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OBJECTIFS DU COURS

 Objectifs généraux
Le présent cours de gestion des assurances a pour objet général de donner une idée générale sur
la question des assurances qui se veut à ce jour comme une science à part ou une science à la
recherche de son identité.
Le monde est plein des aléas, volontaires et involontaires découlant de l'interaction des facteurs
qui les composent : Les faits qui dépendent de l'homme et ceux qui découlent de l'existence du
monde lui-même.
Le risque est l'élément qui néanmoins caractérise tous les aléas.
Arriver à circonscrire le risque dans son contexte est l'objectif primordial poursuivi par ce cours.
Comprendre le risque dans toutes ses facettes, afin de pouvoir le gérer, c'est-à-dire l'organiser,
le coordonner, le contrôler, l'évaluer, avant, pendant et après son existence.
Alors que l'autre élément qui est l'assurance ou en d'autre terme la garantie qui couvre le risque
par différents mécanismes méritent une connaissance parfaite par tout étudiant afin de pouvoir
bien en faire la pratique.
 Objectif spécifiques
A terme de ce cours, l'étudiant doit être capable de comprendre le risque, distinguer les risques,
assurables et non assurables.

 Comprendre la manifestation de risque


 Classifier le risque pour mieux y adapter la couverture qu'il faut
 Comprendre l'organisation et classification des assurances
 Connaître l'organisation des marchés nationaux et internationaux des
 Opérations des assurances
 Connaître les intervenants dans le marché des assurances.
 Maitriser le fil des outils nécessaires à l'exploitation des assurances
 Etre capable d'assumer le rôle d'un agent d'assurance
 Faire pratique des assurances.

 Méthodologie
Pendant ce cours, la vision est de faire participer tout intervenant, étudiant, professionnel du
métier d'assurance et animateur afin de diminuer par l'interactive l'écart entre les théories et la
pratique des assurances par les futurs cadres.
INTRODUCTION GENERALE

Dans la vie du commun de mortel tout comme de celle d'une entreprise, ils sont confrontés à
deux types d'aléas ou incertitudes :
Soit ils ont la chance de gagner :
Ils ont la malchance de perdre,
Dans le 1er cas on dirait l'entreprise à « la chance et le deuxième on parlera des risques de
perdre »
Le souci économique s'est penché ou préoccupé du contrôle des chances de gagner alors que le
conseil de gestion se préoccupe plus au contrôle de « risques de perdre » qui accompagnent la
vie.
Ainsi, le risque de perdre, illumine plus la pensée des assurances que la chance de gagner, c'est
pourquoi, Maurice Salvator, nous expose les principes de base qu'il met en pratique pour le
contrôle du préjudice financier du fait des risques pour contrôler le risque, il faut connaître :
-son coût : c'est-à-dire la somme des dépenses annuelles moyennes imputables à ce risque
- Sa variabilité : c'est-à-dire l'écart entre le coût minimal et le coût maximal potentiel du risque.
Donc ce module sur la gestion des assurances qui se veut un outil pour les étudiants nourrit non
seulement un objectif pédagogique mais aussi et surtout un support de base pour informer ces
derniers de la pratique des assurances une fois dans la vie courante ou professionnelle.
Pour ne pas être « sans cause », tout enrichissement doit pouvoir avoir une justification. Le
profit ou bénéfice, ou dividende, trouvent leur justification dans la prise d'un risque : risque
d'entrepreneur.
Pour les entreprises, les risques sont tout aussi inévitables que leur est nécessaire le profit
réalisé.
Alors, certains risques sont dits « spéculatifs : ce sont ceux acceptés en contrepartie d'une
éventuelle possibilité de gains : ils sont généralement l'objet d'une attention toute particulière
de la part des dirigeants.
D'autre part d'autre risque qui ne sont pas la contrepartie d'une possibilité de gains, sont dit,
purs ou accidentels : ils sont souvent supportés à l'insu des entreprises, ils font donc Object de
la pratique des assurances à cause de leur caractère aléatoire.
CHAPITRE I : APERÇU HISTORIQUE

Section Genèse :
La pratique des opérations d'assurances a des origines assez lointaines et confuses. Toutefois il
est possible que la plus lointaine époque de l'antiquité l'assurance fut pratiquée sous forme très
ancienne que cette connue actuellement, celle de l'assistance mutuelle.
A Rome et il existait ces petites mutuelles de marchands de caisse de secours pour les officiers
de carrière...
Ces mutuelles qui ont su traverser l'histoire sous forme variée en maintenant leur principe de
base, d'une association d'une part et la répartition des dommages entre tous les associes, chacun
contribuant à l'assurance selon l'importance de son propre risque d'autre part.
L'origine de l'assurance à primes fixés est plus intéressante en pratique des assurances parce
qu'elle permet de constater la substitution du principe de but lucratif à celui de l'assistance
mutuelle, De même l'idée d'association est remplacée par celle de prime. (Prix du risque)
Donc, dans le temps antique, les anciens ont connu l'assurance pas sous cette forme, mais sous
forme primaires où on retrouve la distinction de la notion de risque de prime, d'indemnité.
C'est pendant ces périodes qu'on a connu les pratiques de prêt à al grosse qui était pratiqué à
Athènes et à Rome.
2. Evolution :
Du prêt à la grosse « pratique par les armateurs à Athènes et à Rome qui a favorisé l'assurance
à primes fixes vers les années 1234. Une tierce personne s'est interposé entre l'emprunteur et le
prêteur du « prêt à la grosse » ou entre vendeurs et acheteur de la vente conditionnée sans
condition résolutoire, et l'opération d'assurance se développa avec les apparences qu'on lui
reconnaît actuellement.
• L'assureur (tierce personne) en échange d'une prime s'engageait à supportait tous les risques
de mer auxquels étaient exposés tant le navire que la cargaison. Son rôle étant ainsi de
compenser les risques entre eux grâce à leur grand nombre en utilisant bien sur la masse des
primes pour pouvoir payer les accidents (sinistres) intervenus.
Les Italiens vont répande cette nouvelle forme de contrat à travers l'occident : France,
Angleterre, Belgique.
Au XVII siècle se développa l'assurance à primes fixés contre l'incendie.
Au XVIIIe siècle apparut l'assurance vie.
A l'époque contemporaine : apparurent de nouvelle branches d'assurances par le fait du
machinisme, assurance contre les accidents, contre les explosions, risque locatif, recours de
voisins, la naissance de l'assurance contre le vol, assurance-crédit et en somme de toutes les
assurances dont on connaît l'essor actuellement.
C'est aussi à cette époque contemporaine que l'on voit l'état faire son apparition en matière
d'assurance, par des lois de contrôle pour éviter les abus.
La pratique des assurances ayant fait ses preuves dans l'ancien monde occidental, notre pays en
tant que colonie belge ne pouvait pas exception à l'expansion de cette activité qui accompagne
la vie économique. C'est ainsi que le Congo a été caractérisé par la multiplicité des compagnies
d'assurances d'autres mer qui exerçaient leur métier pour le profit de leur pays respectifs jusqu'à
l'avènement ) du 23/11/1966 où le président de la république du zaïre de l'époque va créer une
société Nationale d'assurance « SONAS et va y consacrer le monopole suivant l'ordonnance loi
n°66/622 du 23 Novembre 1966 portant création d'une assurance obligatoire toutes branches,
spécialement en son article 3 confiant le monopole de l'assurance à une entreprise Nationale :
cette ordonnance loi a consenti le monopole à la SONAS depuis le l’Er Janvier 1967 pour toutes
les opérations d'assurances en République Démocratique du Congo jusqu'à l'avènement de la
promulgation de la loi n°15/005 du 17 mars 2015 portant code des assurances, par le président
de la République en date du 17/Mars2015 consacrant la libéralisation du secteur d'assurances
en République Démocratique du Congo.
Cette loi met ainsi fin au monopole jouissant la société Nationale d'assurance « SONAS »
Société d'Etat qui était au pare-avant transformée en une société anonyme.
Section 2 : Notions d'assurances
Etoffer les notions sur les assurances, il faut aller chercher au-delà du simple cadre juridique du
contrat d'assurance, c'est-à-dire fouiller aussi ou rechercher les éléments tant économiques que
techniques qui sont à la base de l'assurance.
Ainsi, nous allons essayer de regrouper ces éléments sous un tableau.
Economique Besoin Certains & Incertain Recours à  Protection contre
d'autres patrimoines perte éventuelle
dommages sécurité...
 Recours à d'autres

Patrimoines, recours à autrui,


car même si on épargne, on
n’épargnera jamais assez
Couverture réciproque de
tous les membres de la
collectivité pour se garantir
contre l'avenir en participant
à la bonne et mauvaise
fortune

Tache Notion d’entreprise : Lucre La cause et l'effet, de notion


professionnelle, d'entreprises
Technique
Juridiques Contrat Mettant en relation des
parties dont l'une assureur,
l'autre assurée, dommages

Economistes : Idée de besoin


Juristes : Idée de dommage ; Idée de prestation de l'assureur
Techniciens : Eléments Techniques : Compensation des risques, mutualités, données
statistiques notions d'entreprises (base d'assurance)
Section 3 : Quelques théories sur l'assurance
1. Définition
En effet dès lors que nous ne pouvons pas produire mieux une définition on recourt à
cette donnée par J. Heard l'assurance est une opération par laquelle une partie, l'assure se fait
promettre, moyennant une rémunération (prime ou cotisation) pour lui ou pour un tiers, en cas
de réalisation d'un risque, une prestation par une autre partie, l'assureur qui prenant en charge
un ensemble de risques, les compense en se basant sur les lois de la statistique.
Ainsi définie les assurances joue certains rôles dans l'environnement d'une nation.

2. Rôle économiques et social

 L'assurance fait intervenir les nécessités économiques


 L'assurance introduit un facteur de sécurité dans les transactions en remplaçant à
l'incertitude de pertes considérables la certitude d'une perte légère par le paiement de
prime.
 Elle rend possible les entreprises, les plus variées et les plus hasardeuses permettant
ainsi la concurrence de petites entreprises face aux grandes. Sans l'assurance seules les
grandes entreprises se retrouveraient sur le marché.
 L'assurance est une de base de crédit : prêts hypothécaires
 L'assurance favorise l'épargne

Le plan social : l'assurance empêche un grand nombre de gens de tomber sur la charge de
l'assistance publique

 L'assurance compense les risques


 Contrairement au jeu, l'assurance n'enrichit pas indûment l'individu.

3. Prévention des sinistres


L'objet principal de l'assurance est la réparation de dommages causés par les sinistres, la
garantie accordée par l'assureur peut arriver à restreindre le nombre et la gravité de ces sinistres,
c'est le rôle préventif de l'assurance.
C'est dans ce contexte qu'il existe les services d'anti-incendie de bureau d'études en ce qui
concerne les constructions le bureau de la prévention routière en ce qui concerne l'automobile...
CHAPITRE II : ELEMENTS TECHNIQUES DE L'ASSURANCE
SECTION 1 : RISQUES, CONDITIONS ET LIMITE DE L'ASSURANCE
1. RISQUES
Le risque peut être considéré comme un type d'incertitudes qui elles-mêmes se subdivisent en
deux soit :

 Incertitudes : Les chances d'y gagner ou Les risques d'y perdre

La pensée économique s'est préoccupée du contrôle « des chances d'y gagner ». Cependant on
contrôle des risques d'y perdre que se trouve sans souvent confronter les gestionnaires. Ainsi,
il y a pour chaque action donnée, les risques d'y perdre qui peuvent l'emporter sur les chances
d'y gagner.
Comme nous l'avons dit dans notre introduction, il existe des risques spéculatifs : ceux acceptés
en contrepartie d'une possibilité de gains : ils font généralement l'objet de l'attention particulière
des dirigeants et des risques dits purs ou accidentels : qui sont souvent supportés à l'insu de
l'entreprise, ils sont objet de couverture d'assurances, car leur réalisation constitue le sinistre.
a. Les risques spéculatifs
On entend par risque spéculatif la contrepartie d'une possibilité de gain. C'est au-delà de la non
réalisation du gain, une possibilité de perte.
Le risque spéculatif est manifeste sous plusieurs formes, dans chaque action de l'entreprise.
Exemple :
 La non rentabilité d'un investissement
 Le non aboutissement d'une recherche
 La non réussite d'un nouveau produit.
 La perte d'une rentabilité d'une Entreprise du fait de changement de l'environnement.
Malgré leurs diversités, les risques spéculatifs ont les caractéristiques qui leur sont communs.
 Le risque spéculatif est acceptable : il résulte d'un choix raisonné
 Le risque spéculatif est délimitable : l'entreprise peut limiter son action en limitant son
budget. Ex : Lancement d'un nouveau produit, action publicitaire, Recherche...
 Le risque spéculatif est réalisable dans le temps : c'est après un temps, une période de
probation que l'entreprise peut conclure de la non rentabilité de l'action.
 Le risque spéculatif est contrôlable, l'entreprise peut agir sur lui quelques soit le degré
de réalisation.
b. Les risques purs
En matière d'assurance, c'est spécialement la catégorie de risque purs qui sont concernés pour
simple raison que comme nous l'avions dit, très haut, leur survenance ou réalisation constitue
le sinistre.
Par exemple : l'incendie, le vol, la recherche en responsabilité, le risque pur se définit
fréquemment par opposition au risque spéculatif.
Caractéristique :
Le risque pur n'est pas accepté en contrepartie d'une possibilité de gain : sa réalisation fait subir
une perte à l'entreprise

 Sa non réalisation ne constitue pas un gain, l'entreprise le subit, parfois à son insu.
 Le risque pur n'est pas délimitable : l'entreprise ne peut décider du montant de ses pertes
en cas de sinistre. Avoir le nombre des aléas, les dommages dépassent souvent les
montants investis par l'entreprise.
 Le risque pur ne se réalise pas dans le temps : il se réalise soudainement et souvent sans
signes précurseurs.
 Le risque pur est un événement aléatoire, indépendant de la volonté des parties : risques
assurables (Aléatoire) par sa survenance.
 Le risque pur est difficilement contrôlable : tant, la surveillance et l'extension du sinistre
sont indépendantes de la volonté de l'entreprise.

