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Baudelaire est un poète du 19e siècle dont le style peut être considéré au croisement du romantisme,

du symbolisme et du Parnasse. Le seul recueil qu’il ait publié de son vivant est « Les Fleurs du Mal »
dans lequel il nous décrit la dégénérescence du poète du spleen vers la mort. Ce texte est le 93 e
poème de ce recueil dans lequel Baudelaire décrit une rencontre amoureuse rendue impossible par
la modernité de la ville.

Comment Baudelaire fait-il le récit de la rencontre amoureuse ?

I. La rencontre de la femme parfaite pour le poète


II. Rencontre écourtée

1. « Longue, mince »  description commence par la silhouette puis finit par s’attarder sur les
détails = « le feston et l’ourlet » qui sont des détails d’un vêtement + « jambe de statue » =
perfection
2e vers = allongement du nombre des syllabes + construction binaire 2 prochains vers 
démarche de la femme + « agile et noble »
Rythme saccadé vers 6 + « crispé »  immobilité du poète face à la démarche rapide le la
femme  rencontre impossible  transition
2. Personnification « rue assourdissante autour de moi hurlait » + « un éclair puis la nuit » =
poète privé de ses sens par la modernité de la ville et par l’apparition de la femme + « autour
de moi »  poète cerné
Rapidité de la femme = « ouragan », « éclair », « fugitive », « tu fuis » + séparation par la
mort = « plaisir qui tue », « Ne te verrai-je plus que dans l’éternité »
Termes d’éloignement « Ailleurs, bien loin d’ici » + de temps toujours plus long (« trop tard !
jamais peut-être ! » + gradation dans la ponctuation (virgule puis points d’exclamation) dont
le point le plus fort est « jamais » + en italique donc important

Amorce : femme dangereuse car ouragan + mort + a volontairement fui le poète  femme souvent
comparée au serpent dans les fleurs du mal

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