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Les mesures de prévention

en incendie risque
spéciaux : Un mal
nécessaire ?

Travail de fin d’études présenté par :


Zagorodniuc Ana en vue de l’obtention
Promoteur : Pierre Mallien du diplôme de Bachelier en assurances
Année scolaire 2022-2023

Remerciements

1
C’est avec plaisir que je réserve cette page en signe de gratitude et de profonde
reconnaissance à tous ceux qui m’ont aidée tout au long de ce TFE.
Je souhaite exprimer toute ma gratitude envers Monsieur le Professeur Pierre Mallien, le
promoteur de ce travail, qui m’a proposé un sujet riche et passionnant. Je le remercie très
sincèrement pour son implication, son aide, ses conseils, son soutien qu’il n’a pas hésité à
m’apporter et ses encouragements tout au long de ce travail pour maintenir la bonne humeur
et la motivation. Merci de m’avoir aidée et de croire en moi. Même en sachant que j’ai eu
beaucoup de difficultés, il m’a toujours guidé sur le bon chemin.

Merci également à tous les professeurs pour m’avoir transmis leur savoir et leur passion tout
au long de ces trois années.
Merci à mes parents à qui je dois tout. Qu’ils trouvent en moi la source de leur fierté. À mes
sœurs à qui je souhaite un avenir radieux plein de réussite. Merci à ma fille pour la force
qu’elle me donne et son amour.
Je souhaite particulièrement remercier mes amies pour leur accompagnement, leur soutien et
leur amitié durant toutes ces années et pour l’ensemble de mes projets.

Je remercie chaleureusement tous ceux qui, de près ou de loin, m’ont apporté leurs
sollicitudes pour accomplir ce travail.
Cette formation a été pour moi l’occasion de renforcer mon bagage intellectuel,
d’approfondir mes connaissances et d’élargir mon point de vue et mon intérêt pour le monde
du travail.
Je remercie également les membres du jury pour l’intérêt porté à mon travail.
À tous, je présente mes sincères remerciements et ma profonde gratitude.

Table des matières


REMERCIEMENTS________________________________________________________________2

2
INTRODUCTION__________________________________________________________________4

CHAPITRE 1 : ASSURANCE INCENDIE DES RISQUES SPÉCIAUX_____________________6

1. HISTOIRE DE L’ASSURANCE____________________________________________________6
2. L’HISTOIRE DES MESURES DE PRÉVENTION EN BELGIQUE____________________________7

CADRE JURIDIQUE_______________________________________________________________9

1. LA LOI : RÈGLEMENT GÈNÉRAL POUR LA PROTECTION DU TRAVAIL (RGPT)___________9


2. LA LOI : LE RÈGLEMENT GÉNÉRAL DES INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES (RGIE)_________9
3. LA LOI DE 4 AVRIL 2014______________________________________________________10
4. LE PERMIS DE FEU___________________________________________________________11
5. LA LOI : DIRECTIVE SEVESO I, II ,III________________________________________12
6. A.R. DU 7 JUILLET 1994 (UPDATE 2016) RELATIF AUX NORMES DE PRÉVENTION INCENDIE.
__________________________________________________________________________13
7. L’ANPI (ASSOCIATION NATIONALE POUR LA PROTECTION CONTRE L’INCENDIE ET LE
VOL ?_____________________________________________________________________13
8. A.R. DU 10 MAI 1968 (INCENDIE DE L’INNOVATION À BRUXELLES EN 1967)____________15

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Introduction

L’assurance permet à toute personne qui le désire de disposer d’une sécurité financière à titre
préventif en cas de survenance d’évènements qui pourraient avoir des conséquences sur leurs
biens. En ce sens, rares sont de nos jours les individus qui n’assurent pas leur patrimoine
contre les risques de vols, la dégradation, ou encore de destruction liés aux eaux ou aux
incendies.

Pour couvrir tous ces risques, il existe aujourd’hui de nombreuses assurances. Mon travail de
recherche se concentre essentiellement sur l’assurance incendie. Ce thème, je l’ai choisi, car
je le trouve assez intéressant et large dans le contenu d’information ; l’assurance incendie est
en l’occurrence un sujet primordial. En effet, une assurance incendie va au-delà de la simple
couverture des dommages ayant été causés par un incendie, puisqu’elle couvre les dégâts
générés par une catastrophe. En ce sens, il est nécessaire pour les assureurs de limiter les
risques.

De façon plus spécifique, je m'intéresse uniquement au mesures de prévention en risques


spéciaux, à la méthode d'appréciation de risque par les compagnies. Mon travail s’intéresse
aussi à pourquoi et comment les assureurs vont apprécier ce risque. Par conséquent, je
n'aborderais pas la problématique des mesures de prévention dans le cadre de la
réassurance, coassurance, etc. Ce n'est pas l'objet de mon sujet. Je bien noté dans le
deuxième paragraphe que le sujet est large dans le contenu d'information mais je me limite
au mesures de prévention en risques spéciaux et point final.

La prévention des incendies se concentre sur l’élimination de l’un des facteurs pouvant être à
l’origine d’un incendie, pour éviter leur coexistence. Les autres aspects préventifs tels que les
mesures d’extinction non prises, les voies d’évacuation correctes et suffisamment larges, une
organisation adéquate, etc. sont des paramètres à prendre en compte et à évaluer afin
d’estimer les conséquences. Le risque d’incendie, comme tout autre risque de sinistre, est
déterminé par deux concepts clés : les dommages qu’il peut causer et la probabilité de son
occurrence. En conséquence, le niveau de risque d’incendie (NRI) doit être évalué en tenant
compte de la probabilité de départ du feu et des conséquences de l’incendie.

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Normalement, les assureurs assurent en incendie les bâtiments industriels. Pour cela il y a ce
qu’on appelle « les mesures de prévention », à suivre. On distingue deux sortes de mesures
de prévention : celle imposées par la loi (RGPT et RGIE) et celles que l’assureur va
demander à son client en fonction du risque.

Ainsi, dans ce travail, je vais vous expliquer comment les assureurs font pour définir un taux
de prime, qui va être influencé par les mesures de prévention, qui, à leur tour, vont faire
diminuer le taux de prime du client.
Au vu de ce que je viens de mentionner, la question qui se pose est la
suivante : Les mesures de prévention en incendie risques spéciaux sont-
elles réellement un mal nécessaire ?

Cette question s’avère importante, puisqu’elle sert de fil conducteur dans la réalisation de ce
présent travail. La prévention ou la prise de mesures pour prévenir les risques, fait partie
intégrante du métier de l’assurance, puisque la mission première des assureurs est d’éviter au
maximum la survenance d’un sinistre, plus particulièrement au travers de la sensibilisation et
de l’éducation des assurés.

Aussi en vue d’apporter des éléments de réponse à la problématique, nous allons voir
successivement l’utilité des mesures de prévention en termes d’incendie et autres dommages
Flexa, les utilités pour la tarification par les compagnies, la rentabilité S/P et les normes
obligatoires comme Seveso, RGPT, RGIE. Pourquoi il y a des mesures de prévention ? À
quoi cela sert, exactement ? Pour quelle raison les compagnies insistent beaucoup sur les
garanties complémentaires ? Quelle est la différence entre les mesures de prévention en
risque simple et celles en risque spéciaux ? Le présent travail apportera une réponse à toutes
ces questions.

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Chapitre 1 : assurance incendie des risques spéciaux

1. Histoire de l’assurance
Si le risque est comme un charbon ardent qui couve et qui peut déclencher un incendie à tout
moment, l’assurance est l’extincteur qui sauve la situation. Le concept principal de
l’assurance, qui consiste à répartir le risque entre plusieurs personnes, est aussi vieux que
l’existence humaine. En fait, les gens se sont toujours méfiés du risque. Pour surmonter cette
peur, les pays et leurs citoyens ont besoin de répartir les risques entre un grand nombre de
personnes et de les confier à des entités capables de les gérer. De façon simple, c’est ainsi
que l’assurance est née.

Ce que d’aucuns considèrent comme la première police d’assurance écrite a été trouvée sur
un ancien monument babylonien. Selon les témoignages, elle est apparue dans l’Antiquité
sur un monument babylonien sur lequel était gravé le code du roi Hammurabi. Le code
d’Hammurabi était l’un des premiers exemples de lois écrites.

