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ENERGIE GÉOTHERMIQUE

ENERGIE RENOUVELABLES
ENIM, MONASTIR

Dhahri Hacen
dhacen@yahoo.fr
OUT LINE

 GENERALITES
 RÉSEAU DE CHALEUR GEOTHERMIQUE

 PAC AQUIFERES

 PAC SUR SOUS- SOL


GÉNÉRALITÉS

La chaleur originelle de la terre


La terre contient une quantité considérable de chaleur. Selon la littérature ,environ 99% de sa
masse se trouve à une température supérieure à 1.000°C, avec des valeurs comprises entre 6.000
et 6.500°C dans le noyau. Cette chaleur a deux origines : une externe, l’autre interne. Celle
externe est due principalement au soleil et à la pluie, seules sources de chaleur significatives
jusqu’à 15 mètres de profondeur L’origine interne, en revanche, est due à la chaleur produite
par la décroissance nucléaire de substances radioctives présentes dans les roches du sous-sols :
c’est la seule source de chaleur pour des profondeurs supérieures à 20 m : Chaleur qui, peut être
défini comme géothermique (du grec : chaleur produite par la terre).
GÉNÉRALITÉS
GÉNÉRALITÉS

Le choix du type d’exploitation le plus adapté dépend de différents facteurs, parmi lesquels:
1. la nature du terrain,
2. ses zones d’ombre,
3. le type de végétation à déplanter ou à conserver. En effet, la superficie où seront posés les
capteurs, doit être dépourvue de plantes et de tout autre type de végétation pouvant créer de
l’ombre.
Pour la pose des tubes, soit on déblaie, soit on creuse des tranchées dans le terrain. À l’exception
des cas où le déblaiement du terrain est prévu pour réaliser d’autres travaux, il est préférable de
recourir aux tranchées car : c’est plus simple et moins coûteux et conduit à une meilleure
profondeur de pose, donc une température plus élevée du fluide d’échange et, par conséquent, un
meilleur rendement de l’installation.

Ils doivent donc être posés dans des zones où le soleil et la pluie peuvent arriver sans obstacle.
Ainsi, la superficie que l’on souhaite exploiter ne doit pas être couverte par des constructions ou
autres obstacles, tels que : garages, préfabriqués, portiques, terrasses, revêtements imperméables.
GÉNÉRALITÉS

L’avantage de l’énergie géothermique, par rapport à d’autres énergies, de ne pas dépendre des
conditions atmosphériques (le soleil, le vent ou les marées) ni des réserves de substances
combustibles (par exemple la biomasse). Donc, elle est stable et fiable à l’échelle humaine.
L’énergie géothermique se divise généralement en deux groupes selon la températuraure
d’utilisation:
Énergie géothermique à haute température ; Utilisation d’eau surchauffée et des vapeurs, à des
températures supérieures à 180°C. (production de l’énergie électrique..),
Énergie géothermique à température moyenne: Utilisation d’eau surchauffée et des vapeurs, à des
températures comprises entre 100 et 180°C. En chauffant un fluide secondaire plus volatile, on
peut produire de l’énergie électrique.
Énergie géothermique à basse température: Utilisation de fluides à des températures comprises
entre 30 et 100°C. Cela concerne les installations industrielles et les établissements thermaux
GÉNÉRALITÉS

Utilisation de fluides à des températures inférieures à 30°C.

1. Chauffage des bâtiments et production d’ECS.


L’énergie thermique à très basse température provient du sol à l’aide d’un échangeur spécifique.
Elle est ensuite cédée à la PAC, qui est capable d’en augmenter la température afin de rendre
possible le chauffage des bâtiments et la production d’ECS.

2. Rafraîchissement des bâtiments.


L’énergie thermique à très basse température provenant du sol, peut servir soit à alimenter la
PAC qui travaille en mode rafraîchissement, soit à être directement distribuée aux émetteurs de
rafraîchissement : ce type de fonctionnement permet de limiter considérablement les coûts
d’exploitation.
RESEAU DE CHALEUR GEOTHERMIQUE

Puissance délivrée à l’échangeur


RESEAU DE CHALEUR GEOTHERMIQUE

Emetteurs de chaleur
RESEAU DE CHALEUR GEOTHERMIQUE

Le principe fondamental de conception et d’exploitation d’un réseau de chaleur « basse


température utilisant l’énergie géothermale consiste à obtenir pour chaque régime de
fonctionnement, la température de retour la plus basse possible cette température est
déterminée par le mode d’utilisation (la nature des émetteurs de chauffage)
• Chaque émetteur est caractérisé par une loi de régulation, qui définit Te et Ts de l’eau dans
les émetteurs en fonction de la Tex

