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Remerciements
Je remercie mes très chers parents, qui ont toujours été là pour moi, « Vous avez
tout sacrifié pour vos enfants n’épargnant ni santé ni efforts. Vous m’avez donné
un magnifique modèle de labeur et de persévérance. Je suis redevable d’une
éducation dont je suis fier ».
Je tiens également à remercier mes amis ainsi que mes camarades et collègues
de travail, qui grâce à leurs présence ainsi que leurs conseils, ce modeste travail a
pu voir le jour tout en ayant une vocation prometteuse pour l’avenir.
Résumé
Le présent rapport a pour objectif de mettre en relief le déroulement de ce
projet, nous débuterons donc par une présentation de l’organisme accueillant
veillant au bon déroulement de ce stage puis une présentation générale du projet
et de ses caractéristiques principales, ainsi que les principaux intervenants dans
l’acte de construire, puis une présentation de l’aspect architectural du bâtiment et
enfin, la classification du projet selon son importance et une identification du
système constructif adopté.
Deuxièmement nous verrons une conception ingénieuse qui a été retenu suivi
d’un pré dimensionnement des éléments porteurs de la structure à travers une
évaluation des charges et surcharges de chaque éléments tels que les planchers,
les poutres, les poteaux, les voiles, les semelles, etc. Et enfin nous mettrons en
exergue les contraintes architecturales au niveau du chantier, ainsi que les
solutions proposés et par conséquent les solutions retenues.
Et enfin une dernière partie consacré à la partie infrastructure, soit une étude
des éléments constituants les fondations de notre bâtiment suivant les notes de
calcul ainsi que les analyses fournies par le rapport géotechnique.
A savoir que tous les calculs qui ont été fait durant ce travail, respectaient la
règlementation à savoir que la vérification du béton armé a été faite selon la norme
BAEL 91 modifié 99 et enfin l’étude sismique selon le règlement parasismique
RPS2000 Actualisé 2011.
Abstract
The purpose of this report is to highlight the progress of this project, we will start with a
presentation of the host organization ensuring the smooth running of this internship and then a
general presentation of the project and its main features, as well as the main stakeholders in the
act of building, then a presentation of the architectural aspect of the building and finally, the
classification of the project according to its importance and an identification of the constructive
system adopted.
Secondly, we will see an ingenious design that has been retained followed by a pre-
dimensioning of the load bearing elements of the structure through an evaluation of the loads
and surcharges of each element such as floors, beams, poles, sails, soles, etc. And finally, we
will highlight the architectural constraints at the site, as well as the proposed solutions and
therefore the solutions retained.
The third part will deal with the study of the secondary elements of our building, such as the
study of the floor and its components, the study of the consoles, the stairs, the balcony and
finally a verification of the calculations according to the regulations in force.
Then a fourth part where we will identify the objective of the dynamic study followed by the
general requirements related to the seismic regulation, then we will study the responses of the
modal analysis to verify its conformity with the conditions of RPS2011 including the
verification of deformations , displacement and finally reversal.
Then, a fifth part intended to analyze the descent of load with respect to the behavior of the
structure in order to dimension the resistant elements of the building such as the posts, the
beams, the sails.
And finally, a final part devoted to the infrastructure part, a study of the elements that make
up the foundations of our building according to the calculation notes and the analyzes provided
by the geotechnical report.
To know that all the calculations that were done during this work, complied with the
regulation that the verification of the reinforced concrete was made according to the standard
BAEL 91 modified 99 and finally the seismic study according to the seismic regulation
RPS2000 Updated 2011.
REMERCIEMENTS .............................................................................................................................. 3
RESUME ................................................................................................................................................ 4
INTRODUCTION GENERALE........................................................................................................ 12
Introduction Générale
Chapitre 1 :
PRESENTATION GENERAL DU PROJET
Dans ce premier chapitre, nous débuterons par une présentation
de l’organisme d’accueil ainsi que ces domaines d’interventions,
puis une présentation des principaux intervenants dans l’acte de
construire, ensuite un aspect sur l’architecture du projet étudié
et ses dimensions en plans, et enfin les caractéristiques des
matériaux phares de la construction en béton armé suivi des
hypothèses de calculs.
L’entreprise ODEST Engineering opère dans les études techniques tout corp d’état, et ce de
l’étude préalable jusqu’à réception des travaux.
Domaine d’intervention
Bâtiments industriels Bâtiments administratifs
Bâtiments touristiques Bâtiments résidentiels
Bâtiments hospitaliers Villas et ouvrages spéciaux
L’entreprise ODEST Engineering se voit prouver son implication et son expertise dans le
domaine pour ainsi se positionner parmi l’un des meilleurs bureaux d’études au Maroc.
Cependant, on distingue trois principales phases d’interventions du BET :
Conception et étude
Structure métallique Plans détaillés de structure
Electricité Plans de repérage et schéma unifilaire
Plomberie Schémas synoptiques des lots techniques
Climatisation Bilan thermique
V.R.D Plans d’exécution
Préparation du DCE
Rédaction du descriptif des ouvrages Estimation budgétaire et chiffrages
Rédaction du CPS Etablissement du DCE
Suivi de chantier
Contrôle des travaux exécutés Etablir des PV de chantier
Accompagnements et conseils Participation active aux réunions
Direction générale
Mr. Hakim Benjelloun
Ingénieur d’études
On trouve ainsi :
• L’architecte : Souvent désigné maitre d’œuvre, son rôle principal est de réaliser une
conception architecturale qui convient au mieux les critères du client. Et dans le corps
du maitre d’œuvre, il se doit d’établir les dispositifs réglementaires, de diriger et
contrôler les travaux et de superviser les demandes d’acompte des entreprises.
• Bureau d’études BET : Organisme primordiale dans l’acte de construire puisqu’il est
chargé d’étudier sur le plan technique le projet afin de garantir l’exploitation, la
sécurité, la stabilité et la durée du projet.
• Entreprise de construction : Entité qui réalise les travaux de construction, son rôle
principal est d’assurer l’exécution tel mentionnée sur les plans fournit par le bureau
d’études tout en respectant le délai et la sécurité des ouvriers.
Le projet qui a été proposé, mené en collaboration avec le B.E.T ODEST Engineering porte
sur l’étude statique et dynamique d’un immeuble R+4 et 2 sous-sols à usage habitation, en
d’autres termes le dimensionnement complet béton armé du bâtiment. Ce dernier s’étend sur
une superficie de 210 m², une hauteur cumulée de 30m et se situe au quartier des roches noires,
boulevard RASPAIL.
Il se compose de :
Dimensions en élévation
• Hauteur totale du bâtiment H = 30m.
• Hauteur des Sous-sols H = 2.5m.
• Hauteur du RDC H = 5.5m.
• Hauteur des étages courants H = 2.8m.
Tableau 1 : Caractéristiques géométriques
Dimension en plan
La structure a une forme irrégulière, dont les dimensions en plan sont définies sur la figure
ci-dessous :
L’architecture du projet convenant au mieux les besoins et envie du maitre d’ouvrage (Le
client) a été remise en format DWG appelées les plans d’architectes et ces derniers sont
représentés graphiquement et techniquement.
o Plan de masse : Appelé aussi plan de situation, Le plan de masse est un plan aérien
du terrain qui permet de représenter un projet dans son ensemble, vu du dessus, en
intégrant les limites du terrain, les différents accès, et éventuellement les bâtiments
voisins.
o Plan d’élévation ou de façade : Une élévation est la représentation d'une façade. C'est
la vue la plus commune pour représenter l'aspect extérieur d’un ouvrage.
o Plan de coupe : Une vue en coupe représente un bâtiment coupé selon un plan
vertical. Dans cette vue, chaque élément coupé par le plan est représenté par une ligne
en gras.
Voir Annexe 1
:
1.6 Conception de la structure
Ossature du bâtiment
Le contreventement est un système dit statique qui permet d'assurer une stabilité horizontale
et verticale lors des secousses qui, rappelons-le, ont des composantes dans les trois directions.
