Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
LUBUMBASHI
INTRODUCTION AUX
OPERATIONS DES
ASSURANCES
Introduction générale
Du protocole : de l’intitulé du cours
Des objectifs
Général
Particulier
De la méthodologie
Nature des travaux : individuel, en groupe, les exposés
Objectifs poursuivis
Le cours se nomme, Introduction aux Opérations des Assurances. Que nous abrégeons sous le
sigle « IOA » Il poursuit deux objectifs suivants :
1. Le cours de gestion des assurances est donné dans le cadre d’ouverture de
connaissance sur la notion de risque commercial.
2. D’une manière particulière disons qu’à l’issue de ce cours, l’apprenant sera à mesure
de gérer une police d’assurance professionnellement.
Méthodologie
C’est un enseignement de 30 heures dont 20 seront consacrées à la partie
théorique en d’autres termes, il s’agit de 20heures en présentiel et 10 heures
autres à la partie pratique. Une interrogation sera prévue, suivi d’un travail
pratique en équipe et deux sessions. Nous procéderons à la méthode
participative pour la transmission de matières. La présence des apprenants
sera sans doute de nature obligatoire.
Contact : mbanginzale@gmail.com
Page 2 sur 50
Il faut encore retenir que mille ans plus tard, les habitants de Rhodes inventent la
mutualisation. Dans cet esprit : les marchands dont les biens arrivent à destination remboursent
ceux dont les biens ont été détruits lors d’une tempête.
Page 3 sur 50
L’assurance se complexifie en Europe après la renaissance nous dit Chatillon1 pour la suite. A
la fin du 17ème siècle, l’importance croissante de Londres en tant que centre de commerce tire
la demande pour des assurances maritimes.
Le dictionnaire des risques d’Yves Dupont (pp 74-84) ajoute sur les renseignements de
l’histoire des assurances que l’assurance remonte au grand feu de Londres de 1666, qui
quasiment avaient détruit systématiquement 13.200 bâtiments. A la suite de cet incendie,
Nicholas Barbon ouvre un bureau d’assurances incendies plus exactement pour assurer les
bâtiments.
Quelques années plus tard continue, soit, vers le début de 18ème siècle, se développe
l’assurance à primes contre l’incendie. Tandis que les allemands créent des Brandkassen, gérées
par l’Etat. Ensuite vint l’assurance sur la vie, qu’on organise des compagnies privées.
La volonté de prémunir contre les hasards de la vie est aussi ancienne que la société
humaine, et il est important de signaler que l’organisation de solidarité est à la base de
fondement des assurances. C’est véritablement au 17ème siècle nous précise encore Dupont
qu’une forme organisée d’assurances, reposant sur une approche mathématique des risques,
voit le jour. Aux 18ème et 19ème siècle, la mécanisation et l’industrialisation provoquent de plus
en plus d’accidents. Alliées à l’exode rural et à l’urbanisation, elles favorisent le développement
de grands risques et donc la pratique assurancielle.
La technique d'assurance repose sur des méthodes purement statistiques, dont le fondement est
la loi des grands nombres, dite de Bernouilli : plus le nombre d'expériences augmente, plus les
écarts absolus augmentent, et plus les écarts relatifs diminuent pour devenir pratiquement
négligeables pour un nombre très élevé d'expériences. Ceci explique que l'assureur va utiliser
des méthodes mathématiques pour sélectionner les risques qu'il prend en charge, se les répartir
avec d'autres, et ajuster le montant des primes en conséquence.
Il va faire appel à des actuaires, Conseils indépendants chargés d'appliquer les mathématiques
aux problématiques financières, et de contrôler le bon fonctionnement d'un contrat d'assurance
1
Châtillon Stéphane., Droit des affaires Internationales, Paris, éd., 1997, pp 45-78.
Page 4 sur 50
2
Mbangi Mbonzale., Culture d’assurances à Primes, Thèse de doctorat, 2010, Université de Lubumbashi, Texte
Inédit, 2010.
Page 5 sur 50
▪ Pour l'assureur
Les pertes et les dommages occasionnés par des cas fortuits ou causés par la faute de l'assuré
sont à la charge de l'assureur, sauf exclusion formelle et limitée contenue dans la police.
Toutefois, l'assureur ne répond pas des pertes et dommages provenant d'une faute intentionnelle
ou dolosive de l'assuré.
L'obligation de l'assureur consiste donc en l'exécution d'une prestation en cas de réalisation du
risque assuré, laquelle peut prendre plusieurs formes :
Paiement d'une indemnité ou d'un capital
Désintéressement direct de la victime
Organisation de la défense de son assuré : garantie défense et recours, protection juridique.
Prestation d'assistance...
▪ Pour l'assure
Obligation de déclaration du risque, toutes les formes d'assurance doivent répondre exactement
aux questions posées par l'assureur, notamment dans le formulaire de déclaration du risque ou
accident par lequel l'assureur l'interroge lors de la conclusion du contrat, sur les circonstances
qui sont de nature à faire apprécier par l'assureur les risques qu'il prend à sa charge.
Dans les contrats d'assurance de dommage : il doit déclarer, en cours de contrat, les
circonstances nouvelles qui ont pour conséquence soit d'aggraver les risques, soit d'en créer de
nouveaux et rendent de ce fait inexactes ou caduques les réponses faites à l'assureur, notamment
dans le formulaire précité, dans un délai de 8 jours.
▪ Caractère onéreux
La garantie de l'assureur n'est due qu'en contrepartie d'une prime ou cotisation. Il ne pourra
donc pas se prévaloir de la subrogation légale des Assurances, s’il effectue un règlement
purement commercial, sans avoir reçu de prime en contrepartie. Il ne pourrait alors que se faire
subroger conventionnellement dans les droits de la victime qu'il indemnise, en respectant les
formalités. Si l'assuré ne règle pas sa prime, l'assureur a la possibilité de suspendre sa garantie,
et de résilier son contrat.
conditions de son cocontractant, d’autant plus que tous les assureurs lui présentent des polices
dont le contenu est à peu près identique.
