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Supermarch automatis : le

secteur de la GMS fait sa


révolution
Automatisation des supermarchés,
de l’approvisionnement à la mise en
rayon.

https://siecledigital.fr/2020/12/11/afin-
supermarche-shanghai/

https://www.lsa-conso.fr/le-magasin-sans-
caisse-amazon-go-s-ouvre-au-public,278202
https://www.voxlog.fr/reportage/66/e-leclerc-inaugure-une-solution-
logistique-automatisee-a-la-socamaine

https://www.ulmahandling.com/fr/nouvelles/carrefour-
automatisation-logistique

https://www.lsa-conso.fr/le-controle-des-stocks-et-la-traca-bilite-
premiers-enjeux-de-la-rfid,125690

https://www.cairn.info/revue-projectique-2018-1-page-93.htm

Article de presse issue de la base de données de la BU numérique :




https://www.lesechos.fr/pme-regions/innovateurs/beliveai-attire-41-
millions-avec-ses-magasins-intelligents-1154239 :

BELIVE.AI : Sa technologie de reconnaissance des produits par l'image


permet de mieux maîtriser les stocks, d'éviter les ruptures, de comprendre
le comportement des consommateurs ou de créer des magasins
entièrement automatisés.

https://belive.ai/

• Expliquer rapidement Neovendis

Proposition :
• Les EDI, les supermarchés passent commande de manière
pratiquement automatisé

• les nouvelles technologies au service du rayonnage (de la


logistique)

• le client

Introduction : à changer
Les supermarchés ont commencé à automatiser leurs procédés ainsi que
leur fonctionnement depuis de nombreuses années :

Approvisionnement :
Tout d’abord, afin d’améliorer l’approvisionnement des magasins, les
enseignes de supermarchés ont fait disparaître de nombreux
intermédiaires humains nécessaires à la passation d’une commande à sa
centrales d’achats ou à ses fournisseurs..

Auparavant, les supermarchés devaient établir la liste des produits à


commander, la transmettre, par voie physique avec l’envoi de fax, de
mails, ou par voie oral avec des appels téléphoniques à la centrale. Grâce




aux avancées technologiques, les supermarchés ont automatisé leurs
procédés.

Depuis la fin des années 90, les plus grands supermarchés ainsi que les
plus petits points de ventes désormais, envoient par EDI (Electronic Data
Interchange), un ordre de commande à leur centrale sans aucun
intermédiaire humain. Lors de la réception de l’ordre de commande par le
système d’information de la centrale, elle envoie automatiquement une
confirmation de la prise en compte de la commande et génère la
préparation de la commande.

Ce procédé possède des avantages et des inconvénients :

• Avantages :

• Optimisation des temps de traitements, il n’est plus nécessaire


que la commande soit saisie une première fois par le supermarché,
puis saisit à nouveau par un opérateur dans le système de la
centrale pour lancer la préparation de la commande. L’ordre de
commande est transmis d’ordinateur à ordinateur.

• Fiabilisation des échanges de données et réduction des erreurs


de saisie, comme expliqué ci-dessus, avec la disparition des
différents intermédiaires les risques d’erreurs sont beaucoup plus
réduits.

• Cependant, il impose, la mise en place de certaines barrières de


sécurité automatiques, la détection des commandes doublons, des
alertes sur des quantités commandées anormales.

• Diminuer les litiges, les erreurs de commande provoquent


généralement des pertes financières (erreur de quantité
commandée, erreur de date de livraison, etc.)

• Inconvénients :






• Dépendant d’un système d’information fiable, pour que ces ces
ordres de commandes transmis par EDI fonctionnent, elle impose
au supermarché de disposer d’un système d’information performant
et mise à jour régulièrement.

• Un investissement coûteux, certains supermarchés n’ont pas


forcément le chiffre d’affaires et la trésorerie nécessaire à la mise en
place du système informatique nécessaire.

• Une transition parfois difficile, les supermarchés habitués aux


anciennes méthodes de passation de commandes, se heurtent
parfois à des difficultés de l’utilisation d’un système plus complexe.