Cela dit, les contreventements verticaux transmettent les efforts horizontaux vers les
fondations qui à leurs tours dissipent cette dernière vers le sol. En revanche les
contreventements horizontaux, ils sont destinés à s'opposer aux effets de torsion dus à ces
efforts.
Le système de contreventement adopté est assuré par voiles. Effectivement le voile est
considéré comme un noyau rigide qui assure la stabilité d’une structure.
Plancher
Un plancher est une surface horizontale séparant deux niveaux successifs dans une
construction et recueillant les surcharges de fonctionnement du bâtiment afin de les transmettre
aux éléments porteurs pour les efforts verticaux et aux éléments de contreventements pour les
efforts horizontaux. Parmi ses fonctions, assurer :
− Conserver une certaine élasticité dans les limites acceptables.
− Offrir un bon confort thermique et acoustique.
− Assurer la protection contre les incendies.
− Supporter les canalisations et de réseaux divers.
− Valeur esthétique.
− Résister au feu.
− Hourdis, entrevous ou encore dit corps creux, ce sont des éléments préfabriqués prêts à
l’emploi qui servent à maintenir le bêton coulé et qui transmettent les charges aux
poutrelles.
− Des poutrelles souvent en bêton armé ou précontraint, qui assurent la tenue de
l’ensemble, reprennent les efforts de traction grâce à leurs armatures et transmettent les
surcharges vers les éléments porteurs.
− Une dalle de compression armé coulé en bêton qui reprend les efforts de compression.
o A savoir que la hauteur des hourdis et du plancher dépend de la portée des
poutrelles. En revanche, l'entraxe entre ces poutrelles est fixé 60 cm.
o Le plancher à corps creux repose nécessairement sur deux appuis.
Escalier
C’est un élément d’ouvrage qui permet de passer à pied d’un étage de bâtiment à un autre.
En effet, un escalier a pour but le déplacement à pied d’un niveau à un autre. Il permet de monter
ou descendre. L’escalier doit desservir en toute sécurité les différents niveaux tout en supportant
les charges qui lui seront appliqués.
Un grand nombre d’escaliers en béton se caractérisent par une structure continue et massive
appelée paillasse. Les marches peuvent être revêtues de différentes manières (bois, béton poli,
pierre, etc.) La rampe des escaliers en béton peut être à structure métallique ou en béton, le
premier cas est le plus général, les percements et la fixation sont alors réalisés sur chantier.
Dans le deuxième cas, elle est réalisée en même temps que la paillasse.
Ascenseur
Un ascenseur est un dispositif mobile assurant le déplacement des personnes et des objets en
hauteur sur des niveaux définis d’une construction.
Les dimensions, la construction et le contrôle en temps réel pendant l’usage des ascenseurs
permettent l’accès sécurisé des personnes.
✓ L’étude des ascenseurs est normalisée et répartit en plusieurs classe selon le type
d’utilisation.
o Utilisation pour habitation G = 1500 kg/m² ; Q = 1000 kg/m²
Terrasse
La terrasse est accessible muni d’un Skydome au niveau du noyau centrale. La terrasse
compose d’un local machine, des trappes de désenfumages, des vides sur cours ainsi qu’un
espace dédié aux habitants à usage privatif.
Figure 6 : Skydome
Fondations
Une étude du terrain est effectuée par le laboratoire agrée qui devra effectuer un rapport
géotechnique qui contient des informations sur la nature du sol et ces derniers sont
indispensables à l’obtention d’une autorisation de construction.
Le rapport de sol relatif au terrain, indique que les sols en place sont de composition
alluvionnaire, présentés par des marnes sableuse, des sables, des grés et des calcaire. Le taux
de travail du sol retenu pour le calcul des fondations est de 2.5 bars. La profondeur d'ancrage
est de 1m dans le sol, avec des fissurations peu préjudiciable et des drains.
Le bêton armé étant l’élément phare de notre structure, est définit par des règles précises de
performance afin de respecter toutes ses fonctions de résistance, notamment à la compression
et à la traction.
Le bêton
Le béton est un mélange de ciment, de granulats, d’eau et éventuellement d’adjuvants défini
par des normes (y compris pour l’eau…). ‘Dosage selon l’utilisation’
Chaque matériau dans ce mélange a un rôle précis :
− Le ciment est une fine poudre qui sert de colle ou liant entre les matériaux qui
constituent le bêton
− Les granulats comprennent du sable et du gravier.
o Le sable est constitué par des grains provenant de la désagrégation des roches,
la grosseur de ses grains est généralement inférieure à 5mm. Un bon sable
devrait contenir des grains de tout calibre.
o Le gravier est constitué par des grains rocheux dont la grosseur est généralement
comprise entre 5 et 30mm.
Résistance à la compression
La résistance caractéristique à la compression du béton 𝑓 cj à j jours est déterminée à partir
d’essais sur des éprouvettes normalisées de 16 cm de diamètre et de 32cm de hauteur.
Les éprouvettes de béton durci sont chargées jusqu'au rupture dans une machine afin de
déterminer sa résistance à la compression.
𝑗
𝑓 Cj = 𝑓𝑐28 𝑠𝑖 𝑗 < 28 jours.
4.76+0.83 𝑗
≤ 40 MPa
𝑓 Cj = 1.1 𝑓𝑐28 𝑠𝑖 𝑗 > 28 jours.
𝑗
𝑓 Cj = 𝑓𝑐28 𝑠𝑖 𝑗 < 28 jours.
1.4+0.95 𝑗
≥ 40 MPa
𝑓 Cj = 𝑓𝑐28 𝑠𝑖 𝑗 > 28 jours.
Résistance à la traction
La résistance caractéristique à la traction du béton 𝑓 tj à j jours, est conventionnellement
définie par les relations :
1 Parabole
2 Rectangle
1 2
o 𝜀𝑏𝑐1 = 2%
o 𝜀𝑏𝑐2 = 3.5% 𝑠𝑖 𝑓𝑐𝑗 ≤ 40 𝑀𝑝𝑎
= 𝑀𝑖𝑛 (4.5 ; 0.025𝑓𝑐𝑗 ) 𝑠𝑖 𝑓𝑐𝑗 ≤ 40 𝑀𝑝𝑎
Le béton travaillera à son maximum conformément aux normes, c’est à dire à partir d'une
contrainte 𝜎𝑏𝑐 = 𝑓𝑏𝑢 ,lorsque 2% < 𝜀𝑏𝑐1 < 3.5
0.85 𝑓𝑐𝑗
La contrainte ultime du béton en compression est : 𝑓𝑏𝑢 =
𝜃 × 𝛾𝑏
− 𝜎𝑏𝑐 ≤ 𝜎𝑏𝑐 = 0.60 𝑓𝑐28 , sachant que 𝑓𝑐28 = 25𝑀𝑝𝑎 on prend alors 𝜎𝑏𝑐 = 20 𝑀𝑝𝑎.
Acier
L’acier est un alliage du fer et du carbone en faible pourcentage, son rôle est de résister
principalement à des efforts de traction, de cisaillement, de torsion avec une résistance faible à
la compression contrairement au bêton qui se caractérise avec une grande résistance à la
compression.
On utilisera pour ce bâtiment des armatures d’acier à haute adhérence HA, avec une limite
d’élasticité de Fe= 500Mpa.
Les ouvrages comportent certaines règlement et normes de calcul à leurs construction qui
devront être respecter et utiliser pour l’ensemble des calculs de dimensionnement.
o Pour les éléments porteurs en béton armé, nous avons utilisés le règlement BAEL 91
modifié 99.
o Pour les études sismiques, nous avons utilisés le règlements parasismiques RPS2000
actualisé 2011.
o Pour l’étude du vent, nous avons utilisés le règlements NV65.
• La résistance du béton à la compression à 28 jours est : fc28 = 25 Mpa.
• La résistance du béton à la traction est : ft28 = 2.1 Mpa.