Ainsi développés les risques purs font l'objet d'étude des assurances.
Les risques purs sont l'aléa dont la réalisation constitue le sinistre les aléas menaçant l'entreprise
peuvent se regrouper sous trois rubriques dont :

 Les aléas du fait des tiers


 Les aléas du fait du personnel de l'entreprise
 Les aléas du fait du patrimoine
 L'ensemble de ces aléas constitue donc l'environnement aléatoire de l'entreprise.
En assurance, le mot risque aura donc deux sens dont :
1. l'événement dont on craint sa survenance
2. La chose qui fait l'objet de la couverture de contrat d'assurance ;

1. Condition et limites de l'assurance


Pour que l'assurance naisse et se développe dans un milieu social donné, il faut que ce milieu
réunisse ces conditions :

1. Eprouver le besoin de s'assurer (condition sine qua non)


2. Le milieu social là où on veut recruter les assurés soit suffisamment solvable (le revenu
des assurés doit permettre d'épargner, de penser à l'avenir. C'est-à-dire, le revenu couvre
la consommation des besoins fondamentaux pour permettre l'épargne.
3. Le caractère fortuit des événements pour lesquels on veut s'assurer et surtout en principe
involontaire.
4. Il faut que les événements à couvrir soient occasionnels c'est-à-dire qu'ils se produisent
avec une certaine fréquence : cela évitera que la prime soit élevée).

Il va s'en dire que si le risque ne se réalise jamais, le besoins d'assurances ne naitre pas. Par
contre si les risques se réalisent trop souvent, les assureurs ne pourront donner leur garantie que
contre une prime trop élevée que le nombre d'assurés sera trop limite pour permettre une
exploitation rentable de l'assurance.
5. Il faut que les risque soient dispersés : c'est-à-dire qu'ils ne se produisent pas tous au
mène temps et estimables en argent, car la contrepartie exigée par l'assureur est toujours
calculée en espèces.
Donc pour qu'il ait assurance, il faut qu'il ait un risque c'est-à-dire une éventualité qui fait surgir
un besoin. Un risque n'est assurable que s'il présente certaines caractéristiques au point de vue
de sa limitation, de sa fréquence, de sa dispersion et de son intensité.
Section 2 : Division, compensation et sélection des risques
1. Division Notions
La session d'assurance tel qu’énoncée dans les lignes précédentes inscrite un examen préventif
pour l'exploitation du risque qui fait le socle mène de la matière d'assurance.
La présentation du risque suscite parfois beaucoup de techniques pour faciliter son exploitation,
c'est par exemple la division du risque, la compensation et la sélection des risques à exploiter.
2. La Division de risque
La couverture d'un risque par une seule compagnie peut générer beaucoup de conséquence
financière lors de survenance de sinistre.
La division de risque fait référence à la dispersion de risque à assurer à travers un territoire
donné le plus souvent les assurables se trouvent confrontés à la grandeur de leur risques (Biens,
propriétés) dont les valeurs sont lourdes (Immeubles) de l'état au point où ils se constituent eux
même propres assureurs.
3. Compensions de risque
Pour assurer un équilibre entre les engagements. Contractés visa vis des assurables et les primes
encaisses, l'assurance doit recourir à la mutualité des risques. C'est dire couvrir en même temps
le risque au taux de sinistralité élevé et ceux au taux de sinistralité mais élevé c'est-à-dire faible
ou bas.
C'est souvent le seuil de pleine acceptations qui est observé qui une fois dépassé il recourt à la
réassurance ou la coassurance en se déchargeant sur un tiers de l'excédent de risques proposés
par sa clientèle.
La nation de compensation fait allusion à la sélection de bons et mauvais ou moyens risques
dans un portefeuille afin que celui-ci soit rémunérateur.
Conséquence, les très mauvais risques dangereux (gravant) seront compensés par des très bons
risques.
Ainsi la compensation peut être faite entre branches.
4. Sélections
La sélection des risques est faite en tenant compte de l'éventualité contre laquelle les assurables
prennent leur couverture car, il y a des assurances qui ont pour objet de couvrir au même
moment une multiplicité de causes de sinistre et d'autres des causes éventuellement limitées
c'est par exemple l'assurance sur la vie couvrant presque toutes les causes de la mort qu'elle en
soit, l'assurance, maritime garantissant aussi toutes les causes de sinistres, assurance incendie.
Par contre certaines assurances ne couvrent que certaines éventualités biens définies : c'est le
cas d'assurance contre le vol.
La sélection s'étend aussi aux catégories de personnes et objets soumis aux risques.
La sélection vise à améliorer le résultat commercial de chaque branche exploitée. Ainsi une
bonne sélection de risque dans une branche peut faire baisser le tarif et permettre un meilleur
choix de risque à accepter dans le portefeuille de l'assureur.

Section 3 : Statistique et tarifs


A la genèse des assurances et tout au long de l'évolution de celui-ci, des méthodes empiriques
ont été utilisées jusqu'à ce qu'apparaisse les systèmes les plus précis et les plus scientifiques de
fixation de prix par les calculs de probabilité, les statistiques fournissent les possibilités de
déterminer la chance de réalisation d'un risque.
C'est sur base de cette probabilité que l'assureur établira des
Primes à payer qu'il lui faut réunir pour constituer un fonds suffisant pour indemniser les
sinistres.
Les statistiques accusent néanmoins de limites dans son établissement en ce sens que pour
qu'elle soient exactes, les statistiques doivent porter sur un plus grand nombre possible de
risquer, et qu'ils se présente dans les conditions identiques (Temps, espace).
Le tarif est le prix découlant ces mécanismes statistiques pour fixer de primes à payer par la
clientèle.

Section 4 : La prime ou cotisation, l'indemnité ou bénéfice


1. La prime ou cotisation
Dans l'application du contrat d'assurance entre les deux parties, la prime représente le prix payé
par l'assuré en contre partie de la couverture offerte par l'assureur.
Comme le dit D. Waleffe dans son ouvrage cours d'assurances privées que la prime est la
rémunération que l'assureur reçoit de l'assuré en échange de la promesse d'une prestation,
indemnité ou capital assuré.
La valeur de la prime dépend alors de la probabilité et de l'intensité du risque, statistiquement
appréciées dans un environnement donné.
Etant donné que la prime dépend du risque, on aura ainsi à cause de diversité de risque, la
diversité de primes.
On distingue techniquement, plusieurs primes, à savoir prime émise, prime pure ou prime nette,
prime commerciale... Mais c'est la prime pure ou nette qui représente le coût réel du risque
encouru par l'assureur preneur du risque. C'est la valeur réelle du risque qui ne doit pas procurer
à celui-ci ni bénéfice, ni perte, sa fixation est d'ordre technique.
2. Les réserves
Si dans les commerce ou industrie, les réserves dont le prolongement du capital social, dans la
compagnie d'assurances (autres que les mutuelles) ne sont pas prises au même titre que dans
ces entreprises commerciales et industrielles.
Les réserves dans les compagnies d'assurances constituent le gage commun des assurés, le
capital jouant le vol de garanties dans l'exploitation des assurances.
Les réserves représentent le cumul de primes n'ont utilisées.
Il constitue un avoir à l'affectation technique spéciale.
L'assureur vend de la sécurité pour ce faire, il doit avoir des réserves adéquates pouvant garantir
cette sécurité.
C'est pourquoi elles dont l'objet le plus souvent de contrôle et de surveillance.
Il existe plusieurs types de réserves notamment :

1. Réserve pour risque en cours ; les réserves pour les risques dont l'échéance est au-delà
de la fin d'exercice comptable, c'est-à-dire le 31 décembre lors de dressage du bilan.
2. Les réserves mathématiques : ce sont les réserves liées à la branche vie.
3. Les réserves mathématiques provisoires : elles concernent la branche des accidents du
travail
4. Réserves pour sinistres connus et non réglés (sinistres en suspens) ces réserves
concernent les sinistres soit en gestion soit en cours de gestion lors de l'établissement
du bilan annuel.
5. Cautionnement

Le cautionnement constitue un dépôt d'espèces et de valeurs fait par l'assureur en vue, de


garantir l'intégrale exécution de ses obligations futures.
CHAPITRE III : CLASSIFICATION D'ASSURANCE
Section 1 : Selon leur forme ou leur obéit
Description d'ordre technique et économique
Mutuelle : Elle est fondée sur la solidarité des assurés sans que l'organisateur « Assureur »
cherche le bénéfice Assurance à prime fixe : l'assureur poursuit un but lucratif.
A. Du point de vue juridique
Section 2 : L'assurance publique
Assurance privées et Assurance sociale.
Assurance privées : assurance indemnitaire : elles poursuivent un but de réparation d'un
préjudice personnel, elles couvrent le patrimoine de l'assurée contre des pertes dues aux cas
fortuits ou de force majeure.
Où à des cas de faute, sans la faute intentionnelle de l'assuré.
Assurance privées, indemnitaire ou de sommes (Assurance vie)
B. Assurances sociales : intéressent les groupes sociaux entiers, elles remplacent les
groupes charitables par un établissement de droits et obligations

 Critère : elles concernent les seuls travailleurs : les ouvriers et les employeurs
 Elle est fondée sur la cotisation (sécurité sociale)

Elle renferme la notion d'assurances et celle de service publics (ou dehors de la notion sursalaire
ou de salaire diffère, à caractère civil qui s'attache parfois aux cotisations patronales et
personnelles d'assurances sociales.
Ex : Assurance des accidents du travail : responsabilité légale spéciale des employeurs

 Assurances de maladie professionnelles


 Assurances vieillesse et décès prématuré
 Allocations familles

Caractéristiques des assurances sociales :

 Absence de but de lucre des organismes assureurs


 Absence de sélection des risques ou importance de la prévention
 Recours au contribuable pour compléter les cotisations
 Caractère de service public, d'où contrôle de l'Etat ou gestion selon les théories par l'Etat
lui-même ou ses substituts.

CHAPITRE V : CLASSIFICATION D'ASSURANCES


Section 1 : Classification selon leur forme ou leur obéit
D'après la forme, il convient de remarquer la division des organismes d'assurances en mutuelles
et compagnies à primes fixes.
Il s'agit là d'une classification d'ordre technique et économique mettant la différence sur les
assurances dont la base est la solidarité des assurés et excluant la réalisation des bénéfices dans
le chef des assureurs et les assurances à primes fixes où les assureurs poursuivent un but lucratif,
c'est-à-dire la réalisation de bénéfice (Voir T1).
Distinction du point de vue juridique
Mutuelle et société de secours mutuel.
Mutuelle Société du secours Mutuel
Peuvent bénéficier de subside de l'Etat Recrutement des adhérents est gratuit

2. Assurances des choses et assurances de personnes ou de sommes


La différence est mise sur base de l'objet du risque couvert
- D'après l’objet : - Assurances de chose
- Assurance de personnes, selon qu'elle porte sur la chose ou la personne.
Les assurances de choses : assurances contre les conséquences d'un événement courant un
dommages ou patrimoine de l'assure (P3) elle est indemnitaire, répare les préjudices patrimonial
produit par un sinistre.
Les assurances de personnes : englobent toutes les assurances visant l'assuré dans sa personne
quant à son existence, sa santé, ou à l'intégrité de son corps.
Elle est séparatrice ou donne lieu à des prestations absolument indépendantes des effets du
sinistre caractère indemnitaire non obligatoire
Différence : Assurance des choses : indemnitaire
Assurance des personnes : non essentiellement indemnitaires
Illustration :

Assurances des personnes Assurances des choses


Accidents de voyage Assurance incendie, transports, vol des
Assurance obsèques Assurance vol/habitation ou vol marchandises

Assurance Sportive
Assurance individuelle, collective Assurance Dégâts des eaux, bris de glaces
Assurance santé Assurance buis de machines
Assurance tous risques ordinateurs
Assurance des festivités et manifestations Assurance des installations électriques,
électriques.
Assurance des choses fonds Assurances de responsabilité civile
Assurance accident occupant auto Assurance automobile
Assurance de travail Assurance RC professionnelle Avocats,
Médecins
Assurance vie Assurance RC exploitation, RC familiale
Assurance RC chantier
Assurance RC Animaux domestique et bétails
DIFFERENCE MUTUELLE ASSURANCE A PRIME FIXE
Juridique - Fondé sur l’interaction civile absence de recherche de lucre Exploitée par les sociétés commerciales ,
- Obligation de personnalité recherche de lucre
Fonctionnement Immunisation des mutualités contre un danger commun - But poursuivi : lucre idée de spéculation
- union, confusion entre assurés et assureur. - les assurés n’ont aucun point de contact entre
Assuré = leurs propres assureurs ; Les mutualités eux
- Variabilités de la cotisation réclamée aux mutualités - invariabilité de la prestation des assurés
- La responsabilité elle est fonction de la cotisation (application de - la responsabilité de l’assureur est entière
loi proportionnelle en cas de sinistre).
Rendement - Les services rendus aux assurés sont grands - Moindre services rendus aux assurés
- Frais généraux réduits - Frais généraux excessifs recours au courtage et
- Non recours aux courtiers et agents d’assurance agents d’assurance.
d. Mutuelle et société de secours mutuel

Les Mutuelles Sociétés de secours mutuel


- les mutuelles peuvent bénéficier de - le recrutement des adhérents est gratuit
subsidier de l'état ce qui n'est gratuit pas le - leur opération relèvent de l'assistance pas
cas de mutuelles d'équivalence entre ressources et dépenses de
la société.