On retrouve par la suite dans l’histoire, des traces d’un dispositif qui s’apparente un peu à
l’assurance. Par exemple, en Europe médiévale, le système des guildes est apparu. Les
membres cotisaient dans un fonds commun qui couvrait leurs pertes. Dans les années 1600,
les navires en partance pour le Nouveau Monde s’assuraient les services de plusieurs
investisseurs pour répartir les risques liés à leurs expéditions.

Chaque étape de l’histoire a conduit à l’amélioration de ces systèmes afin de couvrir de


nouveaux besoins, c’est-à-dire de nouveaux risques. Ainsi, c’est l’horrible grand incendie de
Londres en 1666 qui a donné naissance à l’assurance incendie et a permis de poser les bases
d’un système de gestion des risques. L’invention des tables de mortalité a permis de prévoir
la longévité. Mais elle a aussi permis de répandre le concept et les pratiques liées à
l’assurance vie.

En 1654, Blaise Pascal, le Français qui nous a donné la première calculatrice, et son
compatriote Pierre de Fermat, ont découvert un moyen d’exprimer les probabilités et de
mieux comprendre les niveaux de risque. Cette percée a commencé à formaliser la pratique
de la souscription et a rendu l’assurance plus abordable.

2. L’histoire des mesures de prévention en Belgique

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L'histoire des mesures de la prévention commence par Pierre CALONI, un homme considéré
comme l’un des précurseurs et fondateurs de la sécurité sociale. La sécurité de l'homme
contre les accidents du travail ne se déclare qu’à la fin du XIXe siècle par les interventions
continues de la loi. Le célèbre Léonard de Vinci n'a pas confirmé que les mesures de
prévention sont apparues pendant la révolution industrielle et que les travailleurs sont
assurés, De même, Galilée liait la fatigue au travail par l'absence des mesures de prévention.
Le chimiste français Lavoisier étudie l'impact de ces mesures sur la productivité des
travailleurs.

A proprement parler, le premier préventeur des mesures de prévention contre les risques était
le médecin italien Bernardino Ramazzini qui publie un livre sur le traitement des maladies
des artisans. Il a également défini les causes de ces maladies à savoir la mauvaise qualité des
substances travaillées dans l'usine. De plus, Ramazzini a fait une étude sur la relation entre
l'homme et le travail tout en démontrant que les métiers de l'usine constituent une source de
malheur, car les travailleurs sont touchés par les maladies graves. Enfin, il a insisté sur les
mauvaises positions et l'organisation du travail, tout en conseillant ces ouvriers de suivre
certaines mesures pour faire face aux risques qui peuvent en résulter.

Il y a eu également d’autres préventeurs, notamment le médécin Percival POTT qui fait


savoir que le métier de ramonage est la cause principale du cancer du scrotum chez les
ramoneurs. Ensuite, le médecin Murray qui confirme en 1900, que l'amiante entraîne des
maladies respiratoires et même expose l'individu à la mort.

Tous ces exemples de prévention incitent le Roi de France à prendre la décision d’assurer, en
Juillet 1566, les ouvriers qui travaillent dans le métier du bâtiment et des travaux publics et
surtout ceux qui travaillent au-dessus de la maison. Cette décision impliquait que ces
mesures prennent en considération prévention et indemnité des dommages des accidents.

En 1780, au moment de la révolution industrielle, les accidents de travail qui résultent d’une
mauvaise utilisation des machines augmentent considérablement, ce qui incite le docteur
Villermé à faire un rapport. Pour ce faire, il visite les usines, mais aussi les baraques des
ouvriers. Dans ce travail, il a fait de nombreux constats. Par exemple, il a remarqué des
enfants de 5 ans travaillaient plus de 15 heures en journée. Il décide alors d'informer le
législateur pour créer la loi du 22 mars 1841 en tant que premier droit du travail.

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Aussi, l'incendie qui détruit le magasin Inno à Bruxelles en 1967 est à l'origine des mesures
de prévention contre l'incendie dans les lieux publics. En effet, cet incendie avait des causes
trop importantes pour être ignorées. D’abord, il y a eu une fuite de gaz qui se sont accumulé
sous le faux plafond du magasin d'une part et d'autre part, la défaillance d’un tube
luminescent qui a produit l’étincelle fatale. Face à ce constat, Siegfried Evens, a proposé
certaines mesures préventives qui, si elles avaient été prises plus tôt, auraient pu limiter
l’impact de l’incendie. Ces mesures en question consistent à installer des sprinklers qui, à
l’époque, n’étaient pas présents sur les lieux de l’incendie puisque leur utilisation n’était pas
encore obligatoire. Aujourd’hui, bien entendu, leur installation est une obligation légale. Ces
dispositifs permettent l'extinction automatique à eau. En d'autres termes, Chaque sprinkler
s’ouvre lorsque la température d’une pièce dépasse un certain seuil. L’eau se vide sous la
maison, mise en pression par les sources d’eau. Aussi, ces mesures préventives prévoyaient
aussi l’installation de panneaux d'amiante pour qu'ils résistent au feu.

Puisque que les dégâts matériels et humaines de cette incendie étaient importants, l'ANPI a
mené une réforme de l'organisation du service d'incendie et établi des mesures de prévention
contre l'incendie en Belgique, surtout dans les lieux publics et les grandes surfaces. Faut-il le
souligner, cet incendie du magasin Inno qui a eu lieu en 1967 a mobilisé également la
protection civile et les forces de l’ordre.

Cadre juridique
1. La loi : le Règlement Général pour la Protection du Travail (RGPT)

A la base, la sécurité au travail a toujours été régie par le Règlement Général pour la
Protection du Travail (RGPT), constitué au constitué au lendemain de la seconde guerre
mondiale par les arrêtés du Régent des 11 février 1946 et 27 septembre 1947. Il concerne
l’ensemble des dispositions réglementaires et générales relatives à la santé et la sécurité des
travailleurs. En principe, chaque employeur était tenu d’appliquer les mesures prescrites par
le RGPT.

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Toutefois, dans la mesure où les techniques sont nombreuses et qu’elles évoluent
rapidement, le législateur rencontre au fil du temps des difficultés pour répondre de façon
systématique aux nouveaux risques correspondants et est amené à mettre en place de
nouvelles méthodes pour y remédier.

L’arrêté royal du 20 juin 1975, a mis en place une politique de prévention. En effet, seul le
chef d’entreprise est le plus à même de connaitre les risques liés aux techniques mises en
œuvre dans l’entreprise. Il est donc apte à définir une méthodologie pour les prévenir.
De ce fait, depuis l’année 1993, le RGPT est progressivement remplacé par le Code sur le
bien-être au travail.

2. La loi : Le Règlement général des Installations électriques (RGIE)


L ’arrêté royal du 10 mars 1981 stipule que le Règlement Général des Installations
électriques (RGIE) renferme les règlementations générales en matière d’installations
électriques. Il s’applique aux installations électriques installées après le 1er octobre 1981. De
façon spécifique, cet arrêté prévient contre les effets de l’électricité et s’intéresse plus au
choix ainsi que l’utilisation des lignes, machines et appareils électriques.

Le RGIE contient également les mesures que les personnes doivent respecter. Il détermine
par ailleurs les prescriptions spécifiques relatives à certaines anciennes installations
électriques.

L’arrêté royal du 8 septembre 2019 (MB 28 octobre 2019) a mis en place le nouveau RGIE.
Ce dernier est en application depuis le 1er juin 2020.

Le Règlement Général des Installations Electriques est composé de trois livres. Chacun
d’entre eux porte sur une thématique relative à un type d’installation, et expose entre autres
les contraintes réglementaires en termes de sécurité pour ces différents types d’installations.
Ainsi :

⬥ Le premier livre concerne les installations à basse et très basse tension ;


⬥ Le second livre est axé sur les installations à haute tension ;
⬥ Le troisième livre est relatif aux installations pour le transport et la distribution de
l’énergie électrique.

3. La loi de 4 avril 2014

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L'article 115 de la loi du 4 avril 2014 recommande aux propriétaires et locataires de
considérer la souscription au contrat d'assurance d'incendie comme étant l’une des mesures
de prévention. En effet, ce contrat garantit les biens mobiliers et immobiliers assurés contre
les dégâts causés par l'incendie, par la foudre, par l'explosion, par l'effondrement ainsi que
par la chute ou les accidents d'appareils de navigation aérienne ou d'objets qui en tombent ou
qui en sont projetés et par l'accident de tous autres véhicules ou d'animaux.

