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18 AVRIL 2007
FILIERE : MARKETING OPERATIONNEL
ELECTIFS : Création d’entreprise
Disques & événementiel
Comment adapter
les techniques
webmarketing utilisées
par les acteurs du
e-commerce BtoC
à une logique BtoB ?e sous-
titre du document]
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Maître de mémoire
Jean-François LEMOINE
REMERCIEMENT
Depuis ses débuts, le marketing n’a cessé d’évoluer et de s’adapter aux modes et
aux changements socio-culturels. Né avec la grande consommation, des démarches et des
méthodes ont été formulées pour démocratiser et professionnaliser quelque peu cette
activité et ce nouveau savoir-faire commercial. Ainsi, une vision moderne de l’entreprise est
apparue. L’entreprise n’était plus au centre de son environnement comme le concevaient les
dirigeants industriels mais elle était tournée vers un marché sur lequel agissaient
directement les concurrents, les clients et tout autre acteur. La notion de marché a
profondément modifié les fonctionnements des sociétés qui ont désormais comme seul et
unique objectif : le client et la satisfaction de celui-ci.
De ce principe fondamental ont découlés des attitudes, des techniques, des
processus permettant d’optimiser l’ensemble des moyens dont disposent les entreprises
pour concevoir, promouvoir et vendre des produits les plus possible en phase avec les
besoins du client. Les « 4P » du mix marketing sont alors apparus permettant de prendre en
compte tous les aspects d’un produit afin d’en optimiser les ventes. Le quatrième volet
consacré à la communication permet notamment de promouvoir un bien ou un service en
diffusant des publicités par le biais des cinq principaux médias : la presse, la radio, la
télévision, l’affichage et le cinéma.
Introduction.......................................................................................................................... 7
I. Du marketing traditionnel à l’arrivée du e-commerce. ..................................................... 9
A. Le marketing traditionnel ............................................................................................ 9
1. Définition du marketing traditionnel.......................................................................... 9
2. Attitude, techniques et évolutions du marketing ..................................................... 10
B. L’apparition d’Internet ............................................................................................... 15
1. Les grandes dates ................................................................................................. 15
2. Qu’est ce que le web ? .......................................................................................... 15
3. Les chiffres clés d’Internet ..................................................................................... 17
4. Internet : un 6ème média ? .................................................................................... 19
5. Principe du Web 2.0 .............................................................................................. 20
C. Le e-commerce ........................................................................................................ 21
II. Les techniques du webmarketing BtoC......................................................................... 24
A. Le webmarketing ...................................................................................................... 24
1. Qu’est ce que le webmarketing ?........................................................................... 24
2. Principes fondamentaux et techniques du webmarketing....................................... 25
B. Le webmarketing BtoC ............................................................................................. 34
1. Données chiffrées du secteur ................................................................................ 34
2. Les techniques propres au webmarketing BtoC (one-to-one) ................................ 34
III. Les techniques du webmarketing BtoB...................................................................... 46
A. Différenciation de la démarche BtoB par rapport au BtoC......................................... 46
B. Les chiffres du e-commerce BtoB............................................................................. 47
C. Les techniques webmarketing adaptées au BtoB ..................................................... 48
IV. Synthèse comparative des techniques BtoC et BtoB................................................. 60
Conclusion ......................................................................................................................... 61
Glossaire ............................................................................................................................ 62
Bibliographie et Webographie .......................................................................................... 67
Annexe................................................................................................................................ 68
epuis plus d’une décennie, Internet n’a cessé de se développer, tant au sein des
D foyers que dans le monde de l’entreprise. Ce sont plus d’un milliard d’internautes
qui se sont connectés en 2006 pour faire appel aux différents services que les
acteurs du « World Wide Web» proposent : chat, email, jeux, téléchargement, blog, musique,
vidéo, shopping, actualité…
Une réflexion approfondie a permis de mieux cibler la question par le biais d’une
classification des types d’entreprises susceptibles d’intégrer totalement le webmarketing
dans leurs décisions stratégiques.
L’étude des techniques webmarketing BtoC face à leurs homologues BtoB permet
ainsi de comprendre comment les entreprises ont su évoluer avec l’arrivée de ce nouveau
moyen de communication.
Il existe un marketing classique spécifique au commerce BtoC et un autre, distinct, au
BtoB. Il en va de même pour le webmarketing. Dans ces circonstances, comment adapter
les techniques marketing et webmarketing utilisées par les sites de e-commerce BtoC à une
logique BtoB ? Pour répondre idéalement à cette interrogation, il sera nécessaire de
comprendre les principes du marketing traditionnel – issu de la grande consommation – ainsi
que son évolution face à la montée d’Internet et du e-commerce. Nous pourrons ainsi décrire
les fondements du webmarketing et expliquer les techniques qui lui sont liées. Accordant à
cette démarche une dimension typologique, par la comparaison des méthodes BtoC et BtoB,
nous illustrerons cet ensemble théorique en analysant la mise en place effective de
techniques webmarketing.
On s’attachera donc à expliquer à la fois l’arrivée du net dans les stratégies marketing
établies, puis à décrire la place non négligeable que le webmarketing tient aujourd’hui et,
enfin, à développer l’étude des techniques de webmarketing utilisées et reconnues par les
entreprises du net « BtoC » adaptables par les sociétés ayant une activité typiquement
« BtoB ».
A. Le marketing traditionnel
Défini comme l’ensemble des moyens dont dispose une entreprise pour vendre ses
produits à ses clients d’une manière générale (Mercator), le marketing repose sur trois
aspects : la curiosité, l’observation et l’intuition. Il consiste à déterminer les besoins des
clients. Ces ensembles de procédés permettent de déterminer un besoin afin de concevoir
puis créer un produit adapté et enfin en définir les caractéristiques, la politique de prix, le
mode de distribution et la politique de communication. Le marketing a donc un double
objectif, celui de créer un courant d’affaires et de satisfaire aux besoins individuels des
consommateurs.
