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Histoire :
• On trouve les premières formes d’assurance environ 1700 ans avant Jésus Christ. Les
premiers écrits apparaissent à Babylone. Ils précisaient les conditions de partage en cas
de pertes pendant le transport des marchandises. Cela concernait autant le transport en
caravane qu’en bateau. A l’époque il y avait beaucoup de pirates et de bandits. Si le
marchand pouvait prouver qu’il n’avait pas de lien avec le bandit, il n’était pas tenu
responsable du vol. La perte était alors répartie entre les marchands de la caravane.
• 1000 ans plus tard, en Grèce, à Rhodes naît la mutualisation. Les marchands dont les
biens arrivaient à destination remboursaient ceux dont la marchandise avait été
détruite.
• L’assurance moderne trouve surtout ses origines dans « le prêt à la grosse aventure »
Le prêt n’avait alors pas besoin d’être remboursé en cas de vol ou d’accident.
Il s’agissait donc bien déjà d’une assurance !
• Au départ, il s’agissait d’un pourcentage puis avec le temps se sont devenus des primes
fixes : pour transporter un bien de telle valeur sur telle distance le coû t est de X€.
• En 1666, le premier contrat d’assurance incendie voit le jour au Royaume Uni, suite
aux dégâ ts causés par le grand incendie de Londres.
• Le Code des Assurances est officiellement créé par le décret du 16 juillet 1976.
• A partir de 1982, l’assurance locative incendie et catastrophes naturelles est
obligatoire.
Rôle économique :
« NEWYORK N’EST PAS LA CRÉ ATION DES HOMMES, MAIS CELLE DES ASSUREURS ... »
« Sans les assurances, il n’y aurait pas de gratte-ciel, car aucun ouvrier n’accepterait de
travailler à une pareille hauteur, en risquant de faire une chute mortelle et de laisser sa
famille dans la misère. »
« Sans les assurances aucun capitaliste n’investirait des millions pour construire de
pareils buildings, qu’un simple mégot de cigarette peut réduire en cendres. » « Sans les
assurances, personne ne circulerait ... en voiture à travers les rues. Un bon chauffeur est
conscient de ce qu’il court à chaque instant le risque de renverser un piéton. »
Henry FORD
• Avec les assurances de biens, qui permettent aux assurés de se faire remplacer un bien
immobilier détruit. Ou encore de réparer un véhicule sinistré. Mais également de se faire
indemniser pour un bien dégradé ou volé.
• De plus, avec les assurances de dommages corporels, les assureurs complètent les
prestations des régimes obligatoires de protection sociale. D’ailleurs, le régime de
protection sociale s’appelle « assurance maladie ». Cela parce qu’il fonctionne avec les
mêmes principes que l’assurance.
La part des Investissements à destination des entreprises s'élève à 63 %, soit 1 527 Md€.
Ces placements prennent la forme :
- d'actions pour 24 %
- Avec un total de 605 MdC, la part détenue en obligations souveraines atteint 25 % des
placements.
• En 2022, on observe que la part des CDI augmente et concerne 58,7 % des embauches
(soit +2,2 points), notamment en réponse aux fortes tensions qui subsistent sur le
marché du travail. Pour autant, l'alternance n'est pas en reste et rassemble toujours un
quart des recrutements : 4 650 nouveaux entrants en 2022 (soit 250 personnes de plus
qu'en 2021). Ajoutés à ceux déjà en poste, ce sont ainsi plus de 6 700 alternants qui
travaillent dans les sociétés d'assurances, soit 4,4 % des effectifs totaux. Pour rappel, ils
n'étaient "que" 1 260 en 2002 et 3 940 en 2012...
Le secteur de l’assurance :
Rôle de la réassurance :
principe de la réassurance :
• En réalité, il s’agit d’un contrat par lequel une société spécialisée (le réassureur ou le
cessionnaire) prend en charge une partie des risques souscrits par un assureur (la
cédante) auprès de ses assurés.
• La panne mécanique qui existe depuis 15 ans et elle sert a payer les pannes de
véhicule.
Pourquoi un assureur doit se réassurer ?
