Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Objectifs généraux
Le présent cours de gestion des assurances a pour objet général de donner une idée générale sur
la question des assurances qui se veut à ce jour comme une science à part ou une science à la
recherche de son identité.
Le monde est plein des aléas, volontaires et involontaires découlant de l'interaction des facteurs
qui les composent : Les faits qui dépendent de l'homme et ceux qui découlent de l'existence du
monde lui-même.
Le risque est l'élément qui néanmoins caractérise tous les aléas.
Arriver à circonscrire le risque dans son contexte est l'objectif primordial poursuivi par ce cours.
Comprendre le risque dans toutes ses facettes, afin de pouvoir le gérer, c'est-à-dire l'organiser,
le coordonner, le contrôler, l'évaluer, avant, pendant et après son existence.
Alors que l'autre élément qui est l'assurance ou en d'autre terme la garantie qui couvre le risque
par différents mécanismes méritent une connaissance parfaite par tout étudiant afin de pouvoir
bien en faire la pratique.
Objectif spécifiques
A terme de ce cours, l'étudiant doit être capable de comprendre le risque, distinguer les risques,
assurables et non assurables.
Méthodologie
Pendant ce cours, la vision est de faire participer tout intervenant, étudiant, professionnel du
métier d'assurance et animateur afin de diminuer par l'interactive l'écart entre les théories et la
pratique des assurances par les futurs cadres.
INTRODUCTION GENERALE
Dans la vie du commun de mortel tout comme de celle d'une entreprise, ils sont confrontés à
deux types d'aléas ou incertitudes :
Soit ils ont la chance de gagner :
Ils ont la malchance de perdre,
Dans le 1er cas on dirait l'entreprise à « la chance et le deuxième on parlera des risques de
perdre »
Le souci économique s'est penché ou préoccupé du contrôle des chances de gagner alors que le
conseil de gestion se préoccupe plus au contrôle de « risques de perdre » qui accompagnent la
vie.
Ainsi, le risque de perdre, illumine plus la pensée des assurances que la chance de gagner, c'est
pourquoi, Maurice Salvator, nous expose les principes de base qu'il met en pratique pour le
contrôle du préjudice financier du fait des risques pour contrôler le risque, il faut connaître :
-son coût : c'est-à-dire la somme des dépenses annuelles moyennes imputables à ce risque
- Sa variabilité : c'est-à-dire l'écart entre le coût minimal et le coût maximal potentiel du risque.
Donc ce module sur la gestion des assurances qui se veut un outil pour les étudiants nourrit non
seulement un objectif pédagogique mais aussi et surtout un support de base pour informer ces
derniers de la pratique des assurances une fois dans la vie courante ou professionnelle.
Pour ne pas être « sans cause », tout enrichissement doit pouvoir avoir une justification. Le
profit ou bénéfice, ou dividende, trouvent leur justification dans la prise d'un risque : risque
d'entrepreneur.
Pour les entreprises, les risques sont tout aussi inévitables que leur est nécessaire le profit
réalisé.
Alors, certains risques sont dits « spéculatifs : ce sont ceux acceptés en contrepartie d'une
éventuelle possibilité de gains : ils sont généralement l'objet d'une attention toute particulière
de la part des dirigeants.
D'autre part d'autre risque qui ne sont pas la contrepartie d'une possibilité de gains, sont dit,
purs ou accidentels : ils sont souvent supportés à l'insu des entreprises, ils font donc Object de
la pratique des assurances à cause de leur caractère aléatoire.
CHAPITRE I : APERÇU HISTORIQUE
Section Genèse :
La pratique des opérations d'assurances a des origines assez lointaines et confuses. Toutefois il
est possible que la plus lointaine époque de l'antiquité l'assurance fut pratiquée sous forme très
ancienne que cette connue actuellement, celle de l'assistance mutuelle.
A Rome et il existait ces petites mutuelles de marchands de caisse de secours pour les officiers
de carrière...
Ces mutuelles qui ont su traverser l'histoire sous forme variée en maintenant leur principe de
base, d'une association d'une part et la répartition des dommages entre tous les associes, chacun
contribuant à l'assurance selon l'importance de son propre risque d'autre part.
L'origine de l'assurance à primes fixés est plus intéressante en pratique des assurances parce
qu'elle permet de constater la substitution du principe de but lucratif à celui de l'assistance
mutuelle, De même l'idée d'association est remplacée par celle de prime. (Prix du risque)
Donc, dans le temps antique, les anciens ont connu l'assurance pas sous cette forme, mais sous
forme primaires où on retrouve la distinction de la notion de risque de prime, d'indemnité.
C'est pendant ces périodes qu'on a connu les pratiques de prêt à al grosse qui était pratiqué à
Athènes et à Rome.
2. Evolution :
Du prêt à la grosse « pratique par les armateurs à Athènes et à Rome qui a favorisé l'assurance
à primes fixes vers les années 1234. Une tierce personne s'est interposé entre l'emprunteur et le
prêteur du « prêt à la grosse » ou entre vendeurs et acheteur de la vente conditionnée sans
condition résolutoire, et l'opération d'assurance se développa avec les apparences qu'on lui
reconnaît actuellement.
• L'assureur (tierce personne) en échange d'une prime s'engageait à supportait tous les risques
de mer auxquels étaient exposés tant le navire que la cargaison. Son rôle étant ainsi de
compenser les risques entre eux grâce à leur grand nombre en utilisant bien sur la masse des
primes pour pouvoir payer les accidents (sinistres) intervenus.
Les Italiens vont répande cette nouvelle forme de contrat à travers l'occident : France,
Angleterre, Belgique.
Au XVII siècle se développa l'assurance à primes fixés contre l'incendie.
Au XVIIIe siècle apparut l'assurance vie.
A l'époque contemporaine : apparurent de nouvelle branches d'assurances par le fait du
machinisme, assurance contre les accidents, contre les explosions, risque locatif, recours de
voisins, la naissance de l'assurance contre le vol, assurance-crédit et en somme de toutes les
assurances dont on connaît l'essor actuellement.
C'est aussi à cette époque contemporaine que l'on voit l'état faire son apparition en matière
d'assurance, par des lois de contrôle pour éviter les abus.