• L’acier choisit est le fe500 : Fe = 500Mpa
• L’enrobage des armatures est de : 2.5cm
Chapitre 2 :
Etude structurale du bâtiment
Dans ce deuxième chapitre, nous verrons les étapes et
l’objectif du prédimensionnement des éléments résistants,
puis une évaluation des charges et surcharges sur chaque
niveau et par rapport à chaque éléments, et enfin les
contraintes architecturales auxquelles nous avons dû
trouver des solutions et ce en collaboration avec les
organismes concernées.
Le prédimensionnement des éléments résistants est une étape influente sur la suite de l’étude.
Souvent utilisé pour l’APS (L’avant-projet sommaire), cette étape est considérée comme un
point de départ dans son orientation vers les choix techniques compatibles géométriquement
avec la structure, et qui pourrait être modifié après les calculs poussés.
Bien que le prédimensionnement ne soit pas définitif, il se doit de respecter la résistance, la
stabilité et la durabilité de l’ouvrage aux sollicitations suivantes :
Elles sont généralement dû à des efforts sismiques absorbés par les éléments de
contreventements (par les voiles dans le cas de notre étude).
Elles sont dues aux charges permanentes et aux surcharges d’exploitations de planchers,
poutrelles, poutres et poteaux transmises au sol par les fondations.
Tous les systèmes porteurs peuvent jouer un rôle important dans la construction
parasismique, il faut donc faire un choix judicieux, efficace et fonctionnel.
✓ La conception retenu a été faite de façon à pouvoir respecter les contraintes architecturales
et les règles de conception parasismique tout en essayant d’avoir le maximum de symétrie
possible, et ce pour ramener au plus le centre de torsion au centre de masse.
La descente de charge
La descente de charges a pour but d’étudier le transfert des charges dans la structure,
l’objectif étant de connaitre la répartition et les cheminements des charges sur l’ensemble des
éléments porteurs de la structure depuis le haut vers le bas.
La structure ainsi que tous les éléments porteurs est appelée système porteur et correspond
au squelette du bâtiment, ses deux principaux rôles sont :
− Assurer la solidité de l’ouvrage.
− Transmettre les charges aux fondations.
Sur quelconque élément porteur agit deux variantes de charges :
− Les charges qui lui sont directement appliqués.
− Les charges transmises par les éléments qu’il supporte.
2.2.2.3 Balcon
Désignation 𝝆 (kg/m3) e(m) G (kg/m²)
Carrelage 2200 0.02 44
Mortier de pose 2000 0.02 40
Lit de sable 1800 0.02 36
Dalle en contre-poids (15+5) 310
Enduit en ciment 1000 0.02 20
G - 450 kg/m²
Q 350 kg/m²
Tableau 5 : Charges du balcon en console dû au plancher corp creux avec contre poids (15+5)
2.2.2.4 Murs
Mur extérieur
Désignation 𝝆 (kg/m3) e(m) G (kg/m²)
Enduit extérieur 1200 0.02 24
Brique creuse 900 0.15 135
Brique creuse 900 0.1 90
Enduit intérieur 1200 0.02 24
G - 273 kg/m²
Tableau 6 : Charges permanentes du mur extérieur
Mur intérieur
Désignation 𝝆 (kg/m3) e(m) G (kg/m²)
Enduit extérieur 1200 0.02 24
2.2.2.5 Escalier
L’évaluation de la charge et surcharge des composants de l’escalier vont être traiter dans le
chapitre 3. Cependant nous avons opté pour un mur d’échiffre tout en gardant ses fonctions
primaires de voile BA, le principe d’appui des volées se simplifie puisque l’on dispose d’appuis
continus disponibles tout au long de la volée. Le plus naturel est de lier latéralement la volée
aux murs et cela confère une rigidité largement suffisante.
• Entre deux étages consécutifs, les nez de marches de deux volées droites doivent être
alignés en vue du dessus.
• A un même palier, les intersections des plans inférieurs des paillasses et de la dalle
palière doivent être alignés en vue du dessous.
Surcharges d’exploitation Q
Les surcharges d’exploitation sont les charges mécaniques statiques ou dynamiques générées
par les activités humaines généralement liées à l'occupation du bâtiment et le climat.
Les planchers
Dans notre structure, les planchers sont majoritairement à corps creux, les corps creux
n’interviennent pas dans la résistance de l’ouvrage mais ils offrent un élément infiniment rigide
dans le plan de la structure.
L’épaisseur des dalles dépend le plus souvent des conditions d’utilisation et de résistance.
𝐿
✓ L'épaisseur de plancher est généralisée par : H ≥
22.5
L : Plus grande portée dans le sens considéré
3.8
h≥ = 0.1688 donc on prend h = 20cm.
22.5
Soit h = (15 + 5) cm ;
15cm pour le corp creux.
5cm pour la dalle de compression.
𝐿
✓ L’épaisseur de plancher en dalle pleine est généralisée par : H ≥
33
L : Plus grande portée dans le sens considéré
3.5
h≥ = 0.106 donc on prend h = 12cm.
33
Les poutres
Les poutres sont des éléments porteurs horizontaux et linéaires faisant partie de l'ossature
d'un plancher du bâtiment. Une poutre reçoit des actions mécaniques (efforts et moments,
ponctuels ou linéiques), et les transmet aux appuis, à moins qu’elle soit secondaire, dans ce cas
la poutre ne sert qu’à relier les portiques entre eux pour ne pas basculées.
𝐿 𝐿
✓ La hauteur d’une poutre est conditionnée à : ≤𝐻 ≤
15 10
✓ La largeur est fixée selon les conditions géométriques des appuis.
5.2 5.2
≤𝐻 ≤ Donc 0.34 ≤ 𝐻 ≤ 0.52 .
15 10
❖ Les dimensions des poutres doivent satisfaire les conditions du R.P.S 2000 V2011.
Conditions à vérifier :
Les poteaux
Les poteaux peuvent être identifier à partir de plusieurs formes géométriques (rectangulaire,
circulaire, octogonale, hexagonale, etc.). Ce sont des éléments porteurs chargés de reprendre
les charges et surcharges issues des différents niveaux pour les transmettre au sol par
l’intermédiaire des fondations.
Aussi, ces derniers ne se limitent pas d’assurer la reprise des charges verticales, mais
également contribuent lorsqu’ils sont associés à des poutres pour former des nœuds destinés à
reprendre les actions horizontales dues aux séismes et aux vents.
• Les sections transversales des poteaux doivent satisfaire les conditions du R.P.S2000 V2011.
✓ Min (a, b) ≥ 25𝑐𝑚 ; Zone 1 et 2
Hc
✓ Min (a, b) ≥ ; Hc étant la hauteur de l’étage
20
1 𝑎
✓ ≤ ≤4
4 𝑏
Nu = S x Pu x n
Avec :
S = 13.8 m²
Pu = 2 T/m2
N = 10
− Section réduite Br
𝛽 × Nu
𝐵 ≥
𝑓𝑏𝑐 0.85 𝑓𝑒
+
0.9 100 × 𝛾𝑠
𝛽 ∶ Coefficient de correction dépendant de l’élancement mécanique λ des poteaux qui prend
les valeurs suivantes :
𝜆 2
𝛽 = 1 + 0.2 ( ) 𝑠𝑖 𝜆 ≤ 50
35
𝜆2
𝛽 = 0.85 𝑠𝑖 50 < 𝜆 < 70
1500
On se fixe un élancement mécanique λ de 35 pour rester toujours dans le domaine de la
compression centrée d'où : β = 1.2
Soit :
1.2 × 2.8
𝐵𝑟 ≥ = 0.1728𝑚²
14.17 0.85 × 500
0.9 + 100 × 1.15
On a :
𝐵𝑟 ≥ (𝑎 − 0.02)²
𝑎 ≥ √𝐵𝑟 + 0.02
𝑎 ≥ √0.1728 + 0.02
𝑎 ≥ 0.435𝑚
Aussi, le rôle des poteaux, ne se limite pas d’assurer la reprise des charges verticales, mais
également contribuent largement lorsqu’ils sont associés à des poutres pour former des cadres
ou des portiques destinés à reprendre les actions horizontales dues aux séismes et aux vents.