Ensembles équipés de radiateurs


• Température de sortie échangeur géothermale 60°C: La géothermie n’assure pas les besoins
de chauffage d’un ensemble équipé de radiateur tant que la Tex-4°C de -4°C à 2°C la
couverture des besoins ne sera que partielle Elle ne pourra être totale
• Température de sortie échangeur géothermale à 75°C: La géothermie contribue au chauffage
de manière partielle dès la Tex la plus basse -7°C la fourniture géothermale pourra être
totale
RESEAU DE CHALEUR GEOTHERMIQUE

Ensembles de planchers chauffants


Pour une température de ressource  à 40°C, la totalité des besoins peut etre assurée apr la
géothermie sous réserve d’un débit suffisant

Resource Besoins
Calcul des besoins de chauffage (méthode simplifiée)
Puissance
La puissance à installer doit être supérieure ou égale à:


P  G  V volume à chauffer en m 3    T int erne 
 Tapports gratuits  Texterne min 
Besoins de chauffage (consommations) B  24G  V  DJU
DJU représente un nombre de degré jours unifiés, DJU = Ni(18-Te), ou Ni est le nombre de jours
d’apparition de la température Te
RESEAU DE CHALEUR GEOTHERMIQUE

Courbe de puissance nécessaire Puissance apportée par la géothermie vs la nature des emetteurs
RESEAU DE CHALEUR GEOTHERMIQUE

Besoins d’ECS
• Le besoin en ESC par logement est de l’ordre de 40m3/an, soit 110 litres/jour en moyenne,
• L’eau froide doit être fournit aux utilisateurs entre 50 et 55°C, ce qui induit une
consommation théorique de 2200kWh/an/logement et une puissance moyenne théorique de
250W,
• L’énergie à fournir doit tenir compte des pertes de charges, de bouclage et de stockage qui peur
représenter dans certains cas 50% Ansi, la puissance de pointe peut atteindre 6 à 8 fois celle
moyenne la puissance à installer sera au moins 4 à 5 fois plus importante que celle utilisée en
moyenne
RESEAU DE CHALEUR GEOTHERMIQUE

Organisation de la distribution de la chaleur


Eléments constitutifs
• La partie de production d’EGH est constituée par le ou les puits, et centrale d’échange,
• Le système d’appoint et secours réalisé par des E°s traditionnelles est soit centralisé et intégré
dans la centrale soit réalisé en différents points de réseau,
• La sous-station alimentée par le réseau de chaleur assure le chauffage et ECS ( si collective) si
elle assure la totalité des besoins, elle se substitue à la chaudière classique,
• Une sous-station comprend:
• Un échangeur généralement à plaques, lorsque le fluide distribué ne peut circuler à
l’intérieur du local,
• Une bouteille de mélange dans laquelle l’ECS se mélange à l’eau de retour des corps de
chauffe,
• Encore, pompes de circulation, expansion, régulation, production ECS, un système de
comptage pour l’énergie consommée
RESEAU DE CHALEUR GEOTHERMIQUE

Eléments d’un réseau de chaleur géothermale


RESEAU DE CHALEUR GEOTHERMIQUE

Schéma simplifié d’une sous station


RESEAU DE CHALEUR GEOTHERMIQUE

• Un système à double échangeur (réchauffage+ bouclage), en association avec des ballons de


stockage raccordés en série
• La fourniture d’ECS est intéressante pour la valorisation de la ressource géothermale, par le
fait qu’elle est indispensable toute l’année via l’abaissemenet de la température de retour du
réseau
Principes de distribution de la chaleur
• Les réseaux de chaleur alimentés en EF (énergie fossile) le fluide est distribué à température 
105°C Le réseau est constitué de deux tubes aller-retour,
• Pour ceux alimentés par la GH (géothermie), l’objectif est d’avoir une température de retour
la plus basse possible,
• Le principe de raccordement en cascade nécessite au minimum 3 tubes: un tube HT (haute
température) partant de la centrale, un tube MT (moyenne température) qui recueille l’eau
ayant servi à chauffer les radiateurs et un tube BT (basse température) assurant les retours BT,
• Les retours BT peuvent etre aussi utilisés pour des applications TBT (piscines, serres, source
froide d’une PAC et encore abaisse la température de retour à la centrale.
RESEAU DE CHALEUR GEOTHERMIQUE

Distribution en cascade
RESEAU DE CHALEUR GEOTHERMIQUE

Appoint secours
• Pour des raisons économiques et de sécurité d’approvisionnement, un SAS (système d’appoint
secours) est toujours nécessaire,
• Le SAS est constitué par 1 ou plusieurs chaufferies destinés à assurer les Bes (Besoins) non
couverts (appoint) ainsi que la totalité des Bes en cas d’indisponibilité de la ressource
géothermale (secours),
• L’objectif économique n’est pas de rechercher une couverture à 100% mais de déliverer le maxi
d’E° d’origine GH
• L’optimum du taux de couverture est certes fonction du cout de l’EA, il se situe autour de
80%, et d’après la courbe monotone à une puissance de la GH est de l’ordre de 50% de la
puissance maxi appelée sur le réseau
L’appoint peut etre réalisé de différentes manières:
• Centralisée via une chaufferie à proximité de la centrale GH, il sera rechercher un système à
investissement faible, l’énergie utilisée pourra:
RESEAU DE CHALEUR GEOTHERMIQUE