Section 2 : L'assurance publique


1. Assurance privée et assurance sociale
Selon que les organismes d'assurances relèvent du pouvoir public ou proviennent de l'activité
purement privées des Entreprises, on distingue les assurances publiques ou assurances privés.
L'Assurance publique est celle qui est exploitée par un établissement public par les pouvoirs
publics. Dans ce cas c'est l'Etat qui lui-même joue le rôle d'assureur. Et dans ce cas souvent ces
établissements jouissent de monopole.
Assurances privées et assurances sociales
En général, les assurances privées, sont d'abord les assurances indemnitaires, elles ont comme
but poursuivre la réparation d'un préjudice personnel. Elles couvrent souvent le patrimoine de
l'assuré contre les pertes dues à des cas de force majeurs, des cas hasardeux ou encore des cas
de faute non intentionnelles c'est-à-dire sans aucune intervention de la faute intentionnelle de
l'assuré.
Elles visent surtout les assurances vie, assurances techniques non indemnitaires.
Les assurances privées, dites encore indemnitaires ou des sommes (comme assurance-vie)
n'existe qu'à l'échelle individuelle en ce sens qu'elles ne tendent qu'à assurer la sécurité
individuelle des assurés et non une sécurité collective de certains groupes sociaux (comme
patrimoine le cas d'assurance public).

Les assurances sociales qu'à elles s'intéressent aux groupes sociaux entiers sans tenir compte
des individus leur obéit est de remplacer les interventions charitables par un complexe de droits
et obligations.
Elles concernent les seuls travailleurs, on avance souvent l'obligation d'assurance ou plusieurs
assurances privées sont rendues obligatoires à l'instar de l'assurance automobile par le
législateur (responsabilité civile automobile).
Les assurances sociales ont un critère de cotisation à la place de prime, il s'agit des sécurités
sociales.
Nous allons retenir à la fois la notions d'assurance et celle de service public, hormis la notion
de sursalaire ou salaire différé, à caractère civile, qui s'attache parfois aux cotisation patronales
et personnelles d'assurances sociales.
Nous pouvons répertorier ou classer les diverses branches à caractères social :
1. Assurances des accidents du travail : Assurance de responsabilité légale spéciale des
employeurs, à primes spécifiques, sans service public : c'est une assurance privée.
2. Assurance des maladies professionnelles :
3. Assurance vieillesse et décès prématurée : le système de capitalisation :
4. Association familiale
5. Assurance maladie invalidité...
Caractéristique des assurances sociales proprement dites :
Absence de but du lucre des organismes assureurs
- Absence de sélections des risques, d'une importance de la prévention
Recours aux contribuables pour compéter les cotisations
- Caractère de service public, d'où contrôle de l'état ou gestion selon les théories par l'Etat lui-
même ou ses substituts.
2. Assurance de chose ou de dommages et assurances de personnes ou des sommes
Il est plus important de distinguer les assurances d'après l’objet du risque qu'elles couvrent
D'après leur objet, on distingue généralement les assurances de chose et les assurances de
personnes selon qu'elles portent sur une chose ou sur une personne.
La différence principale entre les assurances de chose et les assurances de personnes réside du
caractère indemnitaire de l'assurance de choses et non essentiellement de l'assurance des
personnes.
L'assurance de chose comprend toutes les assurances contre les conséquences d'un événement
produisant un dommage au patrimoine de l'assuré.
Elle a pour but d'indemniser l'assuré de la perte matérielle qu'il aura subi par réalisation d'un
risque. Elle a indemnitaire. C'est-à-dire, une assurance qui réparer le préjudice patrimoine
occasionné par la réalisation du risque.
Alors que l'assurance de personnes quant à elle regorge toutes les assurances visant l'assuré
dans sa personne, son existence, sa santé ou son intégrité corporelle.
Elle peut certes être réparatrice et couvrir un dommage résultant d'un sinistre, mais elle peut
aussi donner lieu à des prestations absolument indépendantes des effets du sinistre de telle sorte
que dans l'assurance de personne, le caractère indemnitaire de l'assurance de personnes.
De ce qui précède, on peut donc dire que partant du principe suivant lequel l'assurance de choses
est un contrat indemnitaire découlent un certain nombre de conséquences qui ne seront plus de
mise en matière d'assurance de personne.
a. Principe d'équilibre indemnité
La somme de l'indemnité versée à l'assurée, ne pourra dépasser le montant de la perte subie par
ce dernier. Ainsi donc, il est évident que l'assurance de chose ne peut jamais produire procurer
un enrichissement son but étant de replacer l'assuré dans les conditions maximales égalent à
celle qui était la sienne avant l'événement malheureux.
b. L'indemnité n'est due que quand il y a dommage. Et en cas de sous assurance, l'assureur n'est
tenu qu'à verser une partie proportionnelle à la somme assurée et bien entendu l'assuré restant
propre assureur pour le surplus non couvert par l'assurance (règle proportionnelle)
c. L'assuré ne peut obtenir qu'au maximum du préjudice subi malgré la souscription de plusieurs
polices (interdiction de cumul de dommages)
d. La fourniture des preuves de l'existence du dommage et non seulement le fait de la
survenance du sinistre.
e. L'interdiction de cumul d'indemnité de l'assurance de choses avec l'action en dommage -
intérêts contre le tiers responsable du sinistre.
Une telle action les jugée irrecevable sauf sous déduction de l'indemnité reçue de l'assureur.
f. A son point du vue, l'assureur de choses aura le droit de recourt contre l'auteur du dommage,
jusqu'à la hauteur de la somme de l'indemnité payée (Subrogation légale)
Après avoir passé sous examens les quelques principes liés à l'assurance de chose. Nous nous
déportons sur l'autre branche qui est l'assurance de responsabilité.
a. Contrairement à ce qui se passe en matière d'assurance de personne, où la somme assurée
peut être sans rapport aucun avec le préjudice subi par l'assuré et où même, le dommage
pécuniaire n'est pas essentiel et n'entre jamais en déterminer jamais à l'avance le montant de
l'intervention qui sera opère par l'assureur, il ne s'agit en tout état de cause que d'un maximum.
Du principe que l'assurance de personnes n'est pas indemnitaires, on peut déduire certains
principes qui s'opposent à cette de l'assurance de chose :
b. Il suffit de prouver la réalisation du risque inscrit au contrat, pour que l'assuré ait droit au
bénéfice promis par l'assureur.
c. Que ça soit l'assuré ou tout autre tiers convenu deviendra bénéficiaire de l'assurance sans qu'il
soit obligé de fournis la preuve d'un dommage véritable et indépendamment de tout dommage.
Même
d. Il n'y pas l'application de règle proportionnelle
e. Le bénéfice convenu n'étant pas susceptible ni de diminutions, ni d'augmentation, il s'agit
d'une somme invariable. C'est-à-dire illimité d'avance.
L'assuré à droit de diriger son action et à la fois contre l'assureur et contre le tiers responsable
du sinistre, le cumul du montant de l'assurance et des dommages, intérêts dus sur la base du
droit commun sera toujours possible.
f. Des multiples assurances souscrites auprès de plusieurs assureurs ou même d'une seule
compagnie pourront sortir tous leurs effets, sans déduction.
g. Pour terminer, l'assureur de personnes ne subissant aucun préjudice en réglant le sinistre, le
décaissement trouvant sa cause juridique dans le contrat d'assurance et non dans le fait du tiers,
qui n'était que l'occasion, l'assureur ne peut exercer contre le tiers responsable du sinistre le
recours qui lui est reconnu en matière d'assurance de chose.
CHAPITRE VI : LES ACTEURS DU MARCHE DES
ASSURANCES
Section 1 : Organisation des assurances et acteurs du marché des assurances
Dans le domaine des assurances qu'il agisse compagnie à primes fixes ou d'une mutuelle
d'assurance, toute société comporte une forme d'indemnisation tant interne qu'externe ou
extérieure.
L'organisation des assurances au Congo, remonte à l'époque coloniale où l'exploitation de ce
domaine était caractérisée par la présence des compagnies étrangères parsemés à travers tout le
territoire du pays et œuvrant pour compte de leurs maisons mères installées dans les pays des
colonisateurs : on peut citer à titre d'exemple les maisons CUTAF, Charles le jeune, Immaf,
SACO...
Il fallait attendre six ans après l'accès de notre pays à l'indépendance, le 23 Novembre 1966
pour assister à la création d'une compagnie purement nationale dénommé société Nationale
d'assurance en sigle « SONAS » par l'ordonnance loi n°66/622 promulguée le 23/11/1966.
De suite de cette ordonnance loi, la société Nationale d'assurance débutera ses activités le 1er
janvier 1967 avec un capital de 500 millions de Zaïres. L'organisation de la SONAS sera édictée
dans l'ordonnance loi n°78/1978 du 05/05 1978 qui stipule que : la SONAS est une entreprise
publique à caractère technique et commerciale dotée d'une personnalité juridique propre, placé
sous tutelle du ministre de l'économie, du budget et du portefeuille.
Dans le souci de parfaire l'idée d'autonomie il sera accordé à la SONAS en date du 02/06/1967
sous ordonnance -loi n°67/240 le monopole d'organisation et d'exploitation des assurances au
Congo. Ainsi toutes les compagnies désireuses d'évoluer au Congo devraient dès lors s'adresser
à la SONAS.
Dans la suite, le 06/01/1978 sera régie par la loi 78/002 qui donne les structures de toutes les
entreprises publiques de l'Etat, conseil d'administration, comité de gestion, collège des
commissaires aux comptes (contrôle des finances).
Par la suite, sous loi n°15/005 du 17/03/2015 portant code des assurances en République
démocratique du Congo, le secteur des assurances a été libéralisé et par la même occasion le
monopole accordé à la SONAS fut mis en concurrence d'exploitation suivant les nouvelles
règles éditées par la loi ci-haut évoquée.
Conscient de la situation d'avant l'indépendance l'état congolais en procédant à la libéralisation
du marché des assurances mettant ainsi fin au monopole accordé à la société Nationale
d'Assurance, il doit assumer ses responsabilités en ce qui concerne la régulation et le contrôle
du marché portant la discipline des opérateurs dans l'intérêts des assurées grâces à la sécurité
financière offerte par les entreprises d'assurance.
C'est là le fondement de la création d'un organe d'autorité de régulation et contrôle des
assurances.
Le texte coulé sous forme de loi est structuré en sept livres dont (1) :
Livre I : Des opérations d'assurances
Livre II ; des entreprises d'assurances et de réassurance
Livre III : du cadre institutionnel et du contrôle de l'Etat
Livre IV : Des agents généraux, courtiers et autres intermédiaires d'assurances
Livre V : Des organismes particuliers d'assurances
Livre VI ; des régimes comptables et fiscal
Livre VII : des dispositions transitoires, abrogatoires et finales
Ainsi dévoilé, nous renvoyons tout lecteur désireux à en découvrir le contenu de ladite loi.
Il va de soi que ce présent code ne concerne que les opérations d'assurances directes et de
réassurance réalisées sur le territoire de la République Démocratique du Congo et non les
opérations des assurances gérées par la sécurité sociale.
2. Acteurs du marché des assurances
Dans l'organisation du marché des assurances au Congo considérant la loi sus-évoquée, nous
pouvons épinglés en terme des acteurs du marché d'assurances, lieux repris au terme des :
a. Livres III : des entreprises d'assurances et de réassurance
b. Livre IV : des agents généraux, courtiers et autres intermédiaires d'assurances
c. Livres V : Des organismes particuliers d'assurances.
a. Des entreprises d'assurances et de réassurances
La couverture de risques en assurance exige parfois une organisation spéciale des compagnies
qui œuvrent dans ce domaine. Il arrive de fois que soit la compagnie d'assure ne soit en mesure
de couvrir elle-même le risque et que le risque parait plus important que la capacité de la
compagnie capture, ainsi cette dernière va pouvoir recourir à une autre compagnie, soit pour
assurer le risque qu'elle avait-elle assurée au préalable c'est de la réassurance soit chercher le
concours d'une autre compagnie pour assurer en concert le risque : dans ce cas on parle de la
coassurance.
Le code des assurances n°15/005 du 17 mars 2015 consacré son livre IV à l'organisation des
acteurs et intermédiaires d'assurances.
Section3 : Les Agents généraux, courtiers, et autres intermédiaires
d'assurances
La présentation d'une opération d'assurance ou de réassurance pratiquée par une entreprise
considéré comme telle à l'article 399 du code n°15/005 ci-haut évoqué, tout fait pour toute
personne physique ou morale, de solliciter, de recueillir la souscription d'un contrat d'assurance
ou réassurances ou d'exposer oralement ou par écrit à quelqu'un appelé souscripteur éventuel,
les conditions des garanties d'un tel contrat.
Les opérations d'assurance peuvent être présentées, soit directement par les entreprises, soit
indirectement par les intermédiaires, personnes habilitées en la matières appelés intermédiaires
d'assurances.
1. Agents généraux d'assurances
Un agent général est une personne ou société exerçant en tant que travailleur indépendant ou
dans le cadre d'une société qu'il a reprise ou crée. L'agent général est à la fois chef d'entreprise
et mandataire de la société d'assurance dont il distribue les produits. Le statut de l'agent général
d'assurance son profil, aussi que ses missions sont définies par la loi susmentionnée.
2. Courtiers d'assurances
La mission principale d'un courtier est d'apporter avant tout, conseils aux clients en leurs
proposant les meilleures offres existantes sur le marché.
Le courtier d'assurance qui en principe est enregistré au nouveau registre de commerce, propose
les contrats d'assurances de différentes sociétés. Il représente ses clients, les conseille, négocie
avec les sociétés d'assurance de son choix ou sélectionnées par ses clients et les assiste pour le
règlement des sinistres.
Le courtier est généralement par la commission dont la hauteur dépend de la branche.
3. Les autres intermédiaires
Au titre des autres intermédiaires on peut ranger des personnes physiques salariées commises à
cet effet soit :
a. Par une entreprise d'assurance ou de réassurance
b. Par une personne ou une société mentionnée au point1 de la loi n°15/005 du 17 mars
2015.
Les personnes physiques non salariées, mandatées et rémunérées à la commission.
Section 4 : L'état et le marché des assurances
Il est vrai que la création de l'industrie des assurances tire ses origines chez les particuliers qui
avaient à son temps introduit la technique d'indemnisation en se basant sur le pari.
Sans l'accord des pouvoirs publics. C'est avec les différents développements intervenus dans le
secteur qui avaient suscité l'intérêt des pouvoirs publics. Ainsi les techniques des assurances
connues actuellement ont fait de ce secteur une institution sociale à part entière en créant une
entité homogène qui s'intègre parfaitement dans le tissu économique des pays du monde ayant
pour objectif principal de rendre service aux individus ou à la société.
Mme Yvonne Lambert Faivre, indique que pour une société civilisée dans laquelle l'individu
est plus isolé de la structure familiale qui le protégeait, a vu ses besoins en sécurité et protection
devenir plus importants que par le passé, ce qui a contribué à l'essor de cette industrie.
Etant donné une situation quasi particulière à ce secteur, qui s'est imposé à tous les niveaux
social, économique et financier, l'Etat ne se devrait qu'intervenir non seulement pour limiter ses
activités mais aussi et surtout encourager ce secteur d'aller de l'avant en lui faisant prendre les
orientations particulières garantissant une pérennité à une période où le sens du projet et du
risque a suivi l'évolution de l'homme, des sciences et de la technologie.
Ainsi donc, on va assister à des relations entremêlées entre les assurances et l'Etat commençant
par la législation (loi) et terminant par le contrôle.
Quels sont alors les mobiles qui pousse l'Etat à agir dans ce secteur ?
1. Raison d'interventions étatique sur le secteur
Les raisons qui pousse l'état à intervenir dans le secteur des assurances peuvent être résumées
en plus ou moins trois points :
a. Protection de l'ordre public
La situation particulière dans laquelle se trouvent les intervenants dans le secteur d'assurance
pousse l'Etat à y intervenir pour protéger les intérêts des uns et des autres.
Les principes de l'assurance sont le soutien mutuel et la coopération, car la technique de
l'assurance n'est pas seulement basée sur la loi qui régit le contrat d'assurance, mais aussi sur
les éléments et les structures des entreprises qui s'y adonnent afin qu'elles soient au niveau de
la confiance des assurées en général.
La règle des assurances veut que ça soit l'assuré qui verse sa prime au préalable à l'assureur et
ce dernier promet son intervention en cas de réalisation du risque couvert par lui, sans qu'il ait
donné de contrepartie matérielle outre que son engagement moral.
C'est pourquoi, dans majeur pays, face à cette inversion de la loi économique où le premier à
savoir (assuré) donne la prime et se second offre une garantie morale, le législateur est intervenu
pour protéger les assurés en promulguant des lois imposant à ce secteur le contrôle efficace des
pouvoirs publics afin de contraindre les entreprises d'assurances à honorer les engagements pris
dans le but de préserver l'ordre public de toute anarchie que pourrait créer les entreprises.
b. Raison sociales
Les entreprises d'assurances sont appelées à jouer le rôle social et de service public. Cela en
dépit du fait que « le service public » soit de nos jours un peu ambigus, pour l'appliquer aux
assurance et que la fonction sociale est parfaitement établie et en accord avec la philosophie de
l'assurance.
A souligner à cet effet que le secteur des assurances permet d'assister un nombre n’important
de personnes victimes de divers accidents, notamment ceux d'accident du travail, les ménages
et unités de production (victimes, ayant droit bénéficiaires de contrat percevant, les indemnités
de sinistre et capitaux échus (assurance vie).
c. Raison économiques
L’Etat, à travers le législateur n'ignore pas que les fonds générés par les entreprises des
assurances constituent une part importante dans l'épargne d'une nation. C'est pour cette raison
que l'Etat est intervenu dans ce secteur pour non seulement contrôler ces fonds et leurs
investissements mais également pour pouvoir en exploiter une partie dans la dette publique.
En fait cet objectif a été fixée comme conséquence à la transformation intervenue dans l'Etat
depuis début du XXe siècle, d'air son interventions dans l'activité économique.
La réglementation de la concurrence entre les entreprises d'assurance et la méthode
d'exploitation de leurs réserves techniques ainsi que la prise de participation dans leur capital
sont autant d'éléments placés dans la catégorie des objectifs économiques et intervention
étatique dans ce secteur.
Partant de cette cause l'état aura à choisir entre le régime du monopole dans le secteur des
assurances ou le régime de liberté surveiller ou appelé autrement dit libéralisation du secteur.

