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Samedi, le 18 Juin 2022

FACULTE DES SCIENCES


BIOLOGIE PHYSIOLOGIE ANIMAL
DEPARTEMENT DE BIOCHIMIE
Année-scolaire : 2021-2022

UE BCH 211 : TRAVAUX PRATIQUES DE BIOCHIMIE STRUCTURALE

TP N° 3 : ETUDE DES GLUCIDES SIMPLES

Membres du groupe :

NOMS PRENOMS N° DE CARTE PARCOURS


Plan du devoir :
INTRODUCTION
I- ANALYSE QUALITATIVE DES SUCRES
A- BUT
B-METHODES BASES SUR LE POUVOIR REDUCTEUR DES GLUCIDES
1- METHODE BASE SUR LA REDUCTION D’UN COMPLEXE CUIVRIQUE
: REACTION DE LA LIQUEUR DE FEHLING
1.1- Principe
1.2- Matériels et réactifs
1.3- Protocole
1.4- Résultats
1.5- Interprétation
2- METHODE BASE SUR LA REDUCTION D’UN COMPLEXE D’Ag I(nitrate
d’argent ammoniacal) : REDUCTION DU MIROIR D’ ARGENT
2.1- Principe
2.2- Matériels et réactifs
2.3- Protocole
2.4- Résultats
2.5- Interprétation
3- METHODE BASE SUR LA REDUCTION D’UN COMPOSE ORGANIQUE :
L’ACIDE PICRIQUE
3.1- Principe
3.2- Matériels et réactifs
3.3- Protocole
3.4- Résultats
3.5- Interprétation
C- REACTIONS DE COLORATION CARTACTERISTIQUES
1- REACTION DE MOLISCH: REACTION GENERALE DES GLUCIDES
1.1- Principe
1.2- Matériels et réactifs
1.3- Protocole
1.4- Résultats
1.5- Interprétation
II- ETUDE QUANTITATIVE : MICRODOSAGE DU GLUCOSE PAR L’ACIDE
DINITROSALICYLIQUE
A -BUT
B -PRINCIPE
C -MATERIELSE ET REACTIFS
D -PROTOCOLE
E -RESULTATS
F -INTERPRETATION

CONCLUSION
INTRODUCTION :
Les glucides, encore appelés sucres sont les molécules biologique les plus abondantes
dans l’organisme humain aussi bien que les lipides et les protides. Ils représentent un groupe
de composés organiques dans lesquels l’hydrogène et l’oxygène sont combinés avec le
carbone et ont été longtemps désignés sous le nom d’hydrate de carbone mais certains
possède en plus des atomes de phosphore ou d’azote. Dans la plupart d’entre eux l’hydrogène
et l’oxygène se retrouve dans les même proportions que dans l’eau : Cn(H2O)n.
Cette classe de molécules comprend les oses ou hydrate de carbone et les osides
(polyosides et les hétérosides). De point de vue chimique, on peut les définir comme étant des
polyhydroxy-aldéhydes (aldoses) ou des polyhydroxycétones (cétoses). La présence de la
fonction carbonyl (aldéhyde ou cétone) leurs confère un pouvoir réducteur qui se manifeste en
milieu alcalin chaud. Notre manipulation as portée sur l’analyse qualitative des sucres en
mettant à profits le pouvoir réducteur et leurs réactions de coloration caractéristique puis nous
avons fait l’étude quantitative par microdosage du glucose par l’acide Dinitrosalicylique.

I- ANALYSE QUALITATIVE DES SUCRES :


A- BUT :
Elle nous permet de mettre en évidence le pouvoir réducteur des sucres à travers différents
expériences et la mise en évidence des glucides à travers les réactions de colorations
caractéristiques.

B-METHODES BASES SUR LE POUVOIR REDUCTEUR DES GLUCIDES :


En milieu alcalin et à chaud, les oses peuvent s’oxyder en réduisant les substances tels
que les sels alcalins : on parle de pouvoir réducteur. Cette propriété est due aux faites que la
fonction carbonyle des oses se transforme en une fonction hémi-acétalique libre(fonction
pseudo-aldéhydique ou pseudo-cétonique) qui peut facilement s’oxyder en libérant des
électrons et des protons qui vont réduire les oxydants caractéristiques comme les sels
métalliques.

1- METHODE BASE SUR LA REDUCTION D’UN COMPLEXE CUIVRIQUE :


REDUCTION DE LA LIQUEUR DE FELHING
1.1- Principe ;
En milieu alcalin et à chaud, le groupement hémi-acétalique des glucides réducteurs
réduit les ions Cu2+ en ion Cu+. Ces ions se combinent alors aux ions hydroxyde du milieu
pour former de l’oxyde de cuivre rouge qui précipite.

