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UUunuUNI

LUBUMBASHI

INTRODUCTION AUX
OPERATIONS DES
ASSURANCES

MBANGI MBONZALE Antoine


Professeur Ordinaire
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Introduction générale
Du protocole : de l’intitulé du cours
Des objectifs
Général
Particulier
De la méthodologie
Nature des travaux : individuel, en groupe, les exposés

Objectifs poursuivis
Le cours se nomme, Introduction aux Opérations des Assurances. Que nous abrégeons sous le
sigle « IOA » Il poursuit deux objectifs suivants :
1. Le cours de gestion des assurances est donné dans le cadre d’ouverture de
connaissance sur la notion de risque commercial.
2. D’une manière particulière disons qu’à l’issue de ce cours, l’apprenant sera à mesure
de gérer une police d’assurance professionnellement.

Grands axes du cours


A. Notions d’assurances
A.1. Historique
A.2. Quelques vocabulaires usuels
B. Pratiques des assurances
B.1. Gestion des branches
B.2. Gestion des sinistres
C. Notions essentielles du code des assurances
D. Conclusion
E. Bibliographie

Méthodologie
C’est un enseignement de 30 heures dont 20 seront consacrées à la partie
théorique en d’autres termes, il s’agit de 20heures en présentiel et 10 heures
autres à la partie pratique. Une interrogation sera prévue, suivi d’un travail
pratique en équipe et deux sessions. Nous procéderons à la méthode
participative pour la transmission de matières. La présence des apprenants
sera sans doute de nature obligatoire.

Contact : mbanginzale@gmail.com
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CHAPITRE : Notion d’assurances


Section 1 : Approche définitionnelle et Conceptualisation
▪ Approche définitionnelle
Il y a plusieurs définitions qui peuvent être accolées au concept d’assurance. Nous en avons
choisi trois domaines pour cet enseignement : technique, juridique et économique. L’on
remarquera que chaque définition sera fonction de la spécificité.
▪ Définition technique :
L'assurance est l'opération par laquelle un assureur organise en mutualité une multitude
d'assurés exposés à la réalisation de risques déterminés, et indemnise ceux d'entre eux qui
subissent un sinistre grâce à la masse commune des primes collectées.
▪ Définition juridique
L'assurance est le contrat par lequel une partie, dénommée le souscripteur se fait promettre par
une autre partie, dénommée l'assureur, une prestation en cas de réalisation d'un risque,
moyennant le paiement d'un prix appelé prime ou cotisation.
▪ Définition économique
L’assurance est un produit commercialisé par les entreprises d'assurance, sous la forme d'un
partage de garanties, souvent à prendre ou à laisser. C'est pourquoi, on parle souvent de contrats
d'adhésion, notamment à l'égard des particuliers. Il s'agit d'un produit purement juridique,
puisqu'il n'est constitué que des seules obligations prises par l'assureur. L’assurance est un
moyen de couvrir les conséquences financières des risques qui ne peuvent être éliminés par les
mesures de prévention. Comme les autres mesures de prévention, l'assurance a un coût
proportionnel au montant des garanties prévues et qui se trouve donc nécessairement inclus
dans celui des produits ou prestations vendues ou fournies par l'assuré. C’est pourquoi,
l'entreprise doit essayer d'adapter au plus juste le montant de ses primes par rapport aux risques
encourus. Elle le fait avec l'aide de professionnels de l'assurance, et notamment
d'intermédiaires, tels que Cabinets de Courtage ou Agents Généraux, dont les compétences
peuvent aller de la réalisation d'audit, jusqu'à la souscription de polices auprès des Compagnies
d'assurance les mieux placées sur le marché international de l'assurance.

Section 2 : ASSURANCES (Evolution et Principes)


▪ Evolution des assurances.
La première technique de transfert de risque est signalée chez les babyloniens vers le 2ème
millénaire Av. J.C. Le système développé est repris dans le code d’Hammourabi. Il stipulait
ce qui suit : « si un marchand effectue un prêt pour le transport, il paye une somme
supplémentaire au prêteur. Le prêt ne sera jamais remboursé si la marchandise se fait voler ».

Il faut encore retenir que mille ans plus tard, les habitants de Rhodes inventent la
mutualisation. Dans cet esprit : les marchands dont les biens arrivent à destination remboursent
ceux dont les biens ont été détruits lors d’une tempête.
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L’assurance se complexifie en Europe après la renaissance nous dit Chatillon1 pour la suite. A
la fin du 17ème siècle, l’importance croissante de Londres en tant que centre de commerce tire
la demande pour des assurances maritimes.

Le dictionnaire des risques d’Yves Dupont (pp 74-84) ajoute sur les renseignements de
l’histoire des assurances que l’assurance remonte au grand feu de Londres de 1666, qui
quasiment avaient détruit systématiquement 13.200 bâtiments. A la suite de cet incendie,
Nicholas Barbon ouvre un bureau d’assurances incendies plus exactement pour assurer les
bâtiments.

Quelques années plus tard continue, soit, vers le début de 18ème siècle, se développe
l’assurance à primes contre l’incendie. Tandis que les allemands créent des Brandkassen, gérées
par l’Etat. Ensuite vint l’assurance sur la vie, qu’on organise des compagnies privées.

La volonté de prémunir contre les hasards de la vie est aussi ancienne que la société
humaine, et il est important de signaler que l’organisation de solidarité est à la base de
fondement des assurances. C’est véritablement au 17ème siècle nous précise encore Dupont
qu’une forme organisée d’assurances, reposant sur une approche mathématique des risques,
voit le jour. Aux 18ème et 19ème siècle, la mécanisation et l’industrialisation provoquent de plus
en plus d’accidents. Alliées à l’exode rural et à l’urbanisation, elles favorisent le développement
de grands risques et donc la pratique assurancielle.

Ce phénomène se poursuit au 20ème siècle, qui voit l’apparition de l’obligation


d’assurances pour certain risque (maladie et accident du travail, puis responsabilité civile). Les
assurances de particuliers connaissent une forte expansion à travers le monde. Il s’agit des
assurances voyages, les assurances maladies, les assurances de marchandises etc.

Règles d’or des assurances.


• Remettre le client dans la situation qui aurait été la sienne avant l’accident ;
• L’assurance n’est pas une source d’enrichissement ;
• L’assurance n’est pas une taxe.

La technique d'assurance repose sur des méthodes purement statistiques, dont le fondement est
la loi des grands nombres, dite de Bernouilli : plus le nombre d'expériences augmente, plus les
écarts absolus augmentent, et plus les écarts relatifs diminuent pour devenir pratiquement
négligeables pour un nombre très élevé d'expériences. Ceci explique que l'assureur va utiliser
des méthodes mathématiques pour sélectionner les risques qu'il prend en charge, se les répartir
avec d'autres, et ajuster le montant des primes en conséquence.

Il va faire appel à des actuaires, Conseils indépendants chargés d'appliquer les mathématiques
aux problématiques financières, et de contrôler le bon fonctionnement d'un contrat d'assurance

1
Châtillon Stéphane., Droit des affaires Internationales, Paris, éd., 1997, pp 45-78.
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ou de réassurance. Ils sont chargés également de l'actualisation des tables de mortalité.


L'assureur va donc veiller à maintenir un rapport sinistres/primes favorable.

▪ HOMOGENEISATION DES RISQUES


L'assureur doit choisir des risques homogènes, normaux, présentant approximativement les
mêmes caractéristiques que les risques observés pour l'établissement des statistiques. Les
risques aggravés sont, soit refusés, soit acceptés moyennant surprime). L’assureur ne peut
refuser d'assurer les (mauvais) risques dans certains domaines d'assurances obligatoires
(automobile, médical...), que moyennant la fixation de la prime par un Bureau de Tarification.
(Surprime).

▪ Vocabulaires usuels des assurances

1. Accident 16. Commission 31. Police d’assurance


2. Actuaire 17. Cotation 32. Police flotte
3. Agent d’assurance 18. Courtiers d’assurances 33. Police individuelle
4. Aliments 19. Déchéance 34. Prime
5. Annulation 20. Déclaration d’aliments 35. Prime pure
6. Assuré 21. Décompte 36. Producteur indépendant
7. Assureur 22. Echéance 37. Réassurance
8. Avenant 23. Effet 38. REC
9. Carte compte prime 24. Faculté 39. Remise en vigueur
10. Chargement commercial 25. FAP sauf 40. Renouvellement
11. Clause générale 26. Frais de gestion 41. Reserve mathématique
12. Clauses particulières 27. Frontin 42. Retrait
13. Client 28. Intégration 43. Sinistre
14. Coassurance 29. Mutualisation d’assurance 44. Tiers transporté
15. Code intermédiaire 30. Nouvelle affaire 45. Transaction

Section 3. Les fondamentaux de contrat d’assurances :


▪ Caractère synallagmatique
L’assurance est de contrat synallagmatique. C’est-à-dire chacune des parties
contractantes promet une prestation à l’autre partie. Le preneur d’assurances par exemple doit
payer la prime, l’assureur de son côté endosse sur lui, le risque : voilà ce qui constitue une
prestation. Il est alors évidemment impossible de prévoir la réalisation d’un sinistre et donc de
savoir si l’assureur devra effectivement payer. Toutefois il y a une promesse d’indemnisation
éventuelle.2 Dans ce cas, Le contrat d'assurance met à la charge des parties, des obligations
nécessairement réciproques.

2
Mbangi Mbonzale., Culture d’assurances à Primes, Thèse de doctorat, 2010, Université de Lubumbashi, Texte
Inédit, 2010.
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L'Assureur s'engage en contrepartie d'une prime à exécuter une prestation déterminée


soit à l'égard de la personne qui a souscrit le contrat soit en faveur du tiers désigné par elle pour
le cas ou tel événement futur et incertain qualifié de risque se réaliserait.
Le contrat d'A n'est pas un contrat solennel mais consensuel car si la loi exige certaines formes
particulières, notamment la rédaction d'un écrit, ces formes sont exigées ad probationem, à
titre de preuve et non pas ad solanitatem, c.-à-d. pour la validité de l'acte.

▪ Pour l'assureur
Les pertes et les dommages occasionnés par des cas fortuits ou causés par la faute de l'assuré
sont à la charge de l'assureur, sauf exclusion formelle et limitée contenue dans la police.
Toutefois, l'assureur ne répond pas des pertes et dommages provenant d'une faute intentionnelle
ou dolosive de l'assuré.
L'obligation de l'assureur consiste donc en l'exécution d'une prestation en cas de réalisation du
risque assuré, laquelle peut prendre plusieurs formes :
Paiement d'une indemnité ou d'un capital
Désintéressement direct de la victime
Organisation de la défense de son assuré : garantie défense et recours, protection juridique.
Prestation d'assistance...

▪ Pour l'assure
Obligation de déclaration du risque, toutes les formes d'assurance doivent répondre exactement
aux questions posées par l'assureur, notamment dans le formulaire de déclaration du risque ou
accident par lequel l'assureur l'interroge lors de la conclusion du contrat, sur les circonstances
qui sont de nature à faire apprécier par l'assureur les risques qu'il prend à sa charge.
Dans les contrats d'assurance de dommage : il doit déclarer, en cours de contrat, les
circonstances nouvelles qui ont pour conséquence soit d'aggraver les risques, soit d'en créer de
nouveaux et rendent de ce fait inexactes ou caduques les réponses faites à l'assureur, notamment
dans le formulaire précité, dans un délai de 8 jours.

▪ Obligation de payer la prime d'assurance


Le contrat d'assurance met nécessairement à la charge de l'assuré le paiement d'une prime ou
cotisation : proportionnée à l'importance et à la probabilité de réalisation du sinistre aux époques
convenues Au terme, l'assuré est obligé de payer la prime aux époques convenues. A défaut, il
s'expose à la procédure de suspension de la garantie, et de résiliation du contrat d’assurance,

▪ Obligation de respecter les conditions de garantie ;


Dans sens, il est demandé une stricte application des clauses dans la vie de l’assurance. Par
exemple dans le cas de la couverture d’assurance automobile. L’assureur peut dans un contrat
assuré en tiers transporté 6 personnes ; lors de sinistre on se rend compte qu’il y avait 8
personnes à bord dont 3 morts. Qui prendre et qui laisser ? Toute la difficulté commence.
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▪ Obligation de déclaration du sinistre.


L'assureur doit être averti le plus rapidement possible de la survenance d'un sinistre, de manière
à lui permettre de prendre les mesures nécessaires pour en limiter les conséquences, ou exercer
ses recours éventuels.
L’assuré à donner avis à l'assureur, dès qu'il en a eu connaissance et au plus tard dans le délai
fixé par le contrat, de tout sinistre de nature à entraîner la garantie de l'assureur, sous peine de
déchéance de garantie

Section 4 : forme des assurances


▪ Caractère aléatoire
Ici, l’étendue d’une prestation soit celle de l’assureur n’est pas du tout connue pendant la
conclusion du contrat. Il ne pourrait apparaître qu’ultérieurement si le risque couvert se réalise,
ce qui oblige l’assureur à payer. Il faudrait signaler que le contrat aléatoire dont il est question
à pour conséquence la valeur des prestations, soit celle de l’assureur, n’est pas connue lors de
la conclusion du contrat. Il n’apparaît que plus tard si le risque couvert se réalise, ce qui oblige
alors l’assureur à payer suivant le contrat appelé police d’assurance. Les contrats dits aléatoires
ont pour conséquence le fait que la valeur des prestations réciproques est souvent bien inégale,
à tout le moins, en ce sens qu’il est possible post factum de constater qu’une des parties à payer
beaucoup plus que l’autre
Le contrat est dit aléatoire du fait qu’il est comme une convention réciproque dont les
effets, quant aux avantages et aux pertes, soit pour toutes les parties, soit pour l'une ou plusieurs
d'entre elles, dépendent d'un événement incertain. L'aléa existe dès lors qu'au moment de la
formation du contrat les parties ne peuvent apprécier l'avantage qu'elles en retireront parce que
celui-ci dépend d'un évènement incertain.

▪ Caractère onéreux
La garantie de l'assureur n'est due qu'en contrepartie d'une prime ou cotisation. Il ne pourra
donc pas se prévaloir de la subrogation légale des Assurances, s’il effectue un règlement
purement commercial, sans avoir reçu de prime en contrepartie. Il ne pourrait alors que se faire
subroger conventionnellement dans les droits de la victime qu'il indemnise, en respectant les
formalités. Si l'assuré ne règle pas sa prime, l'assureur a la possibilité de suspendre sa garantie,
et de résilier son contrat.

