Trace écrite sur la Silicon Valley Andréa PHAN

« La Silicon Valley est un état d’esprit, pas un lieu géographique ». La Silicon Valley

est un technopôle au Sud-Est de San Francisco qui regroupe de nombreuses entreprises

ayant un impact sur le monde. Un technopôle est un site aménagé pour accueillir des

entreprises, en favorisant la création et le développement. Comment l’organisation spatiale

de la Silicon Valley à l’échelle locale lui permet-elle d’être un espace moteur de la

mondialisation ? Pour répondre à cela, nous allons nous concentrer sur la Silicon Valley en

tant que technopôle californien et sa capacité à être un pôle productif majeur à l’échelle

mondiale.

La Silicon Valley est un technopôle se situant en Californie, l’un des états les plus

connu des Etats-Unis. D’abord dans cet espace de développement, on y retrouve une

nouvelle géographie du travail. On parle de nouvelle géographie du travail car les entreprises

sont toutes localisées dans un espace restreint, dans le cas de la Silicon Valley, elle se

trouve à San Francisco et San Jose. Il se trouve que les sièges sociaux des géants de

l’industrie forment à eux seuls une sorte de centre-ville dans laquelle on y retrouve des

logements, des restaurants, des parcs, des salles de sport tel une vraie aire urbaine. De plus

leurs bâtiments sont ultramodernes avec des intérieurs très « luxueux » pour des bureaux

comme des salles de repos, des zones de jeux vidéo, des cafés, etc… On peut aussi noter

de l’extérieur tout aussi moderne tel que le siège d’Apple dans la Silicon Valley nommé

« l’Apple Park » qui est un cercle gigantesque avec 260 000 m² de bureaux.

De plus, différents acteurs agissent dans ce milieu. Les

principaux acteurs de ce technopôle sont les avocats, les informaticiens et les techniciens,

sans oublier les anciens collègues, associés… Cela peut être expliqué par le fait que tous

les FTN sont plus ou moins proches les unes aux autres. On peut aussi y ajouter les

universités aux alentours du technopôle qui en tant que acteurs qui sont très important dans

capacité d’innovation de la Silicon Valley.

De même, le système de réseaux sont très présents. Cet

espace fonctionne avec une logique de réseaux de telle sorte à ce cela marche tel un

écosystème. Non seulement grâce aux individus travaillant dans la Silicon Valley et leurs

connexions, on y retrouve des avocats spécialisés dans les nouvelles technologies ainsi que

d’ancien collègues et associés. Dans les deux cas précédents, la confiance est alors

garantie, cela facilité les échanges, les collaborations et les ressources. D’ailleurs cela

résulte à des réseaux d’acteurs, en d’autres mots des synergies, qui par définition signifie

une mise en commun de plusieurs actions concourant à un effet unique aboutissant à une

économie des moyens. On peut ajouter que touts ces entreprises sont interdépendantes et

innovantes, mais avant tous des acteurs économiques complémentaires entre eux. Cela

entraîne alors un effet de « Brain drain ». Il consiste à attirer les érudits, les chercheurs, et il

se trouve pour que un système tel que celui-ci fonctionne , cela nécessite un nombre

d’acteurs conséquents. Non seulement la reconnaissance est attirante, mais aussi le salaire,

dans la Silicon Valley le salaire annuel moyen est de 75 000 $.

Le pôle productif majeur à l’échelle mondiale est quelque chose qui représente la

Silicon Valley. Il est important de mentionner la puissance des GAFAM, les géants du Web,

qui siègent dans la Silicon Valley. Elles possède une influence hors norme sur le monde

occidental, du à leur innovations en matière de technologie, ce qui représente le XXIème

siècle, notre génération. Ces GAFAM ont rapportées près de 50 millions de dollars en

lobbying au gouvernement américain. Le lobbying est par définition la capacité d’influence ou

de pression sur le pouvoir politique dans les domaines législatif, administratif, ou encore

réglementaire. Ces entreprises permettent à la Silicon Valley de jouer un rôle majeur dans la

mondialisation en formant un cluster de grandes entreprises. Un pôle productif est un espace

dont les acteurs de cet espace productif ont conscience de leur appartenance à cet espace

et se l’approprient dans leur pratique. …

Quand on parle de la Silicon Valley, nous pouvons parler de pôle productif majeur,

étant donné que d’après dans les 10 premières entreprises mondiales, nous retrouvons des
entreprises qui siègent dans ce célèbre technopôle, donc les GAFAM, Google, Apple,

Facebook, Amazon et Microsoft. Ce pôle productif majeur participe à la mondialisation par sa

production. Dans le cas d’Apple, les différentes pièces nécessaires à la fabrication d’un

IPhone viennent u monde entier, ces pièces parcourent environ plus de 800 000 kilomètres

étant donné que les fournisseurs sont répartis sur 3 continents différents, sans oublier que

ces mobiles sont commercialisés presque partout dans le monde…

Cependant, le pôle productif possède des adversaires, à l’échelle mondiale. En effet,

il se trouve que la montée en puissance des BATX est une vraie menace pour la Silicon

Valley. La puissance du technopôle californien est qu’il possède les GAFAM dans son

espace de production, le rendant ainsi très attirant pour quiconque souhaitant travailler dans

la recherche technologique à l’échelle. Les BATX sont un sigle formé sur le modèle des

GAFAM, uniquement ce sont des entreprises du Web chinois acronyme désignant les

entreprises chinoises Baidu (moteur de recherche), Alibaba (plateforme de commerce

virtuelle comme Amazon), Tancent (fournisseur de comptes mail) et Xiaomi (constructeur de

téléphones) qui sont à la tête de ceux-ci, il faut ainsi se rappeler que le gouvernement

chinois autorise uniquement l’utilisation de ses propres réseaux sociaux. De plus, étant

donné que la structure de la Silicon Valley est très enviable, nombreux sont les pays qui

tentent de réaliser un pôle avec une dynamique similaire, bourrés de start-up tel que

Cambridge, au Royaume-Uni, la Silicon Alley, à New York (équivalent de la Silicon Valley sur

la Côte est).

Pour conclure, l’organisation spatiale de la Silicon Valley en tant que technopôle

californien lui permet de regrouper les entreprises à proximité ; rapprochant ainsi les acteurs

pour créer des réseaux entre eux tel un écosystème et une nouvelle géographie du travail.

Les GAFAM jouent un rôle important dans la puissance de ce technopôle à l’échelle

mondiale de telle sorte que elle soit très attrayante pour que les pays veulent reproduire

ceux modèle de gestion de l’espace pour les FTN. On peut alors se demander quel est la

place de la Silicon Valley dans le nouvelle géographie des espaces productifs.