La pratique des assurances ayant fait ses preuves dans l'ancien monde occidental, notre pays en
tant que colonie belge ne pouvait pas exception à l'expansion de cette activité qui accompagne
la vie économique. C'est ainsi que le Congo a été caractérisé par la multiplicité des compagnies
d'assurances d'autres mer qui exerçaient leur métier pour le profit de leur pays respectifs jusqu'à
l'avènement ) du 23/11/1966 où le président de la république du zaïre de l'époque va créer une
société Nationale d'assurance « SONAS et va y consacrer le monopole suivant l'ordonnance loi
n°66/622 du 23 Novembre 1966 portant création d'une assurance obligatoire toutes branches,
spécialement en son article 3 confiant le monopole de l'assurance à une entreprise Nationale :
cette ordonnance loi a consenti le monopole à la SONAS depuis le l’Er Janvier 1967 pour toutes
les opérations d'assurances en République Démocratique du Congo jusqu'à l'avènement de la
promulgation de la loi n°15/005 du 17 mars 2015 portant code des assurances, par le président
de la République en date du 17/Mars2015 consacrant la libéralisation du secteur d'assurances
en République Démocratique du Congo.
Cette loi met ainsi fin au monopole jouissant la société Nationale d'assurance « SONAS »
Société d'Etat qui était au pare-avant transformée en une société anonyme.
Section 2 : Notions d'assurances
Etoffer les notions sur les assurances, il faut aller chercher au-delà du simple cadre juridique du
contrat d'assurance, c'est-à-dire fouiller aussi ou rechercher les éléments tant économiques que
techniques qui sont à la base de l'assurance.
Ainsi, nous allons essayer de regrouper ces éléments sous un tableau.
Economique Besoin Certains & Incertain Recours à Protection contre
d'autres patrimoines perte éventuelle
dommages sécurité...
Recours à d'autres
Le plan social : l'assurance empêche un grand nombre de gens de tomber sur la charge de
l'assistance publique
La pensée économique s'est préoccupée du contrôle « des chances d'y gagner ». Cependant on
contrôle des risques d'y perdre que se trouve sans souvent confronter les gestionnaires. Ainsi,
il y a pour chaque action donnée, les risques d'y perdre qui peuvent l'emporter sur les chances
d'y gagner.
Comme nous l'avons dit dans notre introduction, il existe des risques spéculatifs : ceux acceptés
en contrepartie d'une possibilité de gains : ils font généralement l'objet de l'attention particulière
des dirigeants et des risques dits purs ou accidentels : qui sont souvent supportés à l'insu de
l'entreprise, ils sont objet de couverture d'assurances, car leur réalisation constitue le sinistre.
a. Les risques spéculatifs
On entend par risque spéculatif la contrepartie d'une possibilité de gain. C'est au-delà de la non
réalisation du gain, une possibilité de perte.
Le risque spéculatif est manifeste sous plusieurs formes, dans chaque action de l'entreprise.
Exemple :
La non rentabilité d'un investissement
Le non aboutissement d'une recherche
La non réussite d'un nouveau produit.
La perte d'une rentabilité d'une Entreprise du fait de changement de l'environnement.
Malgré leurs diversités, les risques spéculatifs ont les caractéristiques qui leur sont communs.
Le risque spéculatif est acceptable : il résulte d'un choix raisonné
Le risque spéculatif est délimitable : l'entreprise peut limiter son action en limitant son
budget. Ex : Lancement d'un nouveau produit, action publicitaire, Recherche...
Le risque spéculatif est réalisable dans le temps : c'est après un temps, une période de
probation que l'entreprise peut conclure de la non rentabilité de l'action.
Le risque spéculatif est contrôlable, l'entreprise peut agir sur lui quelques soit le degré
de réalisation.
b. Les risques purs
En matière d'assurance, c'est spécialement la catégorie de risque purs qui sont concernés pour
simple raison que comme nous l'avions dit, très haut, leur survenance ou réalisation constitue
le sinistre.
Par exemple : l'incendie, le vol, la recherche en responsabilité, le risque pur se définit
fréquemment par opposition au risque spéculatif.
Caractéristique :
Le risque pur n'est pas accepté en contrepartie d'une possibilité de gain : sa réalisation fait subir
une perte à l'entreprise
Sa non réalisation ne constitue pas un gain, l'entreprise le subit, parfois à son insu.
Le risque pur n'est pas délimitable : l'entreprise ne peut décider du montant de ses pertes
en cas de sinistre. Avoir le nombre des aléas, les dommages dépassent souvent les
montants investis par l'entreprise.
Le risque pur ne se réalise pas dans le temps : il se réalise soudainement et souvent sans
signes précurseurs.
Le risque pur est un événement aléatoire, indépendant de la volonté des parties : risques
assurables (Aléatoire) par sa survenance.
Le risque pur est difficilement contrôlable : tant, la surveillance et l'extension du sinistre
sont indépendantes de la volonté de l'entreprise.
Ainsi développés les risques purs font l'objet d'étude des assurances.
Les risques purs sont l'aléa dont la réalisation constitue le sinistre les aléas menaçant l'entreprise
peuvent se regrouper sous trois rubriques dont :
Il va s'en dire que si le risque ne se réalise jamais, le besoins d'assurances ne naitre pas. Par
contre si les risques se réalisent trop souvent, les assureurs ne pourront donner leur garantie que
contre une prime trop élevée que le nombre d'assurés sera trop limite pour permettre une
exploitation rentable de l'assurance.
5. Il faut que les risque soient dispersés : c'est-à-dire qu'ils ne se produisent pas tous au
mène temps et estimables en argent, car la contrepartie exigée par l'assureur est toujours
calculée en espèces.
Donc pour qu'il ait assurance, il faut qu'il ait un risque c'est-à-dire une éventualité qui fait surgir
un besoin. Un risque n'est assurable que s'il présente certaines caractéristiques au point de vue
de sa limitation, de sa fréquence, de sa dispersion et de son intensité.
Section 2 : Division, compensation et sélection des risques
1. Division Notions
La session d'assurance tel qu’énoncée dans les lignes précédentes inscrite un examen préventif
pour l'exploitation du risque qui fait le socle mène de la matière d'assurance.
La présentation du risque suscite parfois beaucoup de techniques pour faciliter son exploitation,
c'est par exemple la division du risque, la compensation et la sélection des risques à exploiter.
2. La Division de risque
La couverture d'un risque par une seule compagnie peut générer beaucoup de conséquence
financière lors de survenance de sinistre.
La division de risque fait référence à la dispersion de risque à assurer à travers un territoire
donné le plus souvent les assurables se trouvent confrontés à la grandeur de leur risques (Biens,
propriétés) dont les valeurs sont lourdes (Immeubles) de l'état au point où ils se constituent eux
même propres assureurs.
3. Compensions de risque
Pour assurer un équilibre entre les engagements. Contractés visa vis des assurables et les primes
encaisses, l'assurance doit recourir à la mutualité des risques. C'est dire couvrir en même temps
le risque au taux de sinistralité élevé et ceux au taux de sinistralité mais élevé c'est-à-dire faible
ou bas.