Dans la gestion des entreprises, le rôle du marketing est de plus en plus important. Il
agit à la fois en interne (bureau d’études et services techniques, production, services
financiers, services commerciaux, services logistiques…) et en externe (Cabinet d’études
marketing, agence de communications, conseils en graphismes, marques, logos, conseils en
packaging, conseils en promotion). La généralisation de la pratique du marketing peut, en
partie, s’expliquer par un accroissement significatif du nombre de marques et de
fournisseurs, par une tendance stagnante de la demande, par de nouvelles dimensions
comportementales et par des consommateurs de plus en plus avertis.
Son développement certain est aussi du à une nouvelle vision de l’entreprise dans son
environnement. Jadis, l’entreprise était perçue par ses dirigeants essentiellement comme un
agent de production situé au centre de son environnement.
L’attitude marketing
IDENTIFIER LES
CIBLES
• Consommateurs
• Acheteurs
• Prescripteurs
CONNAITRE
• Le marché
• Les tendances
S’ADAPTER INFLUENCER
3° MARKETING OPERATIONNEL
Examinons à présent les techniques propres à chacun de ces axes et leurs utilités.
Marketing d’étude
On appelle étude marketing la préparation, le recueil, l’analyse et l’exploitation des données
et informations relatives à une situation marketing. Une entreprise consacre 2% à 10% de
son CA dans les études marketing.
Marketing stratégique
Techniques appropriées : ciblage, techniques de positionnement, fixation de prix, stratégies
de communication (création, média planning), marchés tests, modèles de simulation.
L’évolution du marketing
Marketing de masse
Le marketing de masse, indifférencié, est né avec l’émergence de la grande distribution. Les
principales techniques associées sont :
• Les études de marché
• La communication de masse
• La distribution de masse
Marketing « one-to-one »
En remarquant la pertinence et la réussite d’une segmentation des marchés, les entreprises
ont souhaité pousser la théorie à l’extrême afin d’être encore plus proche des clients afin de
les servir parfaitement. Pour ce faire, elles ont mis en place des techniques plus pointues
destinées à connaître parfaitement les cibles et formuler des offres individualisées par une
relation privilégiée. Le procédé s’est révélé rapidement pertinent dans le secteur industriel
avec le marketing des grands comptes où les enjeux financiers et la spécificité des
problèmes à résoudre justifient un traitement adéquat et personnalisé. Il a été naturellement
plus complexe d’adapter ce principe à la grande consommation et au marketing BtoC
(Business to Customer) de manière générale. Cependant, certains secteurs se sont
approché de cette « customisation » des offres et ont prouvé son efficacité et sa pertinence
(ex. marchés des téléphones mobiles, fournisseurs d’accès internet, vente en ligne). Deux
facteurs ont contribués au développement du marketing individualisé :
• La croissance du secteur des services qui représente une part majeure dans le
budget des foyers français. La vente de service nécessite en effet, un contact
personnel et un dialogue avec le client.
• Le développement des techniques d’informatiques et des télécommunications
permettant, à un coût régulièrement réduit, la gestion, l’analyse et l’exploitation de
base de données clients important. Ceci, lié avec la technologie internet, offre la
possibilité de générer de nouvelles formes de communication interactive.
C’est en 1964 que les militaires américains ont pensé un nouveau système de
communications destiné à se prémunir de toute attaque imprévue, c'est-à-dire décentralisé
et pouvant résister à la coupure " accidentelle " de telle ou telle liaison entre certains points
de leur territoire.
En 1973, fut créé le concept Internet qui proposait un langage commun pour
interconnecter des ordinateurs ou des réseaux distincts au moyen de passerelles. Afin
d'assurer le bon fonctionnement de l'ensemble, un protocole d’échange commun fut mis au
point : le TCP/IP.
• Une page Web est un fichier. Un site Web est composé de plusieurs pages Web.
• La page d'accueil est celle qui s'affiche lors de l'accès à un site Web.
La plupart du temps, celle-ci comporte un sommaire par le biais duquel les
utilisateurs peuvent accéder à d'autres parties du site.
• Un site Web est constitué d'une série de pages Web intégrant des informations
associées. Les pages d'un même site sont liées entre elles par des liens hypertexte
facilitant leur consultation.
• Un serveur Web est un ordinateur qui stocke des pages Web. Il peut être sollicité par
différents logiciels de navigation. (Internet Explorer, Mozilla, Opera …)
• Un navigateur Web est un logiciel permettant de visualiser des pages Web.
• Un script CGI (Common Gateway Interface) est un programme tournant sur un
serveur Web. Il permet de traiter des formulaires et d'étendre les fonctionnalités du
serveur.
Le langage HTML
Le langage HTML (Hypertext Markup Language) est utilisé pour la rédaction de pages Web.
Il se compose de balises, désignant des caractéristiques spéciales. Certaines modifient
l'aspect d'une page Web, d'autres son fonctionnement.
Des balises (ou tags) sont ainsi prévues pour :
• La création de liens vers d'autres pages Web ou vers un élément particulier d'une
page donnée.
• Les éléments structurels (tableaux ou listes).
• Les éléments graphiques, (illustrations, des mini- applications, séquences vidéo).
Le principe du navigateur
A chaque page Web correspond une adresse propre appelée URL (Uniform
Resource Locator). Lorsqu'un utilisateur spécifie l'adresse URL de votre page Web ou clique
sur un lien pour y accéder, un logiciel de navigation localise cette page, interprète les balises
HTML et affiche son contenu. Il permet ainsi à un utilisateur de surfer sur l’ensemble du
réseau Internet.