1. Régime de monopole

Ici c'est l'état qui est seul assureur sur l'étendue de la Nation et quiconque veut exercer ce
métier est sensé œuvrer sous son autorité en forme de courtier agent général ou autre
intermédiaire.
2. Régime surveillé ou libéralisme

L'Etat ouvre le secteur à quiconque, individu ou entreprises voulant exploiter les assurances
dans son secteur tout en établissant les normes à travers un organe de régulation et contrôle
pour assurer la mise en œuvre des textes, souvent sous forme de code des assurances par les
acteurs assureurs.
République Démocratique du Congo, après avoir vécu un période coloniale caractérisée par le
libéralisme dans le secteur des assurances, cette période correspondant à celle de la
colonisation, le pays a traversé une longue période de monopole allant du 23 novembre 1967
jusqu'à l'avènement de la promulgation de la libéralisation du secteur par la loi n°15/005 du 17
mars 2015 portant des assurances en 2015, où le pays affronte une nouvelle aire des assurances.
II ème PARTIE : LA PRATIQUE DES ASSURANCES

Dans le domaine pratique et technique qui trait des assurances, parler de la pratique des
assurances sans épingler certains points considérés comme cruciaux est une chose étrangère,
tels que les droits des assurances, la fin de contrat et régime juridique, la différenciation des
assurances de chose, et celles de responsabilité, enfin les assurances pratiques.

CHAPITRE I : DROITS DES ASSURANCES


La compréhension des droits des assurances passe inéluctablement par l'analyse du cadre qui
institue ces droits à savoir le contrat d'assurance celui définit et trace tous les contours
nécessaires non seulement à la compréhension mais aussi à la pratique des assurances.

Section 1 : Contrat d'assurance


a. Définition
Le mot assurance est parmi ces termes difficilement définissable par tout le monde et mènes les
juristes qui ont besoins de définition très exactes pour asseoir ou bâtir le droit.
Le code des assurances, loi n°15/005 du 17/03/2015 définit le contrat d'assurance comme étant
une convention en vertu de laquelle, moyennant paiement d'une rémunération appelé prime ou
cotisation, une partie l'assureur, s'engage envers une autre, le preneur d'assurance, à fournir une
prestation stipulée dans le contrat au cas où surviendrait un événement incertain que, selon le
cas, l'assuré ou le bénéficiaire a intérêt à ne pas voir se réaliser.
Cette définition fait ressortir beaucoup d'éléments importants dans la compréhension des
assurances que nous allons examiner successivement.
b. Le risque
Un des éléments fondamental ou basal des assurances demeure le risque :
Le risque peut être rangé sur trois dimensions le risque est la matière première des assurances,
des façons que, pas de risque, pas d'assurances.
Tshizanga
1. Le risque est un événement aléatoire dont la survenance est susceptible de causer un
dommage qui est redouté ou de produire un effet bénéfique escompté. Il présuppose un péril,
une perte potentielle ou un événement heureux.
Alors que Waleffe, lui définit le risque par rapport au contrat d'assurance en ces termes que le
risque est l'éventualité d'un événement à la réalisation duquel est subordonnée l'obligation de
l'assureur d'effectuer la prestation convenue au contrat.
La réalisation du risque est appelée sinistre, quoique cet événement puisse être aussi bien
heureux que malheureux.
A l'analyse des éléments de ces définitions, il apparaît que le risque peut revêtir trois
dimensions.

 Risque en tant qu'une éventualité de survenance d'un élément susceptible de produire


de catastrophe
 Risque comme la chose, biens ou services susceptibles d'être couverts par un contrat
d'assurance
 Risque comme événement criant à arriver et qui se réalise. C'est-à-dire le sinistre.

Les risques sont tout aussi inévitable à l'entreprise que lui est nécessaire le profit. Le profit
provient de l'action et l'entreprise doit assurer les risques inhérents à chacune de ses actions.
Donc, il n'Ya pas de risque, il n'y a pas d'assurance pour une action donnée, les risques d'y
perdre peuvent l'emporter sur les chances d'y gagner. C'est ainsi qu'on peut distinguer, les
risques spéculatifs ce risques purs.
a. Les risques spéculatifs
Est appelé risque spéculatif, celui dont la contrepartie d'une possibilité de gain. C'est au-delà de
la non réalisation du gain, une possibilité de perte.
Caractéristiques :

 Le risque spéculatif : il résulter d'un choix délibéré


 Le risque spéculatif est délimitable, l'entreprise peut décider de son engagement en
limitant le budget correspondant ; lancement d'un nouveau produit par exemple.
 Le risque spéculatif se réalise dans le temps : c'est pratiquement après une période
donnée de probation que l'entreprise peut conclure à la non rentabilité d'un nouveau
produit lancé sur le marché ou constater la dégradation de ses résultats.

La réalisation du risque spéculatif survient rarement sans des signes annonciateurs précurseurs.
- Le risque spéculatif est contrôlable, l'entreprise peut agir sur lui quel que soit le degré de
réalisation.
A côté des risques spéculatifs, nous trouvons les risques purs et dont la nature intéresse
l'assureur.
b. Les risques purs
A l'opposé du risque spéculatif, le risque pur constitue l'aléa dont sa réalisation constitue le
sinistre, c'est comme l'explosion, le vol, l'incendie, la recherche de responsabilité.
Caractéristiques
- Le risque pur est difficilement contrôlable, autant la survenance ainsi que l'extension du
sinistre sont indépendants de la simple volonté de l'entreprise ou de l'individu.
- Le risque pur n'est pas accepté en contrepartie d'une possibilité de gain. Sa non réalisation ne
constitue pas un gain à l'Entreprise et sa réalisation fait supporter une charge, perte à l'entreprise,
cette dernière la subit parfois à son insu.
- Le risque pur n'est pas délimitable, l'entreprise ne peut décider du montant de ses pertes en
cas de sinistre. En considérant le nombre d'aléas, les dommages potentiels excèdent les sommes
investies par l'entreprise. Donc les recherches de responsabilité peuvent être sans commune
mesure avec la cause du sinistre.
- Le risque pur ne se réalise pas dans le temps, il se réalise généralement sans signes précurseurs,
d'une façon soudaine.
- Le risque pur est un élément aléatoire, indépendant de la volonté des parties : Ces deux
caractéristiques (aléatoire, indépendant de la volonté) ont inspiré le législateur pour procéder à
la définition de la nature du contrat d'assurances : d'où le langage courant « risques assurables
» utilisés en lieu et place de « risque purs ».
La vue ou pensée économique s'est trop longtemps préoccupé uniquement de la gestion des
risques spéculatifs laissant de côté le risque pur.
Comme nous l'avons dit, dans les précédentes que pour mieux comprendre la matière des
assurances, il faut passer par l'analyse du contrat qui la régit.
Section I : Contrat d'assurance
a. Définition
Le contrat d'assurance est une convention en vertu de laquelle, moyennant paiement d'une
rémunération appelé prime ou cotisation, une partie, l'assureur s'engage envers une autre, le
preneur d'assurances, à fournir une prestation stipulée dans le contrat au cas où surviendrait un
événement incertain que, selon le cas l'assuré ou le bénéficiaire a intérêt à ne pas voir se réaliser.
 L'assurance est un contrat par lequel l'assureur s'oblige, moyennant une prime, à
indemniser l'assuré des pertes ou dommages qu'il éprouverait par suite de certains
événements fortuits de force majeure
 Le contrat d'assurance sont les opérations caractérisées par le fait que l'assureur se
charge, moyennant le paiement préalable d'une prime, de procurer à l'assuré, en cas de
réalisation du risque couvert, la prestation convenue lors de la conclusion du contrat2
 Le contrat d'assurance est défini comme étant une opération par laquelle l'assuré se fait
promettre moyennant le paiement d'une prime pour lui ou pour un tiers, en cas de
réalisations d'un risque, une prestation par l'assureur qui, prenant en charge un ensemble
de risque, les compensé, conformément aux lois de la statistique.

