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4 fokontany aux abords de la rivière Sisaony

de la Commune rurale de Tsiafahy, District Atsimondrano


et Région Analamanga

Présenté par : Mr RANDRIANARISON Mahery Zo Daddy

Mémoire soutenu publiquement le 14 Septembre 2017

Membres du jury :

Président : Docteur ANDRIAMAHEFAZAFY Fano


Examinateur : Docteur Hasimahery R. RANDRIANASOLO
Rapporteur Interne : Docteur SALAVA Julien
Land
REMERCIEMENTS

« Tu es Bon, Tu es Grand, , grâce à Toi, si ce travail a


pu aboutir. Je ne pourrais Te remercier assez pour ton Omniprésence et ta Bienveillance. »

plus particulièrement mes vifs remerciements à Monsieur Le Professeur


RANDRIANALIJAONA Tiana Mahefasoa, Directeur de formation
Diplôme de Master en Gestion des Risques et de Catastrophes me témoigner
son dévouement tout au long de ce cursus universitaire et surtout au cours de la réalisation de
ce labeur.

Toute ma gratitude se tourne également vers Monsieur SALAVA Julien, mon


Encadreur pédagogique. Vous av pour me
prodiguer vos précieux conseils, vos remarques avisées et vos pertinentes suggestions.

Je remercie aussi tous les Enseignants et Membres du personnel administratif de ce


département de formation pour 7 - 2018, qui se sont démenés pour
me transmettre leurs savoirs et leur appui.

personnes qui, de près ou de loin,


concrétisation de cet ouvrage.

Que Dieu bénisse chacun de vous.


SOMMAIRE
i
ii
iv
LISTE DES ACRONYMES ET DES ABREVIATIONS v
vi
vii

PARTIE I CADRE CONCEPTUEL DE LA RECHERCHE .. 4


Chapitre 1. Aléas menaçant
Madagascar . 4
Section 1 : Description des aléas menaçant . 4
Section 2 : Facteurs aggravant 9
Section 3 : Impacts des aléas menaçant le secteur agricole 12
Chapitre 2. Activités de préparation aux risques de catastrophes basées sur la dynamique
sociale 14
Section 1 : Activités de préparation au sein du secteur agricole ..... 14
Section 2 : Conditions de renforcement des « capacités » des communautés villageoises
aux risques de catastrophes 16
Chapitre 3. Participation des parties prenantes dans le fondement des stratégies de
prévention de catastrophes .. 19
Section 1 :
de prévention de catastrophes . 19
Section 2 : Rôles et statuts sociaux dans la prise de décision .. 19
Section 3 : Valorisation des ressources locales .. 20
Section 4 : Collaboration et coopération entre les parties prenantes 21
Chapitre 4.Approche participative et dynamique sociale : principaux facteurs de
résilience communautaires 22
Section 1 : Aspects de la résilience dans les communautés villageoises 22
Section 2 : Impacts .... 25
Section 3 : Apports de la dynamique sociale dans les communautés villageoises 26

PARTIE II EVALUATION DE LA DYNAMIQUE SOCIALE ET DE


DES QUATRE
FOKONTANY , AXEE SUR LA GESTION DES RISQUES ET DE
CATASTROPHES 28
Chapitre 5. Méthodologies de recherche 28
Section 1 : Etude documentaire .. 22
Section 2 : Collecte des données sur terrain .. 29
Section 3 : Analyse conceptuelle.. .. . 30
Section 4 : 31
Chapitre 6. 33

Section1 : .. 33
Section 2 : Présentation des contextes spécifiques des 4 fokontany au bord de Sisaony.. 35
Chapitre 7.
participative 40
Section1: Etude des comportements des agriculteurs dans les 4 fokontany au bord de
Sisaony face aux risques de catastrophes 40
Section 2 : Evaluation à base communautaire des risques affectant
des 4 fokontany au bord de Sisaony (a .......... 48

CONCLUSION . 55

BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE 57
58
75
GLOSSAIRE
Approche participative : méthode du courant de pensée « structuro-fonctionnalisme » pour
étudier le fonctionnement de la communauté, pour concevoir la société comme un système
un ensemble de rôles où les
interactionnistes insistent au contraire sur la complexité de ces rôles. (Erving Goffman, 1974)

Dynamique sociale : selon Auguste Comte, partie de la sociologie qui étudie les

Dynamisme : ; qualité de
leurs actions ; activité, énergie (Le Larousse Expression, Version 1.0, www.larousse.fr)

Gestion de Risques de Catastrophes : stratégies p

catastrophes, à favoriser la réduction et le transfert de ces risques et à promouvoir


paration à une catastrophe ainsi que les réponses à y
apporter et du rétablissement postérieur dans le but explicite de renforcer la protection des
personnes, leur bien-être, la qualité de vie, la résilience et le développement durable.
(Définition GIEC, 2009)

Pluriactif agricole
agricole. (La pluriactivité en agriculture Madame Elisabeth Reignier page 17)

Réduction des Risques de Catastrophes : cadre conceptuel des éléments susceptibles d'aider
une société à réduire au minimum ses vulnérabilités aux catastrophes, ainsi que les risques de
catastrophe auxquels elle est confrontée. Cela, pour éviter (prévention) et/ou pour limiter
(atténuation et préparation) l'impact négatif des aléas, ainsi que pour faciliter le
développement durable : relèvement, redressement pérenne. [SIPC (2007) : « Principes
directeurs (pour) les Plates formes nationales pour la réduction des risques de catastrophes »]

Risque : nt et de ses conséquences négatives


(UNISDR, 2009, Terminologie pour la Prévention des risques de catastrophe)

Risque de Catastrophe : préjudice potentiel causé par une catastrophe (décès, conséquence
sur la santé, perte de moyens de subsistance, de biens et services) qui pourrait survenir au sein

Vulnérabilité : ; comme
tous les évènements naturels graves ne
non plus de façon égale toutes les personnes qui vivent dans une zone concernée, la
vulnérabilité est donc fonction de la nature, de l'ampleur, et du taux de variation climatique
auxquels un système est exposé, de sa sensibilité et de sa capacité d'adaptation (FAO, 2008)
LISTE DES ACRONYMES
ET DES ABREVIATIONS

AFOM Atouts, Faiblesses, Opportunités et Menaces


APIPA
BNGRC Bureau National de Gestion de Risques et des Catastrophes
CECAM
FTM Foibe Taon- : Institut National Géodésique de
Madagascar
GRC Gestion de Risques des Catastrophes
GRC-L Gestion des Risques de Catastrophe Locale
GRC-C Gestion des Risque de Catastrophe Communautaire
INSTAT Institut National de la STATistique
ONG Organisation Non Gouvernementale
OMM Organisation Météorologique Mondiale
PIB Produit Intérieur Brut
PNB Produit National Brut
PND Plan National de Développement
PGE
PK Point Kilométrique
PROSPERER PROgramme SPEcifique de REhabilitation Rurale
RFD Réseau Fivoarana Développement : réseau de développement Fivoarana
RSMC Regional Specialized of Meteorological Center
RN Route Nationale
RRC Réduction de Risques de Catastrophes
SIG S
SLC Structure Locale de Concertation
SECALINE Surveillance et Education des Ecoles et des Communautés en matière
ALImentation et de Nutrition Elargie
SNGRC Stratégie Nationale pour la Gestion des Risques et de Catastrophes
UNISDR United Nations International Strategy for Disaster Reduction
VOI Ifotony : communauté de base
LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Carte de la commune rurale de Tsiafahy Page 32


Figure 2: Repérage des 4 fokontany au bord de la rivière Sisaony Page 34
Figure 3 : Localisation géographique du bassin versant de Sisaony Page 35
Figure 4: Les 3 Stations hydrométriques du bassin versant de Sisaony Page 36
Figure 5 : Diagramme de Venn portant sur les intervenants aux risques de
catastrophes affectant Page 46
LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Répartition des habitants par fokontany de la Commune Rurale de


Tsiafahy Page 38
Tableau 2:
Commune Rurale de Tsiafahy Page 44
Tableau 3 :
Tsiafahy Page 45
Tableau 4 : Productions et rendements par spéculation Page 51

Tableau 5: Calendrier cultural suivant la saison et les aléas Page 53


INTRODUCTION GENERALE

Madagascar est un pays à vocation agricole où le secteur primaire tient une place
prépondérante dans les activités de développement en occupant plus 80% de la population
active et contribuant à la formation de près de 30% du PIB 1. e secteur agricole a
été choisi pour mieux illustrer les diverses constatations et analyses de la situation actuelle et
à venir

tratégie Nationale de la Gestion des Risques et de Catastrophes « Le


peuple malgache espère bâtir une société durable et prospère dans laquelle les catastrophes

développement et ses cond


résilience de Madagascar, de ses institutions nationales et de ses collectivités territoriales face
ie acceptables
et sécurisées»2.
Pour le cas de Madagascar, la PGE3, convergeant vers la vision « Madagascar : une
nation moderne et prospère », fixe comme la priorité des priorités, de combattre la pauvreté,
la vulnérabilité et la précarité.
« Madagascar est un pays à vocation agricole, avec près de 75% de la population
vivant dans les zones rurales, dont la grande partie est occupée par
rtation »4. Mais, le rendement agricole reste
toujours médiocre à cause de la fréquence des aléas climatiques. Parmi ces aléas, en principe,
le cyclone us dans le secteur primaire
(agriculture, élevage et pêche) et les ressources naturelles. Cela engendre un impact néfaste
sur la situation alimentaire des individus, ménages et communautés, et aggrave la
vulnérabilité de la population par rapport aux aléas climatiques. La faible capacité
restructuration et
organisation interne du monde rural sont autant des facteurs explicatifs de la gravité de cette
situation.

www.matin.mg/?p=52293
SNGRC , page XIV, 2016-2020

CPGU : Cellule de Prévention et Gestion des Urgences


Par ses caractéristiques géographiques, physiques et climatiques, chaque Région a ses
spécificités et ses vulnérabilités respectives en fonction des risques majeurs potentiels. Il
importe que les Collectivités locales de bases puissent accorder à la GRC un intérêt
particulier.

Notre thème de recherche porte sur


consolidation de la dynamique sociale . Le présent
ouvrage comportera organisation des communautés villageoises face aux
risques de catastrophes menaçant leurs activités agricoles.

Ces dernières années, Madagascar a connu de fortes perturbations climatiques: les


cyclones augmentent en intensité, la pluviométrie connaît de très fortes variations temporelles
et spatiales.
dangereux qui risquent de perturber la vie économique et sociale du pays.

La commune rurale de Tsiafahy a été choisie comme zone d car elle correspond
aux profils demandés dans notre recherche non seulement en raison de sa proximité (21km de
la capitale)5 mais aussi ses potentialités en agriculture sont très reconnues dans tout
le pays. Notre attention des pratiques culturales des quatre (04)
fokontany bordant la rivière Sisaony.
dans les zones inondables qui risquent

De ce fait, bon nombre de questions


formulée : la ive constituent-elles une
communautaire ?