1999 3 0
2000 5,3 0,2
2001 6,4 0,6
2002 7,5 1,7
2003 7 3,6
2004 5,4 6,6
2005 3,8 9,4
Millions 14
d'abonnements 12
10
8
6
4
2
0
1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005
Années
Abonnements haut débit
Abonnements bas débit
La Toile s’est révélé être un support idéal de communication sur lequel chaque
individu est à égalité ce qui explique le diversité des catégories présentées ci-dessus. En
effet, tout comme une multinationale, un particulier à la possibilité de construire un site web
performant avec un contenu pertinent et sur lequel il peut générer un trafic de masse. C’est
une des raisons majeure de la réussite de cette technologie. On peut alors ce demander si,
avec un tel trafic quotidien, Internet ne serait pas devenu un 6ème et nouveau média qui serait
susceptible de ravir la place des moyens de communication traditionnels.
Le rapide développement d’Internet ne s’effectue pas au détriment des médias
traditionnels comme la presse écrite ou la télévision. Selon une enquête réalisée par Pew
Research, le pourcentage d’Américains connectés au réseau mondial a progressé de 35%
en quatre ans alors que le nombre de personnes suivant les informations à la télévision n’a
presque pas évolué. La presse ne semble pas subir non plus la concurrence de ce nouveau
média. Si le fort développement des informations en ligne transforme Internet en véritable
média, il demeure complémentaire des autres canaux. Un grand nombre d’Internautes
s’informent dans les médias classiques et recherchent tout ou partie d’information sur un
sujet particulier. D’après l’étude les internautes privilégient les sites d’information : 22%
d’entre eux se connectent sur ceux des grandes télévisions, viennent ensuite les sites des
journaux nationaux et les sites d’informations locales (16%), en troisième position viennent
les sites des magazines nationaux (13%).
Une des raisons principales de ce succès des informations en ligne vient de la
gratuité du contenu. Une bonne partie des internautes apprécient aussi la possibilité de
personnaliser leur recherche, ils peuvent ainsi recevoir directement et immédiatement, à
chaque nouvelle connexion, leurs informations classées par centres d’intérêts. Pour près des
deux tiers des personnes, c’est la commodité de l’information en ligne qui fait la différence et
qui la rend utile par rapport aux autres médias. L’utilisateur découvre ici une liberté dans le
choix de l’information que ne pouvaient leur offrir les médias classiques.
Il n’y a pas vraiment de transition du Web 1.0 au Web 2.0 mais un passage régulier
de l’un à l’autre. Les techniques liées au Web interactif sont connues depuis longtemps par
les créateurs de sites. Ce qui est nouveau, c’est l’utilisation fréquente de ces techniques au
niveau de la structure générale du site Web et plus uniquement dans une sous-partie du site.
L’engouement pour le Web 2.0 a permis de faire évoluer considérablement les principes du
marketing traditionnel sur Internet pour faire apparaître un webmarketing structuré et défini
autour de nouvelles notions tels que le marketing collaboratif ou participatif.
Au départ les consommateurs n’osaient pas réellement effectuer leurs achats sur le réseau
web pour plusieurs raisons :
• réticence au paiement en ligne
• absence d’interlocuteur et d’échange réel
• pas de contact direct avec le produit
• peur de ne pas être livré ou retard de livraison
Voici un aperçu des types de produits les plus prisés sur internet en 2003 :
Tandis qu’en 2003, le chiffre d’affaires du e-commerce BtoC s’élevait à 3,12 Mia €, en
2005 il atteignait 8,7 Mia € et enfin, l’année dernière en 2006, le montant total des ventes
online en France était de 12 Mia €. Actuellement, la majorité des acheteurs a plus de 35 ans
et la part de femmes atteint 45%. Ces chiffres, tirés du bilan annuel de la Fédération des
entreprises de vente à distance (Fevad), montrent bien la croissance exponentielle du e-
commerce en France et de l’évolution des comportements des consommateurs.
Le nombre de sites marchands a également explosé: près de 17.500 aujourd'hui,
contre 7.500 en 2004. Le montant du panier moyen est de 90 euros et il varie selon les
secteurs. Ainsi, celui du vendeur de textiles Les 3 Suisses serait de 120 euros quand celui
du supermarché en ligne Ooshop (groupe Carrefour) grimpe à 165 euros.
Les sites les plus visités sont eBay, la Fnac, La Redoute, Cdiscount.com, Amazon, Voyages-
Sncf.com, Priceminister, et Vente-Privée.com en treizième position.
A. Le webmarketing
• Les entreprises « brick & mortar » : sociétés traditionnelles faites "de brique
et de mortier" par opposition aux entreprises virtuelles, comme Amazon, par
exemple, qui ne possèdent pas de magasin physique. S'applique, dans son
Sociétés sens le plus strict, à des entreprises de la distribution.
« dotCorp »
• Les entreprises « click & mortar » : entreprise traditionnelle, le plus souvent
du secteur de la distribution, ayant ajouté des activités en ligne (click) à son
modèle classique (mortar). La Fnac est l'archétype de l'acteur "click & mortar".
• Les entreprises « dotCom » ou « pure player » : entreprises dont les
activités sont développées exclusivement par et sur Internet.
LE REFERENCEMENT
L’AFFILIATION
Les pages de renvoi ("landing page") s'imposent ainsi comme la pratique d'affaires
idéale permettant d'augmenter le succès d'une campagne de marketing électronique.