A savoir qu’un poteau peut prendre différentes formes géométriques tant que les conditions
du règlement sont vérifiées, voici un visu sur les formes géométriques les plus utilisés
Les voiles
Le voile est un élément statique agissant comme un système de contreventement ayant pour
objectif de stabiliser horizontalement et verticalement la structure lors des secousses qui,
rappelons-le, ont des composantes dans les trois directions x, y et z.
Cet élément est règlementé étant donné son importance dans une structure et du fait de ses
divers rôles dont :
Les semelles
Véritable jonction entre le sol et la construction, les fondations d’une structure servent à
reprendre les charges transmises à travers les éléments porteurs afin de les dissiper au sol. En
effet, toute structure a besoin d’une bonne base pour ne pas s’effondrer.
C’est pour cela qu’une fondation fait office de relais entre la structure et le sol, elle est
comprise dans l’élément architectural d’un bâtiment et a pour rôle de s’opposer au tassement et
aux infiltrations des eaux, tout en assurant la transmission des charges et la répartition de ces
dernières dans le sol.
Pour ce faire, il est indispensable de faire réaliser au préalable une étude géotechnique afin
de déterminer la nature du sol et de choisir le type de fondations en conséquence. Pour l’étude
des fondations on a d’après le laboratoire : Un sol a une contrainte de 2,5 bars à 1m de
profondeur, soit des fondations superficielles.
Donc :
30 ×0.65
B ≥ √ 30 × 0.25 = 1.56.
1.6×30
A= = 1.6.
30
1.6−0.25
H= + 0.05 = 0.3875.
4
B = 1.6m
On prend A = 1.6m
H = 0.4m
Durant la phase APS dit ‘avant-projet sommaire’, on définit les caractéristiques du projet et
on estime le coût de revient, néanmoins cette étape nous permet de mettre au point sur différents
objets :
Ensuite viens la phase APD dit ‘après projet détaillé’, où l’étude est plus poussée mais pas
définitif, c’est une étape importante puisqu’elle doit être valider pour permettre la continuité du
process et a pour objets :
Durant l’étude de notre bâtiment, plusieurs contraintes architecturale au chantier ont été des
obstacles pour l’acheminement du process. Mais grâce aux solutions ingénieuse proposées,
nous avons pu subvenir aux besoins de l’architecte et du client, tout en respectant les règles de
l’art ainsi que les normes de construction.
Voici quelques obstacles auxquelles nous avons dû faire face durant ce projet :
✓ Mettre en place un système de blindage au niveau des parois afin de mobiliser et assurer
la stabilité et la résistance des murs, puis de les enlever à chaque construction d’un niveau
supérieur et de mettre à niveau les parois périphériques pour installer un voile en béton
armé qui permettra la retenue des terres.
✓ Rendre concave la partie destinée au poteau montant, et une fois le niveau supérieur
construit, mettre à niveau les terres mitoyennes pour installer un voile en béton armé.
Voir Annexe 11 :
Chapitre 3 :
Etude des éléments secondaires
Dans ce troisième chapitre, nous allons détailler l’étude
des éléments secondaires de notre bâtiment, tel que l’étude
du plancher et de ses constituants, l’étude des consoles,
des escaliers, du balcon et enfin une vérification des
calculs selon les règlements en vigueur.
Dans notre structure, la plupart des planchers sont en corps creux (15+5 =20cm)
Type 1 :
Plancher à continuité simple
au niveau du RDC
Type 2 :
Porte à faux (Q = 3.5 Kn/m²)
usage balcon
Les poutrelles sont automatiquement calculées par logiciel (RSA) et ce en paramétrant les
efforts supportés par ces derniers.
Quel que soit le matériau utilisé, la géométrie choisie et l’ouvrage dans lequel il est
incorporé, un escalier doit respecter un certain nombre d’exigences et obéir à quelques règles
communes. De plus, un vocabulaire particulier est utilisé dans ce domaine. L’objet de cette
section est de présenter les diverses fonctions attendues d’un escalier ainsi que le
dimensionnement de ce dernier.
Il a été remarqué depuis longtemps que le confort d’utilisation d’un escalier était lié à une
relation entre le giron et la hauteur de marches.
Selon Nicolas-François Blondel, architecte français du XVIIe siècle « La longueur des pas
d’une personne qui marche de niveau est communément de deux pieds et la hauteur du pas de
celle qui monte à plomb n’est que d’un pied ». En matière d’escalier, l’usage d’un vocabulaire
spécifique relatif aux divers composants rend nécessaire la définition préalable des différents
termes utilisés.
Dimensions de l’escalier
Un escalier se compose d'un nombre de marches, on appelle emmarchement la longueur de
ces marches, la largeur d'une marche "g" s'appelle le giron, est la hauteur d'une marche "h".
On utilise généralement la formule BLONDEL pour le dimensionnement de ses derniers.
58𝑐𝑚 ≤ 2ℎ + 𝑔 ≤ 66𝑐𝑚
On prendra 2h+g = 64cm, et pour des raisons architecturaux on prendra h=17cm et g=30cm,
soit 58𝑐𝑚 ≤ 2 × 17 + 30 ≤ 66𝑐𝑚.
1.56
tan 𝛼 = = 0.567 ==> cos 𝛼 = 0.87
2.75
𝐿 𝐿 𝐿 𝐿
≤ 𝑒𝑝 ≤ = => ≤ 𝑒𝑝 ≤
30 20 30 cos 𝛼 20 cos 𝛼
240 240
≤ 𝑒𝑝 ≤
30 × 0.87 20 × 0.87
3.2.2.2 Palier
Désignation Ep (m) Densité Kg/m3 Poids Kg/m²
Carrelage 0.02 2200 44
Mortier de pose 0.02 2200 44
Poids propre de palier 0.1 2500 250
Enduit en plâtre 0.02 1200 24
G 360 Kg/m²
Q 250 Kg/m²
Tableau 10 : Evaluation des charges et des surcharges pour le palier
Détermination de l’échappée
La norme indique que « L’échappée, mesurée sur la ligne de foulée, est d’au moins 1,90 m,
néanmoins la valeur de 2,10 est recommandée. »
Cette norme n’indique pas si l’échappée se mesure à la verticale ou bien par un rayon dont
le centre se trouverait sur le nez de marche le plus proche du bord de la trémie. En effet, lors de
la descente, le corps est légèrement penché en avant et l’échappée risque de se révéler un peu
juste lorsqu’elle est mesurée à la verticale.
Notre ouvrage comporte un seul types de balcon : dalle sur un seul appuis à contre poids,
notamment la poutre se trouvant dans le sens du balcon, assimilée à une dalle de portée
équivalente.
A savoir que selon l’usage du balcon et les besoins architecturaux, certains consoles de notre
bâtiment sont avec décaissée de 7cm.
Les aciers de chapeau servent principalement à équilibrer les moments occasionnant des
fissures en partie supérieure.
Vérification
3.3.2.1 Contrainte de non-fragilité
0.25𝑏𝑑𝑓𝑡28
𝐴𝑚𝑖𝑛 = = 2.8 𝑐𝑚2 /𝑚𝑙
𝑓𝑒
Acal = 4.12 cm² > 2.8 cm² , donc la condition est vérifiée CV.
10 𝑇𝑢 18.36 × 10
𝜏𝑢 = = = 0.13 𝑀𝑝𝑎
𝑏×𝑑 14.4 × 160
𝜏𝑢 = Min(0.1 𝑓𝑐28 ; 4𝑀𝑝𝑎) = 2.5 𝑀𝑝𝑎 (𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑖𝑠𝑠𝑢𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑟é𝑗𝑢𝑑𝑖𝑐𝑖𝑎𝑏𝑙𝑒)
Chapitre 4 :
Etude dynamique du bâtiment
Dans ce chapitre, nous allons commencer par identifier
l’objectif de l’étude dynamique suivi des exigences
générales liées au réglementation parasismiques, ensuite
nous allons étudier les réponses de l’analyse modale afin
de vérifier sa conformité avec les conditions de RPS2011
notamment la vérification des déformations, du
déplacement et enfin du renversement.