Les objectifs de la recherche portent sur la valorisation optimale de la dynamique sociale


contribuent à rendre effective la participation des communautés
villageoises dans la prise de décision face aux risques de catastrophes.

Par conséquent, i avancer comme hypothèses de travail que la mise en


et la consolidation de la dynamique sociale
permettent de renforcer la résilience communautaire face aux aléas menaçant le secteur
agricole ;
de che. Etant donné que

Plan Communale de Développement de la Commune Rurale de Tsiafahy, 2016


et la réputation en matière de dynamique sociale
contribuent à

Note exposé comportera deux parties, dont : la première partie porte sur le cadre
conceptuel de la recherche ; la deuxième partie de la dynamique
sociale et de au niveau des 04 fokontany à partir de la
conception et compréhension des risques.
PARTIE I

CADRE CONCEPTUEL
DE LA RECHERCHE
PARTIE I- CADRE CONCEPTUEL
DE LA RECHERCHE
Cette première partie rappelle les concepts de la GRC liées à la dynamique sociale et
la démarche participative des parties prenantes dans les communautés villageoises.
menaçant culture dans les
hautes terres centrales. Puis, le deuxième chapitre montre que la dynamique sociale des
communautés villageoises est axée sur les activités de préparation aux risques de catastrophe.
Ensuite, le troisième chapitre est consacré à la participation de toutes les parties prenantes
dans le fondement des stratégies de prévention aux risques de catastrophes.
participative et dynamique sociale en tant que principaux facteurs de résilience
communautaire.

Chapitre 1- Les aléas menaçant dans les hautes terres


centrales de Madagascar

Section 1 : Description des aléas menaçant dans les hautes terres centrales
1. Aléas naturels menaçant

1.1. Cyclone dans les hautes terres centrales

6
Pr Emilienne RAPARSON, 2016
7
RSMC : Regional Specialized Meteorological Center
8
-
-
-

-
-

-
-

Pr Emilienne RAPARSON, ,2016


1.2. Inondation dans les zones à risques

Pr Emilienne RAPARSON, ,2016


1.3. Glissement de terrain

1.4. Invasion acridienne riculture

origine naturelle par Pr Emilienne RAPARSON


2. Aléas anthropiques

13
Marcel MAZOYER,Laurence ROUDART
Section 2

1. Précarité des moyens et techniques agricoles

Système de Riziculture intensive inventé à Antsirabe en 1983 par le père jésuite Henri de Laulanie. Cette technique

30 et en asséchant la rizière regulièrement.


2. Persistance de la pauvreté dans les pays en voie de développement

15
Madame Elisabeth Reignier, Janvier 1985, La pluriactivité en agriculture (page 17)
3. Prédominance des agricultures de subsistance

La production agricole est destinée à couvrir les besoins du ménage.


revenu. A cet effet, le ménage
semble adopter juste un moyen de survie au jour le jour, sans pouvoir satisfaire pour autant
ses besoins fondamentaux.

La pratique des agricultures de subsistance est très répandue dans la production


rizicole.
auto
besoins exceptionnels de liquidité. , pour subvenir à ses
dépenses se rapportant aux diverses festivités, le ménage est obligé de vendre une partie des

menée auprès des agriculteurs a montré que depuis quelques


stination des produits en riz, quel que soit le
mode de faire-valoir. La production arrive juste à couvrir les besoins annuels pour certaines

très variable, car le facteur principal est lié aux contraintes de surface et de système cultural
citées précédemment. Les agriculteurs enquêté évoquent aussi les méfaits directs de
internes auxquelles ils sont confrontés et
contribuent à la détérioration de la production rizicole. Partant de ces méfaits, ils citent en

manque de terrain à cultiver et même leur appauvrissement.

Si la riziculture a ssé de prendre de


sur les rizières, après la
sur les bas-fonds. La pratique de cette culture est à lier avec

formation de ceintures maraichères autour de la ville. Les communes périphériques proches et


lointaines, sont tous concernées
ctivités
urbaines.

La culture maraichère fait actuellement partie des éléments du paysage agraire des
communes périphériques on permanente se trouve
sur la bordure des rivières, des plaines et des vallées : les « tanimboly »16. Après la récolte du
riz, les rizières sont également aménagées en casiers longiformes pour recevoir la culture de

Les produits maraichers sont destinés à ravitailler quotidiennement la ville et son


agglomération. Par ailleurs, ils sont de loin le premier produit agricole de la périphérie
urbaine destiné à la essentiellement production légumière :
des légumes « en feuilles sur les
« tanimboly » ; et les légumes en tubercules et « en graine » comme le haricot, les poids, les
pommes de terres, fraises,...sur les « «tanimbary »17.

besoins élémentaires du ménage. Plus précisément, ces revenus sont destinés à la satisfaction
des besoins quotidiens tels que la scolarisation des enfants, les frais de médicaments en cas de
maladie et les frais du transport.

Section 3 : Impacts des aléas menaçant le secteur agricole

Pour bien comprendre les effets négatifs des aléas milieu rural,
il importe de déterminer en premier lieu les impacts directs et en deuxième lieu les autres
phénomènes entrainés par ces aléas.

1. Impacts directs des aléas liés

perturbée lors de la concrétisation des risques de catastrophes. De


ce fait, les agriculteurs et les activités agricoles sont des éléments exposés et vulnérables par
rapport aux aléas
e part, le rendement diminue de revenu de la population. De
ce fait, le mén
nourrir la famille.
de pas à la modernisation de ses moyens de
production
manques à gagner pour faire face aux dépenses quotidiennes.
ts va se manifester, ce qui entraine la hausse
des prix sur le marché et la réduction du u ménage qui est insuffisant pour
subvenir à ses besoins quotidiens.

16
Espace agricole destiné aux plantes maraichères
17
Espace agricole destiné à la riziculture
Pendant la saison cyclonique, la pratique de la spéculation est monnaie courante
surtout en milieu rural
des ménages.

2. Impacts indirects des aléas menaçant

Au cours ,
indésirables peuvent r à savoir :

- le vol ou « hala-botry » se prolifère, certains individus recourent à la violence


. Ce fait est très répandu dans les champs agricoles et
avec les bétails. Les cultures vivrières telles que les maïs, les arachides et les cultures
de types racines et tubercules comme les patates douces et le manioc attirent le plus
voleurs.

- nsécurité règne malgré la mise en place des postes avancés de gendarmerie


plus équipés et renforc « Dina » au niveau de la
communauté locale. Evidement, les actes de banditisme ne cessent élever tout en
rieur auprès des habitants

-Insécurité alimentaire : la diminution en quantité des aliments


consommés secondaires causés par la
catastrophe, tels que la psychose et la préoccupation générées par le sentiment
Chapitre 2- Activités de préparation aux risques de catastrophes basées sur la
dynamique sociale
18
L définit la préparation comme étant « des connaissances et
capacités développées par les gouvernements, les organisations de réponse et de relèvement,
les communautés et les individus, pour effectivement anticiper, répondre et se relever des
impacts de probables catastrophes existantes ou imminentes. »19

Dans ce chapitre, nous insisterons sur les connaissances et capacités développées par
les communautés cibles.

Section 1 : Activités de préparation au sein du secteur agricole

autour même valeur. Ils


partagent les mêmes conditions de risques et de vulnérabilités car leurs activités sont pareilles
et ils arrivent à une même compréhension des risques.

Face à un risque de catastrophes qui peut se concrétiser, les agriculteurs envisagent de


mettre en place diverses activités de préparation pour y faire face à savoir :

-La pratique des cultures de contre saison : ce type de culture est favorable pour

- paysannes permet aux habitants de se procurer des

- Amélioration du système de communication favorise la participation des habitants

de développement
-Le Stockage des vivres consiste à se préparer et faire face aux aléas en vue de la
résilience

1. Pratique des cultures contre saison

La maî

United Nations International Strategy for Disaster Reduction,2015


19
UNISDR, 2015
Ces cultures de contre saison comme
la gestion des espaces cultivés car le mode de production agricole est très
variable suivant la saison de production et les cultures pratiquées. De ce fait, la production est
abondante pendant toute la saison grâce à cette technique. Les agriculteurs peuvent tirer des
profits tout en améliorant leur niveau de vie.
assolement entre la culture des
haricots et du mais pour obtenir une utilisation spatiale optimale de la ressource des terres afin
de maximiser leur gain.

2.

De des groupes de personnes ayant des


activités professionnelles dans le secteur informel est fortement encouragée soit par la

Le fait une association permet aux adhérants de bénéficier de tous les


association.
-133 du
la convention par laquelle deux ou plusieurs
permanente, leur connaissance ou leur activité
dans un but autre que de partager des bénéfices »

3. Amélioration du système de communication

Le renforcement du système de communication constitue une des principales activités


dans la préparation. « un critère majeur
système assurant une coordination de toutes les informations provenant des différentes

et de coordination, des
avancé. »20
Il permet aux individus du système es informations au moment opportun
et de les transférer facilement information, les agriculteurs
peuvent répliquer.

20
4. Stockage des vivres

La conservation d leurs besoins


physiologiques avantages
dans la vie quotidienne des ménages tels que :

-alléger les difficultés rencontrées pendant la période de soudure


-subvenir au besoin journalier en cas de catastrophe
-

A Madagascar des organismes internationaux comme CARE 21 et FAO 22 participent


activement au ravitaillement des vivres pour les régions du Grand Sud frappées par la
sécheresse tous les ans.

Section 2 : Conditions de renforcement des « capacités » des communautés villageoises


aux risques de catastrophes

: « la capacité est la combinaison de tous

une organisation pour gérer et réduire les risques et renforcer la résilience. »23
De ce fait, le renforcement des capacités des agriculteurs repose sur les 03 aspects
suivants à savoir :
- les biens matériels ;
- les moyens techniques et
- le cadre institutionnel.

1. Biens matériels

Au niveau du secteur agricole, les outils et matériels sont indispensables pour


faciliter le travail individuel . Pour évaluer les capacités
matérielles des agriculteurs, les trois facteurs suivants sont importants à savoir :
- La disponibilité des matériels et équipements
- accès aux matériels disponibles
- Disposition de matériels opérationnels

21
Cooperative for American Remittances to Europe
22
Food Agricultural Organization
23
UNISDR, 2015
De ce fait, pour que les activités de préparation soient efficaces pour la réduction
des vulnérabilités des agriculteurs par rapport à un aléa menaçant le secteur agricole, il faut
que les matériels et les équipements nécessaires soient disponibles, accessibles et
opérationnels.
Grâce aux associations paysannes, les agriculteurs peuvent profiter des avantages

2. Moyens techniques

agricoles est un moyen essentiel dans le renforcement


des capacités des agriculteurs face aux risques de catastrophes.
Toutefois, ces techniques dites traditionnelles ne sont pas efficaces pour faire face à la
réalité. Voilà ensable pour les
agriculteurs a leurs capacités à faire face aux risques de
catastrophes.
:
- la des agriculteurs à la maîtrise de ces techniques
nouvelles et
- escient de ces techniques nouvelles face aux risques de
catastrophes.