1.2- Matériels et réactifs :


 2 ml de sulfate cuivrique à 2,5%
 2ml de solution à 10% de tartrate sodico-potassique
 2 ml de soude à 5%
 5ml de glucose à 0,2%
 Portoir
 Les pipettes (pipettes graduées et la pro-pipette)
 Tube à essai

1.3- Protocole :
Prenons un tube à essai. Avec une pipette graduée, prélevons 2ml de solution de sulfate
cuivrique à 2,5% qu’on verse dans le tube à essai. Ensuite on ajoute 2ml de solution à 10% de
Tartrate sodico-potassique puis on ajoute 2 ml de soude à 5% et 5 ml de glucose à 0,2%.
Après on porte le tout à ébullition.

1.4- Résultats :
Le sulfate cuivrique à 2,5% nous donne une coloration bleu clair. A l’ajout de solution
de 10% de tartrate sodico-potassique, la coloration qui étais à bleue clair devient plus intense.
Ensuite à l’ajout de la solution de soude à 5%, on à une coloration bleue plus foncée et enfin à
l’ajout du glucose à 0,2%, la coloration redevient bleu clair.
Après chauffage nous avons observé un précipité rouge brique.

1.5- Interprétation :
La réaction de la liqueur de Fehling est une solution alcaline (dite cupro-sodique)
d’oxyde de cuivre CuO. Les ions cu2+ n’étant pas soluble en milieu alcalin, on leur associe du
tartrate. L’ion tartrate forme un complexe soluble avec le Cu (II) et maintient ce dernier en
solution. La liqueur de Fehling est une solution translucide de couleur bleue caractéristique
de l’oxyde cuivrique. A chaud et en présence d’un ose réducteur, le Cu(II) se réduit en
Cu(I) qui ne forme plus de complexe avec le tartrate. Un précipité rouge brique de Cu2O se
forme dans cette condition.

Cette réaction nécessite de la chaleur. Elle est donc une réaction endothermique.

2- METHODE BASE SUR LA REDUCTION D’UN COMPLEXE D’Ag


I(nitrate d’argent ammoniacal) : REACTION DU MIROIR D’ARGENT
2.1- Principe :
Cette réaction consiste à mettre en évidence le pouvoir réducteur du glucose.

2.2- Matériels et réactifs :


 5ml de Solution de nitrate d’argent à 5%
 Ammoniaque à 50%
 3ml de Solution de glucose à 0,2%
 Portoir
 Pipettes graduées
 Poire
 Tube à essai

2.3- Protocole :
Dans un tube à essai très propre, nous avons introduit 5ml d’une solution de nitrate
d’argent à 5%. Ensuite nous ajoutons avec précaution 1ml d’ammoniaque à 50% jusqu’à
apparition d’un précipité lorsqu’on a atteint les 1ml d’ajout puis nous avons rajouté celle-ci
jusqu’à redissolution du précipité. Dans notre cas on à tapoté le tube à essai dans la paume de
la main pour pouvoir faire dissoudre le précipité. Après on ajoute 3ml de glucose à 0,2% et
on chauffe légèrement le tube.

2.4- Résultats :
Quelques minutes après chauffage, il se dépose sur la paroi du tube une couche d’argent
métallique.
2.5- Interprétation :
Le mélange formé par le nitrate d’argent en solution ammoniacale oxyde le glucose en le
transformant en gluconate et libère des électrons. Ces électrons sont captés par les ions Ag+
présents dans la solution. La présence d’une base dans le milieu réactionnel favorise
thermodynamiquement la réaction par consommation de protons et la présence de
l’ammoniaque permet d’être en milieu alcalin tout en assurant la solubilisation de l’ion Ag°
Par complexation. Cette réaction nécessite un apport d’Energie avant le dépôt de la couche
d’argent métallique donc elle est une réaction endothermique.

3- METHODE BASE SUR LA REDUCTION D’UN COMPOSE ORGANIQUE :


L’ACIDE PICRIQUE :
3.1- Principe :
L’acide picrique jaune est réduit en acide picramique par le groupement réducteur du
glucose. L’acide picramique est orange et, dans les conditions opératoires utilisées, l’intensité
de cette coloration orange est proportionnelle à la quantité de glucose en solution.