▪ Caractère de contrat d'adhésion


Par là il faut comprendre le fait que pour des raisons économiques, l’une des parties ne peut
faire valoir librement sa volonté lors de la conclusion du contrat. Il convient de signaler encore
qu’il existe un élément primordial, c’est le libre consentement, s’il ne fait pas défaut dans un
contrat, est cependant assez nettement amoindri. En d’autres mots, le preneur d’assurances n’est
en effet pas en mesure de conclure le contrat selon ses propres intentions. Les polices qui sont
présentées à sa signature, ne seront modifiées à sa demande que dans une mesure fort réduite.
Les assureurs rédigent une police-type à laquelle il n’est dérogé que très partiellement. Comme
d’autre part, le preneur d’assurance éprouve le besoin de se couvrir, il devra bien accepter les
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conditions de son cocontractant, d’autant plus que tous les assureurs lui présentent des polices
dont le contenu est à peu près identique.
L’assurance exige la confiance mutuelle. Par ce qu’elle est basée sur la confiance
mutuelle, par simple fait qu’elle est un besoin. C’est-à-dire elle doit apparaître dans
la conscience sociale de l’homme. On se met en tête que quelque chose dont on
ignore la portée de sa conséquence peut toujours survenir, dans ce cas, il faudrait
prendre une certaine disposition particulière comme palliatif pour une certaine
protection.
Cependant à l’aide des services des assurances on peut bien se trouver en équilibre.
Dans le cadre de souscription des assurances, les preneurs d’assurances ne suivent
jamais des institutions. Ils suivent plutôt les individus à travers qui on fait confiance
pour qu’en cas de besoin ; on puisse savoir du moins chez qui s’adresser pour la
régularisation du dossier. Dans ce cas on parle de la fidélisation du client. La
confiance mutuelle dont il s’agit se manifeste du coté de l’assureur du fait qu’il
compte pour son existence sur les primes que doivent générer les niveaux de
perceptions du risque d’abord, puis ensuite les contenus du contrat.
Cette confiance a un effet positif, car du point de vue sociométrie nous remarquons
que cela permet un rapprochement direct de la personnalité de l’assuré à celle de
l’agent d’assurance. Le sentiment qui relie ces deux types de personnalités est celui
d’un avenir meilleur qu’on construit à partir de données historiques. Pour renchérir
avec Henri Bergson (2001) l’avenir est déjà contenu dans le passé, alors il suggère,
au contraire de comprendre que c’est le réel qui éclaire le possible et non l’inverse.
Ce qui advient participe à une redéfinition du passé conclut-il.

Section 5 : Formalisation des assurances


Souscription du contrat
Toute police d’assurances à primes commence obligatoirement par la souscription après
contact informel avec le client. Ce contact donne lieu à la prise de connaissance des conditions
tant générales que particulières de la couverture assurancielle. Du point de vue du rapport des
forces, le preneur d’assurance est considéré comme partie demanderesse des services de
garantie à couvrir tandis que l’assureur est la partie offreuse des services. Voici comment cela
se déroule en pratique.
Conditions Générales
L’assurance utilise le concept condition générale tout simplement par le fait que celle-
ci est considérée comme nous indique le dictionnaire, un état ou une situation dont l’existence
est indispensable pour qu’un autre état, un autre fait existe. Elle est donc une formalité par
laquelle l’assureur inclut les dispositions ou des clauses de sa convenance pour soumettre à
l’assuré. C’est à ce moment nous disons de l’assurance qu’elle est un contrat d’adhésion. Et
faut-il alors préciser que cette disposition deviendra plus tard la base juridique de la police
d’assurances.
En ce moment, C’est un texte qui reprend les dispositions d’ordre général comme le
confirme la thématique. Cette disposition disons-nous, se présente partout pratiquement de la
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même manière et s’applique également partout sans distinction de temps ou de l’espace. Chaque
condition générale est une fonction dépendante de la branche d’assurances. Ainsi les conditions
générales en automobile sont complètement différentes par rapport à celles, de la branche
incendie, ou encore de l’assurance vie, transport etc.
Clause Particulière.
Elle s’oppose à la première dans ce sens qu’elle donne à la chose son caractère orignal,
distinctif et spécial. Cette spécificité est le sens propre de la conception ethnométhodologie de
la logique locale. La couverture assurancielle est conçue en tenant compte du milieu dans lequel
le risque est observé. Elle est dans ce cas le document qui spécifie l’authenticité ou les vœux de
l’assuré qu’on ne peut jamais déroger.
Fin du contrat d’assurances
On ne peut pas encore parler de la fin d’une assurance sans faire allusion à son début.
En effet, l’assurance naît avec la création d’un contrat, reliant en principe deux parties au regard
d’un objectif capitalisé ou qualifié à partir duquel un rachat est payé sous forme de prime. Elle
grandit avec les impératifs de la vie et est appelée à disparaître à un moment donné.
Ainsi, l’assurance a un début, du fait que dans le contrat, on doit obligatoirement situer
la période de la couverture ou garantie assurancielle. Elle a aussi une fin, à partir du moment
où l’assureur constate la disparition de l’objet du risque assuré. Dans ce cas précis, l’assureur
se désengage de ses responsabilités contractuelles.
L’assurance est conclue très généralement pour une période déterminée. Elle est parfois
bien plus courte et est même limitée à un an. De telles clauses se trouvent dans les conditions
générales des polices. Les conditions particulières peuvent naturellement prévoir des
dérogations.
Généralement aussi, la tacite reconduction pour un même terme est stipulée. Pour
empêcher cette reconduction, l’une des parties doit signifier la renonciation à l’autre partie, par
lettre recommandée, trois mois avant l’expiration du terme.
Cette disposition aboutit en fait à la conséquence que de nombreuses assurances ont une
durée plutôt longue. Le preneur d’assurance ne prend pas l’initiative de dénoncer le contrat et,
bien entendu, l’assureur s’en abstient également. Le caractère durable des relations entre
assureur et preneur d’assurance revêt, à divers points de vue, une réelle importance. Il procure
notamment de la stabilité aux activités de l’assureur et à la commission du courrier qui a placé
le contrat.
En cas de suspension, la portion de la prime, éventuellement remboursable, est portée
au crédit du preneur d’assurance. Lorsque l’assurance est sous forme de contrat intuitu
personae (acquis personne et inaliénable reconnu par ma lois). Dans le chef du preneur
d’assurance, elle prend effet à son décès. Il en est ainsi d’un grand nombre de contrats
d’assurances, à savoir les assurances de capital (assurance–vie, assurance individuelle) et
plusieurs assurances de responsabilité.
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Section : Fonctionnalité d’une police d’assurance


Compositions techniques d’une prime d’assurances
Le contrat d’assurance comme nous constatons, est à titre purement onéreux. Cela
entraîne comme conséquence dans tout cela, le principe selon lequel, les primes collectées par
l’assureur constituent le pot commun qui permet de couvrir le montant des sinistres subis par
ses assurés. La prime devient la contrepartie de l’obligation d’indemnisation de l’assureur qu’on
appelle aussi autrement cotisation dans le cadre de la mutualité.
La prime d’assurance se compose techniquement de la manière que voici. Il y a la prime
pure, (prime technique ou encore prime nette), chargement commercial, la prime
commerciale et la taxe, comme nous l’avons dit plus haut. La prime pure ou technique
correspond à la partie de la prime collectée par l’assureur qui a été placée dans un pot commun
afin de procéder au règlement des sinistres. Elle est fonction d’un taux de prime et de l’assiette
des capitaux assurés selon la formule suivante :
Prime Pure = taux de prime * capitaux assurés. (P.P.= T x C.A)
Le taux de prime ainsi que la valeur des capitaux assurés correspondent à l’importance
du risque à garantir, telle qu’elle résulte, notamment des déclarations faites par l’assuré au
moment de la souscription du contrat.
Proposition d’assurances
Elle est la marque de confiance objective entre l’assureur et l’assuré. Pratiquement elle est la
main tendue de l’assuré. Car dans cette proposition, c’est l’assuré qui déclare son risque. C’est
pourquoi elle est à la base de toutes conceptions assurancielles dans n’importe quelles
branches : Vie, Automobile, Transport, Incendie, A.R.D
Cet instrument à caractère sociométrique, est constitué des éléments que voici :
1. Capital à assurer, 5. Mode de payement,
2. Couverture d’assurances ; 6. Prime à lui proposée,
3. Garantie assurancielle ; 7. Signature de l’assuré.
4. Identité de l’assuré ;

En ce qui concerne la durée de la couverture d’assurance, elle est d’une dimension capitale,
dans l’appréciation du risque.
Note des couvertures
La note de couverture d’assurances ici est une expression de la justification de différentes
étendues de garanties que peut prendre un risque à assurer. Car d’une manière générale les
assurés ignorent leurs droits en cette matière. Nous découvrons cela à partir de leur langage
quand il y a un sinistre.
En principe il y a deux natures de couvertures ou étendues des effets assuranciels sur un
risque déterminé pendant la souscription d’une police d’assurances. Voici comment nous les
groupons.
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• Assurance à Couverture Nationale.


• Assurance à Couverture par Réassurance.

Assurance a couverture nationale


Cette couverture concerne toutes les activités assurancielles déployées dans une contrée donnée.
Pour l’exemple du Congo notre pays, à l’instar de ce qui se passe ailleurs, ce sont les assurances
rendues obligatoires par la loi qui font l’objet de la couverture nationale.
La République Démocratique de Congo dispose de six (6) couvertures d’assurances
rendues obligatoires ; la France en dispose trente-deux (32) et la Belgique vingt-huit (28)
pour ne prendre que ces deux pays parmi tant autres, plus encore, de signaler que nos
couvertures d’assurances sont basées sur la conception du droit Belge.
Couverture par Extension Territoriale
Cette note de couverture est d’emblée nationale avant d’être extensionnelle. Il est
recommandé à l’assureur de pouvoir accorder cette couverture d’assurances qu’à ceux qui la
prolongent, ainsi la couverture de base naturelle est la base sans laquelle l’extension est nulle
et sans objet. Dans le cas de notre pays, cette possibilité d’assurances se pratique au sein de
l’assurance régionale appelée COMESA ou la couverture appelée Carte Jaune est accordée.
Cette assurance vise essentiellement la responsabilité civile et plus exactement celle de
l’automobile. Pour le moment, elle est l’assurance régionale. A ce titre, nous donnons les noms
des pays membres qui ont ratifié le texte régissant le fonctionnement de cette police est le
suivant.
Burundi, Erythrée, Ethiopie, Kenya, Ouganda, République Démocratique du Congo,
Rwanda, Soudans, Tanzanie, Zambie et Zimbabwe.
Ce sont leurs sociétés nationales à l’instar de la SONAS qui assurent le traitement de cette
police d’assurances.
Voici comment se présentent les conditions pour son fonctionnement
1. L’assurance est souscrite au pays de provenance par les assurés ;
2. Les sinistres sont constatés en dehors du pays émetteur ;
3. Le payement de prime est cash ;
4. En cas de sinistre, le montant payé à titre d’indemnisation est remboursé avec un
intérêt de 50% par le consortium ;
5. La cotisation est de 100.000 dollars sous forme provisionnelle.
Il convient de signaler que ce genre d’assurance annule ses effets au niveau du territoire
national. En d’autres mots, cette couverture d’assurances n’est pas valable dans les pays
émetteurs.
Pour délivrer cette couverture, il faut remplir cette seule condition à savoir, posséder
l’assurance initiale sans laquelle, on sera en infraction de défaut d’assurances et dans ce cas,
l’assureur sera dans l’obligation de faire payer d’abord, la première assurance avant de
continuer avec l’extension territoriale.
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Du point de vue souscription, cette assurance a une durée de 1 mois, 3 mois, 6 mois et
1 an. Etant donné qu’elle est une assurance de responsabilité civile, ceci entraîne aussi certaine
exigence à savoir : la précision des pays de transit qui seront concernés par la trajectoire par
rapport au pays destinateur. Nous pouvons illustrer cette pensée par des exemples que voici :
1. Une souscription faite pour une assurance d’extension territoriale vers la
Tanzanie, avec pour transit la Zambie : le pays d’origine est la
République Démocratique du Congo, le pays de transit est la Zambie, et
le pays de destination est la Tanzanie.
2. Une souscription faite pour un voyage au Ruanda par Kasumbalesa : le
pays de provenance est la République Démocratique du Congo, les pays
de transits sont : la Zambie, la Tanzanie, et le Burundi ; la destination est
le Ruanda.
3. Une souscription faite pour une assurance de voyage vers la Zambie : le
pays d’origine est la République Démocratique du Congo, pays de
transit, nul, le pays de destination est la Zambie.

Il convient de signaler que la tarification est fonction de deux éléments que voici : la
destination, et les nombres de pays de transit. La police d’assurances est la même partout sur
le territoire des pays membres. Jusqu’à présent elle est un document rempli mensuellement. S’il
arrivait que la police tombait en échéance dans le pays de destination, on sera obligé de faire
l’assurance locale c’est-à-dire l’assurance à couverture nationale de ce pays.
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GESTION ACTIF/PASSIF ET ANALYSE DE LA RENTABILITE


1. Gestion actif/passif dans l’assurance
a. Dichotomie classique de l’activité d’assurance.
Les bilans des sociétés d’assurances comprennent, d’un côté, les investissements financiers, de
l’autre, les opérations d’assurances. A l’actif d’une société d’assurances, figurent les outils des
financiers : actions, instruments de taux, immeubles, qui présentent, tous, la caractéristique
d’être des instruments de marché. Au passif, se trouvent les engagements envers la clientèle.
Ce passif intègre toutes les opérations d’assurances conclues par les commerciaux, à partir des
produits conçus par les techniciens.
i. Cas de l’assurance vie.
La commercialisation, par les sociétés d’assurance vie, des produits épargne a rapproché le
monde des assureurs de celui des financiers. Initié dans les sociétés d’assurances filiales des
banques, l’exercice de la gestion actif/passif révèle des différences fondamentales entre la
banque et l’assurance. Le banquier entretient une double relation avec son client, à travers les
opérations de collecte de dépôts (côté passif), d’une part, et d’octroi de crédits (côté actif),
d’autre part. La relation d’un assureur à son client repose exclusivement sur une opération de
passif (collecte de dépôts), si bien que l’organisation des sociétés d’assurances est restée
longtemps bipolaire, c’est-à-dire sans coordination entre le centre de gestion « actif » (le gérant
d’actif) et le centre de gestion « passif » (les commerciaux et les techniciens).
ii. Cas de l’assurance non vie.
En tant que moyen de rationalisation financière, la gestion actif/passif constitue un outil reconnu
d’analyse et de mesure des risques financiers efficace même en assurance non vie.

b. DEFINITIONS, OBJECTIFS ET CHAMP D’APPLICATION


Comme cela filtre à travers l’intitulé, cette section comporte trois points traitant, à tour de
rôle, de la définition, des objectifs et du champ d’application.
1. – Définition.
La gestion actif/passif consiste à agir sur la composition du bilan pour optimiser le retour sur
fonds propres tout en maîtrisant les risques financiers. Elle peut s’appliquer à un produit ou à
l’ensemble d’un bilan. Dans le premier cas, c’est un mode de gestion financière courante des
flux générés par ces activités ; dans le second, c’est un outil d’analyse et de pilotage global.
2. – Objectifs.
Les trois objectifs de la gestion actif/passif sont :
1°) agir sur la composition du bilan,
2°) optimiser le retour sur fonds propres,
3°) maîtriser les risques financiers.