On peut parler, par exemple, de de


s demeure une des
solutions pour améliorer la faible productivité agric
compost et de fumier, quant à elle, ne doit pas être prise comme un parfait substitut aux
engrais chimiques mais comme complément si on veut une productivité élevée et un
maintien de fertilité en nutriment majeurs du sol. La facilitation de

production agricole.
A cet effet, les agriculteurs pour faire face aux risques de catastrophes développent
leurs connaissances et leurs savoir-faire au cours de la formation organisée par les
associations paysannes, les O
communautés
seront actualisées grâce aux apports de ces institutions.

financer par exemple une formation de renforcement de capacité.


3. Cadre institutionnel

Les organisations institutionnelles jouent des rôles très importants dans le cadre du
renforcement de capacités des communautés villageoises car elles constituent les
promoteurs de certains moyens et ressources indispensables au moment de la phase de
préparation aux risques de catastrophes.
e générale, ces institutions peuvent être publiques ou privées. Parmi ces
institutions on peut citer, entre autres, les organes étatiques (le gouvernement, les
ministères, les collectivités territoriales décentralisées), les ONG et les associations.
En outre, ces institutions sont censées prendre en charge :

La procuration des matériels opérationnels et des techniques efficaces aux


agriculteurs pour répondre aux risques de catastrophes.
au moment opportun avant et après le choc

des matériels de secours en cas de catastrophes. Cette institution est en synergie avec tous

(fournisseur de vivres et des intrants)


Chapitre 3- Participation de toutes les parties prenantes dans le fondement
des stratégies de prévention aux risques de catastrophe

Section 1. Implication des communautés villageoises


de prévention aux risques de catastrophes

Depuis plusieurs années, on peut observer un changement dans la perception du


monde rural tant de la part des gouvernements que des bailleurs de fonds ou des partenaires
au développement. La tendance actuelle est de prendre en compte non seulement les limites
du potentiel du milieu physique, mais également les divers besoins (eau, alimentation) des
populations, notamment en matière de production agricole, d'élevage, de produits forestiers, et
par ailleurs d'insister sur le rôle que jouent ces dernières dans l'exploitation et la gestion des
ressources de leur terroir.

« L'approche participative, outil privilégié permettant l'association active et


responsable des populations, est née du constat d'échec des stratégies d'intervention
préconisées par le passé, ainsi que de la volonté assez récente des gouvernements d'intégrer la
dimension "participation des populations" aux politiques de développement rural. Elle vient
en appui des actions menées en faveur de la décentralisation des services techniques, des
efforts pour un désengagement de l'Etat et la privatisation des activités de production et de
gestion, dont l'exploitation agricole. »24

Basée sur l'instauration d'un dialogue services techniques populations et fondée sur le
concept de participation et de partenariat, la méthodologie d'approche participative est
novatrice à plus d'un titre. Elle a pour objectif principal d'associer étroitement les populations
dans la conception et la gestion de toutes les activités de développement de leur milieu et de
leur terroir.

Section 2 : Rôles et statuts dans la prise de décision de prévention


L'approche participative tend en réalité à modifier la perception du rôle de chacun des
intervenants (Etat, services techniques, populations,...) dans la gestion des ressources
naturelles, à proposer un partage de responsabilités entre les différents partenaires. Elle
favorise la prise de décision et la prise en charge par les populations des actions destinées à
améliorer les conditions d'exploitation des ressources et aménager leur espace-terroir.En

24
http://www.approche participative en Afrique.com, consulté le 15 juin 2017
d'autres termes, il s'agit d'associer et d'impliquer étroitement les populations aux différents
niveaux et étapes du processus, à savoir:
diagnostic de leur terroir, notamment du point de vue gestion des ressources
analyse des diverses contraintes et priorités;
conception et programmation des actions à entreprendre;
réalisation, gestion et suivi/évaluation de l'ensemble du programme.
Ces différentes étapes de diagnostic, de sensibilisation prise de conscience des enjeux et
responsabilités permettent aux différents partenaires (populations, services techniques, ONG,
projets) de situer les enjeux, d'identifier les problèmes et priorités et de réfléchir aux solutions
possibles. Cette étape d'identification des problèmes et de recherche de solutions est basée sur
une connaissance précise du terroir, de son potentiel réel, des pratiques traditionnelles de
gestion des ressources naturelles, des contraintes, etc. La réalisation de cette étape introduit
l'étape et permet à
son tour de programmer et de planifier les actions à entreprendre.25

Toutefois, les communautés parce qu'elles sont le plus souvent confrontées à de


nombreux problèmes à résoudre au quotidien - peuvent ne pas percevoir l'enjeu et l'ampleur
de la dégradation et des changements du milieu auxquels elles tentent toutefois de s'adapter;
elles peuvent également ne pas être conscientes du rôle qu'elles jouent sur l'évolution à long
terme de l'état des ressources naturelles. Une des étapes essentielles de l'approche
participative est de permettre cette prise de conscience de l'impact des différentes pratiques
sur le milieu et de réfléchir avec les populations sur les possibilités de les améliorer

Section 3 : Valorisation des ressources locales


rant dans

existantes. Ces dernières constituent les bases de toutes les activités que les acteurs veulent
entreprendre.
n'est pas une fin en soi, mais un ensemble
méthodologique utilisant une série d'outils qui vise à assurer les conditions nécessaires à la
sauvegarde des ressources naturelles. Elle contribue de ce fait au développement socio-
économique du terroir.
Le coût de la réduction des risques de catastrophe peut souvent être radicalement
réduit grâce à la mobilisation des ressources, des potentialités et des connaissances locales.

25
The UN Refugee
Souvent, ces atouts ne sont pas exploités par les organisations nationales ou internationales

mécanismes propices au dialogue


pauvres.

décréter
ressources qui a cours sur certains espaces du territoire villageois peut connaître une
éventuelle limitation, voire une disparition complète. Plusieurs cas illustrent ce propos et

coutumières à réagir face à la venue d


Par exemple, pour réaliser des mesures de bioconservation se rapportant à une sur
exploitation de pêche de ressources aquatiques local, les leaders
les membres
représentatifs de la communauté de base dans
appropriée y afférente.

Section 4 : Collaboration et coopération entre les parties prenantes

Chaque partie prenante investit ses atouts dans l laboration des stratégies afin de
résoudre la réalité problématique locale. Le fait de collaborer et de coopérer se manifeste par

Afin de remédier aux diverses lacunes observées ou obstacles rencontrés lors de


l'exécution des projets participatifs, il est nécessaire d'instaurer un véritable dialogue entre les
parties prenantes et les populations. Ce dialogue et cette reconnaissance mutuelle permettent à
chacun de connaître les objectifs de l'autre et de concilier les différents intérêts en jeu.
L'approche participative est un processus dynamique en ce sens qu'elle évolue dans le
temps, en fonction des spécificités et des conditions locales. Elle s'appuie sur la connaissance
et la perception qu'ont les populations de leur milieu et de l'interaction des différents éléments
qui entrent en jeu dans la gestion du terroir.

membres de la localité et aux mécanismes institués pour en valoriser le meilleur


aboutissement des initiatives locales.
Chapitre 4 - : facteurs
principaux de la résilience des communautés villageoises
Ces deux concepts sont inséparables dans le mécanisme de développement des
communautés villageoises
concepts à la notion de résilience.
En outre dynamique sociale
contribuent au renforcement de la résilience des communautés villageoises.
Section 1 : Aspects de la résilience dans les communautés villageoises

Le milieu rural est donc un territoire à la fois complexe et vulnérable par rapport aux
aléas agriculture. Pour ne pas compromettre son fonctionnement, elle doit prendre en
compte les risques divers auxquels elle est exposée. Acquérir ou construire la résilience
semble être une piste favorable pour que ces risques ne portent trop de préjudice au territoire.
Comment peut-on alors démontrer la réalité de la résilience dans les communautés
villageoises ?

Pour rappel, « l

rétablissant ses structures et fonctions essentielles. »26

Une communauté est résiliente si elle possède la capacité de faire face, de résister et de
rebondir efficacement après

une circonstance
urquoi, si elle est une propriété, elle peut

«
infrastructure de même nature régirait de manière différente selon le lieu où elle est implantée,
en fonction du périmètre du système considéré et de la perturbation étudiée. »27

Ainsi, pour comprendre le système de fonctionnement de la résilience des communautés


villageoises, il faut mettre en évidence les dimensions précédentes à savoir :

26
www .unisdr.org /we/inform/terminology, consultée le 15 juin 2017
27
Toubin, 2004
1. Variation temporelle

Dans toutes les définitions de la résilience issues de toutes les disciplines au sein
desquelles elle a émergé, on observe plusieurs temporalités : en amont de la perturbation ou
du choc, pendant le choc ou pendant la crise (accueillir, absorber, résister, préserver), et après
le choc (restaurer, revenir, rebondir). Le point de repère est donc le choc, ou la perturbation
ou la crise.

nalyse de la résilience encore plus complexe car les durées de ces


perturbations sont bien évidemment différentes : les perturbations engendrées par le
changement climatique sont observées sur des années, le choc occasionné par un séisme se
déroule en quelques minutes mais dont la préparation et la récupération post
sur des mois voire des années, une inondation peut durer quelques jours et la reconstruction
quelques mois selon les capacités et le ressources des éléments exposés. Parler du temps de

En plus de cette « période » de rétablissement, la vitesse de récupération est également


à considérer, celle « du temps opportun »28).Parler de résilience est donc indissociable au
contexte temporel dans lequel elle est analysée.
2. Variation spatiale

s humaines »29

sollicitée notamment en géographie des risques. Une des illustrations les plus usitée est la
réalisation des cartographies des risques Au début, ce fut la cartographie des aléas surtout
origine naturelle (localisation des zones traversées par les cyclones, les zones sismiques,

spatiale de crise.30

production de loi ou règles par la formulation mathématique et statique du phénomène, à


partir duquel on peut fabriquer des modèles de dynamique du phénomène (comme par

UNISDR, 2009
Pumain, 1997.
exemple la modélisation et de son niveau de destruction face à un
aléa donné). Pour cette recherche, seule la cartographie du risque est réalisée, à partir de
laquelle les analyses de
traitées. La diversité des combinés avec les multitudes de facettes
ents selon le
contexte spatial.
3. Dimension à la fois technico fonctionnelle et sociale de la résilience rurale

rurale
se portera plus sur la dimension matérielle de la communauté rurale ou sur la dimension plutôt
sociale.

Dans cette définition, la résilience est plutôt associée à la vulnérabilité du


matériel/système étudié en qualifiant la vulnérabilité comme étant « intrinsèque » de par ses
propriétés physiques qui préd
moins vulnérable accentuera sa résistance donc sa résilience face au
choc.

dommages et pré

reconstructions »sont au centre de cette résilience technico-fonctionnelle

Ainsi, outre la résilience technique et fonctionnelle, la résilience


rurale sera considérée comme étant la capacité des acteurs à mettre en place des mesures
spécifiques pour
vulnérabilité. Il

résilience qui a amené à la considération de la rési


communauté ou résilience
bien mis sur la communauté, la société comme facteur et vecteur de cette résilience, « elle (la
résilience) est déterminée par le degré avec lequel le système social est capable de s'organiser
pour accroître sa capacité d'apprentissage des catastrophes passées afin d'être mieux protégé
dans le futur et d'améliorer les mesures de réduction de risque ». 31

UNISDR, 2005
La dernière investigation dans cette approche théorique de la résilience amène à rassembler
les indicateurs ainsi que les facteurs de résilience.