Il s'agit d'une page Web publicitaire vers laquelle renvoie un hyperlien à la suite d'un clic de
l'internaute sur une publicité en ligne ou dans un courriel commercial. Son rôle est de
confirmer et de renforcer, par son contenu, l'attrait de l'offre initiale. La page de renvoi joue
un rôle clé dans une campagne, car c'est elle qui doit assurer la transformation post-clic.
Enfin, pour fidéliser au mieux les visiteurs d’un site Internet, d’autres points cruciaux sont à
respecter :
• Renouveler régulièrement le contenu du site web afin d’éviter la lassitude
• Faire participer un maximum le client pour qu’il se sente mis en valeur et qu’il
s’approprie la marque (ex. parrainage, choix des commandes des stocks,
concours vidéos, etc.)
• Proposer régulièrement des offres promotionnelles spécifiques : offres de prix, de
services…
• Créer et animer constamment la communauté d’internautes liés au site
• Organiser des événements : ventes privées, ventes flash
• Etre présent et à l’écoute des consommateurs (réponse mail, hotline, etc.)
Le coût de transmission de l'information : le coût très faible voire nul d'envoi d'un
message électronique ou d'une contribution sur un forum joue un rôle très important dans
l'ampleur du phénomène. Ce sont ensuite les internautes eux-mêmes qui sont vecteurs du
message.
Les opérations de marketing viral ne reposent pas seulement sur les clients ; les
prospects peuvent aussi être les excellents ambassadeurs d’une marque dont ils ne sont pas
consommateurs. Les actions de marketing viral ont pris d’ailleurs à ce jour de nombreuses
formes permettant de développer le côté participatif et communautariste auprès des
internautes : concours vidéos/photos, jeux, sites interactifs…
A l’ère du web 2.0, où chacun peut publier facilement de l’information – texte, audio,
photo, vidéo –, le blog est l’usage internet qui croît le plus rapidement, touchant 60 millions
d’internautes et doublant de volume tous les cinq mois. Défini comme un journal individuel
virtuel mélangeant les fonctions d’un forum et d’une page de contenu, il est composé d’une
suite de remarques ou d’informations périodiques mises en ligne par son auteur auxquelles
les lecteurs peuvent éventuellement réagir. Le blog peut également contenir des images ou
des fichiers attachés. Ce changement d’ère constitue la « révolution des amateurs », car
même si chaque blog n’a que quelques centaines de lecteurs, la masse de ces centaines de
milliers de mini-lectorats égale celle de la presse écrite. Selon Médiamétrie, la France
compte 7 millions de lecteurs de blogs chaque mois contre 7,5 pour la presse écrite. Ce
nouveau « e-support » est de plus en plus utilisé par les entreprises qui y voient un nouveau
moyen de communication et de présentation de contenu offrant des possibilités d’interaction
avec les visiteurs.
Le chiffre d’affaires du e-commerce BtoC en 2005 s’élève à 8,7 Mia € (+53% par rapport à
2004). Le chiffre d’affaire en e-commerce représente 62% du CA total des ventes à distance
totales. Un acheteur à distance achète dans 3,6 enseignes différentes. Le nombre de site
marchands actifs affiche une progression de 45% par rapport à 2004 avec un chiffre de
10 900. En BtoC 46% de l’offre se rapporte aux produits contre 67% pour les services.
Le marché compte 15,1 millions d’acheteurs, dont :
o 56,4 d’hommes / 43,6 de femmes
o 42,6% CSP+ / 28,3% CSP - / 23,1% retraités
o 76% province et 24% région parisienne
o Panier moyen : 90€
L’utilité qu’un visiteur perçoit d’un site web est prépondérante. De la même manière
qu’une surface commerciale non virtuelle, le prospect ou client ne se rend pas par hasard
sur un site de e-commerce. Il dispose de besoins qui doivent être satisfaits dès le premier
regard. Au-delà de l’esthétisme qui a pour objet d’améliorer la convivialité, l’utilité d’un site et
de l’offre qu’il propose dépend de son mix marketing. En effet, un internaute estimera qu’un
site lui est utile s’il peut répondre parfaitement à ses attentes de consommation à la fois en
termes de caractéristique produit, de politique de prix, de distribution et de communication.
Ainsi, si en quelques clics un utilisateur lambda est amené sur une page qui lui offre
exactement ce dont il a besoin, à un prix attractif et avec un accès facilité, le site e-
commerce remplira totalement les critères d’utilité et aura un impact fort sur l’expérience-
client qui sera alors facteur de fidélité de la part de l’internaute.
Afin de percevoir concrètement l’application de ces critères prenons pour exemple le site
e-commerce Cdiscount, premier commerçant en ligne français et filiale du groupe Casino
réalisant un chiffre d’affaires de près de 400 millions d’euros. L’étude de sa page d’accueil
nous révélera l’application première des techniques webmarketing BtoC liée à la conception
du site web.
Les internautes sont non seulement préoccupés par le paiement, mais également par
la protection de leurs informations personnelles. Dans ce domaine, on note des
comportements bien distincts. Selon la typologie présentée par Caroline Lancelot-Miltgen et
Claire Gauzente au congrès 2006 de l’Association Française de Marketing certains
internautes partagent leurs informations en cas de gain de temps (« les désintéressés »),
d’autres attendent des cadeaux ou offres spéciales en retour (« les négociateurs »).
Les « réticents » sont complètement hermétiques au partage d’informations personnelles et
les « bienveillants » délivrent facilement les informations.
La qualité de service dont un internaute peut appréhender la valeur sur un site marchand
permet naturellement d’améliorer l’expérience client, la confiance de celui-ci et aura un
impact alors positif sur la notoriété et la réussite du site. Quelles sont les promesses du
cybermarchand quant à sa logistique et à la qualité des livraisons ? (respect des délais, de
conformité et de qualité du produit, état de réception du colis…) La présence de logos et de
garanties sont clairement les facteurs qui permettront dès la conception du site de prévenir
les craintes des futurs acheteurs.