A. – Agir sur la composition du bilan.


Le fait générateur d’un contrat d’assurance est l’émission d’une cotisation. Corrélativement, il
y a naissance d’un engagement envers l’assuré inscrit au passif, qu’il s’agit de couvrir par des
actifs appropriés. En conséquence, pratiquer une gestion actif/passif, c’est déterminer
l’allocation optimale des actifs pour un passif donné.
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B. – Optimiser le retour sur fonds propres.


Le rendement des fonds propres est la seule mesure permettant de juger la performance globale
d’une activité ou d’une société. Il est, en effet, le seul à permettre la synthèse des critères de
volume et de prix, c’est-à-dire les critères à la fois commerciaux et financiers. La mise en place
effective d’une gestion actif/passif permet de fournir une analyse détaillée du taux de retour sur
fonds propres en faisant ressortir les contributions respectives des différents intervenants.
C. – Maîtriser les risques financiers.
Les principaux risques concernant le taux, la liquidité et le change. Le risque de taux se traduit
par une évolution d’amplitude différente des valorisations respectives des actifs et des passifs
constituant un bilan dans une devise donnée, suite à une variation des taux d’intérêt de la devise
considérée. Le risque de liquidité résulte de l’impossibilité de céder un actif ou un passif au
prix auquel il est valorisé. Le risque de change résulte de la variation de la valeur d’un actif ou
d’un passif suite à l’évolution des cours de la devise dans laquelle est exprimé l’élément
concerné.

3. – Champ d’application.
Les trois sous-points abordés ici sont :
1°) application à un produit ou à une branche d’activités spécifique,
2°) application à l’ensemble du bilan d’une société d’assurance,
3°) complémentarité de deux approches.

A. – Application à un produit ou à une branche d’activités spécifique.


En tant que mode de gestion financière courante, la gestion actif/passif s’applique à un produit
ou à une branche dont on veut rationaliser la gestion sous tous ses aspects financiers : conditions
de collecte, d’investissement de fonds, de pilotage de la rémunération.

B. – Application à l’ensemble du bilan d’une société d’assurances.


En tant qu’outil d’analyse et de pilotage global, la gestion actif/passif permet d’apprécier
l’exhaustivité des risques financier sur l’ensemble du bilan d’une société d’assurances,
composé de produits et des branches d’activités gérés chacun selon un mode bien particulier.

C. – Complémentarité des deux approches.


Les deux approches sont complémentaires dans la mesure où l’analyse et le pilotage global des
risques et de la rentabilité à l’aide de l’outil « gestion actif/passif » ne prennent tout leur sens
que si les risques sont in fine maîtrisés grâce à la gestion financière courante par produit et par
branche d’activités. L’approche « micro » suppose une intervention en continu (quotidienne)
alors que l’approche globale s’effectue à intervalles réguliers. Mais, il est possible de mener
l’une sans l’autre, ce qui permet de les considérer, dans ce cas, comme indépendantes.

Contexte initial : l’intégration de deux logiques différentes


Deux aspects du processus d’assurance caractérisent le contexte initial dans lequel
s’exerce la gestion actif/passif : la collecte des fonds par le gestionnaire3 du passif, d’une part,

3
Gestionnaire n. Personne chargée de la gestion.
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et l’investissement de ces fonds par le gérant4 d’actifs, d’autre part. D’où les trois points de
cette section : 1°) la logique du passif, 2°) la logique de l’actif, et 3°) le rôle de la gestion
actif/passif.

1. – La logique du passif.
La logique du passif répond aux différents impératifs qui varient selon qu’il s’agit de
contrats d’assurance vie ou de non vie. En assurance vie, les impératifs sont, d’une part, le poids
de la concurrence qui oblige l’assureur à offrir le produit le plus attractif du marché et, d’autre
part, le caractère optionnel de certains produits exerçables au gré du client (rachats, avances,
arbitrages, etc.). En assurance non vie, les impératifs sont, d’une part, la contrainte technique
liée à la sinistralité statistique propre à chaque produit et, d’autre part, les considérations
commerciales liées au choix du créneau et du prix en fonction de la concurrence.

2. – La logique de l’actif.
La logique de l’actif répond également à certains impératifs variables selon qu’il s’agit
de contrats d’assurance vie ou non vie. En assurance vie, l’impératif unique est la recherche du
meilleur compromis entre le risque et la rentabilité. En assurance non vie, il y a lieu de relever
trois impératifs, à savoir : 1°) l’absence de référence directe au taux d’intérêt dans la gestion
des actifs, 2°) l’absence de mouvements significatifs sur les actifs investis, et 3°) l’existence
d’un risque de taux latent (ou caché).

3. – Le rôle de la gestion actif/passif.


En coordonnant les deux logiques, la gestion actif/passif joue d’abord un rôle d’intermédiaire
pour atteindre une meilleure efficacité globale de la société et, ensuite, elle en redistribue les
fruits à l’actionnaire qui, en tant qu’apporteur de fonds propres, souhaite une certaine rentabilité
de sa mise initiale.
La gestion dynamique de l’actif et du passif de la compagnie par des techniques ALM (Assets
and Liability Management) permet de maximiser les rendements financiers générés par les
provisions techniques, et de diminuer d’autant les primes. Ces techniques tendent à faire
correspondre les maturités de l’actif et du passif, c’est-à-dire à faire en sorte que les placements
qui représentent les provisions techniques servant à dédommager les sinistres arrivent à
échéance lorsque les indemnités doivent être versées.5

2. L’outil opérationnel : le contrat de gestion


1. – Principe général.
Le contrat de gestion est un protocole par lequel le gestionnaire du passif et le gérant des actifs
fient conjointement le cadre dans lequel va s’exercer la gestion financière courante d’un produit
ou d’une branche d’activités. Il recense les contraintes provenant du passif et permet de
déterminer l’allocation d’actifs la plus approprié.
2. – Caractéristiques.
Le contrat de gestion est établi par le gestionnaire actif/passif à partir des contraintes
techniques et commerciales du passif, des contraintes d’investissement et de rémunération

4
Gérant, ante n. Personne ne qui gère pour le compte d’autrui (Robert Méthodique). Mandataire placé à la tête
d’un établissement commercial ou d’une société (Petit Larousse illustré).
5
Michel DENUIT et Arthur CHARPENTIER, op. cit, p. 23.
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attendue de l’actif ainsi que de l’exigence de rentabilité fixée par l’actionnaire. Trois éléments
doivent être arrêtés lors de l’élaboration d’un contrat de gestion. Il s’agit : 1°) de l’horizon de
gestion, 2°) du risque accepté par le gestionnaire du passif et 3°) de l’espérance de rentabilité
des actifs. Les deux premiers éléments sont fournis par le gestionnaire du passif, le troisième
par le gérant des actifs.

3. – Formalisation du contrat de gestion.


Le contrat de gestion est établi par le gestionnaire actif/passif qui joue un rôle de
catalyseur des souhaits à différents intervenants de la société. Le contrat de gestion établi
produit par produit est un outil idéal pour construire pas à pas une gestion actif/passif globale.

RENTABILITE
L’objectif de rentabilité de l’actionnaire correspond au coût du capital pour la société.
Le coût du capital se définit sous la forme d’une prime de risque qui se rajoute au taux sans
risque. Le taux sans risque correspond au rendement des obligations d’Etat. La prime de risque
constitue la rémunération du risque supplémentaire pris par l’actionnaire par rapport à un
investissement en obligations d’Etat.

Indicateurs de rentabilité
1. – Caractéristiques.
Les indicateurs de la rentabilité doivent permettre de tenir compte des données qui ne résultent
pas des états comptables, tels des résultats à venir, qui existent à l’état latent sur la base des
contrats déjà conclus. Ceci conduit à :
1°) la prise en compte de la durée, c’est à dire une mesure de rentabilité sur le cycle entier de
l’activité d’assurance ; 2°) la standardisation de certains éléments tels que des résultats
financiers ou le montant du capital (en retenant le capital minimum nécessaire) afin d’obtenir
une mesure homogène pour l’activité s’assurance stricto sensu ; et 3°) la prise en compte du
capital minimum.
2. – Principaux indicateurs.
Les trois outils de mesure de la rentabilité les plus pertinents sont :
1°) le taux de rentabilité interne (TRI),
2°) l’évolution de la valeur intrinsèque (EVI), et
3°) l’évolution de la valeur totale hors goodwill (EVTHG) ou « embedded value ». Le
taux de rentabilité interne (TRI) a pour objet la mesure de la rentabilité des affaires nouvelles
d’une année, en prenant en compte l’ensemble des profits que ces affaires dégageront dans les
années à venir.
L’évolution de la valeur intrinsèque (EVI) mesure, pour sa part, l’accroissement de
valeur de la société sur une année donnée, générée par l’ensemble du portefeuille (affaires
nouvelles de l’année et déroulement des contrats anciens souscrits pendant les années
antérieures). L’évolution de la valeur totale hors goodwill (EVTHG) ou « embedded value »,
mesure également l’accroissement de valeur de la société sur une année mais en intégrant les
éléments réels de niveau de capital et de résultat.
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Le goodwill correspond à la valeur actuelle des affaires qui seront souscrites dans le
futur. La rentabilité effective mesurée au moyen de l’un des trois indicateurs ci-dessus (TRI,
EVI, EVTHG), devra être comparée au coût du capital correspondant à l’objectif général de
rentabilité fixé par l’actionnaire.

NOTION D’AFFAIRES NOUVELLES


1. – En assurance non vie.
Deux approches existent : 1°) Une approche juridique où l’on considère que le renouvellement
des contrats par tacite reconduction correspond à la souscription d’un nouveau contrat. Dans ce
cas, les affaires nouvelles englobent les nouveaux contrats et les renouvellements. 2°) Une
approche économique fondée sur la continuité de l’exploitation. Dans ce cas, les affaires
nouvelles se limitent aux nouveaux contrats.

2. – En assurance vie.
Les deux approches coïncident généralement ; sauf pour l’assurance décès où c’est l’approche
qui doit être retenue dans la mesure où l’assureur n’a généralement pas la possibilité de
refuser le renouvellement du contrat.

Présentation du taux de rendement interne


1. – Définition.
Le taux de rentabilité interne (TRI) est le taux d’actualisation qui annule la valeur actuelle
nette du flux total entre la société et l’actionnaire.

2. – Mode de calcul.
𝑛
𝐹𝑖
Le TRI est le taux (t) tel que ∑ 𝑖
= 𝑂 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐹𝑖 = flux entre la société et l’actionnaire
𝑖=0 (1+𝑡)
à la période i, et n= durée totale de la projection.

Embedded et appraisal values6

L’embedded value consiste à déterminer un excédent d’actif net réévalué par rapport
soit au montant minimal de marge de solvabilité soit, et le plus souvent, par rapport à la norme
du marché (par exemple deux à trois fois la marge de solvabilité) et en intégrant les besoins
propres à l’entreprise suivant sa stratégie de développement et des risques pratiquée.

A cet excédent d’actif net réévalué qui correspond aux capitaux propres disponibles
pour l’actionnaire est ajoutée la valeur actuelle des flux nets qui seront dégagés par le
portefeuille des contrats et les capitaux propres minima (cette valeur est appelée valeur
intrinsèque).
Cette méthode qui valorise le portefeuille des contrats en cours est largement fonction du choix
de différents paramètres : taux de rendement des actifs, taux d’intérêts, taux de chute des
contrats, frais de gestion.

6
Jacques LE DOUIT, « La comptabilité des entreprises d’assurances », in François EWALD et Jean-Hervé
LORENZI, op. cit, p. 36-397.
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L’appraisal value consiste à ajouter à l’embedded value la valeur actuelle des flux
estimés relatifs au portefeuille d’affaires nouvelles que l’entreprise pourrait développer. Sa
sensibilité au choix des hypothèses retenues et encore plus grande que l’Embedded value et
nécessite de l’utiliser avec une très grande prudence.

GESTION DE BRANCHES
Assurance transport
Introduction
De nos jours l’expression « Assurance Transport » englobe en son sein les assurances
maritimes, fluviales, terrestres et aériennes. Il s’agit-il en effet, d’une terminologie adaptée en
matière d’assurance, conséquente au développement simultané des moyens de transport et du
commerce international d’une part et, d’autre part à l’accroissement des volumes ainsi que des
espèces ci produite d’assurances. C’est en effet une conséquence logique de l’expansion
industrielle et commerciale qui eut lieu en Europe d’abord et dans le monde à partir du XVIIIè
siècle jusqu’à nos jours.
Jadis, durant toute l’époque du prêt à la Grosse (aventure de mer) avant le Xlllè siècle
jusqu’au XVlllê siècle, l’assurance maritime était la seule assurance en vigueur. Elle couvrait
les corps maritimes (navire de mer) et leur cargaison contre les risques de navigation maritimes
(fortunes de mer).
De ce fait, l’assurance transport garantit désormais « ware house to ware house » c’est-
à-dire de magasin à magasin le transport de ces cargaisons contre tous les risques de transport
que constituent tous les risques de navigation maritime et/ou fluviale ou lacustre ainsi que tous
ceux de transport ferroviaire, routier et aérien.
L’assurance transport a pour but de couvrir les différents risques auxquels votre
patrimoine est exposé au cours de voyages. Votre patrimoine peut comprendre les engins de
transports eux-mêmes tels que l’avion, le navire, le bateau, l’allège, les barges etc. c’est-à-dire
des « Corps ». II peut également comprendre les biens destinés à votre usage personnel et/ou à
la vente. Tous ces biens, l’assureur transport les appelle « Facultés ».
En conséquence, le monde des assureurs offre plusieurs formes de Couvertures
d’assurance Transport à savoir :

• Assurance sur corps d’aéronefs qui couvre les avions, hélicoptères (aéronefs);
• Assurance sur corps de bateaux qui couvre les corps de bateaux et leurs accessoires
• Assurance sur Facultés qui couvre notamment :
o Les marchandises;
o Assurance de Responsabilités Civiles de transporteurs aériens et routiers qui
couvre la responsabilité civile du transporteur de marchandises autrui.

Assurances Facultés
Nous allons ci-après insister sur l’assurance sur Marchandises ou Facultés qui de par
le monde est l’assurance transport la plus exploitée.
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GARANTIES
• Concernant l’assurance de chose,
Le Département Transport pratique deux types de garanties en assurance sur Facultés à
savoir la garantie Tous Risques et la garantie RAP. Sauf (Franc d’Avarie Particulière Sauf).