Section 2 : Impacts

voir, planifier et réduire les risques


de catastrophes pour mieux protéger les êtres humains, leurs moyens de subsistance, leur
santé, leur patrimoine culturel, leurs biens économiques et leurs écosystèmes.

En fait, cette approche conduit facilement à la résilience des communautés villageoises


Il faut constater que la résilience est mesurée à partir de la
subi un choc.

L'échec des approches classiques en matière de mobilisation sociale est généralement


lié à un déficit de communication; les solutions proposées par les techniciens s'inscrivent
souvent en opposition, voire en rupture, par rapport aux logiques économiques, sociales et
culturelles des groupes concernés. L'adhésion aux changements proposés implique un
dialogue, une négociation, qui vont conduire à prendre en compte non seulement les besoins
prioritaires de la population, mais aussi ses pratiques, son savoir et ses techniques, qui
contiennent bien souvent les solutions les plus appropriées et les mieux adaptées aux
conditions du milieu.

L'apport de la communication pour diffuser cette information dans un langage


compréhensible par tout le monde est évident. Le rôle des méthodes et techniques de
communication est en effet ici de faire prendre conscience de l'utilité de l'information, de
contribuer à la rendre accessible, d'améliorer la collecte des données, leur diffusion et leur
échange entre les différents acteurs concernés par les questions relatives à la gestion des
risques de catastrophes.

le partage des informations et des expériences, l'échange des savoirs et des techniques pour
grer dans une mise en confiance collective ou une emprise de décision.

En effet, a
:
-Accès et circulation de l'information
-Instauration du dialogue et du débat
-Echanges des connaissances, des savoirs et des techniques pour meilleure
préparation
que
les membres de la communauté, leur confiance mutuelle et leur dialogue interculturel en vue
.

Section 3 : de la dynamique sociale dans les communautés villageoises

La dynamique sociale des communautés villageoises est caractérisée par la GRC-L32


et GRC-C33.

risques de catastrophe basées au sein des communautés (ou communautaires) ou de niveau


local (auxquelles on se référera dans la suite comme la GRC-C et la GRC-L).

Asie et en Amérique latine, qui ont reconnu que les politiques, stratégies et programmes de

confrontaient les populations pauvres urbaines et rurales, étaient peu rentables et souvent
inefficaces.
Dans la pratique, les initiatives de GRC-C et de GRC-L se développent souvent dans

actives, qui ne sont pas forcément les plus pauvres.


Si dans la GRC-
organisations communautaires locales, dans la GRC-
34

Si les parties prenantes locales ne prennent pas part à la conception, à la mise en


tiques, les stratégies et
les plans en résultant seront vraisemblablement moins à même de satisfaire de manière
appropriée les conditions locales. Par exemple, il y a de nombreux cas de projets de
construction de logements résistants aux aléas, mais peu appropriés sur les plans écologique et
culturel, qui au final ne sont pas acceptés par la population locale.

32
Gestion des Risques de Catastrophe Locale
33
Gestion des Risque de Catastrophe Communautaire
34
Risques et pauvreté dans un climat en évolution, Réduction des risques de catastrophe : bilan mondial 2009,
page167
Après avoir achevé la première partie sur les différents concepts et points de vue sur
approche participative, la dynamique sociale et la GRC, la deuxième partie est consacrée à
une étude marquant de la présente recherche. Ainsi, il nous permet de
faire la différence entre l et la réalité
dynamisme de la population des quatre Fokontany aux abords de la rivière Sisaony tout en
tenant compte volution de la participation des membres des communautés villageoises
PARTIE II

EVALUATION DE LA DYNAMIQUE SOCIALE

AU NIVEAU DES QUATRE FOKONTANY , AXEE


SUR LA GESTION DES RISQUES ET DE
CATASTROPHES
PARTIE II

LA PARTICIPATION AU NIVEAU DES QUATRE FOKONTANY, AXEE SUR LA


GESTION DES RISQUES ET DE CATASTROPHES

Cette partie se compose de trois chapitres bien abord, le premier chapitre


est relatif lequel sera
mise en exergue la méthodologie de recherche. Ensuite, le deuxième chapitre se
consacrera aux éventuelles perceptions des agriculteurs de la dynamique sociale et de

Chapitre 5- Méthodologie de recherche

Cette démarche est très importante dans une recherche scientifique. Elle nous permet
herche.

Section 1 : Etude documentaire

Tout au long de notre recherche, nous avons exploité divers ouvrages tels que des
documents de référence dans le domaine de la GRC, , des
analyser et de constater des situations, de confirmer ou
nous a

en saisir les enjeux au-

acteurs de développement au niveau de la Commune Rurale de Tsiafahy et


globale par les acteurs non gouvernementaux intervenant dans le domaine de la GRC.

Ainsi, nous avons eu à consulter trois types de documents à savoir :

-les documents généraux : ceux qui ont trait aux concepts de RRC, de GRC, de
;

-les documents officiels : la SNGRC et les textes législatifs ;


-les documents spécifiques tels que : les résultats des recherches permettant
; les documents sur les
projets développés dans la Commune cible et les rapports sur les réalisation des projets
intervenant à Tsiafahy.

Section 2 : Collecte des données sur terrain

La descente sur terrain est une étape primordiale dans une recherche scientifique. Elle
estigation. Le fait de conduire les enquêtes au
niveau des quatres fokontany dans une commune a permis de disposer suffisamment de temps
tion,
avant la collecte de données proprement dite. La partie « intégration » exige surtout un temps
suffisant et une bonne stratégie, en tenant compte de la méfiance de certaines communautés
locales vis-à-vis des personnes étrangères.

existante au sein de la commune rurale de Tsiafahy et plus précisément les cas des 4
fokontany aux abords de la rivière Sisaony.

Par ailleurs, 15 jours ont été consacrés à collecter les données nécessaires et utiles pour
la confection de cet ouvrage.

Pour parvenir à notre fin, il y a des étapes à suivre et épreuves à réaliser à savoir :

- Communiquer et interviewer les responsables locaux


Commune, les 4 chefs fokontany et les personnes âgées ou qui ont des influences sur la
communauté. En même temps que cette visite de courtoisie, on recueille les bases de données
telles que la monographie de la commune, les données concernant les 4 fokontany, le plan
communal de développement des fokontany. Ces informations ont été recueillies pendant les
deux premiers jours

- Marche communautaire
sans enquêter, ensuite de
comprendre le fonctionnement du territoire. (1er jour)

-Réalisation des enquêtes auprès des ménages au niveau des 04 Fokontany en 10 jours : soit
100 individus enquêtés et répartis en lot de 25 personnes par fokontany. Nous avons
également utilisé des techniques vivantes telles que entretien libre, les
questions à choix multiple pour mieux fiabiliser les données.
-Focus group
approche participative (Avant le dernier jour)

-Evaluation des données obtenues : Analyser les risques par approche participative ,
identifier les indicateurs de résilience, identifier les facteurs de résilience Focus group dans
4 fokontany choisis selon des critères préétablis (Dernier jour)

Section 3 : Analyse conceptuelle

pourquoi, ces méthodes constituent application de


diverses théories élaborées par les précédents chercheurs. Dans le présent mémoire, deux

participative. Ces deux méthodes de recherche tiendront comp


communauté dans le cadre de la GRC.

1. Dynamique sociale

Pour comprendre ce phénomène dans une communauté, il importe de faire une étude
ver dans
une situation sociale, la société, les relations sociales vont se structurer par un principe

pas seul, il agit toujours en


interaction avec un autre,

dans un système de réactions.

35
Il y a 4 prin dont :
-les unités qui interagissent les unes vis-à-vis des autres : cela se fait à titre individuel
ou collectif
-les : elles peuvent être explicites

collectif intégratif qui se produit.


-le processus ordonné : par exemple, de de la violence
dans un champ
-la proposition de : nous sommes dans un système
Le concept « dynamique locale » dans le cadre de notre étude se rapporte :
-à la pré :
à la motivation des agriculteurs, les associations paysannes, les ONG et les élus locaux et
ns de
GRC ;
-à la démarche de développement adopté par le Conseil Communal ;
2. Approche participative

communauté. Il nous renvoi au courant de pensé structuro-fonctionnalisme qui conçoit la

ensemble de rôles, les interactionnistes insistent au contraire sur la complexité de ces rôles, en
étudiant la distance que « -ci et le caractère dynamique et
». 36

Dans ce point de vue, chaque acteur participe à la présentation de la situation dans


sur cette participation active dans la société que nous nous basons
dans cette étude. A cet effet, la valorisation de la participation de chaque acteur surtout les
individus dans la communauté pour prendre en main leur propre destin sera notre centre
t.

A cet effet, la participation de la communauté locale dans la prise de décision sur la


résolution de ses réalités problématiques figure parmi les aspects considérables de la GRC.

Section 4 : Limites

1. Au moment de la documentation

La consultation des documents est effectuée au sein de la bibliothèque du DMGRC37.


tion, la plupart
des documents ont été téléchargés sur internet. Par ailleurs, la plupart des données ne sont pas
à jours alors que la mise à jour de ces dernières être achevées dans les jours de
stage. A cet effet, seul les données primaires restent fiables dans la recherche documentaire.

Erving Goffman, 1974


2. Pendant les collectes de données sur terrain

Pendant la descente sur terrain, nous avons été confrontés au problème de temps et
ur personnel, nous avons utilisé nos propres moyens pour les
diverses dépenses. Il est important de préciser que malgré la proximité du te
nous ressentons les charges au niveau de frais de déplacement et des besoins en nourriture
.De ce fait, nous étions après-midi.

Malgré les efforts que nous avons fournis, certains individus enquêtés se sont montrés
des rép
même pas accordé du temps car ils nous.
Chapitre 6-

Section 1 : Cadre physique de la commune rurale de Tsiafahy


1. Délimitation administrative de la Commune Rurale de Tsiafahy

La Commune Communs composants le District

traversée sur 3,81 km par la Route Nationale n°7 et sur 2,4 km par le chemin de fer menant
vers Antsirabe, actuellement non fonctionnel.38

La Commune de Tsiafahy couvre une superficie de 58,54 km2 et comprend quinze


(15) Fokontany. Les communes avoisinantes sont au Nord, la Commune de Bongatsara et la
au est par la
au Sud-
.
Figure 1 : Carte de la commune rurale de Tsiafahy

Source : FTM, 2016

Monographie de la Commune Rurale de Tsiafahy, 2016


2. dans la Commune Rurale de Tsiafahy

Deux grands fleuves traversent la zone . La Sisaony sillonne la


partie Sud sur 10 km et joue un grand rôle dans
y dépose au cours de la

début de la saison. En début de 2015, la Sisaony apporte des dégâts pour la population à cause
ent car sa pente est très faible.39
- Est et constitue la délimitation géographique avec le

continue.
Quelques ruisseaux qui prennent leurs sources dans les vallées aident aussi les
agriculteurs dans la pratique des cultures de contre- saison. Parmi eux, on peut citer :
-
;

40
3. Les conditions climatiques

Le climat de la Commune de Tsiafahy ne diffère pas de celui de la Capitale : de mai à


août il fait très froid, de septembre à novembre il fait chaud, de décembre à février il pleut
mai le climat est modéré. La
température moyenne annuelle est de 19°C. Les données sur la pluviométrie ne sont pas
disponibles.