LE REFERENCEMENT BTOC
Comme nous l’avons démontré auparavant, le référencement d’un site via les outils
de recherche et les portails des FAI est une méthode webmarketing éprouvée et nécessaire
permettant de générer du trafic.
Il existe en webmarketing, deux types de référencement : le référencement naturel et le
référencement payant.
Le référencement naturel consiste à améliorer le PageRank – associé au taux de
popularité- d’un site internet par un travail sur les mots-clés. Plus concrètement, cette
méthode a pour but de lier un site web à une série de mots clés pour que lorsque ceux-ci
seront inscrits dans des moteurs de recherche tels que Google, Yahoo, MSN, Voila, (…) le
site apparaisse dans les premiers résultats. Les algorithmes de recherches de ces outils
associent à chaque site un PageRank –qui définira la position du lien pointant vers le site
dans les pages de résultats - en fonction de l’adéquation apparente du site à la recherche
réalisée et à son taux de popularité (défini par le trafic généré par le site et indépendant de
son degré d’animation et de renouvellement de contenu). Plus de 85% des internautes ont
recours systématiquement aux outils de recherche et en e-commerce BtoC plus de 25% du
trafic provient des outils de recherche. Par ailleurs, plus de 90% des recherches s’effectuent
par l’inscription d’un ou deux mots-clés ce qui signifie qu’il faudra identifier avec précision les
mots que le site souhaite mettre en avant correspondant à ce que la cible saisira dans un
moteur de recherche lorsqu’elle voudra trouver des produits ou services correspondant à
l’offre du cybermarchand.
Ces mots clés apparaîtront majoritairement dans les balises de titres html des sites.
Le référencement payant a pour objet d’associer à une série de mots-clés des annonces
publicitaires apparaissant sur les pages de résultats des outils de recherche. La méthode
consiste à définir un panel de mots-clefs pertinents puis à les implémenter dans les moteurs
de recherche grâce à différents procédés techniques.
Voici par exemple ce que nous obtenons en recherchant les mots « appareil photo » sur le
site de Google. Nous remarquons notamment la présence du cybermarchand Cdiscount en
deuxième lien publicitaire horizontal.
Référencement
payant (Google
Adwords)
Référencement gratuit
Liens entrants
Fruits des partenariats entre différents sites, ces liens entrants naturels ou
publicitaires sont principalement à drainer de nouveaux visiteurs. En effet, les liens entrants
naturels sont les résultats des partenariats et ont pour objet de partager et rediriger le trafic
d’un site vers un autre. Peu utilisés en e-commerce BtoC en raison d’un environnement
concurrentiel très fort, ils sont néanmoins utilisés pour faire découvrir de nouveaux services
aux internautes. En effet, nous retrouverons sur le site de Cdiscount des liens vers des
partenaires logistiques ou financiers tels que Chronopost ou CIC.
Les liens entrants publicitaires sont en revanche plus utilisés et sont répertoriés de manière
générique dans ce que l’on appelle la publicité online.
Fonctionnant sur le même principe que la publicité classique - presse, tv, affichage…-, la
publicité sur internet revient à acheter des espaces sur des sites susceptibles de générer un
trafic intéressant et qualifié pour les cybermarchands. C’est d’ailleurs principalement par ce
biais que les services gratuits du web existent et se développent (hébergeurs, mail, sites
d’informations spécialisés, sites de diffusion de vidéos, etc.).
Les liens entrants publicitaires en BtoC, ne sont pas exclusivement destinés à attirer de
nouveaux visiteurs, car de la même manière que pour la publicité classique, ils peuvent être
utilisés à des fins diverses : événements (lancement de produit, offre spéciale, concours…),
communication institutionnelle etc.
A la différence d’une surface commerciale réelle, un site de e-commerce BtoC peut
également vendre des espaces publicitaires sur ses pages. En effet, si il parvient à générer
un bon trafic à la fois à un niveau qualitatif et quantitatif, il se révèle être très intéressant pour
de nombreux autres sites. Cela constitue donc une nouvelle source de revenu non
négligeable pour les cybermarchands permettant également de rentabiliser tout le travail
webmarketing, notamment pour ce qui est de la genèse de trafic via le référencement sur les
moteurs de recherche.
Une fois encore nous retrouvons ces méthodes sur le bandeau supérieur du site de
Cdiscount :
• E-mail BtoC
Une fois un internaute conquis, il s’agit de lui rappeler régulièrement l’existence du site afin
d’alimenter la relation site-client. En BtoC, la diffusion de newsletters ressemble plus à du
webmarketing direct, c'est-à-dire l’envoi par mail d’une série d’offre correspondant
sensiblement aux besoins du client. A cause de l’inondation des boîtes mail par les spams
ou « pourriels », il est difficile en BtoC d’atteindre les internautes sur leurs espaces
personnels. Utilisées ponctuellement, ces newsletters présentant les offres promotionnelles
des sites marchands doivent être totalement individualisées pour être lues et permettant de
créer ainsi une réelle relation one-to-one. Disposant de liens directs pointant vers les
produits bénéficiant de tarifs promotionnels, ce type de mailing est également une technique
importante de fidélisation et de CRM en BtoC.
