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TP : Transferts thermiques
Réalisé par :
Said Fatma Nour
Sassi Abdellatif
Taktak Molka
Khalfi Mohamed Aymen
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A. Introduction :
Nukiyama fut le premier à identifier les différents régimes d’ébullition à l’aide de son appareil (qui
est composée des fils de nichrome et de platine chauffés électriquement immergés dans des
liquides). Il a remarqué que l’ ébullition prend des formes différentes, en fonction de la valeur de la
température de surchauffe de la paroi à T sat (également connu comme l’excès de température) ,
qui est définie comme la différence entre la température de paroi T paroi et la température de
saturation T sat .
But :
Figure1 : ébullition
b. Types d’ébullition :
• Ébullition par convection Naturelle :
La convection naturelle correspond au réchauffage du liquide avant qu'il n'atteigne sa
température d'ébullition. L'échauffement local d'une partie du liquide au voisinage de la
surface chaude provoque une diminution de sa masse volumique. La différence de densité
avec le liquide froid environnant provoque un mouvement au sein du liquide tendant à
éloigner de la surface chauffante le liquide chaud pour céder la place à du liquide froid. Ce
phénomène est nommé la convection naturelle.
• Ébullition nucléée :
Dans l’ ébullition nucléée , des bulles de vapeur se forment à la surface de transfert de
chaleur, puis se détachent et sont transportées dans le courant principal du fluide. Un tel
mouvement améliore le transfert de chaleur car la chaleur générée à la surface est
directement transportée dans le flux de fluide. Une fois dans le flux de fluide principal, les
bulles s’effondrent parce que la température globale du fluide n’est pas aussi élevée que la
température de la surface de transfert de chaleur où les bulles ont été créées.
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• Ébullition nucléée à bulles séparées
Ce processus se produit lorsque le liquide est chauffé à une température supérieure à son
point d'ébullition, ce qui crée des poches de vapeur qui se forment sur la surface du
matériau. Lorsque ces poches de vapeur atteignent une certaine taille, elles se détachent de
la surface, produisant ainsi des bulles de vapeur individuelles.
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• Ébullition en film
Une augmentation du flux thermique amène un film de vapeur à recouvrir complètement la
surface du cylindre de chauffe. Cela réduit considérablement le coefficient de convection,
car la couche de vapeur a une capacité de transfert de chaleur considérablement plus faible.
2. Description du dispositif :
C’est un accessoire de table conçu pour nous permettre d’enquêter expérimentalement sur la
convection, la nucléation et l’ébullition sur film L'unité consiste en un cylindre en verre clair haute
résistance avec un élément chauffant électrique instrumenté immergé dans un solvant volatil qui
bout à basse pression. Un serpentin de condenseur intégré refroidi par eau permet de contrôler la
pression de la chambre sur une large plage de pressions négatives et positives, en fonction de
l’alimentation en eau locale. Un wattmètre numérique nous permet de déterminer le transfert de
chaleur de l'élément chauffant. Un pupitre de commande intégré permet de contrôler la puissance
du chauffage et de déclencher une sécurité élevée contre la température et la pression. La chambre
est également équipée d'une soupape de sécurité.
C’est une unité de service de transfert de chaleur de table entièrement instrumentée fournissant
une alimentation en courant alternatif régulée et réglable pour tous les modules en option, ainsi
qu'un certain nombre de prises de courant auxiliaires. L'unité comprend une instrumentation
commune à tous les modules, à savoir un indicateur numérique de température à 12 points et un
compteur de courant et de tension numérique.
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Figure5 : Dispositif expérimental
Puis on remarque l’apparition d’une couche isolante, très fine .Dans cette partie, un film de
vapeur apparait autour de celui-ci, empêchant le liquide d'entrer en contact. On parle alors
d'ébullition en film.
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b. Ébullition à pression constante 𝑷𝑴𝒂𝒏 = 𝟕𝟎 𝐊𝐍/𝐦𝟐
ɸ=f(ΔT)
80000
60000
Flux
40000
20000
0
17 10,5 8,9 11,9 12,2 12,5 13 13,3
ΔT
h=f(ΔT)
6000
5000
4000
3000
h
2000
1000
0
17 10,5 8,9 11,9 12,2 12,5 13 13,3
ΔT
Le transfert thermique est accru par rapport à la convection naturelle. Au fur et à mesure que
l'on augmente le flux de chaleur, le taux de nucléation augmente et les bulles deviennent de plus
en plus grosses. On atteint ensuite un régime d'ébullition nucléée développée où la paroi est
couverte en grande partie par les bulles. On peut augmenter le flux de chaleur jusqu'à une
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valeur max, nommée flux critique, où une très brutale augmentation de la température de paroi
est observée lors d'un chauffage à flux imposé (courbe pointillée). La paroi est alors isolée par
une couche de vapeur, c'est le régime d'ébullition en film.
À pression constante, la densité du flux ainsi que le coefficient d’échange convectif augmentent
en fonction de la différence de température. Il aurait dû avoir une chute de flux à cause de la
transition.
Pman(KNm-2) 80 95 90 95 100
Pabsolue(KNm-2) 181,325 196,325 191,325 196,325 201,325
Q(W) 83 106 118 142 158
Φ(Wm-2) 46111,1111 58888,8889 65555,5556 78888,8889 87777,7778
Φ=f(P)
100000
90000
80000
70000
60000
50000
Φ
40000
30000
20000
10000
0
181,325 196,325 191,325 196,325 201,325
P
Conclusion :
❖ L'ébullition se produit en 3 modes qu’on a observé dans cette manipulation qui sont :
Ébullition par convection Naturelle
Ébullition nucléée
Ébullition nucléée à bulles séparées
Ébullition nucléée avec colonnes continues
Ébullition en film
❖ Le passage du liquide à l’état de vapeur dû à l’ ébullition est soutenu par le transfert de
chaleur de la surface solide, qui est le cylindre de surchauffe.
❖ Les coefficients de transfert de chaleur h, associés à l’ ébullition sont généralement
beaucoup plus élevés que ceux rencontrés dans d’autres formes de processus de convection
qui impliquent une seule phase.