Cette assurance de l'incendie offre également une couverture pour les dommages dus aux
attentats et aux conflits au travail, selon l'article 24 décembre 1992, De plus, elle garantit
également contre les catastrophes naturelles telles que les tempêtes, d'après l'article 123 de la
loi du 4 avril 2014.

Cela dit, selon l'article 129, chapitre 3 de la loi du 4 avril 2014, l'assureur du contrat
d'assurance incendie est en droit de refuser d’accorder des garanties contre l'inondation et
contre les débordements et refoulement d'égouts publics lorsqu'il assure un bâtiment, une
partie de bâtiment ou le contenu d'un bâtiment. Cette règle s’applique notamment lorsque le
bâtiment, la partie de bâtiment ou le contenu du bâtiment en jeu a été construit plus de dix-
huit mois après la date de publication au moniteur belge de l’arrêté royal classant la zone où
ce bâtiment est situé comme zone à risque.

Aussi, conformément à l'article 115, les mesures de prévention les plus fréquentes contre
l'incendie concernent les dommages suivants :
 L'électricité ;
 La fumée ;
 La fuite des eaux causée par une rupture de canalisation ;
 Le débordement de gouttières, de sanitaires ou d'appareils électroménagers ;
 L’infiltration d'eau par le toit ;
 Le bris de fenêtre et véranda :
 Les dommages causés au bâtiment (par exemple, porte, fenêtre, porte de garage)
causés à la suite d'un cambriolage ou d'un acte de vandalisme, d’un accident, etc.
Par ailleurs, selon l'article 116 de la loi du 4 avril 2014, le contrat d'assurance contre
l'incendie implique également les frais liés aux mesures de prévention suivantes :
 Les secours ou tout moyen convenable d'extinction, de préservation ou de
sauvetage ;

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 Les démolitions ou destructions ordonnées pour arrêter les progrès d'un sinistre ;
 Les effondrements résultant directement et exclusivement d'un sinistre ;
 La fermentation ou la combustion spontanée suivies d'incendie ou d'explosion ;
 Le chômage immobilier (dit également privation de jouissance), lorsque le bâtiment
assuré est devenu inhabitable pendant la durée de reconstruction ou de réparation.

4. Le permis de feu
L’utilisation du permis de feu repose sur les conditions générales contractuelles des
compagnies d’assurances.

Conformément au Code du bien-être au travail - Livre III.- Lieux de travail - Titre 3.-
Prévention de l’incendie sur les lieux de travail (ancien arrêté royal du 28 mars 2014) le
risque d’incendie lors de travaux effectués par des tiers doit faire l’objet d’une analyse. De ce
fait, selon l’article III 3-28 l’employeur se trouve dans l’obligation « de mettre en œuvre des
travaux constituant un risque supplémentaire à son autorisation préalable ».

L’utilisation du permis de feu constitue une réponse à une telle exigence.


Il s’agit d’un document sous la forme d’un formulaire en 2 exemplaires. La première copie
est adressée au donneur d’ordre, tandis que le second exemplaire est destiné à l’entreprise en
charge des travaux. Le permis de feu est rempli par les deux parties avant que les travaux ne
commencent.

La procédure du permis de feu concerne les travaux que les tiers effectuent, ainsi que les
travaux ponctuels qui sont réalisés en interne. Idéalement, elle doit être complétée par le
responsable des lieux au sein desquels les travaux sont effectués, dans la mesure où il
maitrise les locaux, notamment l’emplacement de produits et de matières combustibles, des
tuyauteries, du personnel, etc.

Le conseiller en prévention ou son délégué doit être attentif aux risques présents ainsi qu’aux
mesures de prévention. Parallèlement, l’ouvrier, en charge des travaux, doit maitriser les
risques correspondants à son travail et est amené à appliquer les mesures de prévention.

5. La loi : Directive Seveso I, II, III


Le terme « Seveso » est issu d’un accident qui s’est produit en 1976, non loin de la ville de
Seveso, en Italie.

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L’objectif des Directives Seveso, est de prévenir et gérer les risques d’accidents majeurs qui
sont intrinsèques à de nombreuses activités industrielles. Dans cette optique, les sites classés
Seveso correspondent à des installations industrielles qui sont considérées comme à risque.

La première directive, du 24 juin 1982, constitue une étape importante dans la gestion du
risque lié aux activités industriels. En décembre1996, elle sera substituée par la directive
Seveso II, qui est amendée en 2003. En 2012, la directrice Seveso II est remplacée par la
directive Seveso III, dont l’article 15 introduit le concept de consultation publique et de
participation du public à la prise de décisions quant à l’installation de sites classés Seveso.

Globalement, il existe 2 types de sites classés Seveso : les seuils hauts et les seuils bas. La
différence tient à la quantité et la nature des produits dangereux présents sur le site qui sera
classé selon la directive. Pour rappel, l’objectif de ladite loi est d’éviter les accidents majeurs
avec substances dangereuses qui peuvent être toxiques, explosives et comburantes. Elle a
aussi pour cible la limitation des conséquences que ces accidents majeurs pourraient causer
pour l’homme et l’environnement.

6. Arrêté royal du 7 juillet 1994 (mis à jour en 2016) relatif aux normes de
prévention incendie.
Dans sa version modifiée du 7 décembre 2016, l’arrêté royal du du 7 juillet 1994 détermine
les normes de base pour prévenir contre l'incendie et l'explosion dans les bâtiments en
construction et les ascenseurs qui y sont installés.
Il faut noter que la version du 7 juillet 1994 apportait plus d’uniformité. C’est pour cette
raison que le législateur a profité de la révision pour effectuer une harmonisation
européenne. Ainsi, les prescriptions pour les prescriptions liées au fonctionnement des
ascenseurs en cas d’incendie sont conformes aux règles européennes harmonisées.

De plus, cet A.R. du 7 juillet 1994 modifié résulte de demandes de dérogation fréquentes
pour lesquelles la même solution a été acceptée à plusieurs reprises. Il n’est plus obligatoire
de demander de dérogation puisque certaines de ces solutions sont mentionnées dans les
prescriptions, Autrement dit, même si un bâtiment satisfait strictement les anciennes normes,
il peut bénéficier d'éventuels assouplissements qui ont été introduits ultérieurement dans des
normes plus récentes.

7. L’ANPI (Association Nationale pour la Protection contre l’Incendie et le Vol)


L'ANPI est une association qui a vu le jour en 1957 à Bruxelles sous l’impulsion de certaines
compagnies d'assurances. Sa création vient en réponse à l'incendie du grand magasin

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d'innovation survenu dix ans auparavant. Ainsi, le but de l’ANPI est de prendre des actions
pour prévenir contre le risque d'incendie en Belgique.

Ainsi, les compagnies d’assurance ont décidé de créer une association à but non-lucratif à
laquelle peuvent adhérer tous les agents intéressés par les problèmes liés la prévention contre
l'incendie : pouvoirs publics, entreprises, scientifiques, sociétés d'assurances, etc. Ces agents
contribuent financièrement à développer les activités de l'ANPI. En effet, à partir de 1977,
l'ANPI s'installe dans un bâtiment construit par une société immobilière coopérative dont la
majorité des agents appartiennent au domaine de l'assurance.

Dès 1982, l'ANPI a développé ses activités pour la première fois grâce à l'agrément des
matériels de détection anti-intrusion et leur installation. En 1985, en suite à ce qui s’est passé
en 1979 concernant l'agrément des sociétés privés qui contrôlent à distance les installations
d'extincteurs automatiques, et dans le but de protéger les entreprises industrielles et les
grandes surfaces contre l'incendie, certains assureurs proposent l'idée d'appliquer ces
dispositifs pour les sociétés comme moyen de surveillance contre les intrusions.

Ces normes indiquent précisément les missions à accomplir à partir de ces centrales, au
moment de la réception du signal d'alerte. De plus, selon l'article 12 de la loi du 10 avril 1990
concernant les entreprises du gardiennage, les entreprises de sécurité et les services internes
du gardiennage acceptent que les systèmes d'alarme destinés à prévenir les risques de délits
qui touchent les personnes ou les biens ne peuvent être vendus, ou être à la portée des
individus qu'après une approbation selon une procédure validée par le roi. A cet effet,
plusieurs arrêtés royaux régissent cette procédure et prévoient une batterie de tests.