L’assurance exige la confiance mutuelle. Par ce qu’elle est basée sur la confiance
mutuelle, par simple fait qu’elle est un besoin. C’est-à-dire elle doit apparaître dans
la conscience sociale de l’homme. On se met en tête que quelque chose dont on
ignore la portée de sa conséquence peut toujours survenir, dans ce cas, il faudrait
prendre une certaine disposition particulière comme palliatif pour une certaine
protection.
Cependant à l’aide des services des assurances on peut bien se trouver en équilibre.
Dans le cadre de souscription des assurances, les preneurs d’assurances ne suivent
jamais des institutions. Ils suivent plutôt les individus à travers qui on fait confiance
pour qu’en cas de besoin ; on puisse savoir du moins chez qui s’adresser pour la
régularisation du dossier. Dans ce cas on parle de la fidélisation du client. La
confiance mutuelle dont il s’agit se manifeste du coté de l’assureur du fait qu’il
compte pour son existence sur les primes que doivent générer les niveaux de
perceptions du risque d’abord, puis ensuite les contenus du contrat.
Cette confiance a un effet positif, car du point de vue sociométrie nous remarquons
que cela permet un rapprochement direct de la personnalité de l’assuré à celle de
l’agent d’assurance. Le sentiment qui relie ces deux types de personnalités est celui
d’un avenir meilleur qu’on construit à partir de données historiques. Pour renchérir
avec Henri Bergson (2001) l’avenir est déjà contenu dans le passé, alors il suggère,
au contraire de comprendre que c’est le réel qui éclaire le possible et non l’inverse.
Ce qui advient participe à une redéfinition du passé conclut-il.
même manière et s’applique également partout sans distinction de temps ou de l’espace. Chaque
condition générale est une fonction dépendante de la branche d’assurances. Ainsi les conditions
générales en automobile sont complètement différentes par rapport à celles, de la branche
incendie, ou encore de l’assurance vie, transport etc.
Clause Particulière.
Elle s’oppose à la première dans ce sens qu’elle donne à la chose son caractère orignal,
distinctif et spécial. Cette spécificité est le sens propre de la conception ethnométhodologie de
la logique locale. La couverture assurancielle est conçue en tenant compte du milieu dans lequel
le risque est observé. Elle est dans ce cas le document qui spécifie l’authenticité ou les vœux de
l’assuré qu’on ne peut jamais déroger.
Fin du contrat d’assurances
On ne peut pas encore parler de la fin d’une assurance sans faire allusion à son début.
En effet, l’assurance naît avec la création d’un contrat, reliant en principe deux parties au regard
d’un objectif capitalisé ou qualifié à partir duquel un rachat est payé sous forme de prime. Elle
grandit avec les impératifs de la vie et est appelée à disparaître à un moment donné.
Ainsi, l’assurance a un début, du fait que dans le contrat, on doit obligatoirement situer
la période de la couverture ou garantie assurancielle. Elle a aussi une fin, à partir du moment
où l’assureur constate la disparition de l’objet du risque assuré. Dans ce cas précis, l’assureur
se désengage de ses responsabilités contractuelles.
L’assurance est conclue très généralement pour une période déterminée. Elle est parfois
bien plus courte et est même limitée à un an. De telles clauses se trouvent dans les conditions
générales des polices. Les conditions particulières peuvent naturellement prévoir des
dérogations.
Généralement aussi, la tacite reconduction pour un même terme est stipulée. Pour
empêcher cette reconduction, l’une des parties doit signifier la renonciation à l’autre partie, par
lettre recommandée, trois mois avant l’expiration du terme.
Cette disposition aboutit en fait à la conséquence que de nombreuses assurances ont une
durée plutôt longue. Le preneur d’assurance ne prend pas l’initiative de dénoncer le contrat et,
bien entendu, l’assureur s’en abstient également. Le caractère durable des relations entre
assureur et preneur d’assurance revêt, à divers points de vue, une réelle importance. Il procure
notamment de la stabilité aux activités de l’assureur et à la commission du courrier qui a placé
le contrat.
En cas de suspension, la portion de la prime, éventuellement remboursable, est portée
au crédit du preneur d’assurance. Lorsque l’assurance est sous forme de contrat intuitu
personae (acquis personne et inaliénable reconnu par ma lois). Dans le chef du preneur
d’assurance, elle prend effet à son décès. Il en est ainsi d’un grand nombre de contrats
d’assurances, à savoir les assurances de capital (assurance–vie, assurance individuelle) et
plusieurs assurances de responsabilité.
Page 9 sur 50
En ce qui concerne la durée de la couverture d’assurance, elle est d’une dimension capitale,
dans l’appréciation du risque.
Note des couvertures
La note de couverture d’assurances ici est une expression de la justification de différentes
étendues de garanties que peut prendre un risque à assurer. Car d’une manière générale les
assurés ignorent leurs droits en cette matière. Nous découvrons cela à partir de leur langage
quand il y a un sinistre.
En principe il y a deux natures de couvertures ou étendues des effets assuranciels sur un
risque déterminé pendant la souscription d’une police d’assurances. Voici comment nous les
groupons.
Page 10 sur 50
Du point de vue souscription, cette assurance a une durée de 1 mois, 3 mois, 6 mois et
1 an. Etant donné qu’elle est une assurance de responsabilité civile, ceci entraîne aussi certaine
exigence à savoir : la précision des pays de transit qui seront concernés par la trajectoire par
rapport au pays destinateur. Nous pouvons illustrer cette pensée par des exemples que voici :
1. Une souscription faite pour une assurance d’extension territoriale vers la
Tanzanie, avec pour transit la Zambie : le pays d’origine est la
République Démocratique du Congo, le pays de transit est la Zambie, et
le pays de destination est la Tanzanie.
2. Une souscription faite pour un voyage au Ruanda par Kasumbalesa : le
pays de provenance est la République Démocratique du Congo, les pays
de transits sont : la Zambie, la Tanzanie, et le Burundi ; la destination est
le Ruanda.
3. Une souscription faite pour une assurance de voyage vers la Zambie : le
pays d’origine est la République Démocratique du Congo, pays de
transit, nul, le pays de destination est la Zambie.
