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1_ Introduction 

:
Depuis l’apparition de l’imprimerie le monde de la presse ne s’est
arrêter de ce développer vue l’importance de ce faire informer ou bien
d’informer , l’apparition de la presse a fait en sorte d’ouvrir le champ a un
nouveau métier celui du journalisme de presse cela a fait que la presse
est sortis sous formes de plusieurs langue et parmi elles la presse arabe
sur ca on peut se demander comment cette derniers a-t-elle apparue? Et
comment elle s’est développée dans le monde?

2_ Aux origines de la presse arabe


Au début du XIXe siècle apparaissent les premiers journaux en langue
arabe, qui ont longtemps eu une finalité administrative. Par la suite, les
pouvoirs coloniaux y ont vu un outil pour s’adresser directement aux
populations autochtones et diffuser leur propagande dans l’ensemble du
monde arabophone. Les titres indépendants ont bénéficié, eux, du
savoir-faire de maronites syro-libanais.

tout le monde peut lire le même journal de Rabat à Bagdad, puisque les
pays arabes partagent l’usage d’une langue écrite (l’arabe littéral
ou fosha) qui ne coïncide pas avec un territoire politique. Le public des
médias arabophones ne correspond donc pas aux frontières d’un État-
nation, qu’il s’agisse d’ailleurs de journaux, de radios ou de chaînes de
télévision. En partant de l’expérience européenne, le développement de
la presse dans cette région du monde apparaît ainsi comme une
anomalie. En effet, du sociologue français Gabriel Tarde à l’historien
irlandais Benedict Anderson, nombre d’intellectuels ont affirmé que la
presse imprimée est à l’origine du sentiment national. Selon eux, le
journal crée un public de lecteurs unis par une langue et une temporalité
quotidienne, qui peuvent s’imaginer tous lisant les mêmes articles à la
même heure avec leur café le matin. Le journal fonde la « communauté
imaginée » de la nation.

Mais comment une presse qui s’échelonne de l’Atlantique au Golfe peut-


elle fonder une nation ? Les partisans et les opposants d’un monde
arabe politiquement unifié ont souvent pensé que la presse pourrait agir
comme un outil de fabrication du sentiment national. D’un côté, ceux qui
pensaient qu’il fallait réunir les Arabes dans un même État, car ils
partagent une même langue, étaient favorables à une presse utilisant
cette langue. De l’autre, certains préconisaient d’arrêter de publier
en fosha pour privilégier la langue vernaculaire afin de créer un public
véritablement national avec une presse en dialecte égyptien, marocain
ou syrien. Ces critiques partent en fait de la même hypothèse : la
situation de la presse arabe est anormale, une adéquation devrait exister
entre langue, média, État et nation.

Qui observe l’histoire de la presse arabe peine à distinguer ce qui relève


du « national » et de l’« international ». Les historiens disent souvent que
le premier journal en arabe, Al waqai’ al misriyya (« Les événements
d’Égypte »), fut fondé au Caire en 1828. Mais « (...)

3_Exemple de la presse en Égypte

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