des
Assurances.
La CCDPIA est initiée par les africains eux-mêmes qui ont compris l‟absence de
pouvoir de décision de la CICA et l‟indifférence des pouvoirs publics vis-à-vis des
études et contrôles effectués par la CICA. Cependant, avant la ratification par la
majorité des Etats signataires, survient l‟idée de la CIMA dont les initiateurs
s‟appuient fortement sur le diagnostic de la CICA indiqué ci-dessus. Ainsi, un groupe
de travail a été mis en place à l‟initiative des Ministres des Finances de la Zone
Franc à Ouagadougou (Burkina Faso) le 25 avril 1991.
Mais il apparaît clairement à nos yeux que la formation des cadres africains aussi
bien des compagnies que du contrôle dans un même moule (l‟Institut International
des Assurances de Yaoundé) des échanges d‟expériences partagées au cours des
mêmes séminaires organisés par l‟IIA, la CNUCED ou la FANAF, l‟usage d‟une
législation harmonisée (et non unique ou unifiée) d‟inspiration commune, sont autant
de facteurs qui ont facilité la création et aujourd‟hui le fonctionnement de la CIMA.
Le nombre des Etats membres de la CIMA est passé de treize (13) à quatorze (14)
avec l‟adhésion de la Guinée Bissau le 15 avril 2002.
Il est composé des Ministres chargés du secteur des assurances dans les Etats
membres. Chaque Etat est représenté par un Ministre.
A présent le CMA se réunit deux (2) fois par an en marge des réunions des Ministres
des Finances de la Zone Francs.
La présidence est assurée à tour de rôle par chaque Etat membre pour une durée
d‟un an selon un ordre établi par le traité.
Le Secrétariat Général exécute toute mission que lui confient le CMA et la CRCA.
Le Secrétaire Général et les Secrétaires Généraux Adjoints sont nommés pour une
durée de cinq (5) renouvelable une fois.
Les premiers responsables du Secrétariat Général de la CIMA ont été installés le 1er
août 1995. Il s‟agit de :
En 2007 les sociétés d‟assurance vie au Sénégal ont réalisé un chiffre d‟affaire de
13379 millions de FCFA contre 12159 millions de FCFA en 2006, soit un taux de
progression de 9,7% (source : bulletin d‟information économique n° 760 du 03 au 10
mai 2007. Cette croissance largement supérieure à l‟évolution moyenne annuelle (au
niveau de la CIMA) à long terme sur la période 1995-2005, qui se situe à 7,81% est
néanmoins en perte de vitesse par rapport à 2004 où le marché avait réalisé son
taux de croissance le plus élevé depuis 1995, soit 14,92%.
Cette évolution à la hausse est observée dans la plupart des pays de la CIMA à
l‟exception du Tchad et de la République Centrafricaine qui ont enregistré en 2005
une chute de leur production respectivement 14,53 et 5,95. la plus grande croissance
en valeur relative a été réalisée par le Bénin avec un taux de 47,10%. En valeur
absolue, la Côte d‟Ivoire enregistre la plus importante augmentation avec une
hausse de 5892 millions de FCFA.
Le taux de pénétration de l‟assurance vie dans la zone CIMA est quasi constant. Il se
situe en moyenne à 0,20% du PIB sur la période allant de 1995 à 2005. En 1995, il
était à 0,22%,et s‟établit à 0,20% en fin 2005, soit une légère régression depuis
l‟entrée en vigueur du code CIMA. Ce qui traduit un rythme de croissance des primes
« vie » moins rapide que celui de l‟économie sous jacente. Ce taux de pénétration
agrégé masque une très grande hétérogénéité entre les différents membres de la
CIMA. En effet, à l‟exception de la Cote d‟Ivoire (0,60%), du Togo (0,31% et du
Sénégal (0,24%), tous les autres pays de la zone se situent en deçà de la moyenne
2005
La vie entière : C‟est une assurance qui garantit le paiement d‟un capital fixé
d‟avance au décès de l‟assuré à quelque époque qu‟il survienne. Le souscripteur
peut payer les primes sa vie durant. Dans ce cas la vie entière est dite à primes
viagères.
S‟il choisit de n‟acquitter la prime que pendant une certaine période seulement la vie
entière est dite à prime temporaire.
C‟est l‟assurance de prévoyance par excellence qui garantit la famille contre les
conséquences pécuniaires du décès du chef de famille.
La vie entière différée : C‟est une assurance qui garantit le paiement d‟un capital en
cas de décès de l‟assuré après une date déterminée.
Les primes sont dues généralement pendant le même délai, tant que l‟assuré est en
vie.
Si l‟assuré décède avant l‟expiration du délai, les primes cessent d‟être exigibles
mais celles déjà versées restent acquises à l‟assureur.
Cette combinaison peut être souscrite avec une contre-assurance c‟est à dire avec
remboursement des primes si l‟assuré décède pendant la période de différé.
