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Je veux commencer mon exposé en faisant juste une petite remarque sur deux
termes qu’on utilise pour designer plus ou moins la même chose. Selon Hannah
Arendt nous utilisons deux termes « Démocratie » et « République » qui signifie aussi
la démocratie. Or, « République » vient du latin « res publica » qui veut dire « chose
publique ». Elle note alors que nous n’avons pas « Démocratie » nous l’avons
remplacé avec la « République », car dans la « Démocratie » chaque voix est audible,
alors que dans la « République » la seule voix audible est celle du pouvoir.
La véhémence avec laquelle tous ses phénomènes ont apparu dans la vie
politique de la Grèce, sous prétexte de la crise économique, imposent une révision
constitutionnelle antidémocratique. Autrement dit, l’adaptation structurelle du droit
constitutionnelle à l’économie. Le but de cette réforme du système politique sera de
faciliter les changements économiques en faveur du Capital et contre les travailleurs.
Voici quelques exemples discutés pour l’instant : permis aux universités privés,
réforme du système fiscal selon le modèle des compagnies maritimes, prévision
constitutionnelle aux budgets équilibrés].
Le paradigme grec ailleurs
Le gouvernement n’est lui-même rien d’autre que le point qui se fixe ou l’individualité
de la volonté universelle. Le gouvernement, une décision et une exécution qui
procèdent d’un point, veut et exécute en même temps un ordre et une action
déterminés. Il exclut donc d’une part les autres individus de son opération et d’autre
part il se constitue lui-même comme tel qu’il soit une volonté déterminée, et de ce fait
soit opposé à la volonté universelle. Le gouvernement ne peut donc pas se présenter
autrement que comme une faction. Ce qu’on nomme gouvernement, c’est seulement la
faction victorieuse, et justement dans le fait d’être faction se trouve immédiatement la
nécessité de son déclin et le fait qu’elle soit au gouvernement la rend inversement
faction et coupable.