39
Plan Communale de Développement,2016
Idem
Section 2 : Présentation des contextes spécifiques des quatre fokontany
bordant la rivière Sisaony

1. Localisation des 04Fokontany


La délimitation de la zone étude est importante dans notre recherche. Elle nous permet
objectivement les ressources et les potentialités que le milieu occupe.
Figure 2: Repérage des 4 fokontany bordant la rivière de Sisaony

Source : Auteur, 2017

Cette carte nous aide à mieux voir la position des 04 fokontany par rapport à la rivière
Sisaony. Vu sous cet angle, les degrés de vulnérabilités de ces fokontany par rapport à une
inondation sont élevés vis-à-vis des autres fokontany voisins surtout au niveau de leur
activité génératrice de revenu. Antérieurement, nous avons déjà vu onstitue
la principale activité économique des habitants de la Commune. Ce fait est très remarquable
milieux.

2. Description de la rivière Sisaony

La Sisaony est une rivière des hautes terres de Madagascar. Elle se jette dans le fleuve
que via le fleuve de
Betsiboka.

premier affluent
est un bassin versant de 740 km dont la majeure partie est dans la

reboisement en amont, le bassin est recouvert de savane maigre. « Il présente un relief


»41. En matière de pédologie, il est dominé
par des sols ferralitiques qui couvrent la quasi-totalité du bassin et par des sols alluviaux.

Figure 3 : Localisation géographique du bassin versant de la Sisaony

Source : FTM, 2016

41
Plan Communale de Développement de Tsiafahy
Les effets récents dus aux changements climatiques peuvent engendrer une

cesse de se multiplier.
sur brûlis.

PIPA42. Trois
stations sont implantées pour le suivi des débits43.
:
- - 70 m),
- -
- - 47°28'44.12"E, altitude : 1255 m)
considérée comme exutoire qui contrôle le bassin versant de 740 km2
Figure 4: Les 3 Stations hydrométriques du Bassin versant de Sisaony

Source : Antananarivo, Département Hydraulique, 2014


pour la gestion des ressources mais aussi pour la prévention des risques causés par les
t plus importante pour les régions des hautes terres

espaces planes aménageables dans la plaine a été envisagée comme étant une opportunité pour

3. Contexte économique

conomique de la population. Viennent


La pêche est peu pratiquée malgré
la richesse de la Commune en étangs. Cependant, le Ministère de la pèche a déjà alimenté
ondry.
Il importe de savoir que les zones à forte potentialités agricoles se situent généralement le
long des rivières Ikopa au Nord et Sisaony au Sud. Ce sont des plaines fertiles par suite de
dépôt alluvionnaire annuel ayant une très grande aptitude à toute activité agricole, toutefois,
elles sont inondables.
La riziculture représente la principale activité agricole des 04 Fokontany
riziculture irriguée de bas-
repiquage en ligne avec des jeunes plants commencent à gagner de terrain. Cependant, les
matériels de production utilisés restent encore en général rudimentaires sauf pour quelques
agriculteurs plus ou moins aisés qui possèdent de herses, pelles, sarcleuses et de charrues.

4. Contexte démographique

Pour en savoi
ressources humaines de chaque Fokontany. Voilà pourquoi, nous avons emprunté le tableau
ci-dessous à titre de renseignement a
de la Commune rurale de Tsiafahy.
Tableau 1 : Répartition des habitants des 04 Fokontany au bord de la rivière Sisaony

Nombre de la population
Fokontany Nombre des secteurs
Homme Femme Total Population active

Ambatofotsy 6 1337 1609 2946 1400

Ambohaja 7 437 510 947 460

Soavina 3 417 447 864 478

Tsiafahy 6 550 591 1141 750

Total 19 2741 3157 5928 3088

Source : Plan Communale de développement de Tsiafahy , 2016

Ce tableau indique la répartition des habitants suivant leur sexe. Ces habitants
constituent des ressources humaines et occupent des rôles très importants dans le domaine du
développement de la commune rurale de Tsiafahy. Il est à remarquer que la population active
représente 52,09% de la population totale. Il faut noter que la population active de la

génératrice de revenue. Dans les 4 fokontany bordant la rivière de Sisaony, le taux de la


population active dépasse plus de la moitié de la population totale. Ces habitants pratiquent en

pour les collecteurs de sable. Ils en transportent des sables dans les camions. Il existe une
carrière de rocher à Ambohaja, à peu près 124 personnes44 bénéficient de exploitation de
cette ressource.

Taux de la population active = (Nombre total de la population active / nombre total de


la population) x 100 = (3088 / 5928) x 100 = 52,09%
Chapitre 7- Perception des agriculteurs de la dynamique sociale et de

Ce chapitre est destiné à faire apparaitre les diverses perceptions des agriculteurs de
leur milieu. Ainsi, nous avons apporté divers points de vue
partic la réalité existante dans les fokontany
au voisinage de la rivière Sisaony.

Section 1 : Etude des comportements des individus dans les fokontany bordant la rivière
de Sisaony
45
qui
se manifeste travers le monde.
a ses propres identités culturelles. De ce fait, le
«Fihavanana » est reconnu comme la base de toute forme de cultures, vient ensuite « le
Firaisankina » et le respect des aînés.

Cette section comportera une analyse des comportements des agriculteurs dans les fokontany
bordant la rivière Sisaony tout en tenant compte des valeurs culturelles malgaches.

1. Structuration sociale

Un autre aspect de la culture malgache, dérivé mais universel, est celui que l'on
pourrait appeler l' « aspect normatif »46. L'homme parvient à dominer son environnement et
ses rivaux par la coopération. Coopération signifie vie en commun. La coopération et la vie en
commun impliquent des sacrifices et des efforts conjoints, la soumission des intérêts privés
aux intérêts communs. Bref, l'existence de lois, d'autorité et de contrainte.

Grâce à cette coopération, les malgaches respectent leurs ainés afin de veiller à

imposées par la société. Il importe de souligner

intérêts généraux et des biens


associée dans une grande mesure à l'âge, au sexe et à la position dans la famille.

45
Acculturation
46
En outre, les normes peuvent être classées en articles de lois, en coutumes, en morale
vidus enquêtés nous ont affirmé
sein de leur communauté. Il se manifes s activités ou

une bénédiction en cas de besoin

2. Rôle du lien social (FIHAVANANA)

Tout en étant des animaux, les êtres humains sont des animaux qui ne vivent pas que
par des pulsions physiologiques, mais par des pulsions physiologiques modérées et modifiées
par les conditions de la culture. De ce point de vue, la culture apparaît comme un vaste
appareil de conditionnement qui, par la formation, la transmission des compétences,
l'enseignement des normes et le développement des goûts, unit éducation et nature et produit
des êtres dont le comportement ne peut être déterminé par la seule étude de l'anatomie et de la
physiologie.47

Dans notre étude de la société malgache, le culte du « Fihavanana » est ancré dans
des malgaches. Ce dernier influence leurs comportements et leurs conduites dans ses
pratiques quotidiennes.

A Madagascar, ce phénomène est très répandu dans le milieu rural tel que notre zone
u milieu urbain. Pour les malgaches, vaut mieux perdre de
gent que de perdre le « fihavanana » et ce fait est renforcé par le proverbe familier qui dit
que « aleo very tsikalakalam-bola toy izay very tsikalakalam-pihavananana ».48

Par ailleurs, ce phénomène est reconnu au sein des fokontany que nous avons
consultés pendant notre descente.
africain et malgache resté proche de la ruralité, milieu de vie où la solidarité est indispensable.

Ce soit disant « solidarité collective »49constitue un des facteurs qui renforce le lien
social . Elle joue un rôle de contrôle social pour chaque individu.

S. Freud dans son ouvrage intitulé psychanalyse, parle de sur-


-à-dire les règles et les normes imposés par la société. Ces contraintes

inconscient. les malgaches sont déterminés à respecter inconsciemment ces

47
48
Proverbe malgache
49
Peter Kneitz,Fihavanana
valeurs traditionnelles qui peuvent être à la fois source de contrainte et pour
chacun.

En effet, cette solidarité contribue vivement à la volonté des habitants de vivre


ensemble une large mesure de respecter et
comprendre les autrui.

3. Phénomène entraide (FIRAINSAKINA /VALITANANA)

Les « Ntaolo »50 malgaches traitent avec la nature et ses semblables par un traitement
constructif et imaginatif de chaque situation telle qu'elle naît. Mais cette action préméditée est
toujours fondée sur l'expérience d'un succès ou d'un échec antérieur. Les pratiques malgaches
sont fondées à partir des expériences réelles et sur des raisonnements logiques.

discussion concernant ce sujet, affirment tous la même chose en disant le vieux proverbe
«Ny firaisankina no hery » . Ce fait est inhérent à la vie
quotidienne des habitants
culturelle malgache, nous pouvons le considérer comme une valeur importante aux yeux de la
communauté.

Cependant, la manifestation de cette solidarité


moments heureux mais aussi pendant les moments tragiques.

s ie, les
fokontany se réunissent pour faire preuve de solidarité en apportant des aides
supplémentaires (financières, matérielles, alimentaires).

e le plus significatif serait les actions de solidarité pratiquées


par les autres membres de la société au moment du « famadihana »51 . La communauté se
rassemble et apporte le « fao-drazana »52 pour signe de reconnaissance et de solidarité envers
la famille en deuil.

que

50
Concept qui traduit les ancêtres malgaches
51
52
unauté
Les gens f
propriétaire. Vers dix heures du matin, en conduisant leurs zébus, ils se rassemblent devant la
rizière. A la suite du discours que prononce le propriétaire ou un notable du village,
opération commence. Les jeunes gens et les garçons portant un bâton à la main poussent les
zébus de la voix et du geste. On met une journée à achever le piétinage. Celle-ci continue
les mêmes travaux sont
Un même type de coopération agricole se
trouve communém
t le repiquage. On peut prendre aussi

4. Relation entre les communautés villageoises et les institutions face au risques de


catastrophes (Collectivités territoriales décentralisées, départements ministérielles,
ONG, associations, société civile)

Divers objectifs à atteindre et stratégies ont été élaborés par les Etats membres pour renforcer
la gouvernance des risques de catastrophes.

sur
stratégies est établi principe directeur du cadre de Sendai.