• La garantie Tous Risques :


L’assureur vous indemnise pour tous dommages ou pertes subis par les marchandises au cours
de voyage, excepté certains dommages exclus par la Loi et par la Police d’assurance elle-même.
Exemple : les amendes, contrebande, commerce prohibé, vice-propre de marchandises ne sont
pas à charge de l’assureur.
En garantie F.A.P. Sauf:
L’assureur répare tous dommages ou perte quelque minimum qu’il soit causés aux
marchandises par un événement ou accident caractérisé appelé en d’autres termes un cas de
force majeure.
Exemple : incendie, naufrage ou échouement du bateau transporteur, chute de colis assuré lors
des opérations de chargement et déchargement.
L’assureur paie en outre tous les frais exposés en vue de préserver les marchandises assurées
des dommages et/ou pertes éventuels.
Concernant l’assurance de responsabilité civile : l’assureur offre la garantie de
Responsabilité Civile du Transporteur vis-à-vis des propriétaires des marchandises qui lui sont
confiées.
La responsabilité civile est une obligation que la loi impose à toute personne de réparer un
dommage causé de sa faute à autrui.
Il en est de même pour le transporteur, celui-ci est obligé de réparer tous dommages subis par
les marchandises qui lui sont confiées, à condition que les propriétaires des marchandises
prouvent que ces dommages découlent de la faute du transporteur.
POLICES (CONTRATS): L’application de l’assurance aux besoins de l’assuré peut être
réalisée en deux sortes de contrats ou Polices d’assurance; il s’agit de:
1°. Police au voyage
2°. Police d’Abonnement.
1.Police au voyage est une assurance facultative qui se conclut librement de cas en cas sur des
risques isolés. Ainsi un particulier qui expédie ses marchandises ou ses effets personnels d’une
ville à l’autre se présente à l’assureur qui lui remet une Proposition dans laquelle il indiquera
tous les éléments nécessaires à la bonne appréciation du risque par l’assureur dont notamment
:
o La nature de la marchandise, son poids ;
o Le nombre de colis, leurs marques et numéros ;
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o Le type d’emballage ;
o La valeur assurée ;
o Le point et date de départ, le lieu de destination ;
o Le mode de transport.
Après avoir accepté le risque ainsi soumis à son assurance, la SONAS établie le décompte de
la prime d’assurance, encaisse cette dernière et délivre un certificat d’assurance à l’assuré.

Police d’Abonnement
On entend par Police d’Abonnement ou Police flottante un contrat transport sur Faculté
souscrit par un assuré ayant des expéditions régulières à effectuer pendant une période
déterminée, généralement de 12 mois renouvelable par tacite reconduction.
Par cette Police, les expéditions de l’assuré sont couvertes d’avance.
L’assuré a cependant l’obligation de déclarer à l’assureur, toutes les applications
(aliments) à cette Police dont il paie la prime seulement à la fin d’un mois ou d’un trimestre. Le
fondement de cette Police est l’engagement respectif que prennent l’assuré et l’assureur selon
lequel le premier déclare toutes les expéditions visées par la Police et que la second les garantit
d’avance même si un sinistre survient avant la déclaration de l’expédition en d’autres termes:
l’avantage de cette police pour le client est que le paiement de la prime n’est pas immédiat.
Mais peut intervenir suivant convention après 15 jours, 30 jours ou même 90 jours. La
déclaration d’aliment doit être faite dans un délai que la police précise selon les clauses
conventionnelles de la police d’abonnement. Ce délai est de 72 heures (3 jours). A défaut de
faire la déclaration d’aliment à temps, c’est-à-dire dans le délai fixé par la police, l’assureur a
droit de rejeter toutes les avaries survenues à la marchandise non déclarée. La déclaration
d’aliment pourrait être faite valablement après la survenance du sinistre du moment qu’elle est
faite dans le délai prévu par la police.
Néanmoins, la Police d’Abonnement indique toujours une somme maximum assurable
par navire ou par tout mode de transport et/ou par aliment appelée plein de souscription.

Calcul de prime d’assurance


Les éléments considérés dans la fixation du taux de prime sont notamment, entre autres
ceux-ci :
Etendue géographique de l’assurance ;
Les assurables : comme clients assurables, on peut avoir à faire à des grandes entreprises
agricoles, industrielles et/ou commerciales ou tout simplement à une personne physique. La
crédibilité et l’importance d’une telle personne morale ou physique compte énormément.
Qualité et genre de produits de transports assurables, par exemple : café, coton, riz, ivoire,
ciments (en sacs), savon, huiles, produits industriels divers etc..
4) Risques et leur importance relative selon l’itinéraire et les moyens de transports:
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• Transport routier : - facultés


• Navigation fluviale : - Corps de bateaux
- Facultés

• Aviation : - Facultés (Fret)


- Corps Aéronefs
- R.C.T.N T.
- R.C.T.
5) Emballages
6) Et, enfin, selon le type de garantie (Tous Risques ou RAP. Sauf) sollicitée par le client,
l’assureur procède à l’analyse critique du risque (son appréciation) avant d’en décompter
effectivement la prime.
En ce qui concerne l’assurance des produits à l’exportation, par exemple: du café, de
l’ivoire, des sacs de ciments, et des produits en aciers comme les fers, l’appréciation du risque
et le calcul de sa prime s’effectuent comme présente dans le tableau en pages suivantes.
3. Eléments d’un décompte
P.P.= VA x Tx
F. G.
PC= PN+FG
Taxe : 16 % .PC
NAP = PC+TX

POLICE R.C. TRANSPORTEUR ROUTIER


Elle couvre la responsabilité civile du transporteur routier contre les avaries causées aux
marchandises transportées au cours du voyage. L’assureur n’intervient que lorsque les dégâts
et pertes causées aux marchandises proviennent des accidents caractérisés de la route. Il existe
également la R.C fret que nous vendons dans le cadre de polices aéronefs et même la R.C.
fluviale vendue aux A.R.D.
Cette police est composée des documents suivants:

• Proposition d’assurance ;
• Conditions particulières ;
• Conditions générales ;
• Feuille intercalaire.
Le contrat est conclu généralement pour une durée de 12 mois et le taux des primes est de 120
comme en F.A.P. sauf.
Les autres éléments de la tarification sont:

• le nombre des remorques ou camions;


• le nombre de voyage par an;
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• la valeur assurée par l’envoi et par camion ou remorque;


• la valeur totale annuelle.

RC. TRANSPORTEUR ROUTIER

• Un transport a un camion de 20 tonnes. % Fait 4 voyages / mois.


• Total voyage pour 1 an = 4 x 12 mois = 48 voyages/an.
• Maximum/voyage 13.000$.
• Maximum annuel = 13.000 $ x 48 voyages = 624.000 $
• Taux 0,15% - si en dessous de 1.000.000
• Taux 0,15% - si au-dessus de 1.000.000
• Taux d’indemnité 30 $ le kg.
• Chercher les conditions générales.
Chercher les conditions particulières.
Les éléments à prendre en compte
o Le nombre des véhicules transporteurs (remorques).
o Le tonnage par véhicule (tonnage totale).
o Le nombre de voyage par mois.
o Le nombre de voyage par année (total voyage/an).
o Le maximum/voyage (maximum total par an).
o Le taux de prime = 0,15 % pour un maximum annuel de moins de I
milliard.
o Le taux de prime = 0,15 % pr un maximum de plus de 1 milliard.
o Taux d’indemnité de 25 % par kg.
Vente à l’étranger (à l’extérieur)
Dans le cadre du commerce international, il existe deux domaines :

• L’exportation ;
• L’importation.
Lorsque le client se trouve à l’extérieur, la transaction s’effectuera dans le cadre d’une
exportation. Ainsi, trois variantes sont possibles :

• Vente FOB ;
• Vente CIF (CAF);
• Vente FRANCO USINE.

Vente fob : Franco à bord (libre à bord)


Le prix indiqué sur les documents de vente n’inclut pas les frais de transport et
d’assurance. Le client exportateur ou importateur, est donc responsable. Dans ce cas du transfert
de la propriété a eu lieu au port, à gare ou l’aéroport. Les marchandises voyagent aux risques et
périls du destinataire, car celui qui fait le choix du transporteur et les éventuels dégâts observés
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seront revendiques auprès du transporteur. Toutefois, l’acheteur prend l’assurance pour ses
marchandises dans son propre pays.

Vente CIF (caf):


Comprend le coût du transport et de l’assurance dans le prix proposé au client. La
responsabilité de sélectionner le transporteur et de souscrire une police d’assurance pour la
marchandise incombe au vendeur c’est-à-dire à l’exportateur de la chose. Les dégâts causés aux
marchandises sont revendiqués au vendeur par le client. Le vendeur ou l’exportateur se retourne
vers le transporteur et l’assureur.

Vente franco usine:


Rend le client responsable de la marchandise au départ de l’usine. Le prix indiqué dans
les documents de vente n’inclut ni les frais de transport dans le pays du fournisseur, ni non plus
les frais de transport international. Le fournisseur remet les marchandises à l’agent de livraison
indiqué par le client. La loi de 1967 (revue en 1968) exige que la vente au CONGO se fasse
FOB à l’importation et CIF à l’exportation.

A. ASSURANCE CORPS DE BATEAUX


Sur les océans et mers où naviguent à travers le monde les navires de la Compagnie Maritime
Congolais, la CM.C., les risques de navigation maritime sont à la fois nombreux et diversifiés.
Mais, couverts par l’assurance transport de l’assureur, ces navires voyagent jours et
nuits comme le souhaite l’armement propriétaire. En cas de moindre dommage couvert par
l’assurance, l’assureur indemnise l’assuré dans les délais les meilleurs.
De même, de nombreux propriétaires et affréteurs des bateaux de toutes sortes, de types
et importances différents qui naviguent à travers les fleuves, les rivières et les lacs du grand
Congo ont souscrit l’assurance transport sur corps bateau auprès de l’assureur. ils sont de ce
fait tranquilles et sûrs de voir leurs affaires prospérer et demeurer le plus longtemps possible.

1. Couverture ou Garanties :
En assurance sur corps de bateaux, l’AsR dispense les couvertures pour corps et
Machines aux taux de son appréciation de l’affaire soumise à l’assurance dégâts matériels sur
corps & machines. Elle peut également, suivant demande du client, accorder uniquement la
couverture contre la perte totale du bâtiment (bateau).

2. Importance de la prime :
La prime demandée par l’assureur dépend de l’importance de l’affaire, de son
appréciation générale et profonde lors de la souscription, de la garantie sollicitée par le client
et accordée par l’assureur. Les taux diffèrent selon les risques garantis par l’assureur.
L’appréciation des risques par l’assureur dépend de la manière dont l’affaire a été
soumise à l’examen de l’assureur. Pour cela un formulaire de « Proposition d’assurance corps
de bateau » est préalablement remis au client, celui-ci y inscrit diverses informations techniques
que l’assureur considère comme caractéristiques essentielles de l’unité soumise à son assurance.
C’est pourquoi l’information la plus complète possible et la plus sincère aussi est toujours
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exigée du client par l’assureur. C’est ainsi que, pour illustrer ce que nous écrivons, le décompte
ci-après est soumis à votre attention :

1) Renseignements principaux:

• Nom de l’unité : MASUWA


• Type : Hors-Bord
• Usage : Commerce
• Longueur : 16,4 m
• S Largeur : 2,1O m
• Creux : 0,94 m
• Tonnage :11, 238
• Année de construction: 1982
• Valeur assurée : 25.000,-
• Assurance sollicitée : Perte totale, Recours
• de tiers et frais de retirement.
2) Décompte prime

• Perte totale : 25.000 x 2 % = 500


• Recours de tiers : 18.750 x I % = 187,5
• Frais de Retirement : 2.500 x 1,50 % =37,5
• Prime Nette = 725
• Frais de gestion = 0,5151 . 725= 373
• PC : 725+373= 1098
• Taxe 16% de PC= 175.68
• PB = 1273.68

B. AVIATION GENERALITES
Le développement des moyens aériens de transport et plus particulièrement de l’avion
et de l’hélicoptère, tant en catégorie d’appareils qu’en leurs importances utilitaire et en valeurs
a donné naissance à un épanouissement de l’assurance transport sur corps d’aéronefs tel
qu’aujourd’hui, à travers le monde entier, l’assurance en aviation devient une forme tout à fait
spécifique d’assurance transport A ce titre, il existe à travers le monde plusieurs Compagnies
dont la seule spécialité d’assurance est l’assurance Aviation.
Ainsi, l’assureur aviation diversifie à la fois les risques et les garanties conséquentes à
ceux-ci. Il en découle plusieurs formes de polices d’assurances en aviation. Les documents
utilisés pour ce faire, sont également adaptés à la forme d’assurance.

i. Polices en aviation/Valeur assurée


Corps d’aéronefs : On parle alors de police Corps;
Responsabilité Civile du Transporteur envers les tiers transportés (Passagers) (RC.T.T.);
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Responsabilité Civile du Transporteur envers les Tiers Non Transportés (R.C.T.NT.);


Individuelle pour Personnel naviguant et Pilote ;
Frêt aérien et ou bagages.
La valeur assurée dans tous ces cas est toujours fixée d’avance. C’est le MAXIMUM
par événement, c’est-à-dire le montant maximum que l’assureur sera obligé de remettre à
l’assuré en cas de sinistre majeur (vol, dégâts, incendie, perte totale) si la franchise ne peut être
d’application. En cas d’applicabilité de la FRANCHISE, le maximum par événement est
évidemment la valeur assurée moins la franchise.

ii. Source d’assurance en aviation


L’assurance aérienne est présentée, soit par les sources qui la caractérisent, ou bien
matériellement, par les statistiques.
Les sources :
Par les sources, il faut entendre les conventions et organisations internationales, notamment:
1) La Convention de Paris du 13/10/1919;
2) Les Conventions bilatérales ;
3) La Convention de Varsovie du 12/10/1929 ;
4) La Convention de Chicago du 07/12/1944 ;
5) Organisation de l’aviation civile internationale ;
6) Les accords I ATA

iii. Caractéristiques des assurances aériennes


Si l’on se place du point de vue économique et social, on constaterait que les assurances
aériennes ne diffèrent pas des assurances maritimes ou terrestres. En effet, dans tous les cas, il
s’agit de couvrir un préjudice corporel ou matériel consécutif à un accident ou à une perte ou
avarie, c’est-à-dire dédommagé des victimes lésées dans leur intégrité physique ou dans leur
patrimoine. Presque le même système qu’en assurance automobile.
Dès lors, l’assurance aérienne est particulière par le risque qu’elle couvre, lequel n’est
toujours pas connu de l’assureur. Au début de l’aviation, les Compagnies d’Assurances qui
eurent le courage de couvrir de tels risques étaient dans l’impossibilité de coter ces risques.
La cotation du risque est fonction d’éléments divers, géographiques, physiques,
climatiques etc... Des accidents provoquent des protestations de la part de syndicats des pilotes
qui se plaignent de l’insuffisance de certains moyens techniques des appareils ou de la mauvaise
infrastructure de quelques aérodromes.
Aussi, le risque financier joue un rôle important de l’assurance aérienne. Lorsqu’un
avion s’écrase au sol, il est irréparable, sa charte engendre des indemnités dues aux passagers
ou à leurs ayants droit, aux propriétaires des marchandises transportées ou aux tiers lésés à la
surface et finalement la Compagnie exploitante a perdu son matériel ou son avion.
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En outre, nous sommes en présence d’un marché restreint de l’assurance aérienne: la


répartition des risques doit se faire entre des Compagnies d’Assurances et de réassurance en
nombre limité.
Du point de vue pratique, il convient d’observer que les capitaux accumulés sur un seul
avion sont très importants et le risque de perte totale est sérieux.
C’est pourquoi, l’assureur couvre:

• le corps de l’aéronef;
• la responsabilité civile du transporteur à l’égard ;
• des passagers transportés;
• la responsabilité civile du transporteur à l’égard des tiers non transportés ;
• assurance individuelle pour le personnel navigant;
• assurance frêt pour les marchandises transportées.