• Le gaz, intéressant en milieu urbain, par son moindre impact sur l’environnement
• Chaleur de cogénération, lorsque le réseau est équipé d’un système de production d’électricité
à partir des moteurs ou TAG
• Le fuel lourd ou domestique, son prix est soumis aux fluctuations du prix du pétrole, moins
favorable en termes d’émissions de polluantes et de gaz à effet de serre

Une combinaison de ces différentes énergies peut être envisagée (le gaz en deuxième priorité après
la GH, puis garder le fuel domestique pour assurer l’extreme pointe.
L’appoint est soit totalement centralisé soit semi centralisé
RESEAU DE CHALEUR GEOTHERMIQUE

Appoint centralisé

Appoint décentralisé

• Conservation des chaufferies de l’ensemble existants raccordés au réseau qui délivre en base de
l’EGH, chaque abonné assure son appoint et son secours,
• L’investissement est limité mais la gestion optimale du réseau est plus difficile.
RESEAU DE CHALEUR GEOTHERMIQUE
RESEAU DE CHALEUR GEOTHERMIQUE

Appoint semi centralisé

• Sert à l’appoint sur le réseau


• Ou se déconnecter du réseau e, cas de besoin et assurer les besoins des bâtiments auxquels elles
sont associées.
RESEAU DE CHALEUR GEOTHERMIQUE

Adjonction d’une PAC

Permet d’abaisser les températures de réinjection et donc d’augmenter la puissance géothermique


RESEAU DE CHALEUR GEOTHERMIQUE

• L’évaporateur est placé sur le retour de l’eau géothermale,


• L’eau provenant des retours du circuit géothermique est séparée en deux circuits:
• Un débit Qpac qui est dirigé vers le condenseur de la PAC, l’autre Qs passe par
l’échangeur géothermique, les deux débits ‘additionnent avant d’etre dirigés vers le
réseau de distribution,
• La performance de la PAC est meilleure pour le montage en série (écart de température
des sources plus faibles)

Cogénération
Cette alternative peut être intéressante de point de vue économie financière mais pose des
problèmes énergétique et environnemental
RESEAU DE CHALEUR GEOTHERMIQUE

Canalisations

Les canalisations enterrés dans le sol sont pré isolées et les matériaux utilisés sont les suivants:
• Acier pré isolé: l’isolant est de la mousse polyuréthane ou polyéthylène voire de la mousse
rigide d’epoxy, qui soit avoir une résistance à l’eau et l’hydrolyse. Ils sont revêtus à l’extérieur
par un film en PVC ou polyéthylène. Les assemblages se sont par soudure avec contrôle sur
chantier. Les dilatations sont reprises par des compensateurs placés a intervalle régulier. Les
jonctions doivent faire l‘objet d’une isolation étanche. L’empechement de l’infiltration
externe/interne d’eau se fait par des fils de détections d’humidité au niveau le polyuréthane et
reliés a un poste central. Une protection cathodique demeure nécessaire.
RESEAU DE CHALEUR GEOTHERMIQUE

• Matériau composite, resine epoxy armée de fibre de verre pré-isolé (T<110°C): l’isolant est de.
Les assemblages se font par collage sur chantier dont les parties à coller soient parfaitement
séchées.
• Les pressions et températures d’utilisation varient suivant les diamètres et les types de
fabrication:
 16 bars pour 110°C de service jusqu’à un diamètre de 200mm,
 10 bars pour 110°C de service pour des diamètres > 200mm,
• Fonte ductile pré calorifugé
Les assemblages se font par simple emboitage sans soudure ni collage. Bonne résistance à la
corrosion, les bonnes caractéristiques mécanique lui confère une durée de vie de 40 à 50 ans.
• Polyéthylène réticulé
Valables uniquement pour des températures <80°C. Elles sont assemblées par des accessoires
en laiton. Ces tubes souples peuvent être livrées en couronne de 50m à 200m suivant le
diamètre.
PAC AQUIFERES

Solution d’une PAC aquifère


Il est nécessaire de s’assurer de la présence de la pérennité de la ressource en eau en quantité
suffisante pour satisfaire les besoins thermiques du projet. Ce travail est confié à un spécilaiste
en hydrogéologie qui définira:
• L’existence d’une nappe suffisante au droit du projet,
• La profondeur de la nappe et la nature du réservoir à capter,
• Le nombre d’ouvrages nécessaire (production, injection) et leurs influences réciproques,
• Les possibilités de rejet de l’évaluation du risque de recyclage thermique entre la production
et la réinjection en fonction de l’usage prévisionnel de l’eau,
• La chimie de l’eau,
• La compatibilité du projet avec les autres utilisateurs de la nappe (eau potable, ect).
Equipements de Forage
Tubages
Le diamètre de tubage est fonction du débit maximum à extraire de la nappe
PAC AQUIFERES