La temporaire décès : C‟est une assurance qui garantit le paiement d‟un capital au
décès de l‟assuré à condition que ce décès survienne avant une date déterminée.
Cette combinaison peut être souscrite avec contre-assurance c‟est à dire avec
remboursement des primes versées si le décès ne s‟est pas produit au terme de la
période contractuelle (remboursement total de la prime, moyennant surprime très
élevée non remboursable)
Le capital différé : C‟est une assurance qui garantit le paiement d‟un capital fixé à
l‟avance si l‟assuré est encore vivant à l‟échéance du contrat.
Si l‟assuré vient à décéder avant l‟échéance, aucun capital n‟est dû par l‟assureur.
Cette assurance est surtout destinée à l‟assuré prévoyant qui désire se constituer un
capital pour ses vieux jours.
Si l‟assuré décède avant l‟expiration du délai, les primes cessent d‟être exigibles
mais celles qui sont versées restent acquises à l‟assureur. La combinaison avec
contre-assurance moyennant une prime un peu plus élevée, permet à l‟assureur
de rembourser les primes versées si l‟assuré décède avant la fin de l‟expiration
du différé.
On distingue :
-La mixte proprement dite : C‟est la combinaison la plus pratiquée. Elle est
coûteuse mais elle répond au désir de la majeure partie des assurés qui pensent
ainsi ne pas payer les primes pour rien.
-L’assurance terme fixe : C‟est une assurance qui garantit le paiement d‟un
capital à une date déterminée que l‟assuré soit vivant ou non. Cette combinaison
est incompatible avec le versement de prime unique.
.Capital de survie : C‟est une combinaison qui garantit le paiement d‟un capital à
une personne à condition qu‟elle survive à une autre personne.
Lorsqu‟un emprunt est fait au près d„un organisme financier, celui-ci demande
d‟adhérer à une assurance groupe, qui en cas d‟accident ou de maladie, couvre les
risques de décès et le plus souvent, d‟invalidité ou d‟incapacité de travail pouvant
empêcher de rembourser des échéances.
Cette assurance emprunteur est un élément clé de protection pour les familles. Elle
permet, dans les circonstances difficiles évoquées ci-dessus, de conserver le bien
acheté et d‟éviter de transmettre la dette à des héritiers en cas de décès.
C‟est une assurance souscrite par certaines banques au profit de leurs clients qui, au
moment d‟un accident, sont titulaires d‟un compte assuré, de sorte qu‟en cas de
sinistre un rapport de droit direct se crée entre l‟assureur et les assurés.
Toutefois, les comptes présentant une position débitrice illégitime ne sont assurés
que dans la mesure où ce débit a été apuré avant l‟accident.
Si plusieurs personnes sont titulaires en commun d‟un compte assuré, tous les
co-titulaires sont considérés comme des assurés.
Si le compte assuré se trouve au nom d‟enfants de moins de cinq ans, les
deux parents, et à défaut l‟auteur sont considérés comme les titulaires assurés
jusqu‟au moment où l‟enfant atteint l‟âge de cinq ans.
En ce qui concerne les comptes assurés ouverts avec une stipulation pour
autrui, le titulaire du compte est considéré comme l‟assuré jusqu‟à la date de
libération de l‟objet de la stipulation au bénéficiaire telle qu‟elle est prévue
dans la stipulation au profit de tiers ; que le tiers bénéficiaire ait accepté ou
non la stipulation au profit de tiers.
En ce qui concerne les comptes ouverts au nom d‟un nu-propriétaire et d‟un
usufruitier, le nu-propriétaire est considéré comme le seul assuré.
Lorsque le titulaire d‟un compte assuré décède par le fait d‟une cause autre
qu‟un fait assuré, ce compte reste assuré à titre de compte commun au nom
de tous les héritiers, proportionnellement à leur part dans les avoirs de ce
compte, à condition qu‟ils soient tous des personnes physiques.
Malgré la division nette et claire, tant au plan technique que juridique des assurances
dommages et de l‟assurance vie, on retrouve exceptionnellement des contrats de
personnes (donc portant sur la vie humaine) logés et gérés traditionnellement par
des compagnies dommages. Ceux sont les contrats d‟assurance Individuelle
Accidents, Maladie, voyages Schengen et Individuelle Aviation.
Très peu de Sénégalais sont assurés et le chiffre d'affaires total des compagnies
d'assurances vie ne représente que 1,8 % du PIB. Cette situation s'explique par le
fait que le secteur informel, qui concentre l'essentiel de l'activité économique, est très
faiblement assuré. Un chiffre très évocateur sur la situation du secteur des
assurances. Moins de 2 % des Sénégalais sont assurés. Parmi la population non-
assurée, 60 % sont du monde rural et 25 %, du secteur informel. Le manque d'intérêt
du secteur informel pour les assurances constitue un problème. Quant au secteur
professionnel, la clientèle se limite quasiment à des fonctionnaires et des salariés
des entreprises publiques et privées, ayant un revenu élevé.
travailler à l‟âge de vingt (20) ans et part à la retraite à l‟âge de soixante (60) ans
donc il est actif pendant quarante (40) ans ou tout au moins trente-cinq (35) ans. Or,
l‟individu actif est supposé préparer sa retraite pendant qu‟il travaille. Mais cette
culture de préparation de la retraite n‟existe pas en Afrique.