C'est souvent le seuil de pleine acceptations qui est observé qui une fois dépassé il recourt à la
réassurance ou la coassurance en se déchargeant sur un tiers de l'excédent de risques proposés
par sa clientèle.
La nation de compensation fait allusion à la sélection de bons et mauvais ou moyens risques
dans un portefeuille afin que celui-ci soit rémunérateur.
Conséquence, les très mauvais risques dangereux (gravant) seront compensés par des très bons
risques.
Ainsi la compensation peut être faite entre branches.
4. Sélections
La sélection des risques est faite en tenant compte de l'éventualité contre laquelle les assurables
prennent leur couverture car, il y a des assurances qui ont pour objet de couvrir au même
moment une multiplicité de causes de sinistre et d'autres des causes éventuellement limitées
c'est par exemple l'assurance sur la vie couvrant presque toutes les causes de la mort qu'elle en
soit, l'assurance, maritime garantissant aussi toutes les causes de sinistres, assurance incendie.
Par contre certaines assurances ne couvrent que certaines éventualités biens définies : c'est le
cas d'assurance contre le vol.
La sélection s'étend aussi aux catégories de personnes et objets soumis aux risques.
La sélection vise à améliorer le résultat commercial de chaque branche exploitée. Ainsi une
bonne sélection de risque dans une branche peut faire baisser le tarif et permettre un meilleur
choix de risque à accepter dans le portefeuille de l'assureur.
1. Réserve pour risque en cours ; les réserves pour les risques dont l'échéance est au-delà
de la fin d'exercice comptable, c'est-à-dire le 31 décembre lors de dressage du bilan.
2. Les réserves mathématiques : ce sont les réserves liées à la branche vie.
3. Les réserves mathématiques provisoires : elles concernent la branche des accidents du
travail
4. Réserves pour sinistres connus et non réglés (sinistres en suspens) ces réserves
concernent les sinistres soit en gestion soit en cours de gestion lors de l'établissement
du bilan annuel.
5. Cautionnement
Critère : elles concernent les seuls travailleurs : les ouvriers et les employeurs
Elle est fondée sur la cotisation (sécurité sociale)
Elle renferme la notion d'assurances et celle de service publics (ou dehors de la notion sursalaire
ou de salaire diffère, à caractère civil qui s'attache parfois aux cotisations patronales et
personnelles d'assurances sociales.
Ex : Assurance des accidents du travail : responsabilité légale spéciale des employeurs
Assurance Sportive
Assurance individuelle, collective Assurance Dégâts des eaux, bris de glaces
Assurance santé Assurance buis de machines
Assurance tous risques ordinateurs
Assurance des festivités et manifestations Assurance des installations électriques,
électriques.
Assurance des choses fonds Assurances de responsabilité civile
Assurance accident occupant auto Assurance automobile
Assurance de travail Assurance RC professionnelle Avocats,
Médecins
Assurance vie Assurance RC exploitation, RC familiale
Assurance RC chantier
Assurance RC Animaux domestique et bétails
DIFFERENCE MUTUELLE ASSURANCE A PRIME FIXE
Juridique - Fondé sur l’interaction civile absence de recherche de lucre Exploitée par les sociétés commerciales ,
- Obligation de personnalité recherche de lucre
Fonctionnement Immunisation des mutualités contre un danger commun - But poursuivi : lucre idée de spéculation
- union, confusion entre assurés et assureur. - les assurés n’ont aucun point de contact entre
Assuré = leurs propres assureurs ; Les mutualités eux
- Variabilités de la cotisation réclamée aux mutualités - invariabilité de la prestation des assurés
- La responsabilité elle est fonction de la cotisation (application de - la responsabilité de l’assureur est entière
loi proportionnelle en cas de sinistre).
Rendement - Les services rendus aux assurés sont grands - Moindre services rendus aux assurés
- Frais généraux réduits - Frais généraux excessifs recours au courtage et
- Non recours aux courtiers et agents d’assurance agents d’assurance.
d. Mutuelle et société de secours mutuel
Les assurances sociales qu'à elles s'intéressent aux groupes sociaux entiers sans tenir compte
des individus leur obéit est de remplacer les interventions charitables par un complexe de droits
et obligations.
Elles concernent les seuls travailleurs, on avance souvent l'obligation d'assurance ou plusieurs
assurances privées sont rendues obligatoires à l'instar de l'assurance automobile par le
législateur (responsabilité civile automobile).
Les assurances sociales ont un critère de cotisation à la place de prime, il s'agit des sécurités
sociales.
Nous allons retenir à la fois la notions d'assurance et celle de service public, hormis la notion
de sursalaire ou salaire différé, à caractère civile, qui s'attache parfois aux cotisation patronales
et personnelles d'assurances sociales.
Nous pouvons répertorier ou classer les diverses branches à caractères social :
1. Assurances des accidents du travail : Assurance de responsabilité légale spéciale des
employeurs, à primes spécifiques, sans service public : c'est une assurance privée.
2. Assurance des maladies professionnelles :
3. Assurance vieillesse et décès prématurée : le système de capitalisation :
4. Association familiale
5. Assurance maladie invalidité...
Caractéristique des assurances sociales proprement dites :
Absence de but du lucre des organismes assureurs
- Absence de sélections des risques, d'une importance de la prévention
Recours aux contribuables pour compéter les cotisations
- Caractère de service public, d'où contrôle de l'état ou gestion selon les théories par l'Etat lui-
même ou ses substituts.
2. Assurance de chose ou de dommages et assurances de personnes ou des sommes
Il est plus important de distinguer les assurances d'après l’objet du risque qu'elles couvrent
D'après leur objet, on distingue généralement les assurances de chose et les assurances de
personnes selon qu'elles portent sur une chose ou sur une personne.
La différence principale entre les assurances de chose et les assurances de personnes réside du
caractère indemnitaire de l'assurance de choses et non essentiellement de l'assurance des
personnes.
L'assurance de chose comprend toutes les assurances contre les conséquences d'un événement
produisant un dommage au patrimoine de l'assuré.
Elle a pour but d'indemniser l'assuré de la perte matérielle qu'il aura subi par réalisation d'un
risque. Elle a indemnitaire. C'est-à-dire, une assurance qui réparer le préjudice patrimoine
occasionné par la réalisation du risque.
Alors que l'assurance de personnes quant à elle regorge toutes les assurances visant l'assuré
dans sa personne, son existence, sa santé ou son intégrité corporelle.
Elle peut certes être réparatrice et couvrir un dommage résultant d'un sinistre, mais elle peut
aussi donner lieu à des prestations absolument indépendantes des effets du sinistre de telle sorte
que dans l'assurance de personne, le caractère indemnitaire de l'assurance de personnes.