Il convient de signaler que la tarification est fonction de deux éléments que voici : la
destination, et les nombres de pays de transit. La police d’assurances est la même partout sur
le territoire des pays membres. Jusqu’à présent elle est un document rempli mensuellement. S’il
arrivait que la police tombait en échéance dans le pays de destination, on sera obligé de faire
l’assurance locale c’est-à-dire l’assurance à couverture nationale de ce pays.
Page 12 sur 50
3. – Champ d’application.
Les trois sous-points abordés ici sont :
1°) application à un produit ou à une branche d’activités spécifique,
2°) application à l’ensemble du bilan d’une société d’assurance,
3°) complémentarité de deux approches.
3
Gestionnaire n. Personne chargée de la gestion.
Page 14 sur 50
et l’investissement de ces fonds par le gérant4 d’actifs, d’autre part. D’où les trois points de
cette section : 1°) la logique du passif, 2°) la logique de l’actif, et 3°) le rôle de la gestion
actif/passif.
1. – La logique du passif.
La logique du passif répond aux différents impératifs qui varient selon qu’il s’agit de
contrats d’assurance vie ou de non vie. En assurance vie, les impératifs sont, d’une part, le poids
de la concurrence qui oblige l’assureur à offrir le produit le plus attractif du marché et, d’autre
part, le caractère optionnel de certains produits exerçables au gré du client (rachats, avances,
arbitrages, etc.). En assurance non vie, les impératifs sont, d’une part, la contrainte technique
liée à la sinistralité statistique propre à chaque produit et, d’autre part, les considérations
commerciales liées au choix du créneau et du prix en fonction de la concurrence.
2. – La logique de l’actif.
La logique de l’actif répond également à certains impératifs variables selon qu’il s’agit
de contrats d’assurance vie ou non vie. En assurance vie, l’impératif unique est la recherche du
meilleur compromis entre le risque et la rentabilité. En assurance non vie, il y a lieu de relever
trois impératifs, à savoir : 1°) l’absence de référence directe au taux d’intérêt dans la gestion
des actifs, 2°) l’absence de mouvements significatifs sur les actifs investis, et 3°) l’existence
d’un risque de taux latent (ou caché).
4
Gérant, ante n. Personne ne qui gère pour le compte d’autrui (Robert Méthodique). Mandataire placé à la tête
d’un établissement commercial ou d’une société (Petit Larousse illustré).
5
Michel DENUIT et Arthur CHARPENTIER, op. cit, p. 23.
Page 15 sur 50
attendue de l’actif ainsi que de l’exigence de rentabilité fixée par l’actionnaire. Trois éléments
doivent être arrêtés lors de l’élaboration d’un contrat de gestion. Il s’agit : 1°) de l’horizon de
gestion, 2°) du risque accepté par le gestionnaire du passif et 3°) de l’espérance de rentabilité
des actifs. Les deux premiers éléments sont fournis par le gestionnaire du passif, le troisième
par le gérant des actifs.
RENTABILITE
L’objectif de rentabilité de l’actionnaire correspond au coût du capital pour la société.
Le coût du capital se définit sous la forme d’une prime de risque qui se rajoute au taux sans
risque. Le taux sans risque correspond au rendement des obligations d’Etat. La prime de risque
constitue la rémunération du risque supplémentaire pris par l’actionnaire par rapport à un
investissement en obligations d’Etat.
Indicateurs de rentabilité
1. – Caractéristiques.
Les indicateurs de la rentabilité doivent permettre de tenir compte des données qui ne résultent
pas des états comptables, tels des résultats à venir, qui existent à l’état latent sur la base des
contrats déjà conclus. Ceci conduit à :
1°) la prise en compte de la durée, c’est à dire une mesure de rentabilité sur le cycle entier de
l’activité d’assurance ; 2°) la standardisation de certains éléments tels que des résultats
financiers ou le montant du capital (en retenant le capital minimum nécessaire) afin d’obtenir
une mesure homogène pour l’activité s’assurance stricto sensu ; et 3°) la prise en compte du
capital minimum.
2. – Principaux indicateurs.
Les trois outils de mesure de la rentabilité les plus pertinents sont :
1°) le taux de rentabilité interne (TRI),
2°) l’évolution de la valeur intrinsèque (EVI), et
3°) l’évolution de la valeur totale hors goodwill (EVTHG) ou « embedded value ». Le
taux de rentabilité interne (TRI) a pour objet la mesure de la rentabilité des affaires nouvelles
d’une année, en prenant en compte l’ensemble des profits que ces affaires dégageront dans les
années à venir.
L’évolution de la valeur intrinsèque (EVI) mesure, pour sa part, l’accroissement de
valeur de la société sur une année donnée, générée par l’ensemble du portefeuille (affaires
nouvelles de l’année et déroulement des contrats anciens souscrits pendant les années
antérieures). L’évolution de la valeur totale hors goodwill (EVTHG) ou « embedded value »,
mesure également l’accroissement de valeur de la société sur une année mais en intégrant les
éléments réels de niveau de capital et de résultat.
Page 16 sur 50
Le goodwill correspond à la valeur actuelle des affaires qui seront souscrites dans le
futur. La rentabilité effective mesurée au moyen de l’un des trois indicateurs ci-dessus (TRI,
EVI, EVTHG), devra être comparée au coût du capital correspondant à l’objectif général de
rentabilité fixé par l’actionnaire.
2. – En assurance vie.
Les deux approches coïncident généralement ; sauf pour l’assurance décès où c’est l’approche
qui doit être retenue dans la mesure où l’assureur n’a généralement pas la possibilité de
refuser le renouvellement du contrat.
2. – Mode de calcul.
𝑛
𝐹𝑖
Le TRI est le taux (t) tel que ∑ 𝑖
= 𝑂 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐹𝑖 = flux entre la société et l’actionnaire
𝑖=0 (1+𝑡)
à la période i, et n= durée totale de la projection.
L’embedded value consiste à déterminer un excédent d’actif net réévalué par rapport
soit au montant minimal de marge de solvabilité soit, et le plus souvent, par rapport à la norme
du marché (par exemple deux à trois fois la marge de solvabilité) et en intégrant les besoins
propres à l’entreprise suivant sa stratégie de développement et des risques pratiquée.