Evolution du débit en fonction du diamètre de tubage


PAC AQUIFERES

Forage en nappe libre en 1 seule Forage traversant une nappe libre et captant
Étape et un seul diamètre Une nappe captive
PAC AQUIFERES

• La réalisation d’un forage peut se faire en un seul diamètre, il n’existe pas d’autres aquifères
entre le sol et l’aquifère objectif,
• Lorsqu'un ou plusieurs aquifères sont à traverser avant d’atteindre l’aquifère objectif,
l’ouvrage est réalisé en plusieurs étapes:
 Forage jusqu’à la formation imperméable au dessous de la nappe supérieur et
cimentation de manière à éviter la communication entre les aquifères,
 Poursuite du forage en diamètre réduit dans la nappe inférieur à capter
• Les matériaux des tubages les plus utilisés pour le forage peu profonds sont l’acier et le PVC

Développement
Forage ne donne pas son débit optimal Opération de développement qui a pour finalité:
 Nettoyer le forage des déblais restant,
 faciliter le passage de l’eau en éliminant les petites particules qui bouchent les
interstices ou les fractures
 En terrain calcaire, une acidification (injection d’acide chloridrique) qui en dissolvant la
roche va agrandir les fissures.
PAC AQUIFERES

Essai de production
Lorsque le forage est réalisé et nettoyé deux types d’essais sont envisageables:
• Pompage par paliers de débit croissant qui permet de contrôler le fonctionnement de
l’ouvrage et de fixer le débit maximal de pompage,
• Pompage prolongé qui permet d’évaluer le comportement de la nappe lors du processus, ses
limites et l’évolution du rabattement.
Conditions d’exploitation
Rejets des eaux
L’exploitation thermique d’un aquifère peu profond se fait par l’intermédiaire du PAC qui
prélève les calories de cette eau par le puits de production. Dans ces conditions deux types de
rejets sont possibles: souterraine et en surface
Rejets en surface
Ils s’effectuent par retour aux eaux de surface. Le milieu récepteur est soit naturel (rivière, lac)
soit artificiel réseau d’eau pluviale ou d’eaux usées)
PAC AQUIFERES
PAC AQUIFERES

Rejets dans les eaux souterraines


• Solution satisfaisante pour l’environnement,
• Restitution de la ressource en eau dans son milieu d’origine,
• La réinjection à une température différente de la nappe peut générer des perturbations.
L’écart de température en mode chauffage est de 4 à 5°C alors qu’en mode refroidissement
est de 10 à 17°C,

• Cette perturbation dépendra de plusieurs paramètres:


 L’épaisseur de l’aquifère, le sens de l’écoulement de la nappe et de sa vitesse,
 La conductivité thermique des terrains,
 Les volumes injectés et température,
 La disposition du doublet
PAC AQUIFERES
PAC AQUIFERES

Si l’écoulement de la nappe est négligée , le temps de percée est exprimé comme suit:
 Ya 2 h
temps de percée  D
3 Yb Q

Avec
Ya: capacité calorifique de l’ensemble roche-fluide,
Yb : capacité calorifique fluide,
D: distance entre les deux forages du doublet
h: épaisseur productrice de l’aquifère,
Q: débit d’exploitation du doublet
Pour une production de chaud et froid à partir d’une PAC réversible, il faut considérer deux
cas:
• Un seul puits de production: l’implantation des forages doit tenir compte du sens
d’écoulement de la nappe,
• Constitution d’un puits chaud et d’un puits froid: on peut inverser le rôle des puits selon le
mode
PAC AQUIFERES

Principe de fonctionnement
D’une PAC réversible
Avec un seul puits de
production

Doublets puits chaud-puits froid


PAC AQUIFERES

Configuration générale des ouvrages:

constitué par:
• Les équipements sous-sol constitués de plusieurs forages qui, lorsqu'ils sont producteurs
sont équipés de pompes immergées. La réinjection se fait par gravité ou l’aide d’une pompe
en surface selon la piézométrie et le débit exploité,
• Circuit intermédiaire constitué des grandes canalisations assurant les liaisons hydrauliques
le cas échant échangeur,
• La production et la distribution de la chaleur est assurée par une PAC dimensionnée afin
d’offrir partiellement ou totalement les besoins.
PAC AQUIFERES
PAC AQUIFERES

Détermination du couple débit-puissance PAC


Chauffage uniquement
Pfr  1.16.Q. T
La puissance prélevée à la source froide Pfr
T ecart de température entre production et rejet  Pch . 1  1/ COP
1,16 capacité calorifique volumique de l’eau kWh/m3°C
PAC AQUIFERES

Le débit maxi nécessaire est donnée par la formule suivante: Pch . 1  1 / COP 
Q
1.16. T