Ces tests ont pour but de garantir la qualité supérieure des systèmes de sécurité et d'alarme
qu'actuellement, seulement l'ANPI est capable de produire. Par ailleurs, il faut noter que
l’ANPI est certifiée par l'ISO IEC 17065 sous le numéro 003-PROD. Cette certification
repose sur le fait que l’association délivre un large portefeuille de certificats de conformité
concernant des systèmes et des entreprises de services spécialisées à la protection contre
l’incendie et le vol. Alors que les divisions Inspections et Laboratoire de ANPI ont reçu cette
certification ISO, la division Certification est certifiée par l’instance belge BELAC.

8. Arrêté royal. du 10 mai 1968 (incendie de l’Innovation à Bruxelles en 1967)

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Cette loi concerne les dégâts résultant de l'incendie de l'Innovation, en effet. Chaque article
de loi fait allusion aux grandes surfaces. Ainsi, les murs, les escaliers et les plafonds doivent
être résistant au feu grâce à la mise en place des sprinklers et des panneaux d'amiante, tout
comme les portes séparant les entrepôts des espaces de vente dans les magasins. Cette loi
recommande les contrôles de sécurité des sorties de secours, réseaux électriques, qui doivent
être plus transparents.

Il a été recommandé que ces recommandations devraient s'appliquer au niveau local et


doivent être surveillés de près par le service incendie et le bourgmestre, explique Siegfried
Evens. Par ailleurs, selon l'article 52.9.2 de cette loi, le matériel de prévention contre
l'incendie doit être en bon état d'entretien, protégé contre le gel, facilement accessible,
judicieusement réparti et signalé de manière efficace et conforme aux dispositions
concernant l'alerte de sécurité et de santé au travail. Il doit pouvoir être mis en service sur
place.

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Chapitre 2 : Développement de la problématique
L’assurance Incendie s’efforce de prendre en compte la plupart des risques auxquels sont
exposés les bâtiments lors d’un incendie. En effet, lorsqu’ils surviennent, ces risques sont
une source d’ennuis. Par exemple, entreprises qui en sont victimes sont obligées de
suspendre leurs activités, ce qui n’est pas sans coût.

Dans cette partie, nous allons développer de longs en large la problématique en nous
intéressant beaucoup plus à la nature de ces risques et la façon dont les assureurs les traitent.

Mais avant de commencer, intéressons-nous à certaines notions importantes.

 Quels sont les risques les plus fréquents en incendie ?

En matière d’incendie, il y a certains risques qui sont nettement plus courants que d’autres.
Ces risques sont alors particulièrement suivis par les assureurs dans le cadre de la couverture.
Naturellement, dans cette catégorie, on retrouve le risque d’incendie, l’incendie étant
habituellement définit comme étant une combustion avec flammes différente d’un foyer
normal et contrôlé.

Outre ce risque, il y a également les risques liés à une inondation, à l’électricité, à la tempête


et à la grêle. Encore une fois, ce sont les plus courants. Il est important de le préciser car, en
pratique, les couvertures qui accompagnent les assurances incendies comprennent d’autres
risques. La liste est beaucoup plus importante que celle qui vient d’être proposée.

 Quels sont les risques couverts par les assureurs ?

Le contenu d’une assurance contre l’incendie est en grande partie fixé par la législation en
vigueur. Cela signifie que les assureurs sont tenus d’offrir certaines garanties de façons
obligatoire. Par la suite, ils peuvent prévoir une série de couvertures complémentaires
destinée à enrichir le contrat.

Globalement, on distingue trois grands niveau de garantie :

 Les couvertures ou garanties de base ;

 Les couvertures complémentaires ;

 Les couvertures facultatives.

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Détaillons brièvement le contenu de chaque catégorie pour apprécier les risques couverts par
les assureurs en incendie.

Les couvertures de base

Comme cela vient d’être expliqué, la loi fixe une couverture minimale aux assureurs. Le
premier risque couvert est l’incendie. Selon l’article L.122-1 du Code des assurances,
l’assureur contre incendie répond de « tous les dommages causés par conflagration,
embrasement ou simple combustion ». Mais attention, il n’aura pas à intervenir pour les
dommages occasionnés par « la seule action de la chaleur ou par le contact direct et
immédiat du feu ou d'une substance incandescente s'il n'y a eu ni incendie, ni
commencement d'incendie susceptible de dégénérer en incendie véritable », sauf convention
contraire.

Mis à part l’incendie proprement dit, cette assurance couvre aussi les biens pour tous les
dommages provoqués par l’explosion et l’implosion. Pour rappel, l’implosion se définit
comme l’action subite et violente de la pression et de la dépression de gaz ou de vapeurs.
Aussi, les dommages causés par la fumée sans incendie, causée par exemple par le
dysfonctionnement d’un appareil de chauffage ou d’un appareil quelconque, sont aussi pris
en charge.

Partant de là, on peut d’ores et déjà comprendre que les couvertures de base comprennent
d’autres garanties qui s’éloignent plus ou moins de la simple définition de l’incendie.

Ainsi, les autres garanties dans la couverture de base couvrent les risques liés à :

 La chute de la foudre (par exemple, la foudre s’abat directement sur le bâtiment et


souffle une partie de la façade) ;

 La grêle et la tempête ;

 Les attentats et conflits du travail, ce qui inclut bien évidement le terrorisme ;

 La pression de la neige ou de la glace sur les toitures (par exemple, la gouttière du


bâtiment cède sous le poids d’un amoncellement de neige) ;

 Les catastrophes naturelles, ce qui inclut les cas d’inondation causés par le
débordement des cours d’eau ou les destructions totales ou partielles causées par des
tremblements de terre ;

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 Le heurt par un animal, d’un véhicule ou d’un appareil de navigation aérienne ;

 La chute d’un arbre sur le bâtiment ;

 L’action de l’électricité et de la foudre sur des appareils électroniques ;

 Les bris de vitrage ;

 Les dégâts occasionnés au bâtiment à la suite d’un cambriolage (dans certains cas,
cette garantie ne s’applique que si l’assuré s’est également assuré contre le vol) ;

 Etc.

Il est important de préciser que tous les dommages causés par l’incendie au bâtiment et aux
biens immobiliers sont pris en charge, que celui-ci ait débuté ou non à l’intérieur du
logement. A présent, passons aux couvertures complémentaires de l’assurance contre
incendie.

Les couvertures complémentaires

Comme leur nom l’indique, les garanties complémentaires de l’assurance incendie viennent
compléter les garanties déjà fixées pour la loi. Leur particularité réside dans le fait qu’elles
ne couvrent pas directement les dommages proprement dits liés au sinistre, mais plutôt les
autres frais liés à ce dernier. Ainsi, au nombre des couvertures supplémentaires auxquelles
l’assuré peut souscrire, on retrouve :

 Les frais effectués pour éviter des dégâts supplémentaires (par exemple, l’assuré fait
bâcher la toiture partiellement détruite pour éviter de nouvelles infiltrations d’eau) ;

 Les frais exposés dans le but de prévenir des dommages en cas de danger imminent ;

 Les frais engagés pour la conservation de ses biens pendant toute la durée des travaux
de réparation de l’habitation sinistrée ;

 Les frais de logement dans le cas où le sinistre a rendu les locaux du logement
sinistré tout à fait impropres à l’habitation ;

 Le « recours de tiers », dans le cas où l’assuré est potentiellement responsable des


dommages matériels causés à des tiers. L’assurance incendie protège l’assuré contre
le « recours de tiers » ou de locataires lorsque ce dernier est responsable du sinistre.

17
Ce cas est assez récurrent. Pour info, le « recours de tiers » ne couvre que les
dommages matériels ;

 La responsabilité civile bâtiment, c’est-à-dire la responsabilité civile de l’assuré en


tant que « gardien » de son habitation. Cette couverture supporte les dommages
matériels et presque toujours pour les dommages corporels que l’assuré cause à
autrui. Elle peut être utile dans de nombreuses situations ;

 Les frais payés pour le déblai et le transport des décombres, opérations très souvent
nécessaires pour reconstruire ou réparer le logement après un incendie plus ou moins
grave.