De ce qui précède, on peut donc dire que partant du principe suivant lequel l'assurance de choses
est un contrat indemnitaire découlent un certain nombre de conséquences qui ne seront plus de
mise en matière d'assurance de personne.
a. Principe d'équilibre indemnité
La somme de l'indemnité versée à l'assurée, ne pourra dépasser le montant de la perte subie par
ce dernier. Ainsi donc, il est évident que l'assurance de chose ne peut jamais produire procurer
un enrichissement son but étant de replacer l'assuré dans les conditions maximales égalent à
celle qui était la sienne avant l'événement malheureux.
b. L'indemnité n'est due que quand il y a dommage. Et en cas de sous assurance, l'assureur n'est
tenu qu'à verser une partie proportionnelle à la somme assurée et bien entendu l'assuré restant
propre assureur pour le surplus non couvert par l'assurance (règle proportionnelle)
c. L'assuré ne peut obtenir qu'au maximum du préjudice subi malgré la souscription de plusieurs
polices (interdiction de cumul de dommages)
d. La fourniture des preuves de l'existence du dommage et non seulement le fait de la
survenance du sinistre.
e. L'interdiction de cumul d'indemnité de l'assurance de choses avec l'action en dommage -
intérêts contre le tiers responsable du sinistre.
Une telle action les jugée irrecevable sauf sous déduction de l'indemnité reçue de l'assureur.
f. A son point du vue, l'assureur de choses aura le droit de recourt contre l'auteur du dommage,
jusqu'à la hauteur de la somme de l'indemnité payée (Subrogation légale)
Après avoir passé sous examens les quelques principes liés à l'assurance de chose. Nous nous
déportons sur l'autre branche qui est l'assurance de responsabilité.
a. Contrairement à ce qui se passe en matière d'assurance de personne, où la somme assurée
peut être sans rapport aucun avec le préjudice subi par l'assuré et où même, le dommage
pécuniaire n'est pas essentiel et n'entre jamais en déterminer jamais à l'avance le montant de
l'intervention qui sera opère par l'assureur, il ne s'agit en tout état de cause que d'un maximum.
Du principe que l'assurance de personnes n'est pas indemnitaires, on peut déduire certains
principes qui s'opposent à cette de l'assurance de chose :
b. Il suffit de prouver la réalisation du risque inscrit au contrat, pour que l'assuré ait droit au
bénéfice promis par l'assureur.
c. Que ça soit l'assuré ou tout autre tiers convenu deviendra bénéficiaire de l'assurance sans qu'il
soit obligé de fournis la preuve d'un dommage véritable et indépendamment de tout dommage.
Même
d. Il n'y pas l'application de règle proportionnelle
e. Le bénéfice convenu n'étant pas susceptible ni de diminutions, ni d'augmentation, il s'agit
d'une somme invariable. C'est-à-dire illimité d'avance.
L'assuré à droit de diriger son action et à la fois contre l'assureur et contre le tiers responsable
du sinistre, le cumul du montant de l'assurance et des dommages, intérêts dus sur la base du
droit commun sera toujours possible.
f. Des multiples assurances souscrites auprès de plusieurs assureurs ou même d'une seule
compagnie pourront sortir tous leurs effets, sans déduction.
g. Pour terminer, l'assureur de personnes ne subissant aucun préjudice en réglant le sinistre, le
décaissement trouvant sa cause juridique dans le contrat d'assurance et non dans le fait du tiers,
qui n'était que l'occasion, l'assureur ne peut exercer contre le tiers responsable du sinistre le
recours qui lui est reconnu en matière d'assurance de chose.
CHAPITRE VI : LES ACTEURS DU MARCHE DES
ASSURANCES
Section 1 : Organisation des assurances et acteurs du marché des assurances
Dans le domaine des assurances qu'il agisse compagnie à primes fixes ou d'une mutuelle
d'assurance, toute société comporte une forme d'indemnisation tant interne qu'externe ou
extérieure.
L'organisation des assurances au Congo, remonte à l'époque coloniale où l'exploitation de ce
domaine était caractérisée par la présence des compagnies étrangères parsemés à travers tout le
territoire du pays et œuvrant pour compte de leurs maisons mères installées dans les pays des
colonisateurs : on peut citer à titre d'exemple les maisons CUTAF, Charles le jeune, Immaf,
SACO...
Il fallait attendre six ans après l'accès de notre pays à l'indépendance, le 23 Novembre 1966
pour assister à la création d'une compagnie purement nationale dénommé société Nationale
d'assurance en sigle « SONAS » par l'ordonnance loi n°66/622 promulguée le 23/11/1966.
De suite de cette ordonnance loi, la société Nationale d'assurance débutera ses activités le 1er
janvier 1967 avec un capital de 500 millions de Zaïres. L'organisation de la SONAS sera édictée
dans l'ordonnance loi n°78/1978 du 05/05 1978 qui stipule que : la SONAS est une entreprise
publique à caractère technique et commerciale dotée d'une personnalité juridique propre, placé
sous tutelle du ministre de l'économie, du budget et du portefeuille.
Dans le souci de parfaire l'idée d'autonomie il sera accordé à la SONAS en date du 02/06/1967
sous ordonnance -loi n°67/240 le monopole d'organisation et d'exploitation des assurances au
Congo. Ainsi toutes les compagnies désireuses d'évoluer au Congo devraient dès lors s'adresser
à la SONAS.
Dans la suite, le 06/01/1978 sera régie par la loi 78/002 qui donne les structures de toutes les
entreprises publiques de l'Etat, conseil d'administration, comité de gestion, collège des
commissaires aux comptes (contrôle des finances).
Par la suite, sous loi n°15/005 du 17/03/2015 portant code des assurances en République
démocratique du Congo, le secteur des assurances a été libéralisé et par la même occasion le
monopole accordé à la SONAS fut mis en concurrence d'exploitation suivant les nouvelles
règles éditées par la loi ci-haut évoquée.
Conscient de la situation d'avant l'indépendance l'état congolais en procédant à la libéralisation
du marché des assurances mettant ainsi fin au monopole accordé à la société Nationale
d'Assurance, il doit assumer ses responsabilités en ce qui concerne la régulation et le contrôle
du marché portant la discipline des opérateurs dans l'intérêts des assurées grâces à la sécurité
financière offerte par les entreprises d'assurance.
C'est là le fondement de la création d'un organe d'autorité de régulation et contrôle des
assurances.