En analysant l'ensemble toutes ces définitions, nous remarquons la présence de certains


éléments caractériel qui valent la peine d'être étudiés à fond à savoir, l'intérêt d'assurance, le
risque, la prime ou cotisation, éléments statistiques techniques, d'éléments juridiques.
b. Intérêt d'assurance
Il est clair que toute personne tant physique que morale qui a un intérêt à conserver une chose
peut la faire assurer. Tout intérêt soit direct, soit indirect à la non réalisation d'un risque peut
faire l'objet d'un contrat d'assurance.
Ainsi, l'intérêt peut soit être économique, social ou sécuritaire
2. Le risque
Le risque constitue l'élément primordial d'assurances sans lequel aucun contrat n'a de raison
d'exister. Donc suivant e code, tous les risques auxquels sont exposés ou peuvent être exposés
les biens des personnes ou des responsabilités (risques) peuvent faire l'objet d'une couverture
d'assurance.
• Le terme risque, en dehors de signifier évènement aléatoire, il signifie :
« Bien, matériel physiques (habitations, machines, équipement ou tout genre qu'immatériel
(espèce monétaire, logiciel, fichiers informatiques, brevets...) ces biens peuvent faire l'objet
d'exposition de beaucoup de risques tels que démolition, effraction, vol, piratages,
inondation...Ainsi donc quand les assurances portent sur les biens on va parler des assurances
de dommages.
• Les termes risque peut se rapporter aussi aux personnes c'est-à-dire, personnes physiques ou
morales (sociétés, associations, collectivités locales) présentant de natures de risques très
variés.
Les personnes tout comme les biens peuvent exposer à tout genre de danger contre lesquels
elles peuvent vouloir se prémunis, la maladie, accident, invalidité, incapacité de travail, décès,
chômage..., bien entendu, que les animaux sont considérés comme choses que l'homme possède
et sous sa garde, quand bien même ils peuvent être assurés contre la maladie, le décès, accident.
L'expression assurance de personnes désigne les personnes physiques et en aucun ces personnes
morales. Alors qu'il sied de faire aussi une différence au sein des assurances des personnes ne
séparant la prévoyance (regroupant les assurances à risques) des autres produits plus financiers
à base de l'épargne vendue par les sociétés d'assurance vie.
Il s'agira alors des assurances de personnes
• Les responsabilités recouvrent multiples formes de responsabilité civile, délictuelle,
contractuelle, professionnelle auxquelles sont exposés les personnes et leurs biens.
Le code civil fait obligations à chacun de réparer les dommages causés à autrui et fait donc
peser un lourd risque sur son patrimoine en ouvrant aux personnes la possibilité d'assurer leurs
responsabilités. Il s'agit du reste d'une assurance de dommages, celle des dommages que l'onc
cause à autrui alors que les deux premières notions-les biens, les personnes- recouvrent les
dommages que l'on subit dans sa personne ou dans ses biens qui est souvent apparentées aux
assurances de responsabilité.
c. La prime ou cotisation
La prime constitue le prix à payer pour bénéficier la couverture de l'assureur, elle découle des
tarifs, elle comprend la prime pure ou théorique qui est déterminée techniquement, à laquelle
on ajoute le chargement commercial comprenant les frais généraux de l'assureur ainsi que les
frais d'acquisitions plus un certains bénéfices.
Elle est généralement période, souvent annuelle ou unique.
d. L'indemnité ou le bénéfice
L'indemnité constitue la contrepartie de l'obligation du preneur d'assurance. C'est la prestation
de l'assureur dans les assurances de dommages ou des choses, qui ont un but indemnitaire, alors
qu'il s'agit de bénéfice dans les assurances de sommes ou de personnes ou le caractère
indemnitaire n'est pas indispensable.
Il ne faut néanmoins confondre la somme assurée avec indemnité ou le bénéfice. Pour les
assurances de personne, la somme assurée c'est-à-dire, le montant pour lequel l'assurance est
contractée, est invariable, signifie le montant que l'assureur est tenu de payer au bénéficiaire en
cas de réalisation du risque.
Par contre dans les assurances de choses, la somme assurée constitue le paiement un maximum,
le paiement de l'assureur étant limité par la somme du préjudice éprouvé par l'assuré.
e. Eléments techniques de l'assurance
Loin de nous une redondance, les assurances présupposent l'existence de deux éléments
essentiels à savoir, la neutralité des assurés et la compensation des risques par le calcul des
probabilités statistiques.
f. Caractères juridiques
On ne peut jamais parler des assurances sans penser à ses caractéristiques juridiques.

 Le contrat d'assurance est un contrat synallagmatique ou bilatéral, c'est-à-dire faisant


naitre des obligations dans toutes les deux parties. Il est donc évident que si l'une de
parties ne remplit pas ses obligations l'autre est en droit de lui ou imputer en faute et
s'obtenir de remplir les siennes.
 C'est un contrat aléatoire : C'est à dire que les deux parties peuvent y gagner ou y prendre
selon les bonne ou la mauvaise chance, hasard. Loin de dire que le contrat d'assurance
est un contrat conditionnel, car la survenance ou la non survenance d'un sinistre est sans
influence sur le contre lui-même.
 Pour l'assureur, le contrat d'assurance est un contrat à titre onéreux et non de
bienfaisance (philanthropique) alors que conclu à titre gratuit ou à titre onéreux (payant)
s'il est conclu avec une intention libérale ou non.
 Le contrat d'assurance est conclu « Intuitu personae » en prenant en compte la personne
du contrat est ou intuitu vie « d'après la chose assurée). L'intérêt à la conservation de la
chose, exigé par la loi dans le chef de l'assuré, s'attache plus aux droits sur la chose
assurée qu'à la personne de l'assurée. Le Plus souvent la prime découlant du tarif est
plus fonctions de caractéristiques de la chose assurée. Cependant en assurance de
responsabilité, et vol, les parties concluent souvent en généralement « intuitu personne
»
 Un contrat d'adhésion : Il est généralement constaté que l'assureur se trouve dans la
position de faire la loi à l'assurée en lui imposant ses conditions auxquelles l'assuré ne
fait qu'adhérer.

 Un contrat unique : les conditions qui régissent le contrat ne sont établies qu'une fois
pour toutes au moment de sa conclusion. Il s'agit d'un contrat successif c'est-à-dire une
convention dont l'exécution est échelonnée.
 Un contrat civil ou commercial : A l'égard de l'assureur, le contrat sera commercial si
l'assurance est à primes fixes ou maritime. Pour les assurances mutuelles, les assureurs
n'étant pas réputés poursuivre un but du lucre, les contrats auront le très souvent le
caractère civil :

Vis-à-vis de l'assuré, le contrat sera de nature civile ou commerciale, selon que l'assuré
accomplit en signant une police d'assurance, un acte de commerce ou non, indépendamment de
sa qualité de commerçant ou de particulier

 Le contrat d'assurance est un contrat de bonne foi, c'est-à-dire, ni la fraude, ni le dol


seront admis, interdits et sévèrement réprimés
 Pour terminer, 1 contrat d'assurance est droit était, c'est-à-dire dont l’interpellation doit
se faire strictement selon le terme même de la convention.

g. Condition de formation et de validité du contrat.


Pour qu'un contrat d'assurance soit valable, en dehors des autres conditions de formation comme
pour tout contrat, autres conditions do formation comme pour tout contrat, le consentement à
l'objet et à la cause doit exister. Il faut ajouter la notion d'intérêt d'assurance, qui est propre à
notre matière.
Le consentement se manifeste par les phases successives par laquelle les parties entrent en
relation envie de conclure un contrat d’assurance : la demande de l’assurance : la demande de
l'assurable écrite ou verbale, la présentation de la proposition de l'assureur, la signature de celle-
ci par l'assuré, son renvoi de celle-ci durent signée à l'assureur. La confection de la police
d'assurance qui est conclue entre les deux parties. Signalons que c'est dans la police ou est
inscrit la prime à payer et capitaux garantis.
La rédaction de la police n'est exigée que pour prouver l'existence du contrat, cependant un
contrat d'assurance peut exister malgré l'absence de toute police dès lors que les parties ont
échangé librement leur consentement et exprimer leur volonté réciproque de contrat. Cependant
cette situation a de difficulté pratique quant à la prise d'effet du dit contrat.
- La cause et l'objet.
Pour qu'une convention se forme, il faut nécessairement qu'il y ait une cause et un objet sur les
quelles reposera le contrat et dont la disparition entraide la fin ou tout au moins la suspension
du contrat d'assurance signé entre parties.
Pour qu'un contrat d'assurance soit valide il faut que les contractants aient une capacité
juridique.
Il faut aussi que le consentement exprimé par les parties ne soit entaché d'aucun vice ni erreur,
ni dol, ni violence et que l'assuré n'ait commis aucune résidence ou fausse déclaration à la
souscription ou signature de celui-ci.
h. Preuve du contrat
L’existence d'un contrat peut être prouvée soit par
- Une proposition d'assurance, une note de couverture provisoire, une police d'assurance ou un
avenant quel que soit :
- Le code des assurances, loi n°15/005 du 17/03/2015 titre II art, 8, Stipule que le contrat
d'assurance est constaté par écrit, il est signé par l'assureur, le souscripteur ou le preneur
d'assurance.
Toute addition ou modification au contrat d'assurance initial est constatée par un avenant signé
par toutes les parties au contrat.
Les présentes dispositions ne font pas obstacle à ce que même avant la délivrance du contrat ou
de l'avenant l'assureur et l'assuré se soient engagés, l'un envers l'autre, par la remise d'une note
de couverture.
a. La proposition d'assurance
C'est la preuve habituelle, c'est un acte précédant la police d'assurance, contenant, sous forme
de réponse à un questionnaire, tous les éléments destinés à permettre à l'assureur d'établir un
contrat définitif.
b. La note de couverture
Etant donné qu'il peut se passer un temps entre la signature de la proposition d'assurance et le
contrat (police d'assurance) l'assureur peut recourir à un contrat provisoire dont les effets vont
disparaître avec la signature d'un contrat définitif.
c. La police d'assurance
La police d'assurance est l'instrument par excellence, normal de preuve peut être simple ou
flottante. Elle est simple, lorsque l'objet du contrat est déterminé, sans faculté de substitution.
Elle est flottante lorsque l'assuré peut préciser ultérieurement l'objet de l'assurance au fur et à
mesure de ses besoins, ce qu'il fait par une déclaration d'aliments.
La police dont obligatoirement comporter les mentions ci-après, a date du jour à l'assurance est
contractée, le nom de l'assurée, agissant pour son compte ou pour le compte d'autrui, le risque
que l'assureur accepte et la durée du contrat. Ces mentions peuvent être complétées par
d'autres...
Mentionnons en passant qu'en cas de contradiction entre les clauses imprimées et manuscrites
d'une police, ce sont les manuscrites qui prévalent.
Il est aussi à noter que dans une police, il peut contenir plusieurs assurances (cas de
multirisques).
d. Avenant
Par avenant, il faut entendre tout acte postérieur à la rédaction de la police et qui modifie celle-
ci un avenant doit obligatoirement faire corps avec la police d'assurance dont il est le
complément.
L'avenant peut être facultatif, lorsqu'il dépend uniquement de libre volonté des parties et il est
obligatoire quand porte sur une modification que l'une des parties est en droit d'imposer à l'autre.
L'avenant répond aux règles de fond de formes et de capacité juridique comme le contrat
d'assurance.
Mentions obligatoires à la police d'assurance (code P.14).
Selon la loi 15/005 du 17/03/2015 organisant le code des assurances le contrat d'assurance est
daté du jour où il est établi et indigne :

1. Les noms et domicile des partis contractants ;


2. La chose ou la personne assurée ;
3. La nature des risques garantis ;
4. La qualité d'experts, appelés à intervenir en cas de sinistre,
5. Le moment à partir duquel le risque est garanti et la durée de la garantie.
6. Le montant de la garantie.
7. La cotisation d'assurance à payer par l'assurée,
8. Les cas et les modalités de prorogation,
9. Les cas et les modalités de résiliation
10. Les obligations de l'assuré à la souscription et au cours de contrat en ce qui concerne la
déclaration de la nature du risque, la déclaration des autres assurances, souscrites sur le
même risque et les sanctions applicables.
11. Les conditions et les modalités de la déclaration à faire en cas de sinistre et les sanctions
en cas de défaut ou retard de déclaration ;
12. Les délais, endéans lesquels l'assureur doit faire une proposition de transaction ainsi que
ceux dans lequel l’indemnité de sinistre doit être payée.
13. La procédure et les principes mis en œuvres pour l’indemnité ;
14. La prescription de l'action en indemnité ainsi que les cas d'interruption et de suspension
de ladite prescription.