Les couvertures facultatives

Parallèlement aux couvertures de base et aux couvertures complémentaires, il existe aussi


des garanties facultatives. Ce sont celles que l’assuré choisit de prendre pour compléter
celles qu’il possède déjà dans son contrat. La plus connue est la couverture contre
l’effraction (et par extension le vandalisme). Elle couvre l’intégralité des dommages causés à
l’habitation et à son contenu lors d’un acte de vandalisme ou d’une tentative d’effraction.
L’assuré reçoit ainsi en contrepartie une indemnité pour les biens qui lui ont été dérobés.

Enfin, il faut souligner que de nos jours, de nombreux assureurs proposent en choix facultatif
une garantie qui sert à augmenter les indemnités de quelques pour cent, 10 % par exemple.
Cette garantie compense les pertes « indirectes », liées aux frais de téléphone, de courrier et
aux tracasseries administratives auxquelles l’assuré est astreint pour pouvoir faire face
efficacement à la suite du sinistre.

Cette section ne peut être achevée sans qu’on fasse allusion aux risques qui ne sont pas
couverts. En effet, les assureurs n’indemnisent pas n’importe quel sinistre qui se situe
dans la grille des couvertures offertes à l’assuré. Ainsi, quiconque met délibérément le feu
à sa maison ou à une partie de son bâtiment ne doit pas compter sur le soutien de son
assurance incendie. La couverture ne prend pas en compte les dommages causés
intentionnellement par l’assuré, sauf lorsqu’il s’agit d’un accident.

De plus, l’assureur peut exiger dans certains cas que l’assuré mette en place des mesures de
prévention avant de lui accorder une indemnisation. Par exemple, quand il s’agit d’une
habitation haut de gamme ou qui contient des biens de valeurs, l’assureur incendie peut tout
à fait exiger que l’assuré fasse installer un système d’alarme et qu’il le branche à chaque fois

18
qu’il quitte l’habitation. Dans le cas contraire, il ne devra pas compter sur l’indemnisation
des dommages résultant d’une effraction.

 Risques simples et risques spéciaux

En dépit du fait qu’il existe déjà un large éventail de garanties, il arrive que certains des
besoins de couverture ressentis par une entreprise ne correspondent à aucune des formules
qui lui sont proposées par l’assureur. Pour répondre à ces besoins spécifiques, les assureurs
en général ont créé une classe de garanties particulière, celle des risques spéciaux.

Par définition, les risques spéciaux sont les risques pour lesquels il n’y a pas d’éléments
statistiques qui permettent de les appréhender, ou qui nécessitent des études particulières.
Ces risques sont par nature opposés aux risques simples qui sont des situations typiques pour
lesquelles les assureurs ont déjà des solutions prévues.

Aujourd’hui, les risques spéciaux sont de plus en plus présents dans les contrats d’assurance
et, en l’occurrence dans les contrats d’assurance incendie. Ils permettent d’améliorer les
couvertures proposées aux assurées et d’apporter des solutions pratiques à leurs besoins.

L’utilité des mesures de prévention tant en termes d'incendie et autres dommages Flexa

L’assurance, depuis sa création, a toujours cherché à limiter les risques et plus


particulièrement la survenance des sinistres. Cette tendance peut surtout s’observer dans le
développement de l’assurance incendie et des autres dommages Flexa, c’est-à-dire des
risques pouvant être causés par la foudre, l’explosion ainsi que la chute d’aéronefs.

Aussi, dans l’objectif de préserver et d’optimiser leurs résultats financiers, les compagnies
d’assurances belges ont mis en place une politique de prévention guidée par la promotion de
l’usage de moyens techniques. Toutefois, notons qu’une telle politique n’est pas neutre, car
elle favorise l’exclusion des mauvais risques, ainsi que l’expression d’une nouvelle forme de
contrôle social.

Les incendies ainsi que les autres dommages Flexa créent des pertes économiques
importantes en Belgique. En tant que telles, ces dernières constituent une préoccupation
majeure non seulement pour le secteur de l’assurance, mais également pour les décideurs
gouvernementaux. En effet, ces sinistres entraînent une perte substantielle de biens privés, de
biens publics et des pertes de vies humaines.

19
Ainsi, en raison des coûts économiques et humains conséquents qui résultent des pertes
engendrées par les incendies et autres dommages Flexa, de nombreuses recherches ont été
menées sur les causes des incendies1.

Il est important de noter qu’historiquement, le secteur de l’assurance a joué un rôle essentiel


en encourageant la prévention des sinistres, mais aussi en soutenant la recherche sur le
contrôle des sinistres. En effet, les compagnies d’assurance ont pour tradition de promouvoir
la sécurité incendie. Cela découle de leur intérêt financier direct à minimiser non seulement
la fréquence, mais également la gravité des dangers qui causent : blessures ; dommages
matériels ; décès ; etc.

L’importance de l’assurance incendie dans les entreprises à risque

L’assurance incendie dans les entreprises à risques joue un rôle de la plus haute importance,
dans la mesure où elle protège les propriétaires grâce aux indemnité en cas de survenance
d’un sinistre au bâtiment ou au contenu de ce dernier. Il convient de mentionner que
l’assurance incendie n’est pas obligatoire en Belgique, à l’instar de l’assurance accident du
travail ou encore de l’assurance RC auto. Toutefois, après l’explosion de gaz à Liège qui
s’est produite en 2010 et ayant occasionné la mort de 4 personnes, l’assurance incendie
obligatoire a été introduite non seulement pour les immeubles commerciaux, mais également
pour les habitations.

L’assurance incendie est aussi importante pour les entreprises à risque. En effet, elle dernière
va au-delà de la couverture des dommages pouvant être engendrés par un incendie. En effet,
une assurance incendie est une assurance de chose. Autrement dit, elle indemnise les
dommages pouvant être causés par les biens matériels.

Il est aussi significatif de souligner que l’assurance incendie pour les entreprises à risques est
établie sur mesure, avec des conditions qui sont généralement mises en place suivant les
besoins particuliers de la clientèle.

La différence entre les mesures de prévention en risque simple et risques spéciaux


De façon générale, le but d'une assurance est de couvrir l'imprévisible qui peut arriver. Donc,
la première mesure de prévention, et de loin la plus évidente, c'est de se comporter en
personne prudente et raisonnable, car une personne prudente et raisonnable s'assure par
1
VINCENT, A. 2012. La recomposition du paysage bancaire belge depuis 2008. Courier hebdomadaire,
CRISP, n°2158-2159.

20
exemple avant de quitter sa maison qu’il n’y a pas un feu allumé ou des bougies allumées.
Concrètement, et sans vouloir citer des études scientifiques, il est évident que la meilleure
mesure de prévention du monde c'est soi-même.

Cependant, l'humain fait des erreurs. On impose donc des mesures de prévention actives et
passives justement pour éviter l'erreur humaine. Comme l'être humain n'est pas infaillible, il
a fallu que la loi et les compagnies d'assurance imaginent des mesures de prévention pour
protéger les personnes et les biens. 

Les mesures de préventions en risque simple se concentrent plus particulièrement sur les
habitations, les PME et les commerces.

Prevention pour le vol,


Prevention d’incendie c’est de mettre des detecteur de fumee dans les maisons ,c’est
obligatoire en wallonie pour les propietaire et locataire et à bruxelles igalement. En Flandre
c’est uniquement pour les locataires

En ce qui concerne les mesures de préventions en risques spéciaux, elles portent


principalement sur les grandes entreprises, les chantiers ainsi que les institutions.

On entend par usage industriel les zones de bâtiments et d’établissements où sont exercées
des activités visant l’obtention, la réparation, l’entretien, la transformation ou la réutilisation
de produits industriels, d’emballages et de conditionnements, ainsi que l’utilisation, la
récupération et l’élimination de déchets ou de sous-produits, quelle que soit la nature des
ressources et des procédés techniques utilisés. Sont également considérés comme relevant de
cet usage les ateliers de réparation de véhicules, les aires de stationnement de véhicules
destinés au transport de personnes ou de marchandises, les entrepôts industriels et les
entrepôts de tout type d’établissement. Les exigences les plus importantes du règlement de
sécurité incendie susmentionné pour les établissements industriels sont présentées ci-
dessous.