• Une compagnie d’assurance doit mesurer et limiter l’exposition de ses fonds propres
afin de protéger sa marge de solvabilité. Ainsi, elle doit chaque année estimer les risques
auxquels elle s’expose, selon quelle fréquence et quelle probabilité. Elle peut alors mieux
évaluer ses besoins de protection en réassurance.
le fonctionnement :
La réassurance « facultative »
Formes de réassurance :
• Lorsqu’une compagnie d’assurance décide d’opter pour la réassurance, que celle-ci soit
facultative ou obligatoire, elle doit ensuite choisir entre deux formes de réassurance :
• Dans le traité en quote-part, la prise en charge du risque est partagée entre l’assureur
et le réassureur, le premier cédant au second un certain pourcentage des primes d’un
portefeuille de risques, le réassureur s’engageant en contrepartie à prendre en charge
les sinistres dans la même proportion.
• Dans cette forme de réassurance, c’est l’assureur qui détermine le niveau limite de ce
qu’il est prêt à assumer seul par rapport à sa charge de sinistres ou par rapport au
niveau de perte qu’il accepte. Tout ce qui se situe au-dessus de ce plafond étant à la
charge du réassureur.
• Le mutuelles 45
• Les institutions de prévoyance
Régies par le code des assurances, elles présentent les caractéristiques suivantes :
• Elles proposent des primes fixes (sans rappel ou ristourne en fin d’année)
• L’assurance touche des cotisations et après paye les sinistres, on appelle ça le cycle
inversé
Régies par le code des assurances, elles présentent les caractéristiques suivantes :
• Ce sont des sociétés à but non lucratif, avec des sociétaires qui participent aux
décisions
• Ce sont des sociétés à but non lucratif, avec des sociétaires qui participent aux
décisions
Régies par le code de la sécurité sociale, elles présentent les caractéristiques suivantes :
• Ce sont des sociétés à but non lucratif, gérées de manière paritaire par des
représentants des employeurs
• Pour l’octroi des agréments, les opérations d’assurance sont classées en branches et
sous-branches. Cette classification a fait l’objet d’une harmonisation entre les pays
européens dès 1984, afin de faciliter les procédures d’agrément entre les sociétés
d’assurance des É tats membres.
• Depuis juillet 1994, les assureurs européens peuvent opérer dans tout l’Espace
économique européen (EEE). En effet, cela est possible avec le passeport européen, un
agrément unique délivré par leur pays d’origine, et sous le seul contrô le de ce même
pays.
L’intermédiation :
L’Article R511-1 du Code des Assurances précise la définition qui est donnée dans la
partie législative
de ce texte de loi en ajoutant :
Définition :
• L’assurance est l’opération par laquelle une partie (l’assureur) s’engage à délivrer, dans
le cadre réglementaire d’un contrat, une prestation en cas de réalisation d’un risque
assurable à une autre partie (l’assuré), moyennant le paiement d’une prime ou
cotisation. L’assureur réalise alors la mutualisation des risques en utilisant la loi des
grands nombres et les lois de la statistique.
• En cas de survenance d'un risque, l'assureur s'oblige à verser une prestation sous
forme d'argent soit à l'assuré, soit à un tiers, soit au bénéficiaire. En contrepartie de cette
prestation, l'assuré verse une prime ou une cotisation à l'assureur. Cette somme
correspond au coû t du risque et aux frais de fonctionnement de l'assureur.
• L’assurance est un cycle économique inversé, selon lequel l’assureur fixe d’abord son
prix de vente (la prime) avant de connaître son prix de revient (le coû t du sinistre).
Les conséquences :
- Le cout de revient est basé sur les statistiques et la loi des grands nombres
la mutualisation :
• La mutualisation est le principe fondateur de l’assurance, basé sur le fait qu’un danger
peut survenir.
• L’assureur = C’est une personne morale agréée dont le rô le est de définir et de gérer un
risque
Le risque :
appréciation du risque :
• Auto / conducteur
• Malussé / Retrait de permis / ...
• Jeunes conducteurs /
appréciation du risque :
La prime :
Définition :
• Une prime d’assurance est la somme que paie le souscripteur d’un contrat à un
assureur en échange des garanties définies.
Le calcul :
• Le calcul risque / prime varie en fonction des critères attribués au type d’assurance.
Il n’existe pas de formule de calcul définie pour une prime d’assurance. L’assureur
regardera principalement les critères suivants :
• La prime d’assurance inclut également des taxes fixées par le gouvernement, telle que
la « taxe terrorisme », qui permet de financer le fonds de garanties des victimes des actes
de terrorisme et d’autres infractions.