Section 2 : Droits et obligations des parties


Pour mieux étoffer cette partie du travail, il est souhaitable de commencer par examiner les
obligations des parties pour enfin déboucher sur les droits.
2.1. Obligations de parties
a. Fausses déclarations et réticence
Pour une bonne formation de contrat d'assurance, l'assuré à pour obligation primordiale de ne
commettre aucune réticence ou fausse déclaration dans la proposition d'assurance.
Suivant le code des assurances, titre II, Chap. 2, art. 14, la réticence ou les fausses déclarations
sont des causes de nullité d'un contrat et en ce cas, les primes payées restent acquis à l'assureur
à titre de dommages et intérêts.
Cependant une omission au fausse déclaration on intentionnelle de la part de l'assuré dont la
mauvaise foi n'est pas établie n'entraine pas la nullité du contrat d'assurance, si elles sont
constatées avant tout sinistre, dans ce cas l'assureur a le droit soit de maintenir le contrat
moyennant une modification de prime acceptée par l'assuré, soit de résilier le contrat dix jour
après notification adressée à l'assurée par tout autre moyen avec accusé de réception, en
restituant cette fois-ci à l'assuré la portion de la prime ou cotisation payée pour le temps restant
à courir.
Le Contrat d'assurance repose essentiellement sur la sincérité des déclarations de l'assuré qui
est mieux placé pour connaître tous les éléments constitutifs de risque qu'il soumet à l'assurance.
La réticence, est le silence gardé sur un fait que l'on connaît et que l'on devrait signaler une
fausse déclaration c'est l'affirmation d'un fait inexact.
La nullité dans ce cas a un effet rétroactif, le contrat est sensé n'avoir jamais existé.
b. La prime et ses caractéristiques
L'obligation principale de l'assurée est celle de payer sa première prime.
Le plus souvent la clause de prise d'effet du contrat se rapporte au payement de la prime, c'est-
à-dire pas de payement de la prime, pas d'assurance.
La prime est payable au domicile de l'assureur de l'assureur ou de l'intermédiaire aux conditions
prévues à l'art.496 de la loi 15/005 du 17/03/2015 qui stipule qu'il est interdit aux courtiers et
sociétés de courtage, sauf mandat express de l'entreprise d'assurance ou de réassurances,
d'encaisser des primes ou des fonctions de prime mêmement qu'il est interdit aux mêmes
intervenant sauf accord express de l'entreprise d'assurance de retenir le montant de leurs
commissions sur la prime encaissé.
La prime est souvent périodique et ordinairement annuelle.
La prime est généralement payable par le preneur d'assurance, mais elle peut l'être par un
mandataire, un gérant d'affaires agissant au nom et pour compte de l'assuré ou par un tiers ayant
intérêt à la continuation de la police d'assurance.
La prime, tout comme l'indemnité ou bénéfice doit être payée dans la monnaie stipulée au
contrat, la prime est portable et non quérable c'est à dire c'est l'assuré qu'incombe l'obligation
de payer la prime à l'échéance entre les mains de l'assureur et non A l'assureur à Paire encaisser
la prime ou domicilie du preneur d'assurance. Quand bien même en pratique l'assureur peut
avoir habitude de faire encaisser la prime, il ne s'agit pas là de son obligation Udf de raie peut
s’en prévaloir. C'est donc à l'assuré de paver lion et assure un délai convenu au siège de la
compagnie en entre les mains de ses agents.
La conséquence juridique la plus importante de la portabilité conventionnelle des primes est
que la simple échéance du terme met l'assuré en demeure. L'assureur n'a donc pas l'obligation
de mettre en demeure le preneur, comme il doit le faire si la prime restait quérable.

 La prime est payable habituellement sans délai, cependant, un certain délai de grâce est
laissé à l'assuré afin de lui permettre de payer une prime arriérée, sans encourir la
déchéance de la garantie.
 Le non-paiement de la prime peut entrainer la résiliation de la police ou la suspension
de celle-ci. L'assureur est donc déchargé de son obligation principale.
 Le prime est fixé et invariable, mais en cas d'aggravation du risque au cours du contrat
par le fait de l'assuré, l'assureur peut faire une réadaptation de la prime selon les tarifs
en vigueur, elle pourrait être réduite aussi dans les mêmes conditions.
 La prime devient sans cause si le risque disparaît. Dans ce cas, la suspension est de mise,
le contrat pouvant reprendre ses effets le jour où le risque réapparaitra.
 En général, la prime est due anticipativement hormis certains cas ou l'assureur peut
demander une prime prévisionnelle.

c. Obligations de l'assuré au cours du contrat et en cas de sinistre.


1. L'assuré est tenu d'informer à l'assureur tous les faits pouvant postérieurement à la conclusion
du contrat, avoir une influence sur le risque accepté par l'assureur.
2. Hormis l'obligation de la prime, l'obligation légale de l'assuré est de ne pas aggraver par son
fait, la situation de l'assureur. D'où l'assuré doit se comporter en bon père de famille tout au
long du contrat.
3. En cas de réalisation de risque, l'assurée à l'obligation double de premièrement faire toute
diligence pour prévenir ou atténuer le dommage et ensuite avertir l'assureur aussitôt après le
sinistre.
4. Après un sinistre, l'assuré doit en avertir l'assureur aussitôt que possible. Dans quel délai cela
doit être fait ? le plus souvent, les contrats d'assurance stiples généralement des délais variés.
Ce délai est fatal, il doit être respecté sous peine de déchéance sauf bien sur cas de fortuit ou de
force majeure. Le délai commence à courir à partir du moment où l'assuré a eu connaissance du
sinistre et non à partir du moment du sinistre même.
En général peu importe la forme dans laquelle le les déclarations de sinistres ont été faites, du
moment où l'assuré que l'assuré peut prouver qu'il a dénoncé le sinistre à l'assureur.
5. L'obligation à l'assuré de transmettre tous les actes de produire lui déposés, à son assureur.
6. L'Obligation interdisant à l'assuré d'exagérer le montant de la déclaration de dommages, les
états de pertes qu'il signale à l'assureur doivent être certifiés sincères, toutes exagérations faite
sciemment ou de mauvaise foi, donnerait lieu à une déchéance.
2.2. L'obligation de l'assureur
La mutualité étant la base de l'entreprise d'assurance la prudence est la règle d'or dans la gestion
et cela dans l'intérêt de chaque assuré.
Alors du point de vue de l'assuré, l'obligation principale de l'assureur est de payer l'indemnité
ou le bénéfice d'assurance en cas de payer l'indemnité ou le bénéfice d'assurance en cas de
réalisation de risque. cette obligation est différente quand il s'agit des assurances personnes et
des assurances des choses de pans les assurances de personnes, la somme due à tire d'indemnité
par l'assureur est invariable et définitivement fixé lors de la conclusion du contrat alors que
dans les contrats d'assurances de choses, qui sont généralement des contrats indemnitaires
l'obligation de l'assureur consiste à réparer le préjudice subi par l'assuré, c'est-à-dire le montant
en concurrence de dommage subi par l'assuré et le montant inscrit au contrat ne constituant
qu'un maximum en d'autres termes les limites de l'engagement de l'assureur.
Quel que soit, le cas ou type d'assurance, le paiement à effectuer par l’assureur doit l'être à ceux
qui ont qualité pour le recevoir, enfin d'éviter le principe de qui paye mal paye deux fois.
Le l'indemnité à payer est généralement effectué au siège de l'assureur, ou par voie de son
banquier sous signature de quittance d'indemnité ; le paiement est fait dans la monnaie prévue
au contrat.
Le sinistre est individuel, c'est à dire que, si un sinistre commence avant l'expiration d'un contrat
d'assurance et se poursuit après cette expiration, l'indemnité du sinistre sera à charge l'assureur,
sans que celui-ci puisse invoquer l'expiration du contrat. Cette règle nous parait être une
compensation équitable à la théorie de l'indivisibilité de la prime.
2.3. Droits de l'assuré et de l'assureur
Généralement à toute obligation, il y a un droit c'est ainsi qu'aux obligations que nous venons
d'évoquer pour le contrat d'assurance, correspondent les droit corrélatifs.
Nous ne pouvons pas nous attarder particulièrement à parler des droits de l'assuré et de
l'assureur alors que ceux-ci sont comme nous l'avons signalé très haute conséquence d'un
contrat synallagmatique. Signalons tout de même pour chaque partie, el droit spécial, en cas de
faillite de son contractant, obtenir la résiliation du contrat, après lui avoir demandé en vain de
fournir une caution.
En outre, il sied de souligner que l'assureur à droit de réassure l'objet de l'assurance par la
technique de la réassurance. L'assureur est tenu de payer l'indemnité ou le bénéfice d'assurance
dès que le sinistre suit dans les conditions retracés dans le contrat.
SECTION III : FIN CONTRAT ET REGIME JUDICIAIRE
1. Causes de l'extinction du contrat

1. L'assurance peut prendre fin par cause d'extinction qui enlève un élément indispensable
à l'existence du contrat. Si l'obéit d'assurance vient de disparaître.
2. La contrat d'assurance peut intervenir aussi à l'expiration du délai convenu qu'à même
l'existence de clause de tacite reconduction dans certains contrats c'est à dire, celui-ci
continuera à sortir ses effets pour une durée convenue.
3. LE contrat d'assurance, peut prendre fin comme nous l'avons vu tout haut par l'existence
ou présence de causes d'inexistence ou de nullité, c'est à dire s'il y absence même de
consentement des parties, absence ou illicite de la cause ou l'objet du contrat au absences
de tout intérêt d'assurance.

En cas d'aliénation de la cause assuré, cependant il y a le cas où le contrat peut être poursuivi ;

 En cas d'aliénation de la chose assurée, l'assurance profite de plein droit au nouveau


propriétaire sauf avis contraire.
 L'assurance profite encore à l'acquéreur, sauf convention contraire entre vendeur et
acheteur, l'acheteur devenant ainsi le nouvel assuré.
 L'assurance profite au nouveau propriétaire

Quand ce commun accord entre lui et l'assureur, ont convenu que le contrat continue à courir.
Au cas où la police d'assurance est reprise par le cessionnaire, la garantie de l'assureur est
suspendue jusqu'au jour où par un avenant de transfert ou une nouvelle police l'assureur aura
marqué son accord sur la cession.
2. Causes de résiliation
Après avoir parcouru les causes d'extinctions d'un contrat d'assurance, jetons un œil sur les
causes de résiliation de celui-ci, causes qui peuvent mettre fin à l'existence du contrat
d'assurance.
Comme le contrat d'assurance est un contrat synallagmatique ou bilatéral, c'est-à-dire faisant
naitre des obligations réciproques entre parties, il est donc évident que lorsqu'une des parties ne
remplit pas ses obligations, l'autre est en droit de demander aux tribunaux de prononcer la
résiliation du contrat.
Souvent, nombre de contrat, renferment ces disposition légales en stipulant qu'en cas
d'inexécution des obligations, du contrat, celui-ci sera résolu de plein droit, sans qu'il soit besoin
d'une mise en demeure et cela moyennant une simple notification de l'assureur.
En cas d'aggravation des risques au cours du contrat par le fait de l'assuré, et pour autant que
sir le nouvel état de chose avait existé à l'époque de la signature du contrat, l'assureur n'aurait
pas consenti à l'assurance ou ne l'aurait concentré qu'à d'autres conditions, l'assureur est en droit
de demander la résiliation du contrat, il s'agit en fait d'une aggravation ou modification profonde
et durable du risque.
Le code des assurances loi 15/005 du 17/03/2015 à son chapitre 3, art. 25 relate les conditions
de résiliation d'un contrat d’assurance : à savoir- résiliation pour motif de date anniversaire
(échéance) résiliation pour cessation ou modification des risques de la disparition de la chose
assurée avant souscriptions de la fin du contrat en cas de perte totale de la chose assurée...
3. Prescriptions
Partant de la loi 15/005 du 17/03/2015 à son art.35 toutes les actions dérivant d'un contrat
d'assurances sont prescrites par deux ans à compter de l'événement qui y donne naissance.
Ce délai est porté à cinq ans dans les contrats d'assurances sur la vie lorsque le bénéficiaire est
une personne distincte du souscripteur et dans les contrats d'assurance contre les accidents
atteignant les personnes, lorsque les bénéficiaires sont les ayants droit de l'assuré décédé.

Cependant ce délai ne court :

1. En cas de réticence, Omission, déclarations fausse ou inexacte sur le risque connu, que
du jour où l'assureur en a eu connaissance.
2. En cas de sinistre, que du jour où les intéressés en ont eu connaissance, s'ils prouvent
qu'ils l'on ignoré jusque-là.