A cet excédent d’actif net réévalué qui correspond aux capitaux propres disponibles
pour l’actionnaire est ajoutée la valeur actuelle des flux nets qui seront dégagés par le
portefeuille des contrats et les capitaux propres minima (cette valeur est appelée valeur
intrinsèque).
Cette méthode qui valorise le portefeuille des contrats en cours est largement fonction du choix
de différents paramètres : taux de rendement des actifs, taux d’intérêts, taux de chute des
contrats, frais de gestion.
6
Jacques LE DOUIT, « La comptabilité des entreprises d’assurances », in François EWALD et Jean-Hervé
LORENZI, op. cit, p. 36-397.
Page 17 sur 50
L’appraisal value consiste à ajouter à l’embedded value la valeur actuelle des flux
estimés relatifs au portefeuille d’affaires nouvelles que l’entreprise pourrait développer. Sa
sensibilité au choix des hypothèses retenues et encore plus grande que l’Embedded value et
nécessite de l’utiliser avec une très grande prudence.
GESTION DE BRANCHES
Assurance transport
Introduction
De nos jours l’expression « Assurance Transport » englobe en son sein les assurances
maritimes, fluviales, terrestres et aériennes. Il s’agit-il en effet, d’une terminologie adaptée en
matière d’assurance, conséquente au développement simultané des moyens de transport et du
commerce international d’une part et, d’autre part à l’accroissement des volumes ainsi que des
espèces ci produite d’assurances. C’est en effet une conséquence logique de l’expansion
industrielle et commerciale qui eut lieu en Europe d’abord et dans le monde à partir du XVIIIè
siècle jusqu’à nos jours.
Jadis, durant toute l’époque du prêt à la Grosse (aventure de mer) avant le Xlllè siècle
jusqu’au XVlllê siècle, l’assurance maritime était la seule assurance en vigueur. Elle couvrait
les corps maritimes (navire de mer) et leur cargaison contre les risques de navigation maritimes
(fortunes de mer).
De ce fait, l’assurance transport garantit désormais « ware house to ware house » c’est-
à-dire de magasin à magasin le transport de ces cargaisons contre tous les risques de transport
que constituent tous les risques de navigation maritime et/ou fluviale ou lacustre ainsi que tous
ceux de transport ferroviaire, routier et aérien.
L’assurance transport a pour but de couvrir les différents risques auxquels votre
patrimoine est exposé au cours de voyages. Votre patrimoine peut comprendre les engins de
transports eux-mêmes tels que l’avion, le navire, le bateau, l’allège, les barges etc. c’est-à-dire
des « Corps ». II peut également comprendre les biens destinés à votre usage personnel et/ou à
la vente. Tous ces biens, l’assureur transport les appelle « Facultés ».
En conséquence, le monde des assureurs offre plusieurs formes de Couvertures
d’assurance Transport à savoir :
• Assurance sur corps d’aéronefs qui couvre les avions, hélicoptères (aéronefs);
• Assurance sur corps de bateaux qui couvre les corps de bateaux et leurs accessoires
• Assurance sur Facultés qui couvre notamment :
o Les marchandises;
o Assurance de Responsabilités Civiles de transporteurs aériens et routiers qui
couvre la responsabilité civile du transporteur de marchandises autrui.
Assurances Facultés
Nous allons ci-après insister sur l’assurance sur Marchandises ou Facultés qui de par
le monde est l’assurance transport la plus exploitée.
Page 18 sur 50
GARANTIES
• Concernant l’assurance de chose,
Le Département Transport pratique deux types de garanties en assurance sur Facultés à
savoir la garantie Tous Risques et la garantie RAP. Sauf (Franc d’Avarie Particulière Sauf).
o Le type d’emballage ;
o La valeur assurée ;
o Le point et date de départ, le lieu de destination ;
o Le mode de transport.
Après avoir accepté le risque ainsi soumis à son assurance, la SONAS établie le décompte de
la prime d’assurance, encaisse cette dernière et délivre un certificat d’assurance à l’assuré.
Police d’Abonnement
On entend par Police d’Abonnement ou Police flottante un contrat transport sur Faculté
souscrit par un assuré ayant des expéditions régulières à effectuer pendant une période
déterminée, généralement de 12 mois renouvelable par tacite reconduction.
Par cette Police, les expéditions de l’assuré sont couvertes d’avance.
L’assuré a cependant l’obligation de déclarer à l’assureur, toutes les applications
(aliments) à cette Police dont il paie la prime seulement à la fin d’un mois ou d’un trimestre. Le
fondement de cette Police est l’engagement respectif que prennent l’assuré et l’assureur selon
lequel le premier déclare toutes les expéditions visées par la Police et que la second les garantit
d’avance même si un sinistre survient avant la déclaration de l’expédition en d’autres termes:
l’avantage de cette police pour le client est que le paiement de la prime n’est pas immédiat.
Mais peut intervenir suivant convention après 15 jours, 30 jours ou même 90 jours. La
déclaration d’aliment doit être faite dans un délai que la police précise selon les clauses
conventionnelles de la police d’abonnement. Ce délai est de 72 heures (3 jours). A défaut de
faire la déclaration d’aliment à temps, c’est-à-dire dans le délai fixé par la police, l’assureur a
droit de rejeter toutes les avaries survenues à la marchandise non déclarée. La déclaration
d’aliment pourrait être faite valablement après la survenance du sinistre du moment qu’elle est
faite dans le délai prévu par la police.
Néanmoins, la Police d’Abonnement indique toujours une somme maximum assurable
par navire ou par tout mode de transport et/ou par aliment appelée plein de souscription.
• Proposition d’assurance ;
• Conditions particulières ;
• Conditions générales ;
• Feuille intercalaire.
Le contrat est conclu généralement pour une durée de 12 mois et le taux des primes est de 120
comme en F.A.P. sauf.
Les autres éléments de la tarification sont:
• L’exportation ;
• L’importation.