La prime pure :
• Le calcul de la prime pure a pour but d'évaluer, pour chaque assuré ou prospect, le
montant attendu des sinistres pour la période d'assurance étudiée. Cette évaluation se
fait le plus souvent par des méthodes statistiques, fondées par exemple sur la technique
du scoring. La sinistralité est divisée en plusieurs composantes, chacune étant évaluée
indépendamment :
La segmentation :
• L’une des grandes caractéristiques de l’assurance est que tous les individus ne sont pas
égaux devant le risque. Certains assurés sont en effet plus dangereux que d’autres.
• Chaque contrat d’assurance aura donc des règles d’acceptation qui vont permettre de
sélectionner que certains segments.
• Le lieu du risque
• Le modèle de véhicule (prix, réparation, cout, performance, puissance)
• L’utilisation du véhicule
• Les antécédents des conducteurs (malus/ bonus)
• Noviciat (2 ans)
• Malus trop important
• Sinistralité
• Véhicule trop puissant
• L’â ge de l’assuré
• Son état de santé
• Ses activités professionnelles et/ou privées
Comparaison :
En indemnitaire :
• La règle proportionnelle de prime sanctionne l’assuré ayant versé une cotisation trop
faible au regard du risque réel à assurer. Elle permet à l’assureur de ne pas supporter la
totalité du sinistre alors qu’il n’a pas perçu auparavant la totalité de la prime
correspondante au risque souscrit.
« Dans le cas où la constatation [de la déclaration inexacte du risque] n’a lieu qu’après un
sinistre, l’indemnité est réduite en proportion du taux des primes payées par rapport au
taux des primes qui auraient été dues, si les risques avaient été complètement et
exactement déclarés. »
x
calcul de la rpp regle proportionnelle de prime :
• Montant des dommages évalués x (Prime payée / Prime due) = Montant de l’indemnité
versée
Par exemple :
Un assuré paye une cotisation annuelle de 500 € pour son contrat d’assurance
multirisque habitation. Il a déclaré à la souscription que sa maison comportait 4 pièces
principales au lieu de 5 Or, pour une maison de 5 pièces principales, sa cotisation
annuelle aurait du être de 600 €
Exemple :
• Pour donner suite à un sinistre auto, l’expert établit que le véhicule ne correspond aux
caractéristiques du véhicule. La puissance du véhicule n’est pas de 150cv mais a été
augmentée à 200cv. L’assureur ne prendra pas en charge le sinistre, ne remboursera pas
les cotisations perçues et peut demander de rembourser l’intégralité des indemnités
perçues auparavant.
Double assurance : ON S’ARRETE LA POUR RÉ VISER
Le questionnaire médical :
• Dans le cas d’une assurance qui couvre uniquement le risque accident comme une GAV
(Garantie Accident de la Vie), il n’est pas nécessaire de demander un questionnaire
médical
• Cependant lorsque l’on doit couvrir un risque maladie et accident, l’assureur devra
connaître le niveau de risque, une estimation qui passe notamment par un questionnaire
médical à la souscription, lequel peut prendre plusieurs formes.
Pourquoi ? :
• Le risque assuré par une couverture prévoyance est le décès, l’incapacité ou l’invalidité
du souscripteur. Les assureurs étant des entreprises à but lucratif, la protection d’une
personne doit avoir un intérêt sur le plan économique et ne pas induire des pertes
financières.
• Si le risque de décès est trop élevé, la couverture ne sera pas accordée par la
compagnie d’assurance, peu encline à verser un capital garanti pour un sinistre ayant
statistiquement des chances élevées de survenue.
le contenu :
• Pour la plupart des questions, il suffit de répondre par "Oui" ou par "Non".
• Lorsque l’on passe une visite médicale pour la pratique d’un sport, le médecin va
vérifier votre aptitude pour la réalisation de ce sport pour 1 an.
• Si vous souscrivez par exemple une assurance de prêt pour une durée de 30 ans
l’assureur doit mesurer le risque sur les 30 ans à venir.
• Un problème de poids aujourd’hui aura peut être des conséquences dans l’avenir
Par exemple :
• Ainsi, chaque gain de poids de 5 kilogrammes est associé à un risque accru de diabète
de type 2 de 30%, d'hypertension artérielle de 14%, un risque 8% plus élevé de
maladies cardiovasculaires, et 6% pour les cancers liés à l'obésité