Le texte coulé sous forme de loi est structuré en sept livres dont (1) :
Livre I : Des opérations d'assurances
Livre II ; des entreprises d'assurances et de réassurance
Livre III : du cadre institutionnel et du contrôle de l'Etat
Livre IV : Des agents généraux, courtiers et autres intermédiaires d'assurances
Livre V : Des organismes particuliers d'assurances
Livre VI ; des régimes comptables et fiscal
Livre VII : des dispositions transitoires, abrogatoires et finales
Ainsi dévoilé, nous renvoyons tout lecteur désireux à en découvrir le contenu de ladite loi.
Il va de soi que ce présent code ne concerne que les opérations d'assurances directes et de
réassurance réalisées sur le territoire de la République Démocratique du Congo et non les
opérations des assurances gérées par la sécurité sociale.
2. Acteurs du marché des assurances
Dans l'organisation du marché des assurances au Congo considérant la loi sus-évoquée, nous
pouvons épinglés en terme des acteurs du marché d'assurances, lieux repris au terme des :
a. Livres III : des entreprises d'assurances et de réassurance
b. Livre IV : des agents généraux, courtiers et autres intermédiaires d'assurances
c. Livres V : Des organismes particuliers d'assurances.
a. Des entreprises d'assurances et de réassurances
La couverture de risques en assurance exige parfois une organisation spéciale des compagnies
qui œuvrent dans ce domaine. Il arrive de fois que soit la compagnie d'assure ne soit en mesure
de couvrir elle-même le risque et que le risque parait plus important que la capacité de la
compagnie capture, ainsi cette dernière va pouvoir recourir à une autre compagnie, soit pour
assurer le risque qu'elle avait-elle assurée au préalable c'est de la réassurance soit chercher le
concours d'une autre compagnie pour assurer en concert le risque : dans ce cas on parle de la
coassurance.
Le code des assurances n°15/005 du 17 mars 2015 consacré son livre IV à l'organisation des
acteurs et intermédiaires d'assurances.
Section3 : Les Agents généraux, courtiers, et autres intermédiaires
d'assurances
La présentation d'une opération d'assurance ou de réassurance pratiquée par une entreprise
considéré comme telle à l'article 399 du code n°15/005 ci-haut évoqué, tout fait pour toute
personne physique ou morale, de solliciter, de recueillir la souscription d'un contrat d'assurance
ou réassurances ou d'exposer oralement ou par écrit à quelqu'un appelé souscripteur éventuel,
les conditions des garanties d'un tel contrat.
Les opérations d'assurance peuvent être présentées, soit directement par les entreprises, soit
indirectement par les intermédiaires, personnes habilitées en la matières appelés intermédiaires
d'assurances.
1. Agents généraux d'assurances
Un agent général est une personne ou société exerçant en tant que travailleur indépendant ou
dans le cadre d'une société qu'il a reprise ou crée. L'agent général est à la fois chef d'entreprise
et mandataire de la société d'assurance dont il distribue les produits. Le statut de l'agent général
d'assurance son profil, aussi que ses missions sont définies par la loi susmentionnée.
2. Courtiers d'assurances
La mission principale d'un courtier est d'apporter avant tout, conseils aux clients en leurs
proposant les meilleures offres existantes sur le marché.
Le courtier d'assurance qui en principe est enregistré au nouveau registre de commerce, propose
les contrats d'assurances de différentes sociétés. Il représente ses clients, les conseille, négocie
avec les sociétés d'assurance de son choix ou sélectionnées par ses clients et les assiste pour le
règlement des sinistres.
Le courtier est généralement par la commission dont la hauteur dépend de la branche.
3. Les autres intermédiaires
Au titre des autres intermédiaires on peut ranger des personnes physiques salariées commises à
cet effet soit :
a. Par une entreprise d'assurance ou de réassurance
b. Par une personne ou une société mentionnée au point1 de la loi n°15/005 du 17 mars
2015.
Les personnes physiques non salariées, mandatées et rémunérées à la commission.
Section 4 : L'état et le marché des assurances
Il est vrai que la création de l'industrie des assurances tire ses origines chez les particuliers qui
avaient à son temps introduit la technique d'indemnisation en se basant sur le pari.
Sans l'accord des pouvoirs publics. C'est avec les différents développements intervenus dans le
secteur qui avaient suscité l'intérêt des pouvoirs publics. Ainsi les techniques des assurances
connues actuellement ont fait de ce secteur une institution sociale à part entière en créant une
entité homogène qui s'intègre parfaitement dans le tissu économique des pays du monde ayant
pour objectif principal de rendre service aux individus ou à la société.
Mme Yvonne Lambert Faivre, indique que pour une société civilisée dans laquelle l'individu
est plus isolé de la structure familiale qui le protégeait, a vu ses besoins en sécurité et protection
devenir plus importants que par le passé, ce qui a contribué à l'essor de cette industrie.
Etant donné une situation quasi particulière à ce secteur, qui s'est imposé à tous les niveaux
social, économique et financier, l'Etat ne se devrait qu'intervenir non seulement pour limiter ses
activités mais aussi et surtout encourager ce secteur d'aller de l'avant en lui faisant prendre les
orientations particulières garantissant une pérennité à une période où le sens du projet et du
risque a suivi l'évolution de l'homme, des sciences et de la technologie.
Ainsi donc, on va assister à des relations entremêlées entre les assurances et l'Etat commençant
par la législation (loi) et terminant par le contrôle.
Quels sont alors les mobiles qui pousse l'Etat à agir dans ce secteur ?
1. Raison d'interventions étatique sur le secteur
Les raisons qui pousse l'état à intervenir dans le secteur des assurances peuvent être résumées
en plus ou moins trois points :
a. Protection de l'ordre public
La situation particulière dans laquelle se trouvent les intervenants dans le secteur d'assurance
pousse l'Etat à y intervenir pour protéger les intérêts des uns et des autres.
Les principes de l'assurance sont le soutien mutuel et la coopération, car la technique de
l'assurance n'est pas seulement basée sur la loi qui régit le contrat d'assurance, mais aussi sur
les éléments et les structures des entreprises qui s'y adonnent afin qu'elles soient au niveau de
la confiance des assurées en général.
La règle des assurances veut que ça soit l'assuré qui verse sa prime au préalable à l'assureur et
ce dernier promet son intervention en cas de réalisation du risque couvert par lui, sans qu'il ait
donné de contrepartie matérielle outre que son engagement moral.
C'est pourquoi, dans majeur pays, face à cette inversion de la loi économique où le premier à
savoir (assuré) donne la prime et se second offre une garantie morale, le législateur est intervenu
pour protéger les assurés en promulguant des lois imposant à ce secteur le contrôle efficace des
pouvoirs publics afin de contraindre les entreprises d'assurances à honorer les engagements pris
dans le but de préserver l'ordre public de toute anarchie que pourrait créer les entreprises.
b. Raison sociales
Les entreprises d'assurances sont appelées à jouer le rôle social et de service public. Cela en
dépit du fait que « le service public » soit de nos jours un peu ambigus, pour l'appliquer aux
assurance et que la fonction sociale est parfaitement établie et en accord avec la philosophie de
l'assurance.