Lorsque le client se trouve à l’extérieur, la transaction s’effectuera dans le cadre d’une
exportation. Ainsi, trois variantes sont possibles :
• Vente FOB ;
• Vente CIF (CAF);
• Vente FRANCO USINE.
seront revendiques auprès du transporteur. Toutefois, l’acheteur prend l’assurance pour ses
marchandises dans son propre pays.
1. Couverture ou Garanties :
En assurance sur corps de bateaux, l’AsR dispense les couvertures pour corps et
Machines aux taux de son appréciation de l’affaire soumise à l’assurance dégâts matériels sur
corps & machines. Elle peut également, suivant demande du client, accorder uniquement la
couverture contre la perte totale du bâtiment (bateau).
2. Importance de la prime :
La prime demandée par l’assureur dépend de l’importance de l’affaire, de son
appréciation générale et profonde lors de la souscription, de la garantie sollicitée par le client
et accordée par l’assureur. Les taux diffèrent selon les risques garantis par l’assureur.
L’appréciation des risques par l’assureur dépend de la manière dont l’affaire a été
soumise à l’examen de l’assureur. Pour cela un formulaire de « Proposition d’assurance corps
de bateau » est préalablement remis au client, celui-ci y inscrit diverses informations techniques
que l’assureur considère comme caractéristiques essentielles de l’unité soumise à son assurance.
C’est pourquoi l’information la plus complète possible et la plus sincère aussi est toujours
Page 23 sur 50
exigée du client par l’assureur. C’est ainsi que, pour illustrer ce que nous écrivons, le décompte
ci-après est soumis à votre attention :
1) Renseignements principaux:
B. AVIATION GENERALITES
Le développement des moyens aériens de transport et plus particulièrement de l’avion
et de l’hélicoptère, tant en catégorie d’appareils qu’en leurs importances utilitaire et en valeurs
a donné naissance à un épanouissement de l’assurance transport sur corps d’aéronefs tel
qu’aujourd’hui, à travers le monde entier, l’assurance en aviation devient une forme tout à fait
spécifique d’assurance transport A ce titre, il existe à travers le monde plusieurs Compagnies
dont la seule spécialité d’assurance est l’assurance Aviation.
Ainsi, l’assureur aviation diversifie à la fois les risques et les garanties conséquentes à
ceux-ci. Il en découle plusieurs formes de polices d’assurances en aviation. Les documents
utilisés pour ce faire, sont également adaptés à la forme d’assurance.
• le corps de l’aéronef;
• la responsabilité civile du transporteur à l’égard ;
• des passagers transportés;
• la responsabilité civile du transporteur à l’égard des tiers non transportés ;
• assurance individuelle pour le personnel navigant;
• assurance frêt pour les marchandises transportées.
Le cumul possible est de l’ensemble des éventualités qui peuvent s’ajouter au minimum
probable, c’est-à-dire les dommages causés à la surface par la chute de l’avion.
• RCT NT : 15.000.000
• RCTT : 500.000
• Pilote – Décès : 5.000
DECOMPTE DE PRIME
1. RCTNT (12%): 15 .000.000x 12% =1.800.000
2. RCTT (15%) : 500.000x15%x5= 375.000
3. ASSURANCE PILOTE-DECES: 5.000 x 8% = 400
4. I P : 10.000 x 8% 600
5. RC FRET: 22.000 Kg (4 x 12) x 500 x 1, 25% = 660.000
6. CORPS (PERTE TOTALE) 7 % 1.000.000 x 7 % = 7.000.000
9.836.000
10. EXTENTION TERRITORIALE 25% 2.459.000
PN : 12.295.000
FG : 6333.154
PC : 18.628.154
TX : 2.980504
PB : 21.608.658
Accidents d’avion
• Rapport du capitaine.
• Le devis de réparation.
• Le rapport d’expertise.
• Le rapport de la R.V.A.
• Le rapport de Pilote.
I. INCENDIE
C’est de garantir la responsabilité causée par le feu sur le voisin, d’abord et feu
contenu en second lieu ; car ici c’est bien sûr le feu qui est considéré comme agent causal et
destructeur. Ainsi, pour avoir un feu, il faut remplir un certain nombre de conditions dont nous
pouvons citer : la flamme ; le corps combustible, une élévation certes de la température et
sans doute, il faut avoir la cause juste. D’où l’assurance incendie est considérée à juste titre
comme assurance de DOMMAGE MATERIEL.
1. SOUS BRANCHES
Ici on distingue cinq sous branches que l’on classe comme voici : aux regards de leurs codes.
A. Risque Simple.
B. Risque Agricole.
C. Risque Commercial.
D. Risque Industriel.
E. Risques Spéciaux.
47.500 $.
On peut aussi assumer par Valeur agrée, c’est-à-dire la valeur actualisée et acceptée par deux
parties, c’est en quelque sorte l’actualisation de la Valeur expertise qui est le point de départ
et de discussion a l’issue de laquelle, l’on se mettra d’accord sur le montant considéré comme
valeur assurée.
6. FONDEMENT JURIDIQUE
FONDEMENT JURDIQUE LA LOI N° 741008 DU 10 JUILLET 1974 « PARTICULIERE PORTANT
ASSURANCE OBLIGATOIRE DES RISQUES ’INCENDIE DE CERTAINS BÂTIMENTS. LOI PARUE AU
JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO SOUS LE N°16 DU 15
AOUT 1974
Article 1er:
Page 32 sur 50
1. Incendie d’un bâtiment, la combustion dudit bâtiment et/ou des objets s’y trouvant, suivie de
leur embrassement total ou partiel par l’action directe d’une susceptible de se propager aux
objets voisins. L’embrassement doit consister ici en la destruction ou altération totale ou
partielle du bâtiment et/ou des objets s’y trouvant.
Ne sont pas considérés comme des dommages d’incendie, notamment :
• Les dégâts causés par le simple excès de la chaleur sans flamme ou ceux dus au simple
contact accidentel ou non- avec des flammes provenant d’un foyer normal ;
• Les dégâts subis par une chose du fait de son vice propre ; telle que la combustion
spontanée due à la fermentation ;
• Les dégâts provenant des incendies dus à des opérations militaires, à la guerre, aux
émeutes, aux invasions ;
• Ceux dus à la désintégration du noyau atomique, aux radiations nucléaires ou aux
contaminations radioactives.