Les acteurs sont multiples et se situent à divers niveaux à savoir :


les communautés villageoises, composées de l'ensemble des individus - hommes,
femmes, enfants - souvent organisés en groupements, associations ou comités;
les notables et autorités traditionnelles ou religieuses, gardiens des coutumes et
habitudes de la collectivité. Ceux-ci peuvent avoir une forte influence culturelle,
religieuse ou sociale sur la communauté;
les différentes catégories socioprofessionnelles, dont les commerçants et autres
opérateurs économiques, en contact direct avec la population;
les partenaires du développement, projets, ONG...

Les données relatives à notre terrain nous dentification de ces acteurs au


sein de la commune rurale de Tsiafahy tout en tenant compte de leurs attributions respectives.
Dans notre contexte actuel, le BNGRC53 constitue une institution opérationnelle qui réplique à
toutes interventions dans une situation de risque ou de catastrophe. Cette institution vient au
secours des sinistrés, en leur donnant des vivres et des moyens de subsistances parer aux
effets négatifs causés par la catastrophe. Tel est le cas, par exemple, des habitants bordant la
rivière de Sisaony a inondé des

Tsiafahy, 20 maisons se sont écroulées. Plusieurs


recensé 14 morts, 41581 sinistrés, 21128 personnes sont déplacées.54

Par ailleurs, la commune en tant que collectivité territoriale décentralisée joue un rôle
très important dans l accomplissement des tâches inscrites dans SNGRC55. Le ministère de la
décentralisation a instauré le « SLC » 56 dans toutes les communes à Madagascar. La
commune rurale de Tsiafahy bénéficie d
structure. De plus, la « SLC
de la localité.
les enquêtes menées auprès des responsables de la « SLC », ils prévoient de redynamiser les
15 fokontany de la Commune rurale de Tsiafahy à travers les objectifs suivants :

- créer une relation entre les parties prenantes


- favoriser la participation des acteurs dans la prise de décision
- général

De ce fait, chaque individu dans un fokontany est encouragé à adhérer dans une
association (association des jeunes, handicapés, politiques, entreprenariat, société civile.)qui
lui correspond a
communautaire.

En outre, deux personnes représentent chacune de ses associations au moment de


assemblée de toutes les parties prenantes de la SLC. Ils sont les rapporteurs des décisions
prises et concertées au sein de leurs propres associations.

Lors de notre descente sur terrain, on a recensé les associations paysannes ci-dessous
suivant leur catégorie socioprofessionnelle :

53
Bureau National de la Gestion des Risques de Catastrophe
54
BNGRC, 2015
55
Stratégie Nationale pour la Gestion des Risques de Catastrophe
56
Structure Locale de Concertation
Tableau 2: Répartition des AGR par associations intervenant au sein de Tsiafahy

Activité Génératrice de Revenu Nombre

Alimentation en eau potable TARI-DRANO 02


ZAFIMBAZAHA

Productions variées
FAVEMATA
MANATENASOA
MAMONJISOA
FIRAISANTSOA 13
FIVOARANA
MANDROSOA
FITAMI
MIHARISOA
FITSIMBINANA
FARIHY VONJY
UNION EZAKA
UNION FANAVOTANA

Pêche ZANADRANO 01

Exploitation de sablage AVOTRA III 03


AFTMM
LA PIROGUE

Autres AFT (Aingavao ho 01


)

TOTAL 20

Source : Auteur, 2017

la production
est plus importante dans la commune rurales (13 parmi les 20 associations). Ce chiffre nous

production que ce soit agricole ou élevage.

ce des associations des pécheurs, des exploiteurs de sables marquent


-dessus, ils sont au nombre de 4 dont
3associations exportateurs de sables et 1 association unissant les pêcheurs. Les habitants du
fokontany profitent des opportunités provenant de cette ressource tout en créant des
associations
Tableau 3 : Liste des
reparties par activités et par fokontany

Organismes Activités Fokontany

Surveillance et Education des PNC : Programme de Ambohibololona, Ambohimiadana,


Ecoles et des Communautés en Nutrition Communautaire Soamanandray, Ankorondrano,
Tsiafahy, Ambatolokanga, Ambohaja,
PNS : Programme de Ambatofotsy, Soavina
Nutrition Elargie
Nutrition Scolaire
(SEECALINE)

Epargne et crédit Sis à Ambatofotsy et comprenant


Agricole de Madagascar 4000 membres dont 1500 actifs
(CECAM)

Social Jeanne Delanoue Education / formation des Ambatofotsy


populations pauvres

RFD (Réseau Fivoarana Education et Agriculture Tous les Fokontany


Développement)

AFIBERIA Environnement Tous les Fokontany

PROTANA Agriculture et Elevage Tous les Fokontany

PROSPERER Transformation Fokontany Ambatofotsy

Source : Plan Communale de Développement de Tsifahy, 2016

En tant que partie prenante dans le processus du développement local, desormais les
ONG se sont implantés dans la commune rurale de Tsiafahy. Les actions menées es par ces
organismes les
secteurs .
En fait, les 4 fokontany aux abords de la rivière de Sisaony bénéficient également des
avantages apportés par ces organisations surt
En outre, il est remarquable que le fokontany
est le point stratégique pour le développement de la commune.
De plus, tous les bureaux de ces organismes siègent soit dans le fokontany
Ambatofotsy soit dans le fokontany de Tsiafahy qui est parmi les fokontany au voisinage de
la rivière Sisaony.

pour les habitants.


A titre de synt
digramme de Venn à partir de la perception des membres de la communauté
qui montrera
réduction des risques potentiels.

Figure 5 : Diagramme de Venn portant sur les intervenants aux risques de catastrophes
affectant

Nous avons trouvé huit parties prenantes qui jouent des rôles très importants dans le
développement du secteur agricole dans la Commune Rurale de Tsiafahy. Ces huits
intervenants sont repartis en deux catégories, celle qui a
(ONG, agriculteur, Collectivité territoriale décentralisé et association paysanne) et celle qui a
une relation avec le secteur agricole mais de façon indirecte et nécessaire pour le bon
ence
Micro-finance)
Section 2 : au sein des
4 fokontany bordant la rivière de Sisaony (approche participative)
1. Gestion du sol
1.1. Cas général

Les communautés villageoises

vulnérables est primordiale et le soutien des moins vulnérables est nécessaire. Dans cette
section, nous essayerons de démontrer les degrés de vulnérabilités des propriétaires et les
locataires des terres.

-économique de production agricole

partie pour la production agricole, et qui, soumise à une direction unique, est exploitée par
personnes, indépendamment du titre de
possession, du statut juridique, d
Elle comprend :
-la terre exploitée en propriété,
-la terre exploitée à bail,
-ainsi que la terre effectivement exploitée par la direction en vertu de tout autre type

La direction unique peut être exercée par un particulier, par un ménage, conjointement
par deux ou plusieurs particuliers ou ménages, par un clan ou une tribu, par une personne
morale telle que société, insti
signaler que dans certains cas, une exploitation ne dispose pas de terrains exploités, par

pour la

57
Voici quelques notions à retenir :
-Une parcelle est une étendue
une seule association de cultures semées ou plantées à la même date. Dans le cas de cultures
arbustives, une parcelle est une partie de la plantation portant des arbres de la même tranche

57
Direction du Marketing et des Etudes Economiques Service des Statistiques Agricoles, RECENSEMENT DE
-2005, TOME I GENERALITES, METHODOLOGIES ET
PRINCIPAUX RESULTATS, Octobre 2007
-Un champ
les limites sont bien déterminé par des bords naturels ou physiques et toujours visibles.

- est la personne qui, à la fois, décide de la mise en culture, de la récolte et

est le chef du ménage agricole lui-même.

-Mode de faire-valoir

La notion de faire-valoir concerne le régime juridique ou autr

faire-valoir :

La parcelle est exploitée en mode de faire-


avec ou sans titre de propriété, et par conséquent, il a le droit de décider comment et
dans quelle mesure elle peut être utilisée. La parcelle possédée, mais donnée à bail à

Une parcelle est exploitée en mode de faire-valoir i


-à-
redevance soit en nature, soit en argent ou soit sous autre forme de redevance.
-valoir indirect est fixée pour
une durée bien déterminée.

1.2. Cas des 04 fokontany aux abords de la rivière de Sisaony

«
vers une codification récente, en 1962, fixant le statut du métayage du fermage. Les causes
profondes de ces pratiques relèvent autant de liens contractuels créés par des nécessités

recherchée »58

58
Etude de droit africain et de droit malgache, les baux ruraux coutumiers à Madagascar, J. Dez page 73,Editions
Cujas, Paris, 1965
tayage (moitié, tiers, ou quart) et des usages

Selon les individus enquêtés dans les fok


gestion foncière paysanne caractérisée par une gestion coutumière des terres. Cette pratique
. Pour eux, les
ancêtres sont les véritables premiers propriétaires de la terre. Celle-ci est transmise de
génération en génération, et ce, par voie orale. Ainsi, il est du devoir des descendants de
veiller sur les terres de leurs ancêtres.

tte gestion coutumière mais par


hy est située dans la District

ses caractéristiques de proximité, les chefs-lieux de fokontany tels que le fokontany Tsiafahy
et Ambatofotsy connaissent une forte accélération en terme de développement. De ce fait,
depuis ces dernières années, des habitants étrangers
er des terres pour construire un local (hôtel, maison,.. ;.) ou créer des activités
économiques
bâtir des habitations et les plaines
sont destinées pour les activités économiques. Le maire de la Commune parle de
des locataires de terre dans le fokontany Ambatofotsy et Tsiafahy. Ces locataires venant des
15 fokontany qui constituent la Commune pratiquent diverses activités agricoles sur les
plaines.
A cet eff , les individus habitants dans les zones

terres. En outre, la plupart de gens qui occupent des terrains sur les zones inondables sont des
indigènes
Par ailleurs, les zones fertiles sont surtout aux alentours de la rivière de Sisaony( qui
est un zone à risques aux catastrophes) sont occupés par les activités agricoles des locataires

impacts seront fatals et désastreux car ces locataires vont perdre à la fois leurs habitats et leurs
récoltes. Toutefois, les propriétaires des champs ne peuvent que perdre les loyers annuels ou
mensuels du terrain en cas de catastrophe.
2. des activités économiques des 4 Fokontany aux abords de la
rivière Sisaony

Les zones à fortes potentialités agricoles de cette commune se situent généralement le


long des rivières Ikopa au Nord et Sisaony au Sud. Ce sont des plaines fertiles par suite de
dépôt alluvionnaire annuel ayant une très grande aptitude à toutes activités agricoles toutefois
elles sont inondables.