Par ailleurs, les procédures administratives trop longues que doit accomplir l‟assuré
avant de se faire indemniser par la compagnie d‟assurance en cas de sinistre
n‟encouragent pas la souscription volontaire d‟un contrat d‟assurance vie. Mais ce
problème a connu un début de solution depuis l‟institution du CIMA (Code
International du Marché des Assurances).
Le système public actuel de l‟assurance vie ne prend pas en compte toutes les
réalités du système de répartition de la retraite qui a prouvé ses limites. Pour que la
technique de répartition de la retraite puisse fonctionner de manière convenable, il
faut trois hypothèses valides
La première est qu‟il faut normalement cinq cotisants pour un retraité. Or, ce qui se
passe aujourd‟hui, c‟est qu‟il y a deux ou moins de trois cotisants pour un retraité ce
qui fait que le rapport démographique nombre de cotisants / nombre de retraités n‟est
pas respecté.
La deuxième hypothèse est que le schéma est conçu de telle sorte que l‟on cotise
pendant quarante ans ou trente-cinq ans. Or en Afrique et au Sénégal en particulier
l‟on rentre très tard dans la vie active et on en sort de façon prématurée pour la
retraite ; ce qui réduit encore le taux de prévision qui tourne autour de vingt pour
cent.
Vendre l‟assurance vie, notamment en milieu africain est une gageure. Les revenus
faibles ou saisonniers, tendent à exclure toute opération d‟épargne, d‟autant plus que
les charges inhérentes à la « Grande Famille Africaine » sont lourdes.
Pour vendre il faut d‟abord informer. Or l‟information par écrit ne peut atteindre un
nombre considérable et important de personnes dans une société quasi
analphabète. Il convient donc de diversifier les supports en utilisant la presse écrite
mais surtout la télévision, outil très vivant de sensibilisation. Pour le moment,
l‟information est surtout assurée par les employés des compagnies d‟assurance,
alors qu‟ils ne bénéficient pas pour la plupart d‟une formation.
Les assureurs doivent engager des réflexions et développer des expériences sur la
distribution des produits d‟assurances vie.
Ils doivent dépasser le stade du produit seul et offrir des bouquets de services. La
distribution doit être adossée à :
Une bonne maîtrise des produits permettra à ces producteurs salariés de mieux
vendre. Il leur faut impérativement une bonne formation dans le domaine du
marketing et d l‟assurance.
Des agents généraux : exerçant une profession libérale, ils sont mandataires d‟une
ou plusieurs sociétés d‟assurances.
Des courtiers : ce sont des commerçants qui officient pour le compte de leurs
clients sans lieu de droit avec les sociétés d‟assurance.
Attirer les jeunes constitue un enjeu important pour les sociétés d‟assurances.
A cet effet, dans sa recherche effrénée de solution, l‟homme trouve à travers ses
recherches, l‟assurance VIE, la première forme d‟assurance apparue dès le XVème
siècle et qui donnait un semblant de satisfaction. Il est vrai, le système n‟était pas
des meilleurs et il fallait l‟améliorer avec le temps, ce qui a donnés la version
moderne utilisée aujourd‟hui dans toutes les Compagnies VIE. Malgré les
performances enregistrées dans l‟élargissement du marché Sénégalais de
l‟assurance vie, malgré l‟importance d‟une épargne vie sur le système économique,
marché reste totalement embryonnaire, et touche très peu de travailleurs. Ces
derniers se suffisent souvent de la couverture maladie, offerte par l‟employeur, pour
lui et pour sa famille.
Pour booster ce secteur, les compagnies d‟assurance vie du Sénégal doivent miser
sur une communication au sein des entreprises, afin de mieux faire connaître les
produits et d‟inciter les travailleurs à avoir la culture de l‟assurance vie. Ceci reste
possible en organisant régulièrement des journées portes ouvertes et en vulgarisant
les produits « assurance » lors des grands fora économiques telles la Foire
Internationale de Dakar ou de la CEDEAO, les rencontres portes ouvertes ;
Les dépliants publicitaires qui pullulent dans les tiroirs des rédacteurs doivent être
distribués par voie publicitaire à travers tous les supports possibles : radios, T.V.,
Internet, SMS, affiches, etc.
BIBLIOGRAPHIE
Code CIMA
WEBOGRAPHIE
http://www.cima-afrique.org/pg.php?caller=cima
http://www.index-assurance.fr/pratique/introduction/histoire-assurance