Bâtiment
Sous réserve de l’application des articles 258 à 260 du Code Civil, Livre III sur la
responsabilité civile, l’obligation d’assurance prévue à l’article 2 ci-dessus, s’étend aussi aux
dommages corporels résultant de l’incendie. Sauf stipulations conventionnelles expresses,
ceux-ci ne donnent lieu qu’une réparation forfaitaire suivant les conditions prévues aux alinéas
ci-après :
Lorsque l’incendie entraîne des cas de mort ou d’incapacité physique permanente totale,
la réparation se fera par victime décédée ou atteinte d’incapacité physique permanente totale, à
concurrence d’un montant de cinq cents Fc.
Pour les autres cas, la réparation ne sera pas, par victime, inférieure à 50%, 40%, 25%
et 10% du montant de cinq cents Fc ci-dessus, suivant que les dommages corporels ont donné
lieu respectivement :
Souscripteur : Employeur.
Bénéficiaires: Agents ou leurs ayants-droit. L’assurance Accidents de travail est souscrite par
l’Entreprise au profit de tout ou d’une partie de son personnel.
Cette assurance doit être proposée aux Entreprises qui ont le souci de répondre largement aux
besoins de sécurité de leur personnel.
Objet
a) Une indemnisation complémentaire en cas d’accident professionnel;
b) Une indemnisation des accidents de la vie privée, prévus principalement pour les
personnes dont les activités professionnelles et celles de la vie privée s’entremêlent au
point qu’il peut être malaisé, en cas d’accident de distinguer les unes des autres.
Page 35 sur 50
Les primes sont, en principe, perçues à terme échu sur base du montant des rémunérations du
personnel occupé.
Pour obtenir réparation, la victime doit recourir aux principes généraux de la responsabilité de
droit commun.
Il faudra prouver:
1. La faute de l’employeur
2. Le dommage de la victime
3. La relation de cause à effet entre la faute et le dommage.
F. Base de la tarification
La tarification peut être faite sur les montants des salaires versés par les patrons assurés à
l’ensemble de leur personnel toutes rémunérations comprises sur un taux de primes fixé d’après
la gravité du risque.
6. ASSURANCE SCOLAIRE
A. La couverture Responsabilité civile
Cette couverture est accordée tout aussi bien aux élèves qu’au personnel enseignant et
administratif de l’établissement scolaire assuré. Ainsi donc, lorsqu’un élève, un enseignant ou
un administratif blesse un passant qui ne fait pas partie de son établissement scolaire, la
couverture responsabilité civile joue pour indemniser les tiers blessés.
Par contre, si le blessé fait partie de l’établissement scolaire, les dommages que causent les
membres de l’établissement aux uns et aux autres sont réparés par ce responsable par le biais
de l’Assurance scolaire.
Il faut voir ici l’image d’une famille où les enfants se blessent sans pour autant se dédommager
entre eux, mais le parent tiendra à repréhender le responsable des blessures et à soigner le blessé.
7. ASSURANCE SPORTIVE
L’assurance sportive est rendue obligatoire par l’Arrêté Départemental n° BCE/21 00/004/77
du 15 août 1977 du Département des Sports et Loisirs. Selon l’article 14 de cet arrêté, les
Fédérations, Ligues, Associations, Ententes doivent obligatoirement assurer leurs dirigeants et
officiels ainsi que les sélections de leurs ressorts respectifs. Les Clubs ont également
l’obligation d’assurer leurs dirigeants et athlètes au début de chaque saison et présenter à la
Fédération les documents justificatifs. Il est strictement interdit à tout athlète de prendre part à
une quelconque compétition s’il n’est pas régulièrement assuré.
Page 36 sur 50
Genre de couverture
En matière d’assurance sportive au Congo, on accorde une double couverture d’assurance aux
Assurés à savoir :
La couverture Responsabilité Civile : Cette couverture est accordée tant aux membres
du comité sportif qu’aux athlètes ou pratiquants sportifs. L’assureur couvre ainsi leur
responsabilité civile vis-à-vis des tiers en vertu des articles 258 à 262 du Code Civil
congolais Livre III
Cette couverture ne concerne que les pratiquants sportifs et leurs entraîneurs.
I. ASSURANCES DOMMAGES
1. ASSURANCE R.C. FAMILIALE
Cette assurance protège l’assuré qui peut être un ménage ou toute personne physique
dans sa vie privée à l’exclusion de toute activité professionnelle. Elle a pour objet de couvrir la
responsabilité civile de l’assuré au cas où elle serait mise en cause pour raison d’accidents
corporels ou matériels aux tiers par :
1. son fait personnel en tant que simple particulier ou en tant que propriétaire ou locataire
d’immeuble servant d’habitation privée;
Page 37 sur 50
2. le fait de ses enfants mineurs dont la garde est confiée temporairement à d’autres personnes.
L’assurance R. C. Familiale couvre également :
3. les accidents causés par le fait de l’assuré aux tiers qui se trouvent comme passagers non
payant à bord de son véhicule automobile ;
4. les accidents consécutifs à la détention d’armes à feu par l’assuré excepté la pratique de la
chasse ;
Moyennant paiement d’une surprime, la garantie de Lette assurance peut être étendue :
5. l’intoxication alimentaire dont ses hôtes seraient victimes ;
6. aux animaux domestiques appartenant à l’assuré et à ceux qui lui sont confiés ;
7. aux dommages consécutifs à l’incendie et/ou explosion.
L’assurance R.C. Immeuble peut couvrir non seulement la R.C. du propriétaire de l’immeuble
ou du locataire mais également la R.C. du propriétaire de l’immeuble ou du locataire mais
également la R.C. des syndics c’est-à-dire des personnes désignées pour prendre soin des
affaires des copropriétaires d’immeubles. La R.C. des syndics est couverte aussi bien vis-à-vis
des copropriétaires pour les dégâts accidentels qu’ils pourraient causés à l’immeuble au cours
des travaux d’entretien ou de réparation, que vis-à-vis des tiers pour les accidents dont ceux-ci
seraient victimes au cours des mêmes travaux. Cependant, sauf dérogation expresse et paiement
d’une surprime suffisante, l’assurance R.C. Immeuble exclut de la garantie:
les accidents dus à la vétusté ou aux défauts de l’immeuble;
les dommages occasionnés directement ou indirectement par un phénomène naturel tel que
tremblement de terre, volcan, inondation, ouragan, les travaux de construction, agrandissement
ou de transformation, les accidents dus par les guerres, invasion, mutineries, émeutes,
insurrections ou mouvement populaire quelconque.