A souligner à cet effet que le secteur des assurances permet d'assister un nombre n’important
de personnes victimes de divers accidents, notamment ceux d'accident du travail, les ménages
et unités de production (victimes, ayant droit bénéficiaires de contrat percevant, les indemnités
de sinistre et capitaux échus (assurance vie).
c. Raison économiques
L’Etat, à travers le législateur n'ignore pas que les fonds générés par les entreprises des
assurances constituent une part importante dans l'épargne d'une nation. C'est pour cette raison
que l'Etat est intervenu dans ce secteur pour non seulement contrôler ces fonds et leurs
investissements mais également pour pouvoir en exploiter une partie dans la dette publique.
En fait cet objectif a été fixée comme conséquence à la transformation intervenue dans l'Etat
depuis début du XXe siècle, d'air son interventions dans l'activité économique.
La réglementation de la concurrence entre les entreprises d'assurance et la méthode
d'exploitation de leurs réserves techniques ainsi que la prise de participation dans leur capital
sont autant d'éléments placés dans la catégorie des objectifs économiques et intervention
étatique dans ce secteur.
Partant de cette cause l'état aura à choisir entre le régime du monopole dans le secteur des
assurances ou le régime de liberté surveiller ou appelé autrement dit libéralisation du secteur.
1. Régime de monopole
Ici c'est l'état qui est seul assureur sur l'étendue de la Nation et quiconque veut exercer ce
métier est sensé œuvrer sous son autorité en forme de courtier agent général ou autre
intermédiaire.
2. Régime surveillé ou libéralisme
L'Etat ouvre le secteur à quiconque, individu ou entreprises voulant exploiter les assurances
dans son secteur tout en établissant les normes à travers un organe de régulation et contrôle
pour assurer la mise en œuvre des textes, souvent sous forme de code des assurances par les
acteurs assureurs.
République Démocratique du Congo, après avoir vécu un période coloniale caractérisée par le
libéralisme dans le secteur des assurances, cette période correspondant à celle de la
colonisation, le pays a traversé une longue période de monopole allant du 23 novembre 1967
jusqu'à l'avènement de la promulgation de la libéralisation du secteur par la loi n°15/005 du 17
mars 2015 portant des assurances en 2015, où le pays affronte une nouvelle aire des assurances.
II ème PARTIE : LA PRATIQUE DES ASSURANCES
Dans le domaine pratique et technique qui trait des assurances, parler de la pratique des
assurances sans épingler certains points considérés comme cruciaux est une chose étrangère,
tels que les droits des assurances, la fin de contrat et régime juridique, la différenciation des
assurances de chose, et celles de responsabilité, enfin les assurances pratiques.
Les risques sont tout aussi inévitable à l'entreprise que lui est nécessaire le profit. Le profit
provient de l'action et l'entreprise doit assurer les risques inhérents à chacune de ses actions.
Donc, il n'Ya pas de risque, il n'y a pas d'assurance pour une action donnée, les risques d'y
perdre peuvent l'emporter sur les chances d'y gagner. C'est ainsi qu'on peut distinguer, les
risques spéculatifs ce risques purs.
a. Les risques spéculatifs
Est appelé risque spéculatif, celui dont la contrepartie d'une possibilité de gain. C'est au-delà de
la non réalisation du gain, une possibilité de perte.
Caractéristiques :
La réalisation du risque spéculatif survient rarement sans des signes annonciateurs précurseurs.
- Le risque spéculatif est contrôlable, l'entreprise peut agir sur lui quel que soit le degré de
réalisation.
A côté des risques spéculatifs, nous trouvons les risques purs et dont la nature intéresse
l'assureur.
b. Les risques purs
A l'opposé du risque spéculatif, le risque pur constitue l'aléa dont sa réalisation constitue le
sinistre, c'est comme l'explosion, le vol, l'incendie, la recherche de responsabilité.
Caractéristiques
- Le risque pur est difficilement contrôlable, autant la survenance ainsi que l'extension du
sinistre sont indépendants de la simple volonté de l'entreprise ou de l'individu.
- Le risque pur n'est pas accepté en contrepartie d'une possibilité de gain. Sa non réalisation ne
constitue pas un gain à l'Entreprise et sa réalisation fait supporter une charge, perte à l'entreprise,
cette dernière la subit parfois à son insu.
- Le risque pur n'est pas délimitable, l'entreprise ne peut décider du montant de ses pertes en
cas de sinistre. En considérant le nombre d'aléas, les dommages potentiels excèdent les sommes
investies par l'entreprise. Donc les recherches de responsabilité peuvent être sans commune
mesure avec la cause du sinistre.
- Le risque pur ne se réalise pas dans le temps, il se réalise généralement sans signes précurseurs,
d'une façon soudaine.
- Le risque pur est un élément aléatoire, indépendant de la volonté des parties : Ces deux
caractéristiques (aléatoire, indépendant de la volonté) ont inspiré le législateur pour procéder à
la définition de la nature du contrat d'assurances : d'où le langage courant « risques assurables
» utilisés en lieu et place de « risque purs ».
La vue ou pensée économique s'est trop longtemps préoccupé uniquement de la gestion des
risques spéculatifs laissant de côté le risque pur.
Comme nous l'avons dit, dans les précédentes que pour mieux comprendre la matière des
assurances, il faut passer par l'analyse du contrat qui la régit.
Section I : Contrat d'assurance
a. Définition
Le contrat d'assurance est une convention en vertu de laquelle, moyennant paiement d'une
rémunération appelé prime ou cotisation, une partie, l'assureur s'engage envers une autre, le
preneur d'assurances, à fournir une prestation stipulée dans le contrat au cas où surviendrait un
événement incertain que, selon le cas l'assuré ou le bénéficiaire a intérêt à ne pas voir se réaliser.
L'assurance est un contrat par lequel l'assureur s'oblige, moyennant une prime, à
indemniser l'assuré des pertes ou dommages qu'il éprouverait par suite de certains
événements fortuits de force majeure
Le contrat d'assurance sont les opérations caractérisées par le fait que l'assureur se
charge, moyennant le paiement préalable d'une prime, de procurer à l'assuré, en cas de
réalisation du risque couvert, la prestation convenue lors de la conclusion du contrat2
Le contrat d'assurance est défini comme étant une opération par laquelle l'assuré se fait
promettre moyennant le paiement d'une prime pour lui ou pour un tiers, en cas de
réalisations d'un risque, une prestation par l'assureur qui, prenant en charge un ensemble
de risque, les compensé, conformément aux lois de la statistique.