Les projets de construction ou de rénovation doivent être signés par un technicien qualifié
compétent et, à partir de l’achèvement des travaux, les propriétaires des établissements sont
tenus de demander des inspections périodiques par un organisme de contrôle agréé à des
intervalles de 2, 3 ou 5 ans, en fonction du risque de l’activité. En outre, le propriétaire est

21
tenu de notifier au ministère régional de l’industrie tout incendie survenu, en indiquant les
causes et les conséquences de l’incendie. Si l’incendie est grave ou a causé des dommages
aux personnes, il fera l’objet d’une enquête du ministère régional pour tenter de trouver les
causes de l’incendie.

Les établissements industriels, afin de déterminer les exigences de protection contre


l’incendie à respecter, doivent être caractérisés par :

o Leur configuration et leur localisation par rapport à l’environnement

o Leur niveau de risque intrinsèque.

En ce qui concerne le premier point, tous les établissements industriels sont classés dans l’un
des types suivants :
o Type A : l’établissement est situé dans un bâtiment qui comporte, en outre, d’autres
usages ou d’autres établissements industriels ;
o Type B : l’établissement est situé dans un bâtiment à usage exclusif situé à au moins
3 m des autres bâtiments ;
o Type C : l’établissement est situé dans un bâtiment à usage exclusif situé à plus de 3
m des autres bâtiments ;
o Type D : l’établissement est situé dans un espace ouvert qui peut être couvert sur plus
de 50% de sa surface.
o Type E : l’établissement est situé dans un espace ouvert qui peut être couvert jusqu’à
50% de sa surface. Le niveau de risque intrinsèque (faible, moyen ou élevé) est
déterminé par la charge d’incendie calculée en fonction des matériaux combustibles
contenus et du pouvoir calorifique de chacun de ces combustibles.
(à faire)<risques de la communite -batiment que est dans l’autre
de risque distant-sont les risquue 10m un de lautre ,
proximité, Conguité-batiment collé al autre ;:Isoler les produits dangereux
dans des pieces,

La notion des risques spéciaux


L’assurance des risques spéciaux vise à couvrir les entreprises à risque, c’est-à-dire les
institutions, les grandes entreprises ainsi que les chantiers, contre l’ensemble des risques

22
particuliers ou spécifiques associés aux équipements et matériels. Ce type d’assurance a de
nombreux avantages, tels que :
- La formule tous risques complète et simple ;
- L’obtention d’un contrat d’assurance beaucoup plus rapidement ;
- Une indemnisation dans les meilleurs délais en cas de sinistre ;
- Une opportunité de mettre en place des contrats annuels et temporaires.
L’assurance des risques spéciaux comprend une garantie de base, des garanties optionnelles,
une garantie complémentaire.

Commençons par la garantie de base. Elle porte sur l’indemnisation de l’ensemble des dégâts
matériels qui sont portés aux biens assurés ou encore la disparition de ces derniers engendrés
par un évènement imprévisible, soudain, et irrésistible, après un dommage ou un péril non
exclu occasionné plus particulièrement par l’incendie. (35 : 30min)

- action de la foudre ;(quelle sont les mesures de prevention pour la fudre)c’est quoi


la foudre ?comment peut on prevoir cela ?comment promenir de la foudre ?
C’est avec paratoner
La fonction de la paratoner c’est d’atirer la foudre.
- explosion / implosion ;
Par exemple, dans la campagne en Wallonie il n'y a pas de gaz comme en ville.
Dépollution wallonie /bruxelles (mesures de prévention pour éviter la pollution, sont
obligatoires par la loi) 

- heurts./ les heurts de véhicules ;


- dePoluition (bruxelles et walonie)

Concernant les garanties optionnelles, elles portent sur :


- La tempête et la grêle 
Cette garantie couvre tout dommage causés par le vent a une vitesse de 100km /h dans un
rayon de 10 km autour du batiment.
- Vol
- Catastrophe Naturelle en risque spéciaux

23
Depuis 1er mars 2007 la garantie « cat Nat » est obligatoire en risque simples, par contre dans
un contrat Risques Spéciaux ,le fond des calamités prendra le relais.

Le fonds des calamités utilise un mode forfaitaire. Il fixe un montant unique par objet ou travail de
réparation sans tenir compte de devis.
De plus, pour être indemnisé, il faut d’abord effectuer les travaux et en suite s’adresser au Fonds.

a. Tremblement de terre
b. L’inondation et raz-de-marée
c. Les dégâts des eaux
Ca concernant tous les dommages pouvant être provoqués par les installations hydrauliques et les
inondations.
Il faut prévoir les coups de bélier
à) mettre les marchadises à 10cm du som
- le risque électrique ;

Le risque électrique, qui porte sur tous les dommages aux fusibles, aux fours à induction, et
également aux canalisations souterraines. (il faut pas donner la définition mais plutot dire comment
on peut éviter, mettre quoi comme mesures de prevention ?)

Pour toutes les maisons il y a un control obligatoire pour la conformité de l'électricité à la suite à il est
autorisé etre lie au réseau. Ce contrôle est obligatoire pour prévoir qu'il n'a aucun
risque électrique comme par exemple un court-circuit qui peut déclencher un incendie.
Chaque année il faut une attestation pour être en ordre. C'est resté avec la thermographie(rgie).
Quelques organismes pour les contrôle electrique sont :SGS Statutory Services ; B.T.V. ;Vincotte ;
BELOR, BTI etc.

La thermographie en incendie est un système qui détecte de chaleur par analyse d’image qui se
repose sur des caméras thermiques fixes, et facilitent à leurs utilisateurs de définir des zones (tout ou
partie de l’image) dans lesquelles une condition d’alarme sera déclenchée lors du dépassement d’une
température « seuil ».

Ces systèmes sont capables de trouver un point chaud dans le champ de la caméra. Si la chaleur est
ciblée de manière directe, une alarme sera déclenchée avec une grande vitesse. Mais si la source de
chaleur est cachée ou enfouie, alors la détection par thermographie infrarouge sera inefficace.

24
À l'opposé des systèmes de détection de fumées et/ou de flammes, les systèmes de détection de
chaleur ne nécessitent aucun éclairage, car ce sont les rayonnements lancés naturellement par les
objets qui sont mesurés.
Pour finir, cette solution de détection d'incendie n'est pas encadrée par la réglementation, malgré sa
performance et sa fiabilité de détection contrairement aux systèmes de détection incendie
“classique”.

Cage de faraday(mesure de prevention d’accident)

- les émeutes ;
- les conflits de travail.(24 :19minaudio)
- les fumées et la suie 
La fumée ou la suie, dégagées par un foyer ouvert. (Comment peut t’on éviter la fumee ? parce
que fait bcp de dégâts

Attention ,pour garder la rentabilité les compagnies appliquent différentes solutions. Les solution que
je vais vous en parler bien sûr c'est les mesures de prévention , ça va limiter les sinistres ou les
éviter. Mais il faut savoir qu'en plus de ça pour toujours rester rentable, les compagnies font
également d'autres choses comme des limites d'intervention dans la mesure où il existe quelques
garanties qui font l’objet de limites d’interventions, surtout si les montants ont été établis dans des
conditions spécifiques. Des franchises,une franchise de 700 euros (ABEX 540) est en prévue pour
l’ensemble des dommages matériels, exception faite de stipulation contraire dans les conditions
spécifiques. et exclusions, Limite en tempête et grêle, il y a des restrictions de couverture dans le cas
où l’indemnité est limitée à vingt-cinq pour cent de capitaux ayant été assurés..
Mais je précise que mon travail va se baser uniquement sur les mesures de prévention

Changement d’activité d’une entreprise/ changement de risque


Attention ,bien sûr les mesures de prévention conviennent un risque bien défini si l'entreprise change
d'activité ou modifie son activité , donc c'est clair que les mesures de prévention vont changer aussi.
C'est important les changements pour la couverture pour
le contrat d'assurance, pour avoir un bon taux mais c'est
valable également pour les mesures de prévention.
En cours du contrat, il est aussi important de révéler les
changements de circonstances pouvant généralement
engendrer une aggravation durable ou sensible du risque.
Le changement d'activité va impacter les mesures de prévention 