Parmi les catastrophes naturelles qui affectent la surface de la terre, les secousses sismiques
sont sans doute celles qui ont le plus d'effets destructeurs dans les zones urbanisées. Face à ce
risque, et à l'impossibilité de le prévoir, il est nécessaire d’avoir des précautions et construire
des structures pouvant résister à de tels phénomènes, afin d'assurer au moins une protection
acceptable des vies humaines, d’où l'apparition de la construction parasismique. Cette dernière
se base généralement sur une étude dynamique des constructions agitées.
En effet, l’étude dynamique est l’étude des mouvements et des causes qui les créent, soit
l’étude du comportement de la structure engendré par des mouvements dû aux vents ou aux
séismes. Ainsi, Les objectifs principaux de la construction parasismique sont de :
o Magnitude
o Intensité
Structure
Mouvement du sol
o Masses
o Raideurs o Accélération
o Matériaux o Effet du site
Mouvement de la structure
Sollicitations :
o Moments fléchissant
o Efforts tranchants
o Efforts normaux
Contraintes et déformations
Afin d’assurer un coefficient de sécurité acceptables aux vies humaines, pendant et après un
séisme, il est primordial que l’ensemble de la construction et tous ses éléments structuraux, ne
présentent qu’une faible probabilité d’effondrements ou de dommages vis-à-vis des forces
sismiques reçues.
Dans ce sens, chaque ouvrage doit être conçus et réalisés de manière à satisfaire les
conditions et exigences du présent règlement parasismique dit RPS 2011. Certes, chaque
ouvrage doit avoir une bonne rigidité, une résistance et une ductilité suffisante pour résister aux
sollicitations sismiques.
A savoir que, l’action du vent et l’action sismique ne sont pas prises en considération
simultanément sur le bâtiment sous une même combinaison.
Il définit ainsi la méthode de l’évaluation de l’action sismique sur les bâtiments à prendre en
compte dans le calcul des structures et décrit les critères de conception et dispositions
techniques à adopter pour permettre à ces bâtiments de résister aux secousses sismiques.
Le règlement comporte toutes les mesures à prendre en considération pendant l’étude d’une
structure. Les principaux orientations traités sont :
Zone sismique
Selon le règlement parasismique 2011, le Maroc comporte 5 zones reliées à l’accélération
horizontales maximale du sol et à la vitesse horizontale maximale du sol. Il s'agit donc de diviser
le pays en plusieurs zones de sismicité homogène et présentant approximativement le même
niveau d'aléa sismique pour une probabilité d'apparition donnée.
Le niveau de probabilité d'apparition, utilisé pour la carte des zones sismiques définit sur le
RPS2011, est exprimé sur une période égale à la vie utile d'un bâtiment, soit 50ans
Le bâtiment étudié se trouve dans la zone 2 pour la vitesse et l’accélération, soit 𝜐 = 0.10
m/s et amax = 10%*g.
− Le choix du site
− Une conception architecturale parasismique
− Un respect des règles parasismiques
− Une exécution de qualité
− Une maintenance régulière
Afin de dimensionnement une structure au séisme, l’enjeu sera de maîtriser les niveaux de
contraintes dues à l’action du séisme et les déformations élastiques (et le cas échéant
plastiques), en fonction des objectifs de comportement recherchés.
Rappelons que la force d’inertie agissant sur un corps est égale au produit de sa masse par
son accélération : Fi = m × a (2ème loi de Newton).
En effet pour le dimensionnement des structures aux charges sismiques selon les règles
parasismiques, on considère, par commodité, que ces charges sont les forces d’inertie
engendrées dans la construction par l’accélération maximale que cette construction est censée
subir pendant le séisme. L’analyse « modale spectrale » est la méthode retenue par les règles
pour évaluer cette accélération maximale pour chacun des modes significatifs d’oscillation de
la structure sous l’effet des ondes sismiques.
L'analyse modale nous permettra de calculer les fréquences naturelles et les déformées
modales de notre modèle. Nous pourrions ainsi observer la réponse aux fréquences naturelles
de notre modèle lorsqu'il est soumis à des charges dépendantes du temps et/ou
oscillatoires/vibratoires, et ce en exécutant une analyse dynamique.
𝜐. 𝑆. 𝐷. 𝐼. 𝑊
𝐹=
𝐾
Avec :
Niveau du séisme
Classe de construction 𝜐 < 0.10 0.10 < 𝜐 < 0.20 𝜐 > 0.20
Zone 0 et 1 Zone 2, 3 et 4
Classe I et II ND1 ND2 ND3
Classe III ND1 ND2
Tableau 13 : Niveau de ductilité requis selon le type de construction
Le bâtiment étudié est de classe III, ayant un facteur de vitesse de 𝜐 = 0.10 m/s donc le niveau
de ductilité requis est de ND1.
Notre système de contreventement est par voiles couplées béton armé et le niveau de ductilité
est de ND1, donc K = 1,8.
Le sol de notre site est de nature ferme d’épaisseur > 30m, soit on considère un coefficient de
site S de 1.20.
2
D = 1.20/(T)3
Donc D = 1,45.
W=G+ ψQ
La charge prise en poids de la structure W est donnée par le logiciel Robot W = 1400 T.
𝜐. 𝑆. 𝐷. 𝐼. 𝑊
𝐹=
𝐾
0.10 × 1.2 × 1.45 × 1 × 1400
𝐹= = > F = 140 T.
1.80
• Combinaisons quadratique de séisme :
o Ex est la force latérale sismique suivant X
o Ey est la force latérale sismique suivant Y
o M est la masse modale : M=G+yQ
o Combinaisons d’action de Newmark sur 2 plans :
X1 = M ± Ex ± 0,3Ey et Y4 = M ± 0,3Ex ± Ey
L’analyse modale est considérée comme une méthode de référence permettant d’étudier le
comportement d’une structure soumise à des actions sismiques. Comme dit précédemment,
cette méthode nous permettra de calculer les valeurs propres et leurs valeurs connexes tel que
les pulsations propres, les fréquences/périodes propres, les précision, les vecteurs propres, les
coefficients de participation et les masses participantes pour l’étude aux vibrations propres de
la structure.
Effectuez une analyse modale nous génèrera les valeurs propres du modèles ainsi que les
déplacements relatifs de la géométrie lorsque le modèle vibre à ces fréquences propres
Le mode résiduel
L’option de mode résiduel permet de prendre en compte dans l’analyse sismique la masse
totale de la structure, sans augmenter le nombre de périodes de vibration calculées. La somme
de masse participante dans les vibrations de la structure, calculée dans l’analyse modale,
augmente avec le nombre de modes. Mais pour obtenir la masse participante de 90% exigée par
les normes, il faut souvent calculer un nombre important de modes propres, ce qui rend les
calculs et l’analyse des résultats plus longs.
L’acheminement du process ci-dessus par l’utilisation du mode résiduel est à utiliser quand
la participation massique cumulée ne dépasse pas les 70%, et donc, on opte pour ce mode qui
nous permet d’amplifier la réponde de la structure en majorant les coefficients d’excitation
selon x et y.
Avant d’entamer le calcul de l’analyse modale, une vérification de la structure doit être mis
en œuvre pour éviter tout incohérence de calcul ou autres erreurs qui pourront nuire à la fiabilité
des résultats.
Dans ce sens, on convertit les cas 1 et 2 qui correspondes respectivement aux charges
permanentes et aux poids propres avec le coefficient 1,00 et le cas 3 qui correspond aux charges
d’exploitations avec le coefficient 0,20 car le bâtiment est à usage d’habitation.
Comme on peut le voir ci-dessous la période propre du premier mode est de 0.31 seconde,
ce qui signifie que notre bâtiment est largement rigide pour résister au séisme.
Analyse sismique
L’analyse sismique d’un bâtiment prend en compte les indications du règlement
parasismiques RPS2000 V2011 Ainsi que la classe de la structure, le coefficient du site, le
facteur de réduction K, etc.