Un contrat unique : les conditions qui régissent le contrat ne sont établies qu'une fois
pour toutes au moment de sa conclusion. Il s'agit d'un contrat successif c'est-à-dire une
convention dont l'exécution est échelonnée.
Un contrat civil ou commercial : A l'égard de l'assureur, le contrat sera commercial si
l'assurance est à primes fixes ou maritime. Pour les assurances mutuelles, les assureurs
n'étant pas réputés poursuivre un but du lucre, les contrats auront le très souvent le
caractère civil :
Vis-à-vis de l'assuré, le contrat sera de nature civile ou commerciale, selon que l'assuré
accomplit en signant une police d'assurance, un acte de commerce ou non, indépendamment de
sa qualité de commerçant ou de particulier
La prime est payable habituellement sans délai, cependant, un certain délai de grâce est
laissé à l'assuré afin de lui permettre de payer une prime arriérée, sans encourir la
déchéance de la garantie.
Le non-paiement de la prime peut entrainer la résiliation de la police ou la suspension
de celle-ci. L'assureur est donc déchargé de son obligation principale.
Le prime est fixé et invariable, mais en cas d'aggravation du risque au cours du contrat
par le fait de l'assuré, l'assureur peut faire une réadaptation de la prime selon les tarifs
en vigueur, elle pourrait être réduite aussi dans les mêmes conditions.
La prime devient sans cause si le risque disparaît. Dans ce cas, la suspension est de mise,
le contrat pouvant reprendre ses effets le jour où le risque réapparaitra.
En général, la prime est due anticipativement hormis certains cas ou l'assureur peut
demander une prime prévisionnelle.
1. L'assurance peut prendre fin par cause d'extinction qui enlève un élément indispensable
à l'existence du contrat. Si l'obéit d'assurance vient de disparaître.
2. La contrat d'assurance peut intervenir aussi à l'expiration du délai convenu qu'à même
l'existence de clause de tacite reconduction dans certains contrats c'est à dire, celui-ci
continuera à sortir ses effets pour une durée convenue.
3. LE contrat d'assurance, peut prendre fin comme nous l'avons vu tout haut par l'existence
ou présence de causes d'inexistence ou de nullité, c'est à dire s'il y absence même de
consentement des parties, absence ou illicite de la cause ou l'objet du contrat au absences
de tout intérêt d'assurance.
En cas d'aliénation de la cause assuré, cependant il y a le cas où le contrat peut être poursuivi ;
Quand ce commun accord entre lui et l'assureur, ont convenu que le contrat continue à courir.
Au cas où la police d'assurance est reprise par le cessionnaire, la garantie de l'assureur est
suspendue jusqu'au jour où par un avenant de transfert ou une nouvelle police l'assureur aura
marqué son accord sur la cession.
2. Causes de résiliation
Après avoir parcouru les causes d'extinctions d'un contrat d'assurance, jetons un œil sur les
causes de résiliation de celui-ci, causes qui peuvent mettre fin à l'existence du contrat
d'assurance.
Comme le contrat d'assurance est un contrat synallagmatique ou bilatéral, c'est-à-dire faisant
naitre des obligations réciproques entre parties, il est donc évident que lorsqu'une des parties ne
remplit pas ses obligations, l'autre est en droit de demander aux tribunaux de prononcer la
résiliation du contrat.
Souvent, nombre de contrat, renferment ces disposition légales en stipulant qu'en cas
d'inexécution des obligations, du contrat, celui-ci sera résolu de plein droit, sans qu'il soit besoin
d'une mise en demeure et cela moyennant une simple notification de l'assureur.
En cas d'aggravation des risques au cours du contrat par le fait de l'assuré, et pour autant que
sir le nouvel état de chose avait existé à l'époque de la signature du contrat, l'assureur n'aurait
pas consenti à l'assurance ou ne l'aurait concentré qu'à d'autres conditions, l'assureur est en droit
de demander la résiliation du contrat, il s'agit en fait d'une aggravation ou modification profonde
et durable du risque.
Le code des assurances loi 15/005 du 17/03/2015 à son chapitre 3, art. 25 relate les conditions
de résiliation d'un contrat d’assurance : à savoir- résiliation pour motif de date anniversaire
(échéance) résiliation pour cessation ou modification des risques de la disparition de la chose
assurée avant souscriptions de la fin du contrat en cas de perte totale de la chose assurée...
3. Prescriptions
Partant de la loi 15/005 du 17/03/2015 à son art.35 toutes les actions dérivant d'un contrat
d'assurances sont prescrites par deux ans à compter de l'événement qui y donne naissance.
Ce délai est porté à cinq ans dans les contrats d'assurances sur la vie lorsque le bénéficiaire est
une personne distincte du souscripteur et dans les contrats d'assurance contre les accidents
atteignant les personnes, lorsque les bénéficiaires sont les ayants droit de l'assuré décédé.
1. En cas de réticence, Omission, déclarations fausse ou inexacte sur le risque connu, que
du jour où l'assureur en a eu connaissance.
2. En cas de sinistre, que du jour où les intéressés en ont eu connaissance, s'ils prouvent
qu'ils l'on ignoré jusque-là.
Quand l'action de l'assuré contre l'assureur a pour cause le recours d'un tiers, le délai de la
prescription ne court que du jour où ce tiers a exercé une action en justice contre l'assuré ou a
été indemnisé par ce dernier.
A son art 36, la loi sus évoqué parle de l'interruption et de la suspension de la prescription
qu'elles peuvent intervenir par l'une de causes prévues aux art 636 644 du code civil congolais
livre II et par la désignation d'experts à la suite d'un sinistre.
L'interruption de la prescription de l'actions peut en outre, résulter, soit de l'envoi d'une lettre
recommandée ou de tout autre moyen avec accusé de réception, adressé par l'assureur à l'assuré
en ce qui concerne l'assureur, en ce qui concerne le règlement d'une indemnité de sinistre ou
d'une prestation.
4. Compétences des juridictions
Pour tout litige émanant ou relatif à la fixation et au règlement des indemnités dues après
sinistre, le tribunal compétent est celui du domicile de l'assuré c'est quelque espèce d'il s'agisse
toutes fois :
C'est pour cette raison que le contrat d'assurance de personnes ou dites de sommes n'obéit pas
au principe indemnitaire qui est la règle d'or en matière d'assurance de dommage ou de choses.
1.2. Principes de droits des assurances en Assurances de personnes
Certains principes applicables au contrat d'assurance de dommages, le principe d'indemnisation
ou la règle indemnitaire liée à la survenance du sinistre ne sont pas d'application en assurance
de personnes.
