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ANALYSE LINEAIRE 

: « A une passante », Tableaux parisiens, Les Fleurs du mal,


Charles Baudelaire.

Introduction :

-Auteur : Charles Pierre Baudelaire, poète français, critique d’art, traducteur, Poète maudit.

-Mouvement (s) littéraire(s)  : période : 2nde moitié du XIXè siècle, romantisme,


symbolisme, parnasse, modernité poétique.

-Œuvre : Les Fleurs du mal, recueil de poème, six sections, 1857, le cheminement de l’âme
de Baudelaire vers l’Enfer, Le spleen et l’idéal.

-Texte : A une passante, sonnet, section Tableaux parisiens, rencontre de Baudelaire avec une
femme passante.

-Problématique : Comment à travers ce sonnet Baudelaire nous livre-t-il son idéal féminin?

-Mouvements du texte (plan) :

 Mouvement 1 : (les cinq premiers vers) : La description de la passante


 Mouvement 2 : (les vers 6 au vers 11) : Les sensations et émotions du poète face à la
femme
 Mouvement 3 : (vers 12 au vers 14) : Le désespoir du poète après le passage de la
femme.

Mouvement 1 : La description de la passante (vers 1 à 5)

La rue assourdissante autour de moi hurlait.


Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ;

Agile et noble, avec sa jambe de statue.


Mouvement 2 : (les vers 6 au vers 11) : Les sensations et émotions du poète face à la
femme

Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,


Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.

Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté


Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?

Mouvement 3 : (vers 12 au vers 14) : Le désespoir du poète après le passage de la


femme.

Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être !


Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !
Conclusion :

-Mise en valeur de la vision de la femme selon Baudelaire : incarnation de l’idéale, mais


pouvant être dangereuse (source de spleen)

-rapprochement avec le poème « La beauté », …

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