Une température mini de 6°C est généralement adopté comme sécurité pour éviter tout risque
de gel
Rafraichissement par PAC
La chaleur est prélevée dans le milieu à climatiser ou à rafraichir (source froide) et est
réinjectée dans la nappe ou autre exutoire (source chaude)
PAC SUR LE SOUS-SOL

Les PAC sur le sous-sol exploitent directement l’énergie contenue dans les premières mètres du
sous-sol, et non la chaleur de l’eau d’un aquifère Ces systèmes peuvent être implantés en tous
lieux Deux types de capteurs sont envisageables: capteurs horizontaux et sondes verticales
Caractéristiques du sous-sol (faible profondeur)
Diffusivité
La diffusivité est un paramètre important pour les échangeurs avec le sol:
PAC SUR LE SOUS-SOL
PAC SUR LE SOUS-SOL

Température du sol
La température de l’air ambiant, le type de sol, la présence et la circulation d’eau, la couverture
du sol, et la profondeur ont tous une influence sur la température du sol dans les premiers mètres
PAC SUR LE SOUS-SOL

Capteurs horizontaux
Les capteurs horizontaux permettent d’exploiter de la chaleur géothermique à très faible
profondeur (60 cm à 1,2 m)

PAC à détente directe


Le FF circule directement dans les capteurs (évaporateur de la PAC) Coté utilisation se sont
les émetteurs de chauffage qui constituent le condenseur, le FF circule dans les planchers Du
fait d’absence de l’échangeur, ce système a un meilleur rendement par rapport à celui à fluides
intermédiaires et nécessitent des longueurs de capteurs plus faibles Il nécessite encore une
grande quantité de FF ce qui devient néfaste pour l’environnement Il est irréversible si le
chauffage se fait par plancher
PAC à fluides intermédiaires

Elles sont constituées de 3 circuits: Le circuit frigorifique de la PAC, le circuit des capteurs où
circule l’eau additionnée d’antigel, le circuit qui alimente en eau chaude ou froide les émetteurs
PAC SUR LE SOUS-SOL

PAC mixtes
Elles sont formées de 2 circuits: celui du FF des capteurs de la PAC et celui de l’eau dans les
émetteurs

PAC a détente directe PAC a fluide intermédiaire eau glycolée-eau


Sol-sol
PAC SUR LE SOUS-SOL

Mise en œuvre des capteurs


Les capteurs horizontaux sont installés soit en tranchées selon différentes configurations de
tubes: 2 tubes, 4 tubes et 6 tubes avec des profondeurs d’enfouissement et des distances entre
tubes à respecter

Configuration en // différentes configurations Espacement entre tubes et tranchées


PAC SUR LE SOUS-SOL

Dimensionnement
Le dimensionnement correct de l’échangeur souterrain, est fondamental pour assurer un
fonctionnement technique et économique optimisé Ce dimensionnement repose sur deux
éléments principaux:
• Puissance maximale de chauffage possible, pour une courte durée, un jour d’hiver très froid
(puissance maximale de réfrigération en été), sans dépasser une chute (augmentation)
acceptable de la température du fluide,
• Stabilité du système à long terme; important pour les systèmes fonctionnant en chauffage
seulement, lorsque les transferts naturels assurent seuls la recharge thermique,
• Un sous dimensionnement peut conduire au prélèvement trop important de calories dans le
terrain, à son assèchement ou à son gel, la PAC peut alors être en défauts
PAC SUR LE SOUS-SOL
PAC SUR LE SOUS-SOL

Le choix du type d’exploitation le plus adapté dépend de différents facteurs, parmi lesquels:
1. la nature du terrain,
2. ses zones d’ombre,
3. le type de végétation à déplanter ou à conserver. En effet, la superficie où seront posés les
capteurs, doit être dépourvue de plantes et de tout autre type de végétation pouvant créer de
l’ombre.
Pour la pose des tubes, soit on déblaie, soit on creuse des tranchées dans le terrain. À l’exception
des cas où le déblaiement du terrain est prévu pour réaliser d’autres travaux, il est préférable de
recourir aux tranchées car : c’est plus simple et moins coûteux et conduit à une meilleure
profondeur de pose, donc une température plus élevée du fluide d’échange et, par conséquent, un
meilleur rendement de l’installation.