Le contrat d'assurance de personnes en d'autres termes ne répond pas à la règle ou principe
indemnitaire. C'est-à-dire. En matière de contrat de personne il n'y a pas d'application ni de sur
assurance, ni de la double assurance, ni de la subrogation, légale de l'assureur, ni encore de
l'interdiction du cumul de l'indemnité d'assurance et des dommages - intérêts de droit commun
pour un même sinistre, ni aussi de la règle proportionnelle ne jouent pas en cette matière.
Prenons par exemple qu'un assuré sur la vie en individuel accident soit tué par un accident
automobile dont le véhicule implique fautif, civilement responsable, non seulement la victime
ou de moins ses ayants droits à droit de réclamer l'indemnisation par le très responsable dudit
accident les indemnités du droit commun c'est-à-dire liées au contrat automobile, mais aussi il
peuvent en tant que bénéficiaires d'un contrat vie souscrit par la victime défunte à leur profit
circuler les indemnités du droit commun à celles inscrites au contrat d'assurance vie.
En outre, dans le cas d'espèce l'assurance n'a pas le droit de se retourner contre le tiers
responsable de l'accident pour lui réclamer le remboursement des sommes qu'il a été obligé de
décaisser, non par la faute de ce tiers, mais à l'occasion de la survenance d'un risque
expressément prévu au contrat d'assurance-vie.
Autrement dit, l'accident en question n'aura été pour l'assureur qu'une occasion du décaissement
auquel il s'est obligé par contrat, tandis que la créance de l'indemnité de droit commun trouve
sa cause dans l'accident.
Donc en bref : l'indemnité de droit commun trouve sa cause du fait de la responsabilité du tiers
dans l'accident et le paiement de sommes dues à la victime d'accident trouve sa légitimé du
contrat signé en assurance de personnes (vie).
1.3. Types d'assurance de personnes ou de sommes (318)
En la catégorie d'assurance de personnes, il existe plusieurs types d'assurances dont les
principaux sont :
L'assurance sur la vie
L'assurance contre les accidents.
Assurances sur la vie Assurance contre les accidents
Assurance vie Assurance individuelle ou collective
Assurance décès accident
Assurance vie mixte Assurance accident du travail
Assurance voyage Assurance occupant auto
Assurances obsèques Assurance scolaire (enseignement)
Assurance sportive
Assurance des festivités et
manifestations sportives...
Comme nous l'avons dit très haut, ces types d'assurances ne répondent pas au principe
indemnitaire, dans ce sens que le montant des prestations de l'assureur est librement et d'une
façon arbitraire accepté par l'assuré lors de la signature du contrat. Et cela sans qu'il y soit établi
un rapport entre l'indemnisation et le préjudice subi par l'assuré.
Rappelons une fois pour toute que dans les assurance de dommage, l'intervention de l'assureur
est nécessairement limitées à l'indemnisation exacte du préjudice, la somme indiqué au contrat
ne constitue, en aucune façon qu'un maximum au contrat, pour les assurances de personnes, la
somme indiquée au contrat ne constitue ni un maximum ni encore un minimum, elle est la
mesure exacte de l'intervention de l'assureur, laquelle est proportionnée aux primes qu'il récolte
et indépendante du préjudice éventuel subi par l'assuré.
De toutes les assurances sur les personnes, l'assurance sur la vie est la plus ancienne et la plus
remarquable cette assurance se subdivise en deux grands groupes, les assurances en cas de vie
et celles en cas de décès (mort) ceci implique alors qu'il est indispensable de disposer des tables
de mortalité qui permettent aux assureurs de calculer à peu près les chances de survie et de
mort.
Faute :
Dommage : préjudice subi par quiconque du fait d'un fait de quelqu'un d'autre
Victime : personne n’ayant subi des dommages du fait de quelqu'un.
c. Nature de la Responsabilité
Généralement on distingue quatre sortes de responsabilité :
1. Responsabilité contractuelle
2. Responsabilité aquilienne
3. Responsabilité pénale
4. Responsabilité administrative.
A. La responsabilité aquilienne découle d'un délit ou d'un quasi-délit et crée un lien de droit
entre la victime et l'auteur du fait dommageable.
La responsabilité aquilienne joue entre les personnes qui ne sont pas liées par un contrat. Elle
peut également résulter d'une faute commise par les personnes dont on répond ou par les choses
dont on a la cas une faute, un dommage et un lien de cause à effet entre ceux-ci) dans ce cas,
on parle de responsabilité pour fait d'autrui.
Cependant, la responsabilité aquilienne peut être retenue même s'il n'y a pas de faute ; Dans ce
cas, on parlera de la responsabilité objective.
2. La Responsabilité contractuelle
Comme les mots l'indigent, la responsabilité contractuelle ne peut n'être qui entre les personnes
engagées dans les liens d'un contrat passées entre elles, et ce à la suite d'un préjudice causé par
l'une d'entre elles à l'autre partie et résultat de l'inexécution d’une obligation définie dans le
contrat ou du retard dans son exécution.
Code civil libre III art 33, stipule que les conventions légalement formées tiennent lieu de la loi
à ceux qui les ont faites. Elles ne peuvent être révoquées que de leur consentement mutuel ou
pour les causes que la loi autorise. Elles doivent être exécutées de bonne foi.
Art.40 poursuit en disant : toute obligation de faire de ne pas faire se résout en dommages et
intérêts en cas d'inexécution de la part du débiteur porque la responsabilité contractuelle naisse,
il faut qu'il y ait d'une part l'existence d'un contrat valable conclu entre l'auteur du fait
dommageable et la victime et la victime et d'un préjudice découlant d'une faute dans l'exécution
du contrat.
En somme, la responsabilité aquilienne et la responsabilité contractuelle constituent ce que l'on
appelle la responsabilité civile par apposition à la responsabilité pénale.
3. La responsabilité pénale
La responsabilité pénale ayant pour but de défendre la société contre les actes qui lui causent
dommage, elle découle de la commission d'une infraction à la loi pénale.
Elle vise à punir l'auteur de l'infraction pour l'empêcher de reprendre l'acte délictueux, le
commettant étant appelé délinquant pour le cas de vol, viol, détournement.
Notons que la responsabilité pénale est indépendante de la responsabilité civile et encore plus
de la responsabilité administrative.
4. La responsabilité administrative
Le professeur VUNDUAWE te PEMAKO, cité par le professeur TSHIZANGA,
MOTSHIPANGU dans son ouvrage droit congolais due assurances l'appréhende comme la
responsabilité de la puissance publique.
C'est l'obligation de réparation qui incombe à l'administration publique en cas de dommage
qu'un acte posé par ses organes cause à autrui.
5. Quelques types d'assurances de responsabilité