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• Épissage alternatif permet d’obtenir, à partir d’un ARNm unique (et donc d’un même gène), la production de polypeptides légèrement
différénts selon le type cellulaire et les besoins de la cellule
La maturation de l’ARN • Les protéines régulatrices spécifiques d’un type cellulaire donné déterminent le choix des exons, en empêchant la machinerie
d’épissage d’accèder à un site particulier (contrôle négatif) ou au contraire en la dirigeant vers un site d’épissage négligé jusque la
(contrôle positif)
• Les séquences qui influencent la durée de vie de l’ARNm se trouvent dans la région 3’ UTR
Dégradation de l’ARNm • Selon le type de protéines liées, l’ARN est stabilisé ou sa dégradation est induite
• Il existe différentes voies de dégradation : clivage enzymatique de la queue polyA, retrait de la coiffe,…
• L’inhibition de l’expression génique par des petits ARN est appelé ARN interférence
• ARN interférents = petits ARNsb de +/- 20n
• Plusieurs sources : siRNA (dérivé de longs ARNdb introduits dans la cellule) et miRNA (dérivés de transcrits produits par l’ARN pol II)
• Les ARN interférents s’apparient avec un ARMm cible et :
-inhibe sa traduction si complémentarité imparfaite
ARN interférence
-dégrade l’ARNm cible si complémentarité parfaite
PS : les siRNA sont conçus pour dégrader un ARN qui est identique à celui dont ils dérivent
Moyen de protection contre l’introduction de génome étrangers (ex : virus)
• Initiation de la traduction peut être inhibée par des protéines gégulatrices qui se lient au niveau des UTR de l’ARNm
Initiation de la • La fixation de protéines répresseurs sur le 5’UTR empêche le ribosome de se fixer à l’ARNm
traduction • La fixation de protéines sur le 3’UTR empêche l’interaction entre la coiffe et la queue poly-A -> pas de rapprochement pour former
une boucle
• La durée de vie des protéines est limitée par une dégradation sélective et varie d’une protéine à l’autre
• Les protéines à détruire sont étiquetées par des molécules appelées ubiquitines qui agissent comme signal de mise à mort (la protéine
Maturation et
ubiquitinée est reconnue par des protéasomes qui coupent la protéine en molécules d’ubiquitine et en petites de 7 à 8 a.a dégradés
dégradation des
ultérieurement dans le cytosol)
protéines
• Les protéines mal repliées exhibent des séquences hydrophobes qui devraient être enfuies au sein de la protéine -> séquences
hydrophobes reconnues par les protéasomes