Rappelons que le but de l’analyse sismique est de vérifier que la structure évolue dans un
domaine stable de tel sorte que les dommages structuraux sont acceptables et n’atteignent en
rien l’équilibre global du bâtiment.
Vérification de la déformation
Les déplacement inter étage Y pour les bâtiment de classe II et III sont évalués à partir de
la formule suivante :
𝐾 𝛿 ≤ 0.01 𝐻
K Coefficient de comportement
Vérification du déplacement
Le déplacement total du bâtiment équivalent à la flèche est limité à :
𝐹 ≤ 0.004 𝐻
Ux en cm Uy en cm U limite en cm
Max 1.6 2.4 11.2
Tableau 19 : Résultat du déplacement total du bâtiment
Chapitre 5 :
Etude statique du bâtiment
Dans ce chapitre, nous analyserons la descente de charge
par rapport au comportement de la structure afin de
dimensionner les éléments résistants du bâtiment tel que
les poteaux, les poutres, les voiles.
Notre structure est un ensemble tridimensionnel des poteaux, poutres et voiles, liés
rigidement et capables de reprendre la totalité des forces verticales et horizontales. Pour la
détermination du ferraillage on considère le cas le plus défavorable.
La descente de charges a pour objectif d’étudier le transfert des charges dans la structure et
notamment d’étudier et de connaitre la répartition et les cheminements des charges sur
l’ensemble des éléments porteurs de la structure depuis le haut jusqu’aux fondations, ainsi les
valeurs obtenues permettront de dimensionner les éléments porteurs voir dans certains cas, de
modifier la structure.
Toute structure étant soumise à des charges gravitationnelles le cheminement des efforts
s’effectue du niveau le plus haut (Toiture) vers le niveau le plus bas (fondation).
La structure composée de tous les éléments porteurs est appelée système porteur, Il
correspond au squelette du bâtiment. Le reste constitue l’enveloppe du bâtiment.
Il existe quatre familles d’éléments porteurs :
- Les porteurs horizontaux (Planchers ou dalles, poutres).
- Les porteurs verticaux (Poteaux, murs ou voiles)
- Les fondations.
Une fois la conception approuvée par l’architecte, nous définissons la nature et les
caractéristiques des éléments de la structure (épaisseurs, dimensions et sens de portée ), puis on
définit les charges et les surcharges selon le type d’utilisation des pièces.
A savoir également que les surcharges d’exploitation sont données par les réglementations
en vigueur dans le pays.
Bien que la descente de charges consiste à s’assurer du bon cheminement des charges dans
notre structure porteuse du haut vers le bas.
Une structure est calculée pour 2 types d’utilisations :
• ELS : Etat limite de service, cela représente l’utilisation quotidienne d’une structure
• ELU : Etat Limite Ultime, cela représente la ruine de l’ouvrage. On veut donc s’assurer
que l’ouvrage va résister pour assurer la sécurité des utilisateurs.
Surface d’influence
La surface d’influence est la surface de charge qui sera reprise par un élément structurel d’un
niveau inférieur. Quel que soit le matériau de construction, pour déterminer les charges
transmises par la dalle aux poutres ou aux voiles, et pour tout type de charges G, Q ou S, il faut
se servir de la surface de plancher reprise par ses poteaux, poutres ou voiles. Ces surfaces de
planchers sont appelées surfaces d’influences SF.
La sollicitation d'un poteau est obtenue en faisant la somme des réactions d'appui qui
s'appliquent sur le poteau considéré, La combinaison à considérer est l'ELU, De plus, les
poteaux sont dimensionnés à la compression centrée , ce qui suppose que tout poteau est
sollicité par un effort normal de compression N et par des moments n'intervenant pas dans les
calculs de stabilité et de résistance des éléments qui lui sont liés lorsque les excentricités sont
faibles.
Certains poteaux aient une section imposés par l’architecture du bâtiment, la section des
autres poteaux résulte des conditions de limitation par effort normal ultime théorique.
Manuellement, les charges appliquées sur le poteau sont déterminées à travers la méthode
des surfaces d’influences, soit en appliquant la loi de dégression selon n étages :
3+𝑛
𝑆0 + (𝑆1 + 𝑆2 + ⋯ + 𝑆𝑛 )
2𝑛
Rappelons que pour le poteau le plus sollicité P5, la surface d’influence est de SFP = 13.8 m².
Vérification au flambement
lf
Condition de flambement : λx = λy = < 50
ix
𝑎 ×𝑏3 70 ×403
Ix = Iy = =
12 12
⇒ Ix = Iy = 373333.33 cm4
o Calcul du rayon de giration ix et iy :
Ix
i x = iy = √ ; Avec A = a × b (Section du poteau)
𝐴
373333.33
i x = iy = √ = 11.54cm.
70×40
o Calcul de l’élancement :
lf
λx = λy = ; Avec lf = lo (Cas du poteau de rive, sinon lf = 0.7 lo)
ix
Donc on a :
Les poteaux doivent être vérifiés vis-à-vis de l’effort tranchant pour s’assurer de la capacité
de résistance des rotules qui pourraient se former aux extrémités des poteaux.
Pour les armatures longitudinales nous avons pris : 20HA14 avec un espacement de 15cm.
Terrasse 10 - - - 2.5 - -
Tableau 21 : Récapitulatif des sections du poteau avec vérification au flambement ferraillage longitudinale
𝑁𝑢 𝐵𝑟 × 𝑓𝑐28 1.15
𝐴𝑡ℎ = ( − )×
𝛼 1.35 𝑓𝑒
0.85
Avec 𝛼 = 𝜆 = 0,69.
1 + 0.20 ( )2
35
La section d’acier doit être de 1.5% de la section du bêton, donc on peut prendre :
As = 0.015 x 70 x 40 = 42 cm².
Amax = 5% B
Et donc Amin = max ( 0.02 x 2800 ; 4 x 2.2 ; 17.55 ) = > Amin = 8,8 cm² .
Ferraillage transversale
Les armatures longitudinales risquent de flamber sous l’effet des charges verticales et
entraîner l’éclatement du béton, c’est pourquoi les armatures longitudinales sont maintenues
par des armatures transversales et sont réalisées par des cadres façonnés et peut être complété
par des épingles ou étriers selon le nombre et la disposition des armatures longitudinales.
Et un espacement de :
Règlement sismiques
Le règlement parasismique RPS2011 défini la zone critique du poteau comme les extrémités
du poteau sur une longueur lc égale à la plus grande des valeurs suivantes :
ℎ𝑒
𝑙𝑐 = max( ; 𝑏𝑐 ; 45𝑐𝑚)
6
Avec :
Les poutres sont des éléments porteurs horizontaux chargés de reprendre les charges et les
surcharges se trouvant sur les planchers pour les retransmettre aux poteaux. Le chargement ou
encore les charges agissant sur les poutres de plancher sont essentiellement des charges
verticales (poids propre, et surcharges d’exploitation, ou de neige).
Ces surcharges sont supposées uniformément réparties mais parfois ces mêmes charges
peuvent être ponctuelles. Ainsi, les planchers recevant les charges permanentes et
d’exploitation, en s’appuyant sur les poutres transmettent à ces dernières par réaction d’appui
ces mêmes charges, qui seront par la suite transmises aux éléments porteurs verticaux toujours
par le même principes d’action réaction.
Les poutres sont calculées après avoir fini le calcul de la descente de charge. Après avoir
définit les types de poutres, nous calculerons la poutre à 3 travées 7A10 situé au PH RDC.
Types de poutres
Schéma statique Moment max Flèche max
𝑃𝐿 𝑃𝑙 3
Ponctuelle
4 48𝐸𝑙
𝑃𝐿2 5𝑃𝑙 4
Répartie
8 384𝐸𝑙
𝑃𝐿2
8 𝑃𝑙 4
Répartie
185𝐸𝑙
𝑃𝐿2 𝑃𝑙 4
Répartie
12 384𝐸𝑙
𝑃𝑙 3
Ponctuelle − PL
3𝐸𝑙
𝑃𝐿2 𝑃𝑙 4
Répartie −
2 8𝐸𝑙
La longueur équivalente à la charge supporté par la poutre est égale à la moitié du plancher
soit Leq = Longueur du plancher dans le sens de la dalle / 2
Donc Pu = 62 Kn/m.