• Rigidité du système, une fois la commande envoyée, le


supermarché n’a plus la possibilité de revenir en arrière, toute erreur
de commande est définitive. De plus, les supermarchés sont
confrontés à la rigidité du système de la centrale, ils disposent de
créneau précis pour transmettre leur commande. Une commande
non envoyée en temps et en heure, pourrait ne pas être préparée.

En résumé, l’utilisation des EDI a permis aux supermarchés de gagner du


temps, de l’agent et d’optimiser les échanges d’informations avec leurs
fournisseurs cependant il a un coût et n'exclut par le contrôle humain.

Alors pourquoi dans certains pays, les entreprises du secteur de la


distribution alimentaire n’adoptent pas cette technologie ? Comme
l’explique Hicham Abbad, Marie-Pascale Senkel et Laetitia Dari de
l'Université de Nantes, dans un article consacré à la non-adoption des
EDI par les entreprises du secteur de la de la distribution alimentaire au
Maroc (2012), il y a trois explications : “la grande distribution ne
représente qu’une petite partie du secteur, la réticence des fournisseurs
pour communiquer les informations relatives à leurs activités et les
spécificités de la communication dans le contexte socioculturel marocain”.
En effet, les fournisseurs de la distribution alimentaire n’ont aucun intérêt




à investir dans cette technologie si la grande distribution ne représente
que 10% de leurs activités.

Une fois la commande envoyée par le supermarché via EDI à sa centrale,


elle est gérée par un WMS (Wharehouse Management System), qui est le
système d'ordonnancement des commandes.

Ce système d’ordonnancement des commandes, aussi appelé WMS


(“Warehouse Management System”) est la pierre angulaire des entrepôts
logistiques. Sans lui, il serait impossible de gérer de façon efficiente
l’ensemble des centaines de produits hébergés dans ces entrepôts. Tout
en permettant de savoir ce qui va arriver en réception ou ce qui doit être
préparé au picking, ce WMS est le pilote de ces immenses espaces
pouvant accueillir des centaines de personnes et faire plusieurs milliers
de mètres carrés.

Mais alors concrètement, qu’est-ce qu’un WMS ?

Si l’on s’en tient à sa définition, un « Warehouse Management System »


désigne une catégorie de progiciels destinés à gérer les opérations d'un
entrepôt de stockage.

En pratique, son objectif principal est de permettre à son utilisateur de


gérer l’ensemble des activités réalisées dans un entrepôt logistique et
dont les principales fonctionnalités couvrent des tâches allant de la
préparation des commandes jusqu’à leur expédition en passant la gestion
du contrôle qualité. Certains éditeurs de WMS proposent des solutions
permettant de répondre plus précisément aux besoins de leurs utilisateurs
avec le développement de fonctionnalités spécifiques.

Mais alors, pourquoi un WMS dans une démarche d’automatisation du


supermarché ? Si l’on conjugue les avantages d’un WMS à savoir la
fiabilité des données, le gain en productivité, la réduction des délais et
l’optimisation des ressources humaines : on voit très clairement comment
ceux-ci se placent comme un atout majeur dans une démarche
d’automatisation partielle ou complète. Ces progiciels permettent
d’internaliser la logistique tout en diminuant les coûts et accélérant les
processus.
https://www.lesechos.fr/1995/05/intermarche-avance-a-pas-comptes-
dans-ledi-857940

Affichage électronique des étiquettes

Source du prof :

https://theconversation.com/fr
https://www.xerficanal.com/
https://www-cairn-info.ezscd.univ-lyon3.fr/
https://nouveau-europresse-com.ezscd.univ-lyon3.fr/Search/Reading
factiva

https://www.francetvinfo.fr/sante/alimentation/
innovation-des-robots-dans-les-rayons-des-
supermarches_3233505.html
• https://pro.orange.fr/actualites/les-robots-arrivent-dans-
les-rayons-de-nos-supermarches-
CNT000000ZpyXM.html

• Les nouvelles technologies au service du rayonnage (de la


logistique) 3300 caractères

Entreposage des références :