Le cumul possible est de l’ensemble des éventualités qui peuvent s’ajouter au minimum
probable, c’est-à-dire les dommages causés à la surface par la chute de l’avion.

C. Assurance transport des fonds et valeurs


Assurance valeur est seule qui s’applique aux colis contenant des monnaies, métaux
précieux, bijoux, diamants, perles, pierres précieuses, billets de banques, titres, coupons et
valeurs de toute nature, et expédiés par route, chemin de fers, fleuve, mer ou air.
Les expéditions par ces voies confiées par l’assuré aux entreprises de transports
publiques ou privés, peuvent être couvertes, pour un montant maximum à fixer, moyennant
convention et primes spéciales stipulées avant la mise en risque ; ainsi, les autres dispositions
de la Police d’Assurance Maritime sur facultés leur demeurant applicables.
Sont aux risques des assureurs dans les conditions déterminées par la police, tous
tonnages Ies pertes qui arrivent aux objets assurés depuis leur remise au transporteur, au point
d’expédition jusqu’à leur livraison au destinataire au point de destination, qu’ils ont été désignés
par l’assuré, les assureurs couvrant, non seulement les dommages et pertes dont le transporteur
assume la responsabilité mais aussi ceux résultant des événements de force majeure.

i. Les risques exclus :


Les assureurs sont expressément affranchis de toutes réclamations pour les causes
suivantes :
1) Fait ou faute de l’assuré, de ses préposés, représentants ou ayants-droits ; vice-propre
de la chose assurée ; mauvais conditionnement ou insuffisance des emballages;
2) Amendes et dommages-intérêts ;
3) Arrêts, prises, saisies, confiscations, etc.
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CORPS AERONEF : APPLICATION


Avec 5 passagers à bords: I pilote, valeur assurée 1 .000000 FC., le frêt: 22 Tonnes, il faut 4
voyages par mois soit 48/an.
Valeur par frêt : Congo/Congo 2001Kg.
Congo / Etranger 5001Kg.
DECLARATION

• RCT NT : 15.000.000
• RCTT : 500.000
• Pilote – Décès : 5.000

DECOMPTE DE PRIME
1. RCTNT (12%): 15 .000.000x 12% =1.800.000
2. RCTT (15%) : 500.000x15%x5= 375.000
3. ASSURANCE PILOTE-DECES: 5.000 x 8% = 400
4. I P : 10.000 x 8% 600
5. RC FRET: 22.000 Kg (4 x 12) x 500 x 1, 25% = 660.000
6. CORPS (PERTE TOTALE) 7 % 1.000.000 x 7 % = 7.000.000
9.836.000
10. EXTENTION TERRITORIALE 25% 2.459.000
PN : 12.295.000
FG : 6333.154
PC : 18.628.154
TX : 2.980504
PB : 21.608.658

ii. INDEMNISATION DE L’ASSURE


Nous aimerions d’abord définir ce qu’on entend par sinistres ou avaries en assurance
transport : Un sinistre ou avarie est toute perte extraordinaire subie par les propriétaires d’une
marchandise. Une avarie se présente sous forme d’un dommage matériel ou d’une dépense
(avarie-frais), mais ce dommage ou dépense doit être extraordinaire, c’est-à-dire inattendue. La
baisse des prix, les droits de douane, les frais de chargement, de déchargement et de veille, de
manipulation de marchandises ne sont pas des sinistres ou avaries. Mais par contre, une
dépréciation d’une marchandise par mouillure, des frais de réparation d’une marchandise
brisée, constitue des sinistres ou avaries, ils doivent être payés par l’assureur.
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Une avarie peut être particulière ou commune.

• Elle est particulière quand elle est soufferte


• D’une manière accidentelle ou par la faute d’un tiers.
• Elle est commune quand elle est soufferte d’une manière volontaire pour le salut
commun du navire et de la cargaison (marchandise se trouvant à bord)
Les avaries particulières se présentent sous différentes formes dont les principales sont:
1) une avarie matérielle (dégât d’un objet);
2) un manquant d’un ou plusieurs colis ;
3) une vente en cours de route ou à destination ; exemple : cas marchandises périssables ;
4) des frais de remise en état et de réparation ; exemple : réparation de mauvais emballage ;
5) des frais d’intervention des Commissaires d’Avaries, dispatchers, experts, etc.
L’avarie commune se présente sous forme de contribution à l’avarie commune.
Pour règlement rapide de vos sinistres.
Nous savons très bien que l’AsR a toujours fait l’objet de critiques sévères de la part de
sa clientèle qui prétend que le règlement des sinistres se fait avec lenteur. Nous vous prions de
nous aider à y aller plus vite.
Pour ce faire, il y a lieu de se conformer aux recommandations stipulées dans les conditions
tant générales que particulières de vos contrats. Nous éviterons ainsi la perte du temps que nous
avons connue jusqu’à présent.
En effet, la simple lettre de réclamation ne suffit pas. Il faut déposer à l’AsR tous
documents justifiants votre réclamation. Ainsi, lors de l’introduction d’une réclamation,
l’assuré est prié de produire certains documents cités ci-après :

Les avaries : perte sur facultés-marchandises


• Certificat d’assurance ou déclaration définitive d’aliment
• Document de transport (lettre de voiture,
• Connaissement ou B/L et LTA ou Airway bill).
• Facture fournisseur.
• Bon de camionnage.
• Devis de réparation.
• Liste de colisage.
• Note de fret.
• P.V. contradictoire.
• Rapport de l’OCC
• Note d’honoraires
• Lettres de réserves adressées au dernier transporteur.
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Avaries aux corps de bateaux


• Le rapport d’expertise dûment établi par un expert.
• Le devis de réparation et/ou facture dûment avec les timbres fiscaux.

Accidents d’avion
• Rapport du capitaine.
• Le devis de réparation.
• Le rapport d’expertise.
• Le rapport de la R.V.A.
• Le rapport de Pilote.

Analyse systématique des avaries

I. LES AVARIES TRANSPORTS

Qu’est-ce qu’une avarie ? D’après le dictionnaire Robert : c’est un dommage survenu à


un navire ou aux marchandises qu’il transporte et aussi, un dommage survenu aux facultés au
cours d’un transport terrestre et/ou aérien.
Selon Pierre WILDIERS et Marcel CAETHOVEN, Dispatchers et professeurs, l’avarie
est toute perte extraordinaire subie par les propriétaires d’une marchandise, Avarie c’est donc
en langage d’assurance maritime, l’équivalent du mot Sinistre en Assurance Terrestres.
Le maritime pour dire la Branche Maritime. Ainsi, quand il y avait fortune de mer: tempête,
naufrage, échouement, abordage, feu, jet, pillage, vol 1a chute à l’eau, buées de cale, collision,
frais de quarantaine
Deux sortes avaries :
1. Avarie Particulière.
2. Avarie Commune ou Avarie Grosse.
L’avarie est particulière quand elle est soufferte accidentellement ou par faute d’un tiers au
cours du voyage assuré. L’avarie commune quand elle est soufferte volontairement pour le salut
commun du navire et de la cargaison. Elle n’est due que pour le transport par eau. L’avarie
particulière peut se présenter sous plusieurs formes, notamment :
o Avarie matérielle - altération physique.
o Manquants ou perte de quantité ou de qualité (dépréciations).
o Vente en cours de route ou à destination.
o Dépenses (Avaries-Frais) frais de remise en état de réparations d’intervention de
Commissaire d’avaries, de dispatchers ou de l’expert (honoraires).
Quant à l’avarie commune, c’est une avarie décidée par le capitaine pour le salut du
navire et de la cargaison. Après le sauvetage, les armateurs exigent une caution aux propriétaires
des marchandises qui se trouvent à bord. Il leur demande de signe un compromis. Ce compromis
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reprend la déclaration de la valeur de leurs marchandises transportées. Et ils peuvent (les


armateurs) s’ils le jugent nécessaire, demander et aux personnes qui ont des intérêts dans le
navire déclaré en avarie commune et même au propriétaire du navire J de payer aussi la
fourniture d’une sécurité à J concurrence d’un certain pourcentage de la valeur déclarée (c’est
ce que nous appelons : la contribution provisoire).
LE ROLE DE L’OCC « OFFICE DE CONTROLE DU CONGO »
Dans tous les pays, en dehors de transporteurs qui établissent des Procès-verbaux il y a
toujours un organisme neutre. Cet organisme joue le rôle du Commissaire d’Avarie. C’est ainsi
qu’il y a entre autres : Lloyd’s en Grande-Bretagne, la Société de Surveillance en France, Henri
Voet Genicot en Belgique etc...
An Congo, l’0CC est un organisme d’état chargé de la Surveillance et/ou contrôle des
marchandises à exporter et des marchandises importées. Il est par ce fait Commissaire d’Avarie
officiel pour nous Assureurs.
Un Commissaire d’Avarie est la personne désignée par des Assureurs, avec mission
d’entreprendre toutes les démarches pour établir, par elle-même ou par un autre expert, les
causes et les circonstances et l’importance des avaries et déposer un rapport appelé: Certificat
d’Avarie. L’OCC a donc en son sein des agents spécialistes et experts en plusieurs matières:
chimistes, mécaniciens, juristes etc.
Dans d’autres pays, un document établi par un organisme du genre 0CC vaut un P.V
contradictoire et il engage le transporteur - Chez nous, bien que l’OCC ait été créé par
Ordonnance-loi, les transporteurs continuent à se réfugier derrière les clauses des
connaissements c’est-à-dire qu’ils ne reconnaissent pas encore l’autorité de l’OCC. C’est la
raison pour laquelle, il vous a été dit que ceux qui s’occupent de la souscription doivent exiger
de nos assurés et ce, dans tous les cas, les procès-verbaux contradictoires établis par le dernier
transporteur et ensuite n’exiger le rapport de l’O.C.C. que pour des cas nécessitant une
dépréciation.

I. INCENDIE
C’est de garantir la responsabilité causée par le feu sur le voisin, d’abord et feu
contenu en second lieu ; car ici c’est bien sûr le feu qui est considéré comme agent causal et
destructeur. Ainsi, pour avoir un feu, il faut remplir un certain nombre de conditions dont nous
pouvons citer : la flamme ; le corps combustible, une élévation certes de la température et
sans doute, il faut avoir la cause juste. D’où l’assurance incendie est considérée à juste titre
comme assurance de DOMMAGE MATERIEL.

Sortes de Gestion à savoir :

• GESTION EN REPARTITION le dommage est à faire payer à l’assuré.


• GESTION EN CAPITALISATION, c’est quand le payement est basé sur un forfait donné.
Comme dans toutes branches, il existe certains risques couverts et d’autres ne le sont pas en
assurance incendie nous distinguons :
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• GARANTIE PRINCIPALE : Incendie


• GARANTIE SECONDAIRE :
o Extorsion
o Dégât matériel
o Vente d’Avion
• Tremblement de terre, feu de brousse, tornade
• RISQUE EXCLUS : Guerre, Emeute, Rébellion.
• BIENS ASSURABLES :
o Bâtiment, marchandises, matériel, mobilier, récolte.
Cependant, il faut comprendre par matériel tout outil fixe ou mobile dont on ça fait pour
l’exploitation.

ASSURANCE DE RESPONSABILITE et TIERS

On a le risque locatif, Responsabilité du locataire, responsabilité de dépositaire : renonciation


à secours.

1. SOUS BRANCHES
Ici on distingue cinq sous branches que l’on classe comme voici : aux regards de leurs codes.
A. Risque Simple.
B. Risque Agricole.
C. Risque Commercial.
D. Risque Industriel.
E. Risques Spéciaux.

2. LES OUTILS DE TRAVAIL


Tarif conditions générales, condition particulier, avenant, carnet technique, relevé de reçu,
proposition d’assurance, registre de souscription provisoire, statistique.

3. LES OPERAT1ONS DE SOUSCRIPTION EN ASSURANCE INCENDIES


o Réception du client : prise de contact.
o Proposition d’assurance : déclaration du client.
o Visite du Risque et Rapport d’inspection.
o Avis des tarifications.
o Acceptation du Risque : fixer les conditions.
o Désignation d’expert.
o Examen de rapport d’expertise.
o Fixation des capitaux.
o Calcul de prime.
o Classification du risque : domicile N° de Police.
o Payement de la prime.
o Réassurance.
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o Relevé de reçu & statistique.


o Rédaction des conditions particulières.
o Signature des contrats : par Chef d’entité + Adjoint.
o Constitution du contrat.
o Classement du contrat.

4. TARIFICATION EN INCENDIE : Eléments propres au risque :


o Nature du risque.
o Construction.
o Couverture.
o Eclairage.

5. ELEMENTS AGGRAVANT LES RISQUES EXTERIEURS


• Proximité séparée = Association
• Communauté : quand plusieurs risques sont sous un même plan.
• Contiguïté : quand la série des risques sont en juxtaposition et chacun a son toit

Pour le locataire, on prend pour connaître le bâtiment (VAL)


Procédure : Loyer x 12 x 25 = Cap Assuré immeuble
Pour le bâtiment, chaque année il perd 1% de sa valeur par effet du XVI d’amortissement.
Exemple : Une maison de 50.000 $ pour une durée suivant l’expertise :
Données : VAL. = 50000 $.
DUREE= 5 ANS
TAUX = 1%
Valeur Assurance suivant expertise

Amortissement : 50.000 x 5 x 1% = 2.500 $. Val. Assurée expertise : 50.000 -2.500

47.500 $.

On peut assurer par le fait de Valeur estimée déclarée par ce client.

On peut aussi assumer par Valeur agrée, c’est-à-dire la valeur actualisée et acceptée par deux
parties, c’est en quelque sorte l’actualisation de la Valeur expertise qui est le point de départ
et de discussion a l’issue de laquelle, l’on se mettra d’accord sur le montant considéré comme
valeur assurée.