Quand l'action de l'assuré contre l'assureur a pour cause le recours d'un tiers, le délai de la
prescription ne court que du jour où ce tiers a exercé une action en justice contre l'assuré ou a
été indemnisé par ce dernier.
A son art 36, la loi sus évoqué parle de l'interruption et de la suspension de la prescription
qu'elles peuvent intervenir par l'une de causes prévues aux art 636 644 du code civil congolais
livre II et par la désignation d'experts à la suite d'un sinistre.
L'interruption de la prescription de l'actions peut en outre, résulter, soit de l'envoi d'une lettre
recommandée ou de tout autre moyen avec accusé de réception, adressé par l'assureur à l'assuré
en ce qui concerne l'assureur, en ce qui concerne le règlement d'une indemnité de sinistre ou
d'une prestation.
4. Compétences des juridictions
Pour tout litige émanant ou relatif à la fixation et au règlement des indemnités dues après
sinistre, le tribunal compétent est celui du domicile de l'assuré c'est quelque espèce d'il s'agisse
toutes fois :

1. En matière d'immeuble ou de meubler, le défendeur est assigné devant le tribunal du


lieu de situations des risques.
2. S'il s'agit d'assurance contre les accidents de toutes natures, l'assureur peut être assigné
devant le tribunal du lieu où s'est produit le fait dommageable.
CHAPITRE II : ETUDE DE DIFFERENTS TYPES
D'ASSURANCES
Section 1 : Assurance des personnes
Nous savons en fait que la distinction entre les assurances de choses ou de dommages et les
assurances de personne ou de sommes.
1.1. Caractéristiques communes aux assurances de personnes ou de sommes P.257.317.
Les assurances de personnes dites encore assurance de sommes n'ont pas nécessairement
comme objet la réparation d'un préjudice dans le sens où les sommes promises par l'assureur ne
correspondent pas souvent et toujours au préjudice subi par l'assuré de suite du sinistre. Les
sommes sont fixées. En contactant une police d'assurance vie, l'assuré désire se garantir contre
les risques qui menacent :
 Son existence
 Son intégrité
 Sa santé
 Sa capacité de travail.
Cependant, les prestations pécuniaires promises par l'assureur sont :

 Invariables dans leur montant


 Ne sont pas subordonnées à la prévue d'un dommage quelconque,
 Ne sont pas limitées à l'indemnisation du dommage
 Ces prestations sont uniquement subordonnées à la survenance des sinistres qui obligent
les assureurs à verser la somme prévue qui contrat, ni plus ni moins.

C'est pour cette raison que le contrat d'assurance de personnes ou dites de sommes n'obéit pas
au principe indemnitaire qui est la règle d'or en matière d'assurance de dommage ou de choses.
1.2. Principes de droits des assurances en Assurances de personnes
Certains principes applicables au contrat d'assurance de dommages, le principe d'indemnisation
ou la règle indemnitaire liée à la survenance du sinistre ne sont pas d'application en assurance
de personnes.
Le contrat d'assurance de personnes en d'autres termes ne répond pas à la règle ou principe
indemnitaire. C'est-à-dire. En matière de contrat de personne il n'y a pas d'application ni de sur
assurance, ni de la double assurance, ni de la subrogation, légale de l'assureur, ni encore de
l'interdiction du cumul de l'indemnité d'assurance et des dommages - intérêts de droit commun
pour un même sinistre, ni aussi de la règle proportionnelle ne jouent pas en cette matière.
Prenons par exemple qu'un assuré sur la vie en individuel accident soit tué par un accident
automobile dont le véhicule implique fautif, civilement responsable, non seulement la victime
ou de moins ses ayants droits à droit de réclamer l'indemnisation par le très responsable dudit
accident les indemnités du droit commun c'est-à-dire liées au contrat automobile, mais aussi il
peuvent en tant que bénéficiaires d'un contrat vie souscrit par la victime défunte à leur profit
circuler les indemnités du droit commun à celles inscrites au contrat d'assurance vie.
En outre, dans le cas d'espèce l'assurance n'a pas le droit de se retourner contre le tiers
responsable de l'accident pour lui réclamer le remboursement des sommes qu'il a été obligé de
décaisser, non par la faute de ce tiers, mais à l'occasion de la survenance d'un risque
expressément prévu au contrat d'assurance-vie.
Autrement dit, l'accident en question n'aura été pour l'assureur qu'une occasion du décaissement
auquel il s'est obligé par contrat, tandis que la créance de l'indemnité de droit commun trouve
sa cause dans l'accident.
Donc en bref : l'indemnité de droit commun trouve sa cause du fait de la responsabilité du tiers
dans l'accident et le paiement de sommes dues à la victime d'accident trouve sa légitimé du
contrat signé en assurance de personnes (vie).
1.3. Types d'assurance de personnes ou de sommes (318)
En la catégorie d'assurance de personnes, il existe plusieurs types d'assurances dont les
principaux sont :
 L'assurance sur la vie
 L'assurance contre les accidents.
Assurances sur la vie Assurance contre les accidents
 Assurance vie  Assurance individuelle ou collective
 Assurance décès accident
 Assurance vie mixte  Assurance accident du travail
 Assurance voyage  Assurance occupant auto
 Assurances obsèques  Assurance scolaire (enseignement)
 Assurance sportive
 Assurance des festivités et
manifestations sportives...
Comme nous l'avons dit très haut, ces types d'assurances ne répondent pas au principe
indemnitaire, dans ce sens que le montant des prestations de l'assureur est librement et d'une
façon arbitraire accepté par l'assuré lors de la signature du contrat. Et cela sans qu'il y soit établi
un rapport entre l'indemnisation et le préjudice subi par l'assuré.
Rappelons une fois pour toute que dans les assurance de dommage, l'intervention de l'assureur
est nécessairement limitées à l'indemnisation exacte du préjudice, la somme indiqué au contrat
ne constitue, en aucune façon qu'un maximum au contrat, pour les assurances de personnes, la
somme indiquée au contrat ne constitue ni un maximum ni encore un minimum, elle est la
mesure exacte de l'intervention de l'assureur, laquelle est proportionnée aux primes qu'il récolte
et indépendante du préjudice éventuel subi par l'assuré.
De toutes les assurances sur les personnes, l'assurance sur la vie est la plus ancienne et la plus
remarquable cette assurance se subdivise en deux grands groupes, les assurances en cas de vie
et celles en cas de décès (mort) ceci implique alors qu'il est indispensable de disposer des tables
de mortalité qui permettent aux assureurs de calculer à peu près les chances de survie et de
mort.

1.4. Contrôle de l'Etat


République Démocratique du Congo, l'assurance de ses personnes est régie par le code des
assurances, loi 15/0051 du 17/03/2015 en son titre V art 242-283
Section 2 : Assurance des choses et les assurances de responsabilité (122)
1. Principe
L'assurance des choses autrement dit, assurance de dommage répond au principe d'un contrat
d'indemnité deuxième lieu l'indemnité due par l'assureur ne peut en aucun cas dépasser le
montant de la valeur de la chose assurée au moment du sinistre (valeur nette, valeur de
l'expertise ou valeur vénale.
Troisième le contrat pourra prévoir que la partie assurée reste son propre assureur pour une
(partie) somme ou quotité déterminée ou qu'il supporte une déduction fixée d'avance sur
l'indemnité du sinistre (franchise).
2. La valeur ajoutée agréée
En assurance de chose les deux parties (assuré et assureur) peuvent recourir à la clause de valeur
agréer, c'est-à-dire une valeur incontestable par ceux lors d'un sinistre.
Le plus souvent, cette valeur est obtenue en recourant à un expert qui va déterminer la valeur
du bien à assurer.
Bien entendue la valeur ajoutée n'est pas à confondre avec la valeur déclarée qui en constitue
que le maximum de l'engagement de l'assureur, l'assureur à l'obligation de tenir compte du
dépérissement normal de l'objet dû à l'action du temps (usure, amortissement).
La notion de valeur agrée se rencontre très souvent en assurance des tableaux ou autres objets
de valeurs, objets rares et précieux (bijoux) assurance automobile pour les risques d'incendie et
de vol.
3. La sous assurance et la règle proportionnelle
On parle de là sous assurance quand la somme assurée est inférieure à la valeur de l'objet assuré
et cela se décèle au moment du sinistre.
Le cas de sous assurance appelle alors lors du sinistre l'application de la règle proportionnelle
et la partie non couverte par l'assurance est supposé être à charge de l'assuré lui-même.
La règle proportionnelle fait voir que la prime payée par l'assurée correspond à la valeur de
l'objet soumis à l'assurance par l'assuré ou couvert par l'assureur.
Il va se soit bien sûr que la règle proportionnelle n'est applicable qu'en cas de sous-assurance,
or il n'existe pas de sous-assurance possible qu'en assurance de choses et non en matière
d'assurance de responsabilité pour autant du moins qu'il s'agisse d'une responsabilité
indéterminée. A noter qu'en cas de sous assurance le contrat peut être stipule nulle.
4. La franchise
La franchise est la part de somme assurée à charge de l'assuré, celui-ci devant se comporter en
bon père de famille.
5. Sur-assurance
La sur-assurance est le cas où l'assurance est supérieure à la valeur du risque couvert et au
dommage susceptible d'être entrainée par un sinistre.
Tout comme en cas de sous assurance, il n'y a pas
Tout comme pour la sous-assurance
Tout comme en cas de sous assurance il n'y a pas d'assurance, en cas de sous-assurance il n'y a
pas de sur indemnisation.
Dans le cas de sous-assurance, la bonne foi, l'assurance est déclarée nulle pour tout ce qui
excède la valeur réelle des objets assurés et cela en application stricte du principe indemnitaire.
Ainsi, le principe indemnitaire est-il respecté ; si même l'assurée a fait le calcul d'attribuer à la
chose assuré une valeur supérieure à sa valeur réelle, il ne sera jamais indemnisé qu'à
concurrence de cette valeur au maximum, la police étant réduite, s'il a agi de bonne foi, ou
annulée, s'il était de mauvaise foi.
6. Double assurance ou assurance cumulative
La double assurance se ramène à là sur-assurance avec la seule différence que le même risque
est couvert par plusieurs polices au-delà de sa valeur.
Il y a donc double assurance ou assurances cumulatives quand le même risque est assuré contre
les mêmes risques et pour le même temps auprès de plusieurs assureurs, de telle sorte que
l'ensemble des sommes assurées dépasse la valeur d'assurance. Certes, il ne faut pas confondre
la double assurance avec la coassurance.
La coassurance est une assurance également une assurance multiple, mais dans laquelle
l'ensemble des sommes assurés ne dépasse pas la valeur d'assurances. Pour qu'il y ait double
assurance, il faut nécessairement qu'il y ait plusieurs assureurs.

 Un même objet d'assurance


 Un même, intérêt d'assurance
 Un même risque
 Coexistence des polices (cela ne dit pas que les assurances doivent être souscrite en
même temps assurances simultanées mais elles doivent coïncider à un moment donné)
 Le montant des assurances soit supérieur à la valeur réelle de l'objet assuré comme le
montant des assurances est supérieur à la valeur réelle du bien assuré, on peut distinguer
alors la double assurance souscrite de bonne foi et la double assurance de mauvaise foi.
 L'article 40, de la loi 15/005 du 17/03/2015 réglemente les dispositions applicables aux
assurances cumulatives.

7. Interdictions de cumul d'indemnité d'assurances avec d'autres dommages


et intérêts.
Le principe indemnitaire des assurances de dommage généré l'interdiction à l'assuré de cumuler
les indemnités d'assurance avec des dommages et intérêts qui lui seraient du, sur la base du droit
commun, par l'auteur responsable du sinistre.
L'interdiction du cumul se limite aux assurances de choses.
Cette interdiction par de la logique que l'assurance de chose ne peut procurer un bénéfice à
l'assuré, ce qui aurait lui si celui-ci pouvait cumuler l'indemnité d'assurance avec les dommages
et intérêts de droit commun ceci implique que l'assureur de choses qui indemnise le dommage,
est subrogé (décharge) dans tous les droits et actions de l'assuré contre les tiers, du fait ou du
chef dudit dommage.
Cependant, l'assureur de chose a le droit de poursuivre l'auteur responsable du dommage qu'il
a été obligé d'indemniser par la suite de l'existence d'un contrat. C'est un avantage accordé par
la loi.
Qu'il soit dit en passant que cette subrogation légale et personnelle n'est applicable qu'aux
assurances de chose et non aux assurances de personnes pour simple raisons que ce dernier cas,
l'assureur ne paie que sa propre dette. Celle-ci qui n'est pas de même nature que la dette du tiers
responsable du sinistre.
Pour finir nous signalons que les assureurs ont pris l'habitude de faire répéter, dans leur
quittance d'indemnité de paiement qu'ils sont effectivement subrogés ou déchargés du fait de
paiement dans les droits et actions de l'assuré contre les tiers responsables du sinistre. Il ne s'agit
là que d'une confirmation conventionnelle à celle légale.
8. Le privilège
En cas de sinistre, l'assureur de choses dispose d'un privilège sur la chose assurée. C'est-à-dire
il a un droit d'être payé par préférence aux autres créanciers ordinaires.
Ce privilège n'exige qu'en assurances de choses proprement dites, à l'exclusion des assurances
de responsabilité et même de l'assurance-loi.
Le privé n'est pas soumis à aucune prescription et il se rend immédiatement après celui des frais
de justice.

Section 2 : Assurance de Responsabilité


L'activité humaine multiple entraine souvent l'essence de la responsabilité. Ainsi plus il y a une
variété d'activité humaine plus, il y a des responsabilités.
Alors leur naissance et validité est au fil du temps admis par plusieurs législateurs même si dans
le chef de responsable elles sont susceptibles de créer et développer une insouciance.
La panoplie des responsabilités qui généralement entrainent les troubles du vécu quotidien
suscitent ainsi la mise à l'abri de tous les intervenants dans les activités humaines ainsi les
assurances paraissent être ce palliatif ou couverture pour les uns et les autres intervenants dans
les activités humaines.
Avant de parler des assurances de responsabilité, il vaut mieux d'abord de planter le décor de
la responsabilité. C'est à dire les notions, qui entourent ce concept.
1. Notions sur la responsabilité
a. Définition
La responsabilité est définie comme étant l'obligation qui incombe à l'auteur d'un dommage de
le réparer. Le dommage visé est celui qui est causé par une personne à autrui par son fait ou par
le fait des personnes ou des choses dépendant d'elle.
Le code civil livre 3, art. 258 : tout fait quelconque de l'homme qui cause, à autrui un dommage,
oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer.
Du point de vue de l'assurance, la responsabilité se définit en rapport avec le contrat en ces
termes : le contrat d'assurance de responsabilité est celui qui a pour but d'indemniser l'assuré
des pertes pécuniaires que viendrait à lui faire subir la mise en jeu de sa responsabilité civile
par un tiers, dans les cas déterminés par le contrat.
De même art 260, du code civil, stipule que on est responsable non seulement du dommage que
l'on cause par son propre fait, mais encore de celui qui est causé par des personnes dont on doit
répondre ou des choses qu’est l’on a sous sa garde
b. Notions
Par l'analyse des définitions, nous comprendront que pour qu'il ait faute, l'intention, volontaire
ou involontaire), qu'il ait dommage et qu'il ait victime sans oublier bien sûr la personne celle
par qui la faute est arrivée. C'est-à-dire le lien de causalité.