Page 40 sur 50
INTRODUCTION
Les assurances des choses ou des biens ou du patrimoine, sont régies par le principe
indemnitaire, c’est-à-dire remettre l’assuré dans un état où il était avant le sinistre.
Dans ces assurances, on procède à l’expertise, à l’application de là règle proportionnelle et au
recours du tiers responsable de l’accident.
Les branches exploitées dans le cadre des assurances des choses sont:
1. L’assurance Vol (Habitation)
2. L’assurance Vol des fonds en coffres et en chambres fortes
3. L’assurance transport de fonds ou « vol sur la personne »
4. L’assurance dégâts des eaux
5. L’assurance bris des glaces
6. L’assurance Tous Risques expositions.
8. ASSURANCE VOL
L’assurance contre le vol est celle qui a pour objet de fournir à l’assuré la valeur compensatoire
de ses biens, détruits ou détériorés par suite d’un vol. La SONAS ne garantit que les vols
commis dans des circonstances suivantes:
Lorsque l’auteur du vol a pénétré dans les locaux en forçant la clôture, le mûr, la porte,
la fenêtre, la clef ou la clôture (vol par effraction).
Lorsque l’auteur du vol a pénétré dans les locaux faisant usage de fausses clés.
Lorsque l’auteur du vol a usé de violence ou de menaces mettant en danger immédiat la
vie de l’assuré, des membres de sa famille habitant avec lui ou des préposés à son
service.
L’assurance des biens contre le vol avec effraction, escalade ou usage de fausses clés ne peut
être acceptée que dans des locaux entièrement clos c’est-à-dire couverts et fermés à clef. Cette
règle sous-entend que les modes de construction et de couverture ainsi que les fermetures et les
protections répondent à des normes appropriées de résistance à l’effraction.
L’assurance contre le vol est surtout souscrite dans les variantes ci-après:
La garantie produit également ses effets pendant le temps matériel nécessaire au retrait et au
dépôt des fonds et valeurs dans les établissements bancaires, chez les fournisseurs et clients de
l’Assuré, ainsi que pendant le trajet à l’intérieur de l’établissement de l’assuré, pour autant qu’il
s’agisse du prolongement direct et ininterrompu de la circulation à l’extérieur.
Risques Couverts
a) vols dûment prouvés commis par agression sur le porteur de fonds avec violence ou
avec meurtre, tentative de meurtre ou menaces mettant en danger sa vie ou son intégrité
physique;
b) Moyennant paiement d’une surprime, pertes dûment prouvées par suite d’un
événement qualifié de force majeure et provenant soit du fait du porteur (perte subite de
connaissance) soit du fait d’un accident de circulation sur la voie publique (dommages
résultant d’un incendie ou d’une explosion consécutifs à un accident de circulation) et
après épuisement des garanties de l’assurance automobile.
Du fait de la construction moderne qui, tant pour les locaux commerciaux et les immeubles de
bureaux que pour les locaux d’habitation, utilise de plus en plus les matériaux verriers,
l’assurance « Bris de glaces » a largement accru son importance ces dernières années.
2. OBJET
L’assurance bris de glace a pour objet de couvrir les glaces, verres, marbres, carreaux, vitraux
et autres objets de miroiterie contre les bris ou cassures accidentelles occasionnées après leur
mise en place, soit par l’imprudence de l’assuré ou de ses préposés, soit par l’imprudence ou la
malveillance des tiers, soit par le jet d’objets extérieurs, soit par suite de vol ou de tentative de
vol, soit encore par la chaleur solaire ou artificielle.
La garantie peut être étendue aux enseignes lumineuses, inscriptions, décorations, gravures et
autres biens matériels au cas où leur destruction serait la conséquence des bris de glaces. La
garantie peut également s’étendre à la responsabilité civile de l’Assuré au cas où les bris de
glaces causeraient des dommages aux tiers.
a) à l’immeuble assuré ou partie d’immeuble assuré, ou à ses abords immédiats pour autant que
ceux-ci soient compris dans l’assurance.
b) aux mobiliers et objets divers du souscripteur ou qui sont placés sous la surveillance ou mis
à son usage et se trouvant dans l’immeuble au moment du sinistre.
c) recours des voisins la garantie de cette assurance peut être étendue à In responsabilité civile
de l’assuré pour les dommages causés aux biens des voisins par communication d’eau.
Les garanties de cette assurance peuvent être étendues à la couverture de tous les risques de
transport allé et retour des biens à exposer:
1° - L’assurance Tous Risques Expositions couvre également l’exposant contre les
conséquences pécuniaires de la responsabilité civile pouvant lui incomber par suite des
dommages matériels ou lésions corporelles causés aux tiers du fait des biens exposés ou des
installations dont il a la garde ou la location dans l’enceinte de l’exposition. La couverture
s’étend aux dommages causés par le montage et démontage des installations pendant une
période maximum de 8 jours avant et 8 jours après l’exposition.
4. le tarif.
L’AGE DU CLIENT
L’âge de l’assuré se calcule à l’année près année d’assurance moins (-) année de naissance.
Toute fraction d’année qui est supérieure à six mois compte pour une année entière tandis que celle
inférieure à six mois est négligée.
DUREE DE LA POLICE
C’est le nombre d’années pendant lequel la garantie d’assurance a des effets sur la police.
Cette durée dépendant de l’assuré.
FRACTIONNEMENT DE LA PRIME
LE CAPITAL DE L’ASSURE
Le capital en assurance-vie est fonction de deux facteurs dont nous pouvons cités :
2. le résultat médical : ici l’assureur a prévu deux éventualités soit le client peut s’assurer sans avoir
fait les examens auprès des médecins mieux indiqués par la société, dans ce cas le capital est bien
déterminé.