3.2- Matériels et réactifs :


 2ml de solution de glucose à 0,2%
 2ml de solution alcaline de picrate de sodium
 0,5 ml de solution saturée de carbonate de sodium
 Tube à essai
 Les pipettes (pipettes graduées et la pro-pipette)
 Portoir
3.3- Protocole :
Dans un tube à essai, on verse 2ml de glucose à 0,2% qu’on prélève avec la pipette
graduée. Ensuite on ajoute 2ml de solution alcaline de picrate de sodium et 0,5 ml de solution
saturée de carbonate de sodium. On place la solution dans un bain marie bouillant pendant
quelques minutes puis on note les résultats.

3.4- Résultats :
Après l’ajout des solutions dans le tube à essai, on à observé une coloration jaune.
Après chauffage, on observe une coloration rouge brun intense.

3.5- Interprétation :
Cette coloration rouge brun est due à la réduction par le glucose en milieu alcalin et
chaud de l’acide picrique jaune en acide picramique rouge. Cette réaction nécessite de la
chaleur c’est donc une réaction endothermique.

B- REACTION DE COLORATION CARTACTERISTIQUE :


1- REACTION DE MOLISCH: REACTION GENERALE DES GLUCIDES:

1.1- Principe :
La réaction de Molisch ou test alpha-naphtol est une réaction chimique qui démontre la
présence dans une solution de tous les hydrates de carbone (glucides) comme les molécules
sucrantes notamment oses et diholosides. Elle consiste à mélanger la substance à tester avec le
réactif de Molisch, l’∝-naphtol.
1.2- Matériels et réactifs :
 L’𝘢-naphtol à 1%
 Solution de glucose à 0,2 %
 Acide sulfurique pur
 Pipettes (pipettes graduées et pro-pipette)
 Tube à essai
 Poire
 Portoir

1.3- Protocole :
On prélève 2ml de glucose à 0,2% auquel on ajoute 1ml d’une solution alcoolique ∝-
naphtol à 1%. Ensuite dans un autre tube à essai, on verse 2ml d’acide sulfurique pur prélevé
avec la pipette graduée. On fait couler lentement le long de la paroi interne du tube contenant
l’acide sulfurique le mélange de glucose et de la solution alcoolique ∝-naphtol.

1.4- Résultats :
Apres ajout minutieuse du mélange glucose et ∝-naphtol à la solution d’acide
sulfurique, on observe a à la surface de séparation des deux liquides, il se forme un
anneau pourpre avec en haut une coloration violette et en bas une coloration verte.

1.5- Interprétation :
Les glucides (pentoses) sont déshydratés en furfural alors que les hexoses sont
déshydratés en 5-hydroxyméthylfurfural. Ces aldéhydes se condensent avec deux molécules
de naphtol pour former un composé de couleur violette.
Dans le mélange, la réaction entre l’acide sulfurique et l’eau est une réaction
exothermique nécessaire à la dégradation du glucose.
II- ETUDE QUANTITATIVE : MICRODOSAGE DU GLUCOSE PAR L’ACIDE
DINITROSALICYLIQUE :
A-BUT :
Cette manipulation nous a permis de faire le microdosage du glucose par l’acide
dinitrosalycilique et d’établir la courbe d’étalonnage pour enfin déterminer les concentrations
des solutions inconnuesX1 et X2 et du jus de coco.

B-PRINCIPES : :
Cette manipulation a consisté à étudier quantitativement du glucose sur la base de son
dosage par de l’acide Dinitrosalicyclique grâce à son pouvoir réducteur. Cette réaction a
abouti à la formation d’un complexe coloré, dont l’intensité est proportionnelle à sa
concentration. Par contre cette méthode ne permet pas de déterminer du glucose dont la
concentration est supérieure à 2,5%.

C-MATERIELS ET REACTIFS :
 Solution inconnue X1 et X2
 Jus de coco
 Solution de glucose 2g/l
 Eau distillée
 Réactif dinitrosalicylique
 Tube à essai
 Pipettes (pipettes graduées et la pro-pipette)
 Bain marie chaud
 Bain d’eau glacé
 Portoir
 Spectrophotomètre

D-PROTOCOLE :
A partir d’une solution de glucose à 2g/l, nous avons préparé 6 tubes à essais indiqués
dans tableau suivant :

Tubes Témoin 1/5 1/10 1/20 1/25 1/50


Glucose 0 0,2 0,1 0,05 0,04 0,02
(ml)
Eau 1 0,8 0,9 0,95 0,96 0,98
distillée(ml)
Volume 1 1 1 1 1 1
total (ml)