- Récompenser la fidélité : Pour qu’un client acquis une première fois se rende plus
souvent sur le site afin d’y effectuer de nouveaux achats, il est indispensable de
mettre en place un programme de fidélisation destiné à récompenser les clients
réguliers. Ce programme doit cependant récompenser en priorité les clients les plus
rentables et/ou présentant un profil de fidélité intéressant :
- Un bon usage de l'e-mailing : les clients inactifs depuis une certaine période peuvent
être à nouveau sollicités par un e-mailing leur proposant par exemple des remises ou
offres spéciales. Les clients inscrits à votre lettre d'information sont à réactiver
régulièrement sans toutefois les submerger. En BtoC ce sont les remises importantes
sur des courtes durées qui sont susceptibles d’intéresser fortement les clients
permettant ainsi de renouveler une bonne expérience client pour une fidélisation
accrue. (cf. Diffusion de newsletters dans la partie précédente)
Avec 95% des entreprises françaises qui ont accès à internet, le commerce
électronique BtoB continue de se développer avec un marché, aujourd’hui estimé à 7,5
milliards d’euros (45 milliards € pour la vente à distance en général). Il existe des secteurs
particulièrement en pointe dans l’achat en ligne, notamment dans l’industrie automobile,
l’aéronautique ou encore dans les télécommunications.
De même, certains secteurs ont développé avec succès des offres en ligne qui ne
cessent de progresser : les équipements informatiques et télécoms (7 Mia €), les voyages
d’affaires (2 Mia €), ou encore les équipements de bureau (0,4 Mia €). Des secteurs qui ont
permis d’ouvrir la voie à d’autres, notamment le domaine des services.
Ici, la société Adobe présentant sur son site internet la dernière version de sa suite
logicielle Creative Suite 3 destinées aux professionnels du graphisme. Présentée sous forme
d’animation Flash dynamique, l’internaute peut tester directement les nouvelles
fonctionnalités du logiciel en appliquant des effets de filtres à la photo centrale.
LE REFERENCEMENT BTOB
Le référencement d’un site web BtoB est, de la même manière que pour la plupart
des sites, nécessaire. Ainsi, les recherches sur les mots-clés, l’utilisation des solutions de
référencements payant comme Google Adwords, sont des techniques maîtresses dans l’art
du référencement d’un site web par les moteurs de recherche. En BtoB comme en BtoC,
nous retrouvons les mêmes reflexes de navigation par les outils de recherche. Nous ne
ferons donc pas état des multiples procédés de référencement décrits auparavant.
Néanmoins, l’importance de mots-clés « professionnels » permettra d’attirer plus aisément
un trafic professionnel recherchant plus de l’information via le conseil et l’expertise qu’en
BtoC. En webmarketing BtoB, les catégories de mots-clés pour lesquels il est indispensable
d’être bien référencée sont celles ayant trait à l’activité de l’entreprise sont le nom de la
société, son activité principale, ses différents positionnements, ses produits, ses marques.
Par ailleurs, par la webcommunication BtoB, ce peut être des produits ou des
services mais c’est également un savoir-faire ou une expertise qu’il s’agira de faire
connaître. Aussi, le référencement par annuaires est souvent indispensable. Ces annuaires,
catégorisant des entreprises par des classes d’expertise ou de secteurs d’activité sont eux-
mêmes des outils de recherche fortement consultés et sont généralement bien référencés
par les moteurs de recherche plus généralistes tels que Google ou Yahoo.
Liens entrants
Comme nous l’avons décrit ci-dessus les annuaires sont des moyens très
performants de visibilité web. Ces annuaires, outils de référencement, sont également les
fruits de partenariats et d’affiliation. Dans une quête de l’information toujours plus rapide et
qualitative, nombreux sont les professionnels qui ont choisit de se rassembler autour d’un
site communautaire présentant les spécialités et savoir-faire de chacun. Les solutions
d’affiliation gratuites par liens entrants naturels sont nombreuses et offrent de réelles
possibilités d’améliorer la notoriété des sites disposant de budgets réduits.
Voici l’exemple du site « Annuaire BtoB » proposant une solution d’affiliation gratuite
destinée aux professionnels. Les professionnels disposent ici d’une page complète dédiée à
leur société.
Les livres blancs (ou white paper) sont des guides pratiques consacré à un produit ou
une technique et destiné à des prospects. Ils permettent de positionner une expertise, de
convaincre de l’intérêt d’une technique ou d’un produit, de "former" les lecteurs et de les
qualifier. Internet a apporté une nouvelle importance au principe du livre blanc par le biais de
la diffusion numérique. Disponibles généralement sur les sites mêmes des organisations, ils
sont également largement diffusés par les annuaires ou portails dédiés aux experts BtoB.
Nous avons ici l’exemple d’un portail dédié aux ressources humaines, RH Demain,
répertoriant de nombreux professionnels du secteur. Le site met à disposition des visiteurs,
des conseils, des informations et des avis d'experts en rapport avec l’innovation sur le
marché des ressources humaines. Pour y être présents, les professionnels doivent prouver
une réelle expertise sur un des domaines, proposer du contenu et contribuer à l’entretien et
au développement du site par un abonnement mensuel.
Sur cette page nous remarquons sur la partie de droite les différentes catégories
d’expertises, au centre un article de fond partageant l’expertise d’un professionnel en rapport
à une problématique du métier et sur la partie de droite, les fiches signalétiques des experts
et des entreprises relatifs à la catégorie sélectionnée. Ces fiches sont constituées de trois
zones attachées à des liens permettant soit d’accéder à une fiche plus détaillée de la
société, soit d’accéder directement au site de l’entreprise, soit de contacter directement
l’expert en question par voie d’email. De plus, nous remarquons que l’article central, rédigé
par le cofondateur d’Assessfirst - David Bernard - présenté sur fiche signalétique n°2 ;
dispose à son issue d’un lien hypertexte permettant de télécharger directement le livre blanc
sur les méthodes d’évaluation RH appliquées par la société.
