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Finances publiques

Conseils bibliographiques : - Martin Collet :


- Pierre outchi,
- Stéphanie Damaré : Droits publiques financiers
- AJDA RFDA : Revues de droits publiques
- Internet : Consulter sites officiels des assemblées parlementaires,
ministère finances. Accès aux sources bruts.

Introduction

Les thématiques de finances publiques ont plus été traitées par les économistes que par les
juristes. ​Nouvel intérêt des juristes depuis quelques années.
On envisageaient les finances publiques comme un droit constitutionnel appliqué : tout ce
qui concerne l’adoption des lois de finances. Mais toute petite problématique du droit
financier. ​ces problématiques ne plaisaient pas aux étudiants ni les profs car
débouchés trop limités.​ Longtemps les finances publiques ont souffert dû support papier
pour avoir accès aux données. Les projets de lois de finances sont maintenant disponible
sans restrictions.
Les finances publiques sont révélateurs du contexte politique et économiques de l’époque.
Le consentement à l’impôts a été l’un des moteurs au passage au régime
parlementaire en en grande bretagne.
Dans les facs de droits au débuts du 19ème jusqu’au début des années 2000 :
Economie politique. Enseigné par des économistes. Pas de séparation aussi marquée
que maintenant entre économie et droit à l’époque.​ Cette séparation se matérialise
qu’après la crise de 29 : développement de l'éco scientifique par opposition à l’éco tradi
qualifiée d’eco littéraire n’ayant pas pu anticiper la crise de 29. Ce cours a été doublé à partir
de la naissance de la troisième répu par un enseignement fait par et pour des juristes : cours
de finances publiques.
Révélateurs de contexte politiques et éco parce que est apparu à partir de la troisième car
perçu comme un moyen de légitimer le régime républicain, l'ancrer le libéralisme dans les
esprits politiques. (Franck waserman , renaud Bourget thèses)
L’existence des finances publiques remonte à 62. Étudiants de deuxième année.
Fusion de deux cours dû à une réforme de 1954 : institutions financières et sciences
et techniques fiscales.​ Lié à un ancien cours qui était celui de législation financière.
1962 : En intro, tentative de systématisation de la discipline. Unifications des finances
publiques sur le critère dû “denier publique”. ( Godmey ouvrage années 80 ) défini comme la
branche dû droits relative au deniers publique. Def pas sans lien avec d’autres manières
comme le droit administratif spécial, le droit de la fonction publiques, le droit des travaux
publiques. Les vieux ouvrages des années 60-70 insistaient sur la def de deniers publics
alors que cette expression n’était plus utilisée depuis le décret du​ 29 janvier 62​ : Règlement
général de la compta publique.
Effort intellectuel de systématisation comme dans le droit admi d’avoir un critère commun :
le deniers public. Il a surtout été utilisé comme un critère de compétence de la juridiction des
comptes, de la cours des compte. Le lien avec le droit admi est marquant car le critère du
service publique est la même qu’en droit admi.
1938 : Arrêt fighiera :​ def denier publiques : deniers affectés à l'exécution d’un service
publique. Critère unificateur, même qu’en droit admi.
Inconvénients : Les finances publiques s’intéressait avant tout à la juridiction des comptes.
Cela tenait au fait que l’enseignement des finances publique étaient assuré par des
spécialistes de droits admi. cours à partir de leurs expériences de droits admi général. A
partir des années 70 double évolution :
recrutement au sein des universités, les spé droit admi sont intéressés à d’autres discipline
et les finances publique est incombés à des constitutionnalistes. ils privilégiés non plus les
questions financières mais d’élaborations dû budget de l’état et de l'adoption des lois de
finances. La question dû deniers publiques était réductrice car elle ne permettait pas de
tracer le périmètre des finances publiques. Problématiques non traités dans les cours de
finances publiques.
2ème phénomène : Les enseignements étaient assurés par des constitutionnalistes.
Deuxième mouvement : le droits fiscal a cessé d’être enseigné par des publicistes.
L’enseignement de droit fiscal s’est autonomisé avec des cours dédié distinct des cours de
finances publiques et ils n’ont plus été assuré par des publiciste mais par des privatistes spé
de droits commercial. Le droit fiscal à partir de fin 70 n’a plus été une préoccupation de
publicistes mais de privatistes qu’ils ont liés au droits des affaires.

La discipline comporte 3 branches :


- Thème du droit budgétaire
- droit fiscal
- Droit de la comptabilité publique. exécution des opé financières déterminée
dans le budget

Nous allons voir en priorité le premier et le deuxième thème. Traditionnellement un


enseignement de deuxième année.
Sources historiques et normatives du droit des finances publiques

3 sections étudiées.
- Les Origines du régime parlementaire est régie par le consentement à l'impôt.
Principaux enjeux des révolutions usa gb et france.