Tableau N° 4 : Productions et rendements par spéculation

Superficie Production
Spéculation Rendement (ha)
cultivée (ha) (tonnes)

Riz 862 1,50 1.293

Maïs 60 2 120

Manioc 250 12 3.000

Haricot 125 1,20 150

Pomme de terre 0,35 20 7

Patate douce 12 8 96

Taro 0,45 15 6,75

Brèdes 24,10 9,70 233,50

Tomates 3,50 20 70

Carotte 0,48 28,80 13,84

Arachide 1,70 1 1,70

Fraise 48 6 288

Petits pois 56 2,50 140

Source :

En ce qui concerne les cultures de contre- saison, on peut citer parmi les plus
pratiquées : la fraise, les petits pois, les pommes de terre, les tomates, les carottes, les haricots,
les brèdes et les choux. Ces cultures légumières sont en général destinées à la
commercialisation.
La culture de fraise fait la renommée de la Commune de Tsiafahy. En effet, elle est

récolte. La production est presque


entièrement destinée à la vente. Le Réseau Fivoarana Développement (RFD) appuye
de la filière fraise.59

Les cultures vivrières se situent sur les champs de culture baiboho et/ou sur tanety. A
part les maïs et les arachides, existent les cultures de types racines et tubercules comme les
patates douces, le Saonjo et le manioc. Ce dernier est la spéculation la plus pratiquée par bon
griculteurs et la plus répandue sur la majorité des tanety.

humaine pendant la période de soudure. Une infime partie de la production seulement est
ence de patate douce à chaire orange riche en vitamine A qui
commence à se développer à Madagascar va changer aussi bien la qualité de vie des ménages
au niveau de la nutrition et du revenu.

autour des villages, sur les bas de pente et au niveau des vergers mais leur pratique reste

rboriculture fruitière. Le RFD 60


contribue aussi à la fourniture des plants pour les jeunes maries au niveau de la commune.

t de Vatovaky. Les fleurs dans la plupart des cas sont vendues à Anosy et
constituent une part de revenu non négligeable pour la population de ces zones.

les rats et les insectes terricoles. Tandis que la piriculariose, la fusariose, la bactériose et les
champignons en constituent les principales maladies.

et le jardin scolaire et PROTANA sont actuellement


dynamiques au niveau de la commune.

Réseau Fivoarana Développement


Enfin, les prix des engrais, des produits phytosanitaires et des matériels agricoles, et
encore faut- nt pas à la portée des
paysans.

Ainsi, un calendrier cultural tout en


tenant compte des réalités existantes au sein de la commune rurale de Tsiafahy.

Tableau 5: Calendrier cultural suivant les saisons et les aléas

S : Semis en pépinière R : Repiquage Re : Récolte

Source : Auteur, 2017

Le changement de calendrier cultural est une bonne stratégie pour réduire la


le, les
2 cycles de la riziculture traversent tous deux la saison des aléas. Ce calendrier de culture est

les irrigations dépendent des pluies de la saison humide.

une
commune rurale de Tsiafahy. Voilà pourquoi, on a tout simplement mentionné en tant que

Par ailleurs, pour le cas des quatres fokontany aux abords de la rivière Sisaony, les
, ce qui implique une augmentation de la vulnérabilité de la
riziculture dans ce milieu.
En outre, la pratique des cultures de contre saison est idéale par rapport aux facteurs

Les aléas sont inévitables mais prévisibles pourquoi, il

de réduire en ce sens les vulnérabilités sinon favoriser la résilience au niveau du secteur


agricole.

En effet, cette deuxième partie nous a permis


volution de la participation à partir
de la conception et compréhension des risques. Grace à ses fortes potentialités en matière de

dynamisme locale est très importante dans la qualité de la GRC.


important de rendre effective la participation de ces communautés villageoises réputées par
leur dynamisme
participatif qui est
CONCLUSION

En somme, la paupérisation dans les communautés rurales malgaches se manifeste de


plus en plus en raison de la prédominance du secteur primaire . Tel
est le cas des quatre fokontany de la Commune Rurale de Tsiafahy choisis comme zone
corrobore ce trend sectoriel nuisible.
Les impacts négatifs des aléas menaçant u des
activités génératrices de revenu
activités économiques des quatres fokontany.

De ce fait, les agriculteurs de ces 04 fokontany et en même temps leurs activités de


survie sont de plus e leur
vulnérabilité, étroitement liée à leur situation aux abords de Sisaony comme facteur
aggravant.

e cette ressource est un grand avantage pour les


communautés villageoises si la gestion locale pour la réduction des risques de catastrophes est
établie au sein de la Commune rurale de Tsiafahy.

fortement conjuguée avec la dynamique sociale au


niveau de la population locale, une démarche participative réellement acquise pourrait être de
mise pour aboutir à une implication de la population locale
du GRC, et en finalité, de contribuer à des stratégies optimales afin que les communautés
puissent permettre de gérer ou réduire les risques de catastrophes qui les menacent.

sur les dimensions stratégiques de prévention menées par les parties prenantes (ONG,
autorités locales, les associations paysannes, et surtout les agriculteurs). Ce qui nous amène à
dire que la dynamique soci la résilience
des communautés villageoises.

La démarche participative dans la GRC répond alors à une exigence fondamentale de


renforcement au plus près des populations à travers un travail permanent de proximité, se
traduisant par un renforcement des capacités humaines, techniques et institutionnelles
A propos des deux :

-primo, les faits concernant les identités culturelles (Fihavanana, Firaisankina,respect


des ainés,) favorisent autant que faire se peut les comportements décisifs des membres des
communautés villageoises pour promouvoir la démarche participative et consolider
également la dynamique sociale en vue de renforcer la résilience communautaire.

secundo, par la force des circonstances dont, par exemple, la structuration sociale en
succès de la GRC par
la valorisation permanente de la dynamique sociale au sein des
communautés villageoises.
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
BIBLIOGRAPHIE

Commune Rurale de Tsiafahy, Plan Communal de Développement de Tsiafahy, 2016

Fainula, K., 2001, Stratégie Nationale de Gestion des Risques et des Catastrophes à Madagascar,
PNUD - Conseil National de Secours

Houée, P. et Dia, M., Novembre 2010, Le développement local au défi de la mondialisation.

International Strategy for Disaster Reduction, 2005,


des collectivités résilientes face aux catastrophes.

International Strategy for Disaster Reduction, 2009, Terminologie pour la prévention des risques de
catastrophes. Nations Unies

Kneitz, P., Fihavanana

Malinowski, B., 1941, Recherche sur les relations raciales


en Afrique.

Institut National de la Statistique (INSTAT), : Généralités,


méthodologies et principaux résultats, Campagne agricole 2004-2005, Tome I

Pataire, C., Septembre 2006, Les démarches participatives : enjeux et limites, laboratoire de
méthodologie de la géographie. Région Wallonne.

Raharisoa, O., 2012, : Population, Habitat et


occupation du sol.

Randrianasolo, H., 2014, Les Concepts de base de la Gestion des Risques et/de Catastrophes (GRC) et
de la Réduction des Risques de Catastrophes (RRC)

Rasamoely, N., 2009,


Communal de Développement. PNUD

Salava, J., 2014, aluation à base communautaire du risque

United Nations for Disaster Management and Training Program, Building Capacities for Risk
Reduction

WEBOGRAPHIE

http://www.approche participative en Afrique.

www.unisdr.org/we/inform/terminology, 2017

http://www.agriculture.gov.mg/wp-content/uploads/2014/pdf/PptDec%202013.pdf

http://www.persee.fr/doc/estat_0336-1454_1985_num_173_1_4931?q=agriculture
LISTE DES ANNEXES
Annexe N° 1 : Canevas
Annexe N° 2 : Arbre à problèmes liés aux risques de catastrophes
Annexe N° 3 : Cycle et phases de la Gestion des Risques de Catastrophes
Annexe N° 4 :
Annexe N° 5 :
Annexe N° 6 : e la Commune Rurale de Tsiafahy
Annexe N° 7 : Attributions du Comité Local de Gestion des Risques de Catastrophes
Annexe N° 8 : -économique de Tsiafahy
Annexe N° 1 : CANEVAS DU GUIDE

1- Monographie de la commune Tsiafahy (Densité de la population, occupation de sol,

de revenu de la population)

2- En quoi consiste le ?

3- Qui sont les parties prenantes dans la GRC (locale et externe)

4- Quels sont les apports de la communauté dans la GRC ?

5- Quelles sont les mesures de prévention et de préparation face aux catastrophes ?

6- Comment se présente la communication entre les membres de la communauté et les


autorités locales ?

7- Quelle est la place des jeunes dans la GRC ?

8- Quels sont les fokontany les plus vulnérables par rapport à un aléa ?

9- Comment concevez-vous la place du « fihavanana » et du « firaisankina » au sein de la


culture malgache ?

10- ils confrontés annuellement ? (condition de


vulnérabilité des paysans)

11- s par la population locale ?

12- Quels sont les problèmes rencontrés par les paysans ?

11- ?

Source : Auteur, 2017


: ARBRE A PROBLEMES LIES AUX RISQUES DE
CATASTROPHES

Source : Auteur, 2017


Annexe N° 3 : CYCLE ET PHASES DE LA GESTION DES RISQUES DE
CATASTROPHES

Source : Dr Hasimahery Randrianasolo, cours de Gestion des Risques de


Catastrophes(GRC) : Concepts et Pratiques», 2016
Annexe N° 4 : PHOTOGRAPHIE DE LA PRATIQUE
MARAICHERE AU BORD DE SISAONY

Source : Auteur, 2017


Annexe N° 5 DE LA RIVIERE SISAONY

Source : Auteur, 2017


Annexe N° 6 : DE LA COMMUNE
RURALE DE TSIAFAHY

Source : Gooogle Earth, 2017


Annexe N° 7 : ATTRIBUTIONS61 DU COMITE LOCAL DE GESTION DES
RISQUES DE CATASTROPHES

e
Catastrophe est chargée de :

Sensibiliser la population sur les mesures de prévention, de mitigation et de


préparation ;
;
;
Identifier les dégâts et recenser les sinistrés ;
Etablir et arrêter la liste nominative des sinistrés au niveau du Fokontany
Réceptionner les aides et dons destinés aux sinistrés de sa localité ;

Distribution des aides et dons reçus ;


Procéder à leur répartition en toute transparence selon les directives des
Comités

la situation réelle
Annexe N° 8 : DE LA SITUATION
SOCIO-ECONOMIQUE DE TSIAFAHY

Thématique Atouts Faiblesses

-Population jeune constituant une grande -Population jeune mais affectée par la
force de production paresse (population active est 60% de la
population totale)62
-Population généralement en bonne santé
-Exode rural (à cause de la proximité de la
-Disponibilité des bacheliers et des structures
Population

organisationnelles éparpillés dans les


Fokontany de la Commune -Nombre de Médecin limitées

-Manque (et / ou mauvais état)

distractions

- Etablissement sanitaire public et privé -Nombre de Médecin limité


opérationnel (CSB II, Dispensaire privé,
(-un médecin pour 4.339 personnes
SOCIAL

Cabinet médical privé, Dentisterie)


-un dentiste pour 17.357 personnes

-une sage- femme pour 2.556 femmes)63


Santé

-
CSB II

-Disponibilité des sources pour adduction -Plusieurs villages et Fokontany non

potable
-Transfert des gestions des ressources en eau
par des associations locales (TARI-DRANO, -
ZAFIMBAZAHA) est payant
- 13 EPP et 2 CEG publics pour 15 -Mauvais état de presque tous les
établissements scolaires publics
privés
Education Enseignement

-
personnel enseignant des EPP

-
technique

-Inexistence de Lycée

-Inexistence de centre de documentation

- -
Gendarmerie niveau de la gendarmerie

-Quartiers mobiles non fonctionnels suite au


Sécurité

non-
-Existence des quartiers mobiles, comités de
comme auparavant
vigilance et de DINA
-Non application du « dina »

- -11 Fokontany non desservis par


Electrification
-Abondance de la production de fraises et des -Débouché des produits non assuré faute
légumes

-Existence de producteur de fleurs -Manque de Semences de bonne qualité

- : principal AGR des habitants -Agriculture de subsistance


Agriculture

-Prolifération des points de vente de semence -

-Existence des techniciens en agriculture


qualifiés -
intrants et matériels agricoles

-Manque de fertilisants et de matériels


agricoles au prix abordable

-Existence des techniciens en élevage -Prolifération des maladies des animaux

- -Cherté et non disponibilité des vaccins et


des produits vétérinaires
ECONOMIE

Lapin, Poulets et volailles, Caprin)


-
Atsimondrano est assurée par un seul
Elevage

vétérinaire

-
nombreux

-Domestication des animaux

-Insuffisance marché locale en termes de


boucherie.

