avant de commencer toute construction en prothèse fixée et afin d’assurer la pérennité de cette dernière, il est impératif qu’un diagnostic soit posé, il se fera grâce à un examen général et buccal il comprend : L’interrogatoire ou anamnèse afin de déceler le moindre doute sur l’état général de santé du patient, ses exigences esthétiques, évaluer sa motivation et son hygiène bucco-dentaire, puis l’examen de la cavité buccale dans lequel plusieurs points sont à considérer (L’hygiène buccale, l’évaluation de l’état général des dents piliers à savoir les malpositions, les mobilités, les récessions, les caries, les poches parodontales, la vitalité pulpaire, les facettes d’usure et abrasion. Complété par un examen radiographique qui permet de confirmer le diagnostic. Notant que la santé parodontale est nécessaire à la fonction correcte de toute restauration dentaire et étant donné que tout traitement prothétique est conditionné par la disparition des signes inflammatoires, un examen parodontal doit être minutieusement entreprit. L’examen parodontal a pour objectif l’appréciation de la santé des tissus mous superficiels et du parodonte profond tant du coté clinique que radiologique. ● Examen clinique a. Examen de la gencive En dehors des signes cliniques d’une gencive saine cités dans le tableau 1, selon MAYNARD et WILSSON une gencive saine doit avoir une hauteur de gencive kératinisée de 5 mm dont 3 mm au moins de gencive attachée considérée comme une zone de sécurité, cette dernière semble donc limiter a terme les signes d’inflammation et de récession gingivale.27-28-29 L’évaluation de la hauteur de la gencive attachée se fait avec une sonde parodontale L’épaisseur de la gencive est un facteur important à considérer, une gencive épaisse empêche la vue de la sonde à travers les tissus, cette dernière résiste mieux aux manœuvres prothétiques et masque l’inflammation infra-clinique existant généralement en regard du joint dento-prothétique intra-sulculaire.