6. FONDEMENT JURIDIQUE
FONDEMENT JURDIQUE LA LOI N° 741008 DU 10 JUILLET 1974 « PARTICULIERE PORTANT
ASSURANCE OBLIGATOIRE DES RISQUES ’INCENDIE DE CERTAINS BÂTIMENTS. LOI PARUE AU
JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO SOUS LE N°16 DU 15
AOUT 1974

Article 1er:
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Aux termes de la présente loi, il faut entendre par :

1. Incendie d’un bâtiment, la combustion dudit bâtiment et/ou des objets s’y trouvant, suivie de
leur embrassement total ou partiel par l’action directe d’une susceptible de se propager aux
objets voisins. L’embrassement doit consister ici en la destruction ou altération totale ou
partielle du bâtiment et/ou des objets s’y trouvant.
Ne sont pas considérés comme des dommages d’incendie, notamment :

• Les dégâts causés par le simple excès de la chaleur sans flamme ou ceux dus au simple
contact accidentel ou non- avec des flammes provenant d’un foyer normal ;
• Les dégâts subis par une chose du fait de son vice propre ; telle que la combustion
spontanée due à la fermentation ;
• Les dégâts provenant des incendies dus à des opérations militaires, à la guerre, aux
émeutes, aux invasions ;
• Ceux dus à la désintégration du noyau atomique, aux radiations nucléaires ou aux
contaminations radioactives.
Bâtiment

• Tout immeuble à usage administratif, culturel, sanitaire ou scolaire ;


• Les salles de spectacles et/ou de loisirs ;
• Les immeubles de rapport, ceux à usage industriel, agro-industriel, artisanal ou
commercial en général, conformément aux codes, lois et règlement en vigueur.
Article 2:
Tout bâtiment, tel que défini ci-dessus, doit faire l’objet d’une police d’assurance obligatoire
couvrant les risques d’incendie qui peuvent en résulter. Le contenu des mêmes bâtiments doit
aussi faire l’objet d’une police d’assurance contre les risques d’incendie.
Article 3:
L’obligation propriétaire-exploitant. Dans le cas d’un tiers exploitant, l’obligation incombe à
ce dernier. L’Etat et les organismes étatiques personnalisés ou non, sont concernés par la
présente loi.
Article 4:
Les bâtiments doivent être assurés, au minimum, pour leur valeur de: reconstruction, vétusté
déduite; les matériels et les mobiliers pour leur valeur de remplacement, compte tenu de leur
âge et de leur rendement; les marchandises pour leur prix de revient au cours du jour.
Article 5:
L’assurance couvre obligatoirement, au minimum, les dommages d’incendie causés aux
bâtiments, assurés et aux biens s’y trouvant au moment du sinistre, ainsi que, à concurrence
d’un minimum de 10.000 Z. par bâtiment assuré, les dommages matériels causés aux biens des
voisins et/ou des tiers.
Article 6:
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Sous réserve de l’application des articles 258 à 260 du Code Civil, Livre III sur la
responsabilité civile, l’obligation d’assurance prévue à l’article 2 ci-dessus, s’étend aussi aux
dommages corporels résultant de l’incendie. Sauf stipulations conventionnelles expresses,
ceux-ci ne donnent lieu qu’une réparation forfaitaire suivant les conditions prévues aux alinéas
ci-après :
Lorsque l’incendie entraîne des cas de mort ou d’incapacité physique permanente totale,
la réparation se fera par victime décédée ou atteinte d’incapacité physique permanente totale, à
concurrence d’un montant de cinq cents Fc.
Pour les autres cas, la réparation ne sera pas, par victime, inférieure à 50%, 40%, 25%
et 10% du montant de cinq cents Fc ci-dessus, suivant que les dommages corporels ont donné
lieu respectivement :

• à une incapacité physique permanente partielle:


• à une incapacité physique temporaire totale;
• à une incapacité physique temporaire partielle;
• à des lésions corporelles sans entraîner l’incapacité physique.
Tous les cas de décès, d’incapacité physique et/ou de simples lésions corporelles du fait de
l’incendie seront portés à la connaissance de l’assureur dans les 15 jours suivant la survenance
du sinistre, dûment certifiés par un médecin de l’Etat ou par un médecin agréé.
L’assureur peut procéder, à ses frais, à une contre-expertise médicale, endéans les huit
jours à partir de la réception de la déclaration du sinistre par qui de droit.

A. Assurances et risques divers « ARD »


Assurances des personnes
1. Assurance individuelle
But : Garantir le paiement des capitaux convenus à la personne assurée ou aux bénéficiaires
désignés - s’il lui arrive un accident corporel, soit dans l’exercice de sa profession, soit au cours
de sa vie privée. Par accident corporel, il faut entendre toute lésion et même la mort résultant
directement de l’action violente et soudaine d’une cause fortuite extérieure et indépendante de
la volonté de la personne assurée.
Sont compris dans la garantie :
1° Les accidents survenus à la suite d’attentat, d’agression, d’asphyxie accidentelle, par
dégagement de gaz ou par immersion dans l’eau, de tentative de sauvetage de personnes
ou des biens ;
2° Les accidents causés par la foudre, l’incendie, les tremblements de terre ou la violence
des éléments atmosphériques ;
3° Les inoculations infectieuses dues à des piqûres anatomiques ou septiques, les cas de
rage ou de charbon consécutifs à des morsures d’animaux ou piqûres d’insectes;
4° Les accidents éprouvés en temps de paix pendant l’accomplissement de périodes
d’instruction militaires y compris les accidents d’aviation survenus au cours desdites
périodes à l’exclusion de ceux survenus au cours desdites périodes à l’exclusion de ceux
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survenant aux parachutistes et aux militaires appartenant au personnel navigant de


l’armée de l’air et l’aéronautique maritime.

2. ASSURANCE ACCIDENTS OCCUPANT AUTO


Cette assurance a pour but de garantir le paiement des indemnités convenues à l’assuré à la suite
d’un accident corporel dont il pourrait être victime soit quand il est transporté dans un véhicule
automobile, soit quand il y monte ou quand il y descend.
Cette assurance s’applique à un ou à plusieurs véhicules bien déterminés et les garanties sont
souscrites suivant le nombre des places prévues par les constructeurs de ces véhicules.
Les indemnités garanties sont payées en cas de décès, en cas d’invalidité permanente totale et
en cas d’invalidité permanente partielle.
La police peut prévoir moyennant surprime, le paiement des indemnités en cas d’incapacité
temporaire ou pour rembourser les frais médicaux et pharmaceutiques.

3. ASSURANCE ACCIDENTS DE VOYAGE


L’assurance accidents de voyage a pour objet de garantir à l’assuré le paiement des capitaux
convenus au cas où il pourrait être victime d’accidents corporels au cours de voyages par tous
moyens réguliers de transport public ou privé ainsi qu’au cours des séjours consécutifs à ces
voyages.
4. COLLECTIVE (ou Cumulative) ACCIDENTS
Si l’assurance contre les accidents corporels, au lieu de couvrir le risque d’accident pour un seul
individu, garantit un ensemble d’individus, elle porte alors le nom d’assurance collective (ou
cumulative). Cette assurance est en général souscrite par les entreprises au profit de tout ou
partie de leur personnel.

5. ASSURANCE ACCIDENTS DU TRAVAIL EXTRALEGALE


A. L’accident du travail c’est l’accident survenu sur les lieux où à l’occasion du travail ou encore
sur le trajet aller et retour du domicile au lieu du travail. L’assurance Accident du travail
complète les garanties légales qui sont celles accordées par la Caisse Nationale de sécurité Sociale
(CNSS).

Souscripteur : Employeur.
Bénéficiaires: Agents ou leurs ayants-droit. L’assurance Accidents de travail est souscrite par
l’Entreprise au profit de tout ou d’une partie de son personnel.
Cette assurance doit être proposée aux Entreprises qui ont le souci de répondre largement aux
besoins de sécurité de leur personnel.

Objet
a) Une indemnisation complémentaire en cas d’accident professionnel;
b) Une indemnisation des accidents de la vie privée, prévus principalement pour les
personnes dont les activités professionnelles et celles de la vie privée s’entremêlent au
point qu’il peut être malaisé, en cas d’accident de distinguer les unes des autres.
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Les primes sont, en principe, perçues à terme échu sur base du montant des rémunérations du
personnel occupé.
Pour obtenir réparation, la victime doit recourir aux principes généraux de la responsabilité de
droit commun.
Il faudra prouver:
1. La faute de l’employeur
2. Le dommage de la victime
3. La relation de cause à effet entre la faute et le dommage.
F. Base de la tarification
La tarification peut être faite sur les montants des salaires versés par les patrons assurés à
l’ensemble de leur personnel toutes rémunérations comprises sur un taux de primes fixé d’après
la gravité du risque.

6. ASSURANCE SCOLAIRE
A. La couverture Responsabilité civile
Cette couverture est accordée tout aussi bien aux élèves qu’au personnel enseignant et
administratif de l’établissement scolaire assuré. Ainsi donc, lorsqu’un élève, un enseignant ou
un administratif blesse un passant qui ne fait pas partie de son établissement scolaire, la
couverture responsabilité civile joue pour indemniser les tiers blessés.

Par contre, si le blessé fait partie de l’établissement scolaire, les dommages que causent les
membres de l’établissement aux uns et aux autres sont réparés par ce responsable par le biais
de l’Assurance scolaire.

Il faut voir ici l’image d’une famille où les enfants se blessent sans pour autant se dédommager
entre eux, mais le parent tiendra à repréhender le responsable des blessures et à soigner le blessé.

B. La couverture Accident corporels


De même qu’en responsabilité civile, la couverture Accidents corporels concerne l’élève,
l’enseignant et l’administratif. C’est l’innovation que l’Assureur a introduit dans cette forme
d’assurance en offrant la garantie Accidents corporels au personnel enseignant et administratif
alors que ces derniers devraient être assurés en Accidents du Travail.

7. ASSURANCE SPORTIVE
L’assurance sportive est rendue obligatoire par l’Arrêté Départemental n° BCE/21 00/004/77
du 15 août 1977 du Département des Sports et Loisirs. Selon l’article 14 de cet arrêté, les
Fédérations, Ligues, Associations, Ententes doivent obligatoirement assurer leurs dirigeants et
officiels ainsi que les sélections de leurs ressorts respectifs. Les Clubs ont également
l’obligation d’assurer leurs dirigeants et athlètes au début de chaque saison et présenter à la
Fédération les documents justificatifs. Il est strictement interdit à tout athlète de prendre part à
une quelconque compétition s’il n’est pas régulièrement assuré.
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Genre de couverture
En matière d’assurance sportive au Congo, on accorde une double couverture d’assurance aux
Assurés à savoir :
La couverture Responsabilité Civile : Cette couverture est accordée tant aux membres
du comité sportif qu’aux athlètes ou pratiquants sportifs. L’assureur couvre ainsi leur
responsabilité civile vis-à-vis des tiers en vertu des articles 258 à 262 du Code Civil
congolais Livre III
Cette couverture ne concerne que les pratiquants sportifs et leurs entraîneurs.

Regroupement des disciplines par classe


Classe I : Athlétisme, Golf, Gymnastique (avec engins), natation, tennis, tir à la
carabine, tir à l’arc.
Classe 2 : Avion, base-ball, basket-ball, escrime, handball, patinage à roulettes, ski
nautique, volleyball.
Classe 3 : Bateau hors bords, équitation, football, yachting.
Classe 4 : Boxe, jiu-jitsu, judo, karaté, parachutisme, rugby, lutte.

8. ASSURANCES DES FESTIVITES ET MANIFESTATIONS SPORTIVES


Ce sont des assurances à court terme et concernent des Bals, Banquets, Concerts, Fancy-Fairs,
Kermesses, Représentations artistiques, etc.
II est prévu deux genres de couverture pour ces assurances:
1. Responsabilité civile qui, en raison d’un fait accidentel, est mise à charge de l’assuré par un
membre de l’Association ou un tiers qui a subi des dommages corporels ou matériels du fait
des activités de l’Association, y compris au cours des réunions d’entraînement ou des
répétitions et à l’occasion de voyages en commun en vue de participer à des concours,
compétitions, festivals etc.
La garantie s’étend aux dommages causés aux installations et les matériels appartenant à
l’Association contractante, aux membres du comité ou à qui leur ont été loués, prêtés ou mie à
leur disposition.

2. Accidents corporels garantissent aux membres de l’Association assurée le paiement


d’indemnités en cas d’accident corporel survenu pendant la participation aux activités assurées,
y compris les entraînements ou répétitions, et à l’occasion de déplacements par des moyens de
transport en commun en vue de participer à des compétitions, concours, festivals etc.

I. ASSURANCES DOMMAGES
1. ASSURANCE R.C. FAMILIALE
Cette assurance protège l’assuré qui peut être un ménage ou toute personne physique
dans sa vie privée à l’exclusion de toute activité professionnelle. Elle a pour objet de couvrir la
responsabilité civile de l’assuré au cas où elle serait mise en cause pour raison d’accidents
corporels ou matériels aux tiers par :
1. son fait personnel en tant que simple particulier ou en tant que propriétaire ou locataire
d’immeuble servant d’habitation privée;
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2. le fait de ses enfants mineurs dont la garde est confiée temporairement à d’autres personnes.
L’assurance R. C. Familiale couvre également :
3. les accidents causés par le fait de l’assuré aux tiers qui se trouvent comme passagers non
payant à bord de son véhicule automobile ;
4. les accidents consécutifs à la détention d’armes à feu par l’assuré excepté la pratique de la
chasse ;
Moyennant paiement d’une surprime, la garantie de Lette assurance peut être étendue :
5. l’intoxication alimentaire dont ses hôtes seraient victimes ;
6. aux animaux domestiques appartenant à l’assuré et à ceux qui lui sont confiés ;
7. aux dommages consécutifs à l’incendie et/ou explosion.

2. ASSURANCE RC. PROFESSIONNELLE


Cette assurance s’adresse à des professions libérales : les dispensaires, les hôpitaux, les
cliniques, les médecins, les cabinets de dentisterie, le personnel médical et paramédical, les
pharmaciens, les avocats et leurs membres de cabinet ainsi que les diverses maisons d’expertise.
L’assurance couvre les erreurs de la profession soit par négligence, oubli ou autres causes.
La responsabilité civile professionnelle va de pair avec la responsabilité civile générale
mentionnée aux articles 258 à 260 du Code Civil congolais Livre III.
Voici quelques exemples de ces assurances:

3. L’ASSURANCE RC. MEDECIN


Notion: C’est l’assurance qui couvre l’assuré contre les risques thérapeutiques, c’est-àdire les
dommages pouvant survenir lors des soins médicaux sans la faute intentionnelle du soignant.
En effet, par cette assurance, l’assuré est garanti contre les conséquences des accidents
résultant:
d’erreurs de diagnostic, erreurs de rédaction des ordonnances et erreurs de remède ou
de soin;
de l’emploi d’anesthésiques, de plâtres ou d’appareils divers;
l’assuré est également garanti contre les conséquences des dommages corporels
matériels causés aux tiers par les biens mobiliers servant directement ou indirectement
au cabinet médical.
A côté de cette large couverture, il y a cependant quelques risques que l’assureur exclut
généralement de la garantie. Il s’agit d’abord des accidents causés par les frères, sœurs,
conjoints, ascendant et descendant de l’assuré.
Sont également exclus:
les pratiques médicales prohibées par la loi ou les règlements;
les accidents dus aux produits pharmaceutiques n’ayant pas obtenu le visa légal;
les accidents résultant des fautes
Professionnelles intentionnelles ou dolosives.
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4. L’ASSURANCE R.C. AVOCATS


L’objet de cette assurance est de couvrir l’assuré contre les conséquences pécuniaires de sa
responsabilité civile qui peut être engagée en vertu des articles 258 à 262 du Code Civil
Congolais Livre III contre des dommages corporels et matériels causés accidentellement aux
tiers dans l’exercice de la profession.
La couverture porte notamment sur les dommages résultant:
• d’erreurs, omissions, négligences, fautes de droit ou de faits commis involontairement
par lui dans l’exercice de ses fonctions d’avocat;
• de même actes commis par un de ses collaborateurs, stagiaires ou employés à l’occasion
d’une opération rentrant dans le cadre normal de l’activité du cabinet ou de l’étude à
laquelle ils sont attachés;
• la perte ou de la destruction de toutes pièces, documents, dossiers ou minutes commises
par ses préposés dans l’exercice de ses fonctions et qui auraient causés un dommages
direct aux clients;
• de la faute résultant de l’ignorance des choses que tout homme de l’art doit savoir ;
• de dommages corporels ou matériels causés aux tiers par les biens mobiliers et
immobiliers servant directement ou indirectement au cabinet d’avocat;

Sont toutefois exclus de la garantie


• les dommages provenant d’une insuffisance de plaidoirie ou d’erreurs de droit qu’il
appartient au juge de rectifier;
• les dommages résultants des activités que les avocats sont autorisés à exercer sous
certaines conditions telles que membres du Conseil de Surveillance d’une société
commerciale, administrateur de société, syndic de faillite, administrateur judiciaire ou
liquidateur;
• les réclamations dont le proposant aurait connaissance lors de la souscription du contrat,
% les dommages causés intentionnellement par le souscripteur, ses associés, ses
collaborateurs, stagiaires ou employés.