𝑃𝐿2 62 4.152
M(x) = = = 140 Kn.m
8 8
( 1.20 + 0.3𝛼)𝑀0
𝑀𝑡 =
2
𝑄
Pour une travée intermédiaire : Avec 𝛼 = = 0.105
𝐺+𝑄
( 1 + 0.3𝛼)𝑀0
𝑀𝑡 =
2
Etude d’une poutre à une seule travée
Nous allons prendre comme exemple de calcul la poutre P8 principale intermédiaire situé au
plancher haut du premier étage représentés sur la figure ci-dessous.
𝑀 196 ×10−3
• 𝜇= = => 𝜇 = 0,04.
𝑏 𝑑 2 𝑓𝑏𝑐 0.40 ×0.55 ×20
𝜇 = 0.04 < 0.187 donc les armatures de compression ne sont pas nécessaires.
𝑀 195 × 10−3
𝐴𝑡ℎ = = 𝐹𝑒
𝑧 × 𝜎𝑠𝑡 𝑑 ( 1−0.04)×1.15
✓ Soit Ath = 8.5 cm², donc on prend alors 2 lits de 5T14 soit 10HA14 comme acier principale
inférieur et 5HA10 comme acier principale supérieur.
− Vérification de la fragilité :
𝐴𝑠 𝑓𝑡𝑗 × 𝑏0 × 𝑑
≥ 0.23 ×
𝑏0 𝑑 𝑓𝑒
− Vérification de la flèche :
16 ℎ
≥1
𝑙
Avec h, hauteur de la poutre et l longueur de la poutre
16 ×0.55
On a donc = 1.375 > 1, donc la condition est vérifiée.
6.4
𝐴𝑚𝑖𝑛 = 0.5% (𝑏 × ℎ)
ℎ 𝑏
𝜙𝑡 ≤ min( , ,𝜙 )
35 10 𝑙
Avec 𝜙𝑙 le diamètre minimal des armatures longitudinales du poteau.
Amin = 0.005 x 40 x 55 = > Amin = 11cm² , avec un diamètre de 𝜙 = 6mm pour les cadres et les
épingles avec un espacement de 10cm au niveau des appuis, puis 20cm.
Un carnet de poutre validé par l’ingénieur d’étude est remis à l’entreprise responsable de la
réalisation des travaux, ainsi voici un aperçu du plan d’exécution d’une poutre.
Le voile est un élément structural de contreventement qui doit reprendre les forces
horizontales dues au vent et aux séismes, soumis à des forces verticales et horizontales. Le
ferraillage des voiles consiste à déterminer les armatures en flexion composée sous l’action des
sollicitations verticales dues aux charges permanentes G et aux surcharges d’exploitation Q,
ainsi sous l’action des sollicitations dues aux séismes.
Notre structure contient deux types de voiles, un voile conçu pour la cage d’escalier et un
deuxième pour la cage d’ascenseur.
Hypothèses de calcul
• Epaisseur du voile : e = 20cm.
• La hauteur du voile diffère selon les étages
o H (Sous-sol) = 2.5m.
o H(Rdc) = 3m.
o H(Etage courant) = 2.8m.
• Coefficient de comportement : K = 1.4
• Le diamètre des barres utilisées ne doit pas dépasser 1/10 de l’épaisseur du mur.
Rappelons que la longueur du voile doit être supérieur ou égale à X fois son épaisseur et que
l’épaisseur de ce dernier est de minimum 10cm.
Selon le DTU 23.1 l’élancement mécanique d’un voile ne doit pas dépasser 60 sachant que :
𝐿𝑓 × √12
𝜆=
𝑒
Donc 𝜆 = 41.2 < 60. L’élancement est alors vérifié.
A savoir que le ferraillage d’un voile peut se calculer de la même manière qu’un poteau de
section 20 x 1 mètre linéaire.
Les voiles seront calculés dans les deux directions horizontale et verticale, à la flexion
composée sous un effort normal de compression F et un moment de flexion M.
Amin = 0.007 b h
Amin = Av / 4
Règlement constructif
Selon le règlement parasismique RPS2011, l’espacement des barres horizontales et
verticales doit respecter les conditions ci-dessus :
Les zones critiques du voiles dans la direction verticale sont les régions s’étendant de la base
du mur sur une longueur critique définit par la formule ci-dessus :
Lc = max ( H/6 ; L)
Chapitre 6 :
Etude de l’infrastructure du bâtiment
Pour ce dernier chapitre, nous ferons une étude des
éléments constituants les fondations de notre bâtiment
suivant les notes de calcul ainsi que les analyses fournies
par le rapport géotechnique.
Les éléments de fondation ont pour objet de transmettre au sol les efforts apportés par les
éléments de la structure (poteaux, poutres murs, voiles ) cette transmission peut être directe (cas
des semelles reposant sur le sol ou cas des radiers) ou être assuré par l’intermédiaire de d’autres
éléments (cas des semelles sur pieux) .
Une étude du terrain est effectuée par le laboratoire agrée qui devra effectuer un rapport
géotechnique qui contient des informations sur la nature du sol et ces derniers sont
indispensables à l’obtention d’une autorisation de construction.
Le rapport de sol relatif au terrain, indique que les sols en place sont de composition
alluvionnaire, présentés par des marnes sableuse, des sables, des grés et des calcaire. Le taux
de travail du sol retenu pour le calcul des fondations est de 2.5 bars.
A savoir que les fondations doivent être calculées de telle sorte que la défaillance se produise
d’abord dans la structure et non dans les fondations.
Sachant que les charges transmises sont à moyenne intensité, on choisira comme fondation
des éléments de fondations superficielles à travers des semelles isolés et filantes. Des semelles
excentrés peuvent être également utiliser pour des raisons de mitoyenneté.
Considéré comme des fondations superficielles, les semelles sont des éléments en béton
armé et font partie de la structure, ils reprennent les charges de l’ouvrage et les répartit au sol,
ce type de fondations sont constituées par des semelles ayant une plus grande largeur que
l’élément supporté de façon que le taux de compression du sol ne dépasse pas son taux de
compression admissible.
Rappelons que dans le chapitre indiqué ci-dessus nous avons predimensionner une semelle
isolé ayant un poteau centré ( a = 30 x b = 30) à Ns = 62.5 T ayant les dimensions suivantes :
o B = 160 cm
o A = 160 cm
o H = 40cm
Avec :
Et donc :
0.14
𝜇𝑥 = = > 𝜇𝑥 = 0.05 < 𝜇 = 0.371 donc condition vérifiée, sinon on aurait
1.6 ×16.67 × 0.3252
élargi les dimensions de la semelle.
Moment suivant y
Sachant que A = B, le moment suivant Y sera similaire que celui suivant X, ainsi les
vérifications ne seront nécessaires qu’a une seule direction.
Rappelons que dans le cas où la hauteur de la semelle ne dépasse pas 50cm, les aciers supérieurs
ne sont pas nécessaires.
𝑀
𝐴𝑠𝑥 = 𝐴𝑠𝑦 =
𝑑 × 𝑓𝑦𝑑 × (1 − 0.4 × 𝛼𝑥 ) × 1000²
Avec :
0.14
On a donc 𝐴𝑠𝑥 = 𝐴𝑠𝑦 = = > As = 998 mm².
0.325 × 500 ×(1−0.4×0.06) ×1000²
On optera pour une section d’acier équivalente à As = 1131mm² relative à 10HA12 avec un
espacement de 15cm.
𝑄𝑢 ≤ 𝑃
Sachant que :
P = 0.045 x Uc x Fc28 x h
Une longrine est un élément de chainage de structure ayant la forme d'une poutre et orientée
horizontalement, supportant des forces mécaniques importantes.