Ils doivent donc être posés dans des zones où le soleil et la pluie peuvent arriver sans obstacle.
Ainsi, la superficie que l’on souhaite exploiter ne doit pas être couverte par des constructions ou
autres obstacles, tels que : garages, préfabriqués, portiques, terrasses, revêtements imperméables.
PAC SUR LE SOUS-SOL
PAC SUR LE SOUS-SOL

De plus, la zone exploitée par les capteurs doit être à une distance d’au moins 2 m des zones
d’ombre dues aux bâtiments, aux murs d’enceinte, aux arbres et aux haies.
Pour éviter les interférences et pour faciliter les opérations de maintenance, il est conseillé de
respecter, lors de la pose, les distances minimales suivantes :
• 1,5 m des réseaux enterrés des installations non hydrauliques : réseaux électriques, de
téléphone et de gaz;
• 2,0 m des réseaux enterrés des installations hydrauliques : réseaux d’eau sanitaire, d’eau de
pluie et d’évacuation;
• 3,0 m des fondations, des clôtures, des puits, des fosses sceptiques, des écoulements et
similaires.
Il ne faut pas récupérer trop de chaleur au terrain Si cela devait arriver, on s’expose à deux
risques :
1. un “écroulement” de la puissance de l’installation,
2. la destruction de la végétation qui vit sur la zone où les capteurs sont posés (herbe) ou
proche de cette zone (plantes, haies, etc ...).
PAC SUR LE SOUS-SOL
PAC SUR LE SOUS-SOL

En serpentin et escargot
Ils sont réalisés avec des tubes en polyéthylène ayants des diamètres internes compris entre 16 et
26 mm et une profondeur de pose qui varie de 0,8 à 1,2 m.

En escargot (grâce à l’alternance continue des tubes de départ et de retour) permet d’obtenir des
températures de terrain plus homogènes, et cela, dans les cas de rafraîchissement “poussé”, peut
éviter la formation de zones trop froides : zones qui peuvent causer des retards et des taches
hétérogènes dans le développement de la végétation.
En serpentin est certainement le plus utilisé pour sa simplicité de pose et de fixation au terrain.
Pour ne pas refroidir excessivement le terrain, il est conseillé de réaliser les serpentins et les
escargots avec des entraxes supérieurs à 40 cm. Le dimensionnement de ces collecteurs s’effectue
selon le rendement thermique du terrain qui dépend principalement de 3 paramètres
1. la nature du terrain,
2. sa densité
3. le niveau d’humidité.
PAC SUR LE SOUS-SOL

Le rendement thermique d’un terrain à grains fins est plus élevé que celui à gros grains, car dans
les cavités vides du terrain, est contenue une petite quantité d’air
PAC SUR LE SOUS-SOL

Les superficies requises sont exprimées en fonction


de 3 paramètres :
1. la puissance thermique de l’installation,
2. le rendement du terrain,
3. Le COP de la PAC.
PAC SUR LE SOUS-SOL
PAC SUR LE SOUS-SOL

Capteurs en anneau

Ils sont réalisés avec des tubes en matière plastique dont les diamètres varient de 16 à 22 mm.
Leur profondeur de pose varie entre 0,8 et 2,0 m.
Les anneaux, peuvent se développer sur un ou plusieurs étages parallèles entre eux et sont posés
dans des tranchées : est moins onéreuse, par rapport au déblaiement. Les tranchées peuvent être
de configurations différentes, selon le type de terrain, sa géométrie et les possibles obligations à
respecter. Les solutions qui demandent peu de tranchées et donc, une superficie moins
importante, sont celles utilisant des tranchées de 2 ou 3 anneaux posés sur plusieurs étages
parallèles entre eux. Cependant, ces solutions, par rapport à celles avec seulement 1 anneau, ont
des rendements linéaires (W/m) plus faibles.
PAC SUR LE SOUS-SOL

Capteurs en spirale

Ils sont réalisés avec des tubes en matière plastique dont les diamètres varient entre 16 et 22
mm. Leur profondeur de pose varie, quant à elle, de 1,0 à 2,5 m.
Les spirales sont formées de cercles de diamètres (D) constants superposés entre eux. La
superposition des cercles (obtenue à l’aide d’une entretoise rigide) peut être à pas faible
(p=D/4), moyen (p=D/2) ou grand (p=D). Ces capteurs peuvent être posés sur un terrain
déblayé ou dans des tranchées. Pour un terrain déblayé, les spirales sont posées sur un plan
horizontal, à une profondeur de 1,0–1,5 m. Dans des tranchées, les spirales peuvent être posées
à l’horizontale ou à la verticale, à une profondeur de 1,0–2,5 m.
Les tableaux ci-dessous indiquent (selon le pas) les rendements thermiques de ces capteurs selon
les principaux types de sous-sol. Pour ne pas refroidir excessivement le terrain, il est conseillé
d'espacer d'au moins 2,5 m les tranchées entre elles
PAC SUR LE SOUS-SOL
PAC SUR LE SOUS-SOL
PAC SUR LE SOUS-SOL

Capteurs en corbeille

Ils sont réalisés avec des tubes en polyéthylène fixés à une armature en fer ou en plastique. Leur
sommet est généralement posé à une profondeur de 1,5 m. Ces capteurs sont utilisés seulement
depuis quelques années, surtout en Suisse et en Allemagne. Ils tendent à se répandre dans
d’autres Pays car ils offrent un gain de place considérable, évalué de 30 à 50% par rapport aux
autres capteurs. Grâce à leur compacité, les capteurs en corbeille sont utilisés ausi bien pour des
installations neuves, que pour intégrer des installations existantes sous dimensionnées ou à
restructurer. Les corbeilles peuvent avoir une forme cylindrique ou conique et peuvent être pré-
assemblées ou bien être réalisées directement sur le chantier.
PAC SUR LE SOUS-SOL
PAC SUR LE SOUS-SOL
PAC SUR LE SOUS-SOL