25
Les mesures de préventions passives et actives

La première chose à savoir c’est qu’il existe deux types de protection afin de sécuriser un bâtiment.
On parlera alors dans ce texte de la protection active et passive. Ces protections sont extrêmements
importantes au quotidien car sans elles les catastrophes seraient beaucoup plus nombreuses et moins
bien gérées. Grâce à ces moyens de sécurité on peut se permettre d’éviter nombreux des effets
nuisibles d’un incendie. Les deux protection ont rôle qui leur est attribué et à quoi on fera appel lors
de différentes situations d’urgence. De nombreuses entreprises se procurent les équipements de
protection contre l’incendie car tout d’abord sans ça ils seraient dans l’illégalité et pour la raison qui
paraît évidente : assurer la sécurité de l’établissements et des gens qui s’y trouvent. Chaque entreprise
se procurera des moyens de prévention différents car le risque n’est pas le même dans tous les
établissements. Une usine, par exemple, devra faire face à beaucoup plus de risques d’incendies car
elle pourrait contenir des produits chimiques ou d’autres. Elle sera alors obligé de faire appel à une
organisation de contrôle qui s’assurera de la prévention de l’incendie adéquate à cet établissement.
Grâce à cela, les risques seront moins élevés et les dommages moindres. Il faut aussi noter que le
risque n’est jamais nul. Il peut être réduit au maximum, mais il sera toujours présent. Et c’est pour
cela que la prudence doit être au rendez-vous. Voyons maintenant de plus près en quoi consistent les
deux différents types de protection.

La prevention active

Alarmes Détecteurs de fumée Sprinklers Extincteurs Pompiers


incendies

Cette protection concerne l’équipement du bâtiment. On attribue à la protection feu active un rôle
curatif. Son but premier est d’arrêter un incendie. Elle avertit le déclanchement d’un feu, afin d’agir
via une intervention automatique ou humaine. Dans le cas où un incendie serait déclenché, la
protection active va tout d’abord viser à évacuer et secourir les personnes concernées. Elle éteindra
ensuite le feu, le plus rapidement possible. Dans ce genre de protection on retrouvera l’ensemble des
systèmes de détection et extinction d’un incendies.

26
Nous avons les :

Les pompiers sont eux aussi considérés comme des systèmes de protection active contre l’incendie.
Le sprinkler est généralement fixé au plafond et disperse une grande quantité d’eau lorsqu’il détecte
une chaleur excessive. L’eau se disperse à intervalles réguliers pour gagner en efficacité.
La protection active se montre efficace aux yeux des compagnies d’assurance. Elles ont aperçu une
réduction significative des pertes. La prévention active se montre le plus efficace dans les immeubles
d’habitations, car pendant la nuit les occupants dorment et n’ont donc aucune vue sur les logements
voisins. Il y a la détection ponctuelle qui permettra de réveiller les occupants d’un appartement. Et la
détection centralisée qui permettra la prévention des logements voisins et même du service
d’incendie. Puisque les moyens de prévention active concernent les équipements du bâtiment,
l’entretien se doit d’être régulier. Il y a aussi un certain risque d’incapacité au moment critique.
Cependant, ces moyens sont assez faciles à installer. Afin d’éviter les risques, l’organisation, la
formation des équipes de première intervention et les exercices doivent être assidues et vérifiées.

La prevéntion Passive
La Protection Feu Passive joue quant à elle un rôle préventif. Elle évoque l’ensemble des mesures
constructives permettant de résister à un incendie pendant un temps donné après avoir été fixé par la
réglementation relative au type de bâtiment. Le but premier est contrôler la propagation du feu et
résister aux effets du feu. Par après une intervention des services de secours s’impose. On utilise ces
mesures pour protéger la vie et les biens immobiliers des bâtiments d’un incendie.
Ces mesures sont appelées passives car elle n’ont besoin d’aucune intervention humaine, ni même
d’un apport extérieur d’énergie pour qu’elles fonctionnent. Les mesures passives cherchent à confiner
le plus longtemps possible le feu dans le seul espace, où il s’est déclaré.

Il existe plusieurs mesures passives :


- Les solutions pour protéger la structure du bâtiment : les peintures intumescentes, qui, au
contact du feu, va gonfler et protéger les câbles.
- Les solutions coupe-feu pour le compartimentage : les mousses, les mastics et les bourrelets
coupe-feu, constituant une partie de l’arsenal déployé pour mettre en conformité un bâtiment
dans le cadre d’une sécurité incendie passive irréprochable.
- Espacement des équipements,
- Utilisation de matériaux de construction incombustibles,
- Utilisation de matériaux à indice de propagation de flamme et de dégagement de fumée
minimaux,
- Nivellement de sous-station,

27
- Mise à disposition de pierres concassées autour d'équipements remplis d'huile,
- Sécurisation des trémies
- Les joints coupe-feu, qui contribuent aux propriétés thermiques et acoustiques de la structure.
Leur objectif principal est de ralentir la propagation du feu, de retarder la montée en
température et d’isoler les fumées toxiques ;
- Rideaux d’eau libre ;Rideaux d’eau sur murs coupe-feu ;Rideaux stoppeur de fumée
- Etc.
La Protection Feu Passive doit être mise en place dès la conception d’un bâtiment à la fois par la
maîtrise d’ouvrage mais également par l’ensemble de l’équipe de maîtrise d’œuvre. La protection feu
passive peut aussi s’appliquer sur un bâtiment existant. Pour cela, des experts vont procéder à un
diagnostic du bâtiments pour connaître ses failles et pouvoir les combler avec un résistance
augmentée en cas d’incendie.

C’est quoi L’ANPI (Association nationale pour la protection contre l’incendie et le vol ?
Soutitre : le conseiller en prévention. (à rediger tout en rouge)

(Ici il faut donner une définition de L’ANPI)

Chaque label concerne une catégorie de mesures et d’objets de sécurité.


Il existe cinq différents labels :

Le label ANPICERT qui implique :


- Les extincteurs portatifs et mobiles
- Les armoires de commande des groupes motopompes pour les installations de sprinklage

Le label BOSEC qui implique:


- La détection automatique d’incendies : les systèmes, composants et entreprises spécialisées
- L’extinction automatique d’incendies : les entreprises spécialisées
- L’évacuation automatique de la fumée et de la chaleur : les entreprises spécialisées

Le label BENOR qui implique:


- Les portes coupe-feu
- Les dévidoirs (lances incendie)
- Les hydrants (bouches d'incendie)

28
Label I3 qui implique :
- Les éléments de façade anti effraction (portes, fenêtres,...à
Label S3: pour les serruriers

Certification INCERT
La marque INCERT (Intrusion Certification) est considérée comme une marque de qualité
pour le matériel et les entreprises en matière de sécurité électronique contre l'intrusion dans
les bâtiments. La marque INCERT est souscrite à des régles très strictes afin de garentur la
fiabilité de son installation. Cette marque permit aussi de choisir son installateur, le matériel
et la centrale d’alarme souhaitée. Elle garantit une facilité d’utilisation, une grande
expérience, une information claire aux clients et un engagement écrit auprès de leurs clients
quant à la conformité de leurs prestations. Elle a tout d’abord été initiée par le secteur de la
sécurité Intrusion bâtiment et par les assurances. La marque INCERT a ensuite été étendue à
la certification contre le vol des voitures et véhicules ainsi qu'aux centrales de surveillance.

La marque INCERT est managée par le comité de la marque INCERT au sein du Comité
Electrotechnique Belge (CEB). Celui-ci rassemble tous les acteurs concernés par la sécurité
des biens et des personnes :

- Les entreprises d'assurances (ASSURALIA)

- Les bureaux d'études spécialisés

- Les organismes de certification, d'inspection et les laboratoires compétents comme


ANPI, VINCOTTE, IMQ et TELEFICATION

- Les fédérations professionnelles des fabricants, importateurs et entreprises actives


dans le domaine de la sécurité (ACA, AGORIA, ALIA, ELOYA, FEBIAC, FEE
SECURITY, NELECTRA, TECHLINK et TRAXIO)

- Les courtiers en assurances

La certification INCERT a été établie dans le cadre indépendant de la Commission belge des
technologies électriques (CEB), qui est représentée par toutes les parties concernées

29
(installateurs, distributeurs de produits, bureaux d'études, consommateurs, courtiers,
compagnies d'assurance). conditions. ).

Le Comité des Marques INCERT définit les règles de certification et garantit le bon usage
des labels. La Commission technique belge de l'électricité, propriétaire du label Incert, exige
qu'un organisme de certification accrédité indépendant délivre un certificat INCERT.