Angleterre : ​le consentement à l’impôt est une revendication très ancienne. Magnacarta :
1215 révolte des barons contre jean sans terre. L'impôt ne peut être consentit qu’avec les
représentants. ​1689 : bill of right.​ Les anglais ont progressivement consacré le
consentement à l'impôt avec une périodicité dû consentement parlementaire et l’utilisation
de l'impôt conformément au consentement donné.
France : On fait remonter le consentement à l’impôt à 1989 : article 14 de la décla des
droits de l’homme : les citoyens ont le droit de constater le consentement à l’impôt,
d’en évaluer. Inspiré du modèle britannique.​ La France était en retard de plusieurs
siècles sur l'angleterre et quelques années sur les usa. Mais il est à relativiser. Au moyen
âge, les anglais se battaient pour le droit de voter l'impôt quand les français était en avance.
Le consentement à l'impôt existait en france avant l’angleterre. On estimait que les
ressources du roi était domaniale. Il fallait l’accord des seigneur et de l’église pour lever
l'impôt : les états généraux. ​Paradoxe : consentement existait avant d’être consacré
chez les anglais mais s’est progressivement étiolé. A partir du 15-16ème les etats
généraux a admettre des impôts permanent : la taille, et ont abandonné l’idée du
consentement. perts de revendications des etats généraux.​ Affirmation du pouvoir royal.
Renaissance : les légiste royaux pensent qu’il n’y a pas de consentement à l'impôt par
rapport au prérogative de droit romain. S’est mis en place l’argumentation romaine à fait que
on pensait qu’il n’y avait pas de consentement nécessaire.
La notion de consentement n’a pas la même signification chez les anglais et chez les
français. Chez les français, le consentement se suffisait à lui même. Chez les anglais :
le fait de lever l'impôt et de donner son accord s'accompagnait au droit de suivre ce
que le roi en faisait. Pas le cas en france.​ On affirmait être écrasé par le poids de l'impôt
mais pas de revendication pour justifier le suivis de l'impôt. Idée de consentement
extrêmement stricte. Chez les anglais les deux aspects a une représentation plus large. Je
donne mon argent mais j’ai le droit de savoir ce qui va en être fait. Les anglais relient rois
chose : le consentement, suivre l’emploi de l’argent, la périodicité. vote annuel du budget.
En france nous étions en retard. La révolution a marqué une avancé. Si je vote les recettes
je vais aussi voter les dépenses. Le consentement va devenir périodique.
Normes constitutionnelles.
-Droit positif :

Plusieurs catégories de sources : normes constitutionnelles, normes organiques et les


normes législatives sans oublier certaines normes réglementaire.

Normes constitutionnelles :​ plusieurs principes. Consentement à l’impôt. Considéré


comme mis en oeuvre par l’article 34 de la constitution. Compétence du législateur en
matière des règles relative à l’assiette aux taux et remboursement des impôts de toutes
natures. S’ajoute quelques règles relative au vote du budget. Article 47.
Article 15 1789 : demande de compte aux agents publics. plus compta publique que droit
budgétaire. 2015 : Nathalie Kosciusko Morizet : article 15 peut être utilisé à l’appui d’une
QPC

Normes organiques : ​Deux grandes lois organiques :


Première : la Loi organique relative aux lois de finances. ​1er août 2001. Statut normatif.
Présenté comme la constitution financière de la France. On considère que cette loi est une
condition de constitutionnalité de la loi. Bloc de constitutionnalité : désigne deux choses :
norme est une référence du contrôle de constitutionnalité. Également peut désigner et se
généralise, il fait réf à la valeur juridique. Les deux question doivent être séparées.
Particularité de cette loi : a pour origine un e proposition de loi organique. Une proposition
par rapport à un projet est que la loi émane des parlementaire eux même. Proposition de loi
organique. Unanimité de la part des parlementaires car ​double objectif : améliorer la
gestion publique, Ambition de renforcer le pouvoir budgétaire du parlement. Ces deux
objectifs ne sont pas totalement atteint.
2ème loi : ​Loi organique du 17 décembre 2012​ : Loi relative à la programmation et à la
gouvernance des finances publiques. ​Adopter pour appliquer le TSCG : Traité sur la
stabilité, la coordination de stabilité économique de l’union économique et monétaire​.
but d’inscrire et d'imposer la stabilité des finances des administrations publiques. 31 mars
2012.
Cette loi organise le dialogue avec les institutions européennes.