 Faute :

On attend par faute, tout fait quelconque de

 Dommage : préjudice subi par quiconque du fait d'un fait de quelqu'un d'autre
 Victime : personne n’ayant subi des dommages du fait de quelqu'un.

c. Nature de la Responsabilité
Généralement on distingue quatre sortes de responsabilité :

1. Responsabilité contractuelle
2. Responsabilité aquilienne
3. Responsabilité pénale
4. Responsabilité administrative.

A. La responsabilité aquilienne découle d'un délit ou d'un quasi-délit et crée un lien de droit
entre la victime et l'auteur du fait dommageable.
La responsabilité aquilienne joue entre les personnes qui ne sont pas liées par un contrat. Elle
peut également résulter d'une faute commise par les personnes dont on répond ou par les choses
dont on a la cas une faute, un dommage et un lien de cause à effet entre ceux-ci) dans ce cas,
on parle de responsabilité pour fait d'autrui.
Cependant, la responsabilité aquilienne peut être retenue même s'il n'y a pas de faute ; Dans ce
cas, on parlera de la responsabilité objective.
2. La Responsabilité contractuelle
Comme les mots l'indigent, la responsabilité contractuelle ne peut n'être qui entre les personnes
engagées dans les liens d'un contrat passées entre elles, et ce à la suite d'un préjudice causé par
l'une d'entre elles à l'autre partie et résultat de l'inexécution d’une obligation définie dans le
contrat ou du retard dans son exécution.
Code civil libre III art 33, stipule que les conventions légalement formées tiennent lieu de la loi
à ceux qui les ont faites. Elles ne peuvent être révoquées que de leur consentement mutuel ou
pour les causes que la loi autorise. Elles doivent être exécutées de bonne foi.
Art.40 poursuit en disant : toute obligation de faire de ne pas faire se résout en dommages et
intérêts en cas d'inexécution de la part du débiteur porque la responsabilité contractuelle naisse,
il faut qu'il y ait d'une part l'existence d'un contrat valable conclu entre l'auteur du fait
dommageable et la victime et la victime et d'un préjudice découlant d'une faute dans l'exécution
du contrat.
En somme, la responsabilité aquilienne et la responsabilité contractuelle constituent ce que l'on
appelle la responsabilité civile par apposition à la responsabilité pénale.
3. La responsabilité pénale
La responsabilité pénale ayant pour but de défendre la société contre les actes qui lui causent
dommage, elle découle de la commission d'une infraction à la loi pénale.
Elle vise à punir l'auteur de l'infraction pour l'empêcher de reprendre l'acte délictueux, le
commettant étant appelé délinquant pour le cas de vol, viol, détournement.
Notons que la responsabilité pénale est indépendante de la responsabilité civile et encore plus
de la responsabilité administrative.
4. La responsabilité administrative
Le professeur VUNDUAWE te PEMAKO, cité par le professeur TSHIZANGA,
MOTSHIPANGU dans son ouvrage droit congolais due assurances l'appréhende comme la
responsabilité de la puissance publique.
C'est l'obligation de réparation qui incombe à l'administration publique en cas de dommage
qu'un acte posé par ses organes cause à autrui.
5. Quelques types d'assurances de responsabilité

1. Assurance de responsabilité en matière d'utilisation des véhicules automoteurs


2. Assurance des aéronefs.
3. Assurance des constructeurs (assurances tous risques chantiers)
4. Assurance professionnelle Avocats Médecins
5. Assurance R.C exploitation
6. Assurance R.C Familiale
7. Assurance R.C animaux domestique et bétails.

Section 3 : Autres formes d'assurance


Après avoir passé un long temps à parcourir le domaine primaire des assurances, nous pouvons
et cela avant de penser à aborder les pratiques des assurances, les autres formes d'assurance à
savoir : La coassurance et la réassurance.
l. La coassurance
Comme l'assurance, la coassurance est aussi une assurance de premier degré, c'est-à-dire qui
met en, rapport les assures et les assureurs, avec seule différence que la coassurance est une
technique d'assurance qui fait intervenir plusieurs assureurs pour couvrir un seul risque.
Bien entendu, 1c1 aussi, le risque reste la base de cette opération acteurs.
et c'est d'ailleurs lu, par sa valeur qui fait intervenir plusieurs Etant donné que la valeur du
risque à couvrir parait trop grande au point où la capacité de couverture d'un seul assureur ne
serait pas à la hauteur, l’assureur principal au captif fait recours à d'autres avec qui il partage la
couverture de celui-ci et chacun est tenu en cas de réalisation du risque c'est-à-dire sinistre à
intervenir proportionnellement en fonction soit de la part du capital couvert, sait de la prime
«Quotité » encaissée. Donc la coassurance est le partage du risque que présente l'assuré soit
pour raison de sa grandeur ou raison de son montant élevé.
Il parait alors que la coassurance répond à la règle de prudence que doit Observer à un certain
moment les assureurs.
2. La réassurance
Si la coassurance est une assurance du premier degré la réassurance elle, est une assurance du
deuxième degré. Comme nous l'avons dit dans nos lignes précédentes, à propos de la valeur et
grandeur (volume) du risque, les assureurs pensent aussi à se couvrir quand ils voient que la
valeur du risque dépasse leur capacité d'intervention en cas de sinistre. Ce procédé s'appelle la
réassurance.
La réassurance permet alors à la société d'assurance, qui reste par ailleurs seule responsable vis-
à-vis de ses assurés, de s'assurer à son tour auprès d'un tiers pour une partie plus ou moins
importante de ces risques.
La société d'assurance devient ainsi un assuré normal » du réassureur, auquel elle verse une
cotisation sur la base du risque que la société d'assurance représente.

CHAPITRE III : L'ASSURANCES PRATIQUES


Ce chapitre va aborder certains types d'assurance usuelles, qu'elle soit de chose ou des
dommages, de personne ou de responsabilité, pour servir d'lustration.
Bien entendu que ces cas choix qui seront retenus pour ce travail ou ouvrage peuvent faire
l'objet de tout un ouvrage nos retiendrons alors : L'assurance automobile, assurance multirisque
incendie, l'assurance de risque dives, assurance vie, assurance scolaire et assurance vol.
Section 1 : Assurance Automobile
L'assurance automobile est une opération par laquelle moyennant le paiement d'une prime ou
cotisation par le preneur, l'assureur s'engage à garantir à ce dernier la réparation du préjudice
causé à son patrimoine à la suite d'un accident, si sa responsabilité civile, en qualité de
propriétaire ou de conducteur d'automobiles, est engagé à l'égard de tiers.
Il faut néanmoins confondre l'expression « assurance automobile qui prête elle-même à la
confusion. Il ne s'agit pas, comme on peut le croire à première vue, d'une garantie contre les
accidents d'automobile dont on peut être personnellement victime, mais d'une assurance de
responsabilité relative aux accident causés aux tiers par un véhicule automobile, à l'occasion de
l'emploi de ce véhicule, alors que pour les accident pouvant l'atteindre personnellement en tout
qu'automobile, il peut se prémunir par une assurance dite « individuelle contre les accidents »,
celle-ci n'étant pas comprise dans l'assurance automobile proprement dite.
La garantie essentielle couverte par la police d'assurance automobile porte sur la responsabilité
de l'automobiliste à l'occasion des dommages corporels ou matériels qu'il peut causer aux tiers.
Le contrat peut en outre porter sur les risques capables de l'atteindre dans ses biens, dans ce cas
l'assure au preneur peut souscrire diverses assurances de chose : assurance contre le vol, contre
l’incendie : ces assurances ajoutées à la responsabilité civile forme ce qu'on appelle assurance
combinée.
Il peut aussi se garantir contre les dommages causés à son propre véhicule, exemple en cas de
choc, ou collision, quelconque, cette garantie liée aux trois autres ou à l'assurance combinée
dans une même police, forme ce qu'on appelle en pratique, l'assurance tous risque : « ou
assurance omnium » souvent la garantie dégâts matériels est accordée sur un simple avenant.
L'assurance automobile est la forme la plus courante de l'assurance de responsabilité, d'ailleurs
elle est dans la plupart des pays obligatoire alors que l'assurance combinée et omnium, sont
facultatives.
1. Evolution Historique
L'évolution historique du véhicule date de jadis. Après l'exploit de cheveux et charrettes à
cheval qui a fait son beau nombre de chemin, le véhicule automobile a vu pour petit à petit.
La première forme d'assurance de responsabilité se rattachant aux risque de la circulation a été
l'assurance contre les accidents causés par les cheveux et voitures assurances qui est du reste
pratiquée.
Depuis avant la période de la guerre 1939-1945, les projets de lois rendant obligatoire toute
l'assurance RC « automobile » se sont succédés au parlement Belge.
Alors que pendant ce temps ailleurs cette obligation était devenue la règle ex : la grand
Bretagne, les pays scandinaves en suisse... les projets belges furent rendus caducs tour à tour
par les dissolutions des chambres législatives.
C'est après la guerre que les trois pays du Benelux signèrent et ratifièrent un traité comportant
l'engagement de rendre l'assurance automobile obligatoire selon les dispositions communes,
annexés, au traité. La Belgique fut dotée alors d'une loi nationale résultant de la combinaison
des plus récents projets parlementaires. C'est la loi du 1er juillet 1956 relative à l'assurance
obligatoire de la responsabilité civile en matière de véhicule automoteurs publiée au moniteurs
du 15 Juillet 1956.
La préoccupation principale du législateur a en effet été d'assurer ou garantir aux victimes
d'accident une indemnisation sure, rapide complète. Ainsi les personnes lésées ont une action
directe contre l’automobiliste civilement direct qui peut le cas échéant faire recours a son
assureur.
République Démocratique du Congo, l'assurance automobile a) volume successivement après
la période poste coloniale sous les textes qui ont été édictés pour encadrer les opérateurs en
section d'assurance par les lois dont : Ordonnance loi : 66/622 du 23 Novembre 1966 portant
création d'une assurance obligatoire.
Ordonnance loi 67/16, du 17 janvier 1967 portent modification d’Ordonnance loi 66/622 du 23
Novembre 1966.
Ordonnance loi 67/240 du 02 Juin 1967 octroyant le monopole des assurances à la société
Nationale d'assurance : SONAS »
La Loi N)73-013 du 05 janvier 1973 portant obligation de l'assurance de responsabilité civile
en matière d'utilisation des véhicules automoteurs et récemment la loi 15/005 du 17 Mars 2015
portant code des assurances.
A l'égard de la loi ci-haut évoqué, le code des assurances en son titre
IV, chapitre l’Er Art 108, stipule que toute personnes physique ou morale dont la responsabilité
civile peut être engagée en raison de dommages subi par des tiers résultant d'atteintes aux
personnes ou aux biens dans la réalisation desquels est impliqué un véhicule terrestre à mœurs
ainsi que ses remorques et semi-remorques, doit pour faire circuler les dits véhicules, être
couverte par une assurance garantissant cette responsabilité dans les conditions fixées par la
présente loi.
Le texte poursuit en disant que les contrats d'assurance couvrant la responsabilité définie à
l'alinea1 couvrent également la responsabilité de toute personne ayant la garde ou la conduite,
même non autorise du véhicule, à l'exception des professionnels de la réparation de la vente et
du contrôle de l'automobile, ainsi que la responsabilité civile des passagers du véhicule objet
de l'assurance.
L'assureur est en effet, subrogé dans les droits que possède le créancier de l'indemnité contre la
personne responsable de l'accident lorsque la garde ou la conduite du véhicule a été obtenue à
l'insu ou contre le gré du propriétaire.
L'art. 108 paragraphe 5, termine en disant que l'obligation d'assurance s'applique aux véhicules
appartenant au pouvoir central, aux provinces et entités territoriales décentralisées, y compris
les véhicules de l'armée et de la police nationale, à l'exception de ceux destinés aux opérations
ainsi que ceux circulant sur la voie ferrée.
CHAPITRE IV. L'ASSURANCE PRATIQUE
Section 1 : L'assurance automobile
Section 2 : La multi risque assurance (incendie)
Section 3 Assurance de risque divers (accident)
Section 4 : Assurance scolaire, sportive
Section 5 Assurance complémentaire santé
Section 6. : Assurances décès
Section 7 : Assurance vie
Section 8 : Assurance transport, à l'importation
Section 9 Assurance vol
Section 10 : Tous risquent chantiers
Section 11 : Assurance de responsabilité professionnelle
Section 12 : Assurance faculté à l'importation
CHAPITRE V : FIN
CONCLUSION

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