Après avoir préparé la gamme étalon, on à reçu trois tubes contenant respectivement
un ml de solution X1, un ml de solution X2 et un ml de jus de coco préalablement obtenu par
défécation. Nous avons ajouté 1 ml du réactif d’acide dinitrosalicylique (DNS) à chaque tube.
Et ensuite on porte le tout à ébullition (100°C) dans un bain marie chaud pendant 5 minutes.
A la fin de ces 5 minutes, nous avons arrêté la solution dans un bain d’eau glacée pendant
quelques minutes. Ensuite, nous avons ajouté 10 ml d’eau distillée à chacun des 9 tubes puis
agité. On laisse le tout posé pendant 20 minutes. Arrivé à la 15éme minutes en allant, Le jus
de coco étant trop concentré, compte tenu de sa couleur rouge foncé, nous avons procédé à la
dilution au 1/10, en prélevant 1ml de ce jus puis avons complété avec 9ml d’eau distillée.
Les 20 minutes étant écroulé, nous passons au spectrophotomètre pour pouvoir lire la Densité
Optique (DO) à 540nm.

1- Résultats :
a- Tableau de la densité optique :

Tubes Témoin 1/5 1/10 1/20 1/25 1/50 J X1 X2


Densité 0,0 0,226 0,1 0,042 0,034 0,014 0,038 0,075 0,072
optique
DO (nm)

b. CALCUL DES CONCENTRATIONS :

CiVi
CiVi = CfVf → Cf ꞊
Vf

Ci = Concentration initiale du glucose : 2g/l


Vi = Volume initial de la solution du glucose contenu dans chaque tube
Cf = concentration finale
Vf = Volume final : 1ml =1.10-3l

2g
X 0,2 ml
TUBE 1/5꞊ l ꞊ 0,4g/l Cf = 0,4g/l
1 ml

2g
X 0,1 ml
TUBE 1/10꞊ l ꞊ 0,2g/l Cf = 0,2g/l
1 ml

2g
X 0,05 ml
TUBE 1/20꞊ l ꞊ 0,1g/l Cf =0,1 g/l
1ml

2g
X 0,04 ml
TUBE 1/25꞊ l ꞊ 0,08g/l Cf =0,08g/l
1 ml

2g
X 0,02 ml
TUBE 1/50꞊ l ꞊ 0,04g/l Cf = 0,04g/l
1 ml

TABLEAU DE CONCENTRATION DES TUBES :

Tubes Témoin 1/5 1/10 1/20 1/25 1/50


Concentration 0 0,4 0,2 0,1 0,08 0,04
(g/l)
c. COURBE D’ETALONNAGE :
Par projection,
 Concentration de X1 : [X1] =0,16 g/l
 Concentration de X2 : [X2] = 0,15g/l
 Concentration du jus de coco : [J] = 0,09X10 g/l ꞊ 0,9g/l
La multiplication de la concentration du jus de coco est due a la dilution pour permettre la
détermination de la densité optique du coup pour avoir la valeur exacte on multiplie par 10
car nous avons dilué 10 fois.

d. Aspect des tubes :

Tubes Témoin 1/5 1/10 1/20 1/25 1/50 J X1 X2


Aspect ou Jaune Jaune- Jaune- Jaune Jaune Jaune Rouge Jaune Jaune
coloration orangé orangé sang orangé orangé

2- Interprétation :

En mesurant la densité optique, le tube témoin nous a servi au calibrage de l’appareil


spectrophotométrie. Les résultats de ces mesures nous a permis de constater que la densité
optique varie en fonction de la concentration finale du glucose dans la solution. Ainsi, pour
déterminer la concentration de X1, X2 et du jus de coco, nous avons projeté leurs densités
optiques sur la courbe étalon. Ainsi nous avons obtenus pour la concentration de X1 :0,16 g/l ;
celle de X2 :0,15 g/l et pour celle du jus :0,9 g/l. Les 6 autres tubes contenant du glucose
présentent des colorations variées dont les plus concentrés sont jaune-orangée et les moins
concentrés sont jaunes. En plus du jus de coco qui était très concentré de couleur rouge sang
et on est passé à la dilution avant de pouvoir lire sa densité optique. Cette différence de
couleur est due à la réduction en milieu alcalin et chaud de l’acide Dinitrosalicyclique par le
glucose selon l’équation suivante :

CONCLUSION :
A la fin de notre manipulation, il nous convient de dire que nos objectifs furent
atteints. Nous avons pu à travers les expériences mettre en évidence le pouvoir réducteur des
glucides simples caractérisé par leur fonction carbonyle. Cela est rendu possible grâce aux
réactions d’oxydo-réduction entre cette fonction et certains sels métalliques. Par ailleurs
l’étude quantitative à permis de déterminer la concentration des solutions inconnues et de jus
de coco à travers le microdosage du glucose par l’acide dinitrosalicylique.

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