Cependant, si le client passait par les examens médicaux comme cela est bien précisé, le plafond de
capital n’existe.
Page 44 sur 50
Le capital de l’assurance est payable au décès de l’assuré. La prime est payable tant que l’assuré est
en vie?
Le capital de l’assurance est payable lors du décès de l’assuré. La prime est à payer durant le nombre
d’années fixé dans la police.
Le capital payable en cas de décès est égal au capital payable en cas de vie.
Le capital est payable soit au décès de l’assuré si ce décès survient avant le terme du contrat, soit au
terme du contrat si l’assuré vit cette époque.
Le capital payable en cas de décès est égal au double du capital payable en cas de vie. Le capital
est payable soit au décès de l’assuré, si ce décès survient avant le terme du contrat, soit au terme du
contrat si l’assuré vit à cette époque.
Le capital payable en cas de décès est égal à la moitié (50%) du capital payable en cas de vie.
Le capital est payable soit au décès de l’assuré, si ce décès survient avant le terme du contrat soit au
terme du contrat si l’assuré vit à cette époque.
Assurance éducation
Le capital assuré est payable en tranche unique à l’expiration du contrat. Néanmoins une rente
annuelle de 1,2 % est immédiatement payée dès le décès de preneur d’assurance et ce jusqu’au terme
du contrat. Le primes sont payables jusqu’à l’expiration de l’assurance ou jusqu’au décès préalable de
l’assuré. En cas de décès de l’enfant de signé dans la police avant l’expiration de rassurance, le total
des primes payées est remboursé ou un autre enfant peut être désigné dans la police à la place de
l’enfant décédé. En cas de remboursement des primes, l’assurance est annulée.
ASSURANCE TEMPORAIRE
Assurance temporaire à capital constant
Le capital assuré est payable lors du décès de l’assuré si le décès survient avant L’expiration de
‘assurance. La prime à payer est une prime unique.
Le capital assuré est payable en cas de décès de l’assuré s le décès survient avant l’expiration
de l’assurance. Les primes sont payables jusqu’à la fin de l’année d’assurance dans laquelle le décès
survient, au maximum jusqu’à l’expiration de l’assurance.
Page 45 sur 50
Le capital est payable en cas de décès de l’assurance avant l’échéance de l’assurance. Ce capital
est égal au solde dû par l’assuré envers son créancier. Des retards dans le paiement des acomptes
dans le versement anticipé de ceux-ci sont sans effets sur le montant de prestations assurées. La prime
à payer est une prime unique.
Le capital est payable en cas de décès de l’assuré avant l’échéance de l’assurance. Ce capital
est égal au solde dû par “assuré envers son créancier. Des retards dans le paiement des acomptes ou
versement anticipé de ceux-ci sont sans effets sur le montant de prestation. La prime à payer est une
prime unique.
Le capital est payable en cas de décès de rassuré avant l’échéance de l’assurance. Le capital
est égal au solde dû par l’assuré envers son créancier. Des retards dans le paiement des acomptes ou
le versement anticipé de ceux-ci sont assurés. Les primes sont payables jusqu’à la fin de l’année
d’assurance dans laquelle le décès survient au maximum jusqu’à l’expiration de l’assurance.
CONCLUSION
Nous concluons avec les étudiants
Page 46 sur 50
Bibliographie
1. ALEXANDRE, F, Manuel de législation sociale, Edition de Bock, Bruxelles, 1982
2. B.I.T., Introduction à la sécurité sociale, Imprimerie ATAR, Genève, 1970
3. Beck, U., La société du risque, Paris, Ed. Aubier, 2001.
4. BECK, U., La société du risque sur la voie d’une autre modernité ; Paris, éd.
Aubier Flammarion, 2001,
5. Boissieu J.L.De., Assurance Facile, Paris, Ed. lpm, 2001
6. Castel, R., La gestion des risques, Paris, Ed. Minuit, 1982.
7. CHATILLON STEPHANE., Droit des affaires Internationales, Paris, éd., 1997,
8. Code du travail congolais, Edition CADICEC, texte inédit revu et corrigé, Kinshasa
1970
9. Constitution de la République du Zaïre texte inédit
10. Cordier. D, et Fréry Frédéric., Les 7 familles de l’assurance, Paris, Ed.Wuibert, 2003
11. Dahan, M., Sécurité Sociale et Responsabilité, Paris, Librairie Générale de Droit et
Jurisprudence, 1963.
12. Deledalle, G ., La philosophie américaine, Lausanne 2ème éd. Nouveaux Horizons, 1987.
13. Delvaux, B., Manuel des assurances, Bruxelles, Ed.Cocede, 1958.
14. Delvaux, T et Magnee, M., Les assurances–vie, Bruxelles, Ed. Actuariat, 1991.
15. DROIT congolais du travail et de sécurité sociale, texte officiel inédit.
16. Droit du travail et Sécurité Sociale ; texte inédit
17. DUPONT YVES, Dictionnaire des risques, Paris, Ed. Armand colin, 2004
18. Dupont, Y., Dictionnaire des risques, Paris, Ed. Armand Colin, 2004.
19. EDWALD, FRANCOIS, L’Etat providence, Paris, ed. Grasset, 1986
20. Ewald, F., L'État providence. Paris, Ed Grasset, 1986.
21. Fauconnet, P., La responsabilité : étude de sociologie. Paris, Ed, Alcan, 1928.
22. FlORENCE RUDOLF., « La société du risque ». In Alliage Pour une nouvelle
culture du risque, n°48-49, Paris 2001,
23. Gilbert, C ., La fabrique des risques, cahiers internationaux de sociologie, Paris, Vol
124,
24. Jacques Doublet., Sécurité Sociale, Paris, P.U.F. 1969
25. Join-Lambert,M.T, et Alii., Politiques sociales, Paris, Ed. Dalloz. 1994
26. Kabongo, Mabika . , “Les droits du malade“, in Recherche Philosophique Africaine,
FTCK, Kinshasa, 1982,
Page 47 sur 50