L’utilisation de produits certifiés ou agrées INCERT est une obligation pour tout les
installateurs certifiés. Il est bien évidemment contrôlé régulièrement par les inspecteurs
d’ANPI ou de VINCOTTE durant les audits techniques.

En cas de difficulté pour l’obtention des produits avec un bon usage des labels, le Comité
Bâtiment adresse une communication qui veut viser différents détenteurs de certificats de
produits.

Il est d’ailleurs interdit à l’installateur d’apposer lui-même l’étiquette sur le produit et que
cette responsabilité incombe au détenteur du certificat ou à son représentant.

Afin d’éviter les non-conformités, il est recommandé de contrôler régulièrement la livraison


que vous recevez de vos distributeurs et de les contacter directement pour tout produit qui
serait non-conforme.

Une liste des dispositifs sûr le terrain:

(ici seront les photos des mesures de prevention + petite explication de quoi
s’agit il)

30
Quels sont les mesures de prévention ? Pourquoi il y a des mesures de prévention ? À quoi ça
sert ?

Il existe bon nombre de mesures de préventions contre l’incendie, comme :

- utiliser le bon sens ;


- agir en personne prudente et raisonable ;

Il est important de prendre de mesure de préventions dans la mesure où elles permettent de :

- prévenir l’incendie ;
- lutter efficacement et rapidement tout début d’incendie en vue de prévenir sa propagation ;
- garantir la sécurité et si cela s’avère indispensable à l’évacuation rapide des travailleurs,
mais aussi de tous les individus qui se trouvent sur le lieu de travail, c’est-à-dire les mettre à
l’abri du danger ;
- modérer les effets néfastes d’un incendie ;
- rendre beaucoup plus facile l’intervention des services de secours publics.

Outre ce qui a été mentionné plus haut, l’arrêté royal impose quelques mesures de prévention
particulières. En effet :

(à faire ,quel arret royal = preciser l’article)


- L’arrêté royal (nr de arrete royal) impose à tout employeur de mettre en place un service qui
est dédié à la lutte contre l’incendie, dont la composition ainsi que les moyens sont définis
suivant : la nature des activités, du risque particulier d’incendie, du nombre d’individus
pouvant être présentes au sein de l’entreprise, des mesures de prévention devant être créées,
ainsi que des moyens dont disposent les services de secours publics.

- L’arrêté royal (nr de arrete royal) prévoit bon nombre de dispositions qui portent sur les voies
d’évacuation, les sorties de secours, les sorties, mais également les portes de secours.

31
- L’arrêté royal( nr de arrete royal) considère toutes les situations dans lesquelles plusieurs
firmes sont présentes au sein d’un même lieu de travail, et celles dans lesquelles les travaux
sont réalisés par des sociétés extérieures en généralisant la pratique du permis de feu.

- Différentes dispositions réglementaires portant sur les contrôles périodiques, les formations,
les informations des travailleurs, ainsi que les contrôles d’achat et d’utilisation
d’équipements de protection contre l’incendie ont été mises en place en vue de répondre aux
finalités commandées par le Code du bien-être au travail pour les matières en question.

- Dans le but de s’assurer de la maîtrise de tous les éléments formant une politique de
prévention des risques d’incendie, l’employeur doit mettre en œuvre différentes procédures,
et tenir un dossier portant sur la prévention des risques d’incendie formés de bon nombre de
documents dont la liste est établie par l’arrêté.

A quoi sert un exercice d’évacuation et comment se déroule-t-il


Un exercice d'évacuation consiste à adopter un comportement dont on évite des paniques en situation
d'un sinistre grave, en effet. Il doit être préparé avec efficacité.

Cet exercice se déroule par les étapes suivantes:


 Sensibilisation de tout le monde par un signal sonore spécifique, audible de partout et connu
de tous, car, Son déclenchement entraîne immédiatement et obligatoirement l’évacuation.
Application des consignes à tous les niveaux, ça veut dire de:
 S’assurer de l’existence d’un équipement d’alarme
 Vérifier son fonctionnement
 Vérifier l’affichage des consignes, des plans d’étages (plan d’évacuation), du plan
d’intervention.
 Vérifier le fonctionnement des installations de sécurité: ascenseur, porte coupe-feu, …
 S’assurer que le personne a pris connaissance des consignes qui le concerne (locaux
techniques, produits dangereux, …)
 S’assurer que les conditions d’alerte des secours sont précises et comprises (qui, quand, avec
quoi, comment, …)
 Il faut avoir du plan d’intervention « pompiers »
 Il faut avoir une liste des personnes handicapées
 Définition du rôle et des attributions du responsable évacuation, du responsable intervention,
du responsable poste de secours, de l’encadrement, des responsables de locaux ou étages, …
 Vérification l'état des installations, cette étape implique que les systèmes d’alarme et de
détection doivent être surveillés.

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 Diffusion d'une culture d'évacuation, cette étape consiste d'Acquérir un comportement réflexe
valable en toutes circonstances.
 Il faut choisir le temps convenable :
 Le choix d’une journée d’occupation normale (pas de visite client, d’audit, …)
 Il faut prévoir un exercice annoncé (le premier), puis une Période annoncée, puis un exercice
inopiné.
 Envisager des horaires exceptionnels au besoin.

Sur la base de l’analyse des risques, il faut déterminer le nombre de voies d’évacuation, de sorties et
de sorties de
secours, leurs

distributions et leurs dimensions (selon l’usage, l’aménagement et les dimensions du lieu de travail,
et le nombre maximal de personnes qui peuvent y être présentes). Les chemins d’évacuation, les
escaliers de secours et les pièces refuges doivent être résistants au feu

La détermination des itinéraires d’évacuation comporte plusieurs étapes :

 planification des itinéraires : pensez aux utilisateurs (enfants, handicapés, etc.),à la largeur
des voies, au taux d’occupation, etc. ;
 protection des itinéraires (surtout contre la fumée) : au moyen de portes coupe-feu, et
d’éléments résistants au feu ;
 identification des itinéraires : par l’installation de pictogrammes clairs et visibles, et par
l’éclairage (de secours), etc.

Qu'est qu'une analyse de risque ? Quelle est l’importance en incendie risque spéciaux ?

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L'analyse des risques d'incendie a pour objectif principal de fournir un outil aux assureurs du Prebes,
afin qu'ils puissent réaliser un diagnostic et une évaluation des risques en disposant de connaissances
de base sur le triangle incendie et les actions à envisager en cas d'incendie. Cet outil va permettre aux
assureurs d'évaluer les risques suivants: l'incendie, l'évacuation. Et de déterminer les compétences
requises que doivent avoir le service de sécurité et de gardiennage pour lutter contre l’incendie.

Selon l'article 4 de l'Arrêté Royal du 28 mars 2014, lorsque l'entreprise fait une analyse de risque
d'incendie, elle prend en compte les facteurs des risques suivants:

 la probabilité de la présence simultanée d’un combustible, d’un oxygène et d’une source


d’énergie nécessaires au déclenchement d’un incendie.
 les équipements de travail, les substances et produits utilisés, les procédés et leurs
interactions éventuelles.
 le type des activités.
 la taille de l’entreprise ou de l’établissement en fonction de différents lieux/bâtiments.
 le nombre de travailleurs et autres personnes pouvant être présentes dans l’entreprise ou
l’établissement.
 les risques spécifiques qui peuvent toucher certains groupes de personnes présentes dans
l’entreprise où l’établissement en fonction du délai de détection.
 l'emplacement des locaux.
 la présence de plusieurs entreprises dans un même lieu de travail, selon le chapitre III de la
loi, etc.

Cette analyse de risques d'incendie se fait par la méthodologie suivante. Tout d'abord, elle consiste à
dresser l'inventaire des scénarios d'incendie potentiels. Une fois que ceux-ci ont été identifiés, on
détermine ensuite pour chaque scénario le risque d'incendie.
Ce Risque brut d'incendie représente le risque d'incendie sans l'organisation de mesures de prévention
d'incendie et/ou de lutte contre l'incendie.

Puis à partir de ce risque brut d'incendie, on détermine :


 le risque d'incendie résiduel en prenant en compte les mesures existantes ;
 le risque résiduel au moment de l'évacuation ;
 l'organisation du service interne de lutte contre l'incendie.

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