Le rayon est le dernier maillon de la chaîne logistique d’un produit de supermarché. Il répond à
des besoins de stockage et de merchandising. Dans le secteur de la grande et moyenne
distribution, les ruptures de stocks peuvent représenter une perte de 30% de CA. Notre analyse
est pour cela basée sur le livre “Le commerce connecté” de Vincent Druguet et Jean Baptiste
Vallet qui porte sur la révolution du numérique au sein des commerces et les transformations
que cette révolution engendre. Les auteurs nous expliquent la concurrence auxquels les
supermarchés font face et les transformations nécessaires pour lutter contre le commerce en
ligne, en effet d’après l’ouvrage : "Qui dit toucher de nouvelles cibles dit faire évoluer le marketing
autour d’un mix qui utilise pleinement les potentiels de la technologie. D’où un nouveau prix, un
nouveau produit, une nouvelle distribution et une nouvelle communication digitalisée. Un nouveau
marketing." On voit donc que la révolution des espaces de ventes est une condition sine qua
non à la survie des supermarchés.

Dès lors de nombreuses enseignes ont massivement investis dans des nouvelles technologies
de rayonnage :

Les Smarts Shelves : Depuis 2018, les supermarchés Kroger (USA) utilisent des
espaces de vente connectés. Les étagères intègrent des capteurs qui permettent de déterminer
la quantité de stock en temps réel des produits. Le service de gestion des stocks obtient aussi
les informations sur les niveaux de vente et peut donc prioriser le réassortiment des rayons.

Exemple : Pour deux références seules 2 produits restent en rayon. En analysant le


nombre de ventes moyens des produits, le service dédié privilégiera de remplir en premier le
rayon pour lequel le quota journalier n’a pas été atteint, et pourra de cette manière limiter voire
éviter la rupture de stock.
L’un des principaux avantages de ce service est qu’il fonctionne de la même façon pour tous les
rayons et est donc adaptable sur différentes catégories de produits. L’utilisation de l’application
Kroger par les clients permet aussi au service de gestion des stocks de croiser les données. Si
on observe un pic d’affluence au sein du supermarché et que l’on connaît les préférences
d’achat de ces clients et leurs achats récurrents on peut prévenir à l’avance d’éventuelles
ruptures de stocks en réapprovisionnant des étagères à l’avance.

Big Brother au service du client :

En France, à Amiens, une jeune start-up nommée Believe a souhaité éradiquer les
ruptures de stocks et les mauvaises expériences clients en immisçant l’intelligence artificielle
(IA) au sein des supermarchés. Des caméras disposées dans les rayons permettent d’identifier
les produits en rupture ainsi que ceux ayant des emballages détériorés. De cette façon, l’équipe
de gestion des stocks peut connaître les produits en rupture ou ceux nécessitant un
remplacement.
D’après belive,, le taux moyen de rupture en magasin est d’environ 8% des références de
produits. Cependant, cette technologies connaît des limites dans l’évaluation du niveau de
stock exact des rayons.
Elle ne peut cependant pas identifier le niveau de stock en rayon et donc adapter son réassort
en prévision pour les produits emballés et peut uniquement le connaître pour les fruits et
légumes.

Dans le même registre, Trial, un distributeur japonais a conçu un nouveau type de rayon
qui s’adapte au consommateur. En effet, l’enseigne s’est rendue compte que celui-ci n’avait que
très peu évolué au fil des années, alors que les produits et les modes de consommations, ont
eux subi de profonds changements.

Pour cela l’entreprise étudie les mouvements grâce à l’intelligence artificielle via des caméras
qui permettent de connaître avec une grande précision l’attitude des consommateurs face aux
rayons et aux produits. On peut connaître les temps de réflexions devant les produits ainsi que
les produits qui sont comparés entre eux. En étudiant les déplacements des clients avec
précision au sein du magasin, la direction est plus à même d’organiser celui-ci. Grâce aux
étiquettes connectées, les rayons deviennent plus modulables et s’adaptent aux parcours des
clients. On peut modifier la place d’un article plus rapidement pour que celui-ci bénéficie d’une
visibilité supérieure. La logistique est simplifiée car dans le cas d’un réassort, l’employé reçoit
directement une notification lui indiquant la localisation du produit a réapprovisionner au sein du
magasin.
Cet outil permet par ailleurs d’augmenter les ventes de certains produits en ajustant le prix en
temps réel.
Imaginez-vous devant un rayon de pâte à tartiner à hésiter entre une marque haut de gamme et
la très connue enseigne italienne, les caméras détectent alors votre hésitation et peuvent
ajuster le prix d’un produit en fonction de la marge faite sur celui-ci.