Capteurs moyennes profondeurs


Ils peuvent être réalisés avec des tubes, métalliques ou en polyéthylène, installés à la verticale
jusqu’à une profondeur de 25-30 m.
Dans certains cas, ils peuvent représenter une solution alternative aux autres types de capteurs,
surtout lorsque les superficies utilisables pour pouvoir poser des capteurs à faibles profondeurs
sont insuffisantes vis à vis des besoins thermiques, ou lorsqu’il est difficile d’obtenir des permis
pour installer des sondes plus profondes. Ces capteurs peuvent être réalisés avec des sondes
coaxiales ou avec des tubes noyés dans des piliers de fondation.
Sondes coaxiales
Elles sont essentiellement réalisées avec deux tubes coaxiaux. Le tube interne véhicule le fluide
de retour de la PAC, tandis que le tube externe permet l’échange de chaleur avec le sol. Pour
augmenter l’échange thermique et protéger les nappes acquifères, les sondes coaxiales sont
"chemisées" d’un enduit de ciment et de béton. Dans des versions plus élaborées, les sondes sont
conçues avec des tubes externes en acier inox et des tubes internes en polyéthylène à haute
densité. Les tubes externes en acier inox empêchent la corrosion due au ruisellement et offrent
une bonne résistance mécanique contre les mouvements de terrain.
PAC SUR LE SOUS-SOL
PAC SUR LE SOUS-SOL
PAC SUR LE SOUS-SOL
PAC SUR LE SOUS-SOL

• capteurs en corbeille
calculer leur nombre en divisant Qter par le rendement thermique nominal des corbeilles;
calculer ensuite la longueur totale des tubes en fonction de la longueur des tubes dans
chaque corbeille.
• sondes géothermiques
calculer la longueur des sondes en divisant Qter par leur rendement thermique linéaire (W/m);
calculer ensuite la longueur totale des tubes en fonction du type de sonde (à 2 ou 4 tubes).
Étape 3
Les capteurs et les circuits de raccordements aux PAC se dimensionnent en fonction de 2
paramètres : l’écart thermique et les pertes de charge. En général, la valeur de l’écart
thermique est comprise entre 3 et 5°C. Pour les pertes de charge (sans compter les pertes de
charge de la PAC) il est conseillé de prendre les valeurs suivantes :
• 1.500–2.000 mm C.E. pour les petites et moyennes installations,
• 3.500–4.000 mm C.E. pour les grandes installations.
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Capteurs grandes profondeurs

• Ils sont réalisés avec des tubes installés à la verticale jusqu’à une profondeur de 100-120 m,
• Ils peuvent descendre à des profondeurs de plus de 200 m. Le rendement thermique des
sondes augmente en fonction de la profondeur.
• En dessous de 20 m, la température du sous-sol augmente d’environ 3°C tous les 100 m.
• Ils sont posés par forage avec des diamètres variant entre 100 et 150 mm.
• Pour ne pas causer de dommages aux fondations, les sondes géothermiques doivent être
posées à une distance d’au moins 4-5 m du bâtiment.,
• Si la puissance nécessaire est grande, il suffit de multiplie le nombre de forages espacés de 5 à
10m
PAC SUR LE SOUS-SOL
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Mise en œuvre des sondes verticales


• Connaissance de la nature des roches,
• Techniques de forages,
• Le diamètre des forages (2 tubes ou 4) de 110 à 125 mm,
• Les tubes descendus sont en PEHD de 25 à 40 mm
• Les tubes sont lestés et descendus par déroulement autour d’un touret,
• Les tubes en U sont remplis de liquide, pressurisés et scellés dans les tous de forages,
• Les tuyaux doivent être pressurisées afin d’éviter le braisage lors du remblayage,
• Remplissage du puits par un mélange de ciment et de bentonite qui stabilise le trou dans sa
géométrie originelle, qui se fait du fond jusqu’à la surface
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Sonde géothermale (remplissage) Vue de coupe d’une sonde géothermale


Verticale double U

Systèmes coaxiaux
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• La cimentation doit remplir un certain nombre de fonctions