-Abondance de la pêche -Exploitation irrationnelle des produits des


pèches
-Existence de programme
-Absence de technicien de Pêche et de
Pêche

-Baisse de la production piscicole

-Programme non-exécuté
Infrastructures Routières -Passage du réseau ferroviaire - Transport local insuffisant pour les
habitants des fokontany isolés
-Existence des liaisons routières inter et intra
communales -Mauvais état de la majorité des routes
et transport

communales et interprovinciales

-80% des routes secondaires

-Proximité de la commune des grands -Aucun marché local (Tsena)


Marché

-Population accès au téléphone portable -Instabilité de réseau (seul le réseau telma en


couvre toute la zone)
Télécommunications

-Existence des réseaux des 3 opérateurs


mobiles -Nombre de pilonne limité

- -Existence cybercafé dans certains fokontany


( Fokontany Tsiafahy et Ambatofotsy)

-La rivière de Sisaony - Zone inondable

- Importante superficie de terrain de -Existence de terrains de reboisement non


ENVIRONNEMENT

reboisement titrés

-Présence de pépiniéristes privés Semences forestières de mauvaise qualité

-Actions de titrage des terrains de - ent de la rivière


reboisement Sisaony

-Exploitation irrationnelle et massives de


sables
Thématique Opportunités Menaces

- coopération au sein des associations et -

-
Madagascar (CECAM) au sein de la commune
-Diminution de la production

-
-Délinquance juvénile
Population

-Faible valorisation du capital humain

-Valorisation culture traditionnelle -Associations assez fragiles (mal


organisées, savoir- faire et des moyens
techniques et financiers limités)
SOCIAL

-Dégradation des initiatives et cultures

- Personnelsanitaires qualifiés -Etablissements sanitaires concentrés par


rapport à la superficie de la commune
Santé

-Inaccessibilité géographique (40%


- Espace aménageable destinée aux soins
disponible
soins)

-Disponibilité permanente des ressources en -Consommati


eau grâce à la rivière de Sisaony potable

-
- Motivation des parents à la scolarisation de -Réussite scolaire décevante (lors de
leurs enfants
Education Enseignement

au BEPC baisse à 20% par rapport à


-Augmentation des diplômés
)64
-En cours de construction Lycée à
Ambatofotsy
-Déperdition scolaire (discrimination
- En cours de construction Bibliothèque
basée sur le genre : les parents hésitent de
communale
scolariser les jeunes filles)

-Niveau

- -Prolifération des actes de banditisme (En


2015, la gendarmerie a enregistré une
Sécurité

hausse de 25% de vol par rapport à


65
de matériels informatiques au poste de

-Insécurité civile (Hala-botry, vaky trano)

-Utilisation des nouvelles ressources -Insécurité pendant la nuit


renouvelables (Éole, plaque solaire,..)
Les zones desservis des électricités
qualifiées comme des zones rouges
- rficie de rizières -
aménageables

-
-Prolifération des maladies et des ennemis
Culture diversifiées des cultures

-Rivière de Sisaony et Ikopa : ressource -Mauvaise états des pistes rurales (route
importante secondaire)

-La plupart des fokontany sont accessibles aux -Restreint à la méthode et technique
moyens de transport moderne(attitude conservateur et
passéiste)

-Infertilité des « tanety »et érosion suite


-Intervention des ONG dans la commune
aux feux de brousse
ECONOMIE

Agriculture

- Appauvrissement sur les diverses


-Pratique du reboisement périodique espèces de plantes et de végétations

-Deux tiers de la superficie de la Commune


sont recouvertes de « bozaka » (sorte de
- ment (suivi-
steppe)
évaluation des activités)

-Baisse de la productivité et de la
-Coopération avec les associations paysannes production agricole

-Marché de fraise, des fleurs et de légumes


désorganisé

-
- des producteurs-éleveurs améliorant leurs -Elevage extensif
revenus et fertilité du sol

-
Elevage

-Organisation et association paysanne pour


-Vols des volailles et zébu surtout pendant
la période de soudure (insécurité)

-les lacs et étangs exploitables dans les -


Pêche

fokontany riverains commune rurale de Tsiafahy


Routières et transoprt
Infrastructures

-Passage de la RN7 -Interruption du transport ferroviaire


depuis 1985

-Pré -Inexistence de forêts naturelles


sensibilisation de la population et action en
ENVIRONNEMENT

-Tentation des habitants aux feux de


brousse (même si on a observé une nette
- diminution) à cause du manque de
pâturage

- Destruction des berges des fleuves Ikopa


et Sisaony

Source : Auteur, 2017


TABLE DES MATIERES

ii

iv

vi

vii

PARTIE I -CADRE CONCEPTUEL DE LA RECHERCHE 4

Chapitre 1.
Madagascar. 4

Section 1 riculture dans les hautes terres

1. Aléas naturels 4

1.1. Cyclone dans les hautes terres centrales 4

1.2. Inondation dans les zones à risques 6

1.4. Invasion acridienne 7

2. Aléas anthropiques 8

2.1. Pratique des cultures sur brûlis ou « Tavy » 8

Section 2 : Facteurs aggravant les risques 9


1. Précarité des moyens et techniques agricoles 9

2. Persistance de la pauvreté dans les pays en voie de développement 10

3. Prédominance des agricultures de subsistance 11

Section 3 : Impacts des aléas menaçant le secteur agricole agricole et les


... 12

1. Impacts directs des aléas menaçant . 12

2. Impacts indirects des aléas menaçant ..... 13

Chapitre 2.Activités de préparation aux risques de catastrophes basées sur la dynamique


sociale 14

Section1 : 14

1. Pratique des cultures contre saison 14

2. Adhésion dans les associations paysannes 15

3. Amélioration du système de communication 15

4. Stockage des vivres 15

Section 2 : Conditions de renforcement des « capacités » des communautés villageoises

16

1. Biens matériels 16

2. Moyens techniques 17

3. Cadre institutionnel 18

Chapitre 3. Participation de toutes les parties prenantes dans le fondement des stratégies
de prévention aux risques de catastrophes 19

Section 1
de
19

Section 2 19
Section 3 20

Section 4 : Collaboration et coopérat 22

Chapitre 4. Approche participative et dynamique sociale : principaux facteurs de


résilience communautaire 22

Section 1: 22

1. Variation temporelle 23

2. variation spatiale 23

3. Dimension à la fois technico fonctionnelle et sociale de la résilience rurale 24

Section 2 25

Section 3 26

PARTIE II EVALUATION DE LA DYNAMIQUE SOCIALE ET DE

FOKONTANY , AXEE SUR LA GESTION DES RISQUES ET DE


CATASTROPHES 28

Chapitre 5. Méthodologie de recherche 28

Section 1. Etude documentaire 28

Section 2. Collecte des donné 29

Section 3. Analyse conceptuelle 30

1. Dynamique sociale 30

2. Approche participative 31

Section 31

1. Au moment de la documentation 31

2. Pendant les collectes de données sur terrain 32

Chapitre 6. 33

Section1 : Cadre physique de la Commun 33


1. Délimitation administrative de la Commune Rurale de Tsiafahy 34

34

34

Section 2 : Présentation des contextes spécifiques des quatre fokontany bordant la

35

1. Localisation des quatre fokontany 35

36

3. Contexte économique 38

4. Contexte démographique 38

Chapitre 7.
participative 40

Section 1 : Etude des comportements des individus dans les fokontany bordant la rivière
40

1. Structuration sociale 40

2. Rôle du lien social (FIHAVANANA) 41

3. Phénomène entraide (FIRAINSAKINA /VALITANANA) 42

4. Relation entre les communautés villageoises et les institutions face au risques de


catastrophes (Collectivités territoriales décentralisées, départements ministérielles,
ONG, associations, société civile) 43

Section 2 :

48

1. Gestion du sol 48

1.1.Cas général 48

1.2. Cas des quatre fokontany aux abords de la rivière Sisaony 49


rivière de Sisaony 51

CONCLUSION 55

. 57

58

. 59

Annexe 2 : Arbre à problèmes lies aux risques de catastrophes 60

Annexe 3: Cycle et phases de la Gestion des Risques et de Catastrophes 61

Annexe 4 : Photographie maraichère au bord de


Sisaony 62

Annexe 5 : Photographie 63

Annexe 6 : de la Commune Rurale de


Tsiafahy 64

Annexe 7 : Attribution du CLGRC .. 65

Annexe 8: -économique de Tsiafahy 66


AMELIORATION DE LA QUALITE DE LA GRC PAR L'APPROCHE
PARTICIPATIVE ET LA DYNAMIQUE SOCIALE
AU SEIN DES COMMUNAUTES VILLAGEOISES

Auteur : RANDRIANARISON Mahery Zo Daddy


Adresse : Lot IVE 12 A Anosisoa Ambohimanarina
Téléphone : 033 29 748 83
Mail : ado_mad@yahoo.fr
RESUME

de la dynamique
sociale

et le renforcement de la
dynamique sociale s
GRC

En effet, la valorisation de la dynamique sociale des communautés villageoises

ensuite le processus participatif pour consolider la dynamique sociale à fin de répondre les
besoins essentiels des communautés face aux risques de catastrophes.

Mots-clés : GRC, Communauté, approche participative, dynamique social


SUMMARY

This memory is consecrated to the participatory approach and the social dynamics in
sight of improving the quality of DRR on a local level.

About the promotion of the participative approach and the social dynamics through
proves to be an inescapable condition about the DRR effectiveness.

Indeed, the valorization of social dynamics those village communities form a main
step to inhabitant's implication about participative process of the DRR come after wards
participative process for strengthening this social dynamics in order to answer for
fundamental needs in front of risks and disasters.
Keywords: DRR, community, participatory approach, social dynamics

encadreur: Dr Salava Julien

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