https://www.lsa-conso.fr/kroger-connecte-ses-supermarches-et-vend-ses-
technologies-a-des-retailers-tiers,307551

https://www.usinenouvelle.com/article/comment-trial-veut-revolutionner-la-
distribution-au-japon-avec-son-supermarche-connecte.N782054

https://www.lebigdata.fr/comment-le-big-data-revolutionne-shopping

Source académique :
https://books.google.fr/books?
hl=fr&lr=&id=cbzQBgAAQBAJ&oi=fnd&pg=PA5&dq=espace+de+ventes+c
onnectés&ots=iT9TW5AAV4&sig=lKpShhTOFlZJ47Lwa6PdRy9TlhU#v=o
nepage&q=espace%20de%20ventes%20connectés&f=false

Abbad, Hicham, Marie-Pascale Senkel, and Laetitia Dari. "Understanding the
non-adoption of EDI in the modern Moroccan food retailing industry." Supply
Chain Forum: An International Journal. Vol. 13. No. 3. Taylor & Francis, 2012

Côté client :

Amazon Go est certainement l’archétype du magasin automatisé qu’on


pourrait qualifier de magasin du futur, mais à quel prix ? Le
fonctionnement de ce magasin est très simple mais compliqué à mettre
en place. Le principe : vous entrez, prenez les produits que vous voulez
et vous ressortez. C’est aussi simple que cela. Pas de queue, pas de
caisse, aucune interaction : c’est comme si vous vidiez votre propre frigo.
Ceci est possible grâce à des caméras et capteurs dissimulés sur toute la
surface couplés à de l’intelligence artificielle. Avec toute cette
technologie, on comprend les produits que vous prenez, ceux que vous
reposez, et au moment où vous sortez du magasin ils sont débités de
votre compte bancaire. Pour vous identifier, il suffit de scanner un QR
code à l’entrée du magasin et un système de reconnaissance faciale
prend le relai par la suite.

Pour le consommateur : c’est l’expérience ultime. Si certains


consommateurs sont encore réticents à faire leurs courses sur internet,
Amazon Go sera la solution parfaite. Une véritable aubaine pour la firme
qui sort du smartphone pour s’implanter dans le quotidien de ses clients.
Il ne leur faudrait pas plus de 2 employés pour gérer une surface de
170m2 : 1 pour le service client et 1 au stock. Pour Amazon la rentabilité
est gigantesque et pour le consommateur le confort est optimal.

Cette expérience d’automatisation s’étend néanmoins, à moindre


mesure, à de nombreuses enseignes de la grande distribution française
qui augmentent de façon croissante leurs caisses automatiques afin que
le client n’ait aucune interaction sociale durant son expérience d’achat.

Dans cette quête de réduction de l’attente, Tracxpoint est une entreprise


star avec son caddie intelligent. Il est bardé de caméras et capteurs pour
scanner chaque produit mis à l’intérieur. Il est encore imparfait
aujourd’hui car trop peu précis sur le poids total du contenu, les caméras
sont également trop petites et le temps d’analyse est trop long mais ce
qui nous intéresse ici n’est pas tant le produit que ce qu’il représente.
Pour commencer à l’utiliser, il suffit de s’identifier avec l’application et on
peut commencer à faire nos courses. Une fois celles-ci terminées, le
paiement doit s’effectuer avant de sortir du magasin, dans le cas
contraire les roues du caddie se bloquent et impossible d’aller plus loin.
Cette entreprise offre l’opportunité aux enseignes de la grande
distribution de rattraper un retard certain par rapport à des firmes
américains telles qu’Amazon.

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