Normes réglementaires : ​RGCP : règlement général sur la compta publique. Régie les
conditions d'exécution des budgets une fois votés. ​Connu que 3 versions depuis 150 ans.
Le premier datait d’un décret de 1862 appliqué pendant un siècle jusqu’au décret du
29 décembre 62. Remplacé lui même par un décret de 2012. Texte fondamental.
Permet de savoir comment sont exécutés les budgets.
budget et lois de finances :

Le budget a subi une évolution en ce qui concerne les finances de l’état ou la notion de
budget est une notion secondaire. Pas le cas dans les finances locales.

Def de budget dans le décret du 31 mai 1862 : ​def générale qui peut s’appliquer aux
budget de l’état comme aux autres entités publiques.
​Le budget est l’acte par lequel sont prévus et autorisé les recettes et les dépenses
annuelles de l’état où des autres services que les lois assujettissent aux mêmes
règles.
Plusieurs observations : acte budgétaire = double caractère. A la fois un acte de prévision et
autorisation. Evaluation des dépenses et des recettes et une autorisation. En même temps
que l’on prévoit, on autorise dépenser et percevoir des recettes.
Le rôle d’un budget est d’assurer a minima une corrélation entre les recettes et les
dépenses. On prévoit et autorise des recettes et des dépenses.
Périodicité annuelle : On a déjà l’idée de périodicité.
Un point pose problème : le budget est un acte. Pas clair et explicite. Un acte n’est pas en
déficit ni en excédent alors que le budget oui. Vague et maladroit. La nature de cette acte
n’est pas précisée.
On parle de recettes et dépenses mais pas d’entrée et de sorties ni de ressources et de
charges.

Def dû budget par le décret du 19 juin 1956​ : vise à réformer la procédure budgétaire.
Antérieur à la 5ème. Dissocie le budget et la loi de finances.
Le budget de l’etat prévoit et autorise en la forme législative les charges et les
ressources de l’Etat. Il est arrêté par le parlement dans la loi de finance qui traduit les
objectifs économiques et financier du gouvernement.
On continue de prévoir et autoriser. Mais évolution : on ne parle plus de recettes et de
dépenses mais de ressources et de charges. Ces notions ne sont pas synonymes de
recettes et dépenses. Recettes et dépenses : enrichissent où appauvrissent. La ressources
ou la charge : entre ou sort de la caisse mais ne se traduit pas par enrichissement ou
appauvrissement. Ex : accord d’avance, argent qui va sortir mais je ne me suis pas
appauvrit car cela implique remboursement. Le remboursement de l’emprunt est une
ressource et non une recette.
Traite de mouvement de fond qui vont remplir vos caisses mais ne traduit pas par un
enrichissement et appauvrissement définitif.
Plus de ref à l’acte annuel. Loi qui établit le budget de l’état. Loi de finance : loi qui va
déterminer le budget de l’état.

Def dû décret du 2 janvier 1959 :​ Ordonnance organique relative à la procédure d’adoption


des lois de finances. Dans la lignée du décret de 56. Isole la loi de finance par rapport au
budget.
Deux defs : Article 1er de l’ordonnance : ​Les lois de finances déterminent la nature le
montant et l’affectation des ressources et des charges de l’état compte tenu d’un
équilibre économique et financier qu’elles déterminent.
Plus dans l’idée de prévoir ou autoriser. On détermine. élément décisionnel plus marqué.
Article 16 de l’ordonnance : ​le budget est l’ensemble des comptes qui déterminent pour
une année civile toutes les ressources et toutes les charges permanentes de l’Etat.
On a une def satisfaisante au plan étymologique. Plus un acte mais un ensemble de
comptes. Le budget peut être déficitaire ou excédentaire. Réaffirmation de la périodicité.
Année civile. On réintroduit la dimension périodique. 1er janvier au 31 décembre.
Ressources et charges permanentes de l’Etat. Dissociation entre budget et loi de finance

Lolf de 2001 : clarifie les choses. Dissociation entre budget et loi de finance
Article 1 :​ Les lois de finances déterminent pour un exercice le montant et
l’affectation des ressources des charges de l’Etat ainsi que l’équilibre budgétaire et
financier qui en résulte.
Pas d’évolution majeure par rapport à l’ordonnance de 59.
Article 6 def dû budget : ​Le budget décrit pour une année l’ensemble des recettes et
des dépenses budgétaires de l’Etat.
Notion de recettes et dépenses mais recettes et dépense budgétaires.
Le budget de l’Etat est relégué dans le droit positif à un rôle mineure.

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