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Devoir D0064

Question 1 : Analyser le système de production de pain Jacquet.


L’entreprise Jacquet est localisée sur 2 sites en France (2 sites sur Clamecy dans la
Nièvre et 1 à Clermont-Ferrand dans le Puy du Dôme). Il existe 4 plateformes de
distributions 3 en France (Bondoufle, Clermont-Ferrand, Clamecy) et une en Belgique. Une
filiale commerciale est aussi installée en Belgique.
Cette entreprise fabrique essentiellement du pain emballé (90%) mais aussi du
croustillant (10%) mais en minorité. La société est une filiale du groupe coopératif Limagrain,
qui gèrent un groupe de 700 personnes, il faut donc un minimum d’organisation pour gérer
tous les modes de production.
La société a mis en place, un développement depuis quelques années des technologies et une
automatisation des sites pour augmenter sa productivité et une réduction des coûts à tous les
niveaux. Le système productif a réalisé une diminution des niveaux de stocks et de produits qui a été
divisé par trois, permettant de gagner trois à quatre millions d'euros annuel depuis sa
restructuration. On peut donc en conclure que l'EDI lui permet de savoir quelles ressources et
en quelle quantité, utilisable (en stock) ou à commander.

Le système de production de Pain Jacquet est un système productif par l'amont. C'est à
dire que l'entreprise évalue : les demande de produits finis (pain emballé et croustillant) et
les besoins de matières premières et d'emballages. Toutes les usines de production et la
commercialisation des produits sont étroitement liées. L’entreprise gère sa production grâce
au GPAO (Gestion de Production Assisté par Ordinateur), cela va permettre de réduire la
planification de production avec l’estimation des coûts, des besoins de ressources et des
quantités en stocks.
Question 2 : Analyser l’évolution de l’organisation de la logistique de
Pain Jacquet en expliquant les choix de l’entreprise.

L’organisation de la logistique va consister pour une entreprise à gérer tout ce qui


concerne le transport et le stockage des produits de l’entreprise. La société de Jacquet a eu
un développement majeur en 1998, grâce à la mise en place d’amélioration sur le progiciel
de gestion intégré.

Au tout début, il n’y avait pas de logiciel informatique, les bons de livraisons, l’entrée et
la sortie de stocks, et la prévision des ventes se situait sur le logiciel Excel. La gérance de
chaque site se faisait en interne pour chaque donnée et du système. Par la suite, vu que la
société a rejoint la filiale du groupe Limagrain, la centralisation de la gestion logistique à été
faite au niveau du siège. Celle-ci, permet également, d’être à la fois plus réactif en termes de
réponse aux commandes et d’avoir une uniformisation des pratiques pour l’ensemble de
l’entreprise, ce qui permet des gains indirects de traitement des informations.

La mise en place de l’ERP qui permet de centralisation de toutes les données quel
qu’elles soient, va permettre un développement majeur de l’économie de l’entreprise. La
mise en concurrence des transporteurs a permis de gagner en termes de coûts et
d'efficacité. La délocalisation du flux de transport aval des plates-formes a permis une
réduction des coûts de trois millions/an. Le transport implique de fortes dépenses (salaires,
manutention, …), dépense que l’entreprise Jacquet s’est exempté. La sous-traitance du
transport entre les plates-formes et les entreprises clientes permet également à la société
de faire des économies concernant la gestion des camionnettes et en termes de personnel.
La sous-traitance permet à l’entreprise de déléguer cette partie à une entreprise plus
efficace dans ce type de transport qu’elle ne l’était et de dégager ainsi des ressources pour
se concentrer sur d’autres activités.

En 2005, la mise à jour de l'ERP avec un EDI, optimise le flux informationnel sur
l'expédition, le suivi et la facturation des colis. Cela va répondre à la réglementation
européenne sur la traçabilité des produits. Les prévisions hebdomadaires vont devenir
journalières. Une quantification de consommation permettra aux commerçants par scan, de
transmettre au fournisseur et au producteur, la fluctuation des besoins de chaque produit et
de matières premières pour fournir un stock suffisant aux clients.
Question 3 : Expliquer les choix de l’entreprise Pain Jacquet
concernant l’organisation de la mise en place de l’ERP.
L’ERP ici est un progiciel de gestion intégré (PGI) qui permet de gérer les besoins du
quotidien, les services opérationnels et les informations de l’entreprise. C’est un système
modulaire qui permet d’homogénéiser toutes les informations et besoins de l’entreprise ce
qui permet de faire gagner du temps à tout le monde.
Ce progiciel a été installé lors des changements de 1998, il a permis une avancé
majeur dans la structure (sur le plan de la gestion de stock, la planification de la
production...) . Ce logiciel contient des sous modules, traitants chacun d'une fonction de
l'entreprise, c’est à dire, la gestion comptable, logistique, commerciale, achat, vente et
production.
Le but de cette installation est de mettre des actions en place pour réduire les coûts
et le délais. Mr R. Millet et le consultant d'IBM (International Business Machines) E. Cazalon
en tant qu'intégrateur de l'ERP ont supervisé l'initiation et l'intégration de l'ERP aux activités
industrielles, logistiques et financières par des employés référents de chez Pain Jacquet et de
chez IBM jusqu'aux phases testes. Cela a pris 9 mois pour faire le basculement opérationnel
du traitement des commandes, d'abord avec les biscottes car représentant que 10% du
chiffre d'affaires puis à l'ensemble des produits. Cela a permis de passer de 94 à 98,6%, avec
deux millions d'euros de marge, baisse de niveaux de stocks et de rebut.

A partir de 2005, l'ERP a été perfectionné, la version Movex de Lawson Intentia,


permet de mettre en œuvre des prévisions de ventes journalières. Avec la mise en place
d'un EDI (échange de données informatisé), l'entreprise a décidé de fiabiliser ses processus
de traçabilité. Cela a permis d'automatiser la collecte de données : expéditions et réceptions
pour les transferts vers les plates-formes, validation d'expédition s'appuyant sur les SSCC
(Numéro Séquentiel des Colis) et le DESADV (avis d'expédition électronique) pour les sorties
des plates-formes vers les sites logistiques clients.

Un système de codification mis en place en 5 ans où l'opérateur scanne avec un


pistolet EAN, 128 colis d'une palette homogène et édite une étiquette SSCC après validation.

Cette mise à jour a été planifiée de façon qu'elle ne perturbe pas la production, une
petite équipe de 8 personnes à été mobilisé pour ce projet.

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