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Maximilien DE ROBESPIERRE

1758 - 1794

Le 6 mai 1758 naissait à Arras Maximilien de Robespierre.


Son père était avocat, et Robespierre suivit sa voie ; il était
très intelligent et travailleur. En France, et dans toutes les
nations européennes régnait une division très nette entre les
différentes classes sociales, et le peuple jouissait de droit
bien modeste, même dans le domaine de la justice. Le
jeune avocat estimait que cela était inadmissible. Un
ordre nouveau allait voir le jour, parce que les petites
gens et la bourgeoisie se rendaient compte de leur
misérable condition et réclamaient un changement.
Robespierre fit très vite connaître ses idées qui passaient
pour démocratiques ; il fut élu en 1789 député de Tiers
Etats à l'assemblée des États généraux. Il s'installa alors à
Paris et commença la carrière politique qui devait le mener au pouvoir. En juin 1789, les États
généraux se transformèrent en Assemblée constituante, pour préparer la nouvelle constitution de
l'État.
Robespierre participe activement aux débats où l'on discute des réformes à mettre en place. Il
contribue notamment à la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, et milite pour
l'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises, l'égalité ou encore le droit de vote des gens
de couleur. Il est contre l'institution du système censitaire qui réserve le droit de vote aux citoyens
fortunés et surtout le droit d'être élus députés aux plus riches : système qui, de faite prive de
droits politiques près de 2 millions de Français (les femmes étant par ailleurs exclues).
Menée par Robespierre et les Jacobins la Terreur est un épisode violent et tragique de la
révolution française, De 1793 à 1794, la Première République doit faire face à de nombreuses
menaces aussi bien intérieures qu'extérieures : l'avancée des armées étrangères souhaitant rétablir la
monarchie en France, la révolte des fédéralistes et l'insurrection des Vendéens. Craignant que ces
conflits ne fusionnent et empêchent la Révolution de suivre son cours, la Convention, sous l'impulsion de
Robespierre, met en place une répression très violente envers ceux qu'elle qualifie de "contre-
révolutionnaires". En moins de deux ans, les arrestations arbitraires, les exécutions sommaires et les
massacres se succèdent, faisant régner la peur parmi les opposants. Durant la Terreur plus de 5 000
soldats républicains ont été tués, 50 000 à 70 000 Vendéens et Chouans sont morts ; plus de 10
000 ont été faits prisonniers ; 4 000 seulement sont parvenus à regagner la Vendée militaire.
Maximilien de Robespierre est exclu de la Convention le 27 juillet 1794. Après l'intensification de la
Terreur et les nombreuses mises à mort, plusieurs dantonistes, Jacobins et membres de la Convention
nationale s'inquiètent d'être tués. Ils décident alors de se révolter contre Robespierre. Ainsi, il est arrêté
avec Saint-Just et son frère le cadet Augustin. La Commune permet leur libération, mais la Convention
déclare Robespierre hors-la-loi et il est rattrapé peu de temps après. Le Tribunal révolutionnaire le
condamne le 28 juillet et le fait guillotiner l’après-midi même, ce jour-là plus de 21 personnes ont été
guillotinées avec Robespierre. Le gouvernement révolutionnaire et la Terreur prennent fin quelques
mois plus tard.

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