La rédaction d’un blog sur des thèmes relatifs au cœur du métier de l’entreprise offre
la possibilité de nouer des liens avec des auteurs aux mêmes centres d’intérêts et permettra
à court terme de recevoir de nombreuses visites en provenance de leurs pages et de faire
croître le taux de trafic du site. Ces visiteurs seront très souvent à haute valeur ajoutée
puisqu’ils nourrissent manifestement un vrai intérêt pour les sujets qui seront abordés sur les
blogs, et donc pour les offres finales.
Avec les forums et/ou les wiki, le blog est aujourd’hui l’un des moyens le plus en
vogue pour mettre en place des liens communautaires et de faire participer les internautes
professionnels. L’objectif est de mettre en place des espaces de discussion ou de rédaction
qui fassent intervenir les visiteurs. L’utilisation du forum, par exemple, est déjà très fréquente
sur les sites de support de logiciels. Leur pratique s’est développée au point que ce sont
souvent des utilisateurs confirmés des produits ou services qui seront le premier support et
source de conseil pour ceux qui rencontrent des difficultés.
• Le mail BtoB
Comme en BtoC, les campagnes d'e-mails marketing BtoB
doivent obéir à un certain nombre de règles pour
augmenter leurs performances. La principale est celle que
l’on appelle la « permission marketing » : obtenir l'accord
préalable du destinataire de l'e-mail.
Selon une étude de Harte-Hanks, le taux moyen de clics (rapport entre le nombre de
personnes distinctes ayant cliqué au moins une fois sur le mail et le nombre de messages
ouverts) d'une campagne d'e-mailing BtoB se situe entre 1 à 2 %. Il peut en revanche
atteindre la barre des 10% lors de campagnes de promotion.
Taux de clics des différentes sorte de campagnes
d'e-mailing B to B aux Etats-Unis (août 2001-août 2002)
Objet de la campagne Taux de clic moyen Taux de clic le plus élevé Taux de clic le plus bas
Invitation à un séminaire
1% 9,2 % 0,1 %
offline
Source : Harte-Hanks
• Newsletter BtoB
Circulant par voie de courrier électronique les newsletters BtoB souvent utilisés pour
répondre à des objectifs bien définis :
Informer et fidéliser : ces newsletters permettent aux abonnés de bénéficier
d'informations régulières sur un thème relatif à leur profession, être informée sur les
avancées techniques des produits d'un secteur, les événements d’une entreprise, etc...
Générer du trafic sur le site internet : Les liens situés dans le corps du message envoyé
par mail doivent renvoyer vers des pages du site internet. Ainsi, toute personne qui ouvre
ces pages peut ensuite naviguer dans le site internet et rechercher d'autres informations.
Générer de nouveaux contacts : l'inscription à une newsletter étant volontaire elle
permet d’enrichir le fichier client ou prospect d'une entreprise et traduit de la part de l'inscrit
un intérêt. De plus, ces inscriptions peuvent être l’occasion de renseigner des formulaires de
renseignements capitaux dans une démarche BtoB : prénom, nom, entreprise, secteur
d'activité, fonction, email professionnel.
Générer des demandes d'informations, des ventes ou des projets : la newsletter
permet à une entreprise de communiquer sur de nombreux sujets et représente une relation
privilégiée avec les internautes. Elle constitue donc un premier contact qui pourra être suivi
de ventes, de projets ou de demandes d'informations complémentaires.
- En encodant les liens du message vers les pages du site internet, on peut mesurer
les thèmes précis de la newsletter qui ont suscité le plus ou le moins d’intérêt. Les
résultats obtenus sont donc des indices sûrs pour les prochaines campagnes de
communication à la fois en termes de qualité d’information et de présentation visuelle
de celle-ci ; en effet, la disposition physiques des informations conditionne la manière
de lire un message).
L
e XXIème siècle sera certainement le siècle de l’internet de l’évolution des
techniques de communication. Après l’explosion de la bulle Internet en 2000, tout
s’est accéléré et l’ensemble de la nébuleuse du web a subi de profondes mutations.
Tant au niveau des internautes eux-mêmes, que des organisations les habitudes ont été
considérablement modifiées. Grâce à une avancée technologique toujours plus performante
et innovante, le commerce en ligne n’a cessé de se développer et prouve encore toute sa
puissance en sensibilisant, en convaincant et en fidélisant de nombreux cyberacheteurs
chaque jour.
L’évolution du marketing traditionnel, de par ses théories et ses pratiques, d’un
marketing de masse vers un marketing individualisé, n’est pas resté insensible à ces
bouleversements socio-culturels. Ainsi, le marketing a su s’adapter et exploiter les
nombreuses ressources offertes par le web, qu’il considère aujourd’hui comme un sixième
média. Cybermarchands et autres acteurs du e-commerce ont ainsi développé de
nombreuses techniques afin de conquérir un nouveau marché, celui des internautes
particuliers. Email, référencement, comparateurs, portail, bannières animées, blogs, buzz
marketing […], nombreuses sont les notions et méthodes marketing qui furent conçues dans
le but d’obtenir de nouvelles parts d’un e-marché BtoC. Les résultats probants de ces
techniques ont rapidement attiré les professionnels qui ont su voir dans le web de nouvelles
opportunités. Dans une logique BtoB, où tout ou presque est relié à la notion d’information et
du partage de celle-ci, le web devient rapidement le partenaire n°1 pour la plupart des
entreprises. Le webmarketing s’est ainsi adapté et développé par de nouvelles et
nombreuses applications au travers des relations interprofessionnelles. Une batterie efficace
de procédés éprouvés est donc aujourd’hui disponible auprès des professionnels désirant
utiliser Internet comme vecteur de communication. Promouvoir, par le biais d’Internet, des
produits, services et savoir-faire, souhaiter accroître une notoriété, acquérir et fidéliser de
nouveaux clients tout en conservant méthodologie exclusivement BtoB appartient désormais
à une démarche et des outils dont la valeur n’est plus à prouver.