5. R.C. ANIMAUX DOMESTIQUES


L’article 261 du Code Civil Congolais Livre III stipule: « Le propriétaire d’un animal ou celui
qui s’en sert, pendant qu’il est à son usage, est responsable du dommage que l’animal a causé, soit
que l’animal fut sous sa garde, soit qu’il fut égaré ou échappé ».
Les animaux doivent être gardés dans une cage et quelque fois y être attachés. lis doivent être
vaccinés contre les maladies contagieuses.
Cat. 1. (.) Chiens ordinaires, chats, singes, perroquets, chimpanzés.
Cat. 2. (.) = Chiens policiers, chiens longs, bergers, dogues, lévriers, setters,
Cat. 3. (.) = Chèvres, porcs, moutons dont le membre ne dépasse pas 50 unités.
Cat. 4. (.) = Bœufs et chevaux.

6. ASSURANCE R.C. EXPLOITATION


Il s’agit principalement de:
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La R.C. « Dommage aux biens confiés »


La R.C. après livraison ou « R.C. produits ».
L’assurance « dommage aux biens confiés » couvre la responsabilité civile que l’entreprise peut
encourir d’une part du fait des dommages causés aux biens qui lui sont confiés, et d’autre part,
du fait des dommages causés aux tiers par ces biens.
La R.C. après livraison ou la R.C. Produits couvre la responsabilité civile que l’entreprise peut
encourir à la suite des dommages causés aux tiers du fait des produits après leur livraison ou
des travaux après leur exécution.
La garantie porte notamment sur les dommages résultant d’une erreur dans la conception, la
préparation, la fabrication, le paiement, le conditionnement ou la présentation de ces produits.
La RC. « Dommages aux biens confiés » et la R.C. Produits peuvent donner lieu à des sinistres
très importants. C’est pourquoi l’agent producteur doit être vigilant au moment de la
négociation et de la souscription du contrat.

7. ASSURANCE R.C. IMMEUBLE


Cette assurance concerne des bâtiments à usage public ou privé. La différence entre les deux
usages, st que le risque est beaucoup plus important pour des bâtiments à usage public que ceux
à usage privé. Son objet est de couvrir l’assuré contre les conséquences pécuniaires de sa
responsabilité civile qui peut être engagée à la suite des dommages matériels et/ou corporels
causés aux tiers par le fait:
de l’immeuble, de ses dépendances
immédiates ou de ses accessoires,
des antennes, panneaux publicitaires, pylônes, poteaux électriques et arbres se trouvant
dans l’enceinte de la parcelle ou concession assurée,
des ascenseurs et monte-charge, à conditions qu’ils fassent l’objet d’un contrat
d’entretien et de réparation de l’immeuble.

L’assurance R.C. Immeuble peut couvrir non seulement la R.C. du propriétaire de l’immeuble
ou du locataire mais également la R.C. du propriétaire de l’immeuble ou du locataire mais
également la R.C. des syndics c’est-à-dire des personnes désignées pour prendre soin des
affaires des copropriétaires d’immeubles. La R.C. des syndics est couverte aussi bien vis-à-vis
des copropriétaires pour les dégâts accidentels qu’ils pourraient causés à l’immeuble au cours
des travaux d’entretien ou de réparation, que vis-à-vis des tiers pour les accidents dont ceux-ci
seraient victimes au cours des mêmes travaux. Cependant, sauf dérogation expresse et paiement
d’une surprime suffisante, l’assurance R.C. Immeuble exclut de la garantie:
les accidents dus à la vétusté ou aux défauts de l’immeuble;
les dommages occasionnés directement ou indirectement par un phénomène naturel tel que
tremblement de terre, volcan, inondation, ouragan, les travaux de construction, agrandissement
ou de transformation, les accidents dus par les guerres, invasion, mutineries, émeutes,
insurrections ou mouvement populaire quelconque.
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INTRODUCTION
Les assurances des choses ou des biens ou du patrimoine, sont régies par le principe
indemnitaire, c’est-à-dire remettre l’assuré dans un état où il était avant le sinistre.
Dans ces assurances, on procède à l’expertise, à l’application de là règle proportionnelle et au
recours du tiers responsable de l’accident.
Les branches exploitées dans le cadre des assurances des choses sont:
1. L’assurance Vol (Habitation)
2. L’assurance Vol des fonds en coffres et en chambres fortes
3. L’assurance transport de fonds ou « vol sur la personne »
4. L’assurance dégâts des eaux
5. L’assurance bris des glaces
6. L’assurance Tous Risques expositions.

8. ASSURANCE VOL
L’assurance contre le vol est celle qui a pour objet de fournir à l’assuré la valeur compensatoire
de ses biens, détruits ou détériorés par suite d’un vol. La SONAS ne garantit que les vols
commis dans des circonstances suivantes:
Lorsque l’auteur du vol a pénétré dans les locaux en forçant la clôture, le mûr, la porte,
la fenêtre, la clef ou la clôture (vol par effraction).
Lorsque l’auteur du vol a pénétré dans les locaux faisant usage de fausses clés.
Lorsque l’auteur du vol a usé de violence ou de menaces mettant en danger immédiat la
vie de l’assuré, des membres de sa famille habitant avec lui ou des préposés à son
service.
L’assurance des biens contre le vol avec effraction, escalade ou usage de fausses clés ne peut
être acceptée que dans des locaux entièrement clos c’est-à-dire couverts et fermés à clef. Cette
règle sous-entend que les modes de construction et de couverture ainsi que les fermetures et les
protections répondent à des normes appropriées de résistance à l’effraction.
L’assurance contre le vol est surtout souscrite dans les variantes ci-après:

9. Assurance vol habitation (Risque simple)


C’est celle qui garantit l’assuré contre le vol des biens mobiliers se trouvant dans son habitation.
Si la garantie porte sur le vol des marchandises se trouvant dans des magasins ou des dépôts, le
risque commercial ou Assurance « Vol Marchandises ».
Moyennant convention spéciale et paiement d’une surprime, cette assurance peut s’étendre aux
détériorations immobilières conséquentes au Vol.

10. ASSURANCE TRANSPORT DE FONDS


L’assurance Transport de fonds ou « vol sur la personne » et perte par le cas de force majeure
est celle qui est destinée à garantir les fonds et valeurs transportées par l’assuré ou par l’un de
ses préposés d’un point à un autre à l’extérieur des locaux, par exemple entre les ‘coffres-forts
de l’entreprise de l’assuré et les banques et vice- versa, ou entre le siège social de l’entreprise
et ses succursales et vice-versa.
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La garantie produit également ses effets pendant le temps matériel nécessaire au retrait et au
dépôt des fonds et valeurs dans les établissements bancaires, chez les fournisseurs et clients de
l’Assuré, ainsi que pendant le trajet à l’intérieur de l’établissement de l’assuré, pour autant qu’il
s’agisse du prolongement direct et ininterrompu de la circulation à l’extérieur.

Risques Couverts
a) vols dûment prouvés commis par agression sur le porteur de fonds avec violence ou
avec meurtre, tentative de meurtre ou menaces mettant en danger sa vie ou son intégrité
physique;
b) Moyennant paiement d’une surprime, pertes dûment prouvées par suite d’un
événement qualifié de force majeure et provenant soit du fait du porteur (perte subite de
connaissance) soit du fait d’un accident de circulation sur la voie publique (dommages
résultant d’un incendie ou d’une explosion consécutifs à un accident de circulation) et
après épuisement des garanties de l’assurance automobile.

11. ASSURANCE BRIS DE GLACES

Du fait de la construction moderne qui, tant pour les locaux commerciaux et les immeubles de
bureaux que pour les locaux d’habitation, utilise de plus en plus les matériaux verriers,
l’assurance « Bris de glaces » a largement accru son importance ces dernières années.

2. OBJET
L’assurance bris de glace a pour objet de couvrir les glaces, verres, marbres, carreaux, vitraux
et autres objets de miroiterie contre les bris ou cassures accidentelles occasionnées après leur
mise en place, soit par l’imprudence de l’assuré ou de ses préposés, soit par l’imprudence ou la
malveillance des tiers, soit par le jet d’objets extérieurs, soit par suite de vol ou de tentative de
vol, soit encore par la chaleur solaire ou artificielle.

La garantie peut être étendue aux enseignes lumineuses, inscriptions, décorations, gravures et
autres biens matériels au cas où leur destruction serait la conséquence des bris de glaces. La
garantie peut également s’étendre à la responsabilité civile de l’Assuré au cas où les bris de
glaces causeraient des dommages aux tiers.

Le dédommagement de l’Assuré consiste soit au remplacement par l’Assureur des glaces


brisées et d’autres biens endommagés, soit au paiement d’une valeur forfaitaire convenue.

12. ASSURANCE DEGATS DES EAUX


L’assurance « Dégâts des Eaux » a pour objet de garantir à l’assuré le paiement des indemnités
pour les biens mobiliers, Immobiliers ou matériels et les marchandises détruites ou
endommagées par les fuites accidentelles d’eau provenant:
des conduites d’adduction et de distribution d’eau dans le bâtiment
des conduites d’évacuation et de vidange des eaux dans le service du bâtiment.
Les dommages garantis sont ceux causés:
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a) à l’immeuble assuré ou partie d’immeuble assuré, ou à ses abords immédiats pour autant que
ceux-ci soient compris dans l’assurance.
b) aux mobiliers et objets divers du souscripteur ou qui sont placés sous la surveillance ou mis
à son usage et se trouvant dans l’immeuble au moment du sinistre.
c) recours des voisins la garantie de cette assurance peut être étendue à In responsabilité civile
de l’assuré pour les dommages causés aux biens des voisins par communication d’eau.

13. ASSURANCE TOUS RISQUES EXPOSITIONS


Il s’agit d’une police d’assurance aux garanties combinées. L’AsR, sous réserve du paiement
préalable de la prime d’assurance convenue et des conditions générales en vigueur, garantit au
Souscripteur le remboursement des biens assurés détériorés ou disparus au cours de l’exposition
par suite d’un vol ou de tout autre événement fortuit.

Les garanties de cette assurance peuvent être étendues à la couverture de tous les risques de
transport allé et retour des biens à exposer:
1° - L’assurance Tous Risques Expositions couvre également l’exposant contre les
conséquences pécuniaires de la responsabilité civile pouvant lui incomber par suite des
dommages matériels ou lésions corporelles causés aux tiers du fait des biens exposés ou des
installations dont il a la garde ou la location dans l’enceinte de l’exposition. La couverture
s’étend aux dommages causés par le montage et démontage des installations pendant une
période maximum de 8 jours avant et 8 jours après l’exposition.

14. ASSURANCE TOUS RISQUES CHANTIER


Protéger les constructeurs contre les dommages causés à l’ouvrage et garantir leur
Responsabilité Civile pour les dommages matériels et lésions corporelles causés aux tiers dont
ils sont tenus responsables lors de l’exécution des travaux. Par ouvrage, il faut entendre tout
type de construction comme classifier au point 3.

15. ASSURANCE ENGINS DE CHANTIERS


Cette assurance consiste à apporter à une entreprise une protection pour son parc de machines
utilisées dans des conditions d’exploitation extrêmement variables. Il est fort recommandé
d’incorporer de n’assurer les engins uniquement que lorsqu’ils sont rattachés à un chantier
déterminé. Elle ne couvre en général que les dommages externes tels que:
La collision, l’affaissement de terrain, les accidents au cours des chargements, les accidents
résultant de la négligence du conducteur, les forces de la nature, l’incendie, la foudre et le vol.

16. ASSURANCE RC DECENNALE


Garantir la responsabilité décennale envers le Maître de l’ouvrage telle qu’elle résulte de
l’application de l’article 439 du Code Civil Zaïrois Livre III se rapportant à la responsabilité
décennale de tous ceux qui participent à l’édification d’un ouvrage et qui aurait comme
conséquence l’effondrement total ou partiel de l’ouvrage ou de désordres graves qui seraient de
nature à compromettre sa stabilité.
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II. ASSURANCE VIE


Dans le calcul de prime d’assurance vie, certains éléments y interviennent parmi lesquels nous pouvons
citer :

1. l’âge du client représenté par (X)

2. la durée de la police représentée par (N)

3. le capital de l’assuré représenté par (C)

4. le tarif.

L’AGE DU CLIENT

L’âge de l’assuré se calcule à l’année près année d’assurance moins (-) année de naissance.
Toute fraction d’année qui est supérieure à six mois compte pour une année entière tandis que celle
inférieure à six mois est négligée.

DUREE DE LA POLICE

C’est le nombre d’années pendant lequel la garantie d’assurance a des effets sur la police.
Cette durée dépendant de l’assuré.

FRACTIONNEMENT DE LA PRIME

En général, toutes les primes sont payables annuellement y compris l’assurance-vie.


Cependant il existe une particularité du fait qu’en assurance-vie la prime peut être payée en avance
par l’assuré ou encore elle peut être fractionnée selon la possibilité du client de solder sa prime
annuelle. Pour ce faire, l’assureur a prévu la technique que voici afin de fixer le montant à payer pour
la circonstance :

• Payement semestriel : Prime annuelle x 0,51


• Payement trimestriel : Prime annuelle x 0,2575
• Payement mensuel : Prime annuelle x 0,0875

LE CAPITAL DE L’ASSURE

Le capital en assurance-vie est fonction de deux facteurs dont nous pouvons cités :

1. la possibilité, c’est-à-dire la capacité financière de l’assuré ;

2. le résultat médical : ici l’assureur a prévu deux éventualités soit le client peut s’assurer sans avoir
fait les examens auprès des médecins mieux indiqués par la société, dans ce cas le capital est bien
déterminé.

Cependant, si le client passait par les examens médicaux comme cela est bien précisé, le plafond de
capital n’existe.
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Type d’assurances en branche vie


1. Assurance-vie entière à prime viagère:

Le capital de l’assurance est payable au décès de l’assuré. La prime est payable tant que l’assuré est
en vie?

2. Assurance - vie entière à prime temporaire

Le capital de l’assurance est payable lors du décès de l’assuré. La prime est à payer durant le nombre
d’années fixé dans la police.

3. Assurance mixte 10 /10

Le capital payable en cas de décès est égal au capital payable en cas de vie.

Le capital est payable soit au décès de l’assuré si ce décès survient avant le terme du contrat, soit au
terme du contrat si l’assuré vit cette époque.

4. Assurance mixte 10 /15

Le capital payable en cas de décès est égal au double du capital payable en cas de vie. Le capital
est payable soit au décès de l’assuré, si ce décès survient avant le terme du contrat, soit au terme du
contrat si l’assuré vit à cette époque.

5, Assurance mixte 10 /12

Le capital payable en cas de décès est égal à la moitié (50%) du capital payable en cas de vie.
Le capital est payable soit au décès de l’assuré, si ce décès survient avant le terme du contrat soit au
terme du contrat si l’assuré vit à cette époque.

Assurance éducation

Le capital assuré est payable en tranche unique à l’expiration du contrat. Néanmoins une rente
annuelle de 1,2 % est immédiatement payée dès le décès de preneur d’assurance et ce jusqu’au terme
du contrat. Le primes sont payables jusqu’à l’expiration de l’assurance ou jusqu’au décès préalable de
l’assuré. En cas de décès de l’enfant de signé dans la police avant l’expiration de rassurance, le total
des primes payées est remboursé ou un autre enfant peut être désigné dans la police à la place de
l’enfant décédé. En cas de remboursement des primes, l’assurance est annulée.

ASSURANCE TEMPORAIRE
Assurance temporaire à capital constant

Le capital assuré est payable lors du décès de l’assuré si le décès survient avant L’expiration de
‘assurance. La prime à payer est une prime unique.

Assurance temporaire a capital constant (annuelle)

Le capital assuré est payable en cas de décès de l’assuré s le décès survient avant l’expiration
de l’assurance. Les primes sont payables jusqu’à la fin de l’année d’assurance dans laquelle le décès
survient, au maximum jusqu’à l’expiration de l’assurance.
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ASSURANCE SOLDE RESTANT DU


ASSURANCE SOLDE RESTANT DU INTERET 12 % PRIME UNIQUE)

Le capital est payable en cas de décès de l’assurance avant l’échéance de l’assurance. Ce capital
est égal au solde dû par l’assuré envers son créancier. Des retards dans le paiement des acomptes
dans le versement anticipé de ceux-ci sont sans effets sur le montant de prestations assurées. La prime
à payer est une prime unique.

ASSURANCE SOLDE RESTANT DU PRIME UNIQUE

Le capital est payable en cas de décès de l’assuré avant l’échéance de l’assurance. Ce capital
est égal au solde dû par “assuré envers son créancier. Des retards dans le paiement des acomptes ou
versement anticipé de ceux-ci sont sans effets sur le montant de prestation. La prime à payer est une
prime unique.

ASSURANCE SOLDE RESTANT DU PRIME ANNUELLE

Le capital est payable en cas de décès de rassuré avant l’échéance de l’assurance. Le capital
est égal au solde dû par l’assuré envers son créancier. Des retards dans le paiement des acomptes ou
le versement anticipé de ceux-ci sont assurés. Les primes sont payables jusqu’à la fin de l’année
d’assurance dans laquelle le décès survient au maximum jusqu’à l’expiration de l’assurance.

CONCLUSION
Nous concluons avec les étudiants
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Bibliographie
1. ALEXANDRE, F, Manuel de législation sociale, Edition de Bock, Bruxelles, 1982
2. B.I.T., Introduction à la sécurité sociale, Imprimerie ATAR, Genève, 1970
3. Beck, U., La société du risque, Paris, Ed. Aubier, 2001.
4. BECK, U., La société du risque sur la voie d’une autre modernité ; Paris, éd.
Aubier Flammarion, 2001,
5. Boissieu J.L.De., Assurance Facile, Paris, Ed. lpm, 2001
6. Castel, R., La gestion des risques, Paris, Ed. Minuit, 1982.
7. CHATILLON STEPHANE., Droit des affaires Internationales, Paris, éd., 1997,
8. Code du travail congolais, Edition CADICEC, texte inédit revu et corrigé, Kinshasa
1970
9. Constitution de la République du Zaïre texte inédit
10. Cordier. D, et Fréry Frédéric., Les 7 familles de l’assurance, Paris, Ed.Wuibert, 2003
11. Dahan, M., Sécurité Sociale et Responsabilité, Paris, Librairie Générale de Droit et
Jurisprudence, 1963.
12. Deledalle, G ., La philosophie américaine, Lausanne 2ème éd. Nouveaux Horizons, 1987.
13. Delvaux, B., Manuel des assurances, Bruxelles, Ed.Cocede, 1958.
14. Delvaux, T et Magnee, M., Les assurances–vie, Bruxelles, Ed. Actuariat, 1991.
15. DROIT congolais du travail et de sécurité sociale, texte officiel inédit.
16. Droit du travail et Sécurité Sociale ; texte inédit
17. DUPONT YVES, Dictionnaire des risques, Paris, Ed. Armand colin, 2004
18. Dupont, Y., Dictionnaire des risques, Paris, Ed. Armand Colin, 2004.
19. EDWALD, FRANCOIS, L’Etat providence, Paris, ed. Grasset, 1986
20. Ewald, F., L'État providence. Paris, Ed Grasset, 1986.
21. Fauconnet, P., La responsabilité : étude de sociologie. Paris, Ed, Alcan, 1928.
22. FlORENCE RUDOLF., « La société du risque ». In Alliage Pour une nouvelle
culture du risque, n°48-49, Paris 2001,
23. Gilbert, C ., La fabrique des risques, cahiers internationaux de sociologie, Paris, Vol
124,
24. Jacques Doublet., Sécurité Sociale, Paris, P.U.F. 1969
25. Join-Lambert,M.T, et Alii., Politiques sociales, Paris, Ed. Dalloz. 1994
26. Kabongo, Mabika . , “Les droits du malade“, in Recherche Philosophique Africaine,
FTCK, Kinshasa, 1982,
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27. Kangulumba, Mbambi., Indemnisation des victimes des accidents de la circulation


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28. Likulia, Bolongo., Droit pénal spécial zaïrois, Paris, Ed. L.G.D, 1976.
29. LUWENYEMA, L, Précis de droit du travail zaïrois, Edition LULE, Kinshasa, 1987
30. MBANGI MBONZALE, Culture d’assurances à prime et gestion du risque en
RD.Congo, thèse inédite, 2010
31. Mbangi Mbonzale, De l’assurance-vie à la vie de l’assurance, in CERPHA,
Lubumbashi, 2002,
32. Mbangi Mbonzale., Culture d’assurances à Primes, Thèse de doctorat, 2010,
Université de Lubumbashi, Texte Inédit, 2010
33. MOUGEOTTE, PH, Droit du travail et de la sécurité sociale, Edition CLE, Paris, 1988
34. N’SUNGANI BIKA NE VUNDA « La notion de sécurité sociale et ses techniques de
gestion en Afrique » in Revue bimestrielle de 1’INSS 2e année n° 3, Kinshasa, Janv.—
fév 1989.
35. Ponet, G., Guide : L’entreprise et ses assurances, Bruxelles, Ed, CECODE, 1978
36. Prétot, X., Les grands arrêts du droit de la sécurité sociale, Paris, 2ème Ed. Dalloz,
1998.
37. R. Gaston de Tournai., Précis des assurances terrestres en Belgique, Bruxelles, éd.
Bruylant, 1970, p 78
38. Rame M., La Réassurance, l’aspect théorique et pratique, Paris, 1965, p 13
39. Raynaud, C, F. et Torny.D., Les Sombres Précurseurs : Une sociologie pragmatique
de l'alerte et du risque, Paris, éd. Ehess, 2000.
40. RIVERO, J. SABATIER, J., Droit du travail, P.U.F., Paris, 1981
41. Van Parys.J.P, Dignité et droits de l’homme : Recherches en Afrique. Kinshasa, éd.
Loyola, 1996
42. Vander, P., Manuel des assurances et du droit des assurances, Bruxelles, Ed.
Standard, 1967.
43. Viney, G., Le déclin de la responsabilité individuelle, Librairie Général de Droit et
de Jurisprudence, Paris, 1965,
44. Waleffe, F., Cours d’assurance, Bruxelles, Ed. Comptables, Commerciales et
Financières, 1958
45. WEMBI A., Sécurité sociale au Congo : ses origines, possibilités et difficultés de
gestion, IRES, Léopoldville, éd. Nawleart, Louvain, Paris, 1966.
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Table des matières


Introduction générale ............................................................................................................................ 1
Objectifs poursuivis ............................................................................................................................ 1
Grands axes du cours .......................................................................................................................... 1
Méthodologie ..................................................................................................................................... 1
CHAPITRE : Notion d’assurances ...................................................................................................... 2
Section 1 : Approche définitionnelle et Conceptualisation ............................................................ 2
Section 2 : ASSURANCES (Evolution et Principes) ...................................................................... 2
Section 3. Les fondamentaux de contrat d’assurances : ............................................................... 4
Section 4 : forme des assurances ...................................................................................................... 6
Section 5 : Formalisation des assurances ........................................................................................ 7
Section : Fonctionnalité d’une police d’assurance ......................................................................... 9
GESTION ACTIF/PASSIF ET ANALYSE DE LA RENTABILITE .................................................................... 12
1. Gestion actif/passif dans l’assurance ........................................................................................ 12
1. – Définition.................................................................................................................................... 12
2. – Objectifs. .................................................................................................................................... 12
A. – Agir sur la composition du bilan. ................................................................................................ 12
B. – Optimiser le retour sur fonds propres. ...................................................................................... 13
C. – Maîtriser les risques financiers................................................................................................... 13
Contexte initial : l’intégration de deux logiques différentes .......................................................... 13
1. – La logique du passif. ................................................................................................................... 14
2. – La logique de l’actif. .................................................................................................................... 14
3. – Le rôle de la gestion actif/passif. ................................................................................................ 14
2. L’outil opérationnel : le contrat de gestion ............................................................................. 14
1. – Principe général. ......................................................................................................................... 14
2. – Caractéristiques. ......................................................................................................................... 14
3. – Formalisation du contrat de gestion. ......................................................................................... 15
RENTABILITE ...................................................................................................................................... 15
Indicateurs de rentabilité .................................................................................................................. 15
1. – Caractéristiques. ..................................................................................................................... 15
2. – Principaux indicateurs. ........................................................................................................... 15
NOTION D’AFFAIRES NOUVELLES ...................................................................................................... 16
Présentation du taux de rendement interne ....................................................................................... 16
GESTION DE BRANCHES ............................................................................................................... 17
Assurance transport ......................................................................................................................... 17
Introduction .................................................................................................................................. 17
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Assurances Facultés .......................................................................................................................... 17


GARANTIES .................................................................................................................................... 18
Police d’Abonnement .................................................................................................................... 19
Calcul de prime d’assurance ............................................................................................................. 19
Vente fob : Franco à bord (libre à bord)........................................................................................ 21
Vente CIF (caf): .............................................................................................................................. 22
Vente franco usine: ....................................................................................................................... 22
A. ASSURANCE CORPS DE BATEAUX .............................................................................................. 22
1. Couverture ou Garanties : ......................................................................................................... 22
2. Importance de la prime : ........................................................................................................... 22
B. AVIATION GENERALITES ............................................................................................................ 23
i. Polices en aviation/Valeur assurée ....................................................................................... 23
C. Assurance transport des fonds et valeurs ................................................................................. 25
i. Les risques exclus : ................................................................................................................ 25
ii. INDEMNISATION DE L’ASSURE .................................................................................................. 26
Les avaries : perte sur facultés-marchandises ............................................................................. 27
Avaries aux corps de bateaux ........................................................................................................ 28
Accidents d’avion .......................................................................................................................... 28
Analyse systématique ............................................................................................................................ 28
I. INCENDIE ....................................................................................................................................... 29
1. SOUS BRANCHES........................................................................................................................ 30
2. LES OUTILS DE TRAVAIL ............................................................................................................. 30
3. LES OPERAT1ONS DE SOUSCRIPTION EN ASSURANCE INCENDIES............................................ 30
4. TARIFICATION EN INCENDIE : Eléments propres au risque : ..................................................... 31
5. ELEMENTS AGGRAVANT LES RISQUES EXTERIEURS .................................................................. 31
6. FONDEMENT JURIDIQUE ........................................................................................................... 31
A. Assurances et risques divers « ARD » ............................................................................................ 33
Assurances des personnes ................................................................................................................ 33
1. Assurance individuelle ............................................................................................................... 33
2. ASSURANCE ACCIDENTS OCCUPANT AUTO .............................................................................. 34
3. ASSURANCE ACCIDENTS DE VOYAGE ........................................................................................ 34
4. COLLECTIVE (ou Cumulative) ACCIDENTS.................................................................................. 34
5. ASSURANCE ACCIDENTS DU TRAVAIL EXTRALEGALE ................................................................ 34
6. ASSURANCE SCOLAIRE ............................................................................................................... 35
7. ASSURANCE SPORTIVE............................................................................................................... 35
8. ASSURANCES DES FESTIVITES ET MANIFESTATIONS SPORTIVES .............................................. 36
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I. ASSURANCES DOMMAGES ............................................................................................................ 36


1. ASSURANCE R.C. FAMILIALE ...................................................................................................... 36
2. ASSURANCE RC. PROFESSIONNELLE .......................................................................................... 37
3. L’ASSURANCE RC. MEDECIN ...................................................................................................... 37
4. L’ASSURANCE R.C. AVOCATS ..................................................................................................... 38
5. R.C. ANIMAUX DOMESTIQUES .................................................................................................. 38
6. ASSURANCE R.C. EXPLOITATION ............................................................................................... 38
7. ASSURANCE R.C. IMMEUBLE ..................................................................................................... 39
8. ASSURANCE VOL ........................................................................................................................ 40
9. Assurance vol habitation (Risque simple) ................................................................................. 40
10. ASSURANCE TRANSPORT DE FONDS ..................................................................................... 40
11. ASSURANCE BRIS DE GLACES................................................................................................. 41
12. ASSURANCE DEGATS DES EAUX ............................................................................................ 41
13. ASSURANCE TOUS RISQUES EXPOSITIONS ............................................................................ 42
14. ASSURANCE TOUS RISQUES CHANTIER ................................................................................. 42
15. ASSURANCE ENGINS DE CHANTIERS ..................................................................................... 42
16. ASSURANCE RC DECENNALE.................................................................................................. 42
II. ASSURANCE VIE ............................................................................................................................. 43
Type d’assurances en branche vie..................................................................................................... 44
ASSURANCE TEMPORAIRE ................................................................................................................. 44
ASSURANCE SOLDE RESTANT DU ...................................................................................................... 45
CONCLUSION ......................................................................................................................................... 45
Bibliographie ......................................................................................................................................... 46

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