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Ceci n’est pas un résumé mais un compte rendu ! Un résumé implique de conserver le « je » du
locuteur. Changer l’énonciation est une grave faute !
Pour moi il suffit de résumer le texte argumentatif (lignes 9 à 60) et pas le témoignage .
Si on décide de la faire, cela donnerait :
J’ai 50 ans. La vie a été dure pour mes parents. Mon père s’est échiné pour un salaire toujours
insuffisant et s’est battu pour un mieux-être social. Or je vis beaucoup mieux que mes parents mais
ce sera différent pour mes enfants.
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Résumé des lignes 9 à 60
Les couches populaires de la société sont victimes d’un nouveau mal : une « spirale vicieuse »
devenue « une règle du fonctionnement social ».
Les mots soulignés sont copiés et auraient pu être traduits par « régression » et « obligatoire ». Par
ailleurs le mot « discours » est négligé ce qui conduit à un faux-sens : les couches populaires pensent
que ≠ elles sont.
Les règles structurent la société et cette règle nouvelle, véritable mécanisme de régression, modifie
3 mots copiés
le sens des invocations classiques et toujours actuelles de crise, d’injustice et d’inégalité des chances.
Le mot « invocations » est très mal choisi ! + 3 mots copiés
Ce phénomène est d’une extrême gravité : l’État garantissait l’égalité de tous ses citoyens
L’Etat est le garant… formulation trop proche
grâce aux institutions mais ce « pacte social » est désormais rompu. On assiste à l’« inversion de sens
de l’ascenseur social ». Trop copié !
Ceci ne signifie pas que l’ascenseur est en panne et qu’il dysfonctionne ; bien au contraire, il
fonctionne, mais désormais en tant que « descenseur social », en dénaturant institutionnellement les
dispositifs de protection dont l’État était garant.
Que de mots copiés, c’est inacceptable !
Il faut s’attendre en conséquence à une double crise qui affectera tout à la fois la relation du citoyen
à l’État et la notion même de citoyen français. Mots copiés (198 mots)
Mon résumé a été fait sans regarder le résumé du Guide. Je les ai comparés à la fin de mon travail
personnel.
L’opinion publique considère que la régression sociale n’est pas aléatoire mais obligatoire.
Comme il n’existe pas de société sans lois, assimiler la régression sociale à une loi, c’est admettre que
le fonctionnement social produit l’exclusion. L’opinion ne se limite pas à stigmatiser les injustices
sociales, elle intègre la puissance de ce mouvement descendant. L’enjeu est gravissime car c’est bien
le « pacte républicain » qui est remis en cause. L’Etat qui doit assurer l’égalité à tous les citoyens
sans distinction n’assume plus son rôle. Parler d’accident est faux. C’est sous-estimer la portée du
problème pour les milieux populaires. L’ascenseur a tout simplement changé de sens et ce n’est pas
une erreur, c’est la volonté de ceux qui cherchent à casser les acquis sociaux. Nous appelons ce
phénomène le « descenseur social ». Pas d’accident d’ascenseur donc ce qui reviendrait à parler de
crise de confiance mais une rupture de contrat entre l’Etat et les citoyens.
Dans le résumé, on conserve le mode d’énonciation : ici 1ère p. sg