Affiliation : On parle d'affiliation lorsqu'un site marchand propose à des sites partenaires
affiliés de promouvoir ses produits ou ses services via des bandeaux ou des liens textes. Les
affiliés sont généralement rémunérés par une commission sur les ventes, les visites ou les
contacts commerciaux générés à partir de leurs liens.
Bannière : Placard publicitaire comportant une image ou un bref message, le plus souvent à
caractère commercial, et sur laquelle l'internaute est invité à cliquer.
Blog : Un blog est un site web sur lequel une ou plusieurs personnes s'expriment de façon
libre, sur la base d'une certaine périodicité. Son expression est décomposée en unités
chronologiques, à l'instar des articles d'un journal de bord ; chaque unité est susceptible
d'être commentée par les lecteurs et est le plus souvent enrichie de liens externes. Le mot
blog est né de la contraction de "web log" (c'est-à-dire carnet de bord Web).
Buzz : Le buzz consiste à faire parler d'un site ou d'un produit en entretenant un bouche à
oreille, via du marketing viral ou en sélectionnant les journalistes prescripteurs. Le buzz n'est
pas synonyme de marketing viral mais il n'en est qu'une de ses formes.
Ergonomie : L'ergonomie web est consiste à adapter son site web afin d'en faciliter la
navigation par ses visiteurs.
Hit : Indice permettant d'évaluer le nombre de visiteurs d'une page Web sur Internet.
HTML : L'HyperText Markup Language, généralement abrégé HTML, est le langage
informatique créé et utilisé pour écrire les pages Web. Ce n'est pas un vrai langage de
programmation, mais plutôt de mise en forme de texte. Il définit grâce à des balises le rôle
des éléments de la page, pour qu'ils soient présentés comme tels.
Intranet : Utilisation d'internet sur un réseau réservé aux membres d'une entreprise et
éventuellement à certains partenaires.
Liens hypertexte : Base de l'internet, les liens hypertexte consistent à relier une page à une
autre. L'ensemble de ces pages forme le web.
Portail : Une page d'entrée de site Web offrant le maximum de liens vers les différentes
parties de ce site ou d'autres sites.
RSS : Un flux RSS ou fil RSS ("RSS feed" en anglais), sigle de Really Simple Syndication
(syndication vraiment simple), fonctionne grâce à la lecture d'un fichier dynamique - donc mis
à jour automatiquement - stocké sur le site qui veut diffuser une information. Ce système est
très utilisé pour diffuser les nouvelles des sites d'information (actualité, sciences,
informatique, etc.) ou des blogs, ce qui permet de consulter ces dernières sans visiter le site,
ou bien de les formater à sa guise, etc.
Spam (ou pourriel) : Courriel non sollicité, et généralement porteur d'un message publicitaire
ou d'une offre commerciale.
Tag : Commande du langage HTML constituée d'une directive encadrée par les signes
inférieur (<) et supérieur (>). Ces commandes se trouvent en général par paires et
définissent ainsi des zones spécifiques.
Taux de conversion : mesure le rapport entre les individus ayant réalisé l'action finalement
recherchée dans le cadre de la campagne (achat, visites,..) et le nombre total d'individus
touchés par la campagne. La nature de la transformation ou conversion varie selon les
campagnes, mais le taux de transformation fait souvent référence à un achat.
URL : Uniform Ressource Locator. Il s'agit pour résumer de l'adresse unique qui permettra
d'ouvrir votre page, ou un fichier particulier.
Web 2.0 : Le web 2.0 est une notion encore floue du monde de l'internet. Il suit le web 1.0
définissait un internet statique avec des pages rarement mis à jour. Le web 1.5 qui est arrivé
après représente les pages dynamiques qui s'adaptent à l'internaute en créant des pages en
fonction de sa navigation. Aujourd'hui les flux RSS et les plateformes collaboratives montrent
l'essor d'un nouveau type d'Internet où l'internaute est encore plus au centre de l'action
grâce à des nouveaux effets de réseau (virtuel ou humain) et une mise en place d'outils
bureautiques en ligne. (ex : outils Google)
Wiki : Site web dynamique dont tout visiteur peut modifier les pages à volonté. Il permet non
seulement de communiquer et diffuser des informations rapidement, mais de structurer cette
information pour permettre d'y naviguer commodément. L’exemple le plus probant de ce
procédé est l’encyclopédie en ligne : Wikipédia.
Livres
Le webmarketing en 90 questions. Françoise Borel-Clayeux et Anne Benoit
Promouvoir son site Web. Emmanuel Fraysse (Broché)
Sites
www.atoutwebmarketing.com/
www.wikipedia.com
www.journaldunet.com/
www.12manage.com/i_m_fr.html
www.emarketing.fr/
www.strategies.fr/
www.afm-marketing.org/theses.html
www.barometre-referencement.com
http://www.web-analytique.com/
Blogs
www.sylvainbriant.com/
www.outil-referencement.com/blog/index.php
http://henrikaufman.typepad.com/et_si_lon_parlait_marketi/ : Marketing Relationnel et
Marketing des Technologies interactives.
www.vaninadelobelle.com/ : Vers un nouveau marketing.
www.raphaelgilmas.com/ : La Gazette : marketing et commerce sur internet.
http://emarketing.typepad.com/
http://ts.typepad.com/
http://confrerie.typepad.com/