Ces derniers sont des poutres en béton armé dont la taille est déterminée en fonction de la
descente de charge et sont armées d’aciers importants car ils reprennent la charge des éléments
porteurs. Ainsi, des aciers longitudinaux en zone inférieure sont positionnés pour leur permettre
de résister à la contrainte de traction. De plus, des armatures transversales sont ajoutées pour
augmenter leur résistance afin d'éviter l’apparition de fissures (phénomène de cisaillement)
susceptibles de provoquer une rupture.
Selon le RPS2000 V2011, les points d’appuis de chacun des blocs composant l’ouvrage
doivent être solidarisés par un réseau bidimensionnel de longrines ou tout autre système
équivalent tendant à s’opposer à leur déplacement relatif dans le plan horizontal
• B = 25cm
• H = 40cm
𝑁𝑢
𝐹= ≥ 20 𝐾𝑁
𝛼
Avec
o La section d’acier :
𝑁𝑢
𝐴𝑠 =
𝜎𝑠
Donc As = 1165 / 350 = > As = 3.32 cm².
2
𝜎𝑎 = min( 𝐹𝑒 ; 150 𝜂)
3
2
Sachant que 𝜂 = 1.6 ; Fe = 500Mpa, on aura donc 𝜎𝑎 = min(3 × 500 ; 150 × 1.6)
o La section d’acier :
𝑁𝑠⁄
𝛼
𝐴𝑠 =
𝜎𝑎
853⁄ × 103
12
On obtient alors avec Ns = 853 KN, As = = > As = 2.96 cm².
240
On opte alors pour le ferraillage de la longrine pour 3HA12 comme acier supérieurs ainsi
que 3HA12 comme acier inférieurs.
Poutre ou longrine de redressement, elle est utilisée en conséquence d’une surface adjacente
ce qui fait qu’on ne peut pas utiliser de semelle isolé (centré) et donc on opte pour une semelle
excentré, cependant cette dernière relie une semelle centré à une semelle excentré afin de
compenser le soulèvement de la semelle et d’équilibrer le moment d’excentrement.
Lorsque la longrine est placée entre deux semelles, une semelle centrée et une semelle
excentrée, elle est appelée poutre de redressement ou longrine de redressement. Elle sert
concrètement à plaquer la semelle excentrée pour éviter tout déplacement. Elle se coule
normalement en même temps que la semelle car son ferraillage est ancré dans la semelle.
𝐿
𝐻 ≥
10
Avec L, la longueur entre l’axe du poteau de chaque semelle
2 ×𝐿 ×𝑄
𝑅=
2 × 𝐿 + (𝑎 − 𝑎′ )
2 ×5 ×600
Donc R = = > R = 652.17 Kn.
2 ×5+(0.30 − 1.1)
o Calcul de V2 :
o Calcul de V1 :
𝑎
V1 = R × 𝑎′ − 𝑄 = > V1 = - 422.135 Kn.
𝑄
𝑋0 = × 𝑎′
𝑅
Donc X0 = 600 / 652.17 x 1.10 = 113 cm ; on prendra X0 = 130cm pour plus de sécurité.
𝑋02 𝑎
𝑀=𝑅 × ′
− 𝑄 (𝑋0 − )
2 × 𝑎 2
1.302 0.3
Donc 𝑀 = 652.18 × − 600 (1.30 − ) = > M = -190.25 Kn.
2 × 1.1 2
𝑀𝑢
𝜇=
𝑏 × 𝑑 2 × 𝑓𝑏𝑢
Avec d = 0.9h ;
190.25
Donc 𝜇 = = > 𝜇 = 0.18.
30 × 452 ×14.17
𝑓𝑒 500
Sachant que : 1000 × 𝜀1 = = = 2.32.
200 × 𝛾𝑠 200 ×1.15
3.5 3.5
Et que : 𝛼1 = = 𝛼1 = = 0.60.
3.5+1000 × 𝜀1 3.5+2.32
Donc :
𝜇1 = 0.8 × 𝛼1 × ( 1 − 0.4 × 𝛼1 )
𝑍 = 𝑑 × (1 − 0.4𝛼𝑢 )
o Section d’acier :
𝑀𝑢
𝐴𝑠𝑡 =
𝑍 × 𝑓𝑠𝑢
190.25 × 10−3
Donc 𝐴𝑠𝑡 = = > Ast = 15.8 cm².
0.343 × 350
On prendra 4T14 sur toute la longueur L pour les aciers supérieurs et 2 x 4T12 pour les aciers
inférieurs, en plus de 4T14 sur la longueur X0 (1,30m) pour renforcer la partie qui subit le
moment à son maximum.
6.4.1.4 Espacement St et St
Nous commencerons par calculer l’espacement dans la partie ou le moment est élevé, c’est-
à-dire sur toute la distance X0 depuis l’axe du poteau sur la semelle excentrée.
Pour V1 = - 422.135 KN :
𝑓𝑒 × 𝐴𝑡
𝑆𝑡 = max(𝑆1, 𝑆2, 𝑆3) 𝑆2 = Avec At = 2.01cm² pour les cadres et étrier
0.4 × 𝑏
0.8 × 𝐹𝑒 × 𝐴𝑡 𝑉1
𝑆3 = Avec 𝜏𝑢 =
𝑏 ( 𝜏𝑢 − 0.4 × 𝐹𝑡28 ) 𝑏×𝑑
𝐹𝑒 × 𝐴𝑡 500 × 2.01
o S2 = = = > S2 = 83.75cm.
0.4 × 𝑏 0.4 × 30
Pour V2 = 52.17 KN :
𝐹𝑒 × 𝐴𝑡 500 × 2.01
o S2 = = = > S2 = 83.75cm.
0.4 × 𝑏 0.4 × 30
Les fondations sont très importantes, étant donné qu’elles constituent le lien entre le sol dur
et stable du terrain et les murs porteurs de la construction. Toutefois, le sol dur ne se trouve pas
à la même profondeur pour différents types de terrains. Cela dit, Il devient alors nécessaire de
procéder à différents types de travaux de fondations, appropriés au sous-sol et dont la différence
de coût peut être énorme.
Quoi qu’il en soit, dans notre cas les travaux de fondations sont superficiels et simple à
réaliser, ces derniers consistent à procéder au :
Mais bien évidemment, le cout lié aux fondations superficielles est si difficile à calculer,
parce qu’il va dépendre d’une foule d’éléments différents :
Conclusion Générale
Ensuite, une fois la conception validé, j’ai étudié la structure d’un point de vue
dynamique en analysant la réponse modale de la structure nous permettant
d’établir une analyse sismique conforme aux règlements parasismiques, et donc
de générer les combinaisons sismiques et accidentelles tout en vérifiant que ces
deniers n’impactent pas l’équilibre du bâtiment.
Et enfin, pour conclure ce travail, je mettrai le point sur le fait que ce projet a
été très enrichissant pour moi car il m’a permis de découvrir dans le détail le
secteur du Génie Civil, ses acteurs et ses contraintes. Il m’a permis également de
participer concrètement à ses enjeux au travers de mes missions variées comme
celle de l’étude d’un projet dans son intégralité, assister à des réunions
accueillants les différents intervenants dans un projet de construction, et aussi le
suivi des travaux sur chantier que j’ai particulièrement apprécié.
Bibliographie / Sitographie
▪ http://www.mhpv.gov.ma/wp-content/uploads/2018/03/RPS-2000-V-2011.pdf
▪ https://www.infociments.fr/
▪ https://www.4geniecivil.com/
▪ http://coursexosup.blogspot.com/leselementsrésistantsdestructure/
▪ https://ingenieur-btp.blogspot.com/2015/06/beton-arme-guide-de-calcul-h-
renaud.html
▪ https://knowledge.autodesk.com/analysemodale/robotstructuralanalysisprod
ucts/
▪ http://www.guidebeton.com/fondations-superficielles
▪ https://www.travaux-maconnerie.com/fondationscaracteristiquesprix-infos/
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Génie Civil option Bâtiment Rapport du projet de fin d’études
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Génie Civil option Bâtiment Rapport du projet de fin d’études
Fondation ELU
Fondation ELS