 Eviter les trous d’air qui limiteraient les échanges thermiques,
 Permettre la circulation d’eau lors de la traversée d’aquifères susceptible d’améliorer la
recharge thermique,
 Optimiser les échanges thermiques entre terrains et la sonde,
 Isoler les aquifères traversés afin d’éviter des communications,
 Protéger contre les infiltrations de surface,
 Stabiliser le terrain à long terme,
• Si la conductivité du matériau de remplissage est inérieure à celle du terrain, la longueur
totale du puits doit etre plus grande pour compenser,
• Les matériaux de coulis thermique à base de bentonite ayant une conductivité de 0,78 à 2,51
W/mK,
• Le remplissage au niveau des parties aquifères se fait avec du gravier roulé
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Dimensionnement
Le dimensionnement d’une sonde ou champ de sondes repose sur la connaissance des besoins
en puissance et consommation (Chauffage, ECS et climatisation)
Mise en œuvre du champ des sondes
La disposition dépend de la surface modélisable: une linéaire ou en équerre offrira mois
d’interférence qu’une en carrée ou rectangles à plusieurs rangées de capteurs
L’évolution de la température à une distance r de l’axe de la sonde est:

0.1833Q  t r2 
T   log  0.106  0.351 
  r2 t 

• Q flux de chaleur du puits, W/m


• r distance à l’axe du tube, m
• t temps en heure
•  diffusivité en m2/h,
•  conductivité thermique du sol, W/mK
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Le fluide caloporteur
Il est constitué d’un mélange d’eau et d’antigel, qui garantit un point de congélation inférieur de
7–8°C , à la température minimum de travail de la PAC. Par sécurité, le mélange prévu garantit
la non congelation jusqu’à -20°C. L’antigel idéal devrait être : non toxique, ininflammable, à
faible impact environnemental, non corrosif, stable, avec de bonnes caractéristiques d’échange
thermique et économique.

Les principaux composants

Tubes: en plastique, par exemple en polyéthylène (PE), en polypropylène (PP) ou


en polybutylène (PB). Pour les installations de faibles profondeurs (capteurs et
circuits de raccordement), il est nécessaire de prévoir la pose de rubans de
signalisation permettant de limiter le risque de ruptures occasionnelles et donc,
l’éventuelle dispersion de l’antigel dans le sous-sol.
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Les principaux composants

Circulateurs
Utilisables en travail à basse température. Il est conseillé de sélectionner des circulateurs
travaillant jusqu’à - 25°C.
Vases d’expansion
Ils limitent les surpressions dues aux variations de volume du fluide, qui représentent environ
0,8 –1,0 % du volume du circuit.

Soupapes de sécurité
Leur fonction consiste à protéger l’installation des éventuelles surpressions,
notamment lors des phases de remplissage ou de renouvellement du fluide.
Manomètres
Ils permettent de contrôler la pression de l’installation lors du remplissage et du
fonctionnement.
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Thermomètres
Ils permettent de contrôler la température du fluide en entrée et en sortie de PAC.
Purgeurs d’air
Ils purgent l’air présent dans l’installation et permettent d’éviter (1) le risque de bruit et d’usure
du circulateur, et (2) de réduire la capacité d’échange des PAC.
Pots de décantation
Ils sont utilisés pour éviter l’accumulation d’impuretés dans l’évaporateur, ce qui entraînerait
une baisse du rendement thermique de la PAC
Pressostats de minimum
Ils protègent les circuits frigorifiques des PAC lors de fuites dans les circuits géothermiques.
Dans ce cas, pour limiter la pollution des sols, ils peuvent aussi activer des alarmes visuelles ou
auditives.
Pressostats de sécurité
Ils arrêtent le fonctionnement des PAC lors de surpressions dues à d’éventuelles surchauffes
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Flussostats
Ils protègent les circuits frigorifiques des PAC lors d’absence ou de faible débit, provoqué, par
exemple, par l’obstruction ou le grippage des circulateurs.
Manchons anti-vibrations
Ils absorbent les vibrations transmises par les PAC aux circuits géothermiques.
Collecteurs de distribution
Ils doivent présenter de faibles pertes de charge et empêcher la formation de condensation.
Vannes d’arrêt
Elles permettent d’isoler les différents circuits géothermiques : opération nécessaire lors de
fuites.
Vannes de réglage de débit
Elles permettent l'équilibrage des circuits et souscircuits géothermiques en fonction des valeurs
souhaitées pour assurer le bon fonctionnement des PAC.
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Rafraichissement en été
Les installations géothermiques peuvent être utilisées pour du chauffage, mais également pour
du rafraîchissement : ce dernier mode de ffonctionnement doit être lié à un système de
déshumidification. Le rafraîchissement peut être de type actif ou passif.
Le rafraichissement actif
Le rafraîchissement actif utilise la PAC (cycle été) pour transmettre le fluide distribué aux
terminaux (planchers, ventilo-convecteurs ou batteries de traitement d’air) à la température
voulue.

Le rafraichissement passif
n’utilise pas la PAC. Un échangeur interposé sert à abaisser la température du fluide distribué.
Durant cette période estivale, la PAC remplit seulement la fonction de production d’ECS. Ce
dernier type de rafraîchissement est sans aucun doute le plus écologique et le plus économique
